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j-c_32

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1245 commentaires

Le 02/01/2015 à 14h 41

Où as-tu cherché que j’ai une alternative ?

misterB dit: “d’un autre côté, c’est normal qu’on fasse des centrales au charbon, vu que ça ne pollue pas”.

(en clair: “c’est normal qu’on paie pour la diffusion, vu qu’on doit payer pour le travail”)

Je réponds: “les centrales au charbon polluent”

(en clair: “la diffusion n’est pas le travail, car si j’augmente la diffusion, l’effort du créateur ne change pas”)



Ensuite, on peut discuter des alternatives.

Mais dire “nan même pas vrai ça pollue pas”, c’est juste montré qu’on n’a même pas compris la situation. Et que donc, les conclusions risquent d’être foireuses (ou parfois, par hasard, correctes, mais c’est quand même rare).

edit: et dire “si on choisit les centrales au charbon, c’est pas par hasard, donc, arrête de dire qu’elles polluent” ne marche pas non plus (pour reprendre le second argument de ton commentaire)



Si tu veux ma solution à la situation actuelle, je l’ai déjà donnée: les créateurs sont dans un voie de garage, et ils sont dans la merde pour en sortir. S’ils en sortent, ça va leur faire très très mal, et je ne leur souhaite pas ça.

À partir de là, si untel choisit de continuer dans la situation actuelle ou de provoquer le séisme pour créer une situation saine, j’ai pas vraiment d’argument objectif: c’est juste une question de choix (perso, je pense que mieux vaut arrêter les dégats maintenant).

Le 02/01/2015 à 14h 25

Désolé, mais séparer la distribution des fruits du travail du travail lui-même, c’est la règle, les secteurs qu’on discute ici sont l’exception.

Tu ne paies pas un enseignant en fonction du nombre de fois que tu utilises une fraction.

Tu ne paies pas un plombier en fonction du nombre de personne qui vont sur tes wc.

Tu ne paies pas un cameraman ou un musicien d’orchestre classique en fonction du nombre de personne qui “consomment” la création (ils sont tout les deux payés une fois, pour leur salaire, qu’ils peuvent négocier en fonction de ce qu’ils prétendent apporter sur les bénéfices finaux, mais ils ne gagnent rien de plus en cas de succès)





C’est bien joli de dire “c’est naïf”, mais il faut le prouver. Là, ce que tu dis, c’est “c’est naïf parce que je ne connais pas d’autre solution”. Or, cela ne prouve en rien que c’est naïf. Dire que les centrales à charbon polluent, ce n’est pas naïf, c’est la stricte vérité. Ce n’est pas parce qu’en pratique, c’est compliqué de trouver une alternative que soudainement ça devient faux ou naïf.

 

Le 02/01/2015 à 14h 16

Depuis le départ, le secteur s’est engagé dans une voie stupide (car incohérente) difficilement changeable maintenant. Cela ne justifie en rien le fait que cette voie n’est pas stupide.

Les spectacles et les commandes ne sont pas rentables car adaptés à l’offre et la demande (si un groupe gagne de l’argent sur les ventes de cd, il peut se permettre de payer le reste plus chers, ce qui pousse ces services à augmenter leur prix).



Au final, si certains prix augmentent (où sont distribués différemment, notamment via des “fonds de création”), on notera que l’utilisateur final ne paiera en aucun cas plus, vu qu’actuellement, il paie déjà pour les cds.

 

Maintenant, que ceux-ci paient leur erreur, ça ne me réjouit pas, mais bon, essayer de maintenir un système fondamentalement foireux ne marchera jamais, cela deviendra de pire en pire. Mieux vaut en sortir le plus tôt possible.



À propos de mon travail: je suis payé pour faire de la recherche en physique, c-à-d publier des articles expliquant ces résultats. Ces articles sont disponibles publiquement et gratuitement.



PS: mon message initial dit simplement: “la diffusion n’est pas un travail pour le créateur”, ce qui est démontré (si c’est le cas, cela veut dire que si je télécharge 10’000x un même fichier en 1h, ce créateur va soudainement mourir d’avoir trop travaillé).

Si tu n’es pas d’accord avec ça, explique moi.

Mais là, tu sembles dire que j’ai raison mais que tu n’es pas d’accord sur ce que ça implique (et là, ben t’es juste d’un autre avis. Et alors ?).

Le 02/01/2015 à 10h 42

Justement, le travail, c’est faire un spectacle, réaliser une commande, …

Partager le résultat d’un travail n’est pas un travail: si je mets un fichier à télécharger, mon travail pour le réaliser ne va pas changer si on le télécharge 10x ou 10’000x.

 

Le 24/12/2014 à 17h 20

C’était un exemple extrême pour illustrer.

Plus réalistiquement, si on fait un référendum sur les deux suivants:




  • les employées d’une administration peuvent elles être voilées ?

  • les employés d’une administration peuvent ils mettre une crêche ?

    les deux questions vont avoir des réponses contradictoires avec la laïcité (soit parce que la laïcité n’est pas respectée, soit parce qu’elle s’applique différemment).

     

    Pas que les français sont cons ou méchants.

    Simplement, une question qui aborde un sujet qu’on connait moins ou qu’on n’a pas l’habitude sera différente d’une question identique sur un sujet avec lequel on est familier ou qui nous touche directement.

    C’est une question de recul: le grand public, en tant que somme d’individu, ne sait pas prendre de recul. C’est très difficile d’être “impartial” et de parfois accepter une solution qui nous défavorise car d’un autre côté on a accepté une solution qui nous favorise.

     

    C’est un simple problème mathématique. Disons que je fais cette erreur de partialité 60% du temps (et c’est le cas, je ne suis pas “éclairé” en tout). Maintenant, multiplions ça par 3 votants. Alors que l’individu unique a une proba de faire cette erreur de 60%, la proba que cette erreur soit faite parce que majoritaire est maintenant de (0.60.60.6)+((0.60.60.4)*3) = 65%.

Le 23/12/2014 à 19h 28

Ce que je veux dire est plus proche de la deuxième.

Mais la démocratie représentative (qui correspond à ce que tu dis: un système avec une barrière au populisme), c’est de la démocratie, la démocratie directe (qui lui perd beaucoup de protection contre le populisme), c’est aussi de la démocratie.



Si on a aujourd’hui la démocratie représentative, qui a des défauts, c’est entre autres parce que les gens ont réfléchi et ont compris les limites de la démocratie directe (entre autres des autres bonnes raisons et autre entres des autres mauvaises raisons).

Le concept d’ochlocratie est intelligent et connu depuis des années. Il dit simplement que la démocratie idéale est un bon équilibre entre la volonté du peuple et les décisions d’une assemblée qui ignore le peuple.



Je pense que beaucoup de gens utilise le terme “démocratie” dans le sens “démocratie directe”, alors que “démocratie”, c’est juste un système dont les gouvernants sont décidé par le peuple.

Et je pense qu’ils pensent que cette “démocratie”est le but ultime car ils récitent ce qu’ils ont appris à l’école sans comprendre (qui reprend les codes des films holywoodiens).

Ce qui compte, ce n’est pas la démocratie directe, c’est le bien commun, la justice et l’équité pour tout les citoyens. Et ils semblent dire que peu importe le bien commun, ce qui compte, c’est que leur moindre caprice soit accepté peu importe la complexité de la situation. Je ne vois pas l’intérêt.

 

Le 21/12/2014 à 20h 42







Kernunos a écrit :



C’est exactement comme cela que fonctionne le système français. une majorité vote pour que le pouvoir taxe lourdement les plus riches de manière à récupérer le pognon pour leur gueule. c’est du vole légale. le seul impôts “juste” c’est la flat taxe,tout le monde paie le même pourcentage de ses revenues. Ce type d’impôts fonctionne très bien, son rendement est très bon et il valorise les individus (personne n’est traité comme un asssité, tout le monde participe à l’effort national). Problème? Ce genre d’impôts n’est pas très sex pour les politiques, ils ne peuvent plus monter les gens les uns contre les autre et promettre de faire rendre gorges ou vilains profiteur pour aider les gentils pauvres innocents…





Dans ce cas, on est d’accord sur le fond: la décision directe des citoyens est une connerie.

(pour la flat tax, j’ai toujours trouvé le concept stupide: pourquoi décider que “le même pourcentage est équitable”, pourquoi ne pas dire “le même montant est équitable”, ou “le même pourcentage sur le carré” ? Si on applique une taxe de 100% sur un produit qui coute 1 euro, il n’y aura aucun effet sur son économie (car 1 euro de plus ou de moins ne change rien pour le client). C’est bien la preuve que ne penser qu’en terme relatif est stupide)



 





Tsi-na-pah a écrit :



C’est une jolie démonstration, mais elle est fausse : en réalité, la loi passerait comme tu le dis.

Mais ensuite tous les informaticiens changeraient de boulot, chose que tu as oublié de préciser.

Et de fait, les impôts diminueraient de 1% pour tous.



Faudrait voir à quand même pas prendre les français pour des cruches… <img data-src=" />





Et si la France pert tous ses informaticiens, elle aura l’air conne.

Donc, voter cette loi est bien une stupidité, avec des conséquences sur le bien commun (pour lequel avoir des informaticiens est important).

Ce que cet exemple illustre, c’est que l’élu a tout intérêt à défendre le bien commun, tandis que les citoyens ont tout intérêt à défendre leur intérêt personnel même quand ça va à l’encontre du bien commun.


Le 21/12/2014 à 15h 53

Ce serait stupide, car le bien commun n’est pas “l’intérêt individuel majoritaire”.



Imagine le vote fictif suivant: on diminue les impots de 1% pour tout le monde, sauf pour les informaticiens à qui on augmente les impots de 50%.



Si on demande aux citoyens, la loi risque bien de passer: la majorité n’est pas informaticien, et a tout intérêt à voir ses impôts diminuer.

