Animes : Crunchyroll à la conquête de la France
L’attaque du titan
Le 10 septembre 2015 à 14h47
10 min
Internet
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Le spécialiste mondial du streaming d’animation japonaise Crunchyroll tente, petit à petit, de creuser son nid en France, un marché jugé difficile. Arrivé récemment sur PlayStation, il a encore à faire pour s’imposer, notamment face à l’offre illicite.
Il pourrait faire figure de petit nouveau s’il ne portait pas le nom d’un géant. Crunchyroll est le fils du mastodonte américain de l’animation japonaise en ligne, qui compte bien prendre sa part du marché francophone. Arrivé en octobre 2013 en France, bien après ses concurrents comme Anime Digital Network (ADN) ou Wakanim (voir notre précédente analyse), il propose un abonnement à 4,99 euros par mois pour accéder à des séries en diffusion « simultanée » avec le Japon. Le fonds de catalogue est disponible gratuitement, via la publicité. Le service doit encore faire ses preuves auprès d’un public très habitué au streaming, qu’il soit légal ou non.
Fin août, cette déclinaison francophone a officiellement obtenu son application sur PlayStation. Le service est désormais disponible sur les principales consoles du marché, Wii U comprise, ainsi que sur l’Apple TV. « On était déjà sur PlayStation aux États-Unis, mais ça a mis très longtemps à arriver sur le PSN européen. Ça a été une négociation très longue » alors qu’il n’y avait pas d’obstacle technique, nous explique Olivier Fallaix, le responsable du développement de Crunchyroll France.
« Un service est intéressant si on peut l’utiliser partout, sous toutes les formes » estime-t-il. Pourtant, cette disponibilité large n’a pas encore suffi à conquérir le marché français. En cause, une notoriété qui reste largement à construire.
Encore peu connu en France
De notre côté de l’Atlantique, Crunchyroll est surtout connu pour sa version américaine, à laquelle certains Français avaient déjà accès. « Des petits malins arrivaient à détourner l’application PlayStation, il suffisait de se créer un compte américain depuis l’Europe, et on arrivait à profiter du service » nous affirme la société. L’attrait est important : les principales séries d’animation japonaise en streaming, sous-titrées en anglais, avec peu de restrictions. De quoi motiver les impatients à bidouiller un peu.
Le site a donc un objectif : pousser sa version française pour qu’elle se fonde dans le paysage, aux côtés des acteurs déjà en place sur le marché, arrivés pour certains dès 2009. Reste qu’aujourd’hui, cette conquête n’est encore qu’un souhait. Le site attire 200 000 « utilisateurs » gratuits et payants chaque mois, contre 650 000 pour son rival Wakanim. Il se refuse pour l’instant à donner d’autres chiffres : ses revenus et le nombre d’utilisateurs payants restent des mystères.
« Le nombre d’utilisateurs ne demande qu’à grossir. On n’est pas arrivés avec une énorme communication à la Netflix, mais tranquillement. Je suis moi-même arrivé sur le service il y a seulement un an » détaille Olivier Fallaix. Pour mieux se faire connaître, il opte pour une communication ciblée, par exemple via les conventions spécialisées, déjà prisées de certains de ses concurrents. « La maison-mère veut plutôt faire un travail de fond qu’un gros coup de communication » explique l’entreprise, qui compte deux employés à plein temps (pour le développement et les relations avec la communauté).
Construire un catalogue avec des classiques
Après deux ans d’activité, la principale difficulté de Crunchyroll en France est son catalogue, qui ne dispose pas des gros titres que s’accapare habituellement le site américain. « Les responsables savaient que la France est un marché spécifique, par son histoire et le nombre d’acteurs qui existaient déjà sur leur créneau. C’est pour ça qu’ils ne sont arrivés qu’à ce moment. Leurs licences étaient déjà détenues par Wakanim ou ADN. Aujourd’hui, les titres à forte notoriété sont ce qui nous manque » reconnaît le responsable français. Des séries comme L’Attaque des titans, Naruto ou One Piece font ainsi la force du service dans plusieurs pays, alors qu’elles sont détenues par la concurrence en France.
