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[MàJ] Open Data : Henri Verdier (Etalab), administrateur général des données

Ou Chief data officer selon la Commission de terminologie

[MàJ] Open Data : Henri Verdier (Etalab), administrateur général des données

Le 19 septembre 2014 à 12h30

Le 21 mai, la ministre de la Réforme de l’État promettait d’installer un « administrateur général des données » (« chief data officer »). Une personnalité « autorisée à connaître les données détenues par l’administration de l’État et ses opérateurs ». Quatre mois plus tard, cette autorité est désormais créée par décret au Journal officiel.

L’administrateur général des données sera placé sous l’autorité du Premier ministre et rattaché auprès du secrétaire général pour la modernisation de l'action publique. Ses missions ? Vaste sujet ! Il devra « coordonner l'action des administrations en matière d'inventaire, de gouvernance, de production, de circulation et d'exploitation des données par les administrations ». De même, il organisera une meilleure exploitation et circulation des données dans le but d’une évaluation des politiques publiques, d’une amélioration de la transparence de l’action publique, mais également de stimulation de la recherche et de l'innovation. À cette fin, il sera doté d’un pouvoir de recommandation des mesures jugées utiles, notamment en vue d’une évolution législative ou réglementaire.

Des stratégies « Data » soufflées à l’oreille du Premier ministre

Dans ses échanges avec le Premier ministre, il pourra alors proposer des stratégies d’exploitation des données reçues ou collectées par les administrations, en s’inspirant notamment sur les entreprises qualifiées d’innovantes. Dans le même sens, il pourra suggérer des expérimentations ou encore adresser à la direction interministérielle des systèmes d'information et de la communication des recommandations « visant à accroître l'interopérabilité des systèmes d'information et des données ».

 

On attend maintenant de connaître qui deviendra Data Chief Officier en France, une nomination qui ne devrait pas tarder. Le fait intéressant est que quiconque pourra le saisir sur le thème de la circulation des données. Tout autant, une collectivité locale ou une personne morale même de droit privé (société, etc.) seront en capacité de le saisir pour avis « de toute question liée à l'utilisation par leurs services des données des administrations ».

Le Data Chief Officier et ses relations avec les administrations

Pour nourrir son expertise, les administrations devront lui communiquer à sa demande, toutes les informations nécessaires « à l'inventaire des données qu'elles produisent, reçoivent ou collectent ». Seront compris dans ces échanges :

  • La liste des champs et tables mises en œuvre par le traitement et leur description détaillée ;
  • Un jeu de données illustratif du contenu du traitement ou du fichier, après suppression des données d'identification ;
  • Une description du processus de collecte et de mise à jour ;
  • Une description du contexte technique permettant d'apprécier la capacité à automatiser les échanges de données.

Seuls verrous : les secrets habituels (vie privée, défense, etc.) qui pourront lui être opposés.

La transposition de la directive sur les données publiques

Rappelons que le gouvernement devra transposer d’ici le 18 juin 2015 la directive de 2013 sur la réutilisation des informations du secteur public, laquelle veut booster l’open data dans les États membres. Si l’exécutif a tenté un temps de basculer le texte européen par une simple ordonnance, loin du débat démocratique, un amendement a été déposé à l’Assemblée nationale pour contraindre le passage par la loi. Ce débat public permettra d’éviter ou à tout le moins d’amplifier la volonté du gouvernement de transposer à minima la directive en question.

 

L’initiative Regards Citoyens s’est d’ailleurs félicitée du passage par la loi plutôt que par l’ordonnance : « le Gouvernement ne pouvait pourtant pas laisser l’administration s’organiser seule en matière d’Open Data. Les enjeux de transparence et de confiance en matière de réforme de l’État nécessitent un vrai débat démocratique : le passage par le Parlement est donc essentiel pour ces réformes. Regards Citoyens félicite les députés qui ne se sont donc pas laissés déposséder de la question : le Parlement devra plancher en 2015 pour transposer la directive et inscrire les pratiques de l’Open Data dans la loi ». Le véhicule législatif devrait être la grande loi sur le numérique, programmée pour l’année prochaine justement, laquelle devra donc être examinée idéalement avant la date butoir de la transposition.

Le 19 septembre 2014 à 12h30

Commentaires (26)

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Encore un poste sympa pour un copain qui sera rémunéré bien au-delà de ses compétences. Pour le reste ça changera absolument rien…

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C’est ou qu’on postule ? <img data-src=" /> <img data-src=" />

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flamwolf a écrit :



Encore un poste sympa pour un copain qui sera rémunéré bien au-delà de ses compétences. Pour le reste ça changera absolument rien…







+1 000

J’ai beau lire et relire le texte, je ne vois pas en quoi créer ce poste sera d’une quelconque utilité pour notre société.



Sous tutelle du premier ministre, sans aucune force d’action, il ne donne que des conseils et “recommandations” qui peuvent très bien ne pas être suivis ni même pris en compte.



