un burn-out ne se soigne pas en 7 jours, ça marcherait éventuellement pour un motif de petite grippe saisonnière (il y en* a qui trouvent des médecins compatissants pour prescrire des arrêts-maladie de circonstance).
* des employés : pas forcément employés de la Fonction publique, des salariés aussi.
Le
26/05/2015 à
14h
50
“Mais quel traitement suivent les gens en burnout au point que ça requiert une hospitalisation?”
Un traitement psychiatrique (un hôpital psychiatrique soigne entre autres maladies, les formes de dépression les plus sévères)
Pour moi, ça ressemble à un fichage généralisé tel que SAFARI
Dans les années 1970-1980, l’Etat séparait les administrations, séparait les fichiers informatiques pour éviter le fichage des Citoyens. Depuis la fin des années 2000 (mandat de N. Sarkozy), l’Etat regroupe ses administrations, facilite les recoupements de fichiers informatiques.
Par exemples :
regroupement des Centres des Impôts (calcul de l’Impôt) et des Trésoreries publiques :
simplification, efficacité, rapidité, guichet unique pour les contribuables alors que cette séparation était faite pour empêcher les conflits d’intérêts au sein de l’administration et pour permettre le traitement équitable (“égalitaire” pour utiliser un terme cher à N. Vallaud-Belkacem) entre les contribuables.
regroupement des ASSEDIC et de l’ANPE au sein de Pôle Emploi : idem, on simplifie et on regroupe les associations locales qui calculaient des indemnités-chômage et l’établissement publique qui servait d’intermédiation dans la recherche de travailleurs (pour les recruteurs) et dans la recherche d’emploi (chômeurs). En fait, on associe contrôle des inscrits + prestations d’aide à l’emploi + versement des allocations pour mieux “gérer” l’organisme.
Finalement, pour voir les choses du bon côté, on pourrait dire que la société française commence à guérir de sa phobie concernant la délation qui lui rappelait une période sombre de son histoire. En effet, ces méthodes sont courantes depuis longtemps dans d’autres pays comme la Confédération helvétique où chaque Citoyen a des devoirs civiques très étendus. Dans la même logique, pourquoi Pôle Emploi n’auraient pas un “Droit de Communication” sur les organismes partenaires (prestataires, bénéficiaires, etc) ? Si c’est profitable à la meilleure efficacité de cet organisme ?
Le Big Data, c’est vrai, c’est plus “flippant” que ce “Droit de Communication” accordé à Pôle Emploi (traitement en temps réel, collecte généralisé et instantanée des données personnelles, etc).
“un vulgaire device d’entrée de gamme chinois (…) rebrandé par Wiko”
si Wiko est une marque rebrandée, que dire du bicphone : un téléphone chinois de la filiale de TCL Corporation, Alcatel Onetouch, associé à un service Mobicarte d’Orange. Ca c’est du branding !
Pour ma part, c’est effectivement difficile de croire qu’il se vendra des ordiphones en kit comme on achète un PC en kit, a fortiori à l’heure où les PC se vendent plutôt sous forme d’ordinateurs mobiles (ordinateurs portables) ou d’ordinateurs compacts (mini PC).
En tout cas, j’espère que ça fonctionnera commercialement, ça pourrait être intéressant.
chez les professionnels du marketing et de la com’ ?
effectivement, c’est perdu d’avance…
Le
25/05/2015 à
13h
39
Big Data = collecte automatisée et traitement de données individuelles par un tiers
(non… expression trop longue " />)
Le
25/05/2015 à
13h
33
moi, j’aime bien l’expression “objets connectés” : ça résume bien l’évolution prochaine d’internet avec les smartphones, les smartgrid (Linky), les smartwatch, les liseuses, les tablettes, les boîtiers de conduite connectée
A la place de “mail”, personnellement, je préfère “courriel”, “message” ou “message électronique”
Le
25/05/2015 à
13h
25
effectivement.
D’ailleurs, les premières victimes du cyber-harcèlement sont des enfants et des ados (les “digital natives” dont les marketeux aiment flatter les soient-disant compétences numériques/“digital abilities”).
Il faut dire que les plus âgés sont plutôt victimes du hameçonnage et du chantage affectif. Ce qui équilibre un peu les défauts de chaque génération d’internautes.
Le
25/05/2015 à
13h
11
Pour me faire un peu l’avocat du diable :
moi, je suis né avec le PC et avec Microsoft. Et même si j’ai eu quelques intuitions du fonctionnement de ce système d’exploitation, même si les anciens qui pataugeaient plus ou moins en informatique, me désignaient comme un chanceux qui était né dedans et qui maîtrisait la bête (la machine) avec une facilité déconcertante (pour eux), je n’étais en réalité qu’un bidouilleur, un bricoleur de l’informatique (un hackeur dirait-on aujourd’hui). Et j’ai appris l’informatique par des professeurs 20 ans plus âgés que moi (des profs qui étaient plus savants et meilleurs utilisateurs du code Basic ou de Windows que moi).
En réalité, la notion de “digital native” est une notion sociologique un peu plus complexe que 3 petites phrases ne pourront jamais définir.
Le
25/05/2015 à
09h
38
moi, ça me fait penser à un enfant biberonné au code binaire, un peu comme “enfants de la télé” (ceux qui ont connu Léon Zitronne, Guy Lux, les débuts de Dorothée, etc). Comme si tous les individus avaient étés perfusés à une technologie ou à un type de media pendant leur enfance. C’est glauque.
Le
25/05/2015 à
09h
13
C’est un terme de sociologie qui a été repris par le marketing et les responsables de marques commerciales. En somme, il faudrait plusieurs dizaines de pages pour définir ce terme, mais le marketing aime les termes nébuleux, amalgamants qui désignent tout et rien à la fois (c’est plus fédérateur vis-à-vis des consommateurs).
Le
25/05/2015 à
09h
05
“I Patch a écrit :
I 0, ce sont des bénévoles…
Je vais prolonger sa question ( un peu démago " />)
Y a t-il un bureau disponible, des frais de gestion ?
Sont t-ils dans la fonction publique et font t-ils ça pendant leurs heures de travail ? ”
voir le lien inclus dans l’article Next Inpact : “Les experts qui composent cette instance exercent leurs fonctions à titre gratuit, ainsi que sa présidente. Il en va de même du haut fonctionnaire de terminologie et de néologie, par ailleurs inspecteur général de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche, qui coordonne les actions au sein des ministères. Le secrétariat de la commission est assuré par les services du secrétariat général des ministères. Il n’y a pas de fonctionnaires ni de moyens financiers spécifiques mis à la disposition de la commission. Au cours de l’année 2011, la commission s’est réunie à quatre reprises et a proposé la définition de cinq termes. En 2012, elle a tenu cinq séances et a examiné une quinzaine de termes et expressions qui seront transmis à la commission générale de terminologie et de néologie placée auprès du Premier ministre.”