La société vante tout de même son offre de simulcast (diffusion simultanée avec le Japon). « Chaque saison, nous proposons une vingtaine de simulcasts, on a donc un catalogue qui grossit très vite » nous explique-t-on. Gintama, Jojo’s Bizarre Adventure ou Parasite, « notre plus gros succès sur l’hiver dernier et les six premiers mois de l’année », sont certains des titres qui attirent le plus. D’autres séries liées à des mangas fonctionnent également, comme Mon Histoire, qui était déjà disponible chez Kana. Mais cela n’est pas encore suffisant.
Pour conquérir nos vertes contrées, l'équipe compte donc sur l’ajout d’un fond de catalogue obtenu auprès d’autres éditeurs, pour profiter de la notoriété de certains titres. Il s’agira notamment de « classiques » des années 2000 qui n’ont pas encore de diffusion numérique. Le site s’est déjà adressé à des éditeurs centrés sur la diffusion physique pour obtenir certains titres. Il compte aussi sur des titres achetés spécifiquement pour le marché français pour se faire sa place, comme Barakamon, obtenu pour la France et l’Espagne.
La France, une épine dans le pied du géant américain
Acquérir des titres pour la France reste plus difficile qu’ailleurs, à cause du nombre d’éditeurs d’animés et de chaines TV prêtes à les concurrencer sur le simulcast. « Il n’y a pas autant d’éditeurs aux États-Unis, que ce soit de mangas ou d’animés. C’est un marché qui existe depuis longtemps. Crunchyroll a grandi très vite aux États-Unis parce qu’il était le premier à faire ça. Il arrive qu’ils obtiennent les droits sur certaines séries partout sauf en France C’est arrivé sur Food Wars, qui est chez ADN, ou Saint Seiya Soul of Gold qui est passé sur la chaine Mangas » nous affirme le service, qui ne serait pas habitué à « une concurrence aussi rude ».
Les éditeurs français d’animés sont pour beaucoup des acteurs historiques du secteur, y compris au Japon. Dans un marché où obtenir une série est avant tout une question de confiance, l’ancienneté joue beaucoup. La prise de participation de Sony dans Wakanim en début d’année est aussi typiquement un coup de pouce appréciable. Pas de quoi faire les affaires de Crunchyroll, malgré son statut de géant mondial, qui obtient généralement les droits pour le monde entier. Comme pour tous les pays, le responsable français propose chaque trimestre aux équipes qui négocient avec les studios au Japon les titres qui l’intéressent, avec quelques victoires à la clé, comme la série Gangsta.
Les éditeurs français auraient d’ailleurs une politique d’exclusivité qu’auraient moins ceux d’autres pays. En France, chaque série est exclusive à un service, alors qu’elles circuleraient plus ailleurs. Comme ses concurrents, Crunchyroll s’est associé à des chaines TV pour la diffusion de certains titres, comme Terraformars ou Hamatora sur Mangas. Le site envisage de travailler avec J-One, même si un point bloque : la chaine demanderait deux semaines d’exclusivité sur les titres en simulcast pour les diffuser, alors que la diffusion simultanée est le modèle même de Crunchyroll.
Il collabore aussi avec des éditeurs de DVD, comme Black Box, qui proposent physiquement plusieurs titres dont ils avaient les droits numériques. Crunchyroll peut leur fournir leurs traductions. Dans l’autre sens, il arrive qu’un éditeur vende les droits numériques à Crunchyroll avant de le proposer lui-même en physique. Il n’envisage par contre pas de diffusion de séries sur Netflix, contrairement à d’autres éditeurs. À voir si le service rencontrera les mêmes difficultés sur le marché italien, où il vient de lancer une nouvelle déclinaison.
