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Konrad

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4337 commentaires

Le 07/05/2015 à 15h 08







Djaron a écrit :



normalement la plupart des logiciels “pénibles” sont installés par négligence, flemme, ignorance crasse de l’utilisateur







Ça a l’air d’être le cas ici aussi :





Il infecte une machine le plus souvent en étant ouvert depuis un email. Ce dernier présente un texte qui ne pourrait tromper le moindre utilisateur un tant soit peu averti : le destinataire est invité à vérifier les spécifications par une entreprise qui se présente comme étant la Windows Corporation. Tout un programme. Si l’utilisateur ouvre le document, il se décompresse et se présente alors comme un document PDF, avec une miniature suggérant un listing. Ce qu’il n’est pas.

(…)

Il s’agit en fait d’un fichier .SCR, le format utilisé par Windows pour les écrans de veille.





Entre le « Windows Corporation », le faux fichier PDF, et l’ouverture d’une pièce jointe d’un email d’origine inconnue… ça fait plusieurs panneaux un peu grossiers dans lesquels l’utilisateur averti ne tombera pas.



Le plus grand ennemi de l’ordinateur c’est l’utilisateur non averti. Il n’y connaît rien, clique partout, et ouvre toutes les pièces jointes venant de n’importe qui.


Le 06/05/2015 à 21h 20







jb18v a écrit :



euh faut pas rêver non plus hein <img data-src=" />







Ben pourquoi pas.

IE était hyper lié à Windows et ne pouvait donc pas être multi-plateformes.



En repartant sur un nouveau navigateur, indépendant du système, Microsoft pourrait le rendre multi-plateformes, comme tous les autres navigateurs le sont (Firefox, Chrome, Opera, tournent parfaitement sous Windows, Mac OS, Linux, Android, iOS…). Le contraire serait bien dommage et ne mettrait pas Edge au niveau de la concurrence.


Le 06/05/2015 à 19h 25







Obidoub a écrit :



A quand une version Android et une version Linux ?







Oui, sait-on si Edge sera multi-plateformes ou bien s’il sera réservé à Windows 10 ?


Le 06/05/2015 à 17h 04

C’est vrai que les notes de version sont claires :



Known issues




  • Can’t access localhost.



    C’est ballot <img data-src=" />

Le 06/05/2015 à 13h 31







jb18v a écrit :



un pommeau de douche et un bidet ? (2e image)<img data-src=" />







Cannot… unsee… Oo


Le 06/05/2015 à 13h 05



Microsoft tient à ce que tout le monde le sache : à nouveau navigateur, nouvelle philosophie.





Depuis le temps qu’on attendait ça, on ne peut que les en féliciter <img data-src=" />

Le 06/05/2015 à 08h 47







systmD a écrit :



Ce serait interessant d’avoir un plot de l’evolution de la fragmentation depuis la sortie d’Android







Voici <img data-src=" />


Le 06/05/2015 à 08h 05







abasourdix a écrit :



Je suis pas dev Android, mais y en a-t-il un qui pourrait expliquer si cette fragmentation est un soucis, voir un gros merdier … Ou pas.







Pour les développeurs non, la fragmentation d’Android n’est plus trop un problème. Comme l’a souligné Kervala il est possible de développer une application qui tourne sur la plupart des versions d’Android en circulation.

La fragmentation d’Android n’est plus un problème

(version anglaise originale)



Pour les utilisateurs ce n’est pas trop un problème non plus, car ils ont accès aux dernières versions du Play Store et des services Google. 93% des utilisateurs d’Android ont accès à la dernière version du Store, soit davantage que les utilisateurs d’iOS.

Source


Le 05/05/2015 à 11h 47







Thoscellen a écrit :



Dans ce cas, il serais possible de séparer en deux canaux les mises à jours : Les mises a jours de sécurités et les mises à jours de systèmes.



Les failles d’Androïd seraient géré par Google et directement envoyé à l’utilisateur, les failles propres aux fonctions et applications du fabricants seraient géré par les mises à jours, et les logiciels propriétaires seraient géré classiquement comme c’est le cas actuellement. Les mises à jours du systèmes auraient le mécanismes actuels.



Bien sur, cela est un joli défi d’un point de vue technique, vue l’architecture d’Androïd.







Oui ça pourrait être une bonne idée. Je pense aussi que les mises à jour de sécurité sont les plus critiques, et qu’il ne faudrait pas transiger sur leur déploiement. Google et constructeurs devraient trouver un moyen pour qu’elles parviennent à l’utilisateur final au plus vite.


Le 05/05/2015 à 11h 22

Je suis d’accord que les constructeurs ne jouent pas bien le jeu des mises à jour sur Android. Je blâmerais plutôt les constructeurs, mais c’est vrai que Google pourrait forcer les choses avec des closes a minima (genre « obligation de déployer les nouvelles versions d’Android pendant 1 an après la sortie de l’appareil »). Les choses pourraient s’améliorer, espérons que ça sera le cas à l’avenir.



Mais bon quand on sait que d’un côté, Microsoft touche 2 milliards de Dollars par an de royalties sur les appareils Android, et que de l’autre côté ils perdent de l’argent sur les Windows Phones… Je trouve qu’ils crachent un peu dans la soupe, et que c’est déplacé que Microsoft vienne donner des leçons aux autres sur la façon dont il faut gérer et vendre les OS mobiles… <img data-src=" />











Tolor a écrit :



La remarque d’hier, pour moi, c’était surtout sur le sujet du refus de Google de mettre à jour Android suite à la faille d’il y a quelques semaines, alors que de son côté, MS supporte un OS pendant des années. Je suis pas sûr qu’il parlait du non suivi des maj par les constructeurs.







Nuance : Google ne va pas déployer lui-même le patch sur les versions d’Android qu’il juge obsolètes (≤4.3). En revanche le patch est tout à fait déployé sur les versions récentes (≥4.4), et les constructeurs peuvent tout à fait l’intégrer à leurs ROMs custom même sur les vieilles versions d’Android (ne pas oublier que les constructeurs ont accès aux sources). Là encore, si je suis d’accord que Google pourrait faire du forcing pour le déploiement d’un tel patch, c’est plutôt les constructeurs que je blâmerais.


Le 04/05/2015 à 14h 47







YesWeekEnd a écrit :



Il est de notoriété publique qu’il ne sert pas souvent à quelque chose de râler.



En substance, c’est un peu la teneur de ton propos. Tu viens râler sur ceux qui critiquent Kodi&Co parce que ça sert à rien… Donc tu sers à rien, je sers à rien. Du joli vent juste pour la rhétorique, comme d’hab.







Tu as mal interprété mes propos et tu fais des généralités qui n’ont rien à voir avec ce que j’ai dit.



Ça sert à quelque chose de râler, quand on râle auprès des bonnes personnes. En l’occurrence, le mieux ici est de râler auprès de Microsoft sur l’arrêt de WMC, c’est ce qui sera le plus utile, ou le plus approprié.



En revanche ça ne sert à rien de râler sur un sujet qui n’a rien à voir (genre Kodi, Linux, la pluie, le beau temps), dans des endroits où personne n’a le pouvoir de changer quoi que ce soit (en l’occurrence NXI).



Tu saisis la nuance ?


Le 04/05/2015 à 14h 17







illidanPowa a écrit :



oui enfin c’est une news sur windows media center et l’avantage de ce dernier c’est ça simplicité de configuration….







Tout à fait, c’est une news sur WMC. Et comme je l’ai dit, ce n’est pas très productif de râler ici (surtout si c’est pour râler sur Kodi ou sur Linux comme tu l’as fait). Suis donc le conseil de JustMe : inscris-toi sur le programme Insider de Microsoft pour leur faire part de tes demandes.


Le 04/05/2015 à 14h 04







JustMe a écrit :



Je connais très bien les avantages de l open source ;)

Je dirais même que par principe c est ce que je préfères pour les avantages que tu énoncés mais ça ne m empêche pas de savoir apprécier un logiciel de Microsoft ou Google meme si c est fermé du moment que ça répond a mon usage.

La je disais simplement que parler d open source comme sauveur c était exagéré car même si la finalité de ces logiciels est la même l approche est totalement différente.



Xbmc / kodi est excellent mais casse pied a configurer la ou wmc fonctionnait en 3 minutes out of box… Aujourd hui j apprécie également plex car on met pas les mains dans le camboui pour avoir une base centralisée par exemple.



