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Informatique quantique, algorithme de Grover : entre mythe et espoir

Ou entourloupe quantique ?

Informatique quantique, algorithme de Grover : entre mythe et espoir

La semaine dernière, nous avons attaqué la première partie de notre dossier sur l’informatique quantique. On vous a expliqué ce qu’étaient les qubits et leur principe de fonctionnement. Passons donc de la théorie à la pratique – ou presque – avec l’algorithme de Grover. Il exploite des qubits pour accélérer la recherche d’un élément dans une liste.

Le 12 décembre 2023 à 14h26

Avant d’entrer dans le vif du sujet, quelques rapides rappels. Dans le monde quantique, les bits sont des qubits qui valent à la fois 0 et 1. Les portes logiques manipulant les bits deviennent des portes quantiques pour qubits, avec des modes de fonctionnement différents. Elles doivent obéir aux autres règles de la physique quantique.

Les portes quantiques doivent être réversibles

Premier point important et pas des moindres : les portes quantiques doivent être réversibles. C’est-à-dire que si on réalise une opération dans un sens, il existe une autre porte capable de revenir à l’état précédent. Cela vient du fait que les opérations doivent se faire sans la moindre perte d’information.

La raison en est simple : « Les calculs quantiques doivent donc être réversibles, sinon il s’agit d’une mesure. Dans ce cas, le système perd de l’information qui est transférée à l’expérimentateur », explique Cyril Gavoille du LaBRI (Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique). On perd alors le caractère quantique et les avantages qui en découlent.

La bonne nouvelle, comme l’indique un autre professeur du LaBRI (Géraud Sénizergues), c’est qu’il « est cependant possible de transformer les algorithmes classiques irréversibles en algorithmes réversibles. Le prix à payer est une augmentation du volume d’information traitée et l’introduction d’une nouvelle porte logique ». Rien d’insurmontable dans tous les cas.

Résoudre un problème de recherche

Après cette petite entrée en matière, les choses vont se compliquer. On va commencer par un exemple pour bien comprendre la problématique que l’algorithme de Grover va résoudre.

Prenons un annuaire avec « N » noms classés par ordre alphabétique, chacun avec un numéro de téléphone. Si vous avez un nom, trouver le numéro de téléphone correspondant n’est pas bien compliqué. En effet, les données sont triées et de nombreux algorithmes savent parfaitement s’en sortir dans cette situation. Idem pour un humain qui trouvera rapidement l’information en feuilletant quelques pages.

Maintenant, plaçons-nous dans la situation inverse. On a un numéro de téléphone, comment l’associer à un nom ? Un être humain ne tentera surement pas l’expérience puisqu’il faudrait lire les numéros un par un, sur toutes les pages.

D’un point de vue algorithmique, il n’y a pas 36 000 solutions : on teste le premier numéro, le second… jusqu’à trouver une correspondance. Au maximum, N-1 tests sont nécessaires pour trouver la bonne solution, avec une moyenne de N/2 tests. Spoiler : l’algorithme de Grover permet de trouver le résultat – avec une très forte probabilité – pour environ √N opérations seulement.

Bien sûr, plus N est grand, plus l’algorithme de Grover est efficace. Dans un annuaire comportant 100 000 entrées, il faut en moyenne 50 000 opérations avec un algorithme classique (et jusqu’à 99 9999 si on n’est pas chanceux sur un tirage), contre 316 avec l’algorithme de Grover. Ce dernier est donc près de 160 fois plus rapide.

Avec 1 000 000 000 entrées dans l’annuaire, on passe respectivement à 500 000 000 et 31 622 tests. Grover est cette fois-ci près de 16 000 fois plus rapide que l’algorithme basique. On vous laisse faire les calculs s’il y a encore plus d’entrées dans l’annuaire.

Et voilà donc l’algorithme de Grover

Bon, assez rigolé. Accrochez-vous, ça va swinguer… et désolé par avance pour les puristes. On va en effet emprunter de nombreux raccourcis et approximations pour (tenter d’) expliquer, aussi simplement que possible, le fonctionnement de l’algorithme de Grover.

Petite précision historique : il a été inventé en 1996 par Lov Kumar Grover. C’est un algorithme très général puisqu’il ne dépend pas de la structure des données. On le retrouve comme ingrédient de base dans d’autres algorithmes quantiques.

On reste toujours dans notre annuaire N. On définit une fonction f(x) qui ne donne que deux résultats – 0 ou 1 – en fonction de x, avec x qui varie de 0 à N-1 (il y a N possibilités). La fonction se comporte ainsi : pour tous les x, f(x)= 0, sauf pour un élément x₀ qui est le bon emplacement dans notre annuaire (on ne le connait pas, mais on sait qu’il existe). Cette fois-ci, f(x₀)= 1. On reviendra plus en détail sur cette fonction f(x).

