La protection des données personnelles, entre Brexit et Privacy Shield
Brexit Shield
Le 24 juin 2016 à 15h36
5 min
Droit
Droit
L’information Commissioner’s Office, équivalent britannique de notre CNIL, a esquissé les conséquences du Brexit sur de la protection des données personnelles. Au moment de cet épisode historique, les échanges se poursuivent sur l’accord Privacy Shield entre l’Europe et les États-Unis, cette fois.
Une fois le Royaume-Uni sorti de l’Union européenne, très logiquement « les réformes européennes sur la protection des données personnelles n’y s’appliqueront pas directement » indique l'ICO dans un communiqué. Conclusion : le Royaume-Uni va devoir passer le même test que n’importe quel pays tiers, notamment les États-Unis, s’agissant des transferts de flux de données personnelles.
Pour échanger avec l’un des pays du marché unique, les autorités devront en particulier démontrer que les standards de la protection des données personnelles sont en adéquation avec ceux posés par le règlement européen en vigueur en 2018. Un objectif qui suscite déjà quelques doutes, notamment chez Jan Philipp Albrecht. Sur son fil Twitter, l’eurodéputé écologiste a ainsi mis à l’index le programme de surveillance du GCHQ et le manque de garanties en vigueur outre-Manche.
Que va-t-il se passer concrètement après le Brexit ?
Comment va se dérouler le retrait du Royaume Uni ? Dans une déclaration conjointe de Martin Schulz, président du Parlement européen, Donald Tusk, Président du Conseil européen, ou encore Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, rappelle les termes de l’article 50 du Traité sur l’Union européenne.
Selon cette disposition, l’État membre qui décide de se retirer doit d’abord notifier son intention au Conseil européen. Cette notification fait ensuite l’objet d’une négociation pour définir les modalités du retrait. Ceci fait, les traités UE cesseront « d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification [...] sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai ».
Selon ces instances dirigeantes européennes, « l'article 50 du Traité sur l'Union européenne établit la procédure à suivre dans le cas où un Etat membre décide de quitter l'Union européenne. Nous nous tenons prêts à lancer rapidement des négociations avec le Royaume-Uni sur les termes et conditions de son retrait de l'Union européenne ».
Le point sur le Privacy Shield
Les négociations avec les États-Unis montrent justement combien est délicate cette questions d'adéquation. L’accord Privacy Shield est désormais en version finale. Après bien des débats, un texte amendé a été adressé hier soir aux États membres, à charge pour eux de l’approuver, ou non, début juillet, indique l’agence Reuters.
En 2000, la Commission européenne avait validé le Safe Harbor, seulement il a été dézingué le 6 octobre 2015 par la Cour de justice de l'Union européenne, qui a épinglé un manque de garanties outre les trop vastes possibilités d'accès de la NSA. Son remplaçant, le Privacy Shield est donc très attendu des acteurs du numérique, puisqu'il permettra de rouvrir les vannes des transferts de données personnelles vers les centres de traitements outre-Atlantique.
Où en est-on exactement ? Dans le round des négociations, la Commission européenne a adressée aux États membres une série d’annexes remaniées, non encore l’accord intégral. Selon nos informations, dans la première, il est prévu par exemple des échanges sur les traitements automatisés lors de la revue annuelle de l’accord (clause de revoyure). L’annexe 2 contient des limitations censées être plus précises sur les traitements ultérieurs. La Commission a également promis des finalités mieux encadrées au regard des traitements de données. Dans l’annexe 3, on apprend que l’Ombudsperson (ou médiateur) sera toujours rattaché aux autorités politiques, mais celles-ci auront pour mission de vérifier l’indépendance de son travail. Dans une annexe 6, enfin, l’institution européenne a apporté de nouveaux éclairages en cas de collecte de données, qui pourrait être d’une certaine ampleur dans certains cas (surveillance d’une ville en cas d’attentat par exemple).
Un vote début juillet
Voilà quelques jours, la France avait fait connaître ses exigences à la Commission européenne. Jean-Jacques Urvoas, reprenant en partie l’analyse du groupe de l’article 29, pointait trois sujets d’inquiétudes. Il réclamait un meilleur encadrement des transferts ultérieurs de données à des États tiers, un droit au recours « lisible et effectif » au profit des résidents de l’Union et, enfin, une clause de révision pour adapter les règles au futur règlement sur les données personnelles. Ces vœux seront-ils exaucés ? L’heure va être maintenant à l’analyse précise des éléments adressés aux 28 pays (et bientôt 27).