Si on demande à un élu, il doit se mettre à la place de tous ceux qui ont voté pour lui, et là dedans, il y a des informaticiens. Du coup, il se rend compte que le “bonheur” généré par un gain de 1% est négligeable, tandis que le “malheur” généré par la perte de 50% est important, et que donc mieux vaut voter contre cette loi.



C’est un exemple stupide, mais on peut facilement étendre ça à des cas moins extrêmes.

Ça met aussi en évidence que si votre politicien fait toujours quelque chose qui vous plait, c’est qu’il y a un problème (il ne défend pas le bien commun ou l’équité, mais juste un petit groupe de personne au détriment de tout les autres).

&nbsp;

Le 20/12/2014 à 17h 38

Le problème du point 1, c’est que “des accords entre certains pays” ne sert strictement à rien tant que ce n’est pas “tout les accords entre tout les pays du monde”.

Si je fais un truc illégal dans le pays A en utilisant le service du pays B, et qu’il y a un accord entre A et B, je n’ai qu’à passer à un service au pays C qui lui n’a pas d’accord.



Le problème du point 2, c’est que entre la constatation du délit et l’identification de la personne, on passe par services dans d’autres pays qui ne sont pas soumis au droit français.

Voilà un exemple concret:nextinpact.com Next INpact

Durant 6 mois, la constatation du délit ne servait à rien car une entreprise américaine trainait les pieds pour collaborer.

Ici, on a eu de la chance: twitter est centralisé et US, et les USA sont plutôt des amis. Mais ça prouve bien qu’il y a un problème, on aurait eu un twitter décentralisé avec des utilisateurs enregistré sur un serveur nord coréen ou russe, et jamais la loi française n’aurait pu s’appliquer.



Un autre problème, c’est que les accords, c’est du “donnant - donnant”. Sauf que les enjeux ne sont pas les mêmes. Les USA, par exemple, ont d’un côté google, apple, twitter, facebook, … et de l’autre, ils aiment bien les ayant-droit.

Ta solution pour éviter un internet de non droit, c’est de négocier avec les USA, qui demanderont en contre partie des accords à la ACTA.



Finalement, le discours “pro-internet” qui dit “ce n’est pas une zone de non droit” est fortement entâché par le discours contradictoire: “internet est bien pour la démocratie, car cela permet à des dissidents dans des dictatures de s’exprimer”.

Il faut savoir: ou bien internet ne facilite pas le contournement des lois du pays (et dans ce cas, il n’aide pas les dissidents), ou il le facilite (et dans ce cas, nier le problème est hypocrite).

Le 20/12/2014 à 19h 40







Drepanocytose a écrit :



Le fond prime sur la forme ! Combien de fois il faudra le dire !!!





Le fond, c’est qu’on a une association qui doit négocier avec des gens qui ne sont pas forcément de leur avis.

Et quand ils discutent avec les gens _ayant le même avis qu’eux_, ils sont arrogants et supposent directement que le résultat de leur malheur ne peut être que la faute des autres qui sont idiots, sans même se poser une milliseconde la question de leur propre responsabilité.



Je suis d’accord que ne pas donner parce qu’on s’est juste senti insulté n’est pas forcément une bonne raison.

Mais ne pas donner parce qu’on s’est senti insulté ET qu’on sait que la défense d’internet nécessite des gens qui sont capables de ne pas insulter les autres, ça, c’est plus malin.

Inversement, je ne comprends pas ceux qui donnent: si la QdN est aussi stupide lorsqu’elle discute avec les politiques que lorqu’elle discute avec ses “amis”, alors, elle est contre-productive et fait du mal à internet.

&nbsp;


Le 19/12/2014 à 17h 10

Ben justement, c’est un peu leur boulot, non ?

&nbsp;S’ils n’arrivent pas à communiquer avec le public qui leur est acquis, je doute très fort qu’ils arrivent à quoi que ce soit avec les parlementaires européens ou d’autres politiciens.



Ce qui a été montré ici, c’est qu’il y a une incompétence au niveau de la diplomatie élémentaire (dans le sens “respect de l’interlocuteur”). Et sans ça, en politique, t’es juste un con borné avec ton avis, et on a aucun scrupule à t’envoyer valser (et ils auront raison).



Certains pourraient même dire que s’ils sont aussi doué en communication avec les politiques qu’ici, cela fait plus de tort que de bien en “fermant” les politiciens à toutes discussions. Et que donc, c’est plutôt une bonne chose qu’ils disparaissent.

Le 14/12/2014 à 19h 57

“je te parle de la constitution : elle place le pouvoir entre un petit nombre de mains.

Le vote tous les cinq ans pour deux candidats identiques n’a aucune espèce d’importance, ce n’est pas du pouvoir.”



Euh, la constitution, elle permet à tous de se porter candidats et à tout les électeurs de voter pour qui ils veulent.

C’est pas la faute à la constitution si le pouvoir est laissé aux mains de toujours les mêmes et si les électeurs votent pour eux.



“Ton argument est en fait que les électeurs qui ne favoriseraient pas

l’intérêt général seraient une minorité ? Mais dans ce cas en démocratie

directe également l’intérêt général prévaudrait.”



C’est quoi l’intérêt général ? La moitié des français sont “plutôt socialistes” et l’autre moitié “plutôt libéraux”, avec des idéaux qui sont totalement opposés.

Si l’intérêt général est la somme des intérêts particuliers, alors, l’intérêt général, c’est “voter une loi puis voter une autre loi qui annule la loi puis voter une autre loi qui rétablit la loi …”

Si l’intérêt général est la volonté majoritaire, alors, l’intérêt général, c’est “la dictature du groupe majoritaire”.



Heureusement, la constitution est plus intelligente que ça et prévoit un respect des minorités et une écoute de l’opposition.



Pour toi, l’intérêt général, c’est: si 60% des gens ont de la famille qui travaillent chez Bouygues, alors c’est l’intérêt général qu’on vote des lois qui favorisent Bouygues.



“soit la démocratie représentative fonctionne et alors elle débouche sur

les mêmes conséquences que la démocratie directe, soit elle ne l’est pas

et alors elle favorise les intérêts des représentants plutôt que ceux

du peuple. ”



C’est exactement ce que je dis: la démocratie représentative ne fonctionne pas quand le peuple ne fait pas son boulot. Et dans ce cas, prôner la démocratie directe est crétin: c’est encore pire.



“Un bon système c’est un système qui fonctionne malgré les travers des

humains qui le composent (y compris la fainéantise - réelle - que tu

pointes). ”



Et la démocratie directe est beaucoup (mais alors beaucoup) plus sensibles aux travers humains.

La démocratie représentative a des barrières pour corriger ça.

Ton problème, c’est qu’au lieu de prôner d’utiliser ces moyens, tu discrédites tout ton système et tu proposes une solution qui ne marche même pas.

La démocratie directe est encore plus foireuse en présence de fainéantise.



“Sauf qu’en pratique ce n’est pas le cas, donc que vaut l’argument ?”



Moi: Sur mon bateau, lorsqu’il se met à couler, les passagers n’ont qu’à aller dans les canots de sauvetages

Toi: Sauf qu’en pratique, moi, j’ai vu un bateau coulé, et les passagers courraient partout et finissaient noyé. Du coup, moi, ce que je leur ai dit, c’est de construire un nouveau bateau sans canots de sauvetage (vu que ça vaut rien) plutôt que de dire aux passagers qu’il faut utiliser les canots de sauvetages.



“Le mieux que l’on puisse faire est un mélange entre une démocratie

représentative (les représentants votent pour ceux qui ne votent pas

directement), une démocratie directe (chacun peut voter directement ou

nommer un représentant spécial sur certaines questions ou un certain

projet), avec de gros efforts sur la transparence du processus exécutif

et législatif, et une structuration claire et transparente des

différentes couches de pouvoir de l’OMC jusqu’à la mairie en favorisant

le plus petit échelon efficace (car il est le plus démocratique). Il y a

aussi à l’évidence quelque chose à faire sur les médias mais je ne

saurais pas dire quoi.”



C’est de nouveau construire inutilement un nouveau bateau: ton système ne marche pas mieux. À quoi te servira la transparence si tout le monde s’en fout (les casseroles de Sarkozy sont réelles et connues, c’est donc autant “transparent” que tu le veux, ça n’empêche en rien qu’il soit soutenu).

Tout ce que tu demandes existe déja dans le système actuel. Et pour que ton système marche, il faudra faire exactement ce qu’il faut faire pour faire marcher ce système-ci (c-à-d impliquer la responsabilité des électeurs). Or, là, tu leur apprends à n’avoir aucune responsabilité: le système foire, ce n’est pas de votre faute voyons, ce sont les méchants élus.



Ce que tu fais, c’est cacher le vrai problème derrière une excuse populiste (“tous pourris”) et re-créer exactement la même chose avec les mêmes problèmes.



&nbsp;“Ce n’est pas une question de compétence ou de vertu, c’est une question de représentativité. Chacun défend ses intérêts.”



On est bien d’accord: la démocratie directe, c’est le copinage légalisé. Tu votes une loi parce que ton beau-frère bosse chez Bouygues, en démocratie représentative, c’est mal, en démocratie directe, c’est bien. Et pour peu qu’il y ai une décision majoritaire injuste, elle devient légale (alors qu’à l’heure actuelle, le système est conçu pour que ce ne soit pas le cas, sinon, pourquoi diable y aurait-il un truc qu’on appelle “opposition” qui joue un rôle ?)

Le 14/12/2014 à 17h 24

“Le problème de notre démocratie c’est que le pouvoir est concentre

dans une poignée de mains plutôt que d’être dilué parmi le peuple. Et le

peuple n’a en réalité aucun pouvoir, a fortiori lorsque les barrières

entre les deux choix proposés se sont tant effacées. ”



Le problème, c’est que le peuple refuse de faire quoi que ce soit et puis pleurniche parce que le pouvoir n’est pas dilué par le peuple.

