Même causes, même effets : le nez pointu est une réponse évidente à la recherche de la pénétration dans l'air rencontrant la plus faible résistance possible la plus parallèle au flux possible. La limite de l'allongement infini est atteinte en fonction de plusieurs contraintes, par exemple la résistance du matériau.
Concernant le nez mobile, le Concorde devait en plus se mélanger à d'autres avions dans les aéroports civils habituels (en ne considérant que les gros, par la nature des liaisons qui lui seraient confiées), rentrer dans les places de stationnement comme les autres appareils, et les pilotes devaient se poser sur des distances standard, relativement petites par rapport à des pistes d'essais ou d'avions de chasse, en arrivant avec un certain angle du fait d'une vitesse faible, le tout en conservant une bonne visibilité naturelle devant eux par sécurité aérienne, entre autres. Dans un cas/environnement militaire et/ou de test, beaucoup de ces contraintes sont relâchées.
Le nez mobile servait essentiellement à donner de la visibilité aux pilotes lors des roulage, décollage et atterrissage. Maintenant que l'on dispose d'une avionique plus performante (caméras et capteurs divers), on peut réduire la complexité et le coût de ce côté-là, même si effectivement une telle longueur poserait problème en aéroport : embrocher la salle d'embarquement ou rallonger les passerelles roulantes ? 😁
Attention, l'article confond le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD, EDPS en anglais) avec le Comité européen de la protection des données (CEPD aussi , mais EDPB en anglais). C'est l'EDPB qui est la "CNIL des CNIL" (c'est un peu plus compliqué que cela mais effectivement elle peut jouer le rôle d'arbitre entre autorités membres), alors que celle dont on parle ici est l'EDPS, la "CNIL des institutions de l'UE" (Commission européenne, BCE, Europol, etc.), qui joue un rôle de conseil et de supervision auprès de celles-ci, et est donc legitime pour contrôler si la Commission européenne protège bien les données à caractère personnel qu'elle traite.
Votre repentance a été de courte durée : vous m'attaquez encore personnellement, sur mes motivations
Je ne vous ai pas répondu depuis le dernier commentaire où je faisais mon mea culpa. Ce commentaire datait d'avant. Pas de chance. Pour le coup, c'est donc vous qui faite une attaque ad hominem gratuite.
Le terme "adversaire" (et non "ennemi" 😉) fait référence aux acteurs qui ont utilisé des termes discriminants envers le libre.
Donc, déjà, ce n'est pas l'adversaire, mais les adversaires. Ensuite, beaucoup "d'adversaires" sont des libristes convaincus. Le terme "contaminant" a été introduit et utilisé par les partisants même de licence non copyleft, pour bien faire comprendre la différence avec les licences avec copyleft fort comme la GPL. Ce n'est pas "contre" le libre en général. Eventuellement, c'est contre une vision précise du libre. Pas de bol.
Je rappelle que Microsoft utilisait le terme "copyright-impairing" pour qualifier les licences libres,
C'est intéressant. Nombre de résultat de recherche (avec les guillemets, pour une recherche stricte) : 0. Nombre de résultats sans guillemets, beaucoup, mais aucun à ce sujet là, et encore moins avec Microsoft...
Les mots ont un sens. Il fait utiliser les termes les plus factuels et neutres possibles, c'est juste mon point.
La dessus on est d'accord. Choisir le plus précisément un terme est effectivement important. Ce qui est important aussi, c'est de se faire comprendre.
Maintenant, chacun se fera son opinion. Vous utilisez des termes que vous seul utilisez. Tellement seul que même Google ne retourne aucun résultat. Vous projetez simplement vos idéaux dans les termes que vous voudriez que tout le monde utilise.
Pour ma part, je reste sur ma position : nos avis sont irréconciliables. Je m'arrête vraiment là. "Debunker" vos fausses affirmations (cf. loi de Brandolini), par exemple sur des notions que vous seul semblez connaitre (licence diffusante, copyright impairing, etc.), me prend un temps certains. J'ai autre chose à faire.
Bonne continuation.
Le terme exact utilisé par Microsoft était "intellectual property impairing" : https://www.samba.org/samba/ms_license.html #MyBad C'est un fait que l'univers observable ne se réduit pas à la barre de recherche de Google. Et vous n'avez, jusqu'à présent, aucunement réfuté mes arguments. Bonne continuation.
Le
13/10/2024 à
10h
01
Oui, mais avec une licence, tu donnes une autorisation, mais si la licence est invalide, cette autorisation est retirée.
Oui, avec le bémol qu'en pratique, le juge examinera quelles clauses sont illicites et les annulera elles seulement. Cela a été par exemple le cas avec la suppression de certaines clauses des CGU de Twitter par un tribunal (de Pau ?). De fait, je vous rejoins sur le fait qu'il vaut mieux prendre une licence éprouvée "sur étagère" que de s'en bricoler une sur un coin de table. 😁
Le
13/10/2024 à
09h
57
On pourrait dire de même avec "privatif" ou "privateur", qui sont les termes utilisés par la FSF pour parler du non-libre ;)
Pas vraiment, ce n'est pas agréable à entendre pour celui qui vend des logiciels privateurs, mais ça correspond bien à une réalité de ces types de logiciels. MS qui s'offusquerait qu'on qualifie ses produits de privateurs, c'est comme Xi Jinping qui couine quand Biden le qualifie de dictateur (ça fait pas plaisir, mais c'est la vérité).
C'est surtout un problème lié à la quasi-dématérialisation (et à l'opacité) de tout ce qui est numérique (et de tous les parallèles foireux avec les produits totalement physiques : copier c'est du vol ou de la contrefaçon, alors qu'aucun des termes n'est exact).
"Privatif" n'est pas en soi un terme péjoratif. Dans un immeuble, on parle de "parties privatives", par rapport aux " parties communes", pour designer des lieux dont l'usage n'est pas ouvert ä la communauté. "Licence privative" peut donc faire pleinement sens. La contrefaçon est la copie illicite d'un bien. Cela peut aussi convenir aux biens immatériels. En revanche, "vol" ne convient effectivement absolument pas.
Le
13/10/2024 à
09h
22
Je trouve que "contaminant" expose bien la problématique de la GPL et d'autres licences, contrairement à BSD/MIT/... qui sont réellement libres.
Il s'agit d'un conflit entre deux sortes de libertés : la liberté individuelle de refermer du code, et la liberté collective de disposer d'un patrimoine logiciel accessible et, surtout, en croissance, ce que les licences non diffusives ne garantissent pas (juste, au mieux le préserver, avec les licences de type LGPL). C'est efectivement une ligne de fracture forte entre communautés "libristes".
Le
13/10/2024 à
08h
58
Absolument. Et que la personne s'engage à redistribuer les codes sources de l'ensemble du logiciel qu'elle redistribuera à des tiers. C'est le "deal" des licences diffusives telles que la GPL : si tu prends de la valeur à l'écosystème, tu dois rendre la valeur ajoutée à l'écosystème. D'autres types de licences permettent de mettre en œuvre d'autres modèles de redistribution de la valeur, où la valeur ajoutée n'est pas nécessairement rendue à l'écosystème d'origine.
Le
13/10/2024 à
08h
53
Pas vraiment. Cela dépend de la définition que tu leur donnes. Quelle est la définition de crypter ? librairie est dans le dictionnaire mais je ne sais pas si crypter y est. Personnellement, je donnerais la définition suivante : "Regarder les comptes de la crypte une nuit d'automne". Avec ma définition, cela ne fonctionne pas.
Je pense que le commentaire de Jarodd était sarcastique. 😉
Le
13/10/2024 à
08h
49
Quelqu'un qui pinaille comme moi!
Bon courage pour traduire "file" qui est autant fiche que dossier/fichier (fichier étant aussi un meuble qui contient les fiches, donc un fichier n'est pas un document mais un ensemble de documents).
Ceci dit, c'est un abus courant dont on a quand même compris le sens.