Les États ont un délai de 14 jours pour répondre, mais la Commission devrait engager une procédure d’urgence. Le temps presse : deux réunions seront organisées le 29 juin et le 4 juillet. Le collège des commissaires se réunira ensuite le 5 juillet. La phase finale de vote (à majorité simple) devrait intervenir ensuite. Un rendez-vous important qui permettre de voir les positions effectives de chaque État membre, en particulier de la France et de l'Allemagne.
La protection des données personnelles, entre Brexit et Privacy Shield
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Le point sur le Privacy Shield
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Un vote début juillet
Commentaires (78)
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Abonnez-vousLe 24/06/2016 à 15h49
Le 24/06/2016 à 15h52
Avec les écossais et les irlandais , il y a de bonne chance que cela se produise. Avec la chute de la livre peut-être quelques affaires à venir en matière informatique.
Le 24/06/2016 à 15h54
Le 24/06/2016 à 15h56
Le 24/06/2016 à 16h24
Je ne suis pas amateur de foot, mais pour respecter le choix des Anglais, il faudrait que l’équipe d’Angleterre quitte le championnat " />
Une petite pensée à tous les européens qui ont ouvert une société facilement au RU qui devront se taper douane et taxes diverses…
Le 24/06/2016 à 16h25
Si les nationalistes écossais obtiennent l’indépendance, ça va calmer les nationalistes des autres pays ? Pas très convainquant.
Le RU est quand même un cas à part.
Le 24/06/2016 à 16h28
+1000
Le 24/06/2016 à 16h56
Dès le #1, ça parle du Brexit (donc HS) plutôt que son application dans le domaine de l’article. GG " />
Le 24/06/2016 à 17h32
À mon avis, la gestion de la protection des données personnelles post Brexit ne va pas être une priorité des années à venir. Une part importante de l’économie britannique repose sur l’appartenance à l’UE, et préparer la reconversion du secteur financier va probablement mobiliser pas mal de ressources.
Le 24/06/2016 à 17h35
le brexit va d’une part affaiblir la finance britannique très orienté vers le continent, mais cela sera compensé par des partenariats avec les USA, sans oublié que niveau échange la plupart des partenariat européen ne seront pas annulé en échange d’accords de libre échange et circulation des personnes… Ce qui me fait bien rire, c’est que les pro brexit ont levé la baniére de l’émigration, primo cela ne changera rien et secundo l’Angleterre viens de renoncer à sa capacité à influer l’économie européen. Bilan ils vont devenir tributaire d’un de leur principaux partenaire économique.
triste chute d’un pays victime de son populisme, bon je pense que l’on est les suivants… Sauf que économiquement une sortie de la france de l’UE serait un vrais désastre économique, on est encore plus lié à l’économie européen que les britons…
Le 24/06/2016 à 17h38
En ce moment, le mot “Brexit” dans un titre de presse, c’est comme le mot “Free” ou “Niel”, ça génère du clic et du commentaire (et la veille d’un week-end en plus). Si je ne me trompe pas dans 24 heures, l’article aura généré plus de 100 commentaires dans moins de 24 heures.
Le 24/06/2016 à 18h26
Un membre des five eyes qui va devoir passer par des approbation américaines pour la protection des données personnelles ?
C’est une blague ?
Edit : “la protection des données personnelles n’y s’appliqueront pas directement ”
Ne s’y appliqueront pas.
Je pense que c’etait plutôt ca.
Le 24/06/2016 à 19h18
Après l’excellente nouvelle du Brexit, c’est une autre excellent nouvelle. Les rosbeefs n’auront plus (à terme) les données des “européens” sur leur territoire. " />
Le 24/06/2016 à 21h52
Le 25/06/2016 à 01h17
La France est un des 1ers contributeurs du budget européen avec l’Allemagne. C’est également l’un des garants de la Grèce.
L’équivalent de la NSA aurait pu le prévoir que les brittons allaient voter non. Ils ont fait comme tout le monde,ils se sont fies aux bookmakers. Ça veut écouter tout le monde mais ça analyse rien.
Le 25/06/2016 à 06h26
Tu vois du courage là où, comme presque partout en Europe, il n’y a qu’une poussée de populisme.
Les populistes étant des gens persuadés que tous leurs problèmes viennent des autres et qui se trompent souvent (voire toujours) de cible.