Le mythe du complot qui détiennent le pouvoir, c’est juste une histoire qu’on se raconte pour se rassurer sur le fait que si la démocratie ne marche pas en France, c’est “la faute aux autres”.

Il y a bien sur plein de jeux de pouvoir et des groupes d’influence qui favorisent leur petit ami. Mais ça n’empêche personne _qui bosse_ d’arriver au pouvoir. Si ce n’est pas arrivé, c’est juste parce que les électeurs ont choisi comme cela (et si tu trouves que c’est dommage, c’est donc que tu es contre la démocratie).



“si la majorité des électeurs sont “pour”, pointer le fait que ce candidat est “pour” ne le discréditera pas.”



Un électeur de la majorité est évidemment “contre” un politicien qui vote pour son avantage personnel, mais est évidemment “pour” que lui-même vote pour un vote pour son avantage personnel.

La preuve que j’ai raison: tu dis toi-même que les politiciens qui favorisent leurs amis sont à foutre dehors. Pourtant, si on donnait l’opportunité à un électeur de choisir entre un choix dont il se fout et un choix qui favorise ses amis, il choisira celui qui favorise ses amis (et là, tu n’as plus rien à dire: en quoi est-ce que l’électeur fait quelque chose de mal alors qu’il ne fait que voter pour ce que lui préfère ?).



&nbsp;“Rien dans la démocratie représentative ne garantit une meilleure défense de l’intérêt général.”



Si, ce que j’ai expliqué le garanti. Ce n’est pas parfait, mais la démocratie directe est forcément pire.



“Et les élus sont incompétents sur 95% des sujets, comme n’importe quel quidam. ”



Sauf que _théoriquement_ les élus arrêtent de bosser pour bosser sur ces dossiers.

La démocratie directe n’est donc QUE pire, car dans la démocratie directe, l’incompétence est _obligatoire_.



“Tu refais la même erreur qu’auparavant en clamant d’un côté que c’est

grâce à la sanction des électeurs que les élus défendraient l’intérêt

général, de l’autre que les électeurs sont trop cons pour savoir quoi

sanctionner. ”



Ce n’est pas une erreur.

Ce que je dis, c’est que en démocratie représentative, il existe un système qui permet de sanctionner les mauvaises décisions, et il n’en existe AUCUN en démocratie directe. Encore faut-il être capable d’utiliser ce moyen.

Ce que je dis aussi, c’est que la situation lamentable de la démocratie en France n’est que le résultat de l’incapacité du peuple d’utiliser ce moyen.

Et que du coup des idiots prétendent que la solution est d’utiliser un système ENCORE PIRE.



&nbsp;“Si ce n’est pas ce que tu voulais dire alors c’est ta faute pour ne pas t’être clairement exprimé.”



Oulà, c’est du lourd, ça.

Mon petit neveu a reçu un poisson rouge, à condition qu’il s’en occupe, qu’il en soit responsable.

C’est donc qu’il est plus vertueux que tout le monde ?

Non, “responsable” n’a ABSOLUMENT RIEN À VOIR avec “être plus vertueux”.



“Je vois : c’est parce que les américains sont paresseux. Les français -

qui bien sûr ont un vrai pouvoir, eux - doivent donc être besogneux ?

Est-ce vraiment ton explication ou est-ce encore une mauvaise

formulation ? ”



Les français ne sont certainement pas différent des américains ou de n’importe qui d’autres. S’impliquer dans la démocratie, c’est DIFFICILE.

Je n’ai aucun problème à voir une démocratie ne pas être parfaite parce qu’on n’a pas réussi quelque chose de difficile.

J’ai un problème à voir des idiots présenter des solutions miracles simplistes et rejeter la faute sur un “eux” indéterminé et prôner une situation qui est encore bien plus difficile (et bien plus dangereuse pour la justice).



“A quel moment aurais-je laissé entendre cela ?



     "   





Tu dis que le problème, ce sont les élus égoïstes.

Et tu dis que si on donne le rôle&nbsp; des élus au peuple, alors, il n’y a plus de problèmes.

C’est donc bien que tu prétends que le peuple est plus vertueux que les élus, car selon toi, le peuple est capable de faire mieux que les élus (alors qu’ils n’ont aucun incitants à faire mieux et plein d’incitants à prendre les décisions égoïstes qui les arrangent au détriment du bien commun).

&nbsp;

Le 12/12/2014 à 20h 31

Sauf que non, au niveau local, renverser une majorité, ça arrive tout les jours, pour peu que les électeurs ne votent pas pour le premier beau parleur venu.

Et de proche en proche, il est alors facile de monter.



La situation des USA est vrai, et est le résultat d’une paresse intellectuelle crasse des électeurs.



“Tu ne peux pas d’un côté affirmert que le peuple se fout de

l’intérêt général et ne sait pas l’évaluer et de l’autre que les élus

sont tenus de servir l’intérêt général s’ils veulent être élus, c’est

évidemment incohérent. ”



C’est seulement incohérent pour celui qui ne sait pas ce que veut dire: “en principe”.

Prend une situation parfaite où les électeurs sont intelligent, et la démocratie participative sera mathématiquement plus efficace que la démocratie directe, car en démocratie directe, le choix est lavé de toutes conséquences:

En démocratie directe, si je veux voter “oui” à une loi qui dit que tout ceux dont le nom de famille commence par une voyelle paie deux fois plus de taxe (ce qui m’arrange bien personnellement), personne ne peut rien me faire. Je peux ensuite par la suite voter pour une loi qui correspond à mon idéal politique.

En démocratie représentative, le vote “oui” à cette loi sera utilisé par mes concurrents pour montrer que je suis égoïste et injuste. Et je me ferais évincé. Je n’aurais donc plus la possibilité de faire progresser mes vues pour favoriser mon idéal politique.



Ensuite, on en arrive à la réalité: le peuple est trop con pour jouer son rôle de régulateur. Voilà l’origine du problème. Donner les leviers de pouvoir à un peuple qui a prouvé à quel point il est con ne peut qu’être pire.



&nbsp;“Pour le reste tu estimes que les élus sont naturellement plus vertueux

(“responsables”), c’est une croyance et on ne débat pas des croyances

d’autrui.”



OÙ EST-CE QUE J’AI DIT ÇA ?

La bonne vieille méthode de déformer les propos pour ne pas avoir à réfléchir.

Moi, ce que je dis, c’est que les élus sont CONS et les électeurs sont CONS.

Sauf que les élus, théoriquement, sont “punis” s’ils prennent une décision conne (c’est ce qu’on appelle “avoir une responsabilité”, ça n’a RIEN à voir avec une vertu), alors que dans ton système, plus personne n’est “puni” s’il prend une décision conne, au contraire, il est récompensé vu qu’il a tout les avantages de la décision égoïste sans aucun inconvénient.



Pendant ce temps-là, c’est toi qui semble dire que le peuple est naturellement plus vertueux que les élus.

&nbsp;

Le 12/12/2014 à 16h 34

En principe, les politiciens défendent mieux les intérêts parce:




  1. ils prennent des responsabilités sur les choix qui sont faits.

  2. ils sont en concurrence avec les partis concurrents, et avec leur collègues au sein de leur parti (car leur collègues ne veulent pas que les concurrents l’emportent).



    (la concurrence jouant même dans un système où le politicien n’a aucun gain personnel direct, parce que chaque politicien aimerait que son idéal politique soit appliqué à la société)



    Cela implique que si un politicien veut faire un choix qui n’est pas dans l’intérêt général, un autre politicien critiquera ce dernier et celui-ci perdra en crédibilité.

    C’est quelque chose qu’on ne peut pas faire avec un citoyen électeur: celui-ci n’a aucun enjeu.



    Malheureusement, les citoyens sont très mauvais pour juger du travail des politiciens: un bon politicien qui a évité le pire sera vu comme un mauvais politicien s’ils n’a pas réussi l’impossible, tandis qu’un mauvais politicien qui a foiré une situation excellente mais qui obtient quand un bilan positif sera vu comme un bon politicien.

Le 12/12/2014 à 16h 15







HarmattanBlow a écrit :



Tout à fait, la populace a déjà les cahiers de doléance, le système fonctionne comme il se doit







Si un citoyen le veut, il a plutôt déjà plein de moyens de participer à la vie politique.

Personne ne l’empêchera de participer au conseil de sa ville.

Sauf que là, il verra que c’est compliqué, qu’il y a plein de sujets peu passionnant à traiter, que s’il veut proposer quelque chose, il devra étudier longuement le dossier, convaincre les autres, et qu’il y aura des gens qui n’ont pas le même avis que lui, il devra aussi écouter d’autres gens essayer de le convaincre d’idées stupides et ensuite se faire traité de pourri pour ne pas avoir accepté l’idée stupide, pour au final dépenser beaucoup d’énergie pour un tout petit résultat pour lequel personne ne le remercie et d’autres le critiquent.



Du coup, il rentre chez lui et s’assied devant son ordi et écrit “bouh, tous des politiciens pourris dans leur tour d’ivoire”.

C’est bien plus facile.

&nbsp;


Le 12/12/2014 à 11h 00

La politique fast-food, quoi.



Si on veut changer les choses, il faut s’investir en politique. C’est difficile et les choses bougent très lentement, mais en partie parce qu’il faut convaincre un à un les gens intelligents que ce qu’on dit n’est pas une connerie (en plus de ça, les idéaux politiques ne sont évidemment pas tous les mêmes: une idée réellement bonne pour quelqu’un peut être réellement mauvaise pour qlq’un d’autre).



Évidemment, les politiciens profitent aussi de leur pouvoir.

Mais c’est idiot de systématiquement prétendre que si son idée simpliste issue de 35 secondes de réflexion n’est pas acceptée, ce n’est pas que parce que “les politiciens sont tous pourris”.