Donc ce sont principalement des haut-fonctionnaires (en quelque sorte des “cadres supérieurs” de la fonction publique) ou des spécialistes des langues qui ne reçoivent pas de rémunération spécifique pour cette mission au sein de la Commission spécialisée de terminologie et de néologie de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Perso, je ne dirais pas que ce sont des bénévoles, cette commission fonctionne un peu comme une réunion de spécialistes qui font un bilan d’une situation et qui tentent de se mettre d’accord sur un sujet.
Le
25/05/2015 à
08h
53
Silver Surfer : “Personne âgée utilisant Internet couramment.”
Certainement. Si on devait compter sur l’initiative des opérateurs télécom pour s’établir dans des zones peu rentables - voire quasi non-rentables (malgré la péréquation tarifaire) - on n’atteindrait jamais une couverture totale de l’Hexagone. Ce sont des sociétés commerciales, pas des organisations philanthropiques.
Le pilotage de l’aménagement du territoire (dont fait partie cet accord public-privé entre l’Etat et les 4 sociétés télécoms nationales), c’est le rôle de l’Etat et des collectivités locales. D’ailleurs, j’espère que l’ARCEP jouera son rôle de gendarme - et non son rôle d’arbitre - pour que les termes de cet accord soient réellement respectés par les opérateurs télécom.
Le
23/05/2015 à
08h
13
« Sinon oui, celui qui vit dans un coin paumé ne paie pas la fourniture d’electricité plus cher une fois que le cable est tiré, mais il a payé plus cher en taxes et impôts locaux la pose dudit câble. »
Effectivement, le réseau de distribution électrique appartient aux Communes.
ErDF n’en est que le gestionnaire (délégation de service public de type concession).
En revanche, le réseau de tranport électrique (du lieu de production d’électricité jusqu’au transformateur de la Commune) appartient à RTE (filiale d’EDF) et est financé en partie par la Contribution au service public de l’électricité (CSPE) payable par tout consommateur sur sa facture d’éléctricité.
Les opérateurs télécom nationaux sont, quant à eux, propriétaires de bout en bout de leur réseau. Sauf si la collectivité locale a construit un Réseau d’initiative publique (RIP).
Le
23/05/2015 à
08h
05
désolé, j’ai fait une confusion sur la question " /> Au temps pour moi.
Le
23/05/2015 à
07h
58
« Tu paie ton électricité plus cher ? »
En l’occurence, tous les consommateurs d’électricité paient la CSPE - Contribution au service public de l’électricité - pour permettre la fourniture d’électricité dans des zones isolées ou reculées du territoire hexagonal (îles non-connectées au réseau ou zones éloignées des centrales de production d’électricité), pour financer les obligations d’équipement en centrales de production à ressources renouvelables (électricité “verte”), etc.
Le
23/05/2015 à
07h
48
a priori, cette opération mutualisée entre les 4 opérateurs nationaux ne comporte pas de financement publique et coutera une somme de 40 millions par an aux 4 sociétés télécom. Seule contrepartie concédée aux opérateurs : la suppression d’entretenir les cabines téléphoniques (remplacées par la couverture mobile).
les opérateurs couvrent en priorité les zones de population les plus denses car ce sont les plus rentables et finissent par les zones les moins denses comme dans l’exemple de l’article ci-dessus pour la couverture quasi totale du territoire hexagonal en 2G-GSM fin 2016 et la couverture des bourgs des Communes rurales en 3G-UMTS fin 2017 (+couverture quasi-totale en 2020).
Dans ce processus, il a fallu environ 20 ans pour arriver à quasi 100% de couverture du territoire en 2G.
Donc, concernant la 4G-LTE, il faudra probablement compter :
année 2013 + 20 ans = une couverture quasi totale de l’Hexagone aux alentours de 2033
Le
22/05/2015 à
15h
21
Si seulement les zones blanches en 3G étaient moins étendues que les zones blanches en 2G !… Malheureusement, ce n’est pas le cas. Il est actuellement plus facile, rapide, économique, etc, de terminer la couverture du territoire en 2G-GSM que celle en 3G-UMTS.
Mais la 3G n’est pas oubliée pour autant, car comme il est écrit dans l’article Next Inpact : « Comme prévu, la 3G fait également partie de l’accord signé par les opérateurs. Ils « devront également apporter un service d’accès mobile à internet (3G) aux 2200 communes aujourd’hui non couvertes avant la mi-2017 » indique le gouvernement. »
Tant que la carte bancaire fonctionne sur la simple communication de coordonnées à 16 chiffres + 4 chiffres (date d’expiration) + 3 chiffres ( “cryptogramme” - quel joli nom ;-) ), les banques devraient récompenser les utilisateurs de CB “parano” férus de la e-carte bancaire, du code 3D-Secure, etc. Mais le cynisme et le pragmatisme de ces entreprises sont sans limite : e-carte bancaire, Moneo, sans contact/sans code secret, systèmes de paiements par CB automatisés, etc = inventions/innovations pour gagner plus sur les dépenses/pouvoir d’achat des consommateurs/clients des banques.
effectivement, investir dans un territoire “no man’s land” pour quelques habitants (zones de montagne, zones très reculées) est possible pour une entreprise commerciale, si cet investissement (financier, humain, logistique, etc) est négligeable face à la rentabilité globale de l’infrastructure (péréquation tarifaire). Or ce n’est pas prêt d’arriver sans subvention et sans initiatives publiques : même avec des obligations contractuelles, l’Etat (l’Arcep) devrait faire des contrôles et envisager de sérieuses pénalités. Mais on voit bien que dans la réalité, ça ressemble plus à des négociations interminables (voir les sujets des MVNO, des désimlockages des mobiles, etc, qui sont pourtant des obligations incluses dans les licences achetées par les opérateurs).
Sans subvention, sans RIP, les zones les moins rentables (les moins denses) seront fibrées dans 50 ans, voire dans un siècle (aucune entreprise commerciale, fut-elle signataire d’un partenariat publique-privé, ne se contraindra à investir massivement dans un territoire qui ne sera pas rentable dans les 10 années suivantes).
Le
20/05/2015 à
18h
39
les infrastructures télécom en zones de populations très denses sont rentables dans un délai de quelques années. Dans les zones de populations très peu denses (zones de montagne, zones très éloignées des centres urbains ou touristiques), le réseau télécom ne sera quasi jamais rentabilisé.