Bref tu as raison faite comme moi inscription sur le programme insider et on vote tous pour l arrivé d un player / media center nouvelle génération sous windows







On est d’accord <img data-src=" />


Le 04/05/2015 à 13h 24







JustMe a écrit :



Ca n empêche pas d apprécier la simplicité et l efficacité de Windows media center en terme de gestion tv.







Mon commentaire était effectivement davantage en réponse à illidanPawa, m’enfin la remarque reste valable : si tu veux continuer à utiliser WMC le mieux est d’écrire à l’éditeur, Microsoft. Peut-être qu’il changera d’avis si suffisamment d’utilisateurs le contactent. Par contre si les utilisateurs se contentent de râler sur NXI pas sûr que ça change grand chose…



Ça t’énerve les commentaires « l’Open Source va nous sauver la vie ». Je dirai juste ceci : dans l’Open Source si un projet populaire (par ex. Kodi) est abandonné le code source peut être repris, forké, ou au minimum porté sur d’autres plates-formes. Dans le Closed Source si l’éditeur abandonne un logiciel (par exemple WMC) alors tu l’as tout simplement dans le baba, personne ne peut le copier, ni le forker, ni le porter sous Windows 10. Si tu aimais tant WMC, remets-t’en à l’éditeur, c’est le seul à décider.


Le 04/05/2015 à 12h 01







JustMe a écrit :



Qu est ce que ça m agace les commentaires du genre l open source va vous sauver la vie.



Xbmc / kodi & co sont très bien pour gérer les collections mais pas pour gérer la tv.

Win mce c était quand même top 3 min de config pour avoir un epg + timeshifting + planification enregistrement…



Quand je vois la galère sous kodi pour mettre en place plugin + backend tv… En plus j ai jamais réussi d avoir la tv fluide et reactive avec xbmc sur rpi.



Contrairement a ce que vous pensé media center avait énormément de bon plugin et pack de codec mise a dispo par la communauté permettant de lire tous les formats avec gestions des srt…



Utilisateur de xbmc depuis la première version sur une Xbox première gen… Je peu vous assurer que ce dernier a mis des années avant d être au niveau du media center de Microsoft.



Aujourd hui faut jongler entre plex et kodi pour avoir l équivalent (niveau gestion de biblio avec une base centralisée pour xbmx c est possible mais quand même moins simple que ce qu on pouvait faire avec Windows home server et client win MCE)











illidanPowa a écrit :



marrant j’ai un avi totalement opposé à toi : 

avec le media center de windows quasiment rien à faire pour l’utiliser, une simplicité remarquable et qui a donc aussi ces limites, mais bon, ça en fait pas mal.



J’ai essayé XMBC, j’ai arrêté tout de suite quand j’ai vu que ça forçait le plein écran…. que c’était compliqué à configurer et que c’était trop esprit linux : tu peux tout faire avec mais à chaque fois tu mets 3 ans à tout configurer…..



Ca pourrait être une raison pour moi de ne pas switcher sous Windows 10 venant de 7.







Vous n’aimez pas Kodi, très bien, c’est votre choix.



Vous préférez Windows Media Center : écrivez donc à Microsoft pour vous plaindre, ça sera plus productif que de cracher sur Kodi, sur Linux et tout le reste <img data-src=" />


Le 04/05/2015 à 08h 26







FunnyD a écrit :



Hololens Apparament* bluffant mais avec un gros problème



* <img data-src=" /> Purée, je retrouve pas l’orthographe de ce mot!!!







Apparent (avec un E) =&gt; Apparemment <img data-src=" />


Le 03/05/2015 à 21h 42







Okki a écrit :



En parlant de ça, au Royaume-Uni, Ebuyer vient de proposer une gamme de machines sous Ubuntu.







Et il est intéressant de noter qu’un récent rapport du gouvernement UK classe Ubuntu comme l’OS le plus sécurisé parmi les 11 testés (parmi lesquels Windows 7, 8, Windows Phone, Max OS X, iOS, Android 4.2, Chrome OS, et Blackberry).


Le 03/05/2015 à 14h 44







lossendae a écrit :



Sur le papier ça semble bien, mais en pratique ça donnerait un bordel sans nom.



 Il suffit de voir ce que les fabricants font avec Android et Windows pour “améliorer l’experience” par défaut de ces systèmes. Imagine si en plus ils peuvent choisir sur quel distribution ils peuvent rajouter leur merdes “integrées” ?  La cata…







Je suis d’accord et c’est bien pour cela que je n’ai jamais acheté de PC constructeur (même quand j’utilisais Windows).



Maintenant si tu veux voir des PC sous Linux dans les rayons des supermarchés, il y a fort à parier que ça se passera comme cela… Ils pré-installeront leurs crapwares Linux comme ils le font sous Windows.


Le 03/05/2015 à 09h 40







lossendae a écrit :



Je ne pense pas que le choix de l’OS à l’achat changerai grand chose.



Apple ne devrait pas s’y plier parce qu’il vende “leur” machine (tout en un) dans un secteur du marché que Linux ne peut pas (encore) atteindre [haut de gamme].



MS pourrait s’adapter et rapidement proposer gratuitement en Europe son OS et ne serait pas perdant.

 L’inertie de la peur du changement et le fait que Windows ne soit pas un mauvais OS (au contraire) me laisse penser que la mutation ne serait pas radicale que (vous?) les libristes ne le pensent.



Secundo, l’Europe ne peut pas prendre de mesure aussi radicale sans un lever de bouclier de tous les acteurs du marchés. 

Le mieux peut être l’ennemi du bien. Plus de choix pour Mme Michu = trop compliqué = moins d’achat. MS ralerai, tous les secteur de ventes raleraient, les oppositions (politiques) de chaque pays seraient ravis.

Franchement se serait intenable comme position.



Pourtant, et pour finir, il est évident qu’une initiative Européenne pour privilégier des solutions libres plutot que les géants américains seraient un signal fort pour le monde entier.







Je pense qu’il y a plusieurs niveaux d’engagement qu’il ne faut pas mélanger.



Sur la question de la vente liée, les lois existent déjà. Le problème est double :







  • Primo, les lois sont mal appliquées. La loi ne demande pourtant pas grand chose : que le prix de la machine (hardware) et le prix des logiciels (OS, logiciels pré-installés) soient affichés séparément dans les rayons. Par exemple : “PC : 500 € + Windows et logiciels : 120 €”. Dans la pratique ça ne change rien, Windows est toujours pré-installé, c’est toujours aussi simple à configurer, mais au moins le consommateur sait qu’il achète deux choses en même temps, ça apparaît sur l’étiquette et sur la facture. Ce ne serait pas sorcier à faire, et pourtant très peu de magasins le font. Au passage je voudrais aussi casser un mythe sur la vente liée : non, le but n’est pas de proposer des ordinateurs “nus”, sans OS, à Mme Michu… Le but est simplement que le prix des deux produits soit affiché séparément, comme le demande la loi. Enfin, je voudrais rappeler que ceux qui se font le plus avoir dans cette histoire de vente liée, ce ne sont pas les libristes (qui pourront choisir une machine nue ou assembler leur PC eux-mêmes), mais bel et bien… les utilisateurs de Windows : si vous avez déjà une licence Windows (boîte par exemple), pourquoi devriez-vous la re-payer une seconde fois quand vous changez de PC ? Un utilisateur qui a déjà acheté Windows en version boîte et qui doit se faire rembourser le Windows pré-installé quand il achète un PC, voilà une situation ubuesque…

  • Secundo, les fabricants de PC ne proposent rien d’autre que du Windows. Bien sûr, il ne suffirait pas de proposer “Linux” en disant aux gens “choisissez votre distribution”, ça ne marcherait pas… Le but d’un intégrateur, c’est de proposer une solution toute faite et fonctionnelle out-of-the-box. Pour atteindre ce but, un constructeur devrait proposer une seule distribution, bien intégrée, bien contrôlée, avec tous les pilotes nécessaires installés, des raccourcis déjà configurés, etc. de sorte que Mme Michu n’ait rien à configurer et puisse l’utiliser directement. Mme Michu ne s’en sortirait pas si on lui demandait d’installer Windows, des pilotes, ou de configurer son environnement ; c’est la même chose sous Linux, et c’est justement le but d’un intégrateur de pré-mâcher tout ça et de proposer des solutions clés-en-mains dans les magasins.







