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fdorin

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2383 commentaires

Le 16/03/2022 à 14h 36


sinon je ne comprend pas que les statistiques commencent au 25 mai 2018.




Le RGPD est entré en application à cette date, tout simplement ;) Avant, il n’était tout simplement pas opposable.


Le 14/03/2022 à 09h 39


(quote:2060774:127.0.0.1)
Ca va être quoi le nouveau combat des anti-vax/anti-pass ?




Le prix de l’essence ? :pastaper:


Le 11/03/2022 à 07h 37


SebGF a dit:


S’ils ont fait des modifications au code source, la republication et documentation est obligatoire. La FAQ que tu lies l’indique clairement.




Oui, tu l’indiques clairement, si modification il y a ;) La redistribution s’il n’y a pas eu de modification n’est pas obligatoire.




On a quand même le droit de le signaler quand ce genre de chose arrive, ou il faut se taire et attendre que le projet mainteneur le découvre ?




Tu peux le signaler au mainteneur du projet, mais c’est la seule action “légale” que tu puisses faire. Tu ne peux pas porter plainte pour violation de licence (seul le titulaire des droits peut le faire). C’était le sens de ma remarque.




Sans animosité aucune, je n’aime pas trop la dernière partie de ton message laissant comprendre “ça ne te regarde pas donc tais toi” alors que je considère le logiciel libre comme un bien commun.




Ce n’était pas mon intention. Ce n’est pas que cela ne te regarde pas, c’est que tu n’as simplement pas ton mot à dire, légalement parlant. Le principe du logiciel libre est d’accorder des droits à celui qui reçoit (pour l’AGPL, la clarification précise qu’il s’agit également des utilisateurs).



Le message auquel je répondais était assez péremptoire (il y a une violation, ils sont dans l’illégalité). Sauf que si tu n’es pas utilisateur, si tu n’as pas demandé les modifications expressément ou si elles ne t’ont pas été refusées, tu ne peux pas prétendre cela. Car la famille des licences GPL est claire la dessus : elle dit que les sources doivent être mises à disposition, mais elle ne précise pas comment. La mise en place d’un dépôt ou d’une archive en libre téléchargement est donc une possibilité, mais absolument pas une obligation.



Tu confonds moral (je considère le logiciel libre comme un bien commun) et légal (la licence). Les “cela devrait ainsi”, “je considère”, “c’est pas moral” etc… n’ont pas de place dans le domaine du respect des licences et de leur potentielle violation.



S’il y a des doutes, des incertitudes, des zones de flou, alors il faut faire évoluer la licence. C’est, par exemple, ce qui s’est passé avec la GPLv3 (pour lutter contre la tivoïsation) ou l’AGPL (pour inclure les utilisateurs d’un service comme étant des utilisateurs du logiciel sur lequel repose le service et donc rendre la licence opposable pour eux).



Mais ce n’est pas le cas ici. La licence est claire (AGPL). Si tu n’es pas utilisateur des services de Leviia, tu n’as légalement aucun moyen de faire respecter la licence (même en étant utilisateur d’ailleurs). La seule chose que tu puisses faire, c’est de contacter Nextcloud et leur dire que tu as des doutes (n’étant pas utilisateur, tu ne peux pas prouver que la licence a été violée). A eux d’étudier et d’y donner suite ou non et de prouver qu’il y a bien violation et d’agir en conséquence le cas échéant.



C’était le sens de ma remarque initiale (plus claire ainsi développée je l’espère) :chinois:


Le 10/03/2022 à 22h 33

De mon point de vue, rien. Et si effectivement ils réutilisent Nextcloud Server sans redistribuer et documenter les éventuelles modifications (conditions de l’AGPL), et j’imagine qu’il y en a eu ne serait-ce que pour le thème visuel qui n’est pas un natif, ils sont dans l’illégalité car en violation de la license.


Ils n’ont pas l’obligation de diffuser “à tout va” les sources et les modifications. Ils ont l’obligation de le faire :




  • pour leurs utilisateurs

  • sur demande

  • uniquement en cas de modification



La configuration de l’application ne fait pas partie des modifications soumises à la licence (cf. la FAQ).



La mise au point d’un thème ne nécessite pas de modification de l’application : l’application les supporte nativement (installation d’un thème + configuration). Ce n’est donc pas, a priori, soumis à l’AGPL.



Crier de suite qu’ils violent la licence est un peu prématuré, surtout si tu n’es pas utilisateur de leur service (ils n’ont alors aucun compte à te rendre).



Pour terminer, si violation il y a, c’est à Nextcloud d’agir, car ce sont les seules à en avoir le droit.


Le 09/03/2022 à 13h 23

:dix:


Le 07/03/2022 à 19h 13

Tous les Forfaits a rapporté environ 250 000 euros par an durant plusieurs années puis en 2017, le site a été déréférencé sans que l’on sache pourquoi. L’équipe technique a fait le nécessaire pour essayer de remonter le référencement, en vain. C’est à ce moment-là que nous avons mis en place le paywall sur toutes les actualités d’investigation, pour tenter de compenser les pertes. Ce fût une époque très difficile.


Merci pour les infos


Le 07/03/2022 à 07h 55


Et nous avions de très gros revenus avec tous les forfaits, jusqu’à ce que Google le déréférence totalement. Là encore, nous devions faire face.




Est-ce qu’on peut avoir plus d’information ? Pourquoi un déréférencement total si soudain ?


Le 07/03/2022 à 15h 10

il a existé des formats avant le MP3 - par exemple le midi ou le mod. Les 2 étaient parfaitement utilisables sur disquettes. Et le 2e était vraiment sympa pour sortir des musiques écoutables sans carte son dédiée.


Je sais bien. Je ne dis pas que c’est impossible d’avoir de la musique sur une disquette. Mais ces formats (midi et mod) se limitent à de la musique synthétisée (grosso modo, on dit l’instrument, la note, la durée, etc…) et il n’y a pas de voix.



De plus, comme je le disais, les disquettes sont des supports qui ont disparu aujourd’hui (j’ai essayé il y a un an de trouver des supports neuf pour un besoin spécial d’un client, je n’ai pas réussi). En fait, le dernier constructeur a arrêté d’en produire au début des années 2010 !



Cela n’empêche pas pourtant Copie France de faire un barème sur ces supports complètement désuet et inaccessible aujourd’hui, ce qui, pour moi, démontre pleinement le côté rapace de cet organisme et du manque de sérieux dans leur réalisation.