Dans les années 2000, les FAI se sont progressivement transformé en opérateurs télécom (réseau de transport national, voir international) pour ne plus avoir à louer les équipements de France Télécom-Orange. Aujourd’hui, il s’agit pour eux d’investir dans le réseau de distribution (boucle locale) en zones de population denses. Les zones peu denses, quant à elles, font l’objet de négociation pour mutualiser les réseaux des 4 opérateurs nationaux, ou pour établir des Réseaux d’Initiative publique (RIP) et reçoivent des subventions de l’Etat et des collectivités locales (sinon il n’y aurait jamais de réseau FttH en zones très peu habitées).
Le
17/05/2015 à
19h
06
« Quant à l’usage où ça change vraiment, c’est en serveur, et ça ils ne l’ont pas évalué… »
Effectivement, ce serait intéressant d’étudier les avantages du VDSL dans ce type d’usages.
Le
16/05/2015 à
11h
11
C’est vrai, mais je pense qu’on a tord de se focaliser uniquement sur les débits. La fibre FttH est aussi un gage de stabilité de la connexion. Le VDSL apporte uniquement un meilleur débit à quelques banlieusards d’un NRa dont la disposition géographique est rationalisée à l’extrême (à juste titre dans un objectif à long terme de déploiement de la boucle locale en fibre optique).
Le
16/05/2015 à
08h
46
Mais si le VDSL, s’accompagne d’un investissement dans un remplacement progressif de la boucle locale cuivre par de la fibre optique en rapprochant les équipements VDSL d’une majorité d’habitations, le VDSL deviendrait donc une solution intéressante – à condition que l’investissement en VDSL + fibre optique entre le NRa et l’équipement intermédiaire ne coûte pas vraiment plus cher et ne soit pas plus compliqué à mettre en oeuvre qu’un investissement intégral et immédiat en fibre optique jusqu’aux habitations.
Le
16/05/2015 à
08h
33
Dans mon commentaire précédent, je ne disais pas que le VDSL2 ne servait à rien, je voulais seulement dire qu’il ne servait qu’à peu de lignes et, à part un débit plus important que l’ADSL2, le VDSL n’apporte pas de meilleur latence. La technologie DSL dans son ensemble sert surtout aux pouvoirs publics (et aux opérateurs télécom) à valoriser le fil de cuivre de la ligne en attendant d’investir plus tard dans un équipement en fibre optique jusqu’à l’habitation (et je suis d’accord, c’est déjà ça).
Mon opinion est : une ligne ADSL courte apporte un débit acceptable actuellement. Une ligne ADSL longue n’est plus acceptable pour les usages actuels. Or le VDSL n’apporte pas de solution à ce véritable problème des lignes en cuivre trop longues.
A titre personnel, j’habite à 400 m env. du NRa. Je pourrais profiter d’un débit d’env. 60-70 Mb/s au lieu de 10-15 Mb/s. Je n’adopte pas le VDSL parce que mon utilisation d’internet se limite au Web, mail, un peu de jeux en ligne. Et je préfère un abonnement chez un FAI indépendant “pure player” que chez l’un des 4 gros opérateurs télécom nationaux.
D’ailleurs, mon habitation sera raccordée dans moins d’un an (si tout va bien) à la fibre FttH. Je pourrais souscrire un abonnement “fibre”. Peut-être (je dis bien “peut-être”) que je tenterais de dépenser plus pour avoir une qualité de connexion meilleure et plus stable.
Le
15/05/2015 à
15h
02
Les défenseurs de la norme FttH contre la norme FttLA vont être content : c’est vrai qu’il n’y a rien de mieux actuellement que la fibre jusqu’au foyer (en terme de débits et en terme de latence).
Quant à la norme VDSL2, on a une fois de plus la preuve que ça n’apporte rien de plus que l’ADSL2, hormis un débit supérieur sur des lignes en cuivre très courtes (très proches du NRa). Donc Vive l’ADSL (en attendant un hypothétique raccordement FttH - à part quelques foyers urbains déjà raccordés à la fiiibre!!)
Le
15/05/2015 à
14h
51
Jolis, ces graphiques en couleurs (surtout le rose et le orange). " />" />" />" />
le “social network” est aux médias (presse-radio-TV-web) :
ce que le “crowdfunding” est à la banque,
ce que le “tri sélectif” est à l’industrie des matières premières
c’est-à-dire, un collecteur de petites choses que le grand public donne généreusement/civiquement et qui correspond finalement au même “business”/industrie.
Si on devait compter sur l’initiative et la probité du pouvoir exécutif (en l’occurrence le Ministre de la Justice) pour faire la justice, ce serait effectivement de la naïveté. D’ailleurs, tu as raison d’en parler : en France le pouvoir judiciaire n’est pas suffisamment indépendant du pouvoir exécutif (France, Démocratie, Patrie des Droits de l’Homme, etc).
Concernant l’association Anticor, pourquoi y fais-tu référence dans ton commentaire ? Et surtout, Pour quelles raisons reproches-tu à cette association un lien a priori inexistant (je n’ai rien trouvé sur le web) avec Eva Joly et Christiane Taubira ?
Le
14/05/2015 à
09h
35
Je ne pense pas qu’il y ait “deux poids, deux mesures”, il y a seulement des cas sanctionnés et d’autres qui ne le sont pas : il suffit d’un candidat adverse scrupuleux et prêt à entamer une procédure judiciaire.
Mais, d’une autre façon, tu as raison du fait que la majorité municipale à Paris n’est pas élue au scrutin direct puisque les électeurs élisent un Conseil d’Arrondissement (qui élit ensuite un Maire d’Arrondissement et, dont une partie de ces Conseillers d’Arrondissement sont également Conseillers de Paris élisant un Maire de Paris). Donc s’il y a invalidation d’une élection municpale à Paris, ce sera plus difficile d’invalider plusieurs scrutins d’Arrondissement pour cause de propagande illicite.
pourquoi cette chanson serait-elle raciste ? (vraie question de ma part)
Personnellement, je n’y vois rien de raciste
Le
13/05/2015 à
18h
16
Pour ce qui est de l’anti-racisme, je suis d’accord avec toi, ça peut s’apparenter à une intolérance face à la pensée d’autrui (fût-elle une pensée raciste, celle-ci ne peux être combattue par la même intolérance : c’est un peu comme le principe d’abolition de la peine de mort qui n’est pas un moyen humaniste de combattre la criminalité). Cependant… même si je peux être d’accord avec toi que notre époque des années 2010 est empreinte de tabous nouveaux (la différence des individus entre eux, la mort qui doit être cachée, entre autres tabous), il faut reconnaître qu’il y a, d’une part des caricatures socialement (plus ou moins) acceptables, et d’autre part, des caricatures racistes qui sont inacceptables (de nos jours, les théories racistes de hiérarchisation des êtres humains sont bannies légalement et disqualifiées scientifiquement).