    In fine, je ne pense pas que ce soit aux instances européennes de décider de ce qui doit être proposé dans les magasins. Je pense que les lois sont bonnes, pas la peine d’en rajouter. Ce qu’il faut c’est qu’elles soient appliquées. Après pour ce qui est proposé ou pas dans les rayons, c’est surtout aux intégrateurs de faire leur boulot et de proposer différents modèles, et éventuellement différents OS.





    À un tout autre niveau, pour ce qui est des institutions et administrations publiques (aussi bien au niveau français qu’européen), le problème est tout autre. Je pense que dans un souci d’indépendance administrative, militaire, décisionnelle et j’en passe, les pays d’Europe ne devraient pas rester dépendants d’éditeurs de logiciels américains : ni Microsoft, ni Apple, ni Google. La Chine l’a bien compris par exemple, c’est pour cette raison qu’elle migre son administration vers des solutions maison (comme COS) basées sur des solutions libres. J’ai du mal à croire que les pays d’Europe n’auraient pas les moyens d’en faire de même : exploiter des solutions libres (et beaucoup existent déjà : Linux, des OS entiers), et développer par-dessus ses solutions pour répondre à ses propres besoins. L’Europe aurait alors l’indépendance numérique qui devrait être la sienne.


Le 02/05/2015 à 09h 59







Cedrix a écrit :



En lisant ces 11 pages de commentaires, on a compris pourquoi Linux ne sera jamais un OS grand public populaire, il existe un standard par utilisateur. Madame Michou se fout de savoir si systemd ou initw est mieux pour elle. Quand elle clique sur IE elle veut pas avoir à le scripter avec toutes ses dépendances.







Le débat sysinit/systemd est un débat de développeur, donc dès le départ ce n’est pas un sujet pour les Michu. Donc quand tu dis qu’à cause de ce genre de débat Linux ne perce pas, t’es complètement à côté de la plaque, tu relies deux choses qui ne sont pas du tout corrélées.



Pour paraphraser un autre commentateur assidu de Next INpact : et alors ? Linux doit-il devenir un OS grand public ? À qui ça profitera qu’il devienne populaire ? À un éditeur genre Canonical ? Est-ce que le desktop est la seule preuve de réussite, sachant que Linux a percé dans les smartphones, tablettes, smartTV, tableaux de bords des voitures, bref partout ailleurs ?



Perso en tant qu’utilisateur de Linux je m’en cogne un peu de ses parts de marché… L’important est qu’il réponde à mes besoins et me convienne. Et je dois dire que sur bien des points, les distributions GNU/Linux que j’utilise (car j’en utilise des différentes sur mes différentes machines) me satisfont bien davantage que Windows n’a pu le faire lors des 15 années où je l’ai utilisé.









Dark Abaddon a écrit :



Me suis dit exactement la même chose… 



Et même sans aller jusqu’aux considérations techniques abordées dans cette discussion, le simple fait qu’il y ait x distribs différentes avec x environnements graphiques différents suffira à rebuter 99% des utilisateurs grand public.



Non parce qu’il ne faut pas se voiler la face, Mr Toutlemonde (et pas forcément que lui d’ailleurs), il n’a pas envie de se prendre la tête pendant des heures à trouver LA version de Linux qui va lui convenir alors qu’il a un Windows qui tourne dans le PC. Et il a encore moins envie de se prendre la tête à devoir configurer des choses. Donc il va rester sur son Windows.



Après, s’il y avait une distrib a forte visibilité, simple et accessible, je dis pas… Mais à l’heure actuelle, ce n’est clairement pas le  cas.







Personnellement, cette variété et ce choix font partie des choses qui me plaisent dans les distributions GNU/Linux.



Mais tu fais certainement partie de ces gens qui n’aiment pas le choix. Dans ce cas, continue d’utiliser un OS qui t’impose une seule variante, un seul environnement de bureau. J’imagine que pour quelqu’un comme toi, acheter une voiture ou une cafetière doit être un vrai sacerdoce vu le nombre de marques et de modèles disponibles…


Le 27/04/2015 à 14h 15







Ricard a écrit :



Ouais. Mais jusqu’à preuve du contraire, même un admin-sys ne bidouille pas le système de son smartphone ni de sa TV, encore moins le tableau de bord de sa voiture. Tout est pré-configuré, ou sous android, qui s’en fout complètement de systemd. (qui est d’ailleurs indépendant de Linux)  Systemd n’a aucun interêt sur ce genre de système, à part de gagner 1s.







(1) S’il y a un gain de temps ce n’est pas qu’une seconde.



(2) Le gain de temps n’est pas le seul apport, voir par exemple ce post qui donne des exemples d’apports de SystemD pour l’embarqué.


Le 27/04/2015 à 13h 20







enerhpozyks a écrit :



Il est pas KISS, justement. C’est une usine à gaz. J’ai rien contre la fin des scripts d’init, mais systemd est une mauvaise réponse car elle nécessite une architecture lourde, des outils optionnels deviennent nécessaires et le développement se ferra sans backport tout en nécessitant un kernel très à jour (.



C’est un prix très lourd a payer surtout alors que systemd gère pas que le boot mais des choses critiques comme l’auth, par exemple.



T’as des tas de raisons pur avoir un vieux noyau ou un système exotique en prod (genre / over NFS il aime pas du tout et c’est pas vraiment ce que j’appelle exotique…). Et systemd te permet pas d’assurer ton job pour ce genre de cas.



Et puis, honnêtement, mon OS boot en 5s, mon BIOS/UEFI en 1min+…J’en ai rien à fiche de gagner 1s…







Le gain de temps au démarrage ne concerne pas que les PC de bureau, il concerne tous les appareils sous Linux. Peut-être que tu t’en fous de gagner 1s au démarrage de ton PC, mais ça change tout sur des appareils embarqués : smartphones, tablettes, l’allumage d’une smartTV, le tableau de bord au démarrage de la voiture, la box qui doit se connecter à Internet… Voilà des usages où on n’a pas envie d’attendre des plombes, et où les gains de SystemD se font le plus sentir.


Le 27/04/2015 à 13h 16

Bon bien sûr il n’est pas possible d’insérer du code ici sans que ça soit transformé en smiley… La ligne à ajouter s’écrit comme ceci :



APT:

Default-release “stable”;



le tout en une seule ligne.

Le 27/04/2015 à 13h 14







Vouze a écrit :



Perso, j’ai toujours une fonctionnalité qui m’oblige à installer la version unstable.



Avant c’était flash dans firefox pour une debian 64bits.

En ce moment c’est autre chose…







Il est aussi possible d’utiliser Debian Stable, et d’installer certains paquets depuis Debian Testing -à condition que les dépendances dudit paquet sont respectées (en effet si le paquet à installer dépend de beaucoup d’autres paquets qui ne sont pas dispo dans Stable, il est plus simple d’installer la distrib en Testing).



Créer le fichier /etc/apt/apt.conf et y ajouter la ligne suivante (incluant le point-virgule final):

APT<img data-src=" />efault-release “stable”;

Cela permet de s’assurer que la distribution restera en Debian Stable.



Ajouter ensuite les dépôts de Testing dans /etc/apt/sources.list :

### DEBIAN TESTING REPOSITORIES

debhttp://ftp.debian.org/debian/ testing main contrib non-free

deb-srchttp://ftp.debian.org/debian/ testing main contrib non-free

debhttp://security.debian.org testing/updates main contrib non-free

deb-srchttp://security.debian.org testing/updates main contrib non-free

debhttp://ftp.debian.org/debian/ testing-proposed-updates main contrib non-free

deb-srchttp://ftp.debian.org/debian/ testing-proposed-updates main contrib non-free



Après un traditionnel “apt-get update” il devient possible d’installer des paquets dans leur version testing. Cela se fait en utilisant l’option “-t testing” :



apt-get install -t testing monpaquet



Note que par défaut (i.e. quand tu n’utilises pas l’option “-t testing”) les paquets continuent de s’installer en version Stable.



Il est aussi possible de faire de l’apt-pinning pour décider quelle version d’un paquet doit être installée (voir ici).


Le 27/04/2015 à 11h 59







trekker92 a écrit :



au fait, en parlant de stabilité vs nouveautés.. une maj, c’est pas censé rendre plus stable un système et corriger des bugs?







Ça dépend du type de mise à jour.