Un populiste va souvent cracher sur un immigré quelconque tout en se prosternant devant un multi-milliardaire sans même se poser la question de “qui exploite qui”… " />
L’union Européenne est très loin d’être parfaite et ce n’est pas moi qui dirait le contraire mais ça a permis de passer plus de 70 ans sans guerre au sein de l’Europe, il ne faut pas l’oublier et surtout ne pas croire que les guerres ne pourront jamais recommencer, plein d’abrutis (de plus en plus) en rêvent…
Mais bon, une bonne vieille guerre de temps en temps y’a rien de mieux pour relancer l’économie et réduire le chômage, surtout quand on laisse le soin au petit peuple de la faire et qu’on “compte les points” bien à l’abri. Oui, c’est toujours comme ça que ça se passe mais il semble que les populistes ont une mémoire de poisson rouge et/ou n’ont jamais ouvert un livre d’histoire… " />
Mais surtout, le simple fait que des gens comme trump et le pen trouvent le Brexit fantastique est la preuve formelle que c’est mal… " />
Le 25/06/2016 à 06h45
Je précise que par “populiste” je veux parler des “nationaux-populistes”, voire des “nationalistes” tout court, c’est mieux adapté je crois…
Et par “union Européenne non parfaite” je fais allusion à une Europe dirigée entièrement par la finance et où les différents peuples n’ont pas leur mot à dire… " />
Le 25/06/2016 à 06h54
est-ce que ça veut dire que vos combattants de mai 68 étaient des nationaux-populistes que tu décris?
Le 25/06/2016 à 07h36
Je crois plutôt qu’ils étaient tout le contraire de ça.
Ceux qui appellent à la sortie de l’Europe sont des conservateurs d’un autre âge qui pensent que c’est mieux de vivre “chacun chez soi” bien protégé par des frontières. Ils ne tolèrent “l’étranger” que quand ils vont faire un peu de tourisme, sinon ils n’aiment pas du tout…
Bref, ce sont “les imbéciles heureux fiers d’être nés quelque part” comme disait le père Brassens.
A l’époque ils étaient certainement les plus farouches opposants aux “combattants de mai 68”.
Je le répète, cette Europe est très mal foutue sans aucune harmonisation fiscale et sociale, une Europe entièrement sous la botte des financiers. Mais malgré tout, ça évite les guerres et c’est déjà pas si mal.
La guerre c’est pas comme au cinéma ou comme dans les jeux vidéo, on y crève pour de bon et pour rien à part renforcer la fortune de certains qui eux ne se font jamais la guerre, c’est tellement classique…
Le 25/06/2016 à 08h10
Le 25/06/2016 à 08h18
Le 25/06/2016 à 08h21
Le 25/06/2016 à 08h22
Désolé mais je ne vois pas trop le rapport avec Dieu là… " />
Bien au contraire, quand on voit le nombre d’horreurs commises en son nom et dont il semble que “ça lui en touche une sans faire bouger l’autre”…
Et peu importe de quel dieu il s’agît, pas un pour racheter l’autre à mon avis… " />
Le 25/06/2016 à 08h22
N’importe quoi " /> (Ou un gros troll ?)
Le 25/06/2016 à 08h36
Tu n’as pas compris. Je t’explique.
L’idée de dire que c’est l’UE qui a permis la paix est un non-sens, car il s’appuie sur une uchronie, qui consiste à imaginer ou carrément réécrire l’histoire pour appuyer ses hypothèses. En l’occurrence, celui de dire que sans UE il y aurait la guerre. C’est exactement le même principe utilisé chez les croyants, qui consiste à dire que sans un ou des dieux rien ne serait possible, de plus, on ne peut prouver l’absence de. Beaucoup de choses s’expliquent par la contextualisation notamment dans l’histoire, c’est rarement un un facteur qui explique le tout.
Le 25/06/2016 à 08h38
Surtout quand on voie de quel façon la famille politique du fn profiter de l’Europe et de lui chier dessus en même, c’est pas l’hypocrisie qui les étouffera.
Le 25/06/2016 à 08h46
Je ne dis pas que ça explique tout mais personne ne peut nier que la construction de l’UE est une des causes essentielles de cette absence de guerre pendant si longtemps au sein de l’Europe. Ça faisait des siècles que ce n’était pas arrivé…
Et ça n’a rien à voir avec notre époque quand tu vois que des guerres il y en a un peu partout dans le monde.
C’est d’ailleurs la preuve irréfutable que les mentalités humaines évoluent nettement moins que la technologie, elles ont même tendance à régresser je trouve…
Laissons donc tous les pays de l’Europe aux mains des nationalistes et on en reparlera (si toutefois on peut en reparler ce dont je doute)…
Le 25/06/2016 à 09h23
Le 25/06/2016 à 09h27
Le 25/06/2016 à 10h19
Par rapport au déficit, se sera peanuts.
