votre avatar Abonné

Sans intérêt

est avec nous depuis le 29 novembre 2013 ❤️

875 commentaires

Le 24/08/2016 à 14h 17

On ne peut que féliciter de l’intérêt qu’EFF porte à cette affaire impliquant CloudFlare. L’ambition de la fondation est bien de défendre le droit, pour éviter un précédent justifiant une censure arbitraire. Tous les clients et utilisateurs de services de CloudFlare pourront s’en féliciter.



Pour autant, si l’on se met du côté des parties lésées par des sites aux comportements illégaux, il y a de quoi s’arracher les cheveux.



En effet, CloudFlare n’est plus alors un simple CDN, mais devient aussi un proxy juridique. Tous les hébergeurs n’ont pas la force financière et la détermination libertaire d’un CloudFlare ou d’une EFF. En ajoutant ce rempart juridique supplémentaire à la coupure d’accès à un contenu illicite, les criminels pourront y voir une réduction du risque d’une cessation d’activité, voire d’une éventuelle identification, les incitant à poursuivre leurs activités criminelles avec d’autant plus d’entrain.

Le 23/08/2016 à 19h 00

YouTube sur tablette est-il plus dangereux pour un enfant qu’un téléviseur ? Voire qu’un livre ? N’incite-t-on pas, au contraire, les enfants à aller s’aventurer, voire se perdre, dans les rayons de nos bibliothèques, ou plutôt devrait-on désormais dire, de nos médiathèques ?

Le 23/08/2016 à 18h 50

Pourquoi l’écran serait-il nécessairement réglé à fond ? En quoi l’écran d’une tablette ou d’un smartphone serait-il moins adapté que celui d’un téléviseur ? Pourquoi un nouvel usage serait-il nécessairement mal employé et devrait-il nécessairement avoir des effets négatifs ?

Le 23/08/2016 à 18h 49

Les études scientifiques montrent les unes après les autres qu’il n’y a aucun effet négatif connu des téléphones sur la santé. Restent encore les effets inconnus à étudier. Pour peu qu’ils existent. Et qu’ils soient négatifs.



Pour ce qui est des fréquences, les babyphones actuels semblent utiliser les fréquences DECT (1,9 GHz), les mêmes que les téléphones sans fil domestiques. En matière de puissance, DECT autorise un maximum de 250 mW.  C’est aussi la puissance maximale de la téléphonie mobile, utilisant des fréquences similaires, voire identiques. Le Wi-Fi (2,4 GHz) est quant à lui limité à 100 mW.



On pourrait en conclure qu’une tablette serait moins dangereuse, en matière d’“ondes électromagnétiques”, qu’un babyphone. Aussi, pourquoi s’en priver, si le parent en ressent l’utilité ? En quoi est-ce différent d’un téléviseur, autrement moins personnalisé et interactif ? Ou d’une nounou sous-payée abandonnant le jeune enfant toute la journée dans sa cage/berceau ?

Le 23/08/2016 à 13h 28







Arystos a écrit :



Tu crois encore que les parents qui laissent leur gamin de 2 ans jouer pendant 4 h sur leur ipomme ou autre smartphone sont “responsables” ?



C’est tout bêtement une question de modération, suffit d’être intelligent et on évitera ce genre de problème. […] 





En quoi est-il irresponsable de laisser son enfant de deux ans jouer avec un smartphone ? À quels problèmes fais-tu allusion ?



(D’après la Wikipédia, le babyphone (Nurse Radio) existe depuis 1937.)


Le 23/08/2016 à 18h 30

Il faut bien s’équiper pour consommer de la culture. Oui, l’achat d’un smartphone ou d’un téléviseur est souvent comptabilisés dans les chiffres des dépenses culturelles. À côté, si l’on constate bien l’effondrement des ventes de CD, les spectacles vivants augmentent : on achète moins de CD, mais on sort plus en spectacle. Globalement, les ménages dépensent aujourd’hui toujours autant, à peu de choses près, qu’avant. Seul l’arbitrage évolue au grès des progrès technologiques, en effet, mais aussi de l’offre culturelle, comme en témoigne l’impact d’un big buster sur la santé des salles de cinéma, par exemple.



Puisque tu parles de smartphone, notons l’omniprésence des apps gratuites financées par la publicité. Les jeux vidéo, représentant une part non négligeable de notre culture, sont parmi les apps les plus utilisées sur smartphones et tablettes. L’achat d’un smartphone donne donc bel et bien accès à la culture que l’on aurait pas eu autrement. Et un accès “gratuit” à la culture. Dont, par ailleurs, les apps des chaînes de télévision.

Le 23/08/2016 à 12h 56

Regrettable de voir que nos craintes de 2009 n’ont fait que se confirmer, au point où la Hadopi ne sert que de radar automatique sur les autoroutes du P2P.



Malheureusement, ses effets négatifs sont bien là, où le P2P non marchand a laissé place au P2P marchand (trackers privés, location de seed box), au téléchargement direct (sites d’hébergement de données) et au streaming web (publicités).



Les études du Ministère de la Culture démontrent pourtant que les dépenses culturelles des ménages sont sensiblement les mêmes qu’auparavant, et que si la contrefaçon des oeuvres culturelles a une incidence sur l’économie, celle-ci ne fait pas perdre de la valeur ajoutée, mais qu’elle la déporte sur d’autres types de dépenses culturelles.



Un désastre industriel annoncé et confirmé chaque année un peu plus. Que c’est triste.

Le 23/08/2016 à 16h 11

Si je ne m’abuse, quelle que soit la domiciliation de Netflix, celui-ci sera (désormais) toujours assujetti à la TVA française, que ce soit depuis un autre pays de l’UE ou d’ailleurs (même si sur ce point, tout le monde ne joue pas le jeu), pour peu que le consommateur habite en France.

Le 23/08/2016 à 16h 05

Peut-être Free fait-elle exprès de ne pas remporter de bataille décisive ? Continuer des procédures de recouvrement auprès de l’Etat peut être un moyen de pression dans un marché des télécoms hautement subordonné au bon vouloir politique.



