Couvertures 3G et 4G, réseau de fibre optique, employés : Free fait son bilan
On fait le bilan, calmement, en s'remémorant chaque instant
Le 08 avril 2014 à 08h40
16 min
Économie
Économie
Après avoir publié un premier bilan financier le mois dernier, le groupe Iliad vient de mettre en ligne son document de référence 2013 remis à l'Autorité des marchés financiers (AMF). Un document extrêmement riche en détails, qui nous permet de faire un point plus précis sur Free, que ce soit ses réseaux fixes et mobiles, les manœuvres boursières de ses dirigeants, le profil des employés, etc.
Dans son document de référence 2013, Iliad aborde de nombreux sujets généralement effleurés voire évités dans ses autres bilans. Les domaines abordés étant nombreux, tous ne seront pas décrits dans cet article. C'est par exemple le cas du volet énergie et environnement, que vous pouvez retrouver à partir de la page 118.
3G : 60 % de la population couverte, et 75 % fin 2014
Concernant son réseau UMTS, Free Mobile a confirmé une information qui n'était pour le moment qu'une indiscrétion d'une source interne anonyme, à savoir que l'opérateur couvrait 60 % de la population au 31 décembre 2013. Un taux qui devrait grimper à 75 % d'ici janvier 2015. En effet, l'ARCEP l'oblige à atteindre un tel taux de couverture pour le 12 janvier 2015, soit trois ans après son lancement.
Free précise qu'il compte atteindre ce taux de couverture grâce à une très forte accélération de son déploiement d'antennes. « Au 31 décembre 2013, le groupe avait déployé plus de 2 500 sites. L’année 2014 devrait permettre au Groupe de poursuivre l’accélération de ses déploiements de sites, avec plus de 1 500 nouveaux sites prévus » précise ainsi l'opérateur. Une performance, assurément, sachant que seuls 700 sites 3G ont été déployés l'an dernier.
Si l'on se fie aux dernières données de l'Agence nationale des fréquences, Free disposait au 1er avril 2014 de 2 857 antennes 3G, soit 339 de plus en trois mois. Un rythme insuffisant pour atteindre son objectif de 4 000 sites. Il lui faudra donc légèrement accélérer la cadence d'ici ces neuf prochains mois. L'opérateur précise que pour offrir un taux de couverture globale de la population (au moins 90 %), il lui faudra compter environ 10 000 sites, soit un investissement d'au moins un milliard d'euros. La filiale d'Iliad espère bien atteindre cet objectif pour 2018.
4G : vers un taux de couverture de 50 % dès la fin de l'année
Du côté de la 4G (LTE), Free Mobile s'est toujours montré plus discret et moins précis. Il faut dire que son offre est encore récente et que son retard sur la concurrence est non négligeable. Ce retard pourrait toutefois se réduire très rapidement. L'opérateur indique en effet avoir pour objectif de couvrir 50 % des Français en 4G dès cette année. Certes, Free resterait toujours très en retrait face à Bouygues Telecom (déjà 69 %) et Orange (55 %), mais l'écart avec SFR ne devrait guère être important sauf forte accélération de sa part.
Si cet objectif venait à être atteint, l'opérateur serait bien en avance sur ses obligations (à l'instar de ses concurrents), puisqu'il doit normalement couvrir 25 % de la population le 11 octobre 2015, ainsi que 60 % en octobre 2019 et 75 % en octobre 2023. Des taux qui seront assurément dépassés.
Concernant ses fréquences 4G, Free Mobile rappelle de nombreux points importants et capitaux pour son futur. Aujourd'hui, l'opérateur ne peut compter que sur ses fréquences 2600 MHz. Mais cela devrait rapidement évoluer. Tout d'abord, il pourra exploiter d'ici peu le réseau 4G de SFR dans les zones moins denses, comme l'y autorise l'ARCEP suite à ses enchères perdues pour la bande 800 MHz. « Toutefois, l’accès à ce réseau est notamment dépendant de l’évolution du déploiement de la société SFR dans les zones concernées » tempère l'opérateur. À cette date, il est donc encore difficile de savoir quand il pourra exploiter ce réseau.
Il ne faut pas non plus oublier les fréquences 1800 MHz. Aujourd'hui exploitée par Bouygues pour la 4G et la 2G, et par Orange et SFR pour la 2G uniquement, cette bande de fréquences sera en partie restituée à Free Mobile. Ce dernier devrait bénéficier de 5 MHz d'ici le 1er juillet 2015. Mais, à terme, c'est bien de 15 MHz en bande 1,8 GHz qui lui seront délivrés. Cela pourrait être le cas en 2016.
