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La résiliation en trois clics en passe d’être revue et corrigée au Sénat

Quand la télé commande

La résiliation en trois clics en passe d'être revue et corrigée au Sénat

Le 27 juillet 2022 à 10h13

Après l’Assemblée nationale, le projet de loi sur le pouvoir d’achat poursuit sa route au Sénat. Plusieurs amendements ont aiguisé l’option de résiliation en trois clics, déjà adoptée par les députés. En commission, les sénateurs ont introduit un droit de résiliation « à tout moment des contrats de services de télévision et de vidéo à la demande ».

Le projet de loi prévoyait à l’origine un parallélisme des formes : un contrat conclu en ligne doit pouvoir être résolu en ligne.  Le texte est aiguisé pour répondre aux manœuvres de certains professionnels. Par exemple, ceux qui conditionnent la résiliation des contrats à la réception d’une lettre recommandée avec accusé de réception… Quoi de mieux pour transformer les clients en partance en clients captifs ?    

Les députés ont été nettement plus loin que le texte initial. Ils ont étendu la possibilité de résilier « par voie électronique » l’ensemble des contrats conclus par un consommateur. En somme, le bouton « résiliation » est étendu à tous les contrats, même ceux signés hors ligne. 

Sans surprise, au Sénat, la copie a été revue et corrigée, dès son examen en commission.

Modalités de résiliation des contrats conclus par voie électronique

En commission, deux amendements identiques ( et ) ont été adoptés pour rétablir le parallélisme des formes initial. Selon ces sénateurs, le « bouton résiliation » ne doit en effet être rendu obligatoire que lorsque le contrat a été conclu par voie électronique. « Dans ces cas de figure, en effet, il peut raisonnablement être attendu que [les entreprises] aient les moyens de prévoir une telle symétrie entre conclusion et résiliation ».

Par contre, imposer une telle fonctionnalité dans tous les autres cas est jugé « disproportionnée ». Cela « aurait fait peser de lourdes charges opérationnelles sur les petites entreprises », en particulier celles ne disposant pas de site Internet, explique la commission dans son rapport parlementaire

Quid des contrats conclus « au comptoir », par exemple dans les boutiques d’un opérateur téléphonique ? Juridiquement, ce dernier ne serait pas tenu de prévoir de bouton résiliation, cependant la rapporteure Frédérique Puissat (LR) considère qu’ «  il sera quasiment impossible pour les entreprises concernées d'en priver du bénéfice les consommateurs concluant un contrat selon cette modalité : le risque réputationnel serait élevé, et il est plus complexe pour un opérateur de prévoir l'affichage ou non du "bouton résiliation" selon le mode de conclusion du contrat choisi par le consommateur, que de prévoir sa mise en oeuvre pour tous ses clients ».

Alors que les députés avaient fait preuve d'une certaine mansuétude, repoussant la date de mise en œuvre au plus tard le 1er août 2023, les sénateurs ont adopté un amendement du groupe Socialiste pour revenir à la date du projet de loi initial, soit le 1er février 2023

Téléphonie et Internet : suppression de certains frais de résiliation

Dans le texte voté à l’Assemblée nationale, les députés ont fait sauter les frais de 25 % en cas de résiliation avant échéance des contrats avec engagement de plus d’un an.

Suite à un amendement d’Éric Bothorel, les offres groupées abonnement + terminal ont toutefois été exclues de ce périmètre.« En effet, explique le député de la majorité, ce type d’offres, assis sur une durée d’engagement de vingt-quatre mois, ne saurait rester équilibré sans la garantie d’une indemnité en cas de résiliation du contrat après les douze premiers mois ».

Au Sénat, autre salle, autre ambiance. Patrick Chaize a fait préciser que dans les cas des offres avec équipement terminal subventionné, les consommateurs auront toujours à s'acquitter des frais de résiliation, sous réserve que ce montant reste inférieur ou égal à 25 % de la somme encore due. Pas sûr que les professionnels décident de rogner ce plafond…

Résiliation à tout moment des contrats TV et VàD, après reconduction

Un nouvel article a fait son apparition dans le projet de loi, après l’adoption de cet amendement signé Catherine Procaccia (LR) 

Dans le Code de la consommation, lorsqu'un contrat de prestation de services est conclu pour une durée déterminée avec clause de reconduction tacite, le consommateur est informé par le professionnel au plus tôt trois mois et au plus tard un mois avant le terme.