Le piratage, « premier concurrent » de Crunchyroll
Le service ne surveille pourtant pas que le marché légal. « Je suis intimement convaincu que notre premier concurrent n’est pas ADN ou Wakanim, mais le fansub » nous confie Olivier Fallaix. Il parle ici des plateformes dédiées au streaming et au téléchargement de contenus disponibles légalement. « Le problème est que ça existe depuis tellement longtemps que, même si l’offre légale est aujourd’hui très importante et concurrentielle, avec des prix attractifs, on se heurte à des gens qui sont habitués à trouver tout gratuit » nous affirme-t-on.
Depuis plusieurs années, le message des plateformes légales est celui du soutien à la création : contrairement au fansub, elles financent directement les contenus produits par les Japonais et contribuent à la survie du secteur. La grande majorité des équipes de fansub ont pour habitude de se retirer d’une série une fois qu’elle est licenciée ou sous-titrée par un éditeur commercial. Le problème, désormais, réside bien plus dans les sites de piratage pur, qui s’approprient les traductions amateures ou directement celles des plateformes légales, pour placer leur publicité dessus.
« On n’est plus dans la défense d’une certaine idée du fansub ou de la découverte d’une série, mais dans du piratage de masse. Ça propose toutes les séries du marché sur une douzaine de plateformes différentes. On n’est plus dans une démarche de fan, c’est le problème et c’est contre ça qu’on veut lutter » affirme Crunchyroll. Le service disponible mondialement est particulièrement touché : ses protections sont régulièrement cassées par des pirates du monde entier, des équipes étant même spécialisées dans la diffusion de ses contenus.
Certains éditeurs ont choisi d’aller directement sur le terrain judiciaire, comme Wakanim, qui diffuse ses séries sans DRM mais se veut intransigeant sur leur exploitation illicite. Crunchyroll dit pour sa part discuter avec certains sites, mais envisage de passer par la case juridique si les négociations n’avancent pas. Mais l’important reste l’offre. « Pour nous, le plus déterminant est de faire passer le message qu’ils peuvent regarder gratuitement et légalement des animes. C’est notre meilleur argument » à la fois pour lutter contre le piratage et pour conquérir la France.
« La stratégie de Crunchyroll, même si c’est une société américaine, n’est pas d’arriver avec un bulldozer et d’écraser tout le monde. Le but est de s’intégrer dans le marché français, qui est vraiment très spécifique par son histoire. Les dirigeants américains en sont conscients et veulent travailler sur le long terme. Malgré tout, on espère bien s’imposer et pourquoi pas d’être numéro un du simulcast dans quelques années ! » conclut Olivier Fallaix.
Animes : Crunchyroll à la conquête de la France
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Encore peu connu en France
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Construire un catalogue avec des classiques
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La France, une épine dans le pied du géant américain
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Le piratage, « premier concurrent » de Crunchyroll
Commentaires (41)
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Abonnez-vousLe 10/09/2015 à 15h03
Et le piratage risque de durer tant qu’il faudra être abonné à 3-4 services pour avoir un début de catalogue intéressant.
Il y a ça, mais il y a aussi le fait que plein d’anime ne sont pas ou plus édité par les ayant droit français. Du coup, par exemple, il est impossible de trouver une version complète de Lamu (“Urusei Yatsura” dans sa VO) en France dont les droits serait à Déclic Images(bon, c’est un cas particulier : même en illégal, je crois que seul une version sortie d’un DVD Japonais existe, sans aucun sous titre disponible).
Le 10/09/2015 à 15h13
il y a tout les fary tails? " />
Le 10/09/2015 à 15h13
Le 10/09/2015 à 15h17
Connais pas, je vais voir si le system est plus sympa que wakanim ou il faut payer 1ep a la fois si on a pas commencé la série depuis debut (ep valable 45j en payant ce que l’on veut).
Ils parlent de série comme One Piece, heu, en France personne le diffuse rapidement après la sortie JAP de façon légal si ?