Le 07/03/2022 à 12h 35

Il a mis l’émoticône troll …



On sait bien que les études d’usage c’est nawak, en attendant si la commission les valide elles sont légales.



Du coup ils font ce qu’ils veulent et ça reste légal.



Et vu qu’il n’y a que Nextinpact qui en parle ( et un peu d’autres médias durant la mise en place de la redevance sur le reconditionné ) ben ils peuvent faire ce qu’ils veulent durant quelques temps encore.


Roh, je l’ai même pas vu :oops:


Le 07/03/2022 à 11h 20

Je suis d’accord, je pense aussi que le taux calculé pour la RCP prend en compte l’espace disponible des appareils, encore un article à charge. :troll:


Il suffit de regarder les barèmes de la RCP pour se rendre compte que non, l’espace prit en compte est bien l’espace total, et non l’espace disponible. Sinon :




  1. un smartphone bas de gamme avec 100Mo de stockage disponible ne serait pas soumis à la même redevance qu’un avec 8Go

  2. la 2e tranche (qui est le double de la première niveau capacité) ne serait pas, purement et simplement, le double de la première en guise de montant.



Et si tu penses encore que les études d’usages sont réalisées de manière correcte et impartiale, je veux bien une explication pour le barème sur les disquettes 3’14, support qui a disparu depuis des années et sur lequel il est quasi-impossible de mettre ne serait-ce qu’une musique au format MP3 !



Et les professionnels (non assujétis !) doivent payer la RCP avant de pouvoir espérer se faire rembourser (il faut le savoir qu’on la paie, qu’elle est remboursable ET il faut notamment une facture avec le montant de la RCP).



Je t’invite à vérifier toi-même ces points. Ce ne sont rien que des faits facilement vérifiable en allant sur le site de copie france.


Le 07/03/2022 à 10h 10


fred42 a dit:


On le savait déjà, non ? Les ayants droits se sucrent sur l’espace contenant Windows (assez négligeable sur un PC avec un gros disque dur, mais beaucoup moins sur un petit SSD),




Non. Les disques dur interne pour PC ne sont pas (encore) assujetis à la RCP (sauf si j’ai loupé un épisode).




Android et iOS (pas négligeable du tout surtout sur les faibles capacité de stockage).
Oui, car on ne les trouve pas sur PC, mais sur tablette.



Drepanocytose a dit:


Oui mais là, c’est la justice qui a confirmé. C’est déplorable.




La justice ne fait qu’appliquer la loi. La loi précise capacité totale. Donc c’est capacité totale, quand bien même c’est complètement stupide, immorale ou injuste.


Le 03/03/2022 à 15h 31


(quote:1934390:Idiogène)
Un échangeur de PAC ne peut seul assurer le chauffage. Merci de rappeler une fois de plus que tu n’as rien compris à la notion de flux ou d’échangeur, ni même aux autres apports (solaires, cuisson etc) .




Punaise, mais c’est quoi cette mauvaise fois ? PAC != échangeur de PAC. Une PAC peut très bien s’occuper de fournir toutes les calories pour chauffer un logement.




Les raisons techniques ne sont pertinentes qu’à condition de ne pas s’en mêler, ce que tu fais avec constance. :ouioui:




Traduction. Je ne sais pas te contrer donc je te fais une attaque ad hominem déguisé :chinois:




Tu es en train d’expliquer que préchauffer de l’air n’a aucune incidence sur la qualité du chauffage mais que c’est quand même un problème de quantité d’euros dans le système… c’est problématique et incomplet.




A aucun moment je n’ai dis cela. Je te met au défis de me dire où. Depuis le début, je ne fais que répéter une chose et une seule : qu’un PAC et un puit canadien, c’est différent, et avec des usages différents.



Le puit canadien sert à préchauffer l’air, ce qui permet de réduire l’apport calorifique que doit apporter le système de chauffage. Point. Mais il ne permettra pas d’avoir une température de 20° ni même de l’eau chaude. Chose que peut t’apporter une PAC.



Je n’ai même jamais parlé d’argent. Juste un comparatif de consommation à un moment donné, mais qui ne prend absolument pas en compte un coût non négligeable : celui de l’installation et de l’entretien. Mais pareil, tu fais une fixette dessus.




Ce n’est donc pas car des milliers de personnes vivent dans des passoires thermiques qu’il faut installer des PAC, là aussi c’est gratuit sans doute…




Une fois encore, tu t’égares, cela n’a rien à voir avec le débat.




bref, si j’ajoute une résistance à ma bouche d’admission d’air j’ai une “pompe” à chaleur. Mais ça on ne veut pas le croire car on ne maîtrise pas les calculs et le delta T.




Non. Tu as un chauffage électrique. Mais ça, tu ne veux pas le comprendre. Tu ne vois qu’apport qualorifique, sans voire le rendement derrière.




Non. Tu as conclus qu’une PAC chauffait seule un appartement où les copropriétaires étaient des cons de ne pas installer le gaz chez toi alors que leurs logements, sans doute chauffés au gaz, t’empêchent de perdre des degrés dans ton volume habitable. :non:




Encore parti dans un délire… Et oui, une PAC peut se suffire à elle même. Mais comme tu sembles ne considérer que l’échangeur du PAC…



Bon allez, cette fois-ci stop. Entre les attaques et la mauvaise fois… je bloque (sinon, je vais encore perdre mon temps à répondre)


Le 03/03/2022 à 13h 37


(quote:1934329:Idiogène)
Ce que je refuse c’est d’introduire des comparaisons inutiles,




Dit la personne ne comprenant pas :




  • qu’une PAC n’est pas un puit canadien

  • que le puit canadien seul ne peut assurer le chauffage d’une maison et qu’il ne vient qu’en appoint pour soulager le chauffage central.




Il n’y a aucune autre raison que la facturophilie pour justifier l’installation d’une PAC




Ben non. Il y a des raisons techniques. Ton logement peut ne pas être raccordé au gaz. Une PAC reviendra moins cher que le chauffage électrique. Et un puit canadien n’est pas toujours installable. Mais reste donc sur tes certitudes.




si déjà on ne connaît pas le besoin (c’est à dire ce qu’il faut apporter en plus de ce que la nature permet) on a pas de raison de conclure.




C’est bien le seul point où on est d’accord


Le 03/03/2022 à 10h 11


(quote:1934185:Idiogène)
Qu’importe son type elle compte tout pareil… mais la facturophilie admet de nier l’évidence. C’est bien dommage.