Une mise à jour de sécurité, c’est censé rendre le système plus sûr (correction de faille…). Ça n’apporte pas de nouvelle fonctionnalité.



Une mise à jour de stabilité, c’est censé rendre le système plus stable (correction de bugs…). Ça n’apporte pas de nouvelle fonctionnalité, et le patch peut introduire de nouvelles failles de sécurité.



Une mise à jour de fonctionnalité, c’est censé apporter de nouvelles fonctions à un programme. Ces nouvelles fonctions peuvent être buggées, et/ou apporter de nouvelles failles de sécurité.



Tu comprendras que les étapes de validation sont longues et complexes. Quand une faille est introduite (involontairement) dans le code, il faut parfois des années pour s’en rendre compte (comme ça a été le cas pour la faille HeartBleed par exemple).


Le 27/04/2015 à 11h 04

Ce que j’apprécie chez Debian c’est qu’il y en a pour tous les goûts :





  • Debian Stable (désormais la version 8 appelée Jessie) pour ceux qui veulent du rock-solid, typiquement un serveur à la maison ou une station de travail en production ;



  • Debian Testing (actuellement Stretch) pour ceux qui veulent une distribution au goût du jour en rolling-release ;



  • Debian Unstable (toujours appelée Sid) pour les testeurs, programmeurs, ou les plus fous ( <img data-src=" /> ) qui veulent tester les toute dernières versions des paquets.



    Perso j’utilise Debian Testing sur mon PC de bureau (avec KDE), ça tourne comme un charme. Mon serveur maison tourne sous Debian 7.8 (maintenant old-stable), j’attendrai un peu mais à terme il migrera sur Debian 8. <img data-src=" />

Le 29/04/2015 à 16h 20







TexMex a écrit :



Ca c’est une définition que tu donnes au mod. Rien n’est écrit sur le sujet et c’est donc libre. Effectivement personne n’est obligé de d’acheter/mettre en vente, nous sommes d’accord. Mais il reste que l’auteur est celui qui choisi ce qu’il fait de son œuvre. Il est le père de l’oeuvre (quand bien même c’est un mod et hors dispositions de licence contraire). C’est pas aux autres de choisir. N’en déplaise à Kevin.







C’est marrant, je suis entièrement d’accord avec ça, et pourtant je n’arrive pas du tout aux mêmes conclusions que toi.



L’auteur d’un mod a bien le droit de faire ce qu’il veut de sa création. Il peut le distribuer gratuitement, ou bien le vendre, il peut le distribuer sur Steam, sur le Nexus dans le cas de Skyrim, ou bien sur son propre site perso. Il fait ce qu’il veut.



Mais du coup il faut être logique : Valve a aussi le droit de faire ce qu’il veut avec Steam, ce n’est pas à toi ou aux développeurs de mods de décider. S’il décide de raquer sur les mods, ils ont le droit. Leur plate-forme, leurs règles. Le développeur du mod doit accepter ces règles, s’il choisit de distribuer son mod sur Steam avec tout ce que cela implique (hébergement, bande passante, mise à jour automatique du mod, etc.). S’il n’accepte pas ces règles, alors il peut toujours le distribuer ailleurs (Nexus, site perso…).



Franchement j’ai du mal à comprendre comment tu ne peux pas voir ça. Selon toi le développeur de mod doit être rémunéré et faire ce qu’il veut ; en revanche les développeurs de Steam doivent se plier aux exigences des développeurs de mods… Tu fais vraiment deux poids deux mesures. C’est genre « j’ai des principes, mais seulement quand ils s’appliquent aux autres hein, moi je veux faire ce que je veux »… <img data-src=" />



De toute façon la discussion est close puisque Valve et Bethesda ont décidé d’arrêter les mods payants.


Le 27/04/2015 à 22h 05







Ruzgfpegk a écrit :



Comme dit plus haut, l’éditeur a déjà été payé en même temps que le jeu.

Ou alors il aurait fallu le rendre payant en tant que DLC !

 

Si on pousse ce raisonnement à l’extrême (et ça a été évoqué dans les pages précédentes) on se retrouverait avec “Steam prend 30% pour la distribution, le développeur prend 40% parce qu’il l’a décidé, Adobe prend 14% parce que Photoshop a été utilisé pour les textures, Autodesk prend 14% parce que 3DS Max a été utilisé pour les modèles, les musiques sont moches parce que le moddeur n’a pas pu utiliser un programme de MAO qui demandait 10% (ce qui était mathématiquement impossible) l’Etat prend 30% de ce qui reste et le moddeur ne touche plus que 1,4% du total mais de quoi se plaint-il vu que tous ces outils et la bienveillance de son pays lui ont permis de les toucher ?”.







Non, il faut arrêter de caricaturer et trouver des analogies foireuses pour justifier vos propos. Là ça me paraît très clair.



L’éditeur prend 45% car il a développé le jeu, le moteur physique, graphique, les textures, les sons, les maps, l’intelligence artificielle, et le mod est une modification, autorisée et sous conditions, de son jeu. La plupart du temps réalisée avec un SDK mis au point et distribué gratuitement par l’éditeur. Ça ne me paraît pas aberrant que l’éditeur récupère une telle part.



Valve prend 30% parce qu’il héberge les fichiers du mod, et assure sa distribution. Ça leur coûte de l’espace disque et de la bande passante. On peut discuter sur les 30%, mais ça ne me paraît pas aberrant que Valve récolte au moins quelque chose.



Reste ensuite la part du moddeur. 25% ça peut paraître peu ; personnellement je trouve que c’est un progrès par rapport à avant, tu sais quand les mods étaient tous gratuits et que les moddeurs ne gagnaient rien du tout, et ne devaient même pas payer Valve pour héberger leurs mods ni pour la bande passante. Là personne ne trouvait rien à y redire, bizarrement hein…


Le 27/04/2015 à 19h 42







Arkin a écrit :



Malheureusement tu vis dans ton monde de bisounours où les gens ne se volent pas le travail, ne veulent pas trop d’argent, n’essayent pas de truander son prochain et où la vie est “juste”.

Incroyable de ne pas voir qu’on vient d’ouvrir une boite de pandore où l’espoir est là mais il est bien au fond de celle-ci.

On avait les DLC payants qui sont une aberration mais qui étaient toujours du mauvais côté de la barrière (éditeurs, dév) mais là ils viennent de nous coller l’étiquette de force sur la gueule.

Maintenant tout le monde est dans le même panier.

GG EZ

Game is Hard.







Je ne vois pas pourquoi tu dis ça. La solution a déjà été évoquée : les moddeurs ne sont pas obligés de rendre leurs mods payants, et les joueurs ne sont pas obligés d’acheter des mods. Les mods gratuits continueront d’exister.



Je ne vis pas dans un monde de bisounours, au contraire : je dis que moddeur de jeux vidéos, ce n’est pas un métier, ça ne l’a jamais été, il ne faut pas espérer en vivre. Les moddeurs ont toujours fait ça pour le fun, pour apprendre à manipuler des outils, pour interagir avec d’autres joueurs…



Maintenant j’ai l’impression qu’on me sert le discours « oui mais tout travail mérite salaire, ils ont travaillé dur pour leur mod, ils doivent récupérer leur argent »… Hey on parle de putain de mods de jeux vidéos là. Ces gens ne sont pas obligés de faire ça, ils ne sont employés par personne, donc je ne vois pas pourquoi ils réclameraient qu’on les paye. J’ai plutôt l’impression que c’est vous qui vivez dans un monde de bisounours où l’argent doit tomber du ciel dès que vous faites quelque chose. Les mods ça n’a jamais été du business. Les mods c’est du fun, c’est du bénévolat, c’est à faire sur son temps libre. Si vous êtes doués et que vous voulez en faire votre métier, faites-vous embaucher par un éditeur de jeu vidéo, ou devenez éditeur indépendant. Certains moddeurs ont commencé avec des mods gratuits (Counter Strike, DoTa…) et se sont ensuite fait embaucher chez des éditeurs pour leur talent. Ils n’ont jamais vécu grâce à l’argent de leurs mods, aussi bons et développés soient-ils…


Le 27/04/2015 à 18h 57







Gundar a écrit :



J’ai moddé pour Starcraft, KSP, Guns of icarus, Space Engineer entre autres. Oui j’utilise des softs comme Blender, Photoshop (j’ai une license sinon j’utiliserais Gimp), Inkscape, Visual Studio… Mais bon utiliser un outil pour creer un modèle/une texture/du code ne signifie pas que mon mod “récupère” le travail d’autrui. Non je me fais pas chier a entrer des coordonnées dans un fichier txt via un notepad que j’aurais codé moi même pour creer un modèle par exemple. Et ? On peux pas vraiment dire qu’une secrétaire qui tape une lettre sous office “récupère” le travail de MS si ? Enfin si c’est juste ça, ça va, je considère quand même que je fais 100% du taf concernant mon mod.