C’est aussi très souvent parce que 1) cette idée est en fait simpliste, 2) l’idéal que défend cette idée n’est pas l’idéal de tout le monde.

(et le fait que la majorité des citoyens soit d’accord ne rend pas l’idée intelligente, au contraire)



Je ne vois pas comment un système qui permet de proposer des idées sans aucune réflexion autour peut être intéressant, à part renforcer la mode du “tous pourri” qui sera pour certains la seule explication d’un échec d’une proposition.

&nbsp;

Le 09/12/2014 à 20h 56

“Mais contrairement aux vendeurs, TPB n’a que des liens magnet, pas de contenu.”



Ouais, c’est donc bcp moins grave: on ne fait disparaitre aucun contenu.



“Je pourrai même penser que faire tomber l’un des plus gros tracker du monde, ca pourrait emmerder pas mal de monde.”



Pas pour les contenus légaux, dont les liens magnets sont disponibles auprès des créateurs.

Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons: personne, à part les imbéciles, n’utilise TPB pour trouver une distribution linux, un formulaire du parti pirate ou un album de son groupe préféré, alors qu’il est plus efficace de passer par les sites officiels respectifs.

Quant au contenu géré par personne, comme je l’ai déjà dit, il suffit de créer un TPB-like qui ne contient que des contenus légaux.

Bref, c’est vraiment de la mauvaise foi.



“faire tomber tout TPB parce qu’il y a du contenu sous droits ca revient à

l’arrêter pour les deux affaires et l’inculper pour les deux”



Non, ça revient à l’arrêter pour corruption dans le cadre du dossier X même s’il n’a été corrompu que par 1 seul des intervenants de ce dossier.

Ton argument serait valide si TPB ET Flattr avait été fermé.

Si TPB avait créé un site paralelle avec les liens légaux, ce site n’aurait pas été fermé.



“Je rale parce qu’on prend les gens pour des cons juste bons à cracher de la thune et rien de plus”



Je sais pourquoi tu râles. Mais la façon dont tu râles fait que tu passes pour un con et incite encore plus les gens à te prendre pour un con juste bon à cracher de la thune.



“L’Etat aurait surtout du imposer des conditions à la mise en place de la

HADOPI ou de la RCP, on la met, mais engagez vous à faire une offre

décente qui répond à tel critères (après concertation avec des

potentiels clients) dans tel laps de temps. ”



Sauf que ceux qui revendiquaient ça n’avaient pas d’arguments et avaient l’air de râleurs avec une analyse au ras des paquerettes du style “non mais c’est pas juste de fermer TPB vu qu’il y a aussi des liens légaux”.

&nbsp;

Le 09/12/2014 à 19h 20

“j’ai dit que uen bonne partie était sous droits d’auteur, mais qu’on

essaie de casser tout un site, parce que des gens l’utilisent mal et

pour de l’illégal, c’est ca qui m’embête.”



T’es au courant que quand un type vend des montres contrefaites, il se fait arrêter, même si parmi son lot, il y a des montres non contrefaites ?

T’es au courant que quand un politicien est coupable de corruption, il se fait arrêter, même si dans d’autres dossiers dont il avait la charge il ne s’est pas fait corrompre ?

T’es au courant que quand un journal contient une rubrique diffamante, tout l’article est condamné, y compris s’il y a des paragraphes non diffamant ?



Le fait que TPB contient des magnets vers des contenus légaux est d’autant plus hypocrite qu’il n’y a aucune raison de ne pas répertorier les magnets de ces contenus ailleurs.



Ensuite, je comprends très bien pourquoi tu râles.

Tout comme je comprends qu’un enfant à qui on a enlevé injustement sa sucette râle aussi.

Dans les deux cas, il y a une injustice. Dans les deux cas, on ne prend pas le raleur au sérieux.

Ça n’empêche pas que tu fais à fond le jeu des producteurs.

&nbsp;

Le 09/12/2014 à 18h 46

Ok, j’abandonne.

J’ai juste essayé de te faire réaliser à quel point tu fais le jeu des producteurs et à quel point tu te fais manipuler par eux en râlant exactement sur les éléments qu’ils souhaitent que tu râles (tu penses réellement qu’ils ne savent pas que le bloquage par DNS est inefficace ? Le but de cette décision, ce n’est PAS de faire disparaitre TPB, mais de continuer à faire croire qu’il faut de temp en temps aller au concert ou acheter un CD pour payer les artistes, méthodes avec lesquelles ils touchent leur petit cachet).

La situation ne changera pas de sitôt, vu que face aux majors, on a des gens qui prouvent tout le temps à quel point ils sont incohérents et subjectifs.

Pendant ce temps-là, il y a des vrais pro-échanges qui essaient de faire bouger les choses (notamment en tant que politicien), mais c’est de plus en plus dur tant le simple fait de dire qu’on est pro-échange fait penser aux arguments bas du chapeau du type “non non TPB n’a rien à voir avec le piratage, si la justice dit le contraire, c’est bien la preuve qu’ils sont tous corrompus” (ils ne sont p-e pas bidons pour toi, mais ils sont tellement faciles à démonter que ça fait bien plus de mal que de bien).



&nbsp;

Le 09/12/2014 à 16h 48

“Les artistes ne devraient pourtant pas choisir la facilité si ils voulaient vraiment vivre de leur art”



Et les internautes ne devraient pas se plaindre s’ils choisissent la facilité au lieu de créer eux-même l’offre manquante.



“Parce que les internautes sont les clients, c’est pas aux clients de

savoir comment gérer la société dont il achète un bien ou service. ”



Et inversement, tu prétends que c’est aux créateurs de gérer une société.

Si les internautes ont envie d’être passifs, très bien. Mais qu’ils assument et arrêtent de demander que tout leur tombe tout cuit dans le bec.

Je répète depuis le début que la société dont il achète le bien ou le service est intelligente en leur proposant une offre qu’ils n’aiment pas, car ils continuent à payer et c’est donc une solution plus rentable que de créer une offre correcte.



&nbsp;“Si ca rapporte assez, qu’ils arrêtent de venir pleurer auprès du gouvernement dans ce cas.”



Ils ne pleurent pas auprès du gouvernement, ils ne font que te faire croire qu’ils pleurent auprès du gouvernement, pour te faire croire qu’il y a un réel danger que ça ne rapporte pas assez.

Et ça marche vu que le grand public continue, d’une manière ou d’une autre, de leur donner de l’argent par peur de voir les artistes mourir.



&nbsp;“Les tipiakeurs sont aussi les plus gros consommateurs (cd/dvd, concerts,

ciné…), ils risquent plus une baisse en voulant absolument éradiquer

le piratage.”



Qu’est-ce que tu racontes ? En quoi risquent-ils une baisse ? La phrase que tu cites avant PROUVE que le pirate accepte quand même de payer pour le producteur même lorsque le producteur lui est désagréable alors qu’il pourrait TOUT pirater.



“Le tipiak tue la création, mais un artiste talentueux pourra vivre si il

fait de la valeur ajoutée que sont ses concerts et si il n’est pas

affilié à des requins les gens pourraient etre plus enclin à acheter son

CD”



Le tipiak NE TUE PAS la création. La création est suffisamment rémunérée par les _vrais_ services (tel que concert et autres trucs à valeur ajoutée) et une distribution intelligente.

Pourtant, les pirates, d’après les chiffres que TU donnes, compensent eux-même la perte d’argent sur les ventes de cd, parce qu’ils croient que cette perte fait du mal aux artistes, parce qu’ils ont gobé ça.



&nbsp;“Le blocage est gênant, malgré que le site comporte 99% de contenus sous

droit d’auteur, le 1% se trouve pénaliser. Une personne tue avec un

couteau, interdisons les couteaux. En plus, le site n’héberge rien, de

simples liens magnet.”



Trois arguments totalement bidons, qui ont déjà été démonté mille et une fois.

On a d’un côté les producteurs, avec leurs arguments fallacieux et des mesures concrètes et étudiées.

Et on a de l’autre les gens comme toi, avec leurs arguments fallacieux et aucune cohérence dans leurs propositions, pas du tout étudiées et totalement aléatoires.

Un bon politicien ne doit surtout pas se ranger du côté des seconds.

&nbsp;

Le 09/12/2014 à 16h 06

“Certains ont reussi avec les alternatives, mais pas beaucoup.”



Et de la même manière, les internautes ont supporté ces alternatives, mais pas beaucoup.

Les artistes ont exactement les mêmes comportements que les internautes: la facilité.

Si on leur donne le piratage vs l’offre légale chiante, l’internaute choisit le piratage, mais ne se met pas en commun pour créer une offre légale correcte en créant une nouvelle compagnie.

Au final, les artistes n’ont pas une situation parfaite (une offre légale correcte qui les rémunère bien) et font que dalle, et les internautes n’ont pas une situation parfaite (une offre légale correcte avec les morceaux qu’ils veulent) et font que dalle.



“Les gens ne choisissent pas la meilleure, ils choissisent la moins pire.”



Et pareil pour les artistes. Si tu t’étonnes que les artistes ne font rien, pourquoi t’étonnes tu que les internautes ne font rien ?

Ils se rejettent la balle mutuellement: un artiste ne veut pas utiliser une solution alternative avec le risque que le public ne suive pas, un internaute ne veut pas créer une nouvelle compagnie avec le risque que les créateurs ne suivent pas.



“Aller au ciné, …”



Ben oui, les producteurs sont financés par ce genre de truc. Une “offre légale correcte”, ils s’en contre-foutent, et à très juste titre.

Il n’y a aucun marché au sens commercial du terme, tout comme il n’y a aucun marché pour la vente de pommes qui coutent 0.000001 euros (même si le grand public aimerait bien).



“On leur coupe la RCP, la HADOPI et tout le reste et on voit comment ils vont sans offre légale correcte”



Sauf que ça revient à dire que le piratage est légal. Sauf que tu le dis toi-même que le piratage n’est pas juste.