Et on peut aussi se battre contre l'écran (= tout objet qui empêche de voir - "faire écran"), le terme film/pellicule dans le monde actuel, compiler qui correspond à l'agrégation des sources - terme qui est du coup le même que assembler, AUCUN d'entre eux ne représentant l'opération de transformer en code machine...
Rien ne va dans les termes du développement informatiques! Tout est de travers et il faut débrancher la partie littéraire de son cerveau ... ou accepter qu'un langue soit vivante.
Hi-hi ! Je ne "pinaille" pas, je fais mien l'aphorisme de Camus : "Mal nommer les choses, c'est ajouter aux malheurs du monde". Le terme "file" était historiquement lié à la notion de "fichier", c'est-à-dire d'un ensemble de fiches. C'était bien le cas avec les bacs de cartes perforées que l'on donnait à manger aux machines. La technique a évolué, la représentation symbolique aussi, mais le terme de fichier, en tant qu'ensemble de données faisant sens en commun, garde sa pertinence. Cela ne me dérange donc pas de l'utiliser, surtout que cela sert d'accroche pour expliquer une histoire maintenant largement méconnue. 🙂 Le sens du terme "compilation" est effectivement lui aussi enraciné dans l'histoire et les modes de pensée des informaticiens des années 1950, qui avaient d'autres images mentales que les nôtres. Un assembleur est une sorte de compilateur, qui est essentiellement un traducteur, mais pas que, puisqu'il effectue cette traduction en compilant les informations venant de diverses sources (telles que les prototypes des fonctions à appeler, fournis dans d'autres documents). Il "compile" bien. 😁 N.B. : tous les compilateurs ne transforment pas en code machine. LaTeX compile des .tex en .dvi, par exemple. Pour l'écran, en tant que surface plane, on en revient au cinéma, et cela fait sens. Donc bien sûr que la langue est vivante, la preuve. Pour autant, si plusieurs mots existent, autant en prendre qui ne donnent pas des idées fausses sur le concept qu'ils cherchent à désigner.
Le
10/10/2024 à
07h
52
Le fait qu'un mot soit usité ne veut pas dire qu'il soit pertinent.
Ce n'est pas à moi que tu vas faire dire le contraire, surtout après mes dernières interventions sur la notion d'open-source ces dernières semaines et qui porte mal son nom.
Mais si tu veux être compris, si un terme s'est imposé, alors c'est lui qu'il faut utiliser.
Utilise le terme de diffusif/diffusant si cela te chante, mais ne vient pas te plaindre de ne pas être compris par la suite. J'ai juste l'impression de dialoguer avec un "wokiste du libre".
Le terme de "contaminant" est, comme je l'ai dit, biaisé, et incite les personnes à se détourner de ces catégories de licences, qui ont pourtant leur utilité pour mettre en œuvre certains modèles économiques.
A mon avis, ce qui détourne le plus les gens d'utiliser des licences contaminantes, ce n'est pas à cause du mot utilisé pour la désigner, mais le caractère même qu'il représente.
Tu pourras toujours changer le mot, cela ne changera rien en pratique. Ce n'est pas pour rien que la GPL (pourtant, le terme "contaminant" n'apparait pas) est en perte de vitesse au profit de licence non copyleft comme la MIT ou non contaminante comme la LGPL.
Les licences "contaminantes" posent des problèmes, y compris avec d'autres licences libres/open source, contrairement aux licences non contaminantes.
Peut-être un autre terme peut-il moins convenir mais, en tout cas, " contaminant" est le mot de l'adversaire
L'adversaire... Rien que ça. C'est comme ça que tu désignes tout ceux qui ne sont pas d'accord avec toi ?
J'ai expliqué plus bas que les licences diffusives, type GPL, ont un rôle dans la promotion effective du "monde libre" par rapport au "monde fermé" : elles obligent à "restituer de la valeur" ä l'écosystème libre, alors que les licences non diffusives (LGPL ou BSD, par exemple) n'ont pas cette obligation. Il est évident que les promoteurs du fermé sont contents de pouvoir bénéficier de la valeur du libre sans avoir l'obligation d'y contribuer en code. Aujourd'hui, maintenant que la nécessité de contribuer à l'écosystème dont on bénéficie est mieux comprise par l'ensemble du monde du numérique, peut-être cette obligation forte est-elle moins nécessaire. Pour autant, elle a un sens. Votre repentance a été de courte durée : vous m'attaquez encore personnellement, sur mes motivations. Le terme "adversaire" (et non "ennemi" 😉) fait référence aux acteurs qui ont utilisé des termes discriminants envers le libre. Je rappelle que Microsoft utilisait le terme "copyright-impairing" pour qualifier les licences libres, afin d'interdire de lier du libre avec ses produits. Les mots ont un sens. Il fait utiliser les termes les plus factuels et neutres possibles, c'est juste mon point.
Le
10/10/2024 à
07h
43
C'est pour cela que le droit d'auteur parle d'"ayant droit" (et non pas de "propriétaire")
Quand on fait des leçons sur le vocabulaire, on essaie d'utiliser les bons termes soi-même.
Un ayant droit en terme de droit d'auteur, c'est un héritier de l'auteur.
Tu voulais probablement parler des titulaires du droit d'auteur (Chapitre III : Titulaires du droit d'auteur (Articles L113-1 à L113-10) du code de la propriété intellectuelle).
Édit :
il n'existe pas de régime de propriété (au sens de la possession) sur les biens immatériels
Il n'existe tellement pas que le code qui régit cela contient le mot propriété dans son nom !
Plusieurs arguments en réponse : 1- j'ai vu des livres dont le titre parle des licornes. Que dois-je en déduire ? 😉 2- je sais bien que le code en question a le mot "propriété intellectuelle" dessus. Pourtant, le mot "propriétaire" n'est pas dedans. Cela interroge, et mon point est que justement c'est parce que ce terme est inadéquat. C'est un oxymore : il associe des contraires. Notez qu'en allemand, ce terme n'est pas le terme consacré ; on parle de "droit des biens immatériels". On est donc en droit de questionner la pertinence de l'usage du terme. 3- en droit d'auteur, on parle de la personne "titulaire des droits", et donc habilitée à les exercer. La personne détient les droits. Le raccourci avec ayant droit" est ici naturel. Votre définition est tout autant réductrice, car les ayant droits comprennent également les sociétés de gestion collective, qui n'appartiennent pas à la famille.
Le
09/10/2024 à
09h
21
J'avoue que mon dernier commentaire m'a taraudé cette nuit et je voulais le modifié ce matin. Sans forcément changer le fond, en changer la forme, qui est inadéquat. Pour la cohérence des propos, je vais laisser et donc dire autrement le message que je souhaitais faire passer et vous présente mes excuses pour la forme inapproprié du dernier commentaire.
J'étais passable énervé hier par vos propos, car vous opposez aux faits que je relate, votre vision de comment les choses devraient être. Mais pas que, vous sous-entendez aussi que votre vision est la seule valable, a une portée universelle et que les personnes qui ne la suivent pas ont "besoin d'être éduquées" (ce que certains peuvent tout aussi trouver insultant). Tout ceci, dans un argumentaire très léger mais malgré tout péremptoire.
A partir de là... l'émotionnel a pris le dessus, et j'avoue que je n'en suis pas fier.
Voilà ce que je sous-entendais dans mes derniers propos de manière ironique mais aussi irrespectueuse (et pour ce dernier point, mes excuses encore).
Maintenant, nous avons deux visions opposées et irréconciliables. Et si j'en respecte le fond (chacun à le droit d'avoir un avis), je n'en déplore malgré tout pas moins la forme.