Edit : Ou alors, Valve pourrais aussi reverser un partie des 75% du prix à la Blender fondation, à Autodesk ou Adobe, à Ms… Pas sûr qu’il apprécient l’idée <img data-src=" />







Nonon, je ne parle pas d’utiliser des logiciels existants (ou alors je me suis mal exprimé).



Quand un studio utilise un moteur de jeu existant (genre Unreal Engine…), il paye une licence. Dans beaucoup de cas la licence est gratuite pour des créations personnelles à but non lucratif ; par contre si tu crées un jeu pour le vendre, tu dois payer une licence.



Pour moi le modding c’est un peu le même état d’esprit : tu utilises le moteur du jeu. Si tu comptes vendre tes créations basées sur le jeu (mod), normal que l’éditeur te fasse payer. Si ton mod est gratuit ça ne s’applique pas. Je trouve ça assez logique comme système.









TexMex a écrit :



Et on faisait comment avant? hein? Je peux te le détailler mais ca va être un peu long. T’as un HexEdit?

(…)

 Alors oui je considère que c’est pas volé de toucher quelque euros dans un deal équitable (pas le 7525% actuel) quand le gars il a fait un truc joli ou il a passé une bonne 100aine d’heure (sinon plus) et qui est pas mal downloadé (succès), s’il a envie de faire racker 3euros. A la limite on le compte sur un temps minimal de jeux. Du genre Player a joué 20 heures avec ce mod sans le virer. Bon il aime bien, il peut bien racker 3 euros.







On faisait comment avant ? On développait des mods, ça prenait des centaines d’heures, et on les rendait dispo à la communauté gratuitement. Les moddeurs ne touchaient pas un rond, nada, que dalle, c’était du bénévolat, du fun.



Avec ce système, les moddeurs sont quand même rémunérés, ce que je trouve très bien.



Ceux qui trouvent que c’était mieux avant, peuvent continuer à faire comme avant, à savoir mettre leur mod gratuitement sur Steam (ou ailleurs).



Faut pas venir nous faire croire que les moddeurs sont obligés de développer des mods, qu’ils suent sang et eau, et que les pauvres ils touchent une misère, quelques piécettes siouplé… Non, non, non. Le but et la motivation d’un moddeur ça n’a jamais été de vivre de ses créations sans rien reverser aux éditeurs des jeux vidéos. <img data-src=" />


Le 27/04/2015 à 17h 42







Gundar a écrit :



Quand je fais un mod je le crée 100% de A à Z sans rien reprendre d’existant. Et je le donne gratuitement. Si j’acceptais de le vendre, ça serais pour toucher au moins 70% du prix, pas un centime de moins.







Par curiosité, pour quel(s) jeu(x) as-tu créé des mods ? Tu n’as utilisé aucun outil créé par d’autres, aucun SDK, aucun logiciel pour créer tes objets en 3D ? Aucun tuto sur le Net dont tu t’es inspiré ou qui t’ait appris quelque chose ?



Moi aussi à l’époque où je créais des mods j’avais l’impression de tout faire moi-même à 100%. Mais quand on regarde dans le détail, la création d’un mod implique forcément de prendre des choses à droite à gauche, on ne fait jamais vraiment tout tout seul…


Le 27/04/2015 à 17h 17







TexMex a écrit :



Quand je dis 100% du boulot d’un modeur cela ne correspond pas au même traitement. C’est le principe d’un mod… mod-ification. Aller “100% de la modification”.

 

Tous les jeux sont largement inégaux en la matière.

 

Ce n’est vrai que pour les plus gros blockbuster et ceux affichant un support communautaire (pseudo support d’ailleurs) que c’est le cas. Un éditeur est fourni et encore. Cela concerne les carte, les quêtes (ex: TES serie). Je crois bien que tu peux compter les jeux offrant un véritable éditeur sur les doigt des mains.



 Le reste (reskinning) c’est souvent de la bidouille à outrance avec un processus plus que hasardeux en premier lieux. D’ailleurs c’était le cas pour TES Oblivion. Cela ne se faisait pas via un éditeur…  Donc loin d’une méthode donnée et éprouvée par l’éditeur. Quand bien même les jeux “modé” fonctionnent avec un moteur connu du type “Unreal engine”.



Les imports de modele 3D sont encore plus rares pour la bonne raison que les éditeurs ne veulent pas du problème “monstre”. Si les modeurs font des monstres; il peuvent faire des jeux. Donc bon, l’éditeur il n’en veut pas. Et le module d’export qui n’est fait que sous 3DS et non Blender… le genre de problème de licence tout bête hein. Et encore, quand il est fourni. Je parle même pas des animations 3D (IK rig etc)…



C’est juste un boulot de stakhanoviste complétement ignoré. C’est d’ailleurs pour cela que les mods de qualité ça ne cours pas le rues. Autrement peut être qu’il en tomberait comme la pluie.







Oui les jeux sont largement inégaux en la matière. En l’occurrence on ne parlera que de Skyrim, puisque c’est le seul jeu proposant des mods payants sur Steam pour le moment, et c’est le sujet de la news.



Il se trouve que le Creation Kit permet d’utiliser des logiciels libres pour les créations, dont Blender et GIMP (voir ici pour l’exemple). Là encore il existe plein de modèles 3D, de textures et animations pour Blender par exemple, que les moddeurs peuvent ré-utiliser pour leurs créations.



Donc je ré-itère : prétendre que le mod est « 100% le travail du moddeur », c’est très largement exagéré.


Le 27/04/2015 à 15h 33







eliumnick a écrit :



Exemple bagnolesque : quand tu achètes un kit carrosserie pour mettre sur ta voiture, y a 75% qui part vers le fabriquant originel du véhicule ?







Voilà qui prouve que faire des analogies ce n’est pas donné à tout le monde…


Le 27/04/2015 à 15h 31







TexMex a écrit :



Rien n’empêche un artiste de décider et effectivement de vendre ses œuvres. Mod ou autre. C’est pareil, il est l’auteur et fait ce qu’il veut de ces créations.



Pourquoi cela devrait être gratuit ? Y’a pas de règle dans ce sens la non plus. C’est du boulot après tout de se faire suer a faire ça (voir post précédent). Si t’attends après les dons… bin tu vas attendre longtemps.



Le gamer est le plus fauché de la terre quand il s’agit de mettre la main à la poche (quelques €/$) pour une œuvre numérique mais bizarrement, 5 minutes après devient le plus fortuné pour se payer la grosse carte vidéo garantissant 200 FPS dans son jeu préféré plein de mod…

 

Mettez vous à la place des “modeurs”. C’est très peu d’élus qui ont donné pas mal de choses à une grosse majorité de branleurs de joysticks et finalement qui n’ont pas vu grand chose en retour (ni des souscripteurs ni des éditeurs). Même pas merci. Quand t’as +10k download sur tes mods, on en vient vite à : “c’est juste des Gamers de merde”.







Je poserai la question inverse : pourquoi est-ce que ça devrait être payant ? Et ne me sors pas le poncif « parce que tout travail mérite salaire »…



Je n’ai plus le temps (et plus la motivation) aujourd’hui, mais à une époque, il y a fort longtemps, j’ai fait du modding sur certains jeux : Duke Nukem 3D (création de maps), Quake III Arena (création de maps, textures), Morrowind (création de quêtes). Je le faisais pour le fun, avant tout pour y jouer moi-même et avec des potes. Je le faisais parce que ça m’a appris des choses. Jamais ça ne me serait venu à l’esprit de me faire payer pour ce genre de truc, et encore moins de gagner ma vie avec ça.



Les moddeurs ont la possibilité de gagner un peu d’argent, c’est tant mieux pour eux. C’est clairement une amélioration par rapport à avant, où ils distribuaient leurs mods gratuitement et ne gagnaient rien du tout.