Qui plus est, les retombées médiatiques des procès en cours représentent peut-être plus que les coûts juridiques engagés. À chaque procès, le FAI reçoit une couverture médiatique qui est à son avantage, quelle que soit l’issue du procès. En effet, c’est le combat contre la Hadopi qui apporte la sympathie des clients et des prospects. Gagner ne fait que faire cesser ce combat, et donc l’intérêt de la presse. Perdre faire durer… le plaisir ?

Le 23/08/2016 à 09h 41

Pour ce que j’en ai retenu, Cities: Skylines est ce qu’aurait dû être SimCity 5. Malheureusement, ou heureusement, cela dépend, Skylines est avant un jeu, après être un simulateur.



Ceci étant, vu le niveau de détail que tu suggères, cela réclamerait plutôt un simulateur urbain au niveau local, celui d’un quartier, pour qu’un même individu puisse s’y retrouver. Ou bien alors découper le jeu en plusieurs niveaux, et le rendre massivement multi-joueur ? Après tout, cela pourrait être sympa de lancer un appel d’offres au niveau de la région, voir des départements se battre pour proposer des subventions, ou encore les municipalités étudier les projets d’architectes avant de confier leur réalisation à des maîtres d’oeuvre.



(Oui, en douce, j’essaye d’intégrer un Euro Truck Simulator dans un SimCity. Ben quoi ? Rouler dans son camion sur une voie cycliste pourrait être drôle, non ?)

Le 23/08/2016 à 09h 29

Merci de nous faire (re ?)découvrir les Chrome Apps ! Cela fait penser aux « gadgets » ayant débarqué sur les bureaux Windows avec Windows Vista. Par ailleurs, Opera en intégrait, y compris sur les terminaux mobiles. Cela n’a pourtant jamais pris, que ce soit au niveau des utilisateurs ou des développeurs.



Jadis, un concurrent de ce type de solutions était Adobe Air. Cependant, depuis le coup de poignard d’Apple, Flash disparaît. Plus tôt, Java avait ce type d’ambitions, sans jamais véritablement décoller. Certes, il est présent partout, et de nombreuses solutions se basent dessus. Toutefois, on est loin du raz-de-marrée des apps interopérables que l’on pouvait espérer… au siècle dernier.



Ceci dit, il y a cependant de nombreuses solutions de remplacement à Chrome Apps, dont Apache Cordova.



Par ailleurs, le modèle de développement suit le modèle économique, celui des applications client-serveur, où l’app mobile ne sert qu’à l’accès au serveur. Du coup, le développement multi-plateforme à partir d’un même code source devient moins essentiel, cette couche étant souvent limitée face au développement back-end côté serveur.

Le 23/08/2016 à 09h 07

Une puce intégrant à la fois une architecture x86 et une architecture ARM pourrait (ou non) avoir du sens.



 Un ordinateur embarqué tel que LattePanda intègre deux puces sur la même carte : une puce Intel (processeur central) et une puce Atmel (micro-contrôleur). L’emploi d’une seule puce permettrait de faire des économies d’espace et d’énergie.



Plus généralement, les cartes-mères de nos PC regorgent de micro-contrôleurs en tous genres, qu’il pourrait (peut-être) être utile de regrouper au sein d’une même puce.



Adapteva propose une puce Epiphany dotée de 64 coeurs. Il s’agit d’un CPU généraliste, mais aux fonctionnalités extrêmement limitées (mémoire, E/S, etc.) Il est le lien entre un CPU généraliste (Intel, ARM) et un CPU dédié (GPU). D’ailleurs, le fabricant propose des architectures intégrant un CPU généraliste ou un FPGA pour compléter sa propre solution. Sa carte embarquée Parallella intègre d’ailleurs 2 coeurs ARM doublés d’1 FPGA (sur la même puce SoC) et 16 coeurs Epiphany (sur une puce à part), soit trois architectures matérielles différentes sur la même carte.



Dans cette vidéo, le patron d’Adapteva anticipe la création de puces à milliers, voire dizaines de milliers de coeurs, pour faire face aux limites de la Loi Moore. Il suggère qu’une plateforme efficace, d’un point de vue du coût, de l’énergie et des performances, impliquera l’intégration de plusieurs architectures matérielles plus ou moins spécialisées.

Le 17/08/2016 à 18h 14

Un point intéressant, c’est que si une même usine devait fabriquer des puces d’architectures différentes, on pourrait imaginer que l’emploi de plusieurs architectures sur une même puce pourrait se généraliser. C’est déjà le cas avec les SoC, notamment avec l’architecture big.LITTLE d’ARM, ou encore les GPU intégrés aux CPU, y compris chez Intel. 

Le 17/08/2016 à 17h 49

On dirait que No Man’s Sky déçoit non pas parce qu’il s’agit d’un mauvais jeu, mais parce que sa bande annonce initiale laissait imaginer un jeu meilleur. Car finalement, ce que nous avions retenu, c’est que dans sa bande annonce de 2014, le jeu paraissait grandiose et nous en avions déduit qu’il le serait encore plus. Et la déception peut se comprendre : entre cette bande annonce de 2014 et cette vidéo humoristique de 2016, il y a un monde…

Le 16/08/2016 à 18h 47

Existe-t-il une alimentation de PC portable capable de délivrer tant de puissance ? 180 W rien que pour la carte graphique, au moins 80 W pour le reste (dont CPU), ça fait dans les 260 W minimum.

Le 12/08/2016 à 12h 41

Une latence de 200 ms serait donc le summum de ce que l’on arrive à faire en 2016. Loin est le temps des annonces de cloud gaming lors du lancement des PS4 et XBO. Vivement le FTTH chez tous pour que nous puissions enfin profiter de nouveaux services véritablement temps-réel !

Le 11/08/2016 à 22h 15







Bylon a écrit :



[…]




Du temps de Ballmer c'était flagrant, on aurait dit un canard à qui on a coupé la tête et qui court encore dans tous les sens (réflexe). C'était très comique.      