Même si Pierre Desproges ne pourrait pas actuellement faire des blagues sur les juifs et l’holocauste (d’ailleurs était-ce si facile de le faire pendant les années 1970-1980?), il faudrait que tu regardes un peu le contexte et la personnalité de l’auteur qui entourent les caricatures, les parodies, les satires. Que ce soit les parodies du Bébêteshow (qui ont eu parfois des problèmes avec le monde politique, tout n’était pas rose non plus) ou que ce soit, plus récemment, les expressions avec les mots “singe” et “banane” pour qualifier la personne d’un Ministre.
Le bébêteshow joue sur l’expression “animal politique” : c’est une parodie, une satire d’un système, alors que dire Taubira=singe qui mange des bananes, c’est une attaque claire sur la personne d’un Ministre en particulier et c’est faire une allusion que l’aspect physique de cette personnalité publique rapprocherait réellement cette personne de l’animal (ce qui n’est pas dénué d’allusion raciste).
Sinon, plutôt que d’utiliser la notion de BAIIDA / EBITDA (valable dans le Droit comptable anglo-saxon), en comptabilité française il existe l’excédent brut d’exploitation et le résultat d’exploitation. C’est moins anglo-saxon, c’est moins “international corporation”, c’est moins “French Tech” et c’est tout aussi valable pour une société française qui veut faire comprendre son bilan à son banquier ou à un comptable.
Merci de parler des grandes enseignes françaises et européennes. Les medias et les journalistes se focalisent sur les entreprises californiennes et oublient de traiter le sujet des collectes de données qui se font en Europe.
Les systèmes de cartes de fidélité des chaines de magasin sont un sujet très important et intéressant, au moins autant que la collecte de données par les GAFA (même si la notion de données personnelles est plus poussée en Europe et même si les individus européens ont sûrement plus de recours possibles sur des entreprises basées sur le même territoire qu’eux)
Le
11/05/2015 à
05h
23
“Big Brother” la nouvelle expression tendance qui veut tout dire et rien dire à la fois (comme innovation ou révolution, par ex.)
A part ça, je parlais plutôt de fichage des individus, alors qu’apparement tu parles plutôt de surveillance des individus.
Le
07/05/2015 à
17h
37
D’abord, l’Etat c’est vaste comme notion : il existe une multitude de divisions administratives, d’employés (souvent des fonctionnaires), d’organismes publics (par ex. Pôle-Emploi est un Etablissement public, pas une administration) ou privés (par ex. les URSSAF, les CPAM, le RSI, etc sont des organismes de Droit privé - ce ne sont pas des services de l’Etat). La question est surtout de savoir qui a accès (quel employé, quel service, quel organisme)? à quelle information? à quel moment?
Ensuite, tu parles d’une seule BDD (base de données, je suppose), mais il existe plus d’un organisme publics ou privés en dehors des administrations de l’Etat avec lesquels une entreprise doit interagir. Il s’agirait plutôt d’une inter-connexion automatisée de systèmes de BDD entre eux.
Finalement à lire ton commentaire, je me dis que la CNIL ne sert plus à rien, Google et Facebook ont gagné la libéralisation des données personnelles et je me dis que le Big Data n’a plus aucune raison d’être freiné ou empêché.
Le
07/05/2015 à
16h
05
Dans les années 1970-1980, on a soigneusement obligé l’Etat à séparer ses fichiers informatiques pour éviter le fichage des citoyens (SAFARI, CNIL, etc) :
« Le Système automatisé pour les fichiers administratifs et le répertoire des individus (dont l’acronyme est SAFARI) désignait un projet d’interconnexion des fichiers nominatifs de l’administration française, notamment par le biais du numéro INSEE.
Le projet est révélé le 21 mars 1974 par le quotidien Le Monde, dans l’article intitulé SAFARI ou la chasse aux Français de Philippe Boucher. Les informations provenaient d’informaticiens du Ministère de l’Intérieur soucieux de la préservation des libertés individuelles1. Cela entraina une vive opposition populaire, incitant le gouvernement à créer la Commission nationale de l’informatique et des libertés. »
… et dans les années 2010, on encourage l’Etat à mutualiser les informations de l’administration :
« « Dites-le nous une fois ». L’enjeu est de taille, puisqu’il s’agit de mutualiser, au sein de l’État, les données communiquées aux différentes administrations (Direction générale des finances publiques, Sécurité sociale, collectivités territoriales, etc.). »
article Next Inpact
« Dites-le nous une fois » " />
Le
07/05/2015 à
15h
44
Ne t’inquiète pas, avec le développement des Big Data, tu n’auras bientôt plus rien à faire quand tu cherchera à avoir un devis d’assurance ou quand tu voudras changer de fournisseur télécom : tout sera déjà pré-rempli, il ne restera que la signature (électronique ou pas) à formuler expressément. Fini les IBAN, “Relevé d’Information” de l’assureur auto précédent, etc…
Et, grâce aux Big Data, tu recevras peut-être aussi des propositions commerciales (personnalisées bien sûr, selon ta consommation habituelle et ton profil familial par exemple) avec formulaires pré-remplis d’une société commerciales que tu ne connais ni d’Eve ni d’Adam.
7412 commentaires
Le « burn-out » bientôt reconnu comme maladie professionnelle ?
26/05/2015
Le 26/05/2015 à 15h 05
un burn-out ne se soigne pas en 7 jours, ça marcherait éventuellement pour un motif de petite grippe saisonnière (il y en* a qui trouvent des médecins compatissants pour prescrire des arrêts-maladie de circonstance).
* des employés : pas forcément employés de la Fonction publique, des salariés aussi.
Le 26/05/2015 à 14h 50
“Mais quel traitement suivent les gens en burnout au point que ça requiert une hospitalisation?”
Un traitement psychiatrique (un hôpital psychiatrique soigne entre autres maladies, les formes de dépression les plus sévères)
[MàJ] Contrôle des chômeurs : le gouvernement retire son amendement
27/05/2015
Le 26/05/2015 à 11h 47
Pour moi, ça ressemble à un fichage généralisé tel que SAFARI
Dans les années 1970-1980, l’Etat séparait les administrations, séparait les fichiers informatiques pour éviter le fichage des Citoyens. Depuis la fin des années 2000 (mandat de N. Sarkozy), l’Etat regroupe ses administrations, facilite les recoupements de fichiers informatiques.
Par exemples :
simplification, efficacité, rapidité, guichet unique pour les contribuables alors que cette séparation était faite pour empêcher les conflits d’intérêts au sein de l’administration et pour permettre le traitement équitable (“égalitaire” pour utiliser un terme cher à N. Vallaud-Belkacem) entre les contribuables.
Finalement, pour voir les choses du bon côté, on pourrait dire que la société française commence à guérir de sa phobie concernant la délation qui lui rappelait une période sombre de son histoire. En effet, ces méthodes sont courantes depuis longtemps dans d’autres pays comme la Confédération helvétique où chaque Citoyen a des devoirs civiques très étendus. Dans la même logique, pourquoi Pôle Emploi n’auraient pas un “Droit de Communication” sur les organismes partenaires (prestataires, bénéficiaires, etc) ? Si c’est profitable à la meilleure efficacité de cet organisme ?