Le 27/04/2015 à 15h 13







TexMex a écrit :



Et puis quand même : 100% du boulot d’un “moddeur”, 25% des revenus dans sa poche… c’est juste une blague.







100% du boulot d’un moddeur ? Ça veut dire que le moddeur n’utilise pas le boulot des autres : il n’utilise pas le SDL fourni par l’éditeur, il n’utilise pas de modèle 3D pré-existant, ni de textures ou de sons… Il crée 100% de tout le mod à lui tout seul ?…



Non je ne crois pas.


Le 27/04/2015 à 14h 50







Khamaï a écrit :



Je trouve pas qu’ils est aient spécialement trahis les joueurs. Ils sont en droit de le proposer et d’imposer des règles.



Je dirais plutôt que les moddeurs qui ont décidé de devenir payant ont trahis leurs joueurs d’une certaine façon. La meilleure façon de ne pas cautionner, c’est de ne pas payer. Et ça compte pour les 3 acteurs. :)







+1



Surtout qu’en l’occurrence ils n’imposent pas de nouvelles règles : ils ne font que proposer un jeu de règles alternatives, qui ne concernent que les mods payants. Les règles précédentes (concernant les mods gratuits) ne changent pas et ne sont pas supprimées.



Comme tu dis le meilleur moyen de ne pas cautionner, pour les moddeurs c’est de continuer à proposer leurs mods gratuitement, et pour les joueurs c’est de ne pas payer pour des mods mais d’utiliser uniquement des mods gratuits.


Le 27/04/2015 à 14h 16







rayram a écrit :



sauf que j’ai déjà payer le droit d’utiliser les morceaux créés par le développeur en achetant le jeu.

pourquoi payer à nouveau ces parties pour chaque mod?







Gné ? Ce que tu payes c’est le mod, la modification effectuée par un développeur tiers. Pas les textures ou les sons qu’il a éventuellement ré-employées.


Le 27/04/2015 à 14h 01







methos1435 a écrit :



C’est surtout une incitation à faire payer des mods jusque là gratuits…



C’est un peu comme l’appstore d’apple où on se retrouve à devoir payer pour tout et n’importe quoi (je me rappelle il ya deux ans avoir été dans l’impossibilité de trouver une simple calculatrice gratuite…).



Dès qu’ont promet des gains financiers (100%, 25% peu importe) sur des choses très demandées: l’appat du gain sera la plus fort.



Donc comment monétiser un travail qui jusqu’à aujourd’hui était produit gratuitement par le simple plaisir et la passion de certains …







Il ne faut pas oublier que les développeurs de mods ne sont pas obligés de rendre leurs mods payants. Ils peuvent tout aussi bien continuer sur l’ancien modèle : distribuer leur mod gratuitement sur Steam (ou ailleurs).



Auparavant la plupart des éditeurs refusaient catégoriquement que des mods soient vendus : s’il devait y avoir des mods, ceux-ci devaient obligatoirement être gratuits sous peine de poursuites.



La principale différence que je vois, c’est que désormais les moddeurs pourront récolter un peu d’argent s’ils rendent leur mod payant. Résultat : ils râlent car ils n’empochent pas la totalité des bénéfices. S’il faut parler d’appât du gain, je dirais que c’est surtout certains moddeurs qu’il faut critiquer…









Paraplegix a écrit :



Perso je pense que c’est plus le fait que seul 25% aille dans les poches du créateur du mod. Je suis d’avis que ce serait mieux passé si les pourcentages auraient été inversés (75% pour le créateur, 25% pour valve) voire même bien plus faible.







Il ne faut pas oublier ce qu’est un mod : une modification d’un jeu pré-existant. Un mod ne vaut rien sans le jeu original. La plupart des mods ajoutent des objets dans le jeu (armes, armures…) grâce aux outils de modding fournis par l’éditeur (par exemple Creation Kit de Skyrim), grâce à des textures et sons fournies par l’éditeur, et sans avoir à se préoccuper de l’intégration dans le jeu (moteur physique, interactions avec le joueur, etc.). Sans le Creation Kit, et sans aucune texture pour commencer, bon courage pour créer le moindre mod.



Bref même si un développeur passe des heures et des jours à faire son mod, sa valeur est bien faible par rapport à la valeur du jeu en lui-même. Le rapport 25%/75% ne me paraît pas aberrant.


Le 27/04/2015 à 21h 19







SebGF a écrit :



en.wikipedia.org Wikipedia(operating_system) =&gt; Adoption_and_reception



Cela vaut ce que ça vaut, mais on peut difficilement parler d’un échec.

A trop voir passer les chiffres stratosphériques du marché du smartphone où celui qui ne vend pas 10 milliards de palettes par minute ne mérite pas d’exister, on en oublie qu’avoir quelques millions d’utilisateurs c’est déjà pas si mal. <img data-src=" />



D’ailleurs de quel type d’échec ?



Dans le cas précis d’Ubuntu bien au contraire, l’objectif de la distribution est une énorme réussite. Rappelons que l’objectif de Canonical c’était : “Linux for human being”. Et force et de constater qu’ils ont grandement participé à la démocratisation en apportant une distrib facilement utilisable “out of box”. Et Ubuntu a beaucoup été dérivée également.

Après leurs choix sont critiquables et je ne suis pas toujours en accord avec eux, mais c’est aussi l’avantage de ce monde : ne pas dépendre de la volonté dictatoriale d’une seule entité. On a le choix de tester et découvrir autre chose.

Comme disait le Metatron dans Dogma : “Si ça passe pas au cinéma vous croyez que ça n’existe pas !”. Dans notre cas “si c’est pas dans les rayons de Carrouf ça n’existe pas”.



Voilà où je voulais en venir avec ce questionnaire philosophique entre autres <img data-src=" />



Clairement je pense que Canonical ne cracherait pas sur la PDM de Windows pour sa distribution… Mais y a-t-il vraiment un intérêt à parler en parts de marché pour un produit non commercial ?







Entièrement d’accord. Vu que Canonical ne vend pas Ubuntu pour les particuliers, ça leur ferait une belle jambde d’avoir davantage de parts de marché mais ça ne leur rapporterait pas un kopec.



Pour les éditeurs propriétaires, de faibles parts de marché sur une plate-forme sont synonymes de faibles rentrées d’argent. Donc à terme l’éditeur est condamné soit à changer de modèle (modifier son OS, changer de mode de distribution, arrêter et vendre autre chose…), soit à périr (=perdre ses parts de marché et disparaître de la circulation).



Dans le monde du libre ce n’est pas le cas. Certains semblent croire que le fait que GNU/Linux a une minuscule part de marché sur desktop, signifie que les distributions sont vouées à une mort certaine. Ce ne sera pas le cas car le modèle est complètement différent. Certaines distributions peuvent disparaître, être forkées, et d’autres peuvent apparaître, mais le concept même de distribution ne disparaîtra pas.


Le 27/04/2015 à 09h 32

J’ajouterai une chose : le but d’un éditeur propriétaire est de vendre ses solutions ; le but des éditeurs de logiciels libres est de développer des solutions durables et pérennes, de développer des standards, qui ne soient pas entre les mains d’un seul, mais développé en intelligence et en collaboration entre plusieurs éditeurs.



Jusqu’à présent les éditeurs propriétaires voulaient vendre leurs OS et logiciels. Pour être sûr de continuer à les vendre ils avaient une politique d’incompatibilité et d’enfermement : chez Microsoft c’était « utilise Windows et tu ne pourras jamais en sortir », chez Apple c’était « utilise un iTruc et tu seras obligé d’avoir que des appareils iTruc ». Je caricature à peine.



Avec l’arrivée massive d’appareils incongrus et divers (smartphones Android, smartTV…) cette solution ne fonctionne plus. D’ailleurs Google lui-même tend à tomber dans le même travers : si tu utilises un smartphone Android et que tu y as acheté des applications, difficile de sortir de cet univers.



Les éditeurs n’ont donc plus tellement le contrôle sur la plate-forme finale : Microsoft ne peut pas obliger 86% des gens à passer sous Windows Phone, pas plus qu’Apple ne peut les obliger à passer sous iOS. La bataille ne se déroule plus sur les OS mais sur les applications et les données des utilisateurs : j’ai nommé le Cloud.