Ce n'est pas tout. Iliad « s’est déclaré intéressé par l’octroi de capacités spectrales dans la bande de fréquences 700 MHz qui pourraient être prochainement rendues disponibles pour les communications électroniques mobiles, sans que cette déclaration d’intérêt garantisse l’attribution de fréquences au Groupe ». Aux dernières nouvelles, les fréquences 700 MHz devaient être mises aux enchères fin 2014 ou début 2015. Mais du fait de pressions multiples, que ce soit de la part de certains opérateurs ou encore de chaînes de télévision, cela pourrait être repoussé.
76 000 km de fibres
Outre le mobile, son réseau fixe (interne) est largement détaillé dans les documents remis à l'AMF. Iliad indique ainsi qu'il dispose au 31 décembre 2013 « de plus de 76 000 kilomètres de fibres, dont près de 35 000 kilomètres au titre de contrats d’IRU », c'est-à-dire du droit irrévocable d'usage. En un an, le groupe a tout de même gagné 8 000 kilomètres de fibres, dont 800 kilomètres au titre de contrats d’IRU. Il ne s'agit donc pas ici de la fibre amenée vers les foyers des abonnés, mais bien du réseau destiné à assurer les liaisons à l'intérieur de son réseau. Notez que SFR dispose de 57 000 kilomètres de fibres en propre. Orange, lui, évolue dans une autre cour, avec près de 3 millions de kilomètres de fibre optique.
Iliad note avoir investi 906 millions d’euros en 2013, « soit plus de 24 % du chiffre d’affaires de l’année ». Parmi ces investissements, on retrouve des efforts importants dans l'ADSL, avec près de 400 nouveaux nœuds de raccordement abonnés (NRA) dégroupés. Au total, près de 5 100 NRA sont désormais dégroupés par Free, soit tout de même 84 % de la population française. Son taux d'abonnés est pour sa part de quasi 95 %, soit le niveau le plus élevé de tous les grands opérateurs alternatifs.
Le tabou de la fibre
Du côté de la fibre optique et du FTTH, Iliad reste toujours aussi obscur à ce sujet. L'opérateur se contente d'annoncer qu'il compte « connecter directement les habitations de ses abonnés présents dans les Zones Très Denses (4 millions de foyers) ». Un objectif qui sera bientôt atteint, puisque l'opérateur compte déjà au 31 décembre dernier 229 sites (NRO) en FTTH, soit un potentiel de couverture d’environ 3,4 millions de prises.
Mais cela ne signifie pas pour autant que Free multipliera son nombre d'abonnés à la fibre- pour le moment inconnu par ailleurs, mais estimé par nos soins à quelques dizaines de milliers à peine. Un retard gigantesque est ainsi en train de se créer par rapport à Orange et SFR. Et cet écart devrait se creuser. En effet, Iliad indique dans son document qu'il a pour simple objectif la « poursuite des déploiements FTTH horizontaux et co-investissement ». L'opérateur se garde ainsi bien de chiffrer d'éventuelles parts de marché en nombre d'abonnés. Notez que Free reste aussi très discret au sujet de sa licence WiMAX et de son exploitation actuelle et future.
Freebox Révolution : 270 euros, mais plus de 50 % des abonnés
Le bilan de l'opérateur aborde aussi ses coûts matériels. Indiquant avoir réussi à réduire de 82 millions d’euros ses investissements dans l'ADSL « alors même que le Groupe a procédé a la migration d’une partie de ses équipements de réseau (DSLAM ) vers la technologie VDSL2 sur la période », Free précise que cette réduction des frais « s’explique principalement par la baisse des investissements relatifs aux boîtiers Freebox, compte tenu de la baisse des volumes de production de boîtiers neufs, grâce à l’amélioration des processus de recyclage et le lancement de la Freebox Crystal, qui reprend les composants de la Freebox V5 ».
Concrètement, une Freebox Crystal ne lui coûte que quelques dizaines d’euros, tandis que la Révolution (V6) atteint tout de même 270 euros. Une somme élevée mais en léger retrait par rapport à 2012, où son coût avait été mesuré à 275 euros.