Le 25/06/2016 à 10h22
Perso je me fait pas trop de souci pour les britons. Ils ont toujours pris les avantages de l’Europe sans en vouloir les inconvénients, et ça va continuer ainsi. Toutes les histoires de visa pour se rendre à Londres ou de droits de douane c’est un peu beaucoup du bullshit, il y aura forcément des accords de libre échange qui vont être signés. La grosse différence c’est que ces accords ne se feront pas forcément avec l’UE, mais pays par pays.
Les pays “riches” (France, Allemagne, Benelux…) n’auront aucun problème pour obtenir la libre circulation. L’Espagne et l’Italie sont tranquilles aussi. Personne n’a intérêt à se priver de la clientèle UK, et je vois mal les rosbeefs retourner en masse à Backpool ou autres station balnéaires locales.
Par contre, pour ce qui est des pays de l’est, les conditions risquent d’être bien plus restrictives voire carrément discriminatoires.
Ca c’est pour la circulation des personnes, mais il en sera sûrement de même dans quasi tout les domaines: On garde ce qui nous arrange, et on vire ce qui nous arrange pas.
Le 25/06/2016 à 10h48
Le 27/06/2016 à 07h45
J’ai entendu un très bon exemple ce matin à la radio :
Une journaliste Anglaise interrogeait un politicien Anglais partisan du Brexis en lui rappelant ses promesses, notamment celle de consacrer à la santé les sommes qui ne seront plus à verser à l’UE (qui avaient d’ailleurs été largement gonflées pendant la campagne)…
Le gars a dit “ah mais non, pas du tout, c’est une erreur” puis il s’est mis à bredouiller tant il était pris en flagrant-délit de mensonges…
D’autre part, Boris Johnson un des défendeurs du Bretxit pendant la campagne se déclarait pour l’UE peu de temps avant que le référendum soit annoncé, si ça c’est pas de l’opportunisme électoral je me demande bien ce que c’est…
En même temps il ressemble furieusement à donald trump, de là à y voir un signe… " />
Cette dernière remarque c’est juste pour embêter KissF … " />
Le 27/06/2016 à 07h48
Non pas que je sois en désaccord total avec ce que tu dis, mais le point sur les accords avec les US avait été soulevé par Obama lui-même, et ça ne laissait pas présager des choses très positives pour les Britanniques : The Guardian
À l’heure actuelle, le Royaume-Uni est tout de même le “pont” Américain vers le marché Européen ; selon le scénario (alarmiste à mon sens) d’une sortie totale du Royaume-Uni de l’EEA (marché unique), l’intérêt pour les USA deviendrait extrêmement limité et donc pas prioritaire pour eux.
Le Brexit ne devrait probablement pas changer grand chose dans la pratique, comme Boris Johnson -cet espèce de Trump Britannique de compétition- l’a lui-même avoué ce dimanche : le Royaume-Uni comme l’UE vont très probablement garder des accords sur l’accès au marché unique (c’est dans l’intérêt de l’Allemagne et la France autant que dans celui du Royaume-Uni).
Au final, ce sont davantage les votants Britanniques qui vont se sentir “floués” : pas de sortie du marché unique, ce qui veut dire toujours la même liberté de mouvements des personnes, toujours une forte contribution à la machine européenne; bref, tout ce à quoi les “pro-Leave” voulaient mettre un terme sans s’apercevoir que la réalité géographiques prévaut sans doute sur toutes les autres dans ces circonstances.
Pour en revenir au sujet : je n’en ai pas la certitude, mais l’ePrivacy Directive ne sera-t-elle pas une obligation législative relative à l’EEA, c’est-à-dire potentiellement même à un Royaume-Uni post-Brexit ?
Le 27/06/2016 à 07h54
Si tu y vois de l’incohérence, c’est que tu fais un biais d’interprétation : il n’y a rien a interpréter, je suis factuel. Il n’y a donc aucunes pensées a me prêter, outre l’exposition que je fait.
Et pour le coup de la recherche, t’en fait pas, justement c’est le fait de prouver une hypothèse qui fait que tu va effectuer des recherches, pas le fait de rester coincé sur le fait que l’hypothèse est réelle. L’eau “mouille” ? J’en suis pas certain. Le feu”brûle” ? pas certain non plus.