Je vous remercie pour votre message, qui vous honore. J'ai moi aussi beaucoup réfléchi, ce qui prouve que la discussion est utile. 😉 [Edit: voici ma réponse développée] Notre divergence de fond porte sur le fait que j'affirme qu'il y a une causalité entre le choix du modèle économique et les licences, et vous seulement une corrélation. Vos arguments contre les miens sont qu'il y a des gens qui démarrent des projets communautaires apparemment sans avoir réfléchi à leur modèle économique, et que donc la pratique donnerait tort à ma théorie. Vous pensez que certaines actions contraires invalideraient le raisonnement. C'est vrai en sciences, mais ici il s'agit ici de pratiques sociales. Votre raisonnement est donc erroné. Prenons l'analogie du port du casque à moto. Il y a une causalité directe entre l'absence du port du casque et la gravité des accidents. Vous semblez dire que le fait que certaines personnes ne portent pas le casque montre qu'il n'y aurait pas de causalité entre les deux. Ici, l'accident, c'est de planter son projet. Ce que j'affirme, c'est que les licences servent à mettre en œuvre des modèles économiques, et qu'il faut réfléchir à son modèle avant de choisir sa licence. C'est tout. Le fait que des porteurs de projet ne le fassent pas (votre contre-argument supposé) ne prouve rien. Tant mieux s'ils prennent la bonne catégorie de licences dès le début. Notez cependant que certains projets changent de licence (argument que j'ai apporté). Et pourquoi ? Parce qu'ils changent de modèle économique (Blender, etc.). Quand vous parlez de licences, vous semblez vous restreindre aux licences libres. J'ai développé le cas du choix de modèle economique entre licences fermées et libres, qui est pourtant clair. Je n'ai eu aucun contre-argument de votre part. Je maintiens donc mon point. Qui plus est, vous parlez de corrélation, mais n'indiquez pas quelle serait alors le lien entre les deux. Vous dites regretter la "forme" de nos échanges, surtout par le fait que je ne me range pas à vos arguments. J'ai développé pourquoi, et je n'ai jamais été irrespectueux envers vous. Ceci sera donc mon dernier message sur le sujet. Les lecteurs se feront leur propre opinion.
Le
09/10/2024 à
08h
08
Bonjour, tu as raison, je vais faire corriger pour que ça soit plus clair (Marc Rees, tu nous manques !). Toutefois l'exemple n'est pas tout à fait adapté : le code source de RHEL est bien "ouvert", et il est gratuit. Donc libre à toi de l'utiliser. Sauf qu'en pratique, on n'utilise pas le code source mais les objets compilés par Red Hat, qui eux sont soumis à modèle commercial payant, non ouvert. D'ailleurs, il existe des distributions dérivées de RHEL, utilisant son code source, comme CentOS Stream, AlmaLinux, ou Rocky Linux. Fedora, elle, est une version "en amont" de RHEL.
Merci. Je suis d'accord sur l'analyse. Pour autant, si l'exemple du modèle économique de RedHat est moins "canonique" qu'un modèle d'éditeur pur (type Blender), il illustre de façon exemplaire qu'on peut faire beaucoup d'argent commercialement avec du libre, pour autant qu'on propose un service adapté au marché. RedHat joue un rôle d'intégrateur utile, et produit un peu de code, mais je vous rejoins sur le reproche qui est que, dans le modèle économique de service, en général, trop peu de la valeur est "remontée" aux communautés autrices, ce qui pénalise les multiples écosystèmes d'édition sur lesquels les intégrateurs de service s'appuient.
Le
09/10/2024 à
07h
49
votre argument est un non sequitur
Confondre raisonnement et réalité du terrain (=les faits)...
D'où l'intérêt ici d'éduquer les porteurs de projets
Et bien évidemment, vous êtes porteur de la vérité absolue. Eclairez nos pauvres âmes perdues de votre lumière divine...
Non, franchement, je crois qu'il est inutile de continuer cette discussion.
Les attaques ad hominem ne sont pas un signe de solidité du raisonnement. Brisons-lä, effectivement. [Edit :] dans une discussion, on a le droit de ne pas être d'accord. Les échanges d'arguments se font aussi au bénéfice de tous les lecteurs, qui se feront chacun leur propre opinion.
Le
08/10/2024 à
12h
43
Que de nombreux projets commencent de façon communautaire, puis réfléchissent ensuite à leur modèle économique, est un fait incontestable
Tout est dit. Merci.
De rien, vraiment rien, car votre argument est un non sequitur : ce n'est pas parce qu'une situation existe qu'elle est bonne, ni ne peut/doit etre corrigée. D'où l'intérêt ici d'éduquer les porteurs de projets pour qu'ils ne commettent pas cette erreur stratégique majeure.
Le
08/10/2024 à
10h
45
Non (encore). Beaucoup de projet se lancent, et ENSUITE seulement, cherchent un modèle économique (c'est même le principe des startup).
Le choix de la licence n'est pas obligatoirement dicté par un modèle économique. Il n'y a qu'à voir l'exemple de Wordpress tout récemment.
Non (encore et toujours). L'exemple du choix entre licence privative et libre (pour ne parler que de celui-ci) au démarrage d'une activité économique montre bien que c'est un choix structurant en termes de "proposition de valeur" aux clients/communauté. Que de nombreux projets commencent de façon communautaire, puis réfléchissent ensuite à leur modèle économique, est un fait incontestable, mais pas nécessairement une bonne pratique. 😬 Le basculement de licences entre fermé et ouvert (Blender, OpenCAScade, etc.) ou l'inverse, s'est à chaque fois fait sur des raisons économiques. L'ignorer, c'est prendre un risque.
Le
08/10/2024 à
10h
36
On pourrait dire de même avec "privatif" ou "privateur", qui sont les termes utilisés par la FSF pour parler du non-libre ;)
Sinon, je trouve que contamination et diffusivité non pas la même portée. Avec la diffusivité, tu n'as pas cette notion de caractère obligatoire qui est dans le terme contamination. Tu as le caractère de propagation, pas d'obligation.
D'un point de vue purement sémantique, on parlerait d'ailleurs plutôt de diffusante pour parler de contaminante. La diffusivité se référant plutôt au caractère contaminant ou non.
Ensuite, c'est bien la première fois que je vois ce terme de diffusivité sur les licences. Et pourtant, vu le temps que j'ai passé à étudier les licences, je pense que je l'aurais vu si c'était un terme reconnu.
Enfin, même les milieux libristes utilisent le terme de "contaminant", et cela ne leur posent pas de problème.
À noter que les modèles économiques fermés sont eux aussi diffusifs : si on doit payer chaque exemplaire d'un module que l'on redistribue dans son logiciel, on doit à son tour faire payer chaque exemplaire de son logiciel.
Sauf que tu mélanges modèle économique et licence. Ce sont deux aspects très différents. Là, on parle de licence. Tu mélanges tout.
[edit] Dernier point que j'ai oublié : la notion de diffusivité est trop proche de la liberté de distribution, et on pourrait croire qu'une licence diffusive est une licence qui autorise la distribution du logiciel.
Il y a déjà assez d'incompréhension autour de la notion d'open source, que beaucoup confondent avec source available. Inutile d'en rajouter.
Le fait qu'un mot soit usité ne veut pas dire qu'il soit pertinent. Par exemple, parler de licence "propriétaire" est inadéquat, car il n'existe pas de régime de propriété (au sens de la possession) sur les biens immatériels. C'est pour cela que le droit d'auteur parle d'"ayant droit" (et non pas de "propriétaire"), que la loi " informatique et libertés" parle de "personne concernée", etc. Le terme de "contaminant" est, comme je l'ai dit, biaisé, et incite les personnes à se détourner de ces catégories de licences, qui ont pourtant leur utilité pour mettre en œuvre certains modèles économiques. Quand on parle de "licence diffusives/diffusante", on s'attache à définir le caractère propre de cette catégorie de licences, pas ce que l'utilisateur en fait (la rediffusion du logiciel modifié est un droit, pas un devoir). Peut-être un autre terme peut-il mieux convenir mais, en tout cas, " contaminant" est le mot de l'adversaire.
Le
08/10/2024 à
09h
11
Non. Il y a bien une corrélation entre les deux, mais pas de lien de causalité.