Avec Satya c'est moins flagrant, mais le navire continue de sombrer.      






Donc pour reprendre ton introduction : "A long terme"... il n'y aura plus de M$... ou alors il faut qu'ils changent radicalement ce qui n'a pas l'air de s'annoncer, au contraire ils empilent bêtises sur bêtises au point que même les fanboys ici (ça en est plein !) commencent à désespérer.      





[…]





Si je comprends bien, mais rien n’est moins sûr, l’une des nouvelles stratégies de Microsoft est de penser la stratégie autour de pôles SaaS (Office…) et PaaS (Azure…) gravitant autour de Windows (10, IoT, Mobile…).



Les nouveaux exécutables Universal Windows vont dans le sens d’une interopérabilité des plateformes matérielles. Par ailleurs, Microsoft propose des outils de développement mobiles indépendants de l’OS, la même app pouvant être déployée sur Android, iOS et, bien entendu, Windows Mobile.



Toutefois, cela ne semble pas être une stratégie globale, et la Xbox ne s’y plie que partiellement, notamment avec ses prétendues exclusivités.



On dirait que Satya Nadella a besoin de temps pour harmoniser la stratégie de sa boîte, ce qui ne semble pas évident, compte tenu de culture même.



Jusqu’ici, Microsoft avait pour stratégie d’imposer ses technologies logicielles, plutôt que de laisser le choix. Ainsi, dans les années 1990, les constructeurs de PC étaient facturés par processeur vendu, plutôt que par DOS ou Windows installé. Plus récemment, comme tu le notes, la mise-à-jour vers Windows 10 a été forcée, avec son intégration forcée d’Edge et de Cortana.



Or, en même temps, Microsoft prône l’ouverture, avec le support de plusieurs distributions Linux dans Azure, ou encore l’intégration de bash dans Windows, sans oublier les nombreux projets libres basés sur des technologies propriétaires Microsoft et mis à disposition des développeurs.



Alors oui, la stratégie de Microsoft paraît difficile à cerner. Et oui, je suis lent pour n’en prendre conscience que maintenant.&nbsp;<img data-src=" />


Le 11/08/2016 à 16h 48

La stratégie de groupe de Microsoft manque un peu de coordination et de cohérence.




À long terme, Microsoft a intérêt à lier l'ensemble de ses actions à l'ensemble du groupe. Et l'exclusivité est un moyen cohérent.    





À court terme, Microsoft a intérêt à dissocier chaque produit pour en tirer un maximum de bénéfices. La distribution multi-plateforme et multi-canal est un moyen pertinent &nbsp;&nbsp;




Or, on dirait que l'exclusivité s'avère limitée dans le temps. Et la stratégie, quelle qu'elle soit, devient alors incohérente. Pire, c'est la confiance dans les annonces du groupe qui risque d'être écornée.      






Bref, voici une démarche stratégique fort étonnante.

Le 11/08/2016 à 18h 00

Quitte à repousser, autant en effet éviter de choisir une date déjà largement surchargée en sorties. Il aurait peut-être été opportun de repousser le jeu à janvier. A priori, le succès du jeu ne semble pas nécessairement lié aux fêtes de fin d’année.



Ou bien alors le jeu sert de tremplin marketing à un autre produit devant sortir au même moment, ou par la suite ? Tels les DLC à venir pour The Witcher 3 ?

Le 11/08/2016 à 17h 41







Ami-Kuns a écrit :



Vu que dans Futurama le temps et une boucle.





Hum… Dans une autre série documentaire scientifique, Space Dandy, l’hypothèse de la boucle temporelle semble aussi avancée. De même que les multivers.



D’ailleurs, le nom du projet ne suggère-t-il pas que la menace vienne… d’ailleurs ?



<img data-src=" />


Le 11/08/2016 à 17h 13







David_L a écrit :



Pourtant c’est que disent pas mal d’études sur le sujet (mais sur le grand public hein, pas seulement un peuple geek <img data-src=" />)





N’y a-t-il pas un couac avec de telles études, impliquant des mouchards, dont l’utilisateur n’a ni connaissance, ni la compréhension ?



N’y a-t-il pas non plus un souci d’éducation du public face au gratuit ? La publicité est financée par les annonceurs, dont le coût impacte le prix des services et des produits. La gratuité n’est qu’illusion.



Récemment, des chercheurs en sécurité ont découvert qu’un sextoy&nbsp;«&nbsp;connecté&nbsp;» envoyait les données d’usage au constructeur, dont la température, probablement dans un but marketing, donc pour améliorer le ciblage de la publicité. Une fois un tel cas expliqué au consommateur, acceptera-t-il le ciblage ? Appréciera-t-il des publicités ciblées pour sites de rencontres, produits lubrifiants, contre l’éjaculation précoce ou la sécheresse vaginale ? Que la fréquence de ses jeux masturbatoires, voire leur durée avant orgasme, soient partagés avec quiconque en paye le prix ?



Protéger notre vie privée a un coût. La publicité ciblée viole la vie privée sans pour autant réduire ce coût. Pour le consommateur, je veux dire. Il rémunère juste son service&nbsp;« gratuit » par des moyens détournés, plutôt que directs.


Le 10/08/2016 à 22h 20

Puisque l’article y fait référence, j’ai cherché ce qu’est devenu Scott Forstall depuis son départ d’Apple en 2013. La fiche Wikipédia consacrée fait naître une profession conçue sur mesure pour lui :&nbsp;«Profession :&nbsp;Ex-Senior vice-président d’iOS chez Apple Inc&nbsp;». Pas mal !

Le 10/08/2016 à 17h 33







WriteLN a écrit :



Comment les services de renseignement savaient-ils qu’il consultait des sites terroristes? Ont-ils fait du “deep packet inspection” sur les lignes internet de tous les internautes pour trouver précisément ce monsieur? ont-il vérifié son trafic parcequ’il postait des choses suspectes sur son face-de-bouc?&nbsp;<img data-src=" />





Il serait en effet intéressant de savoir comment cette consultation régulière de sites terroristes a été constatée. S’il s’agit de DPI, c’est très inquiétant. S’il s’agit d’une enquête déclenchée par sa publication publique sur Facebook, c’est déjà plus compréhensif.&nbsp;Ceci dit, cette publication n’a, en elle-même, rien d’exceptionnel. Ce ne sont pas les propos provocants ou douteux qui manquent sur les réseaux sociaux. Personne ne s’en émeut pour autant. Du moins pas au point d’envoyer quelqu’un en prison.