Le Big Data, c’est vrai, c’est plus “flippant” que ce “Droit de Communication” accordé à Pôle Emploi (traitement en temps réel, collecte généralisé et instantanée des données personnelles, etc).
Wiko Highway Pure 4G : un smartphone 4,8″ de 5,1 mm d’épaisseur à 299 euros
26/05/2015
Le 26/05/2015 à 08h 29
“un vulgaire device d’entrée de gamme chinois (…) rebrandé par Wiko”
si Wiko est une marque rebrandée, que dire du bicphone : un téléphone chinois de la filiale de TCL Corporation, Alcatel Onetouch, associé à un service Mobicarte d’Orange. Ca c’est du branding !
" />
Projet Ara : comment Google vous vendra son smartphone en kit
25/05/2015
Le 25/05/2015 à 17h 20
" />
Pour ma part, c’est effectivement difficile de croire qu’il se vendra des ordiphones en kit comme on achète un PC en kit, a fortiori à l’heure où les PC se vendent plutôt sous forme d’ordinateurs mobiles (ordinateurs portables) ou d’ordinateurs compacts (mini PC).
En tout cas, j’espère que ça fonctionnera commercialement, ça pourrait être intéressant.
Ne dites plus « digital native », mais « enfant du numérique »
25/05/2015
Le 25/05/2015 à 13h 40
chez les professionnels du marketing et de la com’ ?
effectivement, c’est perdu d’avance…
Le 25/05/2015 à 13h 39
Big Data = collecte automatisée et traitement de données individuelles par un tiers
(non… expression trop longue " />)
Le 25/05/2015 à 13h 33
moi, j’aime bien l’expression “objets connectés” : ça résume bien l’évolution prochaine d’internet avec les smartphones, les smartgrid (Linky), les smartwatch, les liseuses, les tablettes, les boîtiers de conduite connectée
A la place de “mail”, personnellement, je préfère “courriel”, “message” ou “message électronique”
Le 25/05/2015 à 13h 25
effectivement.
D’ailleurs, les premières victimes du cyber-harcèlement sont des enfants et des ados (les “digital natives” dont les marketeux aiment flatter les soient-disant compétences numériques/“digital abilities”).
Il faut dire que les plus âgés sont plutôt victimes du hameçonnage et du chantage affectif. Ce qui équilibre un peu les défauts de chaque génération d’internautes.
Le 25/05/2015 à 13h 11
Pour me faire un peu l’avocat du diable :
moi, je suis né avec le PC et avec Microsoft. Et même si j’ai eu quelques intuitions du fonctionnement de ce système d’exploitation, même si les anciens qui pataugeaient plus ou moins en informatique, me désignaient comme un chanceux qui était né dedans et qui maîtrisait la bête (la machine) avec une facilité déconcertante (pour eux), je n’étais en réalité qu’un bidouilleur, un bricoleur de l’informatique (un hackeur dirait-on aujourd’hui). Et j’ai appris l’informatique par des professeurs 20 ans plus âgés que moi (des profs qui étaient plus savants et meilleurs utilisateurs du code Basic ou de Windows que moi).
En réalité, la notion de “digital native” est une notion sociologique un peu plus complexe que 3 petites phrases ne pourront jamais définir.
Le 25/05/2015 à 09h 38
moi, ça me fait penser à un enfant biberonné au code binaire, un peu comme “enfants de la télé” (ceux qui ont connu Léon Zitronne, Guy Lux, les débuts de Dorothée, etc). Comme si tous les individus avaient étés perfusés à une technologie ou à un type de media pendant leur enfance. C’est glauque.
Le 25/05/2015 à 09h 13
C’est un terme de sociologie qui a été repris par le marketing et les responsables de marques commerciales. En somme, il faudrait plusieurs dizaines de pages pour définir ce terme, mais le marketing aime les termes nébuleux, amalgamants qui désignent tout et rien à la fois (c’est plus fédérateur vis-à-vis des consommateurs).
Le 25/05/2015 à 09h 05
“I Patch a écrit :
I 0, ce sont des bénévoles…
Je vais prolonger sa question ( un peu démago " />)
Y a t-il un bureau disponible, des frais de gestion ?
Sont t-ils dans la fonction publique et font t-ils ça pendant leurs heures de travail ? ”
voir le lien inclus dans l’article Next Inpact : “Les experts qui composent cette instance exercent leurs fonctions à titre gratuit, ainsi que sa présidente. Il en va de même du haut fonctionnaire de terminologie et de néologie, par ailleurs inspecteur général de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche, qui coordonne les actions au sein des ministères. Le secrétariat de la commission est assuré par les services du secrétariat général des ministères. Il n’y a pas de fonctionnaires ni de moyens financiers spécifiques mis à la disposition de la commission. Au cours de l’année 2011, la commission s’est réunie à quatre reprises et a proposé la définition de cinq termes. En 2012, elle a tenu cinq séances et a examiné une quinzaine de termes et expressions qui seront transmis à la commission générale de terminologie et de néologie placée auprès du Premier ministre.”
Donc ce sont principalement des haut-fonctionnaires (en quelque sorte des “cadres supérieurs” de la fonction publique) ou des spécialistes des langues qui ne reçoivent pas de rémunération spécifique pour cette mission au sein de la Commission spécialisée de terminologie et de néologie de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Perso, je ne dirais pas que ce sont des bénévoles, cette commission fonctionne un peu comme une réunion de spécialistes qui font un bilan d’une situation et qui tentent de se mettre d’accord sur un sujet.
Le 25/05/2015 à 08h 53
Silver Surfer : “Personne âgée utilisant Internet couramment.”
https://fr.wiktionary.org/wiki/silver_surfer
Le 25/05/2015 à 08h 50
tu n’as pas lu l’article
Couverture mobile : sous pression, les opérateurs signent un accord pour les zones rurales
22/05/2015
Le 23/05/2015 à 11h 41
Certainement. Si on devait compter sur l’initiative des opérateurs télécom pour s’établir dans des zones peu rentables - voire quasi non-rentables (malgré la péréquation tarifaire) - on n’atteindrait jamais une couverture totale de l’Hexagone. Ce sont des sociétés commerciales, pas des organisations philanthropiques.
Le pilotage de l’aménagement du territoire (dont fait partie cet accord public-privé entre l’Etat et les 4 sociétés télécoms nationales), c’est le rôle de l’Etat et des collectivités locales. D’ailleurs, j’espère que l’ARCEP jouera son rôle de gendarme - et non son rôle d’arbitre - pour que les termes de cet accord soient réellement respectés par les opérateurs télécom.