Les politiciens ne prennent pas seulement ces mesures anti-piratage par corruption (note le “pas seulement”), mais aussi parce que ce que tu proposes est incohérent et crétin: tu dis d’un côté que le piratage est une mauvaise idée (je te cite “Le piratage nuit en parti à la création, mais il nuit surtout aux artistes eux même”) et de l’autre qu’il ne faut pas lutter contre le piratage pour punir les producteurs. C’est juste une réaction de gamin.



“Ils sont pourris parce qu’ils ont pris des décisions qui vont seulement dans le sens des majors sans se préoccuper du reste des gens. ”



Désolé, mais si j’étais au pouvoir, je ne prendrais pas une décision dans ton sens. Non pas parce que j’aime les majors, mais simplement parce que quand je gratte un peu, tu es totalement incohérent, avec des mesures “coup de pied dans la fourmilière” qui n’ont aucun garde-fou et donc sont potentiellement catastrophiques, juste parce que en tant que parti prenante, tu es frustré (et en tant que parti prenante, tu n’es pas du tout objectif non plus).



Pourtant, tu me considèrerais comme un pourri corrompu.

Preuve que quand tu conclus ça, tu te bases sur un raisonnement foireux.



Pour le reste, toujours le baratin du “tous des menteurs, mais tu comprends pas, …”

Pendant ce temps là, le monde ne changera JAMAIS dans le sens que tu veux, car la réalité, c’est que les gens ne prennent pas des décisions lorsqu’on leur fournit des discours aussi peu convainquant.

C’est ce que je déplore avec la QdN: avoir un discours peu convainquant et donner une fois de plus l’impression que tout les pro-piratage ne sont pas cohérent.

Le 09/12/2014 à 14h 53

“Si vraiment c’était mauvais pour les créateurs, pourquoi on les entend pas ?”



Simplement parce que ça reste un très bon deal pour un créateur connu, tandis que “l’offre légale correcte” est bien pire que la situation passée pour les débutants.

La situation est toujours la même: les gros producteurs ont le monopole pour faire le contact entre le créateur et le client. Le créateur peut choisir de râler contre le producteur, mais alors, il se retrouve à utiliser des services alternatifs qui en général ne marche pas du tout, et sont donc bien pire.



Les artistes ont exactement le même raisonnement que toi lorsque tu fais le compromis “je pirate, mais je paie quand même des cd des artistes que j’aime bien, tout en râlant contre l’absence d’offre correcte”: ils se contentent de prendre le meilleur de ce qu’ils ont. Et le meilleur de ce qu’ils ont, c’est Spotify (car sinon, c’est juste une distribution alternative qui ne marche pas: cf. par exemple l’échec de In the Garden de Mano Solo)

&nbsp;

“ Si l’illégale marche si bien c’est

parce que c’est simple, pratique et un choix vaste, je ne suis pas sur

que la consience rentre beaucoup en jeu.”



Mais qu’est-ce qui est compliqué à comprendre ?

Les gens piratent à fond. Mais ça n’implique EN RIEN que s’ils n’avaient pas gobé la propagande des producteurs ils ne pirateraient pas plus.

Au contraire, plein de défenseurs du piratage sortent des chiffres qui montrent que même les plus gros pirates continuent à filer du fric aux producteurs alors qu’ils ont une offres bien plus chiantes que le piratage.

Comment tu expliques ça ?

Pourquoi diable en absence d’offre légale correcte, les producteurs continuent à gagner autant qu’avant ?

C’est là dessus que les producteurs ont gagné: alors que le piratage aurait du impliquer qu’ils ne recevraient plus aucun sous, ils continuent à recevoir du fric.

Pas parce que les méchants politiques forcent les gens à acheter des cd et des places de ciné, mais parce que les gens _choisissent_ de le faire.

Tu le dis toi-même: tu achètes les cd, tu vas au concert. Pourquoi les producteurs offriraient une offre correcte, alors qu’ils sont grassement payé lorsqu’ils ne le font pas ?



&nbsp;“Je suis plutot contre la licence globale, je préfère payer pour le

service que je souhaite plutot que payer meme si j’en ai pas l’utilité.”



CQFD !

Les pro-piratages n’ont aucune proposition politique concrète et sur laquelle ils s’accordent tous.

Et après, ils s’étonnent que les politiciens ne prennent pas une décision qui n’existe pas et disent que c’est bien la preuve qu’ils sont tous pourris.

&nbsp;

Pour le reste, c’est toujours le même discours simpliste: des politiciens n’ont pas le même avis que toi, ou un avis incohérent (alors que pendant ce temps là, les pro-piratage n’ont aucun avis cohérent, mais ça, c’est pas grave, ils ne sont pas politicien), et c’est forcément qu’ils sont corrompus. Logique simpliste qui sert à te rassurer plutôt que de comprendre à quel point la société est compliquée.

Le 09/12/2014 à 12h 12

Pourtant, la distribution d’argent de spotify est connue depuis longtemps.

Bref, il faut arrêter la mauvaise foi: Oui, les gens ont mauvaise conscience de pirater parce qu’ils ont gobé le discours des compagnies. Oui, s’il existait une offre légale pourrie pour les créateurs et correcte pour les clients, les clients l’utiliseraient sans broncher, car ils éviteraient la mauvaise conscience du piratage tout en fermant les yeux sur la question de la répartition des gains.

C’est donc bel et bien une question de confort de l’utilisateur et de victoire des compagnies dans la diabolisation du piratage.



Bien sur qu’il y a du lobbying politique partout. Mais c’est hyper hypocrite d’avoir des revendications de confort (des offres légales correctes) qui sont tout aussi motivées que les revendications du lobbying (l’arrêt d’une concurrence illégale) et de critiquer ce lobbying.

Les internautes viennent aussi chouiner, en utilisant des arguments hypocrites (tel que: “je pense à la bonne santé des artistes, alors, donner moi mon spotify moins cher et plus confortable (même si c’est encore pire pour l’artiste)”).



En ce qui concerne la licence globale, rien que sur NextInpact, c’est très contesté. En ce qui concerne la réforme des droits d’auteurs, toi-même tu dis que le revenu est normal en cas de “mérite” et de “prise de risque”. Donc, on n’a déjà pas les mêmes objectifs au niveau de cette réforme.



Pour le reste, c’est le discours typique au comptoir de bar: une explication simpliste (c’est parce qu’ils sont méchants / corrompus). On est en démocratie: s’il y a 5% de gens qui pensent que légaliser le chanvre n’est pas une bonne idée, il y aura 5% de politiciens qui le diront. Sauf que pour toi, il suffit qu’un politicien soit contre, et c’est la preuve qu’ils sont tous, 100%, pourris et corrompus. En réalité, il y a des politiciens pour, et une majorité de politiciens indécis (et donc en faveur du statu quo) parce que la question est complexe et aura de grosses conséquences sur la vie des gens (mieux vaut un statu quo pas très grave (se passer de chanvre n’est pas la fin du monde)).

Le 09/12/2014 à 11h 23

Je ne vois pas en quoi mes commentaires sont contradictoires avec la liste des problèmes que tu cites.

Au contraire, tout ce que je fais, c’est expliquer pourquoi ça ne change pas et ça ne changera pas de sitôt:




  1. c’est plus rentable pour les compagnies

  2. il n’y a aucun argument sérieux pour pousser le gouvernement (corrompu ou pas) à changer ça (dire: “le piratage, c’est vrai que c’est mauvais pour les artistes, mais c’est parce qu’il n’y a pas d’offre légale correcte” n’est pas plus un argument que “rouler au dessus des limites de vitesse, c’est vrai que c’est pas bien, mais c’est parce que j’étais en retard”) (à ça j’ajoute tout les discours “tous pourris” qui décrédibilisent direct)

    &nbsp;

Le 09/12/2014 à 11h 15

De nouveau, c’est contradictoire. Lorsqu’on demande aux gens ce qui à l’heure actuelle est l’offre légale la plus correcte au niveau de la musique, ils citent Spotify, alors que c’est la pire pour le financement des artistes. Preuve que c’est avant tout leur mauvaise consciente qui joue plutôt que de vraiment s’intéresser au revenu du créateur.



On voit aussi qu’ils ne boycottent pas du tout les compagnies qui exploitent les créateurs, et qu’ils ne soutiennent pas du tout celles qui sont plus respectueuses.



À propos de la manipulation du gouvernement, je pense que c’est de nouveau exactement ce qu’ils veulent

que tu penses. Ça les arrange très très bien que tu croies que les décisions politiques n’auraient pas lieu s’il n’y avait pas manipulation, car ça te pousse à utiliser des arguments conspirationnistes que n’importe qui impliqué en politique ne peut que considérer comme stupides. Il y a en effet en France une sale connivence entre les politiques et les gros acteurs culturels. Mais bizarrement, le principe de la diffusion contrôlée par les ayants droits n’est toujours pas remise en cause dans tout les autres pays.



C’est pas un hasard, on a:




  1. un grand public qui continue à considérer que le piratage est mal

    &nbsp;2) un grand public qui continue à être défavorable à des solutions telles que la licence globale ou la réforme des droits d’auteur

  2. un grand public qui continue à prôner le principe de méritocratie entrepreneuriale

    &nbsp;À partir de ces 3 points, un gouvernement démocratique ne peut que “lutter contre le piratage” d’une façon ou d’une autre.



    (par ailleurs, le “tous pourris” est devenu l’équivalent niveau intellectuel du “les étrangers prennent nos emplois”: une explication hyper-simpliste qu’on donne accoudé au bar et qui empêche d’utiliser son cerveau)



    La seule chance que nous avons, pour réformer le droit d’auteur, c’est d’avoir un discours intelligent. Dire que TPB n’a jamais eu d’intention pirate et passer pour un con auprès du grand public et des personnes avec qui on va devoir négocier, c’est certainement pas un discours intelligent.