Une hypothèse qui me vient à l’esprit est que l’individu avait été surveillé pour d’autres raisons, et que, à défaut de trouver des choses concrètes, on l’a sorti du&nbsp;«&nbsp;circuit&nbsp;». La condamnation valide l’intérêt de la surveillance initiale et protège les arrières des fonctionnaires face à leur hiérarchie. Tant qu’à formuler une hypothèse cynique, n’oublions pas que cette condamnation permet d’« améliorer » les chiffres de la lutte contre le terrorisme.



Ce qui est fort inquiétant, c’est que cette loi et son application zélée va engendrer ou démultiplier la haine des individus les moins malins qui se font prendre, les envoyant en formation auprès d’autres apprentis terroristes, en prison. Certes, la France n’est pas l’Irak, mais rappelons que Daesh serait né dans la prison de&nbsp;Camp Bucca. Ce n’est pas en répétant les erreurs du passé que nous obtiendrons d’autres résultats.


Le 10/08/2016 à 11h 01







localjuris a écrit :



[…]




 Pour ma part, je ne confierais pas un € d'actif à ce type d'institution privée.       





[Dexia et les emprunts toxiques]




 La conclusion est simple : il faut toujours se méfier des effets de mode dans  le secteur financier.







C’est malheureusement difficile. Sous l’impulsion, voire pression, de mon “conseiller clientèle”, et en dépit de mes réticences, je dispose de plusieurs produits financiers gérés par… Dexia, justement. En pratique, le particulier ne peut éliminer les risques relatifs à ses avoirs financiers, aussi modestes puissent-ils être.



Dans mon cas personnel, les livrets définis par la loi me rapportent plus que les produits financiers proposés par la banque. La banque le sait pertinemment, et, s’il connaît son métier, mon “conseiller” aussi. Toutefois, ils ont plus de marge à me facturer des frais, que ce soit sur la tenue de ces comptes ou sur les opérations, et de faire prendre des risques à mon capital que de laisser mon argent tranquillement sur mes Livret A, LEP et autres LDD, dont les bénéfices sociétaux sont pourtant réels (le Livret A finance le logement social, notamment).



Certes, il y a une grande différence entre une banque locale ayant “pignon sur rue” et une plateforme boursière basée dans un paradis fiscal proposant de spéculer sur des produits financiers réputés volatiles.


Le 10/08/2016 à 10h 49







sr17 a écrit :



Le problème, c’est qu’entre les législations locales, le système judiciaire de certains pays et le fait que les clients sont éparpillés dans le monde entier, intenter une action n’est vraiment pas simple.



Ensuite, le fait est que les bitcoins ont déjà disparu : la liquidation n’apportera probablement rien de mieux.



La réalité, c’est qu’il faut avoir ces problèmes en tête AVANT de confier son argent à des plateformes en ligne.





En effet, il n’est pas simple d’intenter une action judiciaire collective lorsque les clients, qui tiennent pour certains beaucoup à l’anonymat, sont éparpillés dans le monde entier. D’ailleurs, les CGU du service s’appliquent tantôt à la maison mère, tantôt à sa filiale, selon que l’on est aux&nbsp;États-Unis ou ailleurs.



Toutefois, avec une menace de liquidation de la part des clients-créanciers, le rapport de force pourrait changer grandement. Liquider la société ne rapporterait rien de plus à quiconque. Toutefois, les actionnaires actuels auraient tout à perdre. L’entreprise a peut-être d’autres actifs, dont les clients pourraient bénéficier. Avec une telle position de force, la redistribution des parts sociales du prestataire pourrait être envisagée, au grand bénéfice des clients lésés.



Dans le plan proposé par le prestataire, il s’agit ni plus ni moins de socialiser les pertes, mais pas les profits. Une fois remboursés des pertes dont ils ne semblent aucunement responsables, et encore, si jamais ils le sont un jour, les clients n’auront droit à rien, pour ce que je comprends. Or, une fois ces pertes épongées, les actionnaires toucheront de nouveau les dividendes, et conservent le capital de l’entreprise, qui représente un actif ayant une certaine valeur.



Certes, tout ceci est hypothétique, et suppose que l’entreprise puisse continuer son activité et se relever d’un tel casse.



Quant à confier son argent à des plateformes en ligne… qui le fait ? Je ne me suis jamais renseigné sur la santé financière, pas plus que sur la sécurité de ma banque. Or, j’y ai vu un mot de passe scotché en clair sur un clavier, visible de l’extérieur. Dans une autre banque, j’ai vu une clé, scotchée sur un DAB en cours d’installation, laissé sans aucune surveillance. Ce qui est rassurant, c’est que la loi (française) uniformise les risques réels des banques, en interdisant les banques de confisquer les avoirs des clients, et en garantissant par&nbsp;l’État ces avoirs, du moins jusqu’à une certaine hauteur.



Certes, en matière de BitCoins, on peut en effet redoubler de vigilance, car ces casses se multiplient, et montrent que les opérateurs sont rarement préparés à un niveau de sécurité, qu’elle soit physique, électronique ou financière, à la hauteur des enjeux, compte tenu des montants concernés.


Le 08/08/2016 à 20h 04

À en croire sa page d’accueil, Bitfinex se présente comme une bourse. Il serait intéressant de connaître la législation associée. Si je comprends bien, la maison-mère de Bitfinex, iFinex, est une entreprise basée à Hong Kong. Pour l’anecdote, l’adresse du siège social est “Bank of America Tower”. Compte tenu des sommes dérobées, et donc déposées, on peut se demander s’il ne s’agit pas d’une banque, avec la législation qui va avec.