Le 23/05/2015 à 08h 13
« Sinon oui, celui qui vit dans un coin paumé ne paie pas la fourniture d’electricité plus cher une fois que le cable est tiré, mais il a payé plus cher en taxes et impôts locaux la pose dudit câble. »
Effectivement, le réseau de distribution électrique appartient aux Communes.
ErDF n’en est que le gestionnaire (délégation de service public de type concession).
En revanche, le réseau de tranport électrique (du lieu de production d’électricité jusqu’au transformateur de la Commune) appartient à RTE (filiale d’EDF) et est financé en partie par la Contribution au service public de l’électricité (CSPE) payable par tout consommateur sur sa facture d’éléctricité.
Les opérateurs télécom nationaux sont, quant à eux, propriétaires de bout en bout de leur réseau. Sauf si la collectivité locale a construit un Réseau d’initiative publique (RIP).
Le 23/05/2015 à 08h 05
désolé, j’ai fait une confusion sur la question " /> Au temps pour moi.
Le 23/05/2015 à 07h 58
« Tu paie ton électricité plus cher ? »
En l’occurence, tous les consommateurs d’électricité paient la CSPE - Contribution au service public de l’électricité - pour permettre la fourniture d’électricité dans des zones isolées ou reculées du territoire hexagonal (îles non-connectées au réseau ou zones éloignées des centrales de production d’électricité), pour financer les obligations d’équipement en centrales de production à ressources renouvelables (électricité “verte”), etc.
Le 23/05/2015 à 07h 48
a priori, cette opération mutualisée entre les 4 opérateurs nationaux ne comporte pas de financement publique et coutera une somme de 40 millions par an aux 4 sociétés télécom. Seule contrepartie concédée aux opérateurs : la suppression d’entretenir les cabines téléphoniques (remplacées par la couverture mobile).
sources :
Le démantèlement des cabines téléphoniques avalisé par le Sénat Next Inpact
Le Sénat prépare la 2G dans toutes les communes pour fin 2016 Next Inpact
Télécoms : Bercy promet la fin des zones blanches pour 2020 lesechos.fr
Le 23/05/2015 à 07h 35
les opérateurs couvrent en priorité les zones de population les plus denses car ce sont les plus rentables et finissent par les zones les moins denses comme dans l’exemple de l’article ci-dessus pour la couverture quasi totale du territoire hexagonal en 2G-GSM fin 2016 et la couverture des bourgs des Communes rurales en 3G-UMTS fin 2017 (+couverture quasi-totale en 2020).
Dans ce processus, il a fallu environ 20 ans pour arriver à quasi 100% de couverture du territoire en 2G.
Donc, concernant la 4G-LTE, il faudra probablement compter :
année 2013 + 20 ans = une couverture quasi totale de l’Hexagone aux alentours de 2033
Le 22/05/2015 à 15h 21
Si seulement les zones blanches en 3G étaient moins étendues que les zones blanches en 2G !… Malheureusement, ce n’est pas le cas. Il est actuellement plus facile, rapide, économique, etc, de terminer la couverture du territoire en 2G-GSM que celle en 3G-UMTS.
Mais la 3G n’est pas oubliée pour autant, car comme il est écrit dans l’article Next Inpact : « Comme prévu, la 3G fait également partie de l’accord signé par les opérateurs. Ils « devront également apporter un service d’accès mobile à internet (3G) aux 2200 communes aujourd’hui non couvertes avant la mi-2017 » indique le gouvernement. »
Le 22/05/2015 à 15h 12
Les dirigeants du pouvoir exécutif signent des accords public-privé en souriant pour la photo, et ensuite laissent la patate chaude (le contrôle et le suivi de la réalisation) aux oubliettes… ou à l’ARCEP qui a, dit-on, des pouvoirs de coercition à l’encontre des opérateurs télécom.
Affaire Bluetouff : la Cour de cassation consacre le vol de fichiers informatiques
22/05/2015
Le 23/05/2015 à 09h 42
Le pouvoir judiciaire est une composante de l’Etat (avec l’exécutif et le législatif).
Pac-Man fête ses 35 ans
22/05/2015
Le 22/05/2015 à 15h 37
moi, je me souviens du dessin-animé et du générique
YouTube" />
Empreinte digitale et cryptogramme dynamique : la carte bancaire cherche à se réinventer
21/05/2015
Le 21/05/2015 à 21h 21
Tant que la carte bancaire fonctionne sur la simple communication de coordonnées à 16 chiffres + 4 chiffres (date d’expiration) + 3 chiffres ( “cryptogramme” - quel joli nom ;-) ), les banques devraient récompenser les utilisateurs de CB “parano” férus de la e-carte bancaire, du code 3D-Secure, etc. Mais le cynisme et le pragmatisme de ces entreprises sont sans limite : e-carte bancaire, Moneo, sans contact/sans code secret, systèmes de paiements par CB automatisés, etc = inventions/innovations pour gagner plus sur les dépenses/pouvoir d’achat des consommateurs/clients des banques.
Qualité de l’accès à Internet : second bilan de l’ARCEP pour le fixe, mais toujours en bêta
15/05/2015
Le 21/05/2015 à 07h 36
effectivement, investir dans un territoire “no man’s land” pour quelques habitants (zones de montagne, zones très reculées) est possible pour une entreprise commerciale, si cet investissement (financier, humain, logistique, etc) est négligeable face à la rentabilité globale de l’infrastructure (péréquation tarifaire). Or ce n’est pas prêt d’arriver sans subvention et sans initiatives publiques : même avec des obligations contractuelles, l’Etat (l’Arcep) devrait faire des contrôles et envisager de sérieuses pénalités. Mais on voit bien que dans la réalité, ça ressemble plus à des négociations interminables (voir les sujets des MVNO, des désimlockages des mobiles, etc, qui sont pourtant des obligations incluses dans les licences achetées par les opérateurs).
Sans subvention, sans RIP, les zones les moins rentables (les moins denses) seront fibrées dans 50 ans, voire dans un siècle (aucune entreprise commerciale, fut-elle signataire d’un partenariat publique-privé, ne se contraindra à investir massivement dans un territoire qui ne sera pas rentable dans les 10 années suivantes).
Le 20/05/2015 à 18h 39
les infrastructures télécom en zones de populations très denses sont rentables dans un délai de quelques années. Dans les zones de populations très peu denses (zones de montagne, zones très éloignées des centres urbains ou touristiques), le réseau télécom ne sera quasi jamais rentabilisé.