Que tu le veuilles ou non. Le type est important. Tu peux remplacer ta chaudière par une PAC. Tu ne peux pas le faire par un puit canadien. Ce n’est pas le même usage. Mais ça, tu refuses de le comprendre…


Le 02/03/2022 à 19h 57


(reply:1934038:Idiogène)




Dernière fois, après j’arrête car on ne se comprend visiblement pas.




Alors j’ai du mal à saisir en quoi assimiler les deux n’aurait pas de sens.
Un flux reste un flux, peu importe son sens c’est sa ous ses qualités qui sont déterminantes.




Les deux sont sources de chaleurs.
L’un peut servir de système de chauffage autonome, pas l’autre.
L’un repose sur la convection, l’autre sur un cycle thermodynamique.
L’un consomme très peu (une centaine de kWh/an) tandis que l’autre est beaucoup plus gourmand (facilement > 5000KWh/an mais reste bien en deçà d’un chauffage électrique).



Maintenant, quand tu dis (réflexion à laquelle je réagissais à la base) :




Les PAC peuvent fonctionner sans électricité : exemple le puits canadien.provençal. C’était le sens de ma boutade…




Je suis désolé, mais c’est faux. Une PAC n’est pas un puit canadien et un puit canadien n’est pas une PAC.



Bien évidemment que l’on tient compte de toutes les sources calorifiques lorsqu’on fait un diagnostique, mais cela ne veut pas dire que les sources sont interchangeables pour autant. Les assimilées n’a donc pas de sens.


Le 02/03/2022 à 15h 30


(quote:1933955:Idiogène)
Je ne dis nulle part que les principes de conception soient identiques. Je dis qu’il est réglementairement valide (et aussi scientifique) de décrire avec la même physique impliquée une pac ou un puits canadien.




Règlementairement, je n’en sais rien. Physiquement, non. Ce ne sont pas les mêmes principes physiques en jeu, on n’utilise donc pas les mêmes calculs.




La convection a besoin d’un support mécanique (même statique) pour se faire en règle générale… c’est bien exprimé par la présence du delta T qui implique des parois.




Je pensais bien évidemment support mécanique mobile. Il faut effectivement une surface de contact pour que les échanges de chaleurs se fassent :chinois:




Seuls les diagrammes sont différents.




En thermodynamique, c’est déjà beaucoup !



Et ils n’ont pas le même usage. Un puit canadien seul ne permettra pas de chauffer une habitation (il faudra un autre dispositif). Une PAC oui. Assimiler les deux n’a donc pas de sens…


Le 02/03/2022 à 14h 06


(quote:1933892:Idiogène)
Cette affirmation ne peut être vraie qu’à condition d’avoir un dispositif mesurable.




Cela ne veut rien :zarb: On n’est pas dans un état quantique ici…




Non. Le monde parallèle aux lois physiques différentes n’existe pas.




Je serais tatillons, je dirai que ni l’existence, ni la non-existence de ce monde parallèle n’a pu être prouvé :D.



Plus sérieusement, PAC et puit canadien reposent sur des principes totalement différents. Il ne s’agit pas d’être dans deux mondes parallèles.




WTF




Et dire que c’est toi qui voulait me donner des leçons de physique de première…
Convection




La convection désigne l’ensemble des mouvements internes (verticaux ou horizontaux) qui animent un fluide et qui impliquent alors le transport des propriétés des particules de ce fluide au cours de son déplacement. Ce transfert implique l’échange de chaleur entre une surface et un fluide mobile à son contact, ou le déplacement de chaleur au sein d’un fluide par le mouvement d’ensemble de ses molécules d’un point à un autre




La convection n’a pas besoin d’un support mécanique. Elle se fait naturellement. Elle peut toutefois être assisté à l’aide de ventilateurs. C’est pour cela aussi que les canalisations dans le sol doivent être assez longue, pour que les échanges de chaleur par convection aient le temps de se faire et que le sol puisse réchauffer l’air en hiver (ou le rafraichir en été).



Cela, contrairement aux PAC, qui transforme de l’énergie électrique en mouvement mécanique afin de produire les compressions/détentes nécessaires à son fonctionnement, selon un cycle bien défini (ton lien WTF justement).



Maintenant, si pour toi, cycle thermodynamique (PAC) et convection (puit canadien) c’est la même chose… alors là, tu vis dans un monde parallèle…


Le 02/03/2022 à 12h 58


(quote:1933860:Idiogène)
Changement d’état. Physique de lycée… Exemple avec l’eau.




Non. Fusion, condensation, sublimation, etc… sont des changements d’état. Le fluide est un état en tant que tel. Il n’y a pas de transition.




Bof. Fermé ou non, par de l’énergie électrique active ou quelques matériaux passifs l’objectif revient encore une fois à agir sur un flux thermique.




Certes, mais selon deux processus radicalement différents. Dire qu’un puit canadien est une PAC est un non sens.




La convection implique la compression et la décompression et permet un refroidissement.réchauffement naturel, ce n’est pas spécifique à un dispositif rapporté.




Non. La convection implique un déplacement de fluide (dans le cas d’un puit canadien, de l’air). La compression/décompression joue sur la pression voire un changement d’état. Encore une fois, c’est radicalement différent.


Le 02/03/2022 à 12h 06


(quote:1933744:Idiogène)
Contre-sens




Non




l’état fluide d’un réfrigérant ou d’un caloporteur résulte du circuit, pas l’inverse.




Hein ? L’état fluide ne résulte absolument pas du circuit. C’est un “état” qui désigne généralement les liquides et les gaz.




L’air est donc considéré comme un fluide dans le cas des puits canadiens et ce malgré l’ouverture du circuit si c’est de l’air extrait.




L’air est un fluide. Point. Qu’importe qu’il soit “à l’air libre”, dans un puit canadien ou dans un PAC. Mais c’est sur qu’en ne lisant pas complètement ce que je dit…



Ce qui distingue une PAC d’un puit canadien, ce n’est pas l’usage d’un fluide, c’est le principe de fonctionnement, l’un en circuit ouvert, l’autre en circuit fermé ET avec compression/décompression.




L’enjeu n’est pas technique car dans les deux cas l’objectif est le même : lutter contre le refroidissement du local (maison, serre,, appartement etc).




Dans ce cas, qu’importe ce qu’il y a derrière. Un brasero au milieu du salon répond aussi parfaitement à ta définition ;)




C’est pour cette raison que je soulignais le paradoxe des PAC modernes : on veut recycler la chaleur même si elle provient d’une énergie fossile. Le bilan global est donc loin des résultats angéliques annoncés, sans compter son prix largement plus élevé que les méthodes historiques pour faire du froid ou éviter des deltas de températures inconfortables.