Mais tant que ça reste des hypothèses, je les déclare en tant que tel, c’est ça le problème soulevé par d’autres dans ton discours : tu es certain que ton hypothèse est juste.
Le 27/06/2016 à 08h05
Si mon premier message était sans doute un peu trop affirmatif il me semble que je l’ai bien relativisé par la suite…
Je ne dis pas que mon hypothèse est juste (ce n’est qu’un hypothèse), je dis seulement qu’il est assez logique d’y voir une relation de cause à effets, rien de plus.
Tout comme, par exemple, il est couramment admis que les gens qui ont été maltraités dans leur enfance ont tendance à reporter cette maltraitance sur leurs propres enfants.
Ça aussi ce n’est qu’une hypothèse car personne ne peut dire avec certitude ce que la même personne aurait fait à ses enfants si elle avait été bien traitée pendant son enfance…
Et des exemples comme ça il y en a à la pelle, je ne vois donc pas pourquoi faire une fixation sur cette hypothèse qui ne reste qu’une hypothèse…
Le 27/06/2016 à 08h31
Le 27/06/2016 à 08h58
Je n’ai jamais dit que l’UE était parfaite, j’ai même dit le contraire.
Ce que je reproche aux nationalistes en général c’est de tenir des discours destinés à engranger un maximum de voix, ils passent leur temps à dire des choses que les gens ont envie d’entendre à un instant “T” et dont ils ne pensent pas un mot.
Oui le FN a toujours été pour le libéralisme, maintenant il vient dire le contraire juste parce que beaucoup de monde est contre le libéralisme et ses dérives, il s’adapte à “l’air du temps” comme il l’a toujours fait.
Je le redis, si la miss le pen y voit un intérêt électoral elle n’hésitera pas à chanter l’internationale en brandissant un drapeau orné d’une faucille et d’un marteau elle qui se permet de citer Jaurès (en déformant ses propos) pour se donner une bonne image…
Bon en même temps c’est vrai que ce pauvre Jaurès est mis à toutes les sauces puisque même le pathétique sarkozy se permet de le citer. " />
Le pauvre Jaurès doit se retourner dans sa tombe… " />
D’autre part je n’ai pas à argumenter ce qui n’est qu’une hypothèse basée sur le constat qu’il n’y a pas eu de conflit armé au sein de l’UE depuis que l’UE existe, c’est tout et c’est une réalité.
Ce qui se serait passé sans l’UE je n’en sais rien et personne ne le sait.
Le 27/06/2016 à 08h59
Le 27/06/2016 à 09h10
Je le répète, par “guerre” je veux parler de conflit armé.
Sinon bien sûr que la guerre économique existe, on appelle ça la lutte des classes et elle durera tant que le pouvoir sera entre les mains de la finance ultra-libérale, UE ou pas UE.
Mais ce ne sont sûrement pas les nationalistes qui en seront le remède.
Ce que je trouve très inquiétant c’est qu’un peu partout en Europe ils sont en train de gagner du terrain… " />
Le 27/06/2016 à 09h23
Oui, évidemment que tu parles de conflit armé mais pour moi, il n’y a pas de différence, les deux font des morts et la guerre économique pousse au nationalisme.
Et si les nationalistes progressent, c’est qu’ils sont hélas les seuls à proposer une alternative, la gauche croyant encore au mirage “de l’autre euro possible” (même si les lignes ont bougé depuis la crise grecque de 2015).
Le 27/06/2016 à 09h35
Les nationalistes ne proposent rien, ils se contentent de critiquer ce qui existe et ils ne critiquent que si ça va dans le sens de ce que pensent les peuples. Leurs idées exposées sont donc à géométrie variable, par contre ils ne changent pas d’idéologie fondamentale qui est la même depuis toujours mais ça ils n’en parlent jamais, ils font semblant d’être “bien propres sur eux” quitte à virer le fondateur de leur parti pour faire illusion…
Mais on sait très bien où peut mener le nationalisme mais malheureusement il semble que les peuples ont la mémoire courte voire pas de mémoire du tout et semblent toujours prêts à recommencer éternellement les mêmes conneries.
Bref, l’humanité dans toute sa splendeur…
Le 27/06/2016 à 11h08
Le 28/06/2016 à 14h07
En effet, c’est raté, mauvaise prédiction de ma part. Pourtant vu le ramdam dans les médias qui envisagent tout et n’importe quoi, j’aurais cru qu’il y aurait eu plus de mouvements ici " />
Le 24/06/2016 à 15h46
J’ai l’impression que le royaume uni va se disloquer dans la foulée.