Dans les années 2000, les FAI se sont progressivement transformé en opérateurs télécom (réseau de transport national, voir international) pour ne plus avoir à louer les équipements de France Télécom-Orange. Aujourd’hui, il s’agit pour eux d’investir dans le réseau de distribution (boucle locale) en zones de population denses. Les zones peu denses, quant à elles, font l’objet de négociation pour mutualiser les réseaux des 4 opérateurs nationaux, ou pour établir des Réseaux d’Initiative publique (RIP) et reçoivent des subventions de l’Etat et des collectivités locales (sinon il n’y aurait jamais de réseau FttH en zones très peu habitées).
Le 17/05/2015 à 19h 06
« Quant à l’usage où ça change vraiment, c’est en serveur, et ça ils ne l’ont pas évalué… »
Effectivement, ce serait intéressant d’étudier les avantages du VDSL dans ce type d’usages.
Le 16/05/2015 à 11h 11
C’est vrai, mais je pense qu’on a tord de se focaliser uniquement sur les débits. La fibre FttH est aussi un gage de stabilité de la connexion. Le VDSL apporte uniquement un meilleur débit à quelques banlieusards d’un NRa dont la disposition géographique est rationalisée à l’extrême (à juste titre dans un objectif à long terme de déploiement de la boucle locale en fibre optique).
Le 16/05/2015 à 08h 46
Mais si le VDSL, s’accompagne d’un investissement dans un remplacement progressif de la boucle locale cuivre par de la fibre optique en rapprochant les équipements VDSL d’une majorité d’habitations, le VDSL deviendrait donc une solution intéressante – à condition que l’investissement en VDSL + fibre optique entre le NRa et l’équipement intermédiaire ne coûte pas vraiment plus cher et ne soit pas plus compliqué à mettre en oeuvre qu’un investissement intégral et immédiat en fibre optique jusqu’aux habitations.
Le 16/05/2015 à 08h 33
Dans mon commentaire précédent, je ne disais pas que le VDSL2 ne servait à rien, je voulais seulement dire qu’il ne servait qu’à peu de lignes et, à part un débit plus important que l’ADSL2, le VDSL n’apporte pas de meilleur latence. La technologie DSL dans son ensemble sert surtout aux pouvoirs publics (et aux opérateurs télécom) à valoriser le fil de cuivre de la ligne en attendant d’investir plus tard dans un équipement en fibre optique jusqu’à l’habitation (et je suis d’accord, c’est déjà ça).
Mon opinion est : une ligne ADSL courte apporte un débit acceptable actuellement. Une ligne ADSL longue n’est plus acceptable pour les usages actuels. Or le VDSL n’apporte pas de solution à ce véritable problème des lignes en cuivre trop longues.
A titre personnel, j’habite à 400 m env. du NRa. Je pourrais profiter d’un débit d’env. 60-70 Mb/s au lieu de 10-15 Mb/s. Je n’adopte pas le VDSL parce que mon utilisation d’internet se limite au Web, mail, un peu de jeux en ligne. Et je préfère un abonnement chez un FAI indépendant “pure player” que chez l’un des 4 gros opérateurs télécom nationaux.
D’ailleurs, mon habitation sera raccordée dans moins d’un an (si tout va bien) à la fibre FttH. Je pourrais souscrire un abonnement “fibre”. Peut-être (je dis bien “peut-être”) que je tenterais de dépenser plus pour avoir une qualité de connexion meilleure et plus stable.
Le 15/05/2015 à 15h 02
Les défenseurs de la norme FttH contre la norme FttLA vont être content : c’est vrai qu’il n’y a rien de mieux actuellement que la fibre jusqu’au foyer (en terme de débits et en terme de latence).
Quant à la norme VDSL2, on a une fois de plus la preuve que ça n’apporte rien de plus que l’ADSL2, hormis un débit supérieur sur des lignes en cuivre très courtes (très proches du NRa). Donc Vive l’ADSL (en attendant un hypothétique raccordement FttH - à part quelques foyers urbains déjà raccordés à la fiiibre!!)
Le 15/05/2015 à 14h 51
Jolis, ces graphiques en couleurs (surtout le rose et le orange). " />" />" />" />
La Fédération Française des Télécoms sauvée, Bouygues Telecom en prend la tête
19/05/2015
Le 19/05/2015 à 16h 24
un syndicat d’opérateurs télécoms, un groupe d’intérêts économiques, un groupe de pression, un lobby, un think tank, un groupe de réflexion, etc.
Les chaînes françaises somment Facebook et Twitter de lutter davantage contre le piratage
18/05/2015
Le 19/05/2015 à 06h 37
le “social network” est aux médias (presse-radio-TV-web) :
c’est-à-dire, un collecteur de petites choses que le grand public donne généreusement/civiquement et qui correspond finalement au même “business”/industrie.
Le maire sortant utilise la page Facebook de sa ville à des fins électorales : scrutin annulé
14/05/2015
Le 14/05/2015 à 14h 47
Si on devait compter sur l’initiative et la probité du pouvoir exécutif (en l’occurrence le Ministre de la Justice) pour faire la justice, ce serait effectivement de la naïveté. D’ailleurs, tu as raison d’en parler : en France le pouvoir judiciaire n’est pas suffisamment indépendant du pouvoir exécutif (France, Démocratie, Patrie des Droits de l’Homme, etc).
Concernant l’association Anticor, pourquoi y fais-tu référence dans ton commentaire ? Et surtout, Pour quelles raisons reproches-tu à cette association un lien a priori inexistant (je n’ai rien trouvé sur le web) avec Eva Joly et Christiane Taubira ?
Le 14/05/2015 à 09h 35
Je ne pense pas qu’il y ait “deux poids, deux mesures”, il y a seulement des cas sanctionnés et d’autres qui ne le sont pas : il suffit d’un candidat adverse scrupuleux et prêt à entamer une procédure judiciaire.
Mais, d’une autre façon, tu as raison du fait que la majorité municipale à Paris n’est pas élue au scrutin direct puisque les électeurs élisent un Conseil d’Arrondissement (qui élit ensuite un Maire d’Arrondissement et, dont une partie de ces Conseillers d’Arrondissement sont également Conseillers de Paris élisant un Maire de Paris). Donc s’il y a invalidation d’une élection municpale à Paris, ce sera plus difficile d’invalider plusieurs scrutins d’Arrondissement pour cause de propagande illicite.
Les producteurs de bananes échouent à faire condamner le tweet du député Luca
13/05/2015
Le 14/05/2015 à 10h 37
ptdr
Le 14/05/2015 à 10h 37
pourquoi cette chanson serait-elle raciste ? (vraie question de ma part)
Personnellement, je n’y vois rien de raciste
Le 13/05/2015 à 18h 16
Pour ce qui est de l’anti-racisme, je suis d’accord avec toi, ça peut s’apparenter à une intolérance face à la pensée d’autrui (fût-elle une pensée raciste, celle-ci ne peux être combattue par la même intolérance : c’est un peu comme le principe d’abolition de la peine de mort qui n’est pas un moyen humaniste de combattre la criminalité). Cependant… même si je peux être d’accord avec toi que notre époque des années 2010 est empreinte de tabous nouveaux (la différence des individus entre eux, la mort qui doit être cachée, entre autres tabous), il faut reconnaître qu’il y a, d’une part des caricatures socialement (plus ou moins) acceptables, et d’autre part, des caricatures racistes qui sont inacceptables (de nos jours, les théories racistes de hiérarchisation des êtres humains sont bannies légalement et disqualifiées scientifiquement).
