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#Replay : avions électriques, golems et traducteurs automatiques

Fais comme l'oiseauuu

#Replay : avions électriques, golems et traducteurs automatiques

Le 30 septembre 2016 à 15h50

Ces derniers jours, la télé a enquête sur l'état du réseau SNCF, s'est penché sur la production du riz que nous consommons tant, s'est envolé avec les premiers avions électriques et s'est questionnée sur l'avenir des traducteurs. Sans oublier d'explorer le monde des podcasts, que nous le faisons depuis quelques semaines.

Chaque semaine, nous vous proposons une sélection manuelle de ce qu'il ne fallait pas manquer dans vos programmes TV. Garantie sans sponsoring et autre tracking de vos habitudes, vous permettant de savoir ce qu'il y a d'intéressant à regarder en replay ce week-end (surtout s'il ne fait pas beau et que votre séance de VTT tombe à l'eau).

Nous utilisons ainsi seulement nos petits bras et éventuellement vos suggestions. Si vous repérez une émission qui mérite selon vous de paraître dans notre sélection, vous avez deux possibilités : 

Notez que la sélection se limite pour le moment aux replays de programmes TV, mais pourra s'étendre à d'autres médias. Nous avons pour le moment quelques idées et ferons sans doute des essais dans les semaines à venir. Mais n'hésitez pas à nous proposer vos idées, cette chronique évoluant pour vous et avec vous, à ciel ouvert ;)

État du réseau ferroviaire et pollution des voitures

Cette semaine, Envoyé Spécial faisait sa rentrée avec un reportage complet sur l'état du réseau SNCF, statistiques, écoutes et exemples à l'appui. Depuis le drame de Brétigny-sur-Orge, la question de la vétusté du réseau ferroviaire français se pose de manière plus aigüe, alors que la direction du groupe préfère communiquer sur les rénovations plutôt que sur la part du rail en mauvais état. L'émission est visionnable jusqu'au 6 octobre.

De son côté, Consomag a consacré ses derniers épisodes à l'efficacité énergétique des bâtiments. Pêle-mêle, l'émission propose ainsi de casser les idées reçues sur les économies d'énergie (jusqu'au 2 octobre), des conseils pour une rénovation énergétique performante (jusqu'au 3 octobre), un point sur les aides financières (jusqu'au 4 octobre) et une série de bons gestes à appliquer en la matière (jusqu'au 6 octobre).

France 5 propose, pour sa part, une série documentaire « Terre : le compte à rebours a commencé ». Sous ce nom alarmant sont désignés deux documentaires sur le travail des scientifiques qui tentent de prévoir les prochaines éruptions de volcans et prochains séismes. Une science de terrain, qui demande de prévoir des événements naturels justement réputés difficiles à anticiper. Les deux épisodes sont disponibles jusqu'au 5 octobre.

Arte présente lui une petite histoire visuelle de la robotique humanoïde, disponible sur YouTube. Enfin, l'émission quotidienne C à dire a discuté avec le CCFA, le comité des constructeurs automobiles français, des problématiques de pollution et des évolutions possibles pour les véhicules de demain. Cela alors que le scandale de la triche aux tests de pollution des voitures diesel continue de s'enrichir. L'entretien est disponible jusqu'au 4 octobre.

Le traitement du riz, la céréale mondialisée (jusqu'au 2 octobre)

Consommé tous les jours par la moitié de la population mondiale, le riz est un aliment devenu banal, alors qu'il subit de nombreuses transformations pour se plier à nos habitudes. Le temps de cuisson, notamment, est un point crucial sur lequel les producteurs ont beaucoup travaillé cette matière première. Loin de la diversité qu'il peut offrir, le riz serait ainsi devenu un produit largement standardisé.

Le documentaire retrace l'entrée de cet aliment dans nos habitudes alimentaires, et quelles concessions les industriels ont dû faire avec le « naturel » pour le populariser à partir des années 80. Les processus industriels ont, bien entendu, été adaptés à cette contrainte de production, mais pas seulement : le prix importe énormément et a été travaillé au fil des ans grâce à quelques innovations spécifiques.

Le golem, la création à l'image de l'Homme (jusqu'au 24 décembre)

Née d'un mythe juif, la figure du golem a traversé, les âges, les époques et subi de nombreuses réinterprétations. C'est sûrement ce qui lui permet d'être encore pertinente aujourd'hui, alors que l'enchainement des technologies ont chamboulé bien des conceptions, notamment par rapport à la vie artificielle et aux fonctions des humanoïdes, comme la protection de son créateur. 

En fait, le golem devient robot, androïde avec des questionnements qui se renouvellent dans leur forme, comme la limite de la conscience, de la vie et des sentiments. Surtout, ce thème du golem influe largement sur certaines des dernières créations technologiques, comme les essais de robots soldats, censés apprendre de leur expérience sur le terrain, pour protéger leurs concepteurs.

