Un sénateur accuse des cybermarchands étrangers d’IP Tracking
Tracking of the worlk
Le 31 juillet 2015 à 09h00
3 min
Droit
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Les cybermarchands font-ils varier leurs prix en fonction de chaque internaute, en identifiant leur adresse IP ? C’est en tout cas l’accusation portée par un sénateur à l’encontre des sites étrangers. L'élu demande ainsi au gouvernement de s’attaquer à ce qu’on appelle l’IP Tracking.
Vous est-il déjà arrivé de constater qu’un billet de train ou d’avion a augmenté entre deux visites sur un même site, dans un laps de temps parfois extrêmement court ? Pour certains, ces variations pourraient correspondre à des techniques de vente pour le moins discutables de la part de certains e-commerçants. L’idée ? Faire grimper le prix d’un produit afin que l’internaute croie que celui-ci est proche de la rupture de stock... poussant ainsi le consommateur à sortir rapidement son porte-monnaie pour ne pas louper la vente.
Interpellée par l’eurodéputée Françoise Castex, la CNIL s’était penchée il y a deux ans sur ces pratiques dites d’IP Tracking (dans la mesure où les visites des internautes sont repérées par les cybermarchands grâce à leur adresse IP, qui identifie leur connexion). Suite à une enquête menée aux côtés des agents de la répression des fraudes, l’autorité administrative n’en était cependant pas arrivée « à constater de pratique consistant à moduler les tarifs affichés en fonction de l’adresse IP de l’internaute ». En clair, aucun cas avéré n'avait été relevé.
Les cybermarchands étrangers ne se privent pas pour utiliser l’IP Tracking selon Retailleau
Sauf que ces investigations n’avaient porté que sur des « sites de sociétés françaises de e-commerce », spécialisés notamment dans le domaine des transports. « Or la concurrence étrangère ne s'en prive pas, si bien que des associations de consommateurs proposent des techniques dérisoires pour contourner le problème » s’emporte plus d’un an plus tard le sénateur Bruno Retailleau (Les Républicains). Au travers d’une question écrite parue hier au Journal officiel, l’élu demande au gouvernement « s'il a mesuré l'ampleur de la situation » et quelles solutions il compte apporter « face au manque de transparence des sites étrangers de e-commerce vis-à-vis des consommateurs français ».
En attendant la réponse du ministre de l’Économie et du Numérique, rappelons que la loi Macron devrait imposer aux e-commerçants de « délivrer une information loyale, claire et transparente sur les conditions générales d’utilisation [de leur] service d’intermédiation et sur les modalités de référencement, de classement et de déréférencement des offres mises en ligne ». En cas de manquement, chaque site sera passible d’une amende administrative pouvant aller jusqu’à 375 000 euros.
Un sénateur accuse des cybermarchands étrangers d’IP Tracking
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Les cybermarchands étrangers ne se privent pas pour utiliser l’IP Tracking selon Retailleau
Commentaires (37)
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Abonnez-vousLe 31/07/2015 à 09h09
parce que les cyber-marchants français ne le font pas ?
Le 31/07/2015 à 09h10
Mais il y a une solution toute simple pour que les cybermarchands étrangers ne puissent plus importuner le bon peuple français.
Il me semble que France Télécom a un ambitieux projet dans ces cartons. De mémoire ca s’appelle le Minitel.
Je vous parie que ca va faire un carton ^^
Le 31/07/2015 à 09h11
Le 31/07/2015 à 09h18
Le 31/07/2015 à 09h19
Pas facile d’imposer une réglementation française à des marchands étrangers…
C’est une pratique déplorable, c’est vrai.
Le 31/07/2015 à 09h20
Je connais un sénateur qui s’est fait pigeonner sur le prix d’un billet d’avion et qui l’a mauvaise…
Le 31/07/2015 à 09h21
Et, en dehors de tout self-control, il continua son discours (“Mais oui à la fin, le tracking des internautes, c’est nous qui le faisons, pas eux !”) avant de finir par prendre un selfie en faisant une grimace et l’envoyer aux marchands “étrangers”.
Le 31/07/2015 à 11h02
Le 31/07/2015 à 11h45
Le 31/07/2015 à 12h11
Justement, Disneyland regarde les IP puisqu’il propose des prix plus élevés à des ressortissants de certains pays. " />
Le 31/07/2015 à 12h16
Vivement l’ouverture du marché, et je leur souhaite clairement de mourir " />.