Le 24/06/2016 à 15h48
Le 25/06/2016 à 12h22
Le 25/06/2016 à 12h26
Au moins ils sont assez sensé pour pas reproduire le cas de la guerre de sécession américaine (Je sais les raisons sont pas les mêmes).
Le 25/06/2016 à 12h31
Le 25/06/2016 à 12h46
Je parlais des guerres au sens courant du terme, celles avec des armes et des millions de morts et celles là je crois vraiment que la construction de l’UE a largement contribué à les éviter.
Maintenant si on parle de guerre économique ça existe de partout et même à l’intérieur des pays.
C’est ce qu’on appelle la “lutte des classes” et quoi qu’en pensent certains ça existe toujours et même de plus en plus. Chaque “crise” consécutive à la voracité des financiers ne fait qu’amplifier cette lutte des classes car les crises finissent toujours par profiter à ceux qui en sont la cause au détriment de ceux qui n’avaient déjà pas grand chose.
Faisons en sorte qu’il n’y ait plus la possibilité pour quiconque de cumuler des milliards et ça ira déjà beaucoup mieux à défaut de régler tous les problèmes…
Mais ça c’est pas gagné car beaucoup de ceux qui n’ont quasiment rien trouvent normal qu’il y ait des multi-milliardaires sous prétexte qu’ils “créent” de la richesse soi-disant… " />
Le 25/06/2016 à 17h45
“ps: si un frexit se produit, le désastre économique ne le sera que pour l’UE, qui doit supporter la disparition d’une autre de ses vaches laitières.”
Le principe de l’UE est la solidarité avec le continent pour faire face aux autres régions du Monde (Russie, Asie du Sud-Est, Amérique du Sud, etc).
Si Renault-Nissan siège aux Pays-Bas avec des usines en Roumanie et si Orange est le 1er opérateur en Pologne et en Roumanie, c’est bien grâce à l’UE et aux accords européens.
D’ailleurs, on voit ce que ça donne dans le domaine militaire d’avoir une France “indépendante” de ses voisins européens : la France fait allégeance à l’OTAN (l’organe militaire dirigé par les Etats-unis d’Amérique), avec la guerre au Mali, en Syrie, en Lybie, etc.
Le 25/06/2016 à 17h55
“L’union Européenne est très loin d’être parfaite et ce n’est pas moi qui dirait le contraire mais ça a permis de passer plus de 70 ans sans guerre au sein de l’Europe”
Effectivement, le Traité de Rome a été signé dans cet esprit de pacifisme, au profit d’échanges commerciaux privilégiés et de soutien mutuel au marché commun (formé grâce à chaque Etat-membre).
En revanche, le TCE, remplacé par le Traité de Lisbonne n’a été qu’une synthèse du Traité de Rome, du Traité de Maastricht, du Traité de Nice (et d’autres que j’oublie sûrement) en ajoutant quelques règles constitutionnelles qui n’avaient aucun sens sans une vision commune de l’avenir de l’Union européenne (notamment sans une fiscalité commune et une politique de défense commune).
Est-ce que l’UE est une fédération d’Etats européens ? Est-ce que l’UE est un espace économique ? Est-ce que l’UE doit avoir une politique monétaire commune et laquelle ? Autant de questions qui provoquent plutôt une instabilité de l’UE et qui font de l’UE – et des divergences entre Etats-membres – une bombe à retardement plutôt qu’une organisation qui aurait permis de vivre sans guerre pendant plus de 70 ans.
Le 25/06/2016 à 18h54
Oui, c’est une union européenne ayant pour but de faire un maximum de profit. L’identité culturelle est pour elle quelque chose de sacrifiable. Avez-vous constaté un seul vrai geste de la Direction de l’UE dans le but de préserver une culture ou une tradition au sein de l’europe? Tout ce qu’ils font réellement, c’est du commerce politique.
Le 25/06/2016 à 18h57
Je suppose que tu parles de ton commentaire. Parce que sans argument, c’est effectivement un troll.
Le 25/06/2016 à 19h19
Le 25/06/2016 à 19h25
Hein ?