Cette fenêtre, et seulement elle, lui permet alors de s’opposer à la reconduction tacite. S’il la rate, le consommateur peut être réengagé pour une nouvelle période.

« Si la plupart des contrats des fournisseurs comme Netflix, Amazon TV, peuvent être résiliés à tout moment, certains limitent cette faculté au respect de la date anniversaire de souscription ». Les sénateurs ont donc tenu à préciser que pour les contrats TV et de vidéo à la demande, le consommateur pourra mettre un terme à l’abonnement à tout moment dès la première reconduction, et ce, gratuitement.

L’auteure de l’amendement cite l’une de ses cibles : « Les abonnés, parfois abonnés depuis des années, doivent alors encore payer pendant de long mois leur abonnement, afin de résilier à la date anniversaire exacte  même si celle-ci remonte à des années, sauf motifs légitimes souvent limités. Ainsi pour CANAL + en cas de déménagement, il faut parfois prouver que le logement ne permet pas de recevoir le service ».

Cette réforme en cours ne satisfait pas tout le monde. En préparation de l’examen en séance, Jean-Pierre Moga (UC) considère que le régime actuel est suffisamment protecteur. C’est tellement vrai que le modèle actuel de reconduction tacite, estime-t-il, permet aux entreprises concernées « de réaliser des investissements massifs mutualisés sur une base pluriannuelle et sur l’ensemble du parc d’abonnés, permettant d’offrir un service de qualité et à valeur ajoutée sur le territoire national ». Son amendement a été cloné par le sénateur Pierre-Jean Verzelen (Indépendants).

En guise de repli, Jean-Pierre Moga daignerait réserver la possibilité de résiliation au-delà de la première année à des « motifs légitimes » qui seraient précisés par décret.   

Trois sénateurs proposent de définir dès à présent ces motifs. Cela serait soit un changement de domicile soit lorsque le foyer fiscal évolue. Dans tous les autres cas, l’abonné resterait donc vissé à son contrat TV ou VàD. La question sera tranchée en séance. 

Haro sur les périodes d’essai

En préparation de cet examen, qui se tiendra du 28 au 30 juillet, des sénateurs LR ont aussi déposé un amendement précisant que « tout contrat conclu par voie électronique comprenant une offre d’essai gratuit faite au consommateur prend fin de plein droit au terme de cette période si, à cette date, le consommateur n’a pas expressément confirmé sa volonté d’en poursuivre l’exécution ».

En clair, si cette disposition est adoptée, une période d’essai ne pourra jamais être automatiquement transformée en abonnement payant. « La souscription ne doit pas être automatique. L’absence de réaction du consommateur ne vaut pas accord. Il faut ainsi un accord express et renouvelé du consommateur », insistent les sénateurs.

La sénatrice Nathalie Goulet entend porter cette logique aux contrats d’assurance vendus en complément d’un smartphone par exemple. Si l'élue UC obtient gain de cause, ces contrats ne pourront plus faire l’objet d'une tacite reconduction. L’assureur devra informer le consommateur du terme de l’échéance et à défaut de réponse du concerné, le contrat sera « réputé avoir été résilié. » 

Commentaires (29)

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L’assureur devra informer le consommateur du terme de l’échéance et à défaut de réponse du concerné, le contrat sera « réputé avoir été résilié. »


J’imagine déjà des assureurs utiliser cette méthode pour résilier des contrats sans informer leurs assurés…. qui croiront être encore assurés sans que ce soit le cas :
« Ah mais non, non, non Mme Michu, vous n’êtes plus assurée contre le risque que votre petit-neuveu laisse un smartphone dans la poche de son jeans’ avant de lancer la machine à laver, c’est parce que nous avons omis de vous demander si vous vouliez une reconduction ou pas, et que du coup c’est “ou pas”. »
:roll:

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« de réaliser des investissements massifs mutualisés sur une base pluriannuelle et sur l’ensemble du parc d’abonnés, permettant d’offrir un service de qualité et à valeur ajoutée sur le territoire national »



Sa serait écrit directement par Canal+ que sa m’étonnerai pas.