Le 10/09/2015 à 15h17
Crunchyroll est un excellent service que j’utilise depuis bientôt 2 ans. Avant, je regardais un peu en fansub mais la qualité était plus que douteuse et c’était chiant à récupérer tandis qu’avec Crunchyroll, c’est dispo sur presque toutes les plateformes et la qualité est au rendez vous !
Le problème, c’est la mentalité de certains qui veulent tout gratuitement en excellente qualité et tout de suite, impossible légalement.
Par contre J-One et son J+15, c’est vraiment du foutage de gueule. ADN qui doit attendre pour mettre à disposition l’épisode alors que c’est le simulcast que veulent les utilisateurs, pas d’une diffusion tv !!!
Le 10/09/2015 à 15h19
Le 10/09/2015 à 15h22
Crunchyroll m’intéresse en modele economique, mais j’avais déja regardé et les séries que je voulais voir “pas disponible sur le territoire”, alors que proposées dans le catalogue (licenciées US, pas ici)
Sauf que les box licenciées par Kaze par exemples, a 100 euros la série de 26 ca vous reste un peu en travers de la gorge quand vous êtes jeune diplomé sur Paris avec un salaire a moins de 2K euros !
La aussi, je suis content de voir l’industrie évoluer au fil des années, merci les éditeurs récents comme blackbox qui proposent des prix honnêtes : je suis ravi de lire dans la news que crunchy et blackbox vont s’associer, deux acteurs “raisonnables” et de qualité, ca va être un bien fou, blackbox est un très bon éditeur pour moi
Le 10/09/2015 à 15h23
Les éditeurs français auraient […] d’exclusivité sur les titres en simulcast pour les diffuser, alors qu’il s’agit du modèle même de Crunchyroll
Voilà, Guénaël à résumé la chose. Il est là le vrai problème en France. C’est pas les fansubs et encore moins le piratage (premier concurent mon CUL), mais bel et bien les éditeurs français (les majors quoi). Avant j’avais foi en ADN quand ils se sont lancés dans leur plateforme streaming pour proposer des animes en simulcast, mais voilà, il y a le partenariat (obligatoire) avec une chaîne de télévision française (ici c’est encore J-One). il faut toujours faire un privilège à la télévision et avoir des sites de streaming qui ne diffuseront les derniers épisodes avec une semaine de retard (ou 3 jours). Les gens veulent des animes en vostfr SUR le streaming, et non pas sur une chaîne à abonnement (pas disponible partout), et par dessus le marché, qui à le culot de vous faire payer la redevance TV si vous en avez pas.
Le fansub (et c’est pas pour les défendre) aura encore une vie très longue en France, car les éditeurs (sans le vouloir) font tout pour que ça dure.
Le 10/09/2015 à 15h24
Déjà lu plusieurs fois cet série, au pire il y à des scans pour celle là facilement trouvable, dans le cas d’origin, rien du tout, serait même preneur d’une réédition sous format numérique, mais je crois que l’éditeur n’a plus les droits.Triste.
Le 10/09/2015 à 15h27
Quelle est la qualité ?
VOSTFR je suppose vu le simulcast.
la vidéo est-elle en 1080p ?
Et le son est-il full débit (DTS-HD 5.1) ?
Est-ce que cela fonctionne sous Linux ?
A-ton besoin de flash ?
Cela fait déjà beaucoup de question je vais m’arrêter ici :)
Et je vais aller faire un tous sur leur site, j’aurai peut être des réponses.
Le 10/09/2015 à 15h35
Ce système d’exclusivité des éditeurs ça plombe complètement le système légal. C’est un véritable foutoir pour s’y retrouver en tant qu’utilisateur.
C’est la loterie à chaque saison, pour peu qu’on ne puisse s’abonner qu’a l’un des trois. Moi j’ai give up sur ADN et Wakanim, qui n’ont que peu de respect des utilisateurs, et j’ai mon abonnement crunchyroll qui tourne en permanence, et qui me permet depuis longtemps de regarder soit sur mon ordi soit sur ma tablette sans me prendre le chou.