Gmail (et son calendrier), Google Docs, Youtube, MS-Office Online… Les éditeurs propriétaires passent à des solutions décentralisées. Le logiciel et les données de l’utilisateur dans le Cloud. Adobe ne propose même plus de licences utilisateur, il n’y a plus que des abonnements (voir ici). Tu ne veux plus payer ton abonnement ? Tu n’auras alors plus accès à tes documents, à moins de les récupérer… Mais pour en faire quoi, vu que tu dépends d’Adobe pour les lire ?



C’est une autre forme d’enfermement : l’utilisateur n’a pas forcément la place de stocker ses données (ses milliers d’emails, ses documents écrits, bases de données, photos, vidéos…), on lui propose donc un stockage dans le Cloud à pas cher avec les applis qui vont bien. L’utilisateur se retrouve alors enfermé : soit il rapatrie ses dizaines de Go données avec sa connexion souffreteuse ce qui peut prendre des jours, soit il paye pour le Cloud… La majorité préférera la solution de facilité et mettra la main au portefeuille.



J’imagine qu’on se demandera : quel est le rapport ? Le rapport, c’est que la plupart des solutions Cloud sont bien multi-plateformes, elles ont des clients Windows, Mac, Linux, et dans un certain sens « on s’en fout de l’OS ». Oh, les éditeurs propriétaires ont beau rôle, ils parlent d’ouverture puisque leurs solutions sont accessibles par tous… À condition de raquer pour le service Cloud qui va bien, et d’y enfermer ses données.



Cela ne correspond pas vraiment à l’idéal que je me fais de l’informatique (ni à celui de tazvld je l’espère). Idéalement je pense que l’utilisateur devrait toujours avoir le contrôle de ses données (et non pas payer pour y accéder), et qu’il devrait retrouver les applications qu’il utilise sur différentes plates-formes. Le Cloud a apporté ce second point, mais a sacrifié le premier.

Le 27/04/2015 à 08h 49







tazvld a écrit :



Je n’avais pas compris la question comme ça. Mais, soit. Linux, ou pas Linux, en faite, on en a rien a foutre, ce n’est qu’un noyaux, rien d’autre. C’est justement ce qui doit disparaître des yeux des utilisateur en premier pour ne laisser place qu’à l’applicatif (ou plutôt l’activité). Dans un principe d’Encapsulation, le noyaux n’est qu’une couche basse qui ne sert que d’intermédiaire avec le matériel et des problèmes très techniques (IO, thread&co), Android justement a complètement caché linux en passant tout par une VM. Donc dire que Linux doit ou non percer, c’est une fausse question.

Cela me rappelle une texte qui dit en gros “Windows, Mac ou Linux, quel est la différence lorsque c’est pour lancer seulement le navigateur ?”.



Ensuite, tu le montre bien toi même, serveur, box, smarphone… ce sont tous des appareil ou le noyaux est le dernier des problèmes des utilisateurs. Ca marche, ça fait ce que j’ai envie que ça fasse, je trouve mes activités, c’est cool, point. Un serveur web, ça peut tourner sur n’importe quel OS, seul le support des langages utilisé importe.







Je comprends bien ce que tu veux dire : idéalement on doit s’en foutre du noyau, et j’irais même plus loin : on devrait s’en foutre de l’OS sous-jacent, ce qui compte pour l’utilisateur final c’est que les applications et les services soient accessibles facilement sur tous ses appareils.



Malheureusement à l’heure actuelle on est loin de s’en foutre, et force est de constater qu’il n’y a pas eu les mêmes efforts du côté des solutions propriétaires et des solutions libres. Les logiciels propriétaires sont souvent cantonnés au x86 pour Windows desktop ; beaucoup d’applications ne sont pensées que pour iOS et Android, et sont difficilement transférables si tu passes d’un smartphone Android à un iOS ou l’inverse (et impossibles à obtenir si tu as un Windows Phone par exemple). Au contraire beaucoup de logiciels libres sont véritablement multi-plateformes = peuvent s’utiliser sur divers types d’appareils (desktop, smartphone, tablettes, x86 ou arm…) et différents OS (Windows, Mac OS X, iOS, GNU/Linux, Android/Linux…). Pensons par exemple à Firefox, Filezilla, Libre Office (dont les versions mobiles sont en cours de développement), VLC, et ainsi de suite. Dans ce sens, choisir des solutions libres ce n’est pas uniquement adopter une philosophie, ou une méthode de développement et de distribution, c’est aussi aller vers une meilleure intégration multi-plateforme.



Pour aller vers le futur que tu imagines, il faudra des applications haut niveau qui puissent tourner sur n’importe quelle plate-forme = sur n’importe quel type d’appareil (x86, arm ou autre) et sur n’importe quel OS (Windows, Mac, Linux). En ce sens Microsoft semble faire des efforts pour rendre cela possible avec ses « applications universelles », espérons que cela sera vraiment le cas et servira vraiment cette cause. Le but n’est pas une hégémonie de Windows 10 sur tous les appareils : le but est que les applications soient disponibles sur toutes les plates-formes. D’autres acteurs devront faire des efforts, notamment Google et Apple, pour que les applications soient facilement transférables d’un appareil à l’autre si l’utilisateur décide de changer de marque.



Bref, le chemin sera sans doute long.


Le 27/04/2015 à 07h 37







kennyzz69 a écrit :



Cannonical ne s’est jamais fourvoyé avec le design et le bon goût… pour çà, entre autre que linux ne perce pas…











tazvld a écrit :



Selon moi, tout aspect technique doit disparaitre, l’ordinateur doit être transparente. On devrait pouvoir interagir avec aussi naturellement qu’avec une personne.

Les interfaces graphiques sont un premier pas vers cette disparition, mais elle tient surtout par ses origines des toutes premières interfaces utilisateurs qu’était l’écran avec ses quelques lignes. Donc oui, le GUI est très primitif.

Je vois surtout que les assistants personnels IA (siri, cortana et google now) commencent à se développer. Nous n’avons pas encore l’habitude de parler à nos appareils (sauf moi) et il faut avouer que pour l’instant, c’est encore très imparfait, mais je pense bien que c’est une évolution futur des interfaces utilisateurs.



Il suffit de revoir les films de SF pour se rendre compte que dans la plupart, on a affaire à une IA avec laquelle on interagie rarement à travers un écran mais avec la voix. On sent une envie d’aller vers ce sens.







Ton point de vue est très joli et très fleur bleue, mais n’a pas grand chose à voir avec le propos que tu cites. Vu que tu n’as répondu à aucune question de SebGF (Linux doit-il percer ? Que doit-il percer ? Le desktop est-il le seul facteur de réussite ?), et que kennyzz59 non plus n’y a pas répondu, je vais donner mon point de vue sur la question.



« l’ordinateur doit être transparente. On devrait pouvoir interagir avec aussi naturellement qu’avec une personne. ».



Quand tu dis « ordinateur » on dirait que tu ne penses qu’au desktop. Il existe tout un tas d’autres machines qui nécessitent une interface utilisateur, voyons sur quel OS elles tournent :





  • smartphones/tablettes : Linux (Android 86% de pdm)

  • smartTV : Linux

  • box Internet : Linux (elles possèdent souvent une interface Web)

  • tableaux de bord intelligents dans les voitures : Linux (parfois avec écran tactile)



    Bref je rejoins SebGF : affirmer que « Linux ne perce pas » de façon aussi péremptoire, c’est oublier qu’il n’y a pas que le desktop dans la vie, et que Linux a déjà percé sur énormément d’appareils très divers dans le monde. Certes il n’a pas percé sur desktop, mais il a percé à peu près partout ailleurs. Tu parles de futur et de SF mais tu sembles rester focalisé sur le desktop. L’avenir ne sera pas fait que de machines desktop -que dis-je, le présent n’est déjà plus dominé par le desktop. D’où la question : le desktop est-il le seul et unique facteur d’accomplissement ? Si Linux a échoué sur le desktop est-ce que cela veut dire qu’il a tout échoué ? Je ne crois pas.



    Par ailleurs, les machines avec interface utilisateur sont loin d’être les seules qui font tourner notre monde numérique. Pensons à tout ce qui est serveurs, par exemple. C’est bien gentil d’avoir de super belles interfaces avec lesquelles on interagirait avec la voix, mais tu ne peux pas oublier que tout tend à être déporté vers des serveurs : données, applications, et même l’« intelligence » de nos terminaux. Simple exemple : quand tu demandes à Shazam le titre d’une chanson, celui-ci va aller consulter un serveur. Le terminal utilisateur ne s’occupe que de l’interaction avec l’humain mais ne fait pas le boulot : ce sont des serveurs derrière qui font le boulot. C’est le cas de beaucoup d’applications pour smartphones, qui dépendent de serveurs extérieurs pour fonctionner au mieux. Sur quoi tournent la majorité de ces serveurs ? Linux.