Autre point non négligeable et toujours concernant la Freebox Révolution : Iliad indique que son revenu moyen par abonné dans le haut débit est d'environ 36 euros. Une information qui n'est pas nouvelle, mais qui en implique une autre. « La solidité de l’ARPU Haut Débit témoigne du succès de la Freebox Révolution, qui représente désormais plus de 50 % du parc abonnés. » Il s'agit d'une réelle performance, dès lors que cette box implique un prix de l'abonnement plus élevé en moyenne. Le revenu moyen par abonné est d'ailleurs supérieur à 38 euros par mois pour ceux disposant de ce boitier.
Xavier Niel accroît son pouvoir
Voici un autre point important mais peu relayé. Ces derniers mois, Xavier Niel, le fondateur d'Iliad/Free, a vendu quelques actions. Alors qu'au 28 février 2013 il détenait 58,59 % du capital, un an plus tard jour pour jour, ce taux est tombé à 54,99 %. Mais durant le même laps de temps, son droit de vote est passé de 56,80 % à 69,40 %. Comment est-ce possible ? Tout simplement grâce à une attribution de droits de vote double.
« Le 19 janvier 2014, Monsieur Xavier Niel a franchi le seuil de deux tiers des droits de vote de la Société suite à une attribution de droits de vote double. À cette date, il détenait 64 179 506 droits de vote » peut-on ainsi lire dans le document remis à l'AMF.
Notez que d'autres employés clés d'Iliad détiennent aussi des droits de votes, mais à des niveaux incomparables. C'est notamment le cas de Rani Assaf (directeur technique), de Cyril Poidatz (président du conseil d'administration), et Antoine Levavasseur (directeur du système d'informations). Au total, les principaux actionnaires du groupe détiennent ainsi 58,40 % du capital, mais 73,68 % des droits de vote du fait des attributions des droits de vote double dont ont bénéficié Xavier Niel ainsi qu'une poignée d'autres actionnaires.
Xavier Niel, le quatrième salaire d'Iliad
Concernant les salaires des cadres du groupe, les deux premiers sont Maxime Lombardini (directeur général) et Thomas Reynaud (directeur financier), avec 384 000 euros touchés en 2013. Une somme bien supérieure à celle de Rani Assaf (181 000 euros). Derrière, nous retrouvons ensuite Antoine Levavasseur et Xavier Niel, tous les deux à 180 000 euros. Cyril Poidatz ferme la marche avec 162 000 euros.
Bien entendu, il s'agit ici uniquement des « rémunérations dues au titre de l’exercice ». Cela ne prend donc pas en compte les valorisations « des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice » ni celles liées aux « options attribuées au cours de l’exercice » ou encore aux « actions de performance attribuées au cours de l’exercice ». Ces informations ne sont toutefois pas précisées.
La position spéciale de Maxime Lombardini
Si Xavier Niel est le fondateur d'Iliad et qu'il détient une majorité des actions du groupe, il ne faut jamais oublier que Maxime Lombardini en est le directeur général et administrateur depuis 2007. Le 4 avril 2011, le conseil d’administration d'Iliad a renouvelé son mandat pour une durée de quatre ans, soit jusqu'en 2015.
Il est surtout intéressant de noter que « le conseil d’administration a également décidé, sur proposition du comité des rémunérations, d’instituer une indemnité de cessation des fonctions de directeur général, soumise à conditions de performance ». L'indemnité est d'une fois et demie le montant de la rémunération annuelle totale brute et ce versement est donc lié à cinq conditions, à savoir :
- une génération positive de Free Cash Flow des activités ADSL ;
- le maintien d’une marge d’Ebitda sur les activités fixes par rapport au niveau constaté en 2010 ;
- une progression du chiffre d’affaires d’au moins 5 % en moyenne sur la période ;
- une progression moyenne du nombre d’abonnés fibre optique d’au moins 50 000 abonnés par an ;
- une progression moyenne de 15 points de couverture voix de la population par an par le réseau Free Mobile.
Ces conditions de performances ne sont pas nouvelles et étaient strictement similaires l'année précédente. Mais il faut surtout voir que seules trois conditions sont requises. Nous pouvons de plus analyser de plus près chacune d'entre elles :
- La génération positive de Free Cash Flow, c'est-à-dire le flux de trésorerie disponible, est une condition relativement aisée pour Free en ce qui concerne les activités ADSL. Il s'agit de sa branche la plus forte qui tourne pour ainsi dire toute seule, d'autant plus avec le nombre croissant d'utilisateurs de Freebox Révolution.
