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fdorin

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Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
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1913 commentaires

Un mélange entre une réunion d’Anonymous et de tête d’ampoules, pour le meilleur et le pire

Le 07/04/2024 à 10h 39

Cela ferait un excellent sous-titre.

Et avec un autre derrière : on en a gros xD

Photo d'un immeuble troué de part en part

Le 04/04/2024 à 09h 01

Je me suis posé la même question, et j'ai donc décidé de compléter ma lecture en allant jeter un oeil au rapport (dont le lien est dans la brève).

Microsoft sait certaines choses, mais pas d'