Point intéressant, dans un billet de blog, Bitfinex assure qu’aucun dividende ne sera payé aux actionnaires tant que les clients ne seront pas intégralement remboursés. Je m’étonne que l’entreprise communique sous cette forme : n’est-ce pas l’entreprise qui a perdu 30 % des dépôts des clients, et donc n’est pas en situation de distribuer le moindre dividende ?



Compte tenu du montant du vol, le capital de l’entreprise est probablement négatif. Les clients-créanciers ont peut-être intérêt à se regrouper, voire d’exiger la liquidation de la société. Difficile, en effet, d’imaginer que l’entreprise pourra subsister en l’état. Cela, bien entendu, dans le cadre des lois locales (dont, évidemment, j’ignore tout).



Vue la fréquence des vols dans le domaine des monnaies virtuelles, et de l’inexpérience des entreprises de ce secteur en matière de sécurité (en comparaison des banques classiques à l’histoire parfois plusieurs fois centenaire), il est étonnant que ces jeunes pousses de la finance ne soient pas assurées contre les risques liées à leurs opérations.



Une affaire qu’il sera intéressant de suivre, notamment sous l’angle des suites judiciaires.

Le 10/08/2016 à 10h 34

Bloquer Flash sur les éléments d’arrière-plan est une très bonne nouvelle ! J’ai beau demander à mon navigateur web d’effacer cache et cookies à la fermeture (sauf sur une liste blanche de sites, dont… Next INpact, bien évidemment), les cookies Flash persistent.



Cela dit, j’utilise déjà Ghostery et Privacy Badger. Ils laissent penser que ces cookies tiers persisteront, ceux intégrés à des éléments utiles au contenu principal des pages web. Il s’agit notamment de certains contenus hébergés sur CDN tiers, ou encore de widgets vidéo tiers sur lesquels certains sites d’information reposent.



Vivement la disparition complète de Flash au profit du HTML5 et du HTTP/2. Avec ces deux standards, on maîtrisera mieux vie privée (cookies), performances (en particulier lorsque les données sont hébergées sur un même hôte) et accessibilité (bon, là, je me fais peut-être un film).

Le 07/08/2016 à 14h 06







David_L a écrit :



Mais in fine, on va rapidement se retrouve avec un utilisateur “grand public” qui ne sortira quasiment pas de ce genre d’outils si l’on y prend pas garde (ce qui est déjà en partie le cas avec les plateformes telles que déjà constituées).





Ces “bots” ne sont -ils pas une étape embryonnaire vers des API d’intégration à Siri, Google Now ou Cortana ? Alors que les automates pourraient fournir des informations tierces, les agents conversationnels pourraient les présenter sous la forme d’une interface ergonomique, telle une banale conversation.


Le 05/08/2016 à 15h 11

Il est bon de savoir que Google corrige les failles et communique dessus avec les constructeurs. Toutefois, les constructeurs ne suivent pas au niveau des mises-à-jour. Et si le constructeur fournit une nouvelle version, c’est l’opérateur qui la distribue qui bloque.



Il est étonnant que Google n’ait pas trouvé et appliqué une solution globale à ce défaut de maintenance. Apple le gère bien avec iOS. Microsoft aussi. Il est étonnant que les utilisateurs d’Android soient autant dépendants du bon vouloir d’une chaîne d’intermédiaires inutiles.



Une voie que Google aurait pu explorer est d’imposer le suivi des mobiles aux constructeurs. Certes, la licence de la version libre d’Android est permissive. Toutefois, Google Play, ainsi que les autres logiciels et services de Google, sont plus restrictifs, et imposent certaines contraintes contractuelles supplémentaires. Imposer aux constructeurs une maintenance logicielle de leurs appareils, au moins en matière de sécurité, serait le bienvenu.



Ceci dit, il y a peut-être une voie de recours que les consommateurs pourraient exploiter : la garantie pour vice caché, réputée à vie. Qu’est-ce qu’un bug, et à plus forte raison une faille de sécurité, sinon un vice caché ? Un téléphone comportant des failles de sécurité pourrait alors être envoyé en révision ou remboursé. N’est-ce pas ainsi que l’on procède sur les voitures, par exemple ?

Le 04/08/2016 à 08h 40







batoche a écrit :



Sauf qu’à force de notifier tout et n’importe quoi, on finira par les ignorer comme bcp d’emails aujourd’hui. C’est pas le medium le problème, c’est la surcharge de d’information.





On peut le voir en observant des non informaticiens en particulier : la multiplication des alertes rend celles-ci invisibles. Les gens cliquent sur n’importe quel bouton qui fait fermer le message, l’avertissement, ou l’alerte sans les lire.



Autant ce genre de messages peut intéresser les gens sensibles à la sécurité informatique, autant ceux-ci seront ignorés, agaçant ceux qui n’en avaient rien à faire jusqu’ici de toutes façons.



Une solution peut-être plus pertinente serait de généraliser l’emploi d’une identification en deux étapes, sous condition indispensable de la rendre aussi transparente que possible ?&nbsp;Mais cela risque d’être difficile.



En effet, je le vois avec mes proches, que j’incite à activer l’identification en deux étapes avec utilisation d’une clé USB à insérer dans son ordinateur une fois par mois : tous ont refusé, le procédé leur paraissant trop contraignant. Plus gênant : tous considèrent que personne ne cherche à les pirater, qu’ils n’ont rien à cacher, et que par conséquent, cela ne les concerne pas. Et pourtant : tous ferment la porte de leur logement… à clé.


Le 04/08/2016 à 08h 28







Ramaloke a écrit :



Le soucis c’est que la personne sur qui tu gueule n’y est pour rien et est un pauvre employé sous-payé et exploité en centre d’appel.

Donc être désagréable ne sert à rien et fais de toi un (très) méchant individu uniquement.



Le fait qu’un spammeur soit payé pour spammer rend-il ce spam plus excusable ? Un complice parmi d’autres. Le spam et les escroqueries téléphoniques coûtent trop cher à la société pour avoir des états d’âme.