- La logique est similaire du côté de l'Ebitda (bénéfices avant divers impôts, taxes, intérêts, etc.). L'an passé, le secteur fixe a même vu son chiffre d'affaires croître de 8 %, pour une hausse de l'Ebitda de 13 %. Là encore, cette condition devrait être atteinte sans trop de difficulté.
- Une hausse de 5 % du chiffre d'affaires, avec l'explosion du secteur mobile et la très bonne tenue du marché fixe, est tout simplement une formalité. En 2013, le chiffre d'affaires a d'ailleurs crû de 19 %.
- Ce quatrième point sur la fibre d'optique est tout simplement retentissant. Alors qu'Orange compte 319 000 clients FTTH et SFR 197 000, la condition de performance de Free, qui peut de toute façon être évitée, est de seulement progresser de 50 000 clients fibre par an en moyenne. Une ambition particulièrement faible quand on sait qu'Orange a recruté 46 000 abonnés FTTH rien qu'au dernier trimestre 2013. Cela démontre toute la problématique de la fibre pour Free, qui ne doit sa croissance dans le fixe qu'au xDSL.
- Enfin, la cinquième condition est conforme aux ambitions et obligations de Free Mobile. En 2013, sa couverture 3G est passée d'environ 40 à 60 %, et son objectif en 2014 est d'atteindre 75 %, soit précisément 15 points de plus en un an.
Emploi : plus de salariés en France, moins à l'étranger
Enfin, concernant les employés d'Iliad, nous avions déjà noté dans notre précédent bilan que les recrutements s'étaient tassés l'an passé (+ 370 en un an), après deux années exceptionnellement fortes. Au 31 décembre 2013, le groupe compte ainsi 6 876 salariés. Nous manquions toutefois de détails en mars dernier, qui ont cette fois été dévoilés.
Nous apprenons ainsi que Free compte 5 266 employés en France, soit 76,6 % du groupe, et 1 610 salariés à l'étranger. C'est une surprise de taille, dès lors que la croissance annuelle dans l'Hexagone a été de 618 employés, contre une perte de 248 salariés à l'étranger. Une tendance déjà amorcée en 2012 comme le montre le graphique ci-dessous.
Dans les détails, Iliad compte en fait 6 017 employés (+ 224) et 859 personnes dans l'encadrement (+ 146). Près de 82 % des salariés, soit 5 611 personnes précisément, travaillent dans les relations abonnés. Elles étaient un peu plus de 5 400 au 31 décembre 2012, ce qui prouve que les recrutements dans ce secteur continuent au fur et à mesure que le nombre de clients croît.
Free précise que 39 % des salariés recrutés ont moins de 26 ans. Une donnée peu surprenante, dès lors que les postes de relations abonnés ne nécessitent pas une qualification de thésard. « Les jeunes collaborateurs ont en majorité une simple formation de niveau bac ou deux années d’étude après le bac et sont recrutés avant tout pour leur motivation, leur habileté et leur aptitude à exercer un poste / métier » note d'ailleurs l'entreprise dans son document. Plus généralement, l'opérateur est un groupe jeune, puisque 76 % des personnes de son effectif sont âgées de moins de 35 ans. Un taux en légère baisse puisqu'il était de 78 % en 2012.
31 % de femmes chez Iliad, 69 % d'hommes
Du côté de la répartition des sexes, sur la totalité des employés, 2 110 sont des femmes, soit quasi 31 % de l'effectif. Petite surprise néanmoins, on peut remarquer que ce taux de poste féminin est en réalité de 27 % en France, contre plus de 43 % à l'étranger. Cela pourrait signifier que le personnel féminin d'Iliad à l'étranger (soit au Maroc) est proportionnellement et respectivement à la France plus qualifié que le personnel masculin. Le groupe rajoute par ailleurs qu'il compte 41 nationalités parmi ses 6 876 salariés, ce qui tendrait à laisser penser que de nombreux étudiants (ou ex-étudiants) étrangers font partie de son effectif.
Toujours concernant les salariés, Free note qu'au 31 décembre 2013, les CDI représentent 99 % des contrats de travail. Pour quels salaires ? Près de 9 % des salariés touchent moins de 1 650 euros par mois, tandis que 79 % sont rémunérés entre 1 650 et 3 000 euros. Le reste (12 %) touche donc plus de 3 000 euros. Iliad ne précise pas s'il s'agit de sommes nettes ou brutes. Néanmoins, nous pouvons logiquement penser qu'il s'agit de salaires bruts, les rémunérations dans les centres d'appel n'étant jamais bien élevées.