Non (à mon tour) : le choix d'une licence est dicté par le ou les modèles économiques que l'on souhaite mettre en œuvre : contributions en code, financière, etc. La décision par l'ayant droit du choix de la licence est par essence une décision économique, en termes de soutenabilité de son activité.
Le
08/10/2024 à
09h
02
Tu mélanges licence et modèle économique.
Une licence sert à mettre en œuvre un modèle économique.
Le
08/10/2024 à
07h
57
Il faut distinguer 2 cas : 1) la commercialisation d'un logiciel X 2) la commercialisation d'un logiciel utilisant la brique X
Dans le premier cas, qu'importe la licence open source choisie, le résultat est le même. La société qui "vend" le logiciel X doit fournir à ses utilisateurs le code source, et ses utilisateurs ont tout à fait le droit de redistribuer le logiciel, sans redevances.
Dans le second cas, les licences non-copyleft (comme la BSD) permettent l'usage de la brique dans un logiciel commercial, sans venir bousculer la redistribution.
Par contre, les licences copyleft peuvent rendre la distribution commerciale sans intérêt, en fonction de la définition d'oeuvre dérivée. Dans le cas de la brique X sous GPL, le logiciel sera considéré comme une oeuvre dérivée, et la GPL devra donc s'y appliquer.
Si la brique X est sous LGPL par exemple, le logiciel ne sera pas considérée comme une oeuvre dérivée, et seule les modifications faite à la brique X seront couverte par la LGPL.
Au dela des aspects philosophiques, c'est aussi pour ça que la GPL est en perte de vitesse aujourd'hui, par rapport à une époque. Avec une licence GPL, on peut avoir des incompatibilités, y compris avec des licences open-source, et c'est alors un véritable casse-tête.
Les licences non-copyleft posent beaucoup moins de problèmes. Un exemple tout bête : la licence GPL est incompatible (ou en tout l'était, je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui) avec les règles de l'AppleStore. Résultat des courses, un logiciel comme VLC ne pouvait pas être présent sur iOS. Ce fut d'ailleurs une des raisons évoquées pour le passage du coeur de VLC de la GPL vers la LGPL.
Les licences diffusives obligent à étendre le périmètre du logiciel libre, tout comme sont diffusifs les modèles économiques fermés. Dans la compétition entre les deux, les licences libres diffusives ont leur nécessité.
Le
08/10/2024 à
07h
52
Il vaut mieux éviter les licences exotiques, car elles peuvent considérer comme non valide et dans ce cas, c'est le droit de propriété intellectuelle qui s'applique (en France).
Non. Le droit d'auteur s'applique tout le temps ! Et tant mieux parce que justement toute licence (même libre) s'appuie sur l'existence du droit d'auteur.
Le
08/10/2024 à
07h
50
En même temps, on parle surtout d'une licence satirique qui se veut être une parodie de la GPL ;)
Pour ma part, j'ai l'habitude de licencier mes travaux perso sous MIT. Je ne vise pas spécialement d'ambition donc ça me convient. Par contre j'ai arrêté la Creative Commons pour mes ouvrages.
Il y a plusieurs types très différents de "Creative Commons". Certaines sont libres, d'autres pas ("non commercial" = non libre d'usage). De fait, difficile de savoir vos motivations.
Surtout pas ! Cette licence ne posséde pas de clauses d'exonération de responsabilité (le texte en majuscules en bas de chaque licence) et donc est bien plus risquée pour l'ayant droit qui l'utilise pour le logiciel qu'elle/il diffuse.
Le
08/10/2024 à
07h
44
La remarque est plutôt au sens de la "contamination" que la GPL peut avoir. En aucun cas elle n'empêche l'usage commercial (cf RHEL), mais elle ne peut pas se marier avec du propriétaire.
"Contamination" est un terme péjoratif, utilisé pour dénigrer les licences libres (genre le "Linux est un cancer" de Steve Ballmer). Si l'on veut être neutre, on parle de "diffusivité". À noter que les modèles économiques fermés sont eux aussi diffusifs : si on doit payer chaque exemplaire d'un module que l'on redistribue dans son logiciel, on doit à son tour faire payer chaque exemplaire de son logiciel.
Le
08/10/2024 à
07h
39
L'article oppose "libre" et "commercial". C'est faux. Demandez à RedHat si le libre ne peut pas être "commercial" ! On oppose "libre" à "non libre" ou "fermé".
Le
08/10/2024 à
07h
34
Pour résumé le résumé, bibliothèque = un lieu avec des livres librairie = un lieu avec des livres
J'ai bien compris que librairie c'est une traduction d'un faux ami mais il se trouve qu'il peut tout de même faire l'affaire si on prend le critère que tu as donné.
Ce qui importe, c'est la modalité d'accès. Dans une bibliothèque, une fois qu'on a le droit d'accès, on peut tout lire. Dans une librairie, une fois qu'on est rentré, on doit payer chaque fois qu'on veut prendre un truc à lire. C'est donc bien une bibliothèque. Les mots ont un sens.
Notons que le montant évoqué dans l'article ne concerne qu'une seule personne. Dans le cas d'une famille avec deux ados, il faut multiplier par quatre pour le foyer, puis par le nombre d'applis utilisées. De fait, et même si le but de Meta était de faire repoussoir avec un montant aussi élevé, faute d'une position claire et uniforme, bénéficier du droit fondamental à la protection des données deviendrait effectivement un sport de riches.
Oui, clairement. Et on a bien senti sa fébrilité à enfin arriver à son but, lui qui a envoyé des courriels exprès pour demander que la nouvelle version vérolée soit intégrée au plus vite à toutes les distributions. Il s'est fait rattraper par la patrouille avant, mais sur ce coup on l'a échappé belle. Cela va inciter à mieux analyser les paquetages eux-mêmes : tout paquetage dont l'exécution conduit à modifier le code source doit être considéré comme suspect.
En revanche, tu diabolises des outils pour l'unique raison qu'ils améliorent la productivité.
Le cas récent du générateur qui produisait massivement une dépendance à une bibliothèque inexistante est très révélateur : le pimpin qui prend comme acquis ce que sort la machine (parce qu'il aura été "formé" à cela) est un risque pour son entreprise. Et pour comprendre les limites de l'outil, il faut commencer par les fondamentaux.
Prend 5 min de recul. Tu es littéralement en train de justifier pourquoi il est vraiment important que les étudiants aient utilisés ces outils durant leurs études.
S'ils ne l'ont pas fait, ils seront effectivement un risque pour leur entreprise.
Non. Ils ont juste besoin qu'on leur explique en une heure pourquoi ils ne doivent pas les utiliser pendant leurs études, et comment ils pourront éventuellement les utiliser une fois qu'ils auront appris à analyser et programmer. Un outil qui génère du code en permettant de faire l'impasse sur la phase d'analyse n'est pas un outil pertinent pour l'enseignement, et peut constituer un risque en termes de qualité logicielle. Le code est la formalisation d'une pensée qui doit préexister.
Le
02/04/2024 à
08h
12
De mon point de vue, les évaluations de code sur papier sont une absurdité totale, sauf si c'est juste pour remplir une ligne de code ou deux dans un questionnaire.
Ça ne correspond à aucune pratique réelle, ça n'aide pas à apprendre quoi que ce soit. Le cas légitime pour ça est un grave manque de ressources qui force à rester sur papier.
Et ça n'a strictement rien à voir avec le "nombre de lignes pissées par jour" (sous entendu qu'on ralenti les étudiants volontairement en leur faisant écrire sur papier, et c'est supposé être positif ? ).
Les outils de productivité, ça peut être bien en entreprise (et encore)
:facepalm:
Si un étudiant découvre les outils qu'il va réellement utiliser au quotidien quand il arrive en entreprise c'est qu'il n'a pas été formé comme il se doit.
