Vente de médicaments sur Internet : de nouvelles règles à partir de février
Il va falloir remettre les pilules à l'heure
Le 02 décembre 2016 à 14h45
3 min
Droit
Droit
Le ministère de la Santé a publié au Journal officiel du jeudi 1er décembre un arrêté fixant de nouvelles « règles techniques » s’imposant aux sites de vente de médicaments. Celles-ci n'entreront cependant en vigueur qu'au 1er février 2017.
Si le commerce électronique de médicaments est autorisé en France depuis 2013, cette activité demeure très strictement encadrée. Seuls les pharmaciens peuvent ouvrir de tels sites, qui doivent ainsi être adossés à leur officine physique. Les professionnels qui tentent l’aventure ont par ailleurs interdiction de vendre des produits nécessitant une ordonnance.
D’ici deux mois, ces officines en ligne devront se plier à une batterie de nouvelles règles, allant de la présentation de leurs produits en ligne aux services proposés aux internautes, en passant par la protection des données de santé.
Présentation des produits
Chaque médicament devra être présenté « de façon objective, claire et non trompeuse ». L’affichage des prix a vocation à devenir « identique pour tous les médicaments, afin d'éviter toute promotion ou mise en avant d'un médicament particulier ».
Il faudra également que les médicaments soient classés « par catégorie générale d'indication (douleurs, fièvre, nausées, toux...) puis de substances actives ». À l'intérieur de ces catégories, le classement sera établi « par ordre alphabétique, sans artifice de mise en valeur, afin d'éviter toute forme de promotion ou d'incitation à une consommation abusive des médicaments », prévoit l'arrêté.
Les pharmaciens seront d’autre part tenus de fournir des informations relativement précises sur chacun de leurs produits : indications thérapeutiques, précautions d’emploi, photos du conditionnement (afin de « représenter le médicament tel qu'il est proposé à la vente en officine »), ajout d’un lien hypertexte renvoyant vers le résumé des caractéristiques du médicament – tel que disponible sur la base de données publique des médicaments ou, le cas échéant, sur le site de l'Agence européenne des médicaments, etc.
Fonctionnalités du site
Chaque client devra avoir accès à un espace privé, intitulé « Mon compte », recensant notamment les commandes passées « ainsi que l'intégralité de ses échanges avec le pharmacien ». Il faudra également que le patient ait la possibilité d'imprimer ces discussions, via une « iconographie proposant cette impression », précise l'exécutif.
Un « dispositif d'alerte » sera par ailleurs obligatoire, afin d’avertir le pharmacien « lorsque les quantités de médicaments commandés conduisent à un dépassement de la dose d'exonération indiquée ».
Une date de mise à jour devra être indiquée sur chaque page du site Internet (mention « Page mise à jour le... »). Tout lien renvoyant vers le site d’une entreprise pharmaceutique sera interdit, de même que « la recherche de référencement dans des moteurs de recherche ou des comparateurs de prix contre rémunération ».
Vente de médicaments sur Internet : de nouvelles règles à partir de février
-
Présentation des produits
-
Fonctionnalités du site
Commentaires (56)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 02/12/2016 à 18h31
Tu es un consommateur informé, parce que les gens autour de toi sont sensibilisés et informés.
Si l’info etait moins dispo autour de toi, tu aurais moins de chances d’etre bien informé.
Et cette info tu la dois aux pharmaciens, qui efuquent patiemment les gens.
Et il ne s’agit pas de dire “seuls les personnes ayant étudié”, il s’agit de ne pas ouvrir ca a n’importe qui sans distinction (ce qui est le cas d’une vente dérégulé e sur le net)
Le 02/12/2016 à 18h34
Le 02/12/2016 à 18h39
Le 02/12/2016 à 18h40
Le 02/12/2016 à 18h58
Le 02/12/2016 à 19h03
Le 02/12/2016 à 19h13
Le 02/12/2016 à 20h07
Le 02/12/2016 à 21h30
Peut être pourras tu alors m’expliquer alors pourquoi un pharmacien a le droit de vendre des médicaments pour animaux sur internet (pour lesquels il n’a fait absolument aucune étude), quand un vétérinaire ne le peut pas….
Le 02/12/2016 à 21h44
Le 03/12/2016 à 08h11
” pharmaciens pour le rayon laitage”
ce seront des laimaciens
Le 03/12/2016 à 09h54
Le 03/12/2016 à 10h49
Le 03/12/2016 à 11h42
Je me permets de citer cette phrase de SR17 qui à mon sens résume parfaitement l’approche que toute personne devrait avoir du soin médicamenteux…
“Je pars du principe que la prise d’un médicament est toujours un risque et qu’on ne consomme pas un médicament sans une bonne raison.”
Si cela pouvait être intégré à l’esprit de tous, de préférence naturellement en fin de primaire / début de collège, on résoudrait pas mal de soucis à long terme…
" />
Et c’est entre autres pour ça que l’industrie agroalimentaire m’exaspère avec ses fucking “alicaments” qui tendent par contre-coup à réduire la distinction pourtant cruciale entre ce qu’on peut consommer (avec modération ^^) sans se poser de questions, les aliments, et ce que l’on ne doit ingérer que dans des cas précis, identifiés et “raisonnés”, les médicaments.