En clair, on a une fonction de conseiller affabulé d’un grand titre bien pompeux, qui ne sert à rien, mais qui sera sans doute très grassement rémunéré.

A l’heure où la gestion et diminution des dépenses est soi-disant l’une des grandes préoccupation de notre gouvernement, la création de cet “administrateur” relève de la connerie et démagogie pure et simple.



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js2082 a écrit :



A l’heure où la gestion et diminution des dépenses est soi-disant l’une des grandes préoccupation de notre gouvernement, la création de cet “administrateur” relève de la connerie et démagogie pure et simple.







Bienvenue au PS. <img data-src=" />





Pardon, mais c’était tellement tentant.


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Crillus a écrit :



Bienvenue au PS. <img data-src=" />





Pardon, mais c’était tellement tentant.





Et tellement vrai …


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Oui c’est la faute au PS. Les autres n’ont pas nommé des copains à des postes de planqués, n’ont pas fait de dépenses inutiles, et ils ont même inversé la courbe de la dette publique entre 2002 et 2012 <img data-src=" />

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Crillus a écrit :



Bienvenue au PS. <img data-src=" />





Pardon, mais c’était tellement tentant.







Ça aurait été l’UMP, c’est la même chose <img data-src=" />



Les deux se valent bien <img data-src=" />


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sum0 a écrit :



Ça aurait été l’UMP, c’est la même chose <img data-src=" />



Les deux se valent bien <img data-src=" />







Évidemment c’était plus du troll qu’autre chose, de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par tous les partis intermédiaires aucun n’est apte à diriger correctement, encore moins les majeurs, que ce soit à cause du copinage, de la corruption, de la pression, ou simplement par manque de savoir.



Au mieux on trouve des individus corrects dans tous les partis mais pas en nombre et en aura suffisant pour qu’ils soient vraiment décisifs.



M’enfin on s’éloigne trop loin du sujet de l’article. Aussi me permettrais-je de conclure là pour mon propre avis sur la question.



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I ARE DATACHIEF !

I CONTROL THE DATA, I CONTROL THE INTARNET !

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Et encore un grassement payé à rien foutre et placé par les copains.

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-1 à vos commentaires, je pense que c’est une étape importante vers la modernisation de l’administration. Même si la mode est effectivement de nommer des potes à des postes creux, ce poste là est loin d’être creux et permettra de mener une véritable politique de libération des données sur data.gouv.fr (vous êtes allés voir au moins ?).



Grâce à une meilleure fluidité des échanges entre administrations, une meilleure transparence vis-à-vis des administrés, les réductions des coûts dues à la bureaucratie actuelle compenseront largement le salaire du Chief data officer.



Bref, attendez de voir avant de juger, y’a malgré tout de très bonnes choses entreprises par nos gouvernants, et data.gouv.fr et la mission Etalab en sont de très bon exemples.

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Enfin une personne qui pourra sans honte dire “All you base are belong to us”.



Si cette personne est élue par le peuple, celà peut être interessant, il a plutôt intéret à avoir un profil technique et une éthique à toute épreuve (ce qui ne sera jamais le cas, même avec un cabinet d’expert pour l’épauler).

Ceci dit, la tentative perd toute sa substance, car les bases conotées polémique seront hors de son champ d’action (defense, donnée personnelle etc.).



Pour enfoncer le clou et pour simplifier, ce Monsieur sera uniquement là pour rendre exploitable et créer des mécanismes pour valoriser ces données “sèches” (généralement à notre dépend…)

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Si cette personne la fait comprendre qu’en mutualisant toutes ces c(onneries)ouches administratives, où la plupart des déclarations se font à la fois par papier puis sur le net et sont reprises par pleins de petites mains en quadruple, par l’utilisation d’open data et autres techniques largement utilisés dans le privé (entreprises), alors il sera à lui seul le responsable de la fin de la dette de l’État. Et aussi par là même un grand plan de réorientation de ces petites mains pouvant ainsi peut-être créer de la valeur ajouté.

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Ou Chief data officer selon la Commission de terminologie



un tacle viril mais courtois <img data-src=" />









Meowcate a écrit :



I ARE DATACHIEF !

I CONTROL THE DATA, I CONTROL THE INTARNET !





I can haz a kool job ?


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Crillus a écrit :



Bienvenue au PS. <img data-src=" />





Pardon, mais c’était tellement tentant.







Seulement , Il faut une these de doctorat pour postuler… mais pas de panique !

Certaines universités offriraient des derogations pour obtenir en 1 an : deug, licence, maitrise, DEA et these… avec un jury nommé parmi ses copains….



Je me demande bien pourquoi tous les participants à ces forums ont cravaché pour obtenir leurs diplomes (DUT, BTS, deug, licence, maitrise, dea, these, ingenieur….)


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AlphaBeta a écrit :



Seulement , Il faut une these de doctorat pour postuler… mais pas de panique !