Le 08/12/2014 à 22h 28

Pourtant, même ici, plein de gens disent que s’il y avait une offre légale correcte, ils l’utiliseraient.

C’est donc bel et bien qu’ils piratent mais ont quand même gobé que le piratage, c’est pas bien (parce que ça tue les créateur, parce que c’est le travail du créateur et qu’il doit être payé pour ça, … tout ces arguments qui sont ceux des majors/compagnies).

&nbsp;

Si ils n’avaient pas réussit leur opération de diabolisation, le public n’aurait aucun problème à dire: bah, même s’il y a une offre légale, les sites de piratages restent très pratiques pour moi et bien moins cher, donc, pourquoi me priver.



Bref, à mon humble avis, les compagnies anti-piratage doivent rigoler doucement de voir à quel point ils ont réussi leur manipulation:

&nbsp;vous gobez leur diabolisation du piratage tout en vous offusquant de l’absence d’offre légale correcte (eux s’en foutent: ils gagnent plus d’argent avec des clients pas contents qu’avec des clients contents mais en perdant leur privilèges ou en investissant dans des offres correctes bien moins rentables) mais en continuant à être divisé sur la vraie question des droits d’auteur et en ayant aucune légitimité pour en parler (car vous continuez à dire “oui, je pirate, mais c’est de la faute des ayants droits si je fais quelque chose de mal”).

Le 08/12/2014 à 18h 59

Pas si nouveau que ça, je suis très bien au courant des conneries et de l’hypocrisie des ayants droits.



Par contre, je trouve encore plus con le fait de réagir comme un gamin, surtout quand ça décrédibilise des revendications que je défends également.

Moi, ce que j’attends de la Quadrature du Net, c’est qu’elle passe pour un groupe mature, qui soit capable de dire: “à l’heure actuelle, la propriété intellectuelle est foireuse, mais elle fait partie de la loi. Les ayants droits exploitent ceci pour leur propre profit, et nous allons nous battre pour que ça s’arrête et pour que la loi change. Mais en attendant, ça veut pas dire qu’il faut utiliser des excuses hypocrites parce que ça nous arrange bien”.



TPB t’est p-e sympathique, mais si tu oses dire que celui-ci n’est pas un acteur important de l’histoire du piratage et de sa revendication, il y a quand même un problème (oh, il y a mot “pirate” dans “pirate bay”, quel hasard).



Oui, TPB est conçu pour pirater (ou “partager la culture” pour reprendre la novlangue du camp inverse).

Oui, bloquer TPB est une connerie.

Et oui, prétendre que TPB est un gentil site qui veut échanger des fichiers légaux et que c’est un scandale de dire le contraire, c’est passer pour un con auprès de n’importe qui qui a 2 grammes de jugeote (et c’est dommage que la QdN ne réalise même pas qu’ils passent pour des cons. Puis ils iront s’offusquer qu’ils ne sont pas pris au sérieux).



(Quant à l’offre légale intéressante, je pense que c’est stupide d’attendre qu’elle arrive: les ayants-droits gagnent bien plus d’argent à diaboliser le piratage auprès du grand public et à fournir une offre légale pourrie qu’à perdre le contrôle sur la diffusion&nbsp; même si le client est content.

La diabolisation du piratage a en réalité bien plus d’impact que les mesures techniques inefficaces: le grand public pirate, mais avec mauvaise conscience et donc moins que ce qu’il fera s’il n’avait pas mauvaise conscience.

L’offre légale pourrie n’est pas un problème: t’as envie de voir le dernier blockbuster ou le morceau qui passe en boucle sur toutes les radios: soit tu vas chez la compagnie anti-piratage, soit tu vas chez la concurrence … qui n’a pas le blockbuster ou le morceau que tu voulais.

Et un client pas content qui rapporte (directement ou indirectement) est plus intéressant qu’un client content qui rapporte beaucoup moins)

Le 06/12/2014 à 16h 24

Déjà, j’ai dit “je pense”.

Ensuite, j’ai bel et bien des chiffres, par exemple:http://www.numerama.com/magazine/30513-nouveau-record-de-frequentation-des-cinem…

Il faudrait être stupide pour croire que les industriels de la culture ne soient même pas au courant de leur propre état de santé financière.

Et le fait que perdre le contrôle total sur la diffusion soit “moins cool pour eux” est également très difficile à nier.

Le 06/12/2014 à 12h 34

Je ne pense pas que ça soit la panique.

Ils ONT les chiffres, ils SAVENT qu’ils ne perdent rien.

Par contre, ils savent qu’une perte légale de la distribution sera certainement moins cool pour eux, alors, ils font de la propagande pour faire croire que le piratage est une catastrophe. Mais ils ne paniquent pas du tout, ils ne font que jouer une carte très très logique pour maximiser le plus longtemps leur bénéfice.

&nbsp;

Le 06/12/2014 à 12h 31

Sauf que la Quadrature du Net, de son côté, prétend à la fois que le manque à gagner par le piratage est négligeable et que le piratage est une pratique facile.

C’est 2 affirmations impliquent qu’il n’y a certainement pas un facteur 100 entre les consommateurs dans les deux cas que tu exposes.

S’il y avait un facteur 100, ça impliquerait que “films illimité par mois” est très attractifs, et que donc:

&nbsp;soit les utilisateurs sont stupides: ils choisissent à la fois d’avoir des films illimités par mois en piratant (qui est facile) ET choisissent de payer pour des films qu’ils ont déjà gratuitement

&nbsp;soit il y a un grand manque à gagner.



Je ne sais pas quels sont les chiffres exacts, mais tes 5 et 500 “sortent d’un chapeau”. Tout comme mes “5 et 100”, mais mes “5 et 100” correspondent mieux aux affirmations/études qui sont faites sur le piratage.

Le 05/12/2014 à 21h 47







CreaYouz a écrit :



Quand on regarde les prix de la VOD c’est juste risible, la svod est tellement à la bourre dans les calendriers de diffusion que c’est inutile aussi.





&nbsp;C’est risible, mais c’est plus rentable d’avoir 5 personnes qui paient 20 euros pour 2 films tout les mois (200 euros par mois), que 100 personnes qui paient 0.10 euros pour 10 films tout les mois (100 euros par mois).

Je suis totalement d’accord que c’est risible, mais pourquoi ceux qui gagnent maintenant 200 euros feraient en sorte de ne gagner que 100 euros. Pareil pour les calendriers de diffusion: ça permet de jouer avec les audiences, avec les attentes du grand public (dont certains n’iront pas au ciné s’ils ont accès au dvd), avec les diffuseurs (qui se battent sur les prix pour être les premiers), …



&nbsp;

&nbsp;





CreaYouz a écrit :





&nbsp;Il y a beaucoup de business ou c’est pas le cas. Microsoft par exemple, où beaucoup de gens râlaient il y a quelques années sur les virus et les plantages mais ne changeaient pas.

Le fait que la concurrence va pousser à satisfaire le client, c’est de la propagande: en pratique, il y a plein de moyen pour faire plus de fric en tirant profit du fait que le client aimerait avoir quelque chose que seul toi peut lui fournir.

Dans le cas des médias, c’est très simple: tu n’aimes pas la politique de Universal/20thCenturyFox/Warner/… ben tu vas voir chez la concurrence … qui n’ont aucun Jurrasic Park / Le Seigneur des Anneaux / …, qui était justement le film que tu voulais voir.

-&gt; la concurrence ne s’applique pas vraiment.



Pour le reste, c’est de nouveau ce que j’ai écris au dessus:

d’un côté, 5 personnes qui paient 20 euros pour 2 films (parmi les 5 personnes, il y a ton oncle)

de l’autre, 100 personnes qui paient 0.1 euros pour 10 films (dont toi)

&nbsp;

Donc, oui, tu peux aller voir ailleurs si tu veux, ça les dérange moins que de te fournir un SVOD de bonne qualité, car ça leur ferait perdre plus d’argent au final que de te voir partir.

&nbsp;

Bref, le piratage ne coute pas grand chose aux majors (ils disent évidemment le contraire pour éviter toutes réformes du droit d’auteur et justifier les SVOD chiants), mais légaliser la diffusion ou même un SVOD non chiant, ça, oui, ça leur fait perdre de l’argent.


Le 05/12/2014 à 20h 47

La question, c’est “qu’est-ce qu’ont à gagner les producteurs de contenu à rendre CreaYouz heureux ?”



Lutter pour le statu quo du droit d’auteur et l’illégalité des échanges ne coute pas grand chose (car de toutes façons, ils ont besoin de lobbyistes pour plein d’autres sujets (protection de leurs œuvres, régime fiscal favorable, accord d’échange, …), donc, quitte à payer des lobbyistes, autant qu’ils fassent quelque chose).

Par contre, avoir le client heureux, ça signifie un réajustement des prix et donc un gros manque à gagner. Car même si le client n’est pas content, il paie quand même du contenu. Moins que s’il était content, mais comme ce contenu est plus cher, ça compense. Et ne venez pas me dire que le client ne paie plus, vu qu’on n’arrête pas de me dire que le piratage n’entraine pas de manque à gagner.

Ça implique aussi l’arrivée d’autres compétiteurs sur le marché de la diffusion, qui eux n’ont pas les charges de la création, et vont donc être forcément moins chers et donc attirer plus de clients.

&nbsp;

Le 05/12/2014 à 18h 26

Ce serait bien qu’il y ait une véritable prise de position des acteurs qui demandent (à très juste titre selon moi) la réforme du droit d’auteur.

Je ne vois vraiment pas l’intérêt de trouver des excuses pour défendre TPB qui est clairement un site qui revendique le partage illicite.

Il s’agit bien d’excuses: l’existence de liens légaux ne justifient en rien les liens non légaux, et il y a tout ce qu’il faut pour que ceux qui veulent conserver la culture le fasse sur des plateformes qui ne partagent pas de contenus illicites. Sans parler des arguments qui se contre-disent: d’un côté, bloquer un site est inutile, de l’autre, bloquer un site est un danger pour la démocratie.