L'avènement de l'avion électrique (jusqu'au 21 janvier 2017)

Plutôt qu'avec des produits fossiles, est-ce que les avions peuvent voler longtemps avec des énergies renouvelables ? C'est le pari de l'avion Elektra One, qui promet de voler jusqu'à 1 000 km grâce à l'énergie solaire. Pour son concepteur, la propulsion électrique doit être l'avenir de l'aviation, avec un objectif évidemment écologique. Pour le moment au stade de prototype, il doit prouver la viabilité de ce modèle. Un objectif que les concepteurs du projet Solar Impulse tentent eux aussi de réaliser depuis plusieurs années.

Les projets similaires à cette initiative française se multiplient, notamment en Europe, toujours dans l'optique de tester jusqu'où de tels avions peuvent aller. Le documentaire suit la conception de ces avions, le travail aérodynamique et les concessions à faire sur l'autonomie pour garantir que l'objet vole effectivement. Il reste tout de même à les rendre exploitables pour des trajets réguliers, ce qui n'est pas encore gagné.

La traduction automatique est-elle capable de tout ?

Dans son dernier épisode, Futuremag consacre un long sujet aux capacités de la traduction automatique, désormais capable de traiter un texte en direct en le replaçant dans son contexte. Il serait donc tentant de dire que le besoin de traducteurs spécialistes et de polyglottes serait amené à disparaître... Remplacés par des outils informatiques qui apprennent à partir de corpus énormes.

Pourtant, cela ne risque pas d'arriver demain. Les logiciels de traductions automatiques peuvent difficilement corriger eux-mêmes les erreurs qu'ils génèrent, et les utiliser dans un cadre professionnel n'est pas à l'ordre du jour. Se pose aussi la question de l'équité de traitement des langues par ces outils, qui sont dépendants de leur usage et de la direction donnée par leurs concepteurs, qui ne peuvent pas (encore) se concentrer sur toutes les combinaisons linguistiques possibles.

BiTS plonge dans le monde des podcasts

Alors que nous poursuivons notre série sur les acteurs français du podcast, BiTS s'est intéressé au domaine cette semaine. L'émission s'est demandée comment ces formats audio peuvent perdurer dans un monde de plus en plus visuel. Par des entretiens avec des spécialistes, comme Joël Ronez de Binge Audio (voir notre analyse), elle explique l'intérêt des internautes pour ces produits audio longs, talkshows, séries ou documentaires.

BiTS revient sur le succès du podcast américain Serial, qui a cumulé des millions d'écoutes et donné un renouveau médiatique au format, largement déconsidéré jusque-là, comme nous l'expliquait Slate. Le ton et l'aspect communautaire de beaucoup de ces productions, avant tout amateurs, est un élément-clé de leur succès.

Commentaires (14)

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Le sujet d’Envoyé spécial sur le réseau ferroviaire est déprimant. Ça me fait penser au réseau fil de cuivre de FT/Orange et au réseau postal de La Poste :



Beaucoup de com’, de grands discours marketing, mais des réseaux du quotidien qui peinent à fonctionner honorablement.

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Merci pour ces suggestions :)

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Ha cette toujours cette phrase lorsque l’on parle des moyens de transport électriques…



“ ça n’a aucun impact sur l’environnement”



C’est bien connu, les batteries poussent dans les champs… <img data-src=" />

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C’est le discours classique de ceux qui aiment déporter les problèmes. (un autre pan de notre exception culturelle je pense)



“y’a plus de problème chez moi, j’ai balancé toute ma merde chez le voisin”.



Un peu comme Paris qui a déporté sa circulation interne sur d’autres axes : “ah mais y’aura plus de pollution maintenant !”. C’est bien connu, la pollution c’est comme le nuage de Tchernobyl, ça ne passe pas les frontières et s’arrête aux panneaux quand on lui demande gentiment. <img data-src=" />

(et accessoirement la pollution vient exclusivement à 100% avec une certitude absolue et incontestable des voitures et certainement pas de l’agriculture ou des centrales à charbons de certains voisins, oh nononononononononon surtout pas LALALALA J’ENTENDS RIEN)



La voiture électrique a un impact faible sur l’environnement … A l’utilisation, mais il faut toujours se souvenir que les batteries sont de véritables saloperies pour l’extraction des composants (mines dégueulasses où ça fait travailler des gosses, accessoirement), l’acheminement (le gros bateau il est pas à rames), la fabrication, et le recyclage. Sans oublier l’énergie électrique qui n’est pas forcément produite par des moyens très “verts”.



Si cette techno est clairement l’un des avenirs de l’automobile (l’hydrogène aussi est bien partie), il faut arrêter les discours démago autour.

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SebGF a écrit :



Un peu comme Paris qui a déporté sa circulation interne sur d’autres axes : “ah mais y’aura plus de pollution maintenant !”.