On prépare maintenant nos qubits. Par exemple, pour N = 8, cela nécessite trois qubits. Car oui, trois qubits donnent une superposition de huit états – 2³ ou 2 x 2 x 2 = 8. Si vous n’aviez pas le bon résultat, un retour rapide au premier article s’impose. Les huit états sont les suivants : |000⟩+|001⟩+|010⟩+|011⟩+|100⟩+|101⟩+|110⟩+|111⟩.

Chaque état à une probabilité de 1/8. Si on « mesurait » notre qubit, on obtiendrait un des états de manière aléatoire. Un peu comme avec un dé avec huit faces parfaitement équilibrées. Avec N éléments, la probabilité est donc de 1/N.

Subtilité et charme du quantique, on utilise des amplitudes de probabilité (et pas des probabilités directement). Le prochain paragraphe n’est pas obligatoire pour comprendre le reste de l’actualité, mais il donne une explication importante.

Oracle, ô rage, ô désespoir

Dans notre précédent article, on expliquait que le qubit était présenté sous la forme |0⟩+|1⟩ et que l’on pouvait ajouter des coefficients. On en a maintenant besoin. Notre qubit – noté |Ψ⟩ – devient alors α|0⟩+β|1⟩, avec α²+β²= 1. α et β sont les amplitudes de probabilité (ce sont des nombres complexes). α² et β² sont les probabilités (enfin plus exactement |α|² et |β|²). Les performances de l’algorithme de Grover sont justement liées à la manière dont l’information est stockée et à l’utilisation des amplitudes.

L’algorithme de Grover entre en piste, en deux temps. Première étape, une « boîte noire » ou « oracle » détermine si l'un des états de nos qubits correspond à notre recherche, en s’appuyant sur la fonction f(x) (qui est réversible, ouf !).

Si oui, alors l’amplitude de probabilité de cet état va changer de signe pour devenir négatif. Tous les autres restent positifs. Précision importante : changer le signe ne change pas la probabilité en elle-même, puisque c’est le carré de l’amplitude.

On amplifie l’amplitude, et on recommence la boucle…

Deuxième étape : l’amplification d’amplitude. Pour cela, on calcule la moyenne des amplitudes de probabilité de tous les états. Au début, ils avaient tous la même valeur, mais puisque l’un d’entre eux est maintenant négatif, la moyenne baisse.

L’algorithme effectue ensuite une symétrie des amplitudes de chaque état par rapport à la moyenne des amplitudes (image 3 ci-dessous). Sauf pour l’état recherché, l’amplitude des autres états est très proche de la moyenne, la symétrie axiale fait donc descendre un peu la valeur.

Par contre, pour l’état dont l’amplitude était négative, la symétrie la fait remonter bien plus haut que les autres. Résultat des courses : le résultat que l’on cherche se démarque et a donc statistiquement plus de chances d’apparaitre que les autres états lors d’une mesure.

Wikipédia propose un graphique résumant bien les étapes. Les écarts sont importants dans les graphiques, ils le sont bien moins dans la pratique, surtout lorsque N augmente. Cette présentation visuelle permet néanmoins de voir le fonctionnement de Grover.

Étape de l’algorithme de Grover

Plus N (et donc le nombre d’états) est grand, plus la différence entre l’amplitude des qubits et leur moyenne est faible. Il faut donc utiliser plusieurs fois l’algorithme de Grover pour que l’amplitude recherché augmente de manière significative (et que les autres baissent). On vous épargne les calculs mathématiques, mais il faut répéter l’opération (Pi/4)√N, souvent simplifié pour l’ordre de grandeur √N.

On a notre résultat… enfin une probabilité d’avoir le bon

Wikipédia rappelle une anecdote sur ces itérations : « C.P. Williams, dans son livre Explorations in Quantum Computing, aime citer l'épouse d'un informaticien quantique qui compare l'algorithme de Grover à la cuisson d'un soufflé : il est nécessaire d'arrêter l'algorithme ni trop tôt ni trop tard ». Trop tôt la probabilité n’est pas assez élevée, trop tard le système a continué à fonctionner pour rien.

Une fois les différentes étapes terminées, on peut mesurer le qubit. Il y a de fortes chances qu’il s’effondre (il perd sa cohérence quantique) sur le bon résultat, mais ce n’est pas une certitude à 100 %. Ce n’est pas vraiment un problème. Si le bon nombre de boucle ont été effectuées, la probabilité est suffisamment forte. Il suffit ensuite de tester le résultat pour vérifier si c’est le bon. Sinon, on relance le calcul.