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C’est juste une impression ou depuis que l’assemblé n’a plus de majorité absolue, les députés de tout bord rivalisent d’imagination pour faire les choses bien et les voter ?

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Je suis aussi assez surpris aussi par toutes ces propositions de loi et amendements favorables aux consommateurs. J’attends de voir ce qui sera définitivement adopté. Souvent les lobbys représentants les entreprises mettent tout leur poids pour vider de sa substance ce genre de projet de loi.

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+1




C’est tellement vrai que le modèle actuel de reconduction tacite, estime-t-il, permet aux entreprises concernées « de réaliser des investissements massifs mutualisés sur une base pluriannuelle et sur l’ensemble du parc d’abonnés, permettant d’offrir un service de qualité et à valeur ajoutée sur le territoire national ».


Il est clair que Netflix/Disney/etc en on besoin pour investir :mad2:

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Cela « aurait fait peser de lourdes charges opérationnelles sur les petites entreprises », en particulier celles ne disposant pas de site Internet



Quid des contrats conclus « au comptoir », par exemple dans les boutiques d’un opérateur téléphonique ?


Orange, Bouygues et SFR, ces PME qui n’ont pas de site internet…



Pour les périodes d’essai, c’est un bon point, mais qui est concerné ? Les sociétés française, ou de celles de n’importe quel pays qui proposent un abonnement aux utilisateurs français ?

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À savoir que du fait du fonctionnement de la navette parlementaire et que le groupe LR a la majorité en CMP, sauf coalition surprise de groupes parlementaires ou cas rares/exceptionnels c’est vraisemblablement le sénat/LR qui aura le dernier mot sur l’essentiel des lois.



Bon après il faut que les membres dudit bord politique soient d’accord entre eux :transpi:

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Je ne suis pas et je n’ai jamais été abonné à Canal +. Une des raisons à cela, c’est la difficulté que j’ai eu à résilier C+ lors du décès de mon père. Il avait eu l’extrême mauvais goût de ne pas faire coïncider cela avec le tacite renouvellement de C+ et donc j’étais “hors délai”. Il a fallu leur envoyer un certificat de décès (!) en recommandé A/R pour y arriver. Et puis quoi encore…

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C’est impossible en 2022 de ne pas avoir à minima une trace numérique pour une TPE/PME donc site web corporate obligatoire, ou au pire fiche google local.



Il faut arrêter avec le “ouin ouin trop petit pour un site web” ça coute rien à faire, à la limite du temps, mais pour un commerçant il dispose généralement pas mal de temps durant les creux de la journée….

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Mon maçon n’a pas de site web et n’en a pas besoin.



Lorsque je valide son devis, si il met 2 ans à réaliser les travaux et qu’entre temps je ne souhaites plus les faire, il faut l’obliger à concevoir un site web ?

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Ton maçon a au minimum une boite mail, rien que envoyer un book de ses réalisations/travaux sur un partage tiers.
La validation de devis par mail, c’est pas le même mécanisme.



C’est même pas 45 € / mois le site statique avec un NDD, faut arreter, après la maintenance c’est un autre debat, mais c’est comme tous les autres outils du maçon (phone, vehicule, outils…)

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Un maçon qui envoie un “Book” … Sérieux ? :mad2:

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tpeg5stan a dit:


c’est vraisemblablement le sénat/LR qui aura le dernier mot sur l’essentiel des lois.


Si je me trompe pas c’est l’assemblée qui a le dernier mot sur les lois.

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si jamais l’assemblée et le sénat sont en désaccord, ça arrive en commission mixte paritaire.
Si la commission mixte paritaire ne trouve pas d’accord, alors là oui l’assemblée a le dernier mot.