La question à se poser est la suivante : PAC ou pas PAC, est-ce que la source de chaleur est présente ? Si oui, c’est naturel de l’utiliser, car cela ne fait qu’augmenter le rendement global. Si non, effectivement il ne faut pas. Il ne faut pas inverser cause et conséquence. On installe une PAC parce qu’il y a une source de chaleur, et non l’inverse.



Ce serait comme trier les déchets, mais uniquement ceux qui sont produit localement… Une fois que tu as un “déchet”, tu le traites, qu’importe sa provenance.


Le 02/03/2022 à 09h 45


(quote:1933701:Idiogène)
Les PAC peuvent fonctionner sans électricité : exemple le puits canadien.provençal. C’était le sens de ma boutade…




Techniquement parlant, un puit canadien n’est pas une PAC. Un PAC est en circuit fermé et nécessite un fluide compressible.



Un puit canadien est en circuit ouvert et n’a pas de cycle de compression/décompression d’un fluide.


Le 01/03/2022 à 07h 20

Chez Apple, oui :cartonrouge: Pour les MacBook Pro tout du moins (RAM soudée à la carte mère, disque dur soudé à la carte mère, carte graphique soudée à la carte mère)



Bon, ils ne sont sans doute pas les seuls malheureusement…


Le 27/02/2022 à 10h 46

C’est ça :yes:


Le 27/02/2022 à 08h 51

Le nom de domaine apparait dans le champ SNI, qui permet d’héberger plusieurs sites sur la même IP, avec des certificats différents.



Il n’y a qu’avec ESNI (déprécié, et supprimé de Firefox), et ECH (implémenté dans Firefox Nightly, mais pas encore sur les serveurs hors test), que l’information est cachée.


Tout à fait. Mais il faut que le SNI soit activé et surtout configuré aussi côté serveur (côté client, avec les navigateurs modernes, il l’est par défaut). Il y a de nombreux serveurs qui ne font pas cet effort, car tout simplement inutile. Il existe des alternatives (plusieurs adresse IP, plusieurs hosts dans le certificats, etc…).



[edit] j’ai quand même pris le temps de vérifier avant de dire des bêtises, et je dis des bêtises. Si effectivement, pour être utilisé, le SNI doit être activé et configuré par le serveur, le client l’envoi toujours, dès la première requête du handshake.



Donc, sur le principe, le nom de domaine fuite tout le temps, que le serveur utilise ou non SNI. J’étais persuadé que ce n’était que dans le cas où le serveur utilisait SNI :incline:


Le 26/02/2022 à 18h 36

Je suis sur de moi, c’est au niveau du fonctionnement même du protocole. HTTPS, c’est du HTTP encapsulé dans une connexion SSL/TLS.



L’URL (dont le nom de domaine) font partie de la couche protocolaire HTTP. C’est un protocole texte, les premières lignes seront du genre :




GET / HTTP/1.1
Host: www.nextinpact.com




La première permet de préciser la page demandée. La seconde permet de préciser le domaine visé.



Du coup, la logique, c’est :




  1. interrogation d’un DNS pour récupérer l’adresse IP du serveur. Par exemple, pour nextinpact : 51.159.27.198

  2. établissement d’une connexion sécurisée avec le serveur en utilisant son adresse IP (le nom de domaine n’intervient pas)

  3. envoie de la requête HTTP (qui sera du coup une requête HTTPS puisque envoyé dans un canal SSL/TLS)
    Tout ça, c’est dans le protocole HTTP. Le nom de domaine n’apparait pas au niveau de l’établissement de la connexion SSL/TLS. La seule chose dont on ait besoin pour établir une telle connexion, c’est l’adresse IP du serveur cible.


Le 26/02/2022 à 16h 33


QTrEIX a dit:


Oui, il n’est pas possible de consulter les pages visités, en HTTPS, on ne peut voir que “www.nextinpact.com” par exemple




Non. On ne peut voir que 51.159.27.198. Le nom de domaine n’est pas déterminable directement. Il faut faire une recherche inversée, et à condition de ne pas être derrière un service comme CloudFlare.


Le 26/02/2022 à 15h 47


QTrEIX a dit:


en revanche, même derrière HTTPS, les adresses URL visités sont des données hautement personnelles.




Avec HTTPS, il n’est pas possible d’avoir les URLs. Uniquement l’adresse IP du serveur cible. On a donc, au mieux (ou au pire, cela dépend du point de vue !) que le site visité (et non les pages). Mais c’est déjà en soit une potentielle atteinte à la vie privée (si tu visites un site pour/contre l’avortement, un candidat à la présidentiel, etc… c’est déjà une information d’importance, qu’importe la page visitée)


Le 26/02/2022 à 14h 52

Et pourtant…



Avec en prime :




VI. – Les données conservées et traitées dans les conditions définies aux II bis à V portent exclusivement sur l’identification des personnes utilisatrices des services fournis par les opérateurs, sur les caractéristiques techniques des communications assurées par ces derniers et sur la localisation des équipements terminaux.



Elles ne peuvent en aucun cas porter sur le contenu des correspondances échangées ou des informations consultées, sous quelque forme que ce soit, dans le cadre de ces communications.




Donc sur ce point, SFR fait largement du zèle, sauf s’ils se servent de ces données pour la facturation (pour les appels, je veux bien, pour les pages web consultées, je vois déjà beaucoup moins)


Le 26/02/2022 à 11h 05

Non, car l’URL ne fait pas partie des données techniques à conserver. Grosso modo :




  • informations pour permettre d’identifier l’utilisateur (adresse MAC, numéro de téléphone, adresse mail, etc…, qu’importe. Il faut que la donnée puisse service à identifier la personne, soit directement, soit indirectement en recoupant avec d’autres info si nécessaire)

  • destinataire (adresse IP)

  • date, heure et durée des connexions


Le 23/02/2022 à 15h 20


AT&T indique que moins de 1 % de son trafic de données mobiles passe sur ce réseau




En même temps, la 3G c’est 2Mpbs/s max. Tandis que la 4G c’est déjà de 10 à 300. Rien qu’avec ça, il pourrait y avoir 5x plus d’équipement 3G que 4G, qu’il serait possible d’avoir ce chiffre de 1% de trafic de données mobiles.