Quant au "pissage de lignes" : le risque industriel porté par les outils type "co-pilot" ou autres est la génération massive de code non optimisé, voire faux, et de pseudo-tests qui ne capturent pas les cas particuliers. En cela, le TDD (développement basé sur les tests) me semble une dérive dommageable, car plus on a de code à lire et maintenir, plus la dette technique augmente. Les tests doivent exister, mais pas devenir la métrique principale du développement. Le cas récent du générateur qui produisait massivement une dépendance à une bibliothèque inexistante est très révélateur : le pimpin qui prend comme acquis ce que sort la machine (parce qu'il aura été "formé" à cela) est un risque pour son entreprise. Et pour comprendre les limites de l'outil, il faut commencer par les fondamentaux. D'où mon point : glorifier un outil parce qu'il "augmente la productivité", sans définir celle-ci autrement qu'en volume/vitesse, est un risque. La lenteur dans l'apprentissage de la vitesse a ses avantages. Tous les pratiquants de taï-chi le savent bien.
Le
02/04/2024 à
07h
51
De mon point de vue, les évaluations de code sur papier sont une absurdité totale, sauf si c'est juste pour remplir une ligne de code ou deux dans un questionnaire.
Ça ne correspond à aucune pratique réelle, ça n'aide pas à apprendre quoi que ce soit. Le cas légitime pour ça est un grave manque de ressources qui force à rester sur papier.
Et ça n'a strictement rien à voir avec le "nombre de lignes pissées par jour" (sous entendu qu'on ralenti les étudiants volontairement en leur faisant écrire sur papier, et c'est supposé être positif ? ).
Les outils de productivité, ça peut être bien en entreprise (et encore)
:facepalm:
Si un étudiant découvre les outils qu'il va réellement utiliser au quotidien quand il arrive en entreprise c'est qu'il n'a pas été formé comme il se doit.
Et c'est pour cela que "enseignement" et "formation" ne sont pas la même chose. La "formation", c'est le fait d'être apte à utiliser une technique ou un outil. L'"enseignement", c'est "apprendre à apprendre". Vous parlez de formation, moi je parle d'enseignement. Le techno-solutionnisme, ça ne marche pas en enseignement. D'où l'échec de filer des tablettes et autres "machins" numériques aux enfants. Là, c'est pareil. Pour faire réfléchir, pas besoin d'un ordinateur.
Le
31/03/2024 à
12h
17
Je vous rassure : les évaluations papier / crayon / gomme / cerveau, ça existe toujours, et heureusement ! Cela me semble essentiel au développement d'une réflexion intérieure sur ce qu'on écrit, sans se faire entraîner par les "assistants" et autres "co-pilotes" qui ne vous s'habituent pas à ralentir votre action pour vous relire. Les outils de productivité, ça peut être bien en entreprise (et encore : le nombre de lignes pissées par jour n'est pas synonyme de code de qualité), mais en vrai on n'apprend jamais à un pilote à voler en le mettant directement dans un avion de chasse...
Je pense que si, la donnée se vole, comme on vole une histoire. La donnée est abstraite de son support, non ? Par contre on ne vole pas le fichier, il est effectivement copié, comme on photocopie un livre.
Qui plus est, les "histoires", ça n'est protégé par rien, et heureusement ! "Les idées sont de libre parcours", dit l'adage attribué à Henri Desbois (apocryphe)
Le
02/03/2024 à
16h
40
Je pense que si, la donnée se vole, comme on vole une histoire. La donnée est abstraite de son support, non ? Par contre on ne vole pas le fichier, il est effectivement copié, comme on photocopie un livre.
Vous pouvez le penser, mais ce n'est pas exact en droit. Le vol, c'est la "soustraction frauduleuse de la chose d'autrui". La donnée n'est pas une "chose", c'est un bien immatériel, et celui qui recopie une donnée ne "soustrait" pas, mais "multiplie". C'est pour cela qu'il y a des incriminations différentes, attachées à chaque catégorie de données protégée par son régime spécifique. En droit d'auteur, on parlera de "contrefaçon", en droit des données à caractère personnel, de "violation", etc.
Le
21/02/2024 à
18h
36
Attention à la sémantique dans l'article : juridiquement, les données, ça ne se "vole" pas. Il y a accès frauduleux à des systèmes de traitement automatisé de données (STAD), et actions de copie illicite et conduisant à rendre inaccessibles les données en question. Voilà.
J'ai une solution ! Au lieu d'envoyer des signaux interceptables et copiables, pour ouvrir le véhicule, on aurait un dispositif matériel unique. Pour faire pas cher et pratique, cela pourrait être juste un petit bout de métal avec une information unique encodée dessus. Comme par exemple un profil de dents et de creux. Et on appellerait cela une "clé".
Je vais de suite déposer un brevet, car je pense que c'est la bonne solution à cet excès de technologie pour résoudre un faux problème.
Plus exactement : le couple combinaison+fauteuil est une autre sorte de vaisseau spatial, qui combine les fonctions support (respiration + chauffage + communication) et déplacement. Autonomie limitée et pas de capacité de ré-rentrée, j'en conviens.
Les J. O. seront sûrement l'occasion d'étudier cette question, puisque ce type de dispositifs sera mis en œuvre. Rappelons aussi le fait que, malgré l'augmentation régulière de ses effectifs, la CNIL manque encore de moyens humains pour mener à bien ses missions (contrôles, sanctions et accompagnement). Les délais d'intervention s'en ressentent.
C’est un exemple un peu extrême mais l’évolution technologique se fait souvent par petites touches. La caisse automatique peut être vue comme un état intermédiaire avant la caisse full rfid par exemple. Et si le seul motif est de réduire la charge salariale tant que le service est équivalent ça se défend aussi, si le consommateur s’y retrouve sur le prix. On pourrait arguer que l’actionnaire récupérera le profit, c’est probable transitoirement, mais ça reste un marché de compétition, un concurrent finira par restituer la marge récupérée. Encore une fois, il FAUT se préoccuper de retrouver un rôle social utile au personnes qui perdront leur job. Ce sont les deux faces de la même pièce, celle de l’évolution permanente de nos sociétés, et pas seulement sur le volet technologique d’ailleurs
Il ne s'agit pas d'une simple réduction de masse salariale, mais du transfert de la charge de travail du caissier vers le client. Celui-ci est censé bénéficier d'une "récompense" sous la forme de temps gagné, mais cette promesse n'est pas tenue. De fait, quel intérêt pour le client à se fatiguer plus sans aucun avantage pour lui ? Seul le commerçant y gagnerait alors.
Jean Moulin était un “terroriste”, pour le régime autoritaire qu’il combattait. Et notre ministre de l’intérieur parle tout le temps d’“éco-terroristes”. L’intérêt de banaliser le mot, c’est de généraliser l’usage des technologies les plus intrusives dans la faille juridique qui aura été ouverte. L’interdiction totale est une nécessité démocratique.
Ca ne valait pas les bons IBM Thinkpad qui pouvaient être utilisés comme arme de jet, comme bouclier et toujours fonctionner après.
Je plussoie. Les nouveaux sont plus fins et se lancent plus loin, comme le chapeau de Oddjob dans Goldfinger.
Le
06/11/2023 à
18h
53
Quand j’ai lu : “cabinet de conseil spécialisé en accélération digitale”, je me suis dit : Gérard Majax ? Puis j’ai compris qu’il s’agissait d’accélération numérique…
Comment faire ça sans casser le chiffrement bout en bout ? Imaginons un groupe What’s App avec un titre évocateur, il faudra toujours une porte dérobée quand un juge aura autorisé le mandant de surveillance ?
C’est souvent par infection de l’équipement lui-même que cela s’opère. Les données sont récupérées en clair avant/après transmission, celle-ci étant intègre. Une version “instrumentée” du logiciel peut aussi être utilisée, v. l’affaire Encrochat, une belle réussite de la Gendarmerie nationale.