Une bonne initiative serait de créer / soutenir des plateformes où les contenus légaux sont présents, au lieu d’hypocritement faire en sorte qu’ils restent sur un site qui contient de l’illégal histoire d’avoir un prétexte pour le défendre.

&nbsp;

Soutenir TPB (notamment sur la “légèreté de la considération que TPB est globalement contrefaisant”, totalement de mauvaise foi) est clairement une mauvaise idée, alors que condamner le non respect des licences aurait mis la quadrature en position de force (car incritiquable).

Le 07/12/2014 à 15h 20

L’injure suprême: ne pas être un homme qui baise les gonzesses.

Ça donne bien le niveau pour comprendre comment tu évalues ce qui est choquant ou pas.

&nbsp;

Le 05/12/2014 à 11h 12







_Beryl_ a écrit :



&nbsp;(or en fait toutes les études montrent que les pirates consomment et achètent plus que les autres)&nbsp; …





Je n’ai jamais compris cet argument de cette étude.

Ça me parait évidement qu’un mélomane va plus profiter du téléchargement illégal que qlq’un qui n’écoute pas souvent de la musique. Mais c’est également évidement que qlq’un qui n’écoute pas souvent de la musique ne va pas acheter souvent, au final moins qu’un mélomane.

&nbsp;

Cet argument est intéressant pour montrer qu’il n’y a pas de “seuil de satiété” (ou que celui-ci n’est pas encore atteint) et que donc l’amateur de musique va continuer à dépenser son budget musique.

Par contre, cela ne prouve pas qu’il n’y a pas de manque à gagner: rien ne prouve, dans cette étude, que le budget musique du mélomane n’a pas diminué.



En fait, on pourrait même imaginer la situation suivante:

le téléchargement illégal fait que tout le monde diminue sa consommation de 40%.

Les mélomanes qui payaient 100 musiques en paient 60 et piratent 40.

Les non-mélomanes qui payaient 10 musiques en paient 6 et piratent 4.

On a bien la conclusion de l’étude: ceux qui téléchargent le plus (40 vs 4) sont aussi ceux qui paient le plus (60 vs 6)

Pourtant, ça reste vrai qu’il y a un manque à gagner.



Sinon, à part ça, personnellement, j’ai une approche plus radicale:

Le piratage existe parce que, fondamentalement, un bien non rival ne coute rien à diffuser et à copier.

Baser une économie sur la vente à l’unité d’un bien non rival est donc foireux (et souvent malhonnête ou immoral, car on crée une fausse rareté, car on favorise le populaire au détriment de la multi-culturalité, car il n’y a aucune justification au fait qu’il faut récompenser directement proportionnellement à la popularité, car une grande popularité implique un petit prix et que des variations relatives très grandes sur un petit prix sont des variations absolues très petites, ….).

Je suis donc plutôt pour la légalisation des échanges non marchands (et que les créateurs se démerdent pour trouver un autre modèle de rémunération: s’ils font du bon boulot, jamais leur public ne les laissera crever).



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Le 05/12/2014 à 10h 55

Cet argument me fait penser à “oui, Google (ou MS, ou Apple, en fonction de celui que vous n’aimez pas) fait de l’évasion fiscale, mais il crée aussi des emplois”.



Le fait que TPB favorise l’échange de contenu légal n’est pas une propriété intrinsèque de TPB: l’échange de contenu légal n’est pas dépendante de l’existence de TPB.

TPB a accédé à un status populaire grace à l’échange illégal, et à partir de ça, ça a permis d’avoir un certain public qui ensuite, sans le faire exprès, sont p-e tombé sur du légal.



Ensuite, je ne suis pas sur que l’apport soit si évident que ça:




  • est-ce que les utilisateurs de TPB font des recherches au hasard ? Par exemple, as-tu déjà tapé “par hasard”, “miracles of modern science” pour découvrir ce groupe ? TPB ne semble pas pousser la recherche “intelligente”, par exemple en recherchant par genre poussé + en éliminant ensuite les doublons, les contenus populaires qui sont taggés pour tout les genres, …

  • les découvertes “légales” sont fortement noyées dans les découvertes illégales qui sont également plus attractives car elles profitent du marketing des majors



    Bref, je pense que FreeMusicArchive ou Jamendo, par exemple, sont bien plus efficaces pour la découverte du contenu légal et que si TPB disparaissait, on devrait se tourner vers ce genre de plateformes et le légal y gagnerait beaucoup plus.

    &nbsp;

Le 02/12/2014 à 11h 02







Guyom_P a écrit :



Puis faire demander à l’état entre temps de nous donner de l’argent du contribuable tout en faisant racker ce même contribuable qui a eu la mauvaise idée de vouloir se cultiver sans te payer.





Pas cultiver, mais divertir.

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Pitié, arrêtez avec la langue de bois.

Quand un ayant-droit utilise un terme péjoratif ou mélioratif (“pirate”, “défense de la culture”, …), il se fait, à raison, critiquer.

Vouloir ne pas payer une diffusion, même quand il s’agit que de divertissement, est légitime, et c’est pour ça qu’il faut se battre (pour une vraie réforme du droit d’auteur, cohérente avec la réalité d’internet), pas “parce que les méchants ayant-droits ne proposent pas des solutions acceptables”.



Bref, il y a quand même énormément de discours “anti-ayant-droit” qui sont tout aussi malhonnêtes et hypocrites que ceux des ayant-droits, et ça donne une impression d’un simple “conflit de voisinage” où aucun des deux partis n’a raison parce qu’il cherche son propre confort plutôt qu’une solution raisonnable.

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Le 27/11/2014 à 17h 11

C’est pas ça que ma remarque soulignait.

L’important est que les solutions transparentes pour le grand public peuvent facilement exister. Le fait que tor (une solution technique qui au départ était difficile à mettre en place pour l’utilisateur lambda) puisse maintenant être entièrement transparent implique que demain, ça peut être pareil avec un VPN.

L’argument de Inny “mais de toutes façons, Kevin ne pensera jamais à se protéger” devient donc invalide.

Le 27/11/2014 à 17h 02

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Inny a écrit :



Non,

justement, …





&nbsp;Qu’est-ce que ça change à ce que je dis ?

Si le coupable est la personne qui possède la ligne, alors, il n’a qu’à vérifier que les utilisateurs de cette ligne ne font pas de conneries car elle est sous sa responsabilité. Si Kevin avoue qu’il a fait une connerie, c’est donc qu’il y a bien eu téléchargement illégal et que le propriétaire peut être poursuivit.



L’argument de l’IP invalide ne marche QUE si on prétend que sur internet, camoufler son IP est intrinséquement facile. Et si on prétend que camoufler son IP est intrinséquement facile, c’est donc bel et bien qu’on dit que le type de twitter s’est fait arrêter à cause de sa propre stupidité.

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jdloic a écrit :



L’IP identifie la personne autant que la plaque d’immatriculation identifie le conducteur d’un véhicule.





Dans ce cas, de nouveau, on ne peut pas dire que l’usage de l’IP pour Hadopi est une mauvaise idée. Ce n’est une mauvaise idée que si on prétend que c’est facile de camoufler son adresse IP.



C’est de nouveau uniquement ça que je souligne: on dit d’un côté qu’internet change la situation de l’identification (dans le cas de la lutte contre la dictature, par exemple), on ne peut pas en même temps prétendre qu’internet ne change pas la situation de l’identification.

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Le 27/11/2014 à 16h 07

Sauf que Hadopi, elle vise aussi Kevin qui télécharge, et qui aurait avoué si on était remonté jusqu’à sa famille.

L’argument pour Hadopi, c’est de dire que même si Kevin n’est pas malin, c’est pas compliqué de chercher à se protéger, et que si ce n’est pas encore “facile” maintenant, Internet permet que cela le devienne (firefox pense introduire tor dans le mode incognito).



Donc je confirme: si Kevin a été arrêté, ce n’est pas parce que les lois sont adaptées à internet, c’est parce qu Kevin n’a pas été foutu d’utiliser internet correctement.



Bref, on est bien à 100% dans un élément intrinsèque à Internet: c’est bel et bien le fonctionnement d’internet qui permet de créer facilement des outils pour contourner la loi.



Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit: la répression de l’outil ou les lois sur-mesures sont des conneries. Par contre, arrêtons l’hypocrisie: oui, internet change la situation et fait que ce qui marchait avant peut ne plus marcher maintenant.

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Le 27/11/2014 à 15h 53

Pourtant, on n’arrête pas de me dire que lutter contre le piratage est inutile, ou qu’internet est un outil génial car Snowden ou les dissidents des dictatures peuvent s’exprimer sans être pris.

Apparemment, le type a été indentifié par son IP, alors que plein de gens n’ont pas arrêté de crier qu’une IP ne permet pas une identification fiable lors des débats concernant Hadopi.



Bref, je ne suis pas anti-internet, mais il faut rester cohérent: le coupable a été retrouvé parce qu’il a fait une grosse erreur, pas parce que les lois “normales” sont adaptées au fonctionnement d’internet.

&nbsp;

Le 13/11/2014 à 15h 42

Si ta question était juste “peut-on préciser les détails”, alors, la discussion s’arrête ici.

J’ai rebondi sur ton commentaire, car la critique “trop de choix” (un choix pourtant totalement normal, voire même pas très grand comparé à d’autres secteurs) mérite précision.



Je ne suis pas totalement d’accord sur la comparaison voiture / distribution.

Les points que tu soulignes, dans ta comparaison, correspondent à des différences entre des voitures de la même gamme.

Si ta question est: “Quelle est la gamme de Mageia ?”, la réponse est simplement: “desktop grand public”.

Tu ne peux pas ensuite rajouter: “Oui mais quelle est la différence avec Ubuntu ?”, car là, tu demandes quels sont les différences entre une petite citadine et une petite citadine.