En fait la pollution est dans les sous-sols maintenant… Dans les gares souterraines du RER et du métro on dépasse largement les seuils maximaux pour n’avoir pas de risque sur la santé (elle repasse en-dessous uniquement entre 2h et 3h du matin), alors qu’en surface même à côté de la circulation elle est très raisonnable…





SebGF a écrit :



C’est bien connu, la pollution c’est comme le nuage de Tchernobyl, ça ne passe pas les frontières et s’arrête aux panneaux quand on lui demande gentiment. <img data-src=" />



Légende urbaine liée à une mémoire collective foireuse à cause d’une image malfoutue, il n’a jamais été dit ca (mais que les Alpes détournaient le nuage qui ne serait pas passé par la France, ce qui n’est pas la même chose) <img data-src=" />





SebGF a écrit :



(et accessoirement la pollution vient exclusivement à 100% avec une certitude absolue et incontestable des voitures et certainement pas de l’agriculture ou des centrales à charbons de certains voisins, oh nononononononononon surtout pas LALALALA J’ENTENDS RIEN)



Bah non les centrales à charbon qui consomment de la bonne lignite bien dégueulasse et un vent d’est qui pousse tout sur Paris ca n’augmente pas la pollution, c’est bien connu <img data-src=" />


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Clair que le métro/RER parisien, c’est une horreur.

Chaque fois que je me rends sur la capitale, je trouve l’air horriblement malsain dedans.



Et pis ça pue et y’a des clodos qui jouent de l’accordéon.

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sentryman a écrit :



Ha cette toujours cette phrase lorsque l’on parle des moyens de transport électriques…



“ ça n’a aucun impact sur l’environnement”



C’est bien connu, les batteries poussent dans les champs… <img data-src=" />







les VE n’ont aucun impact sur l’environnement lors de l’usage ( mise à part la perte de gomme sur la chaussée…)

et ont un impact écologique bien moindre sur le plan de leur fabrication (40% de pièces en moins à fabriquer, à transporter et à recycler…)



alors je sais pas pourquoi tu viens râler, mais même la fabrication des pneu de ton vélo génère de la pollution… faut juste choisir le poins pire.


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SebGF a écrit :



C’est le discours classique de ceux qui aiment déporter les problèmes. (un autre pan de notre exception culturelle je pense)



“y’a plus de problème chez moi, j’ai balancé toute ma merde chez le voisin”.



Un peu comme Paris qui a déporté sa circulation interne sur d’autres axes : “ah mais y’aura plus de pollution maintenant !”. C’est bien connu, la pollution c’est comme le nuage de Tchernobyl, ça ne passe pas les frontières et s’arrête aux panneaux quand on lui demande gentiment. <img data-src=" />

(et accessoirement la pollution vient exclusivement à 100% avec une certitude absolue et incontestable des voitures et certainement pas de l’agriculture ou des centrales à charbons de certains voisins, oh nononononononononon surtout pas LALALALA J’ENTENDS RIEN)



La voiture électrique a un impact faible sur l’environnement … A l’utilisation, mais il faut toujours se souvenir que les batteries sont de véritables saloperies pour l’extraction des composants (mines dégueulasses où ça fait travailler des gosses, accessoirement), l’acheminement (le gros bateau il est pas à rames), la fabrication, et le recyclage. Sans oublier l’énergie électrique qui n’est pas forcément produite par des moyens très “verts”.



Si cette techno est clairement l’un des avenirs de l’automobile (l’hydrogène aussi est bien partie), il faut arrêter les discours démago autour.





On est d’accord&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;


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Fueg a écrit :



les VE n’ont aucun impact sur l’environnement lors de l’usage ( mise à part la perte de gomme sur la chaussée…)

et ont un impact écologique bien moindre sur le plan de leur fabrication (40% de pièces en moins à fabriquer, à transporter et à recycler…)



alors je sais pas pourquoi tu viens râler, mais même la fabrication des pneu de ton vélo génère de la pollution… faut juste choisir le poins pire.





Renseigne toi sur la fabrication des batteries, et de la provenance de l’électricité produite pour les recharger.



Donc dire qu’à l’usage la VE est moins polluante n’a aucun sens.



&nbsp;En Allemagne, une VE doit parcourir 100 000 km pour qu’elle commence à avoir un impact plus faible sur l’environnement que son équivalent thermique. (50 000 km en France, mais c’est une exception)





&nbsp;http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/90511_acv-comparative-v…


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“Fais comme … heuuuuuuu l’oiseauuuuu”

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Et rien sur les replays propagandistes du moment: “L’islam de la peur” vs “la double-compta des ténèbres” ?

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Elise Lucet, l’investigatrice en itinérance… un peu comme John Paul Lepers.

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… Pourtant, cela ne risque pas d’arriver demain. …





IMHO, je pense que cela prends beaucoup plus de travail aux professionnels qu’on ne l’imagine.



Parce que ça aide énormément celui qui a un niveau faible à moyen dans une langue.



Même dans le domaine pro, on se contente souvent de traductions passables mais compréhensibles.

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Merci pour cette sélection de programmes TV <img data-src=" />

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