Facebook et Instagram renvoient leurs jeunes utilisateurs vers des contenus sexistes

"Neutralité algorithmique ?"

Facebook et Instagram renvoient leurs jeunes utilisateurs vers des contenus sexistes

Photo de Dima Solomin sur Unsplash

La version australienne du Guardian a testé les deux réseaux sociaux de Meta avec des comptes neufs de jeunes hommes. Résultats, leurs timelines sont remplies de contenus sexistes et misogynes.

Le 25 juillet à 16h25

Commentaires (9)

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Peut-être que le problème n'est pas l'algorithme mais le niveau du contenu disponible ?
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Comment ? Oserais-tu affirmer que les réseaux sociaux sont avant tout des poubelles contenant la plus grande crasse possible de l'humanité, et cela expliquerait pourquoi l'algorithme a proposé ça durant les tests ?

...

Je suis d'accord :D
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L'étude part mal en faisant l'assomption que simplement scroller sans cliquer ce n'est pas interagir. La vitesse de scroll, les arrêts,... absolument tout est monitoré pour savoir ce qui attire l'attention. Comme il y a peu près toutes les chances de s'arrêter plus longtemps sur du contenu putassié, alors l'algo va se faire un plaisir d'en proposer encore plus.
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Et encore je reste un peu surpris du résultat; il manque les contenues racistes & co, les "fake news" et les postes (dans le cas de FB) avec un titre putaclic.
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Ce ne sont pas les algorithmes qui sont sexistes, ce sont les utilisateurs. Si une majorité des jeunes hommes sur Facebook regarde ce genre de contenu, alors sans autres informations, l'algorithme va en proposer à un jeune homme sur lequel ils n'ont pas d'autres infos.
Ça, plus comme dit plus haut, le fait que la vitesse de défilement est sans doute aussi prise en compte et que les journalistes se sont plus arrêtés sur les contenus qu'ils jugeaient problématiques.
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N'aurait-il été pas intéressant de créer aussi des comptes de ce type mais de jeunes femmes pour voir ce que Insta et FB leur proposeraient dans les mêmes conditions ?
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La question est donc de savoir si les réseaux sociaux se contentent d'accompagner une trajectoire de l'utilisateur, ou s'il l'amplifie. Ce n'est pas exactement la même chose, mais c'est sûr que le réseau est responsable dans les deux cas, car on sais déjà qu'il peuvent inhiber les algos et qu'ils le font pour d'autres sujets. L'utilisateur est sans doute responsable au départ de rentrer dans ces trajectoires algorithmiques, mais il peut aussi être influencé par l'algorithme qui lui dit "si si c'est tout à fait normal". Si les pub n'avaient pas d'influence, ça se saurait.
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On sait déjà que les algorithmes des GAFAM amplifient les choix des utilisateurs.
Ce que tente de savoir, maladroitement peut être, le journal, est l'influence de l'algorithme sur les choix via des propositions non neutres.

Peut-être qu'il faudrait une vitesse de défilement contrôlée et un enregistrement vidéo pour pouvoir analyser le contenu hors du site pour éviter toute interaction non désirée.
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Oui, dans ce cas, je ne sais pas, mais il m'a semblé via différentes études que les RS n'ont jamais été neutres. Et puis la neutralité est une question philosophique assez simple de mon point de vue. Si vous laissez passer quelque chose de moralement discutable, vous n'êtes pas neutre, si vous le censurez, vous n'êtes pas neutre, etc. Je ne vois pas trop à quel moment la neutralité peut exister. La question serait plus de savoir à mon sens, et c'est je pense ce que vous avez voulu dire, si les RS amplifient artificiellement un thème sans que cela ne vienne du comportement des utilisateurs. Ici, le mobile serait sans doute lié au fait que les thèmes à caractère sexuels génèrent plus de dépendances psychique et physiologique (libération par le cerveau d'endorphines ou je ne sais quelles autres drogues naturelles) dans un but de rendre les utilisateurs plus dépendants de la plateforme, afin que ces derniers restent plus longtemps et consomment plus de pub (quelconques). A noter que la loi française interdit le neuromarketing, mais je ne connais pas son périmètre exact, et il faudrait démontrer qu'il a été utilisé.

Facebook et Instagram renvoient leurs jeunes utilisateurs vers des contenus sexistes

  • Une expérience avec des comptes les plus neutres possible

  • Facebook, de blagues à un déferlement de contenus sexistes et misogynes

  • L'onglet explore d'Instagram rempli de femmes dénudées

  • Une tendance générale à renvoyer vers des contenus problématiques

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