Non, mais on te le redit : l’absence ne signifie pas que la présence en est un effet. Le rapport de causalité entre Union Européenne et absence de guerre n’existe pas. Tu ne peu le prouver, tout comme on ne peu prouver que sans UE il y aurait eu des guerres. Se sont deux affirmations totalement autonome : L’UE existe depuis la fin de la seconde guerre mondiale (ou presque). Il n’y a pas de guerre en Europe depuis 70 ans (ce qui est faux, de mémoire, les Balkans sont en Europe, tout comme la Pologne et la Roumanie)
Et le monsieur te dis que c’est comme les religions, a juste titre : en réalité, on ne peut pas prouver qu’une entité omnisciente, omnipotente et omniprésente existe, ou pas.
Ca serait comme dire que la recette du coca cola n’a pas été divulguée parce qu’il y a l’Europe.
Le 25/06/2016 à 19h47
Pour la première partie, le commentaire plus haut a répondu pour moi. Tu ne peux dire que cela a été essentiel sinon cela revient à dire que c’est LE facteur. Exactement la propagande dont se gargarisent les bureaucrates européens.
En revanche, je ne vois pas l’intérêt de ce couplet sur ‘les nationalistes ceci, nationalistes cela’, seraient-ils ces fameux bureaucrates européens ? Ont-ils le pouvoir et sont-ils responsables du fiasco qui se profile à propos de cette union ?
Le 25/06/2016 à 19h55
Le 25/06/2016 à 20h24
Pour être précis, la CEE ne comprenait pas les pays de l’Est socialistes jusqu’en 1993. Ce n’est qu’à la chute du mur de Berlin (1989) que les pays de l’Est ont commencé à intégrer la CEE puis l’UE.
Aucun Etat de l’ex-Yougoslavie n’a jamais fait partie de la CEE. Les guerres des Balkans (1991-1995) n’ont jamais concerné le territoire de la CEE ou de l’UE.
Et le Traité de Rome (1957) a tout de même permis à l’Allemagne, à la France, à l’Italie et au Benelux de créer une communauté économique qui n’allait pas de soi : les conflits qui se sont succédés de 1870 à 1945 entre les Germains et les Français ont laissé une haine et une rancoeur toujours très vive jusque dans les années 1970. YouTube
Le 25/06/2016 à 21h03
Le 25/06/2016 à 21h07
Le 25/06/2016 à 23h42
Effectivement,
D’une manière générale, pour adhérer à l’UE, il faut obéir à différents critères dont :
http://www.robert-schuman.eu/fr/dossiers-pedagogiques/traite-lisbonne/fiche9.pdf
A ce jour, il n’y a jamais eu de conflit armé au sein de la CEE/UE.
Le 25/06/2016 à 23h49
aucun conflit armé, hors terrorisme.
Le 26/06/2016 à 06h05
Le 26/06/2016 à 07h11
Le 26/06/2016 à 16h08
Et Gibraltar, 96 % pour rester rien d’étonnant. Du coup l’Espagne propose déjà une double gouvernance.
Le 26/06/2016 à 16h24
Le terrorisme international est entré dans la définition juridique du conflit armé maintenant ? " />
A moins de considérer que Daesh est un état..
Le 26/06/2016 à 16h38
Le 26/06/2016 à 16h39
Le 26/06/2016 à 17h49
" /> c’est vrai qu’à force je les oublie ceux-là.
Le 26/06/2016 à 18h11
Sauf que l’indépendantisme Corse, Breton ou Catalan en France n’atteint pas celui de l’Écosse (qui est une vraie nation d’ailleurs, pas comme nos régions). Idem pour l’Irlande du Nord. Par contre, Londres, seriously ? Y’a pas plus ridicule comme revendication ?
J’ajouterais qu’en France, nos régions légèrement indépendantistes ne sont pas moins eurosceptiques que le reste du pays. Pas bien convaincu par l’idée que la Bretagne ferait sécession en cas de sortie de l’UE.
Et clairement que ça calme les nationalistes européens, ils demandent/promettent tous un référendum sur l’UE.
Pour, les nationalistes anglais, je fais confiance à la bêtise de l’UE pour les exciter en “punissant” le RU d’avoir “mal” voté.
Le 26/06/2016 à 18h38
Les bretons iront travailler à Londres au lieu de Paris ? " />
Sinon en cas de scission de la Belgique, le rattachement du Nord-Pas-de-Calais avec la Flandre serait probable.
Le 27/06/2016 à 03h52
Je précise une chose : je fait volontairement mon troll quand je parle de conflit en Europe pas en CEE ni en UE. Car l’Europe, jusqu’à preuve du contraire, est une région géographique, et pas un assemblage politique ou économique de pays. Ma réponse est donc valide de ce point de vue : il y a eu des guerres en Europe après la fin de la guerre mondiale (conflit arménien, etc …)
Le 27/06/2016 à 06h24
Ok mais ce qui me dérange de la part de certains c’est de nier absolument une hypothèse qui se base sur deux réalités :
1°) l’UE existe, même si elle est bancale elle existe.