Même si Pierre Desproges ne pourrait pas actuellement faire des blagues sur les juifs et l’holocauste (d’ailleurs était-ce si facile de le faire pendant les années 1970-1980?), il faudrait que tu regardes un peu le contexte et la personnalité de l’auteur qui entourent les caricatures, les parodies, les satires. Que ce soit les parodies du Bébêteshow (qui ont eu parfois des problèmes avec le monde politique, tout n’était pas rose non plus) ou que ce soit, plus récemment, les expressions avec les mots “singe” et “banane” pour qualifier la personne d’un Ministre.
Le bébêteshow joue sur l’expression “animal politique” : c’est une parodie, une satire d’un système, alors que dire Taubira=singe qui mange des bananes, c’est une attaque claire sur la personne d’un Ministre en particulier et c’est faire une allusion que l’aspect physique de cette personnalité publique rapprocherait réellement cette personne de l’animal (ce qui n’est pas dénué d’allusion raciste).
Bouygues Telecom : 248 000 nouveaux clients en trois mois
13/05/2015
Le 13/05/2015 à 19h 01
Sinon, plutôt que d’utiliser la notion de BAIIDA / EBITDA (valable dans le Droit comptable anglo-saxon), en comptabilité française il existe l’excédent brut d’exploitation et le résultat d’exploitation. C’est moins anglo-saxon, c’est moins “international corporation”, c’est moins “French Tech” et c’est tout aussi valable pour une société française qui veut faire comprendre son bilan à son banquier ou à un comptable.
Verizon va s’offrir AOL pour 4,4 milliards de dollars
12/05/2015
Le 12/05/2015 à 21h 17
Bulle internet nº 2 en approche…
manque plus que le rachat de Twitter par un GAFA et le rachat d’un des 2 plus petits opérateurs télécom français pour quelques milliards d’euros…
Le programme « Dites-le nous une fois » sur la rampe pour 2017
07/05/2015
Le 11/05/2015 à 05h 37
Merci de parler des grandes enseignes françaises et européennes. Les medias et les journalistes se focalisent sur les entreprises californiennes et oublient de traiter le sujet des collectes de données qui se font en Europe.
Les systèmes de cartes de fidélité des chaines de magasin sont un sujet très important et intéressant, au moins autant que la collecte de données par les GAFA (même si la notion de données personnelles est plus poussée en Europe et même si les individus européens ont sûrement plus de recours possibles sur des entreprises basées sur le même territoire qu’eux)
Le 11/05/2015 à 05h 23
“Big Brother” la nouvelle expression tendance qui veut tout dire et rien dire à la fois (comme innovation ou révolution, par ex.)
A part ça, je parlais plutôt de fichage des individus, alors qu’apparement tu parles plutôt de surveillance des individus.
Le 07/05/2015 à 17h 37
D’abord, l’Etat c’est vaste comme notion : il existe une multitude de divisions administratives, d’employés (souvent des fonctionnaires), d’organismes publics (par ex. Pôle-Emploi est un Etablissement public, pas une administration) ou privés (par ex. les URSSAF, les CPAM, le RSI, etc sont des organismes de Droit privé - ce ne sont pas des services de l’Etat). La question est surtout de savoir qui a accès (quel employé, quel service, quel organisme)? à quelle information? à quel moment?
Ensuite, tu parles d’une seule BDD (base de données, je suppose), mais il existe plus d’un organisme publics ou privés en dehors des administrations de l’Etat avec lesquels une entreprise doit interagir. Il s’agirait plutôt d’une inter-connexion automatisée de systèmes de BDD entre eux.
Finalement à lire ton commentaire, je me dis que la CNIL ne sert plus à rien, Google et Facebook ont gagné la libéralisation des données personnelles et je me dis que le Big Data n’a plus aucune raison d’être freiné ou empêché.
Le 07/05/2015 à 16h 05
Dans les années 1970-1980, on a soigneusement obligé l’Etat à séparer ses fichiers informatiques pour éviter le fichage des citoyens (SAFARI, CNIL, etc) :
« Le Système automatisé pour les fichiers administratifs et le répertoire des individus (dont l’acronyme est SAFARI) désignait un projet d’interconnexion des fichiers nominatifs de l’administration française, notamment par le biais du numéro INSEE.
Le projet est révélé le 21 mars 1974 par le quotidien Le Monde, dans l’article intitulé SAFARI ou la chasse aux Français de Philippe Boucher. Les informations provenaient d’informaticiens du Ministère de l’Intérieur soucieux de la préservation des libertés individuelles1. Cela entraina une vive opposition populaire, incitant le gouvernement à créer la Commission nationale de l’informatique et des libertés. »
Wikipedia
Journal du 20H d’Antenne 2 du 15 juil. 1976
http://www.ina.fr/video/CAB7600764601
… et dans les années 2010, on encourage l’Etat à mutualiser les informations de l’administration :
« « Dites-le nous une fois ». L’enjeu est de taille, puisqu’il s’agit de mutualiser, au sein de l’État, les données communiquées aux différentes administrations (Direction générale des finances publiques, Sécurité sociale, collectivités territoriales, etc.). »
article Next Inpact
« Dites-le nous une fois » " />
Le 07/05/2015 à 15h 44
Ne t’inquiète pas, avec le développement des Big Data, tu n’auras bientôt plus rien à faire quand tu cherchera à avoir un devis d’assurance ou quand tu voudras changer de fournisseur télécom : tout sera déjà pré-rempli, il ne restera que la signature (électronique ou pas) à formuler expressément. Fini les IBAN, “Relevé d’Information” de l’assureur auto précédent, etc…
Et, grâce aux Big Data, tu recevras peut-être aussi des propositions commerciales (personnalisées bien sûr, selon ta consommation habituelle et ton profil familial par exemple) avec formulaires pré-remplis d’une société commerciales que tu ne connais ni d’Eve ni d’Adam.
Vive le progrès " />
Free active 376 antennes 4G en avril, mais reste toujours loin de ses concurrents
07/05/2015
Le 07/05/2015 à 18h 34
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Le 07/05/2015 à 18h 31
encore ton analogie fumeuse avec le Minitel et ton argument réducteur du téléphone 3G à 10€.
Je te renvoie à notre longue et intéressante conversation sur cet autre article :
Next INpact
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