Le 02/08/2016 à 16h 55

Pourquoi le régulateur impose-t-il à chaque opérateur d’avoir un réseau couvrant une large part de la population ?



Pourquoi les opérateurs ne mutualisent-ils pas leurs réseaux ?



Je veux dire : sinon le rapport de force entre un nouvel entrant et l’opérateur historique qui permet à ce dernier de négocier un tarif d’itinérance avantageux, qu’est-ce qui empêcherait Free et Orange, et pourquoi pas Bouygues et SFR, de mutualiser leurs réseaux mobiles ?



Pourquoi le régulateur fait-il son possible pour empêcher cette mutualisation, imposant à chaque opérateur de disposer de ses propres antennes ?



Quelque chose m’échappe… mais quoi ?

Le 31/07/2016 à 20h 57

Sincèrement, bravo à toute l’équipe et bonne continuation sur cette bonne voie !&nbsp;<img data-src=" />

Le 30/07/2016 à 22h 33







127.0.0.1 a écrit :



Le bon plan du jour reste Windows 10 Famille à 135 euros.



(… et donc la fin des tentatives d’installation forcée vers la version gratuite)





Le prochain bon plan sera donc l’installation forcée vers la version payante ?&nbsp;<img data-src=" />


Le 29/07/2016 à 12h 15







Cartmaninpact a écrit :



L’être humain a un instinct de survie surtout, ce que n’aura jamais la machine <img data-src=" />





N’en sois pas si sûr. Ce robot-ci refuse d’exécuter les ordres qui le mettent en danger.


Le 29/07/2016 à 11h 02







coucou_lo_coucou_paloma a écrit :



La même que celle qui permet de rouler à vitesse (puissance, absence de bridage…) à une valeur clairement illégale sur route.





Il est possible de conduire sur circuit avec une voiture. La différence ici est qu’une voiture autonome sait qu’elle roule bien sur une route publique où s’applique le code de la route, et qu’elle décide de ne pas le respecter, que cette décision soit directe (algorithme brut fourni par le constructeur), indirecte (paramètres modifiés par le chauffeur) ou passive (laisser faire du chauffeur).



Suite à un accident mortel provoqué par un chauffard, un patron de bar a déjà été condamné d’avoir servi de l’alcool à un client ivre.&nbsp;Qu’en sera-t-il quand&nbsp;une voiture autonome, “consciente” d’une conduite dangereuse, est impliquée dans un accident provoqué par son chauffeur ?


Le 29/07/2016 à 07h 30







Loeff a écrit :



Le système autonome lit les panneaux et s’y adapte, donc c’est un faux problème. S’il y a des travaux non répertorié, il y aura de toute façon un panneau indiquant la vitesse à respecter au début de la zone de travaux et un panneau indiquant la fin de la vitesse.



Reste à voir ce qui est toléré comme différence de vitesse avec ces systèmes. Je pensais qu’il respectait à la lettre les vitesses imposés mais il faut croire que non. Ceci dit, la voiture n’a pas freiné donc la vitesse trop importante est un faux débat. Même à la moitié de la vitesse, le résultat d’un tel accident aurait été le même, le pare-brise n’est pas prévu pour amortir un choc.





Tu as raison, le dépassement de vitesse est un faux débat ici, puisqu’elle n’est ni la cause de l’accident, ni responsable de la mort du chauffeur.



Néanmoins, la voiture autonome “comprenait”-elle être en dépassement de vitesse ?



Quelle est la responsabilité du constructeur de la voiture autonome face au non respect du code de la route ? De manière connexe, quelle est la responsabilité légale des constructeurs permettant aux chauffeurs de régler leur régulateur de vitesse à une valeur clairement illégale sur route ?



Enfin, la voiture enregistrant déjà l’ensemble des paramètres de conduite et les communiquant au constructeur, le législateur ne sera-t-il pas enclin à imposer aux constructeurs un respect plus strict des limites légales aux voitures autonomes, voire la dénonciation automatique des “chauffeurs” humains contrevenants aux autorités ? (Notons qu’en France, malgré la présence de caméras de surveillance, et donc de capacité de constatation d’infractions, les sociétés d’autoroutes n’ont aucun rôle de police sur leur réseau, et ne dénoncent pas les délits de la route aux autorités compétentes. Du moins, à ma connaissance.)


Le 29/07/2016 à 04h 42

Intéressante, l’information sur la vitesse excessive. En effet, le respect des vitesses légales sur la route paraît être l’une des fonctionnalités les plus évidentes à mettre en place sur une voiture automatique.



Certes, cela suppose de disposer de cartes routières à jour, ce qui semble être difficile actuellement. Cette difficulté semble cependant liée à l’absence de concertation entre les responsables des réseaux routiers et les services de cartographie. En effet, les services de cartographie ignorent souvent les travaux sur la route et la voirie, alors que ces travaux sont en principe planifiés avec plusieurs mois d’avance.



Peut-être pourrait-on augmenter la sécurité routière en anticipant l’arrivée massive des voitures autonomes ? Il est en effet probable, dans les décennies à venir, que la majorité des voitures soient autonomes. Il serait alors pertinent que les infrastructures s’adaptent à cet usage, en plus des voitures elles-mêmes.



Ceci dit, ces remarques paraissent quelque peu hors sujet ici, l’accident étant manifestement lié à un défaut d’interprétation des capteurs embarqués.

Le 29/07/2016 à 07h 20







Guinnness a écrit :



Du point de vue purement technique la base de la définition du drone c’est “un engin autonome sans pilote” du coup qu’importe qu’il roule, flotte, ou vole la définition est tellement généraliste qu’elle inclue tous les type d’engins télécommandés ou suivant une trajectoire préprogrammée à l’avance de la petite voiture télécommandée du magasin de jouets du coin jusqu’au drone militaire.