Mais dans la situation actuelle l’assemblée n’a pas de majorité absolue claire (avec LR qui peut jouer le faiseur de roi) quand le Sénat a une majorité claire (LR), et LR a le plus de sièges en commission mixte paritaire.



Par exemple dans le dernier texte sur le covid, la version issue de CMP est quasiment celle du sénat, et le deuxième passage à l’assemblée a juste permis de changer un mois sur la durée pour exiger un test

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Merci pour les détails :)

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Jarodd a dit:


Orange, Bouygues et SFR, ces PME qui n’ont pas de site internet…


Pourquoi ce cynisme ? Ces boîtes proposent déjà des résiliations en ligne, peu importe la méthode de souscription. Ils sont déjà dans les clous du projet de loi (dans sa version actuelle), ce n’est pas leurs pratiques qui sont visées.

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fabcool a dit:


C’est impossible en 2022 de ne pas avoir à minima une trace numérique pour une TPE/PME donc site web corporate obligatoire, ou au pire fiche google local.



Il faut arrêter avec le “ouin ouin trop petit pour un site web” ça coute rien à faire, à la limite du temps, mais pour un commerçant il dispose généralement pas mal de temps durant les creux de la journée….


Complètement pas d’accord. Je connais pleins de gens qui bossent en individuel qui n’ont ni le temps, ni les compétences, ni même le budget pour monter un petit site web. Beaucoup n’ont pas d’ordinateur, juste un smartphone.



Oui un site web, c’est facile pour toi & moi, mais clairement pas pour eux. Dans le lot, y’a des anciens (qui ne voient même pas l’intérêt de se pencher là-dessus puisque leur entreprise fonctionne très bien sans), des gens qui n’ont jamais touché un ordinateur, d’autres qui parlent à peine français, etc.
Et c’est pas comme si c’était quantité négligeable, les TPE c’est ~95% des entreprises en France. Et tous ne sont pas commerçants, loin de là …




C’est même pas 45 € / mois le site statique avec un NDD, faut arreter, après la maintenance c’est un autre debat, mais c’est comme tous les autres outils du maçon (phone, vehicule, outils…)


Toujours pareil. Combien de personnes savent ce qu’est un NDD ? Un serveur ? De l’infogérance ? La plupart des gens n’ont pas la moindre idée d’où commencer pour créer un site web, et la plupart n’en ont pas besoin. D’autres ne veulent juste pas « s’emm#rder avec ça ». Et s’ils n’en ont effectivement pas besoin, pourquoi leur imposer ?
Ensuite si tu te retrouves obligé de gérer des contrats et résiliations via un site web, c’est déjà plus du statique, et plus les mêmes tarifs.



Il faudrait arrêter de ne voir le monde que par le prisme de l’informatique …
« Quand on est un marteau, tous les problèmes ressemblent à clous ».

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Le sujet pose problème non pas pour les maçons mais pour les sociétés qui font des abonnements via signature de contrat et donc prélèvement mensuel.



Exemple : une salle de sport.



Résiliation obligatoirement via Recommandé AVEC A/R !
On est typiquement dans une démarche ‘vexatoire’ pour faire de la rétention de client.
Ce qui est effectivement condamnable et devrait être (espérons !) corrigé par ces modifications.



C’est bien !

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Bien sûr, mais le fait de limiter les résiliations en ligne aux seules inscriptions en ligne est une disposition qui vise justement à éviter que professions entières se retrouvent obligées de monter un site web pour gérer leur clientèle, leurs contrats et leurs résiliations.



Du coup, pour une salle de sport, si tu as établi un contrat sur place, ça ne changerait rien … Du coup, je pense qu’ils devraient étendre le champ de la loi : il devrait être possible de résilier un contrat à minima de la même manière qu’on l’a conlcu : en boutique, par téléphone, par courrier ou sur le web.

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Disons qu’il y a peu de PME qui fait de prélèvement automatique qui n’a pas la possibilité de faire un système de désinscription simplifié en ligne.
En l’état, ces salles de sport sont souvent des franchisés de grands groupes. Ils auraient donc largement la possibilité de faire un mécanisme en ligne.