Si un jour ils pouvaient avoir toutes les licences, ce serait salvateur.
En attendant on a les miettes que se partagent les éditeurs français. Et en plus des licences disparaissent régulièrement des catalogues ADN/waka sans prévenir personne et tombent dans inaccessibilité légale. Crunchy a l’air d’en conserver plus et ça c’est plutôt cool.
Et en face y’a effectivement toujours le piratage avec un catalogue complet, devenu une sorte de mélange informe de RIP et de fansub et qui couvre la quasi-totalité des animes, sans risque de perte de licence.
Le 10/09/2015 à 15h37
Oyo " />
Le 10/09/2015 à 15h41
Coucou,
Le simulcast est bien en vostfr, après il y a des séries disponibles en France en vosta (suffit de changer en bas du site la langue). Tu peux également regarder les épisodes sans sous titre (clic droit sur l’interface lors de la vidéo et tu as les options.
La qualité de la vidéo va de SD, 480P, 720P à 1080P, pour le son aucune idée mais je ne pense pas qu’il soit DTS HD 5.1 sachant que Wakanim propose du AAC 2 Channel 128kbps au maximum ! (c’est écrit comme tel)
Sous linux je ne sais pas mais oui le lecteur utilise flash ^^
Le 10/09/2015 à 15h43
Choppé en première édition française pour 20€, je suis plutôt content :>
Mais oui, ce manga est devenu introuvable !
Le 10/09/2015 à 15h50
Merci,
Bon cela sera sans moi.
Je vais continuer à acheter mes BD (pas pressé d’avoir les derniers titres j’en ai des dizaines en attente).
Le 10/09/2015 à 15h52
VOSTFR je suppose vu le simulcast. : oui
la vidéo est-elle en 1080p : oui
Et le son est-il full débit (DTS-HD 5.1) : non
Est-ce que cela fonctionne sous Linux : oui
A-ton besoin de flash : oui pour le streaming sinon on peut dl la video au format h264/aac/mp4 avec ça.
Le 11/09/2015 à 13h14
j’aimerais bien " />
j’ai déja cherché à acheter la série, mais je la voulais avec les voix francaise cette fois sinon ca perd tout son charme " />
(j’ai toujours le générique fr sur mon PC " /> )
Le 11/09/2015 à 13h19
oui c’est vrai mais j’aimerais bien voir tous les passages qui ont été retirés de la VF.
Le 11/09/2015 à 13h30
En non officiel vo/vf se trouve facilement." />
Le 11/09/2015 à 13h38
Le 11/09/2015 à 13h41
Pour les très vieille série, l’offre légale est quasiment désertique, et c’est dommage." />
Le 11/09/2015 à 13h44
Sauf les séries qui déchirent du feu de dieu ou qui ont des remakes (plus ou moins honteux)
Le 11/09/2015 à 14h12
javoue que j’ai pas cherché trop longtemps, mais vraiment? Je creuserais ce soir " />
Y a qq mois j’avais revu les videos youtube de samurai pizza cats, ca a pris un sacré coup de vieux quand meme " />
Le 11/09/2015 à 15h10
Nous aussi faut dire " />
" />
Le 10/09/2015 à 15h53
Il y a fairy tail depuis le début? " />
Le 10/09/2015 à 15h58
Tu me confirme au passage que leur système est un peu à la netflix : un abonnement pour tout le catalogue ?
Car si c’est ce que j’ai vu sur leur site (
Mais oui, ce manga est devenu introuvable ![/quote]
Dit toi qu’aujourd’hui, si les libre sont dans un bon état, tu peux les vendre 10 fois plus cher. Ca fait déjà plusieurs années déjà, mais ça ressort à chaque fois, des rumeurs veulent qu’enfin les ayants droits arrivent à se mettre d’accord pour une réédition de ce manga (le problème principal provenant d’un conflit si je me souvient bien).