Il est aussi précisé que le taux d’absentéisme, « hors maladie (ordinaire), s’élève à 2,3 % en 2013. Ce taux comprend l’ensemble des absences (maternité, accident de travail, accident de trajet et autres motifs incluant les congés pour événements familiaux) ramené au nombre d’heures effectivement travaillées par l’ensemble de l’effectif ». Iliad note tout de même que ce taux de 2,3 % est légèrement supérieur parmi les employés travaillant dans la relation abonné, alors qu'il est inférieur à 0,2 % ailleurs.
Toujours en 2013 et parmi les employés, 175 accidents ayant entraîné un arrêt de travail ont été recensés. « Aucun accident mortel n’a été constaté au niveau du Groupe. Une maladie professionnelle a été déclarée en 2013 au sein du Groupe. »
Il faut toutefois préciser que plusieurs employés, que ce soit en France ou au Maroc, ont fait grève ces dernières années. Quelques salariés Bordeaux et Marseille étaient encore tout récemment en interruption de travail pour une question d'annualisation du temps de travail (en savoir plus). De l'autre côté de la Méditerranée, une grève avait déjà été remarquée en avril 2012.
Couvertures 3G et 4G, réseau de fibre optique, employés : Free fait son bilan
-
3G : 60 % de la population couverte, et 75 % fin 2014
-
4G : vers un taux de couverture de 50 % dès la fin de l'année
-
76 000 km de fibres
-
Le tabou de la fibre
-
Freebox Révolution : 270 euros, mais plus de 50 % des abonnés
-
Xavier Niel accroît son pouvoir
-
Xavier Niel, le quatrième salaire d'Iliad
-
La position spéciale de Maxime Lombardini
-
Emploi : plus de salariés en France, moins à l'étranger
-
31 % de femmes chez Iliad, 69 % d'hommes
Commentaires (47)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 08/04/2014 à 08h42
Et pendant ce temps là Bouygues ferait du pied a Free.
Le 08/04/2014 à 08h45
GGGG-Ready est appelé à l’accueil, je répète, GGGG-Ready est appelé à l’accueil. " />
Le 08/04/2014 à 08h46
On fait le bilan, calmement, en s’remémorant chaque instant
Parler des histoires d’avant comme si on avait 50 ans
" />
Le 08/04/2014 à 08h47
Pour résumer : Free progresse dans tous les secteurs, sauf la FTTH qui semble abandonnée…
Le 08/04/2014 à 08h49
Tous les opérateurs se concentrent sur ce qui rapporte le moins (le mobile)
Pendant ce temps, le haut-débit, à fortiori la fibre, soit ça se déploie très mollement avec des débits de fou, soit ça se déploie bien avec des débits de merde… Ils traînent tous les pieds dans cette histoire…
Le 08/04/2014 à 08h52
Le 08/04/2014 à 08h54
Le 08/04/2014 à 09h00
Bon allez je me lance…à quoi ça sert d’investir dans le FTTH et proposer 1Gb/s si le peering avec youtube rend ta connexion aussi rapide qu’un 56k? " />
Le 08/04/2014 à 09h03
Intéressant.
Reste à voir si Iliad réussira à tenir la cadence de 1500 sites par an pendant 5 ans qu’ils se sont fixés (sachant que ce sont toujours les zones les moins denses qui sont les plus couteuses à couvrir)
Question sérieuse: vous allez faire cela pour tous les grands opérateurs (Orange, SFR, BT) quand leurs documents de référence vont sortir ?
Car par exemple pour BT vous n’avez communiqué que par rapport à un communiqué de presse alors que le doc de référence est sorti depuis mars.
Le 08/04/2014 à 09h12
Le 08/04/2014 à 09h12
Le 08/04/2014 à 09h14
Tres bon article . Merci
Avec la news de ce matin sur BT faisant du pied à Free..
Xavier n’aura peut etre pas assez de sa fortune au risque de passer sous les 50% mais on peut faire confiance à la Banque conseil Rotschild et au beau papa de Xavier pour trouver l’argent manquant et racheter au chatelain sa barraque.