2°) Il n’y a pas eu de conflit armé dans cette UE depuis 70 ans ce qui n’était pas arrivé depuis des siècles.
Il me semble donc assez logique d’y voir une relation de cause à effet…
D’autre part, aussi meurtriers qu’ils aient pu être, les conflits des Balkans et celui de l’Arménie ont été des conflits très locaux et principalement d’origine ethnique, ils ne sont pas comparables à ceux de 1870, 1914, 1939 (même si ce dernier est devenu un conflit mondial) pour ne parler que des plus récents…
A ça on oppose l’hypothèse (très hypothétique) que sans l’UE il n’y aurait pas eu de guerre non plus…
Et d’ailleurs pour certains ce n’est même pas une hypothèse, c’est carrément une certitude alors qu’ils n’en savent strictement rien, ce qui est pour le moins curieux…
C’est ça qui me dérange un peu (beaucoup)…
Sinon il est maintenant avéré que les politiciens Anglais partisans du Brexit ont carrément menti aux électeurs en leur faisant croire des choses que maintenant ils nient. Par exemple, ils ont fait croire que les sommes versées à l’UE seraient utilisées pour les services de santé et maintenant ils disent que non, que c’était une “erreur”…
Bref des nationalistes dans toute leur splendeur prêts à dire n’importe quoi pour que ça plaise au peuple, sans en penser le moindre mot.
Le 27/06/2016 à 06h58
Non, il n’y a pas de rapport de cause a effet.
Tout les conflits ont une part ethnique. Qu’ils fassent 1 victime ou quelques millions, un conflit reste un conflit.
C’est en réponse a ton hypothèse que l’UE a empêchée les conflits. Les deux sont des hypothèses, plus tu persistera a ne pas le comprendre, plus les gens te le diront, jusqu’au point godwin.
Que ça te dérange, ou t’emmerde, ça reste la même chose : tu ne peu prouver que sans l’UE, il y aurait eu plus de guerres en Europe. Des guerres, il y en a eu dans la zone géographique “Europe” mais pas dans l’UE. Mais dire que l’UE est a l’origine d’un dégonflement de conflits éventuels, est une erreur basique de discours et de causalité.
Tout ceci pour dire : quand bien même tu amènerai des arguments, ils ne resteraient que des arguments et basés sur des notions et casualités empiriques. Pour te donner un autre exemple, e=mc² n’est pas prouvé comme universel, c’est un cas particulier mécanique générale ne s’appliquant pas a l’infiniment petit (mécanique quantique). C’est faire la différence entre une théorie (même forte, elle reste une théorie) et une démonstration irréfutable.
Je pense que tout le monde a compris ta théorie et que même ceux qui te répliquent qu’il n’y a pas de causalité, la comprennent, mais ça ne reste qu’une théorie (et qui restera improuvable, a moins de pouvoir remonter dans le temps et d’étudier la totalité des possibilités, point par point et de faire un arbre évolutif complet, quand bien même tu arriverais a simuler des réactions de politiques des années 1970, là encore tu n’aurai qu’un aperçu : c’est en l’état, improuvable comme théorie, tout comme son opposée, qu’il y aurait eu moins de conflits sans l’UE, ou toute autre possibilité).
Le 27/06/2016 à 07h18
Pour résumer ta pensée :
Il n’y a pas à discuter de quoi que ce soit dès lors que ça n’est pas explicitement démontré…
Donc en gros il ne faut discuter de rien parce que qui dit “discuter” dit forcément avoir des avis partagés.
C’est sûr que discuter sur le fait que l’eau ça mouille et le feu ça brûle ça doit pas être passionnant… " />
D’autre part si tout le monde raisonnait comme ça il n’y aurait plus aucune recherche ni aucune découverte puisqu’on se contenterait de constater l’existant sans se poser de question sur ce qui pourrait être sans avoir été explicitement démontré…
J’y vois personnellement beaucoup d’incohérence…
Ce que je trouve curieux de ta part c’est de faire une fixation sur mon hypothèse alors que les hypothèses inverses avancées avec une quasi certitude ne semblent pas te déranger plus que ça.
Mais bon, je crois que parfois il faut renoncer à essayer de comprendre… " />
Le 27/06/2016 à 07h26
Le 27/06/2016 à 07h27