Le 10/09/2015 à 16h21
Wakanim et Crunchyroll ne font que du streaming ou bien on peut dl les animes ?
Si oui, en quelle qualité image/son et sous quel format ?
Merci.
Le 10/09/2015 à 16h43
ouais, c’est ca
du coup j’ai revu leur catalogue actuel, c’est clairement suffisant, j’ai pris un abonnement (enfin essai gratuit d’abord à la netflix), je vais voir a me dépatouiller avec leur site qui mélange bibliotheque d’anime (c’est bien) et videos (mais du coup revoir un vieil anime semble assez difficile pour l’instant, catalogue décidemment limité en france sur les vieilles séries…)
Le 10/09/2015 à 16h55
Le 10/09/2015 à 17h51
Le 10/09/2015 à 18h09
Le sait bien, mais mon niveau d’anglais est proche du zéro ( est réussi à avoir le tome 5 et 2 pour env 15 euro chacun, vu la rareté, trouve se montant raisonnable, à force pense pouvoir trouver les autres en étant patient)." />
Le 10/09/2015 à 18h30
Je suis abonné depuis un peu plus d’un an, j’en suis très satisfait. La qualité en 1080p est nickel, les épisodes sortent quasi en même temps qu’au Japon, j’ai pas noté de problème de traduction flagrant. Le site garde aussi toujours correctement en mémoire l’avancement dans les épisodes, pour reprendre où on en est.
Dans les points à améliorer, je noterai :
- Le catalogue FR à étoffer, c’est visiblement en cours (ceci-dit les extensions firefox ou chrome pour passer par un proxy et accéder au catalogue US ne sont pas dures à trouver).
- Le lecteur flash à remplacer par HTML5, je crois que c’est en cours, mais très lent, notamment à cause des exigences des ayant-droit japonais.
Le 10/09/2015 à 20h42
Le 10/09/2015 à 23h00
l’edition normal tourne entre 8 et 11euros sur amazon.
La grand format par contre ….
Les miens sont p-e tjr chez mes parents, je pensais être assis sur une mine d’or, dommage
Le 11/09/2015 à 07h29
8 à 11€ par tomes vendu séparément pour les 6 premiers tomes, les 7, 8 et 9 se vendent ensuite entre 20 et 35€ sur Amazon (introuvable sur ebay). De plus, tu as dit que tu as la collection complète, ceci ajoute pas mal en valeur.
Après, effectivement, tu peux faire un tour sur “le bon coin”, mais il y en a certain qui ne savent vraiment pas ce qu’ils vendent. Tu peux quand même trouver l’intégral à “seulement” 100€ voir même moins.
Le 11/09/2015 à 07h56
Le 11/09/2015 à 08h59
Le 11/09/2015 à 09h07
Tant que les catalogues ne seront présent que chez un seul site l’offre légal aura du mal à décoller complètement.
C’est dommage je trouve car au final tout le monde y perd.
Le 11/09/2015 à 10h31
Ah ouais, Olivier Fallaix ? L’ancien Rédac’ Chef d’Animeland ? Content de voir qu’il a pu se recaser après le rachat du magazine.
Le 11/09/2015 à 13h12
Perso je ne prend de fansub qu’en anglais, les licences n’étant pas partagées entre les pays..
et même quand la licence est prévue / achetée aux US (parceque quand crunchyroll US stream en simulcast, ils ont acheté le droit de faire ca), ca n’empeche pas le fansub de continuer.
Le simulcast arrive juste un peu plus vite (et sans avoir à télécharger)
Pour le fansub francais je ne saurais pas dire, vu qu’ils sont tirés en général de fansub US… (c’est ce que je disais plus haut, la traduction jap > anglais > francais, non merci)
Le 10/09/2015 à 15h02
J’utilise leur service depuis 8 mois je pense maintenant. J’aime bien leur catalogue, meme si il est plus restreint.
Qualité au top, lecteur avec option de chromecast, que demander de plus. Peut être une option hors ligne pour l’application mobile.