Après dans la tête des gens, et des forces de l’ordre, le terme drone se limite aux multirotors et du coup on risque de ne pas être trop emmerdés avec avions/hélicos/voitures/bateaux et ça j’avoue que ça m’arrange un peu <img data-src=" />





D’après la Wikipédia, un drone est un &nbsp;“aéronef sans pilote à bord”. Cela exclus donc les voitures télécommandées. Dans tous les cas, le Père Noël a apporté un “MiniDrone Parrot Jumping Sumo”, destiné à un usage en intérieur. Certes, le fabricant inclus “drone” dans le nom du véhicule (qui saute grâce à un ressort ; cela le transforme-t-il pour autant en “aéronef” ?)&nbsp;<img data-src=" />


Le 29/07/2016 à 04h 23







Northernlights a écrit :



Le coup des emballages ca va être dur, vu que c’est du produit asiatique. &nbsp;[…]&nbsp;



C’est une mesure de protectionnisme comme une autre : cela va “bloquer” à la frontière toutes les importations de produit non “officiels”, ou du moins ne ciblant pas spécifiquement le marché français. Pour rappel, le marché français semble dominé par le français Parrot. Toute mesure protectionniste l’arrange donc en premier lieu.




On notera la création d'un nouveau fichier personnel, avec une nouvelle atteinte à la vie privée. Or, cela devient ridicule, car de nombreux utilisateurs de drones semblent être des enfants. Le drone de loisirs est en effet très demandé comme jouet sous le sapin de Noël.      






Quant aux peines encourues, elles paraissent tellement disproportionnées qu'elles ne pourront être qu'ignorées des utilisateurs incrédules. D'ailleurs, y a-t-il besoin de peines spécifiques au survol des aéroports ? Le modélisme existe depuis des décennies, et les accidents liés à celui-ci… inexistants ? Quant à la mise en danger, volontaire ou non, par drone ou non, des lois existent déjà, en plus du… bon sens ?      






Le marché du drone explose. Néanmoins, les réglementations trop restrictives risquent de lui être préjudiciables. L'année dernière, l'un de mes neveux avait réclamé un drone à Noël. L'enfant habite en face d'un grand parc, avec un grand terrain de sport dégagé. De quoi s'amuser à faire voler un drone sans danger. Pourtant, il s'agit d'une zone en pleine agglomération, rendant l'usage d'un drone impossible. Tonton avait alors trouvé une alternative (un engin roulant, plutôt que volant). Cela montre néanmoins un cas concret de limitation du marché par une réglementation (actuelle) inadaptée à l'usage ou aux risques réels (qui existent au même titre qu'un accident de vélo, par exemple).

Le 24/07/2016 à 19h 06

Il est étonnant que la CNIL voie un défaut de sécurisation par l’utilisation d’un PIN à quatre chiffres. En effet, Windows permet aussi de désactiver tout mot de passe de connexion au compte utilisateur. D’ailleurs, cela est possible depuis… toujours, en fait.



Par ailleurs, le PIN ou le mot de passe ne chiffre ni le disque dur, ni les données utilisateur. En conséquence, le démarrage de l’ordinateur par un autre moyen (telle une clé USB) permet l’accès à toutes les données de tous les utilisateurs de la machine. Et pour cela, nul besoin de démonter le disque dur de la machine, puisque l’activation du boot sur USB, voire en réseau, se fait depuis le BIOS, pour ainsi dire jamais protégé par un mot de passe.



De plus, le même reproche peut être formulé à l’égard des téléphones portables, qui sont des ordinateurs miniatures, avec tous les accès, ouverts en permanence, à toutes les applications. Souvent, les smartphones ne sont pas protégés, ou alors par un code PIN, parfois vraiment trivial, justement.



Mais peut-être n’est-ce qu’un début, et que la CNIL exigera désormais de tous les constructeurs et de tous les éditeurs le chiffrement par défaut de tous les moyens de stockage ? Certes, la CNIL est une administration indépendante, mais cela va dans la direction opposée des gouvernements français et étrangers, prétextant la lutte contre le terrorisme et contre la pédophilie pour rendre le chiffrement, et donc la sécurité des utilisateurs, amoindris.

Le 24/07/2016 à 18h 53







thomgamer a écrit :



C’est quoi l’interêt d’avoir 100% ? Ca permet de l’intégrer à son groupe et donc de le sortir en tant que Gameloft de la bourse pour qu’il soit noyé dans Vivendi ?



Car j’avoue que je comprend pas l’interêt, à partir du moment où il est majoritaire et qu’il a la majorité au conseil d’administration, il place ses pions et fait ce qu’il veut non ?





Le maintien en bourse représente des frais et des obligations. À partir du moment où tu n’es plus en bourse, et que tu as 100 % des parts de la société, tu n’as plus de compte à rendre à personne. C’est donc une bonne solution pour mener ses affaires discrètement, évitant ainsi de dévoiler ta stratégie et tes chiffres à… tes concurrents, dont les frères Guillemots, en particulier.



Certes, Vivendi devra continuer à fournir les chiffres de Gameloft dans les comptes rendus financiers de la maison mère, mais pas nécessairement dans le détail. De nombreuses sociétés cotées noient les chiffres spécifiques dans des résultats globaux, difficiles à “désanonymiser”.


Le 21/07/2016 à 00h 49







bizulk a écrit :



Un raspberry, une imprimante 3 D pour fabriquer le boîtier et le tour est joué, les plus doués pourront ajouter un port cartouche.



J’aurai pu accéder à ce délire pour 40euros, avec la manette et le chargeur, mais là c’est trop gros pour mon anus. &nbsp;





Il est difficile de trouver un Raspberry Pi à moins de 40 €. Si le Raspberry Pi Zero est théoriquement commercialisé à $5, c’est en réalité le prix de vente de gros aux distributeurs, qui le vendent essentiellement dans des packs, auxquels il faut parfois ajouter les frais de port. Hors pack, on peut trouver le Raspberry Pi 3 à partir de 38 €, livraison comprise. Mais ceci n’inclus ni chargeur, ni câble HDMI, pas plus qu’une carte microSD, pour ce que j’ai pu voir.