Une mesure plus pertinente serait le nombre de connexion…


Le 23/02/2022 à 12h 56

A noter quand même que l’utilisation de Gmail par exemple devrait être proscrit pour les mêmes raisons. Données personnelles, hébergées et traitées hors UE sans garanti suffisantes.



Alors, je précise Gmail pour les entreprises, car les particuliers, dans le cadre d’un usage strictement personnel ne sont pas soumis au RGPD.


Le 22/02/2022 à 07h 50

La particule elle-même a une masse nulle, mais l’énergie véhiculée par le photon non. Cf. la fameuse formule d’Einstein E=mc2.


Le 18/02/2022 à 07h 56

Je pense que tu as mal interprété ma question (qui a une double interprétation, je le concède). Je me pose la question de savoir quoi dire à mon client : conserver, ou ne pas conserver les données. Les données elles-mêmes sujettes à la conservation, je sais de quoi il s’agit (justement via le 34-1 CPCE).



Et quand on le sait, ça fait peur. J’ai fais une démonstration à un client plus ancien lorsque la CJUE ne s’était pas encore prononcé, pour lequel j’avais mis une solution en place. Il avait halluciné quand je lui ai dit qu’il avait regardé tel ou tel site depuis tel PC à telle heure, depuis telle salle :D Et pourtant, je n’avais que les metadatas !



Du coup, je suis complètement d’accord avec le côté disproportionné relevé par la CJUE


Le 17/02/2022 à 18h 01

Merci. C’est bien ce que j’ai compris. En attendant, j’ai un client qui vient d’installer un réseau et qui donne accès à internet à des tiers (c’est un espace de coworking). Du coup, je ne sais pas quoi lui dire… conserver ot not conserver, that is the question… :pleure:


Le 17/02/2022 à 10h 52

Du coup, juridiquement, comment ça se passe pour les entreprises ?



Est-ce que les entreprises doivent respecter la loi Française et la loi “Européenne” ? Ou doivent-elles uniquement respecter la loi Française, et c’est à la loi Française d’être en conformité avec la loi Européenne ?



De cette question anodine découle la notion de responsabilité pour une entreprise. Car quand 2 lois se contredisent… que faire ?


Le 14/02/2022 à 14h 58


deathscythe0666 a dit:


Moi je vois au contraire tout à fait comment : l’importation massive d’hydrocarbures détruit l’économie française, ce qui ne serait pas le cas avec l’électrification.




Ce que tu dis tiens la route et est plausible. Reste à faire le bilan complet pour savoir si oui ou non c’est intéressant et si les bénéfices surpassent les effets négatifs.



L’avenir nous le dira. Pour ma part, j’ai du mal à me prononcer. D’une part, car je n’ai pas les chiffres, et d’autre part, car cela dépendra en grande partie de la politique et des infrastructures mis en place…


Le 14/02/2022 à 10h 41


deathscythe0666 a dit:



C’est un problème, mais pour moi, le problème est exactement le même, probablement en pire pour les énergies fossiles, sachant qu’en prime ces dernières sont une hémorragie dans notre balance commerciale, alors que, pour reprendre ton exemple du nucléaire, ce dernier est une activité à la balance commerciale positive.




Tout à fait, le problème se pose aussi pour les énergies fossiles. Je note juste que l’argument “le plein électrique” est moins cher que le plein d’essence est certes vrai aujourd’hui, mais demain ?



Car le facteur de différence n’est pas énorme (non, ça ne coute pas 10x moins cher malheureusement), et surtout, l’électricité n’est pas taxé comme le sont les produits pétroliers. Par exemple, en 2019, c’était 37 milliards de revenu pour ces produits. Je vois mal l’Etat se passer de cette manne financière.



Donc quand on sera tout électrique, il y a fort à parier qu’une taxe surgira d’une manière ou d’une autre pour la recharge des voitures électriques :windu:




Moi aussi, mais plutôt globalement, et je vois l’électrification de nos usage comme une solution qui comporte effectivement des challenges auxquels il faut être attentifs, mais qui permet de résoudre au moins partiellement nos 2 problèmes : émissions de gaz à effet de serre, et dépendance aux ressources fossiles.




Malheureusement non. Tout dépend de comment est produite l’électricité. En France, on a le nucléaire, mais en Allemagne, ils rallument des centrales à charbon.



De plus, concernant les émissions de gaz à effet de serre, c’est une délocalisation. La voiture elle-même n’en produit plus en roulant. C’est un fait. Mais ce n’est pas pour autant que des gaz ne sont pas émis (central à charbon par exemple).




Je ne suis pas sûr que ta proposition de diviser l’autonomie des véhicules par 7 soit bonne :-P




Je ne parlais pas de diviser l’autonomie par 7 bien sur. Les smartphones ça a fonctionné car on passait du simple téléphone qui ne permet que de téléphoner à celui qui permet presque de tout faire sauf le café.



Mais je vois mal les voitures aller plus vite (règlementairement, ça bloque :non: ). Le seul élément qui pourrait être disruptif à mes yeux c’est le prix (genre, ça coute 100x moins cher). Dans ce cas là, je pense que les gens seront prêt à faire un petit effort et à changer leurs habitudes ;)


Le 12/02/2022 à 19h 38


deathscythe0666 a dit:




Globalement je suis plutôt d’accord avec toi donc je ne vais pas reprendre chacun des points ;)




Globalement, tu n’as pas tort mais tu surestimes très largement certaines difficultés, et tu sous estimes l’état de l’art des batteries de VE.




Je concède que je suis loin d’être un spécialiste des batteries de VE et que je ne suis pas le sujet au jour le jour. Peut être que je sous estime l’état de l’art des batteries de VE. Cela ne change malheureusement pas vraiment mes propos sur l’usage de superlatif en tout genre lors d’annonce concernant les batteries en général et le manque de retour réel des années après.



Est-ce que je sous-estime les difficultés ? Je n’en suis pas sur. Il y en a beaucoup d’autres que je n’ai pas mentionné, qui seront d’ordre géo-politique et économique par exemple.



Il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui par exemple, l’acquisition d’un véhicule électrique neuf est subventionné. Est-ce que cela sera le cas en 2040 (et non 2035 comme annoncé plus haut dans mes commentaires) ?



Si aujourd’hui l’électricité est bon marché en France, qu’en sera-t-il en 2040 ? Car même si notre électricité est majoritairement d’origine nucléaire, une partie des hausses de l’électricité est due à l’ouverture à la concurrence exigée par l’Europe, et l’obligation faite à EDF de vendre son électricité à très bas prix à des fournisseurs tiers.