Le 08/04/2014 à 09h14
Le 08/04/2014 à 10h46
Le 08/04/2014 à 11h01
Le 08/04/2014 à 11h03
C’est vraiment dommage de mettre la fibre de côté comme ils le font… " />
Le 08/04/2014 à 12h07
Le 08/04/2014 à 12h11
Le 08/04/2014 à 12h27
Le 08/04/2014 à 12h31
Le 08/04/2014 à 12h42
Très bon article Nil: résumé INtéressant de la situation de Free pour le belge que je suis!
Quand je vois le prix de nos connexions en Belgique, je suis jaloux de la concurrence qu’ils ont réussi à créer chez vous. " />
Le 08/04/2014 à 12h44
Le 08/04/2014 à 12h46
Mon bilan free à moi.
Mobile : Ça roule, la 3G avance doucement et couvre maintenant la petite ville voisine, couverte uniquement en 2G par les autres opérateurs. De plus en plus de 4G en ville.
Fixe : Free a enfin voulu me passer en ADSL2 au vu des caractéristiques de ma ligne, YOUHOU, j’ai gagné 2Mbps en down et 100Kbps en up, au vu de mon ancienneté cette migration me coûtera une trentaine d’euros. Le dégroupage de mon NRA est annoncé depuis octobre, bonne nouvelle, même si vu mon débit (7,8Mbps) ça ne changera pas grand chose pour moi d’avoir une freebox revolution.
:)
Le 08/04/2014 à 12h47
Le 08/04/2014 à 12h58
Le 08/04/2014 à 12h59
Le 08/04/2014 à 13h05
Le 08/04/2014 à 13h26
Le 08/04/2014 à 13h40
Le 08/04/2014 à 14h12
Le 09/04/2014 à 15h06
Et concrètement, si je veux passer à la fibre, vaut mieux que je reste chez Orange ou que je passe à Free ? " />
Le 08/04/2014 à 09h18
Le 08/04/2014 à 09h22
Excellent article, bien développé, merci !
Par contre c’est marrant que cette politique de mettre la charrue avant les boeuf marche aussi bien.. et ce depuis le début de free..
Le 08/04/2014 à 09h23
Le 08/04/2014 à 09h29
Le 08/04/2014 à 09h32
Le 08/04/2014 à 09h36
Le 08/04/2014 à 09h37
Et Free reste à la ramasse sur la fibre.
C’est bien beau de vouloir investir le mobile (et encore vu la vitesse de déploiement, surtout en 4G y’a pas de quoi se relever la nuit), mais il faudrait peut être se concentrer sur ce qui permet de dégager le plus de marges sur le long terme.
Je n’étais pas un fan d’Orange, mais quand ils ont posé la plaque “votre immeuble a été fibré” chez moi, j’ai failli aller poser un cierge à l’église pour remercier Stéphane Richard.
Après ça me fait doucement rigoler quand Free se vend comme une boite jeune, cool, à la pointe de la technologie et de la geekitude alors qu’un final c’est Orange, la boite des Michu qui investit le plus dans les technologies d’avenir et qui les démocratise.
Le 08/04/2014 à 09h37
Donc en gros si je résume, c’est :
on mise tout sur le mobile
on assure la rente sur l’ADSL
on laisse tomber la fibre
NB: j’ai eu un super débit dimanche en soirée, un truc jamais vu (170ko/s alors que d’habitude quand j’ai de la chance ça monte à 140ko/s et sinon plutôt vers 100~120 ko/s) : une nouvelle fibre sur leur réseau ou simplement les pbs de TV par adsl qui ont libéré de la place pour le net? " />
Le 08/04/2014 à 09h37
Le 08/04/2014 à 09h42
Le 08/04/2014 à 09h47
Le 08/04/2014 à 09h49
Le 08/04/2014 à 09h52
Le 08/04/2014 à 10h01
Le 08/04/2014 à 10h13
Ça fait longtemps que j’ai pas eu d’évolution côté débit internet fixe. Sans doute facile 12 ans que j’ai plus ou moins du 12 Mbps (je crois pas dire de bêtise, mais sait-on jamais " />). Et c’est pas avec Free que j’ai eu droit à la fibre (pas de miracle) ni au VDSL alors que j’ai toujours été proche du dslam.
Le 08/04/2014 à 10h18
Vu que Xavier Niel a déjà fait des propositions à Bouyges. Ils vont être forcés de se mettre à la Fibre comme les grands si il y a rachat ou fusion/acquisition de Bouygues Telecom.
Faut mettre la main à la poche, les réseaux n’apparaissent pas comme par magie. " />