Le 03/12/2016 à 12h03
Le 03/12/2016 à 12h18
Le 04/12/2016 à 12h12
Le 04/12/2016 à 15h29
Le 05/12/2016 à 08h38
Le 05/12/2016 à 09h19
Tu veux que je te parle de la dernière mode pourri qui détourne l’usage des sirops pour la toux ?? Ou tu préfères que l’on aborde le cas des marques ombrelle qui font que les gens ne savent plus ce qu’ils prennent (j’ai pris un sirop Humex. Pour la toux grasse ou la toux sèche? Je ne sais pas, celui que j’avais dans ma pharmacie).
Ou bien on peux évoquer le fait qu’une molécule peut se retrouver dans plusieurs médicaments.
Et on ne parlera pas des médicaments qui ne faut pas prendre entre eux (que des pharmaciens oublient de signaler T_T)
Le 05/12/2016 à 10h06
Le 05/12/2016 à 11h32
Le 05/12/2016 à 12h04
Rhoo, tu n’as pas lis la lettre de l’Ordre ?? Il faut bien que les cotisations servent à quelques choses:
http://lalettre.ordre.pharmacien.fr/accueil-lettre-66/
Le 05/12/2016 à 12h15
Le 05/12/2016 à 12h15
Le 05/12/2016 à 12h18
Le 05/12/2016 à 12h20
Le 05/12/2016 à 12h43
“Puisqu’on est jeune et con”
Le 05/12/2016 à 16h01
Le 05/12/2016 à 16h02
Le 06/12/2016 à 12h44
Le 02/12/2016 à 14h55
Que va-t-il se passer pour l’industrie agroalimentaire qui utilise le néologisme de “alicament” contraction de aliment et médicament.
Le 02/12/2016 à 14h58
Parce que c’était tant la catastrophe et le bazar jusque là ?
Me semble que le vrai souci se trouve plutôt du côté du fait que le sites actuels ne proposent pas de système pour acheter les médicaments avec ordonnances (via l’envoie en ligne de l’ordonnance par exemple) comme les font les autres pays européens.
Je comprends pas bien l’intérêt des pharmacies en lignes qui vendent ce que tu trouves finalement dans n’importe quelle “para”-pharamacie, voir sur Amazon, en moins cher évidemment.
Le 02/12/2016 à 15h12
Le 02/12/2016 à 15h18
Le 02/12/2016 à 15h45
Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’a chaque nouvelle réglementation, ça demande des travaux qui coûtent de l’argent. Et il faut bien que quelqu’un paye. Et celui qui paye c’est le consommateur.
Le 02/12/2016 à 15h51
Ce qui manque surtout, dans le milieu des pharmaciens qui défendent leurs steacks de Crésus, c’est des comparateurs de prix. Au lieu de cela, ils préfèrent vendre des couches culottes et des pastilles valda à 3x le prix que dans le commerce. Ca fait longtemps qu’ils ont oublié l’éthique, y’a que le pognon des pigeons, clients, euh… des patients, qui les intéresse. Perso, je suis pour la libéralisation de tout ça, je suis un adulte capable de me renseigner, je ne vois pas pourquoi des castes auraient le monopole pour un service dont je ne vois pas le bout du commencement quand je vais à la pharmacie. Lorsque j’y demande un renseignement, ils me lisent la notice !! ce que nous savons tous faire, me semble t-il.
Le 02/12/2016 à 15h57
Le 02/12/2016 à 16h05
Looool
Geniale, la source de la photo : morguefile !!
Le 02/12/2016 à 16h08
Ben tu ne fais pas la différence, en tant que pharmacien tu es sensé annuler la commande.
Intérêt d’acheter des médicaments en ligne: aucun effectivement. C’est fait exprès. En gros, la France ne voulait pas que des médicaments soient vendus sur le net, l’Europe l’a forcée. Alors la France a mis des barrières, dès le début, et là apparemment elle en remet car il y a des “dérapages”.
Prix des médicaments: oui c’est un problème, les prix industriels (c’est à dire les prix auxquels les labos vendent leurs médicaments aux pharmaciens, avant remises) ont augmenté de 30% en 5 ans.
Le 02/12/2016 à 16h09
Tu es tombé sur une mauvaise pharmacie, il y en a malheureusement. Changes-en " />
Le 02/12/2016 à 16h09
Le 02/12/2016 à 16h13
Le 02/12/2016 à 16h21
Le 02/12/2016 à 16h26
Le 02/12/2016 à 16h46
J’ai testé la vente en ligne de médicaments et effectivement à part mes pots de gélules de valérianes et certains produits que je classerais comme non pharmaceutique (crème aven, pro-biotiques) qu’on peut trouver en para de supermarché je ne leur trouve aucun intérêts.
Après pour les conseils en pharmacie je ne peux pas dire j’ai pas fais les x années d’études nécessaires pour donner un avis sérieux.
Le 02/12/2016 à 17h25
Le 02/12/2016 à 17h37
Le 02/12/2016 à 17h39
Ralala… mais où vais-je trouvé mes produits à usage médical ? " />
Le 02/12/2016 à 17h40
Le 02/12/2016 à 17h43
Le 02/12/2016 à 17h47
Le 02/12/2016 à 17h54
Le 02/12/2016 à 18h01
Le 02/12/2016 à 18h17
Le 02/12/2016 à 18h26