Bref, il y a énormément de questions, tant technique, politique, économique et écologique à prendre en considération que oui, je suis inquiet pour l’avenir.




Il faudra probablement changer d’habitudes quand même, la physique ne nous permet pas de faire n’importe quoi.




Les gens n’aiment pas changer leur habitude. C’est ce que l’on nomme la résistance au changement. C’est bien cela aussi une part du problème…



Ou alors il faudrait un élément disruptif, comme avec l’avènement des smartphones, où on est passé pour les téléphones portables à une autonomie qui était facilement d’une semaine (voire plus) à 1j.


Le 12/02/2022 à 08h 20

Pardon, tu as raison. Merci de me corriger. En France, c’est pour l’instant fixé à 2040, et l’Europe veut que cela descende à 2035. Je croyais (à tord) que cette mesure était passée. Mea culpa :chinois:


Le 11/02/2022 à 16h 21


On exploite pas des avancés potentielles, c’est parce qu’il y a eu des avancés substantielles que par exemple Tesla a pu proposer une voiture électrique qui est viable.




C’est viable car il y en a “peu” en circulation, relativement aux voitures thermiques. Remplacer le parc automobile actuel va demander une quantité astronomique en terme de production de ressources, que nous n’avons pas aujourd’hui.



Et donc demain le problème de pénurie risque fortement de toucher des matériaux comme le lithium ou surtout le cobalt, qui est un élément indispensable pour la fabrication des batteries d’aujourd’hui. Et personne ne peut prédire ce qui sera utilisé pour produire les batteries de demain.



Si dans 5 ans il y a une avancée majeure avec des batteries à base de manganèse par exemple, il va falloir booster les productions très très rapidement.



Et ce n’est pas parce qu’un élément est présent abondamment sur terre qu’il est facilement exploitable.




Et aujourd’hui rien t’obliges à rouler en électrique. (je roules moi même encore au thermique).




En 2035, la vente de voiture thermique sera interdit. Bref, c’est quasiment demain. Et quand on voit le temps nécessaire entre le moment où une découverte est faite et le moment où elle est industrialisable, je trouve qu’il y a moyens de s’inquiéter.



Comme dit dans un de mes précédents commentaires, cela fait des années que l’on nous promet des vitesses de charges x100 ou des capacités x10 et qu’on les attends toujours (pourtant, pour les téléphones portables, cela serait bien pratique)




De plus, la recherche ne se suffit pas a elle même, il faut des mises en pratiques pour justement avoir des retours d’expériences.




Je n’ai jamais dit le contraire. Sauf que là, la bascule est programmée. Comme dit plus haut, en 2035, plus de vente de voiture thermique neuve. En attendant, il faut bien réaliser qu’aujourd’hui :




  • l’autonomie d’une voiture électrique n’est absolument pas celle d’une voiture thermique

  • la recharge d’une voiture électrique prend beaucoup plus de temps que pour une voiture thermique



De ces deux affirmations, et sans changement des habitudes (ce que les gens détestent faire de toute façon) :




  • il faudra prévoir des productions supplémentaires d’électricité (donc renforcer notre parc de production, et donc en l’état actuelle des choses, augmenter le nombre de centrales nucléaires, car il est illusoire de pouvoir compenser l’augmentation de la consommation d’énergie avec des énergies dites “vertes”)

  • il faudra plus de “pompe à essence” version électrique. La recharge pouvant durer plusieurs heures contre 5min pour faire le plein, cela promet

  • comme les voitures électriques ont une autonomie beaucoup plus faible qu’une voiture thermique, il faudra aussi “faire le plein” plus souvent

  • des deux points ci-dessus, ca va être rigolo sur les aires d’autoroute au moment des départs en vacances (et même en dehors)

  • se pose le problème du recyclage des batteries

  • qu’il n’y ait pas de crise d’approvisionnement en matériaux pour réaliser les batteries. Loin d’être illusoire, on le voit depuis plusieurs mois au sujet des semi-conducteurs.



Autrement dit, d’ici 2035, non seulement il va falloir des avancées majeures au niveau des batteries, mais aussi de l’investissement massif dans les infrastructures. Quand on sait le temps que l’un ou l’autre peuvent prendre, il est tout à fait légitime d’être inquiet pour l’avenir.


Le 11/02/2022 à 11h 27


Magyar a dit:


Et alors, par ce que à ton sens on a pas eu de révolution sur le sujet, il faut arrêter les recherches ? Ça serait ça la pur folie : ne pas essayer. C’est comme la fusion nucléaire : c’est pas parce que aujourd’hui on a pas de solution viable qu’il ne faut pas essayer de le faire (cf ITER)…




Ce n’est pas ce que je dis. Je dis qu’il faut juste ne pas prendre une direction (en l’occurrence, remplacer les voitures thermiques par de l’électrique) alors qu’il y a encore de nombreuses problématiques non résolues. Qu’il y ait des recherches oui, c’est normal et c’est sain. Qu’on exploite des avancées potentielles (donc non encore existantes) est très dangereux.



Comme je l’ai déjà rappelé, cela fais plus de 20 ans qu’on entend plus ou moins régulièrement des révolutions majeures dans le domaine des batteries, mais qu’on a rien aujourd’hui. Et on continue toujours à promettre monts et merveilles malgré le manque de retour et des avancées promises.


Le 10/02/2022 à 21h 12


deathscythe0666 a dit:


Vouloir des batteries qui chargent en qql minutes, c’est principalement des délires de personnes qui voudraient des voitures élec exactement comme leurs diesels (1000km d’autonomie et recharge en 5 minutes).




Les batteries ne sont pas utilisées que dans l’automobile. Avant le boom des véhicules électriques, c’était plutôt pour les smartphones. J’ai par exemple retrouvé cette ressource, datant de 2014. 8 ans après, on attend encore ces batteries censés supporter plus de 10000 charges capable d’être rechargé à 70% en 2 min…




Il y a des techno dont certaines sont faisables techniquement mais hors de prix, ou reposant sur des infras irréalistes (voir ci dessus). Ce qui est important pour passer à l’industrialisation et le marché de masse, c’est une faisabilité technique et économique. C’est ce qu’on voit aujourd’hui notamment sur le VE qui cristallise toutes les contraintes et les développements des batteries.