Des circuits électroniques légers pour générer de l’aléatoire, ça existe : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Générateur_de_nombres_aléatoires_matériel Leur débit est limité, mais pour générer une clé et un mot de passe de temps en temps, c’est très pratique. Y’avait ça de base sur mon DAI (c’est du matos de l’âge de Kraftwerk, Konrad Schnitzler et autres 😉). Autrement dit : messieurs les constructeurs, allez-y, régalez-nous. 🙂
Le ban de 6 mois, 1 an ou plus en attendant que la justice statue.
Qui parle de problème d’accès à la justice ?
Vous-même, qui considérez (avec raison) qu’un an, dans ces domaines, c’est trop long.
Je dis simplement que le temps de la justice restera dans tous les cas trop long par rapport aux temps numériques.
En niant la possibilité d’existence de procédures accélérées, qui existent dans d’autres domaines (interdiction de manifestations, etc.).
PS: tu comptes changer la procédure de référé ? ou alors tu proposes que toute personne utilisant un réseau social ne puisse le faire que sous sa véritable identité ?
J’aime bien le vouvoiement quand on ne se connaît pas, c’est plus correct. C’est le Président de la République qui a fait des annonces pour proposer des sanctions rapides sans passer par un juge. Il serait tout aussi efficace, et plus respectueux des libertés et droits fondamentaux garants d’un régime démocratique, que cela passe par une procédure accélérée devant un juge, ce qui est possible si les moyens nécessaires sont alloués. Et, bien évidemment, quand on este en justice, c’est sous sa véritable identité.
Après, si vous préférez les coups de menton martiaux en l’air et les “solutions” simplistes à des problèmes complexes, c’est votre droit.
Le
06/09/2023 à
11h
07
carbier a dit:
Super: on passe de 2 à 1 an. Cela changerait tout pour les victimes de cyberharcélement.
Et qu’est-ce qu’il y a dans le mot “moyenne” que vous n’avez pas compris ?
Plus de moyens, c’est la possibilité de créer des pôles d’expertise (comme en fiscal, etc.) et de disposer de plus de procédures de référé, qui existent déjà pour les cas les plus urgents.
Les budgets rachitiques dont dispose actuellement la justice empêchent de consacrer des moyens aux outils “spéciaux”, tellement la carence générale est importante.
Prétendre que plus de moyens n’aideraient pas à résoudre le problème de l’accès à la justice est un raisonnement… surprenant.
Sémantiquement, il n’est pas correct de parler de “MFLOPS” quand on calcule sur des INT. On devrait plutôt parler de MIPS (Mega Instructions Per Second - - ou GIPS, TIPS, etc.). “Avant”, quand la surface sur les puces était très limitée, un FLOP coûtait un paquet d’instructions entières, et donc de cycles, d’où le fait de travailler plutôt en virgule fixe pour éviter tout le travail d’alignement des (pseudo-)mantisses. Aujourd’hui, avec des millions de transistors dédiés à l’unité flottante, on peut livrer un FLOP par cycle en scalaire, et donc un FLOP coûte le même temps qu’une instruction entière (mais clairement pas la même énergie ! ). Cependant, la représentation n’est pas identique, d’où le maintien nécessaire de la différence de terme.
98 commentaires
X-59 : la NASA allume le moteur de son avion supersonique « silencieux »
07/11/2024
Le 11/11/2024 à 09h 17
Data Privacy Framework : « Ils se fichent vraiment de nous ! », s’agace Philippe Latombe
10/10/2024
Le 14/10/2024 à 23h 54
Attention, l'article confond le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD, EDPS en anglais) avec le Comité européen de la protection des données (CEPD aussi , mais EDPB en anglais). C'est l'EDPB qui est la "CNIL des CNIL" (c'est un peu plus compliqué que cela mais effectivement elle peut jouer le rôle d'arbitre entre autorités membres), alors que celle dont on parle ici est l'EDPS, la "CNIL des institutions de l'UE" (Commission européenne, BCE, Europol, etc.), qui joue un rôle de conseil et de supervision auprès de celles-ci, et est donc legitime pour contrôler si la Commission européenne protège bien les données à caractère personnel qu'elle traite.L’open source est partout, donc…
07/10/2024
Le 13/10/2024 à 10h 20
https://www.samba.org/samba/ms_license.html
#MyBad
C'est un fait que l'univers observable ne se réduit pas à la barre de recherche de Google.
Et vous n'avez, jusqu'à présent, aucunement réfuté mes arguments.
Bonne continuation.
Le 13/10/2024 à 10h 01
De fait, je vous rejoins sur le fait qu'il vaut mieux prendre une licence éprouvée "sur étagère" que de s'en bricoler une sur un coin de table. 😁
Le 13/10/2024 à 09h 57
La contrefaçon est la copie illicite d'un bien. Cela peut aussi convenir aux biens immatériels.
En revanche, "vol" ne convient effectivement absolument pas.
Le 13/10/2024 à 09h 22
Le 13/10/2024 à 08h 58
Absolument. Et que la personne s'engage à redistribuer les codes sources de l'ensemble du logiciel qu'elle redistribuera à des tiers. C'est le "deal" des licences diffusives telles que la GPL : si tu prends de la valeur à l'écosystème, tu dois rendre la valeur ajoutée à l'écosystème.D'autres types de licences permettent de mettre en œuvre d'autres modèles de redistribution de la valeur, où la valeur ajoutée n'est pas nécessairement rendue à l'écosystème d'origine.
Le 13/10/2024 à 08h 53
Le 13/10/2024 à 08h 49
Le terme "file" était historiquement lié à la notion de "fichier", c'est-à-dire d'un ensemble de fiches. C'était bien le cas avec les bacs de cartes perforées que l'on donnait à manger aux machines. La technique a évolué, la représentation symbolique aussi, mais le terme de fichier, en tant qu'ensemble de données faisant sens en commun, garde sa pertinence. Cela ne me dérange donc pas de l'utiliser, surtout que cela sert d'accroche pour expliquer une histoire maintenant largement méconnue. 🙂
Le sens du terme "compilation" est effectivement lui aussi enraciné dans l'histoire et les modes de pensée des informaticiens des années 1950, qui avaient d'autres images mentales que les nôtres. Un assembleur est une sorte de compilateur, qui est essentiellement un traducteur, mais pas que, puisqu'il effectue cette traduction en compilant les informations venant de diverses sources (telles que les prototypes des fonctions à appeler, fournis dans d'autres documents). Il "compile" bien. 😁
N.B. : tous les compilateurs ne transforment pas en code machine. LaTeX compile des .tex en .dvi, par exemple.
Pour l'écran, en tant que surface plane, on en revient au cinéma, et cela fait sens.
Donc bien sûr que la langue est vivante, la preuve. Pour autant, si plusieurs mots existent, autant en prendre qui ne donnent pas des idées fausses sur le concept qu'ils cherchent à désigner.
Le 10/10/2024 à 07h 52
Aujourd'hui, maintenant que la nécessité de contribuer à l'écosystème dont on bénéficie est mieux comprise par l'ensemble du monde du numérique, peut-être cette obligation forte est-elle moins nécessaire. Pour autant, elle a un sens.
Votre repentance a été de courte durée : vous m'attaquez encore personnellement, sur mes motivations. Le terme "adversaire" (et non "ennemi" 😉) fait référence aux acteurs qui ont utilisé des termes discriminants envers le libre. Je rappelle que Microsoft utilisait le terme "copyright-impairing" pour qualifier les licences libres, afin d'interdire de lier du libre avec ses produits. Les mots ont un sens. Il fait utiliser les termes les plus factuels et neutres possibles, c'est juste mon point.
Le 10/10/2024 à 07h 43
1- j'ai vu des livres dont le titre parle des licornes. Que dois-je en déduire ? 😉
2- je sais bien que le code en question a le mot "propriété intellectuelle" dessus. Pourtant, le mot "propriétaire" n'est pas dedans. Cela interroge, et mon point est que justement c'est parce que ce terme est inadéquat. C'est un oxymore : il associe des contraires. Notez qu'en allemand, ce terme n'est pas le terme consacré ; on parle de "droit des biens immatériels". On est donc en droit de questionner la pertinence de l'usage du terme.