Je peux aussi rajouter les chaînes de cabinets d’esthéticiens qui font pareil :-)

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En clair, si cette disposition est adoptée, une période d’essai ne pourra jamais être automatiquement transformée en abonnement payant. « La souscription ne doit pas être automatique. L’absence de réaction du consommateur ne vaut pas accord. Il faut ainsi un accord express et renouvelé du consommateur », insistent les sénateurs.


Ouch, le modèle économique des Netflix et équivalent va pas aimer.

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Netflix ce n’est pas des essais à “1€/mois le premier mois…”, donc exclu de ce champs là du texte ?



Je me demande pour les offres d’essais gratuites pour les applications sur Apple Store, Play Store, etc. Ils seront également concernés ?

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Coucou Free mobile qui demande contact du service client avant envoi de lettre de résiliation en AR.

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Ah bon ?



Il est résiliable à tout moment par l’abonné ou par Free Mobile moyennant le respect d’un préavis de 10 jours à compter de la réception :
- D’une lettre recommandée avec avis de réception adressée par l’abonné à Free Mobile et
comprenant sa demande de résiliation dûment signée, à l’exclusion de toute autre demande
de résiliation de l’abonnement d’un tiers. L’abonné pourra obtenir toutes les informations utiles
à la résiliation de son contrat en appelant le Service Abonné ou sur son Espace Abonné



Il est possible d’appeler le service abonné, ce n’est pas obligatoire !



En plus, on peut simplement résilier par portage du numéro. Même pas de recommandé dans ce cas.

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(supprimé, j’avais mal lu)

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Je comprends l’idée du parallélisme des formes, des TPE qui n’ont pas de site, toussa. Mais une façon simple de trancher pour les contrats conclus par écrit serait de dire que s’il est possible de souscrire un contrat selon différentes modalités et que l’une d’elles au moins requiert un bouton résiliation, alors celui-ci est obligatoire quelle que soit la forme de souscription.



Je ferais un bon député non ? #Fseg2017

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Le sénateur Pierre-Jean Verzelen est quand même quelqu’un de super. Il n’y a qu’à lire sa fiche wikipedia.
Donc, s’il dit cela, ça doit être vrai. Il n’y a aucune raison de ne pas le croire. Quant au clonage de l’amendement, ça doit être l’autre sénateur qui a copié (en plus sa fiche wikipedia à lui n’est qu’une ébauche sans information utile). À moins qu’on leur ait écrit à tous les deux. :D



Quand les sénateurs et les députés œuvreront pour le peuple et pas pour les sociétés qu’il protègent ?

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fabcool a dit:


Ton maçon a au minimum une boite mail, rien que envoyer un book de ses réalisations/travaux sur un partage tiers. La validation de devis par mail, c’est pas le même mécanisme.



C’est même pas 45 € / mois le site statique avec un NDD, faut arreter, après la maintenance c’est un autre debat, mais c’est comme tous les autres outils du maçon (phone, vehicule, outils…)


Euh tu as déjà essayé de trouver un artisan ? un maçon n’a pas de site internet, il n’a pas de “book” vu qu’il y a une telle pénurie, qu’il accepte des nouveaux clients uniquement sur cooptation d’autres clients par bouche-à-oreille. Si tu es l’heureux client élu, tu as ensuite 2 ans d’attente.



Aucun artisan n’a de site internet, certains ont un mail, mais 100% gèrent en papier / téléphone.
À la limite, l’existence d’un site web est plus louche qu’autre chose (c’est en général des plaquistes/jardinier/ramoneur/marabout/multi-travaux sans la moindre formation)

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Oxygen a dit:


Le sujet pose problème non pas pour les maçons mais pour les sociétés qui font des abonnements via signature de contrat et donc prélèvement mensuel.


Pour rester chez les artisans : Contrat d’entretien de chaudière.

La résiliation en trois clics en passe d’être revue et corrigée au Sénat

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