L’industrialisation permet certes de réduire les coûts, mais pas forcément de faire des miracles non plus. Par exemple, en 2010 on envisageait l’utilisation de nano-tube avec une capacité 100 fois supérieure à celle des batteries lithium/ion. 12 ans plus tard, où est cette technologie ?



Idem pour les piles au graphène, dont on parlait déjà en 2011.




Qu’est-ce que tu considérerais comme passage à grande échelle ?




Utilisable dans la vraie vie et pas que dans les labo de recherche :D




Dans le monde des licornes, tout est effets d’annonces, paillettes et superlatifs, parfois pour masquer un gros caca :D




C’est justement cela que je déplore !




Il n’y a pas de terres rares dans les batteries (hors NiMH, mais ça n’existe plus). Il y a des métaux dont certains sont en tension (Cobalt, Nickel) ou posent des problèmes d’investissements suffisants par le secteur minier (Lithium).




Tu as raison de me corriger sur ce point. Il n’y en a pas aujourd’hui. Il y en a eu par le passé, et on ne sait pas s’il n’y en aura pas à l’avenir (sauf si tu sais me dire de quoi seront constitué les batteries).



Sachant que les métaux et terres rares ont généralement des propriétés physiques et chimiques très recherchées, il est fort probable qu’il y ait beaucoup de recherche à ce sujet en ce moment (mais je ne suis pas dans les labo pour le vérifier :mdr: )




Le potentiel industriel est là. Le potentiel minier aussi




La question c’est à quel coût, qu’il soit économique ou écologie ?



En attendant, on y va à fond. Et quand je vois aujourd’hui qu’une Tesla peut avoir une batterie qui, a elle seule, atteint le poids d’une 4L (entre 430 et 600Kg pour la batterie d’une Tesla, et entre 500 et 700 kg pour une 4L), qu’il existe encore de nombreux obstacles technologiques et logistiques (nombres de borne de recharge, multiplication de la puissance du parc pour tenir compte de la montée en puissance des recharges, etc…) sans parler du recyclage, je me dis qu’on va droit dans le mur. Mais c’est pas un souci, le moteur est électrique, donc silencieux et n’émet pas de CO2 ! :reflechis:


Le 10/02/2022 à 12h 41

Je ne nie pas qu’il y ait eu des évolutions. Je nie qu’il y ait eu des révolutions. Différence subtile ! Depuis 20 ans, on entend régulièrement des promesses d’une nouvelle approche permettant de faire un x10 sur la capacité ou de charger une batterie en 15s.



Résultat des courses, on attend encore aujourd’hui ces technologies. Est-ce un problème de passage à l’échelle, de tenu de charge, du nombre de cycle, économique, etc… je ne sais pas. Je constate juste que les belles promesses que l’on peut entendre depuis 20 ans ne sont pas là.



En 20 ans, on a réussi à doubler la charge et gagner quelques cycles. Je trouve que cela est bien peu avec le besoin urgent qui va se faire ressentir via l’explosion de la demande de batteries à venir, avec notamment l’abandon des véhicules thermiques prévues d’ici quelques années.



Donc sur ce sujet, j’avoue que je fais preuve de scepticisme. Tant que la technologie ne sera pas là et pas utilisée/utilisable à grande échelle, c’est presque comme si elle n’existait pas.



Et quand je disais que “rien n’a changé”, je ne parlais pas des batteries (oui, des choses ont changés), mais des effets d’annonce. Rien n’a changé. Là, on nous fait miroiter des choses comme :




Plus tard, probablement « dans une dizaine d’années », on verra émerger d’autres matériaux, comme une approche prometteuse sur le lithium-souffre, pour l’instant encore en recherche et développement.




Penser que l’on va trouver une solution parce que c’est de la science et qu’on va bien finir par trouver est de la pure folie. Il faut envisager la possibilité qu’il ne soit pas possible d’obtenir des batteries avec de plus grandes capacités, en charge rapide et qui n’utilisent pas de métaux ou terres rares.



Ou qu’il ne faudra pas 10 ans mais 100 pour y arriver. S’engouffrer dans une voie sans savoir si elle présente une issue est un pari risqué.


Le 10/02/2022 à 10h 18


On ne compte plus le nombre de promesses de révolution tombées dans les oubliettes.




Malheureusement. Cela fait près de 20 ans que je vois régulièrement des “révolutions” sur la capacité ou la durée de charge.



Résultat des courses 20 ans après ? Rien n’a changé… Et on continue d’agir comme si la révolution permettant d’avoir enfin un stockage efficace (par rapport à aujourd’hui) de l’énergie électrique aura lieu demain.


Le 09/02/2022 à 09h 30


La rapporteure LREM Aude Bono-Vandorme veut préciser que la procédure de retrait en France, chapeautée par l’Arcom, ne concernera que les acteurs du Net ayant leur établissement « principal » dans notre pays.




Donc exit les Twitter, Facebook et autres plateformes de ce genre… Ou comment vider de sa substance toute une loi :bravo:



Je ne saurais dire si c’est un coup de génie (elle est contre et veut simplement rendre la loi inutile) ou si c’est réellement ce qu’elle souhaite, .


Le 03/02/2022 à 10h 26

J’ai lu quelques passages de la décision (c’est quand même indigeste mais très instructif !). Par exemple, je cite (page 73) :




il n’est pas nécessaire d’avoir accès aux données à caractère personnel concernées
pour être qualifié de responsable du traitement




Ce que j’en retiens en tout cas,



c’est que la mise en place d’un protocole peut donc suffire pour être qualifié de responsable de traitement, mais l’élaboration d’un protocole non.



C’est une association, pas une entreprise ;). Et si je suis d’accord pour dire que le but n’est pas de tuer l’organisme épinglé, ce qui parait étonnant c’est qu’au final ce soit cette association qui soit retenue en tant que RT et pas ses membres (les membres ont aussi un rôle dans le choix des moyens et des finalités à mettre en oeuvre).



L’adhésion à cette association n’est pas une raison pour être dédouané de toute responsabilité. La CNIL (française donc) avait d’ailleurs rappelé cet état de fait pour un kit publicitaire où à la fois l’éditeur de l’application et du kit intégré étaient coresponsable de traitement (Teemo et Fidzup si ma mémoire est bonne).