3- en droit d'auteur, on parle de la personne "titulaire des droits", et donc habilitée à les exercer. La personne détient les droits. Le raccourci avec ayant droit" est ici naturel. Votre définition est tout autant réductrice, car les ayant droits comprennent également les sociétés de gestion collective, qui n'appartiennent pas à la famille.
Le 09/10/2024 à 09h 21
[Edit: voici ma réponse développée]
Notre divergence de fond porte sur le fait que j'affirme qu'il y a une causalité entre le choix du modèle économique et les licences, et vous seulement une corrélation.
Vos arguments contre les miens sont qu'il y a des gens qui démarrent des projets communautaires apparemment sans avoir réfléchi à leur modèle économique, et que donc la pratique donnerait tort à ma théorie.
Vous pensez que certaines actions contraires invalideraient le raisonnement. C'est vrai en sciences, mais ici il s'agit ici de pratiques sociales. Votre raisonnement est donc erroné.
Prenons l'analogie du port du casque à moto. Il y a une causalité directe entre l'absence du port du casque et la gravité des accidents. Vous semblez dire que le fait que certaines personnes ne portent pas le casque montre qu'il n'y aurait pas de causalité entre les deux. Ici, l'accident, c'est de planter son projet.
Ce que j'affirme, c'est que les licences servent à mettre en œuvre des modèles économiques, et qu'il faut réfléchir à son modèle avant de choisir sa licence. C'est tout.
Le fait que des porteurs de projet ne le fassent pas (votre contre-argument supposé) ne prouve rien. Tant mieux s'ils prennent la bonne catégorie de licences dès le début.
Notez cependant que certains projets changent de licence (argument que j'ai apporté). Et pourquoi ? Parce qu'ils changent de modèle économique (Blender, etc.).
Quand vous parlez de licences, vous semblez vous restreindre aux licences libres. J'ai développé le cas du choix de modèle economique entre licences fermées et libres, qui est pourtant clair. Je n'ai eu aucun contre-argument de votre part.
Je maintiens donc mon point.
Qui plus est, vous parlez de corrélation, mais n'indiquez pas quelle serait alors le lien entre les deux.
Vous dites regretter la "forme" de nos échanges, surtout par le fait que je ne me range pas à vos arguments. J'ai développé pourquoi, et je n'ai jamais été irrespectueux envers vous.
Ceci sera donc mon dernier message sur le sujet. Les lecteurs se feront leur propre opinion.
Le 09/10/2024 à 08h 08
RedHat joue un rôle d'intégrateur utile, et produit un peu de code, mais je vous rejoins sur le reproche qui est que, dans le modèle économique de service, en général, trop peu de la valeur est "remontée" aux communautés autrices, ce qui pénalise les multiples écosystèmes d'édition sur lesquels les intégrateurs de service s'appuient.
Le 09/10/2024 à 07h 49
[Edit :] dans une discussion, on a le droit de ne pas être d'accord. Les échanges d'arguments se font aussi au bénéfice de tous les lecteurs, qui se feront chacun leur propre opinion.
Le 08/10/2024 à 12h 43
Le 08/10/2024 à 10h 45
Le basculement de licences entre fermé et ouvert (Blender, OpenCAScade, etc.) ou l'inverse, s'est à chaque fois fait sur des raisons économiques.
L'ignorer, c'est prendre un risque.
Le 08/10/2024 à 10h 36
Le terme de "contaminant" est, comme je l'ai dit, biaisé, et incite les personnes à se détourner de ces catégories de licences, qui ont pourtant leur utilité pour mettre en œuvre certains modèles économiques.
Quand on parle de "licence diffusives/diffusante", on s'attache à définir le caractère propre de cette catégorie de licences, pas ce que l'utilisateur en fait (la rediffusion du logiciel modifié est un droit, pas un devoir). Peut-être un autre terme peut-il mieux convenir mais, en tout cas, " contaminant" est le mot de l'adversaire.
Le 08/10/2024 à 09h 11
Le 08/10/2024 à 09h 02
Le 08/10/2024 à 07h 57
Le 08/10/2024 à 07h 52
Le 08/10/2024 à 07h 50
Le 08/10/2024 à 07h 47
Le 08/10/2024 à 07h 44
À noter que les modèles économiques fermés sont eux aussi diffusifs : si on doit payer chaque exemplaire d'un module que l'on redistribue dans son logiciel, on doit à son tour faire payer chaque exemplaire de son logiciel.
Le 08/10/2024 à 07h 39
L'article oppose "libre" et "commercial". C'est faux. Demandez à RedHat si le libre ne peut pas être "commercial" !On oppose "libre" à "non libre" ou "fermé".
Le 08/10/2024 à 07h 34
Le « payer ou accepter » de Meta incompatible avec le RGPD pour le CEPD
18/04/2024
Le 18/04/2024 à 14h 22
Notons que le montant évoqué dans l'article ne concerne qu'une seule personne. Dans le cas d'une famille avec deux ados, il faut multiplier par quatre pour le foyer, puis par le nombre d'applis utilisées. De fait, et même si le but de Meta était de faire repoussoir avec un montant aussi élevé, faute d'une position claire et uniforme, bénéficier du droit fondamental à la protection des données deviendrait effectivement un sport de riches.XZ Utils : comment une porte dérobée dans un composant de Linux a fait craindre le pire
02/04/2024
Le 06/04/2024 à 09h 46
Oui, clairement. Et on a bien senti sa fébrilité à enfin arriver à son but, lui qui a envoyé des courriels exprès pour demander que la nouvelle version vérolée soit intégrée au plus vite à toutes les distributions. Il s'est fait rattraper par la patrouille avant, mais sur ce coup on l'a échappé belle.Cela va inciter à mieux analyser les paquetages eux-mêmes : tout paquetage dont l'exécution conduit à modifier le code source doit être considéré comme suspect.
[Édito] Internet vaut infiniment plus que la tribune de Najat Vallaud-Belkacem
29/03/2024
Le 03/04/2024 à 13h 11
Un outil qui génère du code en permettant de faire l'impasse sur la phase d'analyse n'est pas un outil pertinent pour l'enseignement, et peut constituer un risque en termes de qualité logicielle.
Le code est la formalisation d'une pensée qui doit préexister.
Le 02/04/2024 à 08h 12
Le cas récent du générateur qui produisait massivement une dépendance à une bibliothèque inexistante est très révélateur : le pimpin qui prend comme acquis ce que sort la machine (parce qu'il aura été "formé" à cela) est un risque pour son entreprise. Et pour comprendre les limites de l'outil, il faut commencer par les fondamentaux.
D'où mon point : glorifier un outil parce qu'il "augmente la productivité", sans définir celle-ci autrement qu'en volume/vitesse, est un risque. La lenteur dans l'apprentissage de la vitesse a ses avantages. Tous les pratiquants de taï-chi le savent bien.
Le 02/04/2024 à 07h 51
Vous parlez de formation, moi je parle d'enseignement.
Le techno-solutionnisme, ça ne marche pas en enseignement. D'où l'échec de filer des tablettes et autres "machins" numériques aux enfants. Là, c'est pareil. Pour faire réfléchir, pas besoin d'un ordinateur.
Le 31/03/2024 à 12h 17
Je vous rassure : les évaluations papier / crayon / gomme / cerveau, ça existe toujours, et heureusement ! Cela me semble essentiel au développement d'une réflexion intérieure sur ce qu'on écrit, sans se faire entraîner par les "assistants" et autres "co-pilotes" qui ne vous s'habituent pas à ralentir votre action pour vous relire. Les outils de productivité, ça peut être bien en entreprise (et encore : le nombre de lignes pissées par jour n'est pas synonyme de code de qualité), mais en vrai on n'apprend jamais à un pilote à voler en le mettant directement dans un avion de chasse...Free s’emmêle les pinceaux et mélange les factures de ses clients
07/03/2024
Le 10/03/2024 à 12h 24
Cnil - > Plainte en ligne. 😇L’infrastructure du rançongiciel LockBit a été saisie par les autorités
21/02/2024
Le 02/03/2024 à 16h 41
"Les idées sont de libre parcours", dit l'adage attribué à Henri Desbois (apocryphe)
Le 02/03/2024 à 16h 40
Le vol, c'est la "soustraction frauduleuse de la chose d'autrui". La donnée n'est pas une "chose", c'est un bien immatériel, et celui qui recopie une donnée ne "soustrait" pas, mais "multiplie".