Certaines universités offriraient des derogations pour obtenir en 1 an : deug, licence, maitrise, DEA et these… avec un jury nommé parmi ses copains….



Je me demande bien pourquoi tous les participants à ces forums ont cravaché pour obtenir leurs diplomes (DUT, BTS, deug, licence, maitrise, dea, these, ingenieur….)







Hmmm es-tu sûr que tu cites le bon commentaire ?


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emploi fictif … tellement fictif qu’il n’a meme pas besoin de quitter ses autres postes … fictifs aussi ?

La haute administration, le seul endroit ou la meme personne peu cumuler des plusieurs postes et remunérations… Et apres on s’etonne d’etre au fond du trou.

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gwal a écrit :



emploi fictif … tellement fictif qu’il n’a meme pas besoin de quitter ses autres postes … fictifs aussi ?

La haute administration, le seul endroit ou la meme personne peu cumuler des plusieurs postes et remunérations… Et apres on s’etonne d’etre au fond du trou.





oui mais il compresse le temps pour pouvoir tout faire.

Les dons surnaturels, ça a un prix <img data-src=" />


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Crillus a écrit :



Hmmm es-tu sûr que tu cites le bon commentaire ?







Ben oui, le gars qui sera nommé aura certainement un doctorat equivalent à celui de cambadelis….


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gwal a écrit :



emploi fictif … tellement fictif qu’il n’a meme pas besoin de quitter ses autres postes … fictifs aussi ?

La haute administration, le seul endroit ou la meme personne peu cumuler des plusieurs postes et remunérations… Et apres on s’etonne d’etre au fond du trou.







Si tu veux, je peux te rassurer.



Voici un petit palmarès des députés qui travaillent vraiment beaucoup.

La palme revient à M. Delebarre, sénateur du Nord, qui arrive à travailler pour 26 mandats et fonctions différentes.



Un homme d’une telle efficacité, je suis surpris qu’il n’ait pas été nommé au poste d’administrateur général des données.


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js2082 a écrit :



Si tu veux, je peux te rassurer.



Voici un petit palmarès des députés qui travaillent vraiment beaucoup.

La palme revient à M. Delebarre, sénateur du Nord, qui arrive à travailler pour 26 mandats et fonctions différentes.



Un homme d’une telle efficacité, je suis surpris qu’il n’ait pas été nommé au poste d’administrateur général des données.





c’est volontaire le lien foiré ? (genre on peut chercher on n’arrive à rien)


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WereWindle a écrit :



c’est volontaire le lien foiré ? (genre on peut chercher on n’arrive à rien)







Nope, lien bien foiré.<img data-src=" />



Voici le lien sur le palmarès des députés cumulards


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js2082 a écrit :



La palme revient à M. Delebarre, sénateur du Nord, qui arrive à travailler pour 26 mandats et fonctions différentes.





Et la plupart de ces mandats ne consistent qu’en une réunion mensuelle.



J’imagine que ça peut poser problème si ces 26 là tombent le même jour !

Sinon, ça reste toujours cool de tapper des nos élus avec de petits chiffres sortient de tout contexte. Ca fait tellement “In” !



Le seul chiffre intéressant pour lui, c’est le 3. Pas le 26 qui n’a aucun sens.


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js2082 a écrit :



Nope, lien bien foiré.<img data-src=" />



Voici le lien sur le palmarès des députés cumulards





bah le côté ironique du truc aurait été pas mal quand même <img data-src=" /> (un peu dans le même esprit quehttp://www.perdu.com/ )



m’ci pour le lien <img data-src=" />


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Surprenant que si peu d’entre vous marquent de l’enthousiame dans les commentaires. Le numérique est un élément fondamental de notre société et l’avenir de l’administration. Cela devrait vous passionner, pas vous aigrir !

Franchement, c’est la première fois que le numérique est si bien pris en main à travers la nomination de deux secrétaires d’Etat dont cela va être la tâche, et maintenant un administrateur général des données sur le modèle de ce qui se fait dans d’autres pays leaders en matière de données publiques numériques ouvertes.

Il faut y croire! Etalab est une mini-révolution pour l’administration. Ce qu’ils font avec cette si petite équipe (2 développeurs pour Etalab !), d’ailleurs pas tous des fonctionnaires ni grassement payés !, est extraordinaire et vraiment ambitieux. Et ils ont carte blanche et un temps limité pour changer complètement le paradigme de l’administration numérique : revisiter complètement les circuits de l’administration électronique, qui ne doit pas être une copie de l’administration papier, ce qu’on a si bien su faire jusqu’alors ! et faire accepter le citoyen producteur dans la constitution de bases de données publiques de référence.



A Henri Verdier je souhaite la réussite ! Et je me fous bien de savoir combien il sera payé: l’important c’est de réussir à faire bouger les lignes.

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  • Le Data Chief Officier et ses relations avec les administrations

  • La transposition de la directive sur les données publiques

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