L’impression 3D réclame de disposer d’une imprimante. Ou bien de faire imprimer via un service spécialisé. Il y en a. Mais ils sont relativement chers. De dix à cinquante euros pour un boîtier monochrome de petite taille. Bien sûr, si l’on dispose d’une imprimante, on peut s’en imprimer un soi-même. Encore faut-il le modéliser. Et accepter un manque évident de finition, en comparaison d’un produit industriel.&nbsp;Quant aux manettes, il faudrait réaliser des PCB spécifiques, ou bien encore en acheter d’occasion, ou trouver d’autres astuces.

&nbsp;

Au final, faire soi-même un ersatz de la Nintendo Classic Mini est tout à fait possible, mais dans l’intérêt de le faire soi-même. Pour ce qui est de faire des économies, il sera difficile de faire moins que les 60 € proposés par Nintendo.



Bien sûr, quitte à bricoler soi-même, on peut imaginer de faire un émulateur plus générique, plus ouvert, tel que Raspicade, par exemple. Encore faut-il disposer des licences des jeux…


Le 21/07/2016 à 00h 33

Voilà une stratégie de marque étonnante.



Hier, mon père m’annonçait que Nintendo sortait une nouvelle console, la “NES”, et que, contrairement à ses concurrentes du moment, celle-ci n’avait pas d’accès à Internet.



Bref, il y a un risque de confusion entre cette Nintendo Classic Mini avec la future NX. Un enfant réclamant “la nouvelle Nintendo” pour Noël à ses parents non joueurs risque d’être fort déçu. La liste des jeux a de quoi séduire, mais reste tout de même une console d’un autre temps.

Le 20/07/2016 à 19h 35

Le lien d’ARM avec la robotique fait penser aux applications dans les voitures autonomes, et en particulier les voitures autonomes électriques.



&nbsp;ARM dispose de l’une des meilleures architectures CPU et GPU en termes de performances rapportées à la consommation électrique. Ce n’est pas un hasard si l’on retrouve ses micro-contrôleurs un peu partout, y compris dans des cartes à puces, les disques durs, ou les clés USB.



Les applications dans la voiture autonome réclament l’acquisition et l’interprétation d’un grand flux de données vidéo. Cela implique autant des puces adaptées, mais aussi les logiciels associés.

Le 14/07/2016 à 09h 48

La citation manquante (mon copier-coller n’est pas passé, bizarre, j’ai du mal avec l’interface des commentaires du site) de l’email de SFR :



“[…] SFR a changé et s’est enrichi de nouveaux contenus juste pour vous : SFR Presse, SFR Sport, SFR Play et SFR News. […] Ainsi, la location de votre box actuelle vous sera désormais facturée trois euros par mois, à compter du 13/08/2016. […]”

Le 14/07/2016 à 09h 40

Pour ceux que ça intéresse, je suis abonné RED by SFR.



Le 12 juillet 2016, j’ai reçu un email d’annonce de la nouvelle box dont traite l’article.



Le 13 juillet 2016 à 19h44, nouvel email. Autrement plus intéressant, en voici les extraits croustillants :









  • L’argument est original : SFR Presse (notamment) est une option obligatoire gratuite, mais cette gratuité engendre l’augmentation d’un autre service, sans lien direct.



    Rien, dans le message, ne permet d’envisager la résiliation de l’abonnement.



    Pour l’anecdote, j’avais profité d’une offre promotionnelle pour mon offre fin mai. Celle-ci était disponible au prix de 10 €/mois, sans engagement, durant 12 mois. Cela ferait donc une augmentation de 30 %. Ayant désormais totalement perdu confiance en l’opérateur, j’envisage la résiliation. Il faut encore que je vérifie comment SFR compte appliquer les frais de résiliation : considérera-t-il que l’offre de 12 mois était sans aucun engagement, et que par conséquent il peut changer les tarifs d’un mois à l’autre, et que les frais de résiliation, quelque six mois d’abonnement, sont à ma charge, ou bien puis-je les faire sauter ? Suspense.

Le 12/07/2016 à 21h 10

Ces pratiques suscitent l’inquiétude à l’égard des enfants et des adolescents. En effet, très influençables, ils sont souvent la cible des annonceurs au travers de publicités. Or, les annonceurs, pas plus que les vidéastes, ne semblent avoir de scrupule à promouvoir des jeux vidéo déconseillés aux mineurs auprès d’un public de pré-ados.



Aussi, on peut s’étonner de la clémence des autorités envers les contrevenants, pourtant professionnels et bien au fait de la législation qu’ils transgressent.

Le 12/07/2016 à 03h 49







Zerdligham a écrit :



Je me suis fais la même remarque, mais peut-être que ce serait jugé hypocrite et contournant la loi (et que le juge retiendrait que le stockage réellement mis à disposition serait le plus gros proposé)

Cela dit, on doit pouvoir en trouver des tas de variantes, par exemple un jeu d’offres à des prix variant de quelques centimes en fonction du stockage utilisé <img data-src=" />





Le lendemain de l’application de la loi “anti-Amazon” sur l’obligation de la facturation des frais de livraison, le commerçant en ligne, suivi aussitôt par ses concurrents, s’était bien moqué du législateur en appliquant un tarif d’un centime. Le législateur n’a peut-être pas anticipé une vente à perte de ce service. La situation perdurant, elle semble légale ?



Ceci dit, il y a sans doute une différence dans la taille du service juridique d’une multinationale bien établie et celui d’une jeune pousse préférant se contenter sur son métier, que sur un procès ?


Le 12/07/2016 à 03h 39







Fuinril a écrit :



Il y a peu ? Marrant, j’ai été auditionné en tant que témoin dans une affaire mineure il y a un peu plus de 10 ans, on a pris et conservé un échantillon ADN….




Entre les dire des médias et la réalité il y a un gouffre







Disons que j’ai connu, adulte, les débats sur le fichage. Vérification faite, en effet, le&nbsp;FNAEG remonte à 2002. “Il n’y a pas si longtemps” est propre à chacun, mais tu as raison, l’expression est sans doute mal choisie. Bref, je me fais vieux.&nbsp;<img data-src=" />