C'est pour cela qu'il y a des incriminations différentes, attachées à chaque catégorie de données protégée par son régime spécifique.
En droit d'auteur, on parlera de "contrefaçon", en droit des données à caractère personnel, de "violation", etc.
Le 21/02/2024 à 18h 36
Attention à la sémantique dans l'article : juridiquement, les données, ça ne se "vole" pas. Il y a accès frauduleux à des systèmes de traitement automatisé de données (STAD), et actions de copie illicite et conduisant à rendre inaccessibles les données en question. Voilà.Contre le vol de véhicules, le Canada réfléchit à interdire le Flipper Zero
13/02/2024
Le 14/02/2024 à 11h 38
J'ai une solution ! Au lieu d'envoyer des signaux interceptables et copiables, pour ouvrir le véhicule, on aurait un dispositif matériel unique. Pour faire pas cher et pratique, cela pourrait être juste un petit bout de métal avec une information unique encodée dessus. Comme par exemple un profil de dents et de creux. Et on appellerait cela une "clé".Je vais de suite déposer un brevet, car je pense que c'est la bonne solution à cet excès de technologie pour résoudre un faux problème.
Il y a 40 ans se déroulait la première sortie extravéhiculaire dans l’espace, sans être attaché
09/02/2024
Le 10/02/2024 à 12h 39
Plus exactement : le couple combinaison+fauteuil est une autre sorte de vaisseau spatial, qui combine les fonctions support (respiration + chauffage + communication) et déplacement. Autonomie limitée et pas de capacité de ré-rentrée, j'en conviens.La CNIL présente ses thématiques prioritaires pour 2024
09/02/2024
Le 10/02/2024 à 12h 32
Les J. O. seront sûrement l'occasion d'étudier cette question, puisque ce type de dispositifs sera mis en œuvre.Rappelons aussi le fait que, malgré l'augmentation régulière de ses effectifs, la CNIL manque encore de moyens humains pour mener à bien ses missions (contrôles, sanctions et accompagnement). Les délais d'intervention s'en ressentent.
Les promesses non remplies des caisses automatiques
18/01/2024
Le 18/01/2024 à 19h 40
Celui-ci est censé bénéficier d'une "récompense" sous la forme de temps gagné, mais cette promesse n'est pas tenue. De fait, quel intérêt pour le client à se fatiguer plus sans aucun avantage pour lui ? Seul le commerçant y gagnerait alors.
AI Act : le Parlement européen pourrait autoriser l’identification biométrique « en temps réel à distance »
09/11/2023
Le 10/11/2023 à 06h 53
Jean Moulin était un “terroriste”, pour le régime autoritaire qu’il combattait. Et notre ministre de l’intérieur parle tout le temps d’“éco-terroristes”.
L’intérêt de banaliser le mot, c’est de généraliser l’usage des technologies les plus intrusives dans la faille juridique qui aura été ouverte.
L’interdiction totale est une nécessité démocratique.
Le ministère des Armées lance un métavers pour rediriger les joueurs vers ses offres d’emploi
06/11/2023
Le 06/11/2023 à 18h 57
Je plussoie. Les nouveaux sont plus fins et se lancent plus loin, comme le chapeau de Oddjob dans Goldfinger.
Le 06/11/2023 à 18h 53
Quand j’ai lu : “cabinet de conseil spécialisé en accélération digitale”, je me suis dit : Gérard Majax ?
Puis j’ai compris qu’il s’agissait d’accélération numérique…
Les voitures autonomes de Cruise mises à l’arrêt après un accident grave
06/11/2023
Le 06/11/2023 à 18h 45
Ah ben oui, à Paris, ils appellent ça le VAL, et à Toulouse, le métro ! 😁
Le 06/11/2023 à 15h 57
“La croisière s’amuse”, ça ne le ferait pas non plus, alors ?
#ChatControl : un compromis « historique » exclut la surveillance des messageries en Europe
30/10/2023
Le 31/10/2023 à 13h 46
C’est souvent par infection de l’équipement lui-même que cela s’opère. Les données sont récupérées en clair avant/après transmission, celle-ci étant intègre.
Une version “instrumentée” du logiciel peut aussi être utilisée, v. l’affaire Encrochat, une belle réussite de la Gendarmerie nationale.
Mots de passe aléatoires : Synology se fait avoir par des dés pipés, un problème pourtant connu
24/10/2023
Le 26/10/2023 à 14h 33
Des circuits électroniques légers pour générer de l’aléatoire, ça existe :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Générateur_de_nombres_aléatoires_matériel
Leur débit est limité, mais pour générer une clé et un mot de passe de temps en temps, c’est très pratique.
Y’avait ça de base sur mon DAI (c’est du matos de l’âge de Kraftwerk, Konrad Schnitzler et autres 😉). Autrement dit : messieurs les constructeurs, allez-y, régalez-nous. 🙂
Emmanuel Macron voudrait bannir les cyberharceleurs des réseaux sociaux, sans juge
06/09/2023
Le 06/09/2023 à 13h 19
Vous-même, qui considérez (avec raison) qu’un an, dans ces domaines, c’est trop long.
En niant la possibilité d’existence de procédures accélérées, qui existent dans d’autres domaines (interdiction de manifestations, etc.).
J’aime bien le vouvoiement quand on ne se connaît pas, c’est plus correct. C’est le Président de la République qui a fait des annonces pour proposer des sanctions rapides sans passer par un juge. Il serait tout aussi efficace, et plus respectueux des libertés et droits fondamentaux garants d’un régime démocratique, que cela passe par une procédure accélérée devant un juge, ce qui est possible si les moyens nécessaires sont alloués. Et, bien évidemment, quand on este en justice, c’est sous sa véritable identité.
Après, si vous préférez les coups de menton martiaux en l’air et les “solutions” simplistes à des problèmes complexes, c’est votre droit.
Le 06/09/2023 à 11h 07
Et qu’est-ce qu’il y a dans le mot “moyenne” que vous n’avez pas compris ?
Plus de moyens, c’est la possibilité de créer des pôles d’expertise (comme en fiscal, etc.) et de disposer de plus de procédures de référé, qui existent déjà pour les cas les plus urgents.
Les budgets rachitiques dont dispose actuellement la justice empêchent de consacrer des moyens aux outils “spéciaux”, tellement la carence générale est importante.
Prétendre que plus de moyens n’aideraient pas à résoudre le problème de l’accès à la justice est un raisonnement… surprenant.
Tensor Processing Unit (TPU) v5e de Google Cloud : plus performant que les v4 ? Oui… et non
30/08/2023
Le 30/08/2023 à 16h 53
Sémantiquement, il n’est pas correct de parler de “MFLOPS” quand on calcule sur des INT. On devrait plutôt parler de MIPS (Mega Instructions Per Second - - ou GIPS, TIPS, etc.).
“Avant”, quand la surface sur les puces était très limitée, un FLOP coûtait un paquet d’instructions entières, et donc de cycles, d’où le fait de travailler plutôt en virgule fixe pour éviter tout le travail d’alignement des (pseudo-)mantisses.
Aujourd’hui, avec des millions de transistors dédiés à l’unité flottante, on peut livrer un FLOP par cycle en scalaire, et donc un FLOP coûte le même temps qu’une instruction entière (mais clairement pas la même énergie ! ). Cependant, la représentation n’est pas identique, d’où le maintien nécessaire de la différence de terme.