    Personnellement je ne suis pas fan d’Ubuntu, ma préférence va à d’autres distributions. Mais affirmer que « Linux ne perce pas » à cause d’Ubuntu comme l’a fait kennyzz69, c’est complètement à côté de la plaque, et ça ignore tout un tas de machines qui sont aujourd’hui omniprésentes et bien plus représentées que le bon vieux PC desktop.


Le 27/04/2015 à 14h 04







jinge a écrit :



Tout est dans le “jusqu’à présent”, car jusqu’à présent il y a beaucoup de choses que MS n’avait pas fait, ils ont pas mal changé ces derniers temps, et offrir Windows aux gens qui ont supporté la preview a tout de même du sens, surtout qu’ils avaient probablement une version Windows 7 ou 8 avant (excepté les VM).







Ben tout ce qu’on peut dire objectivement c’est que c’est peu probable, donc si j’étais toi je ne compterais pas trop dessus. Seul l’avenir nous le dira.


Le 27/04/2015 à 12h 41







jinge a écrit :



Cependant ça ne répond pas à la question, quid de la preview? ^^







Je suis d’accord avec Nerdebeu. Jusqu’à présent Microsoft n’a jamais permis la migration d’une preview vers une version finale, il est donc probable que ça ne sera pas possible non plus avec Windows 10.



Et si jamais au final ça devait être possible, ça donnerait sans doute un Windows 10 non activé, et il faudrait passer à la caisse pour l’activer (par exemple à travers le même mécanisme d’activation pour les Windows piratés, par ex. en achetant une clé sur le Store).



Il est très peu probable qu’une version Preview puisse se transformer en Windows 10 tout neuf et tout légal <img data-src=" />


Le 27/04/2015 à 11h 31







Nerdebeu a écrit :



Si je lui ai répondu, deux fois même <img data-src=" />







Certes <img data-src=" />



Je voulais surtout apporter des précisions sur l’affirmation « MS envisageait de rendre légales les copies illégales de 7 » (jinge, message #8), qui est fausse : a priori les copies illégales pourront migrer vers Windows 10, mais elles ne deviendront pas légales pour autant.


Le 27/04/2015 à 11h 25







jinge a écrit :



Si MS envisageait de rendre légales les copies illégales de 7, est-ce que la MAJ preview -&gt; W10 va être aussi gratuite? :)

Après si c 20€ c’est la même chose que gratuit, mais 60€ bofbof











Yutani a écrit :



moi je me demande si on pourra faire une mise a jour W7 -&gt; W10

quelqu’un pourrait m’en dire plus ?







Vu que personne n’a répondu, d’après ce que je sais (si je me trompe que quelqu’un me corrige) :



(1) Les détenteurs d’une licence légale de Windows 7, 8 ou 8.1 pourront migrer gratuitement vers Windows 10, la première année suivant sa sortie ; cette licence restera ensuite valide à vie. Après cette première année, Windows 10 sera payant pour tout le monde (y compris pour les détenteurs de licences Windows 7, 8, 8.1).



(2) Les détenteurs d’une licence illégale de Windows 7, 8 ou 8.1 pourront aussi migrer vers Windows 10, mais ce Windows 10 sera aussi illégal et bridé : pas de mise à jour de sécurité ni de fonctionnalité, sessions à durée limitée à 1h. Il y aura sans doute un mécanisme qui permettra de rendre de telles versions légales, par ex. en achetant une clé via le Store.





Source


Le 23/04/2015 à 16h 56







Ricard a écrit :



In the cryptography world, we consider open source necessary for good security; we have for decades. Public security is always more secure than proprietary security. It’s true for cryptographic algorithms, security protocols, and security source code. For us, open source isn’t just a business model; it’s smart engineering practice.







+1 <img data-src=" />


Le 23/04/2015 à 16h 08







Magyar a écrit :



Les problèmes d’une solution de chiffrement Open Source c’est :

(1) : Tu as accès au code donc tu peux voir une faille, ne pas la corriger, et l’exploiter.







La recherche (et la découverte) de failles ne dépend pas de l’accès au code source. La preuve beaucoup de failles sont trouvées par les hackers dans des logiciels fermés (Windows, Mac OS X…).

Il est donc tout à fait possible de trouver une faille dans un logiciel fermé, ne pas en parler, et l’exploiter. Closed ou Open Source ne change rien sur ce point.









Magyar a écrit :



(2) : Ne pas connaitre l’algorithme exact peut empêcher l’utilisation de système de décryptage par la force brute







Gné ? Pas compris. L’algorithme RSA est ouvert et implémenté dans des logiciels Open Source, pour autant bon courage pour casser un chiffrement RSA 2048 bits ou supérieur par force brute…



Connaître ou ne pas connaître l’algorithme de chiffrement, ça ne change rien sur la facilité de le casser… La plupart des algorithmes de chiffrement sont tout à fait connus, ouverts et disponibles dans des bouquins ou sur le Web. Pour autant ils ne sont pas plus faciles à casser, et restent des protections très efficaces.









Magyar a écrit :



(3) : (Du point de vue juridique) Tu ne peux pas te retourner contre quelqu’un si il y a une faille exploité qui t’as porté préjudice







Si tu mets en place une solution de chiffrement toi-même, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Si tu passes par un prestataire compétent, tu peux te retourner contre le prestataire (peu importe la solution qu’il ait choisie, Open ou Closed Source).









Magyar a écrit :



Concernant la NSA, il s’agit d’une question de confiance envers l’éditeur, d’un choix que tu fais.







Oui, c’est une question de confiance. À qui fais-tu confiance ?



À un logiciel Open Source, dont le code est visible par tous, qui ne cache rien, qui est utilisé, relu et modifié par plusieurs experts en cryptographie dans le monde (qui ont vérifié que l’algorithme a effectivement été bien implémenté dans le code), qui te laisse générer tes clés toi-même, assurant que personne d’autre n’en a une copie ?



À un logiciel Closed Source, dont le code est caché, dont tu ne sais pas ce qu’il fait, dont tu ne connais pas l’algorithme (ou alors si l’algorithme est connu, personne ne peut vérifier qu’il a été bien implémenté), auquel aucun expert n’a accès pour en vérifier la robustesse (seul l’éditeur y a accès), dont tu ne sais pas s’il peut exister une Master Key pour déchiffrer tes données ?









Magyar a écrit :



Encore une fois, je crois que les deux systèmes ont leurs avantages et inconvénients.







Libre à toi de croire ce que tu veux et de faire des choix mal informés.

Mais beaucoup d’experts en sécurité privilégient des solutions Open Source (comme OpenSSL, OpenSSH, True Crypt, GPG…), ce n’est pas pour rien…


Le 23/04/2015 à 14h 13







Magyar a écrit :



Oui, mais cette faille a bien démontré qu’un système privé est tout autant sécurisé que peut l’être un système libre. Les deux système ont leurs avantages et inconvénients et il ne faut exclure ni l’un ni l’autre.







Les problèmes d’une solution de chiffrement Closed Source c’est :



(1) tu ne sais pas quel algorithme exactement a été implémenté (pas d’accès au code source).

(2) tu ne sais pas si l’éditeur et/ou la NSA ont gardé les clés ou possèdent une Master Key.

(3) Il peut y avoir des bugs ou des failles.

(4) Tu ne sais pas comment le bug/faille est corrigé (pas d’accès au code source).



Avec un logiciel libre il ne reste que le point (3). Heart Bleed était une faille.



Effectivement, une solution libre peut aussi être victime d’un bug ou d’une faille, mais au moins l’ouverture garantit qu’on ne se fera pas avoir sur les points (1) et (2).



Donc contrairement à ce que tu prétends, un système de chiffrement privé n’est pas aussi sécurisé que peut l’être un système libre.


Le 23/04/2015 à 10h 07







Magyar a écrit :



D’ailleurs, Heartbleed la très bien démontré







Il a dit « un système de cryptage qui n’est pas libre, ou au moins open source, n’est pas vraiment fiable ».



Il n’a pas dit « un système de cryptage libre est toujours fiable ».



Tu saisis la nuance ?