Le 13/11/2014 à 14h 30

Je répondais en particulier à

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tazvld a écrit :



Il y en a tellement des distrib que je ne sais plus trop à quoi elles correspondent.





car je n’ai jamais entendu quelqu’un dire: il y a tellement de différentes sortes de Renault que je ne sais plus trop à quoi elles correspondent.



Sinon, je suis d’accord avec Commentaire Supprimé: pour trouver la “bonne” distribution, le mieux est de tester soi-même.

Car pour 2 mêmes distributions, 2 utilisateurs différents les ayant testé toutes les deux insisteront sur des différences différentes (pire, parfois, ils disent juste: “je préfère Untel” sans même dire la différence en question). Les différences sont parfois même de l’ordre du “feeling”, où on se sent plus à l’aise avec une distribution qu’avec une autre sans vraiment savoir dire pourquoi (par exemple, ça peut être un mélange entre le fait que le nom des paquets et la façon dont ils sont divisés ont une logique qui me parait moins évidente, le fait que la fois où j’ai cherché de la doc, je l’ai trouvé rapidement, le fait que j’ai une idée ou non de sur quoi bosse l’équipe, …)



Pour un rapide rappel d’à quoi la distribution correspond, DistroWatch.com est idéal (il doit être utilisé pour ça, pas pour les classements foireux).


Le 13/11/2014 à 10h 06

Je suis toujours un peu troublé par rapport aux commentaires “il y a beaucoup de distributions, je ne sais pas à quoi elles correspondent”.

Il y a beaucoup de marque de voitures aussi. Quel est la différence entre Peugeot, Renault, Citroën, Fiat, … ? Et que dire des différents modèles dans une même marque ?

Pareil pour les logiciels, en fait: Acroread, Foxit, SumatraPdf, Evince, STDU, …



J’ai l’impression que seules les distributions sont considérées de cette façon totalement étrange, qui semblent pourtant “normale” pour certains, sans doute à cause de l’habitude d’un seul OS windows ou d’un seul OS apple.

&nbsp;Pourquoi quelque chose de totalement normal (à savoir: avoir plusieurs entreprises (dans le sens de “entreprendre”) qui proposent des solutions concurrentes pas forcément diamétralement opposées) déstabilise tellement ?

Le 25/10/2014 à 21h 54

J’ai jamais dit que c’était choquant.

Simplement, c’est très facile d’oublier que tout le monde n’a pas les mêmes goûts. C’est beau de dire “si Ubuntu vous convient, parfait pour vous”, mais si de l’autre côté on choisit d’oublier que sa distribution préférée ne convient pas forcément à une connaissance lorsqu’on la lui installe, c’est de l’ordre du beau discours.



Perso, je présente toutes les distributions, en insistant sur le fait que je ne suis p-e pas objectif, et également en précisant à quel point je peux aider si ma connaissance choisit une distribution que je ne connais pas (cela dit, il y a souvent tout autant de différences entre une même distribution utilisant 2 interfaces par défaut qu’entres deux distributions, et le plus gros du boulot dans l’aide, c’est d’avoir une vue d’ensemble assez grande pour localiser le problème dans la documentation, ce qui est très similaire peu importe la distribution).

&nbsp;

Le 25/10/2014 à 13h 52

Oh, un dernier truc.

Dans ton premier message, tu dis:







Konrad a écrit :



Aux amis et proches qui sont intéressés par Linux, je leur conseille (et leur installe volontiers) Linux Mint, en édition MATE pour les PC un peu vieux, Cinnamon sinon.





Mais tu dis aussi:

&nbsp;



Konrad a écrit :



Mais après si toi (ou d’autres) tu aimes Ubuntu et Unity, effectivement c’est que Ubuntu correspond à tes besoins, et tant mieux pour toi.





Mais comment fais-tu pour savoir que tes amis et proches n’aiment pas Ubuntu et Unity ?



Personnellement, quand je conseille une distribution linux, la première chose que j’explique, c’est qu’il y en a pour tout les goûts, et je cite les principales caractéristiques “technologiques” et “politiques” (cf. mon message précédent) des distributions, et j’installe celle qu’ils choisissent, pas celle que je préfère personnellement.


Le 25/10/2014 à 13h 45

Ce qui est choquant, c’est que, par exemple, le processus de validation d’un paquet, lui, c’est plus de 1% (même si c’est loin d’être 100%), mais que là, ce n’est pas du tout pris en compte.

Pire, c’est considéré comme un non-travail.

Linux Mint récupére ce travail (et il fait très bien). Ce travail te convient. Mais Ubuntu tout entier, y compris ce travail n’est même pas considéré parce que ce qui compte c’est l’emballage (p-e que en réalité, tu le considères, mais ce n’est pas écris dans ton message et je pense que d’autres que toi ne le considère pas).

&nbsp;

Par ailleurs, les goûts et les couleurs sont très très très nombreux.

D’après toi, il faudrait donc faire une distribution pour chaque “goûts et couleurs”. Oui mais quid des 99 autres 1% ? On devrait donc tout multiplié par 99 ?

Je pense qu’il est bien plus intelligent d’avoir différentes distributions en fonction:




  1. des choix technologiques (par exemple, “compilation à partir des sources” ou “paquets”, usage centré sur systemd ou init, …, exemple de ce qui ne fait pas partie des choix technologiques: tout ce qui peut se changer en 2 lignes de commande du style “apt-get remove” / “apt-get install”)

  2. des choix “politiques” (dans le sens “politique de décision”) (par exemple, se concentrer pour avoir les nouvelles versions au plus tôt même si c’est moins stable, faire du user-friendly avec une approche pragmatique du libre (“mieux vaut intégrer flash par défaut sinon on perd des utilisateurs potentiels qui ensuite iraient sur du tout libre”) ou une approche idéologique du libre (“si on met flash, ça déforce le libre”), …)



    Ici, tu sembles faire ton choix sur quelque chose de totalement irrelevant sur ce plan et également totalement irréaliste (car il faudrait plein de distributions pour chaque “goûts et couleurs”), et tu sembles oublier ces 2 points qui sont justement les éléments qui sont importants dans le processus du logiciel libre (car s’il n’y a pas de “concurrence” sur ces points, on en arrive à un monopole et en pratique une perte de liberté).

    De nouveau, p-e que tu ne l’oublies pas. Dans ce cas, bravo. Mais moi, ce que je veux dire, c’est pas “Konrad t’es un méchant”, c’est “à propos, cela me fait penser, j’ai l’impression que chez certains (et ce “certains” n’inclut pas forcément Konrad, mais ils auraient sans doute le même discours que lui) …“.



    Pour la petite histoire, il y a quelques années, j’utilisais OpenSuse. Un ami m’a alors demandé pourquoi je n’utilisais pas Ubuntu. Je lui ai donc dit les éléments offerts par OpenSuse par défaut qui ne l’était pas sous Ubuntu. Il m’a dit que ça pouvait se changer en 3 clics. Effectivement, mais pourquoi devrais-je faire 3 clics alors que OpenSuse, par défaut, me fournit exactement ce que je recherchais ?

    Par contre, et c’est là le point important, OpenSuse&nbsp;correspondait mieux au choix politique que je recherchais. Par exemple, OpenSuse demande de choisir le bureau lors de l’installation, tout comme il permet de choisir les paquets installés par défaut. C’est un choix politique “le bureau est un logiciel comme un autre”. Autre exemple: Ubuntu est plus orienté mono-utilisateur + sudo.

    (actuellement, j’utilise KDE sur Mageia)

Le 24/10/2014 à 23h 24

Je pense que ce qui est dit, c’est que c’est étrange de juger une distribution sur 1% du travail qui est fait dans une distribution, c-à-d uniquement l’apparence par défaut.



Il n’y a pas si longtemps (suis-je si vieux que ça ?), lors de l’installation, on demandait le bureau à installer. Du coup, à cette époque, les conneries du style “cette distribution est pas bien parce que le bureau par défaut ne me convient pas” était inconcevable. Le bureau, c’est un logiciel comme un autre, et il s’installe ou se désinstalle en un clic.

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(en d’autres termes: si ce qui te dérange dans une distribution peut être changé en 5 lignes dans un terminal (c’est le cas pour passer de Ubuntu à un truc très très très ressemblant à Linux Mint), alors, tu ne devrais pas dire que cette distribution ne te convient pas: elle te convient parfaitement. À ce train-là, aucune distribution ne convient à personne sauf à une personne: celui qui a décidé de l’installation par défaut)&nbsp;

Le 10/10/2014 à 20h 31

Euh, je ne comprends pas 50% des commentaires.

Comme dit dans l’article, le type était invité à un débat qui parle de la représentation des femmes dans l’informatique:



&nbsp;Il était hier l’invité de la conférence Grace Hoper, centrée sur la place des femmes dans l’industrie technique





Du coup, je ne comprends pas tout ceux qui disent “ce n’était pas le sujet” ou “c’est la faute à l’autre de n’avoir pas été précis”.



Je comprends l’erreur de Nadella et l’ambiguité de la question. Mettez vous également à la place de la personne qui a posé la question. Cette personne voulait demander: que dois faire une femme pour que son salaire augmente pour atteindre le niveau normal tel que celui des hommes.

Augmenter un salaire, ça s’appelle une augmentation.

Du coup, poser la question comme ça est naturel. Hors contexte, effectivement, la réponse de Nadella est également naturelle, mais j’imagine qu’ils ont passé leur temps à parler des problèmes de salaires homme-femme, du coup, Nadella aurait du avoir été plongé dans un contexte où il aurait du comprendre la question sans aucun problème.



Pas que ça soit une grosse gaffe.

Mais je ne comprends pas les commentaires qui ne comprennent pas que dans un bateau de pêche, si je demande qu’on me passe un vers de terre, je ne m’attends pas qu’on me donne un verre de champagne.

&nbsp;