Connexion
Abonnez-vous

L’éditeur d’Angry Birds veut se restructurer, 130 emplois sur la sellette

Hitchcock connait la suite de l'histoire

L'éditeur d'Angry Birds veut se restructurer, 130 emplois sur la sellette

Le 02 octobre 2014 à 13h00

Vu de l'extérieur, Rovio avait l'air plutôt en bonne santé. Le studio scandinave s'est lancé dans plusieurs projets, dont la réalisation d'un long-métrage d'animation basé sur sa franchise phare : Angry Birds. En pratique, la situation est un peu plus tendue, et 130 personnes pourraient être licenciées.

Tous les indicateurs semblaient au vert l'éditeur d'Angry Birds. En avril dernier, nous apprenions que ses résultats financiers pour l'année 2013 étaient plutôt bons, avec un chiffre d'affaire de 156 millions d'euros, pour un bénéfice net de 26,9 millions. Certes ce dernier était en recul de 50 % sur un an, mais la marge de manœuvre de l'entreprise restait plus que confortable. 

 

De nombreux projets étaient d'ailleurs en route, avec notamment la réalisation d'une série animée de 42 épisodes, ainsi qu'un film, dont l'arrivée en salles était alors prévue pour juillet 2016. À côté de cela, 2014 a vu apparaître divers titres signés Rovio, comme Angry Birds Epic, Angry Birds Stella ou encore Angry Birds Transformers, ce qui ne laissait pas vraiment augurer d'une restructuration à venir... ni même d'une quelconque créativité.

 

Et c'est peut être bien le problème. Mikael Hed, actuel PDG de Rovio, vient de diffuser un communiqué plutôt alarmant : « Nous sommes une société entreprenante, et nous avons exploré de nombreux secteurs. Et nous avons monté notre équipe en supposant que notre croissance serait plus rapide qu'actuellement. De ce fait nous annonçons aujourd'hui que nous prévoyons de simplifier notre organisation autour de nos trois pôles avec le meilleur potentiel de croissance : les jeux, les médias, et les biens de consommation. Malheureusement, nous devons envisager la possibilité d'avoir recours à des réductions de personnel, pour un maximum de 130 postes, soit 16 % de notre effectif », peut-on y lire.

 

Concrètement, cela signifie que Rovio ne devrait pas abandonner ses travaux concernant son film et ses séries animées et continuera à lancer de nouveaux jeux, ainsi qu'à exploiter sa franchise Angry Birds sous forme de produits dérivés. Les parcs de loisirs montés par l'entreprise, comme celui ouvert en mai 2013 au Royaume-Uni sont quant à eux sur la sellette.

 

Quoi qu'il en soit, il semble également temps pour Rovio de trouver de nouvelles idées et pourquoi pas une nouvelle franchise sur laquelle s'appuyer, car si l'engouement pour Angry Birds devait réellement s'essouffler, ce qui arrivera nécessairement tôt ou tard, la société n'aura aucun autre projet sur lequel rebondir. À ce moment-là, les conséquences pourraient être bien plus graves que le potentiel licenciement de 130 employés. Les oiseaux feraient donc bien de ne plus mettre tous leurs œufs dans le même panier.

Commentaires (19)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Annonce d’une mort anoncée comme tous les editeurs de casual games qui se sont vus plus gros qu’ils n’etaient…

Il auraient mieux fait de vendre bien trop cher au moment de leur gloire ephemere

votre avatar

Sachant qu’ils n’étaient que 3 étudiants à la création il y a un peu plus de 10 ans… <img data-src=" />

votre avatar

Personnellement j’osef complet, j’ai autant de sympathie pour les éditeurs de jeux casual que pour les producteurs de porte clé en plastique : aucun

votre avatar







AlphaBeta a écrit :



Annonce d’une mort anoncée comme tous les editeurs de casual games qui se sont vus plus gros qu’ils n’etaient…

Il auraient mieux fait de vendre bien trop cher au moment de leur gloire ephemere







Dans l’informatique, le licenciement fait désormais partie de la gestion habituelle des entreprises. Ne fut ce que pour se débarrasser des salariés qui ont dépassé la quarantaine et qui sont donc moins productifs.

Et pour les entreprises cotées en bourse, le marché apprécie toujours.



Et puis, c’est tellement facile de faire rêver des trentenaires qui se croient si doués qu’ils entretiennent l’illusion d’être indispensables.


votre avatar

J’ai l’impression qu’ils manquent surtout du monde dans la R&D, car je n’ai pas vu beaucoup d’innovation de leur part.

votre avatar







Jean_Peuplus a écrit :



Personnellement j’osef complet, j’ai autant de sympathie pour les éditeurs de jeux casual que pour les producteurs de porte clé en plastique : aucun







D’où ton avatar ? <img data-src=" />


votre avatar







John Shaft a écrit :



D’où ton avatar ? <img data-src=" />







C’est clair, Shaft, ça, c’est la classe qui respire le triple-A (funky-)

La truche BD ça me fait penser à un jeu casu de ferme.



Les coûts explosent, ils devraient délocaliser en pologne ou en roumanie… le game design, la création, et les PR pour du sang neuf.

En revanche garder la réa en scandinavie, c’est pas ça qui coûte sur ce genre de produit xD



Bon c’est dredi, j’ai fait mon tollilol.


votre avatar







Jean_Peuplus a écrit :



Personnellement j’osef complet, j’ai autant de sympathie pour les éditeurs de jeux casual que pour les producteurs de porte clé en plastique : aucun







Et si je te disais que le jeu casual n’existe pas <img data-src=" />


votre avatar

Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux.

votre avatar

Ils sont si nombreux que ça chez Rovio.

votre avatar

Comme king, zynga etc, c’est suicidaire de miser si gros et pour le long terme sur un jeu arcade et casual.



Il n’y a que des licences type rpg/aventure qui puissent faire ça sur la durée.

votre avatar

Ca s’appelle se faire licencier au lance pierre



<img data-src=" />

votre avatar

Rovio c’est plus de 800 employés.



Quand je vois leurs “jeux”, je ne comprends pas à quoi peuvent bien servir 90% des salariés.

votre avatar



Les oiseaux feraient donc bien de ne plus mettre tous leurs œufs dans le même panier.





Sinon, ils vont se les faire piquer plus facilement par les vilains cochons vert ce qui va vraiment énerver les oiseaux <img data-src=" />

votre avatar

ils devraient faire une refonte de bejewelled avec leurs oiseaux, ou bien puissance 4, ou peut etre touché-coulé qui sait

votre avatar







js2082 a écrit :



Rovio c’est plus de 800 employés.



Quand je vois leurs “jeux”, je ne comprends pas à quoi peuvent bien servir 90% des salariés.





Marketing, produit dérivé …



Toute façon ça se voyait qu’ils allaient droit dans le mur, on a l’impression qu’ils ressortent chaque année le même jeu, et pour les autres je sais pas trop ce qu’ils valent mais le jeu de kart n’était pas aussi prenant qu’angry bird à ses débuts.

Je pense qu’avec le succès qu’ils ont eu au début ils ont du s’en mettre un max de côté.


votre avatar

Ah, les cochons !

votre avatar







youtpout978 a écrit :



Marketing, produit dérivé …



Toute façon ça se voyait qu’ils allaient droit dans le mur, on a l’impression qu’ils ressortent chaque annéetous les 3 mois le même jeu, et pour les autres je sais pas trop ce qu’ils valent mais le jeu de kart n’était pas aussi prenant qu’angry bird à ses débuts.

Je pense qu’avec le succès qu’ils ont eu au début ils ont du s’en mettre un max de côté.







Les derniers jeux de la licence n’étaient pas trop mal, un bon clone de Mario Kart et un petit RPG sympa.



Mais dans le milieu du jeux vidéo quasi aucun éditeur / développeur ne mise sur une seule licence.


votre avatar







Azariel a écrit :



ils devraient faire une refonte de bejewelled avec leurs oiseaux, ou bien puissance 4, ou peut etre touché-coulé qui sait







surtout pas un tetris like ou il faut empiler les oiseaux <img data-src=" />


L’éditeur d’Angry Birds veut se restructurer, 130 emplois sur la sellette

Fermer