Quand on voit les membres de l’association, on se dit que c’est bien peu ! Et c’est cela qui est un peu déroutant, c’est que les membres ne sont pas qualifiés de co-responsable de traitement semble-t-il…


Le 02/02/2022 à 19h 43

Il y a juste un truc qui m’étonne, c’est le montant de l’amende, sachant :




  • pas de registre (obligatoire) ;

  • pas de DPO (pas tout le temps obligatoire, mais j’ai envie de dire oui ici, car on a quand même affaire à un traitement à grande échelle, suivi et régulier) ;

  • pas d’analyse d’impact (il faut au moins 2 facteurs, j’en vois au moins 3 : évaluation, collecte à large échelle et croisement de données).



Il y a quand même 3 obligations de base non respectées, pour un secteur assez sensible. Le montant de l’amende est pour le moins ridicule (l’amende maximale, c’est 20 millions d’€ ou 4% du CA en fonction du plafond le plus élevé).



Maintenant, il y a aussi la cible qui est étonnante : l’IAB Europe. Sauf si je n’ai pas tout compris (ce qui est possible), IAB Europe défini un standard, et c’est pour cela qu’elle a été condamné. Mais du coup, elle ne met pas en oeuvre directement ses préconisations (et n’est donc pas responsable de traitement) puisque se sont plutôt ses membres qui le font.



Du coup, pourquoi condamnée IAB Europe sur l’autel du RGPD, alors que ce sont plutôt ses membres qu’il faudrait attaquer et condamner ? Je ne dis pas que IAB Europe n’est pas attaquable, mais pour moi, cela serait plutôt sur un aspect judiciaire et non via le RGPD, qui ne concerne que les responsables de traitement…


Le 01/02/2022 à 16h 39


BlackLightning a dit:


Mais avec ce système impossible de savoir d’où vient la “fuite”. Des US, de France, du Japon… Bref, en somme ça ne leur sert à rien.




Justement, au niveau du téléchargement, il faut être identifié non ? Ils peuvent donc faire le lien entre la personne ou entité authentifiée et le hash. A noter que souvent, dans les universités et autres, c’est l’adresse IP de l’établissement qui est autorisée (donc pas besoin de s’authentifier).



A l’époque où j’étais en labo de recherche, c’était comme ça pour certaines revues : accès open bar depuis le réseau du labo, accès avec authentification en dehors.




D’où mon hypothèse que le hash doit être différents (à minima) pour localiser la fuite. ça peut se faire via les comptes universitaires. Et là, tu peux remonter à la fuite et commencer des procédures judiciaires dans le dit pays.




C’est justement ce que dit la news : le hash est différent à chaque téléchargement ;)


Le 01/02/2022 à 16h 20

Des éléments que je vois, c’est une donnée pseudonymisée. Je ne doute pas qu’Elsevier puisse lier un hash à l’utilisateur qui a procédé au téléchargement.



Maintenant, il faut une base légale. La base légale, je pense qu’ils peuvent l’avoir : intérêt légitime (limiter le piratage). Mais la communication qu’ils font ne vont pas du tout en ce sens. Mais en cas de contrôle par la CNIL compétente, ce sera ce qui est inscrit dans le registre des traitements qui primera, et non les communications faites comme ça…



Attaquer cela en justice, je vois mal le chef d’accusation qui pourrait être retenu. Attaquer cela devant la CNIL, le traitement est justifiable donc bon…



Mais ce n’est qu’un avis personnel


Le 31/01/2022 à 12h 56

Pour être précis, si, le RGPD fait la différence. Les données de santé sont des données à caractères personnelles sensibles. De ce fait, incombe au responsable de traitement des responsabilités supplémentaires (comme par exemple, la réalisation d’une étude d’impact dans certaines conditions).



Maintenant, il faut aussi garder en mémoire que le simple fait de visiter un site peut donner des informations sur la santé d’un individu. Se rendre sur un site parlant d’IVG, des alcooliques anonymes ou d’un groupe de soutien pour les personnes atteinte d’un cancer (ou tout autre maladie) en dit déjà beaucoup.


Le 25/01/2022 à 19h 25

non pas du tout car je ne dis pas que j’ai raison, je ne nie pas que les campagne sont financées, je ne le généralise pas je dit juste qu’il y certains lecteurs dont je fais parti qui sommes d’accord que le magazine est une mauvaise idée et j’ai même argumenté sur le pourquoi donc tu peux argumenter contre mais le biais de confirmation n’en fais pas parti, c’est juste un fait. on est sans doute une minorité mais cela reste un fait et non un biais…idem mon argumentation est simplement factuelle lorsque la rédaction prépare un mag cela s’en ressent sur la quantité d’article paru sur le site car forcément ile ne peuvent faire les deux en même temps enfin bref…


C’est un biais de sélection pour deux raisons.




  1. tu ne retiens que les avis qui vont dans ton sens.



  2. tu prétends être factuel en ne citant que les faits qui vont dans ton sens. Pourtant tu oublies deux points essentiels. Le premier, c’est que les articles parus dans les magazines sont ensuite publiés sur le site (tous, je ne sais, je n’ai pas “pointé”, mais la plupart en tout cas). Alors peut être y a-t-il un ralentissement des publications à un instant T, mais franchement, ce n’est pas pénalisant car ce qui n’est pas publié immédiatement le sera par la suite. Le second, c’est que David a quitté ses fonctions de directeur des rédactions. Penses-tu que cela est sans impact sur l’organisation interne ? Que tous les faits que tu cites pour soit-disant être factuel et prouver tes dires sont tous issus du magazine ?




C’est aussi oublier que Bastien (un développeur de NextINpact) est également parti. Qu’il y a des recrutements en cours. Qu’il y a l’interim du directeur des rédactions à faire, des événements comme le CES de Las Vegas à couvrir et j’en passe car je ne suis pas au courant de tout (juste de ce qui est publié).



Il y a donc 1000 raisons qui peuvent expliquer un ralentissement des publications (et c’est le cas en ce moment). Tout rejeter sur le magazine est simplement un non sens et absolument pas une preuve.



Tu as le droit de penser que le magazine est une erreur (chacun est libre de penser ce qu’il veut). Tu n’es effectivement pas le seul, car il suffit de lire les news sur le magazine pour voir sans cesse les mêmes plaintes. Mais comme je le disais, il y a aussi de nombreux lecteurs (ceux qui ont financé sur Ulule, moi-même et très certainement beaucoup d’autres) qui sont pour. Donc au moins 1400 pour le magazine contre 5 contre, est-ce vraiment une erreur de le faire ?



Le financement du magazine aurait pu aller jusqu’au recrutement d’un nouveau journaliste, et donc de plus d’articles. Malheureusement le pallier pour cela n’a pas été atteint. Peut-on reprocher à l’équipe ce genre d’initiative ?