C’est clairement du random, ils te prennent en plus pour un con quand t’essaye de comprendre " />
Le 31/07/2015 à 12h33
avec les acheteurs étrangers mais non ils sont honnête et tous …. ou plutôt pas de clients étrangers donc non " />
Le 31/07/2015 à 12h38
Le 31/07/2015 à 12h59
C’était pas “60 millions de consommateurs” qui avait relevé le fait que les prix de location de voiture étaient différents suivant l’IP? Les boites étant américaines comme Avis, je crois, les américains avaient des prix moins élevés que les clients européens " />
Le 31/07/2015 à 13h08
Suivant l’IP je sais pas, mais pour avoir loué une voiture en Crête, c’était moins sur le site grec que français (Hertz).
J’avais lu que cette pratique était très développé pour les billets d’avion. Mais un ami travaillant pour le principal progiciel de gestion des réservations (tarif, correspondance, option, placement…) des compagnies européennes m’avait affirmé que ce n’était pas le cas . Je n’ai jamais réussi à trouver des éléments qui confirmaient ça.
Le 31/07/2015 à 13h19
J’ai retrouvé cet article pour les loueurs de voitures " />
Le 31/07/2015 à 13h57
Par ailleurs, je précise que le site grec avait une version française (ou au moins anglaise).
Le 31/07/2015 à 16h32
Vite, une greve des cybermarchands Français et un blacklistage des sites étranger pour un web Franco-Français.
Et pour cloturer toute cette agitation nationale, la France aux Français " />
Le 31/07/2015 à 19h47
Pour la SNCF, ça semble être fini l’IP-tracking. Je prends le train 2fois par semaine et le prix reste le même dans tout les cas. Pas de variations incohérentes.
Le 01/08/2015 à 20h58
Tu parles d’amadeus?
Parce que pour les avions il y a aussi un over-provisionning pour compenser les 3 absents lors du vol; on m’a déjà fait le coup de ne pas valider le check-in 3h avant le vol, soit disant plus de place, sur un billet commandé 1mois avant (ils me proposaient le suivant à la place). Puis finalement, grâce aux absents, j’ai pu prendre l’avion -__-’
Et ils ont aussi tout le personnel qui voyage gratuit en bouchant les trous.
Moi je comprend plus la place d’avion comme une bourse d’échange.
Le 02/08/2015 à 13h22
Oui.
Pour les suréservations, c’est ni nouveau, ni limité aux avions.
Et ils ne voyagent pas gratuit. Ils ont les restes des places non utilisées par le personnel d’Air France, et à tarif réduit (non pas gratuit).
Le 31/07/2015 à 09h22
Le 31/07/2015 à 09h29
Le 31/07/2015 à 09h33
Ah la SNCF, pour avoir pris le train pendant plusieurs années, je me suis arraché les cheveux à essayer de comprendre leur politique tarifaire ! Rien que d’y repenser, ça m’énerve" />
Le 31/07/2015 à 09h35
Le 31/07/2015 à 09h35
Welcome to the real world Mr deputy.
Mais bon, avec la loi renseignement, tout va s’arranger.
Le 31/07/2015 à 09h36
S’il pouvait fournir un scénario détaillé de test croisé pour qu’on puisse vérifier ses dires, ça serait bien.
Parce que “sénateur” et “comprendre internet”, jusqu’à preuve du contraire ça fait 2
Le 31/07/2015 à 09h40
Le 31/07/2015 à 09h41
Non, là c’est le reste des français qui l’a eu profond. " />
Le 31/07/2015 à 09h41
Le 31/07/2015 à 09h42
C’est comme le déli d’obsolescence programmé, impossible à vérifier (à moins d’auditer le code source de l’appli)
Le 31/07/2015 à 09h45
et encore c’est pas suffisant pour tout, il faudrait auditer la procédure de fabrication des composant, etc …
Le 31/07/2015 à 09h56
Bah… suffit d’activer le “Do Not Track” dans le navigateur.
Non ?
On m’aurait menti ?
" />
Le 31/07/2015 à 09h59
Il faudrait arrêter avec ce bashing systématique !
A en croire sa page Wikipedia il s’y connaissait suffisament en numérique pour qu’il sit écrit :
Son nom a été cité en janvier 2009 pour entrer au Gouvernement comme secrétaire d’État à l’économie numérique
.
Il est né en 1960 et il n’y a aucune raison de croire qu’il n’y connait rien à Internet.
Comme rappelé de nombreuses fois ici, c’est cette génération voire même la précédente qui a largement contribué à la création puis à l’essor d’Internet.
Wikipedia
Le 31/07/2015 à 10h36
Le do-not-track est purement volontaire coté serveur il me semble.
Les solutions seraient du VPN ou une IP dynamique j’en vois pas d’autre.
Ha si, freewifi.
Le 31/07/2015 à 10h54
Solution évidente : “acheté franssais.”
Le 31/07/2015 à 10h57