Il y a une exception, si N = 4, la probabilité est alors de 100 %. Mais autant dire que c’est totalement inutile de monter un système quantique pour une recherche dans quatre éléments…

Des vidéos et une conclusion

Plusieurs vidéos sont évidemment disponibles sur Internet pour des présentations graphiques de l’algorithme de Grover. Vous pouvez par exemple regarder celle de la chaine Quantum ou de Tech Au Carré de Microsoft experiences business (plus technique). Dans cette seconde vidéo, Vivien Londe résume bien la situation :

« Le meilleur algorithme classique connu, celui qui consiste à regarder [les solutions une par une], nous fait progresser d’environ 1/N à chaque itération […] En revanche, l’algorithme quantique de Grover, à chaque étape, nous fait progresser de 1/√N. Ça vient simplement du fait que l’information quantique est stockée sous la forme d’amplitude de probabilité et non pas de probabilité. Il faut élever une amplitude de probabilité au carré pour obtenir une probabilité.
Avec du recul, l’algorithme de Grover n’exploite aucune structure dans le problème lui-même (on lui donne un problème qui n’a aucune structure), il exploite simplement la façon dont l’information est stockée dans la mémoire quantique. C’est finalement ça qui fait que l’algorithme de Grover va se retrouver en sous routine d’autres algorithmes quantiques ».

« Entourloupe » autour de l’oracle

Au fait, c’est quoi cet « oracle » ? Comment on met en place cette fonction f(x) et d’où vient-elle ? Désolé, mais nous n’avons pas la réponse pour le moment.

Vivien Londe, l’ingénieur logiciel sur la quantique chez Microsoft cité précédemment, revient un peu cette terminologie sur son GitHub personnel cette fois-ci : « Comme on ne sait pas comment cette fonction f a été inventée (ni par qui d’ailleurs), on lui donne parfois le nom d’oracle : c’est pour nous une boite noire qui nous fournit un output (0 ou 1) à chaque fois qu’on lui donne un input) ».

Sur son site personnel, Jean-François Mainguet (chercheur au CEA Leti – Laboratoire d'électronique des technologies de l'information) est bien plus remonté et n’y va pas par quatre chemins : pour lui, « il y a une entourloupe ».

« Cet algorithme est une ruse extraordinaire pour extraire un résultat particulier d'une fonction qui répond f(x)= 1 pour le bon x à trouver, et f(x)= 0 pour les mauvais résultats, et il faut fournir (=programmer) la fonction (l'oracle) dans l'ordinateur quantique. Et oui, on suppose que la fonction est donnée, et donc quelque part, on connait déjà le résultat, puisqu'il a fallu la programmer et donc parcourir la base de donnée ».

L'algorithme de Grover serait « bien trop surestimé »

Ainsi, pour « connecter » l’algorithme de Grover à une vraie base de données, « il faut donc entrer, par un moyen ou par un autre, une base de données qui sera une séquence de numéros {le premier numéro, le second numéro … le dernier numéro} dans une mémoire (quantique) quelconque (et là, le bât blesse) une bonne fois pour toutes […] car sinon, durant l'introduction des numéros, comme on les aura tous vus un par un, autant faire l'unique comparaison à ce moment-là, classiquement ». Pas faux.

Pour le chercheur, « on n'est pas près de voir une recherche dans un annuaire quantique fonctionner en l'état actuel des recherches. La recherche dans une base de données a encore de beaux jours dans le monde classique. Cette histoire d'algorithme de Grover est bien trop surestimée ».

Microsoft explique enfin que « l’algorithme de Grover est l’un des algorithmes les plus connus en calcul quantique. Le problème qu’il résout est souvent appelé "recherche dans une base de données", mais il est plus exact de le considérer comme un problème de recherche », justement pour les raisons que nous venons de citer.

On se donne rendez-vous au prochain épisode pour parler de l’algorithme de Shor pour factoriser un entier. C’est lui qui met à mal le chiffrement asymétrique type RSA… Du moins lorsque des machines quantiques avec suffisamment de portes et de qubits seront disponibles.

Commentaires (16)

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Je n'ai pas (encore) lu l'article. Mais je tenais à laisser un commentaire pour dire ceci :

Autant avant le rachat j'étais hésitant à renouveler mon abonnement une fois celui-ci arrivé à terme, avec un réel pincement au cœur. Autant là, les changements de ces derniers temps (le site, l'organisation, etc) et les contenus publiés m'ont redonné l'envie de prolonger celui-ci une fois le moment venu !
On commence à voir, en tant que lecteur, les changements concrets du rachat. Et c'est positif (de mon point de vue) !

Donc félicitations à toute l'équipe pour cela et continuez dans cette lancée :D
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🥰
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Merci ! :love:
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Faut un bon clavier pour décrire ces algos.
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La lecture, il est vrai, rapide de cet article me laisse une impression mitigée en bouche (non pas sur l'article mais sur l'algo).

Ca donne vraiment l'impression de tricher sans vraiment avoir un algo fonctionnel à la fin.
A ce rythme-là je peux faire un algo encore plus rapide sur un ordinateur traditionnel:
- imaginons qu'on a aussi une fonction 'oracle' qui me donne 1 si la valeur que je cherche est dans l'intervalle de données passé en paramètre (il y a pas de raison qu'on est pas le droit à une fonction magique dans le monde traditionnel)
- j'utilise un bête algo de recherche dichotomique
- et voilà, j'ai battu les machine quantique !
- Comme ca, je ne sais pas comment implémenter ma fonction 'oracle' ? ben vous non plus !

J'espère que j'ai mal compris...
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En fait, l'exemple utilisé se résout assez facilement dans les bases de données en mettant en place des index sur les colonnes sur lesquelles on veut pouvoir faire des recherches. La mise en place d'un index permet d'avoir la même facilité d'accès qu'avec une liste triée.

Cela va dans le sens de ce que pointe l'article dans sa dernière partie: l'exemple donné permet de comprendre l'algo mais cet algorithme n'est pas génial en vérité dans ce cas d'usage.
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Mais pour moi, l'algo est falacieux car non complet: en état il ne marche pas !
La seule partie probante est comment faire ressortir un signal faible.
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L’algo en lui-même marche, mais il a besoin d’une boîte noire/oracle pour s’appuyer dessus, et là… c’est une autre histoire.
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Je ne pense pas que mes patrons seraient d'accord si je leur ponds un programme qui ne marche que si on trouve un jour la solution à une boîte noire nécessaire à côté.
Pour moi, il n'y a que la moitié de la réponse qui marche.
C'est un trou énorme dans l'algo.
Je sais bien qu'il faut décomposer les problèmes en plus petits. Là, il y a la solution sur une moitié, mais on ne peut pas dire que cela marche tant qu'il n'y a pas une réponse à tous les petits problèmes qui le composent.
Oui, le principe d'ensemble est bon et une partie des problèmes a sa solution mais c'est tout.
Le problème algo n'est pour moi non résolu car non fonctionnel.
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Merci pour la décomposition, la vulgarisation et l'explication du calcul quantique.
On a l'impression de comprendre ce nouvel outil, bien que la génération actuelle ne verra probablement pas les applications du calcul quantique avant leur mort.

Il sera réservé pendant encore longtemps aux chercheurs et scientifiques bien spécialisés.
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L’accès à un calculateur quantique peut-être, mais les conséquences seront là bien avant que la génération actuelle ne disparaisse, je pense (enfin tout à fait égoïstement je l’espère car j’aimerais bien voir ce qu’il va se passer).
On verra dans la prochaine partie l’algo de Shor qui permet de « casser » RSA (oui je résume grossièrement, mais l’idée est là)
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J'ai pas compris chef !

A quoi bon avoir un algorithme pour chercher un résultat qu'on connait déjà (Oracle/Boite noir) ?
Ou sinon j'ai raté quelque chose ?

Merci en tous cas pour ces articles
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c'est ce que je me demande sur le quantique: on a toutes les combinaisons en même temps, reste plus qu'à trouver la bonne ....
on verra les autres épisodes si ça se déquante dans ma petite tête binaire.
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"il y a une entourloupe"
...
En effet, je n'aurais pas lu l'article si j'avais commencé par la fin, enfin, j'me comprends
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Des vidéos et une conclusion
Les liens de cette section mènent au poing dev n°6 😅 (c'est signalé)

Vidéo de quantum
vidéo de Tech au Carré
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Et l'article n'est toujours pas corrigé une semaine plus tard ?
Mais que fait la rédaction ? :prof:

Informatique quantique, algorithme de Grover : entre mythe et espoir

  • Les portes quantiques doivent être réversibles

  • Résoudre un problème de recherche

  • Et voilà donc l’algorithme de Grover

  • Oracle, ô rage, ô désespoir

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  • On a notre résultat… enfin une probabilité d’avoir le bon

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  • « Entourloupe » autour de l’oracle

  • L’algorithme de Grover serait « bien trop surestimé »

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