Opera s’est enfin penché sur une fonctionnalité manquante qui empêchait une partie des utilisateurs de vraiment s’y essayer : l’importation des favoris depuis d’autres navigateurs. En outre, la version stable pour Linux fait également son entrée.

Opera 26 continue sur la lancée du remaniement opéré sur la gestion des favoris. Cette nouvelle mouture ajoute deux fonctionnalités, dont une qui était particulièrement attendue : l’importation des favoris depuis d’autres navigateurs. L’action s’exécute depuis les paramètres d’Opera, où un bouton « Importer des signets et des réglages » a fait son apparition. Lorsque l’on clique dessus, on a le choix entre les navigateurs déjà présents (Internet Explorer, Chrome, Firefox) ou un fichier HTML généré par l’un de ces navigateurs.

Comme le montre la capture d’écran ci-dessous, les favoris ne sont pas les seules données prises en charge. Opera récupère tout l’historique de navigation, les identifiants et mots de passe, ainsi que les cookies. Chaque catégorie peut d’ailleurs être désélectionnée pour limiter ce que l’on souhaite importer. L’objectif est bien sûr de prendre l’utilisateur par la main pour qu’il continue à faire sur Opera ce qu’il faisait déjà sur un navigateur concurrent. Une fonctionnalité tellement élémentaire qu’on se demande d’ailleurs pourquoi les développeurs ont tant tardé à la mettre en place.

L’autre fonction ajoutée est le partage des favoris, qui peut se faire pour une sélection ou, plus intéressant, pour tout un dossier. Depuis le panneau de gestion des signets, Opera permet de sélectionner deux ou plusieurs d’entre eux, puis de cliquer sur le bouton rouge « Partager » situé en haut à droite. Si aucune sélection n’est faite, le bouton actionne le partage pour le dossier entier. Une fois l’opération effectuée, l’utilisateur obtient un lien.

Ce dernier va permettre un copier/coller dans un email ou dans une messagerie instantanée. Il est valide deux semaines et peut s’ouvrir dans n’importe quel autre navigateur (ci-dessous, le lien ouvert dans Firefox). Le destinataire peut consulter alors l’ensemble des liens contenus dans le dossier, et ceux qui se servent d’Opera pourront directement l’enregistrer tel quel dans leur collection. Une fonction sympathique, et qui a le mérite d’être particulièrement simple.

Enfin, Opera 26 marque l’officialisation de la mouture pour Linux, après de nombreux mois de phase bêta. Elle possède les mêmes fonctionnalités que les versions pour Windows et OS X, et la seule limitation est qu’elle n'est disponible qu’en paquet 64 bits pour les distributions exploitant cette architecture.

Pour récupérer Opera 26 (en français), il suffit de cliquer sur l’un des liens ci-dessous :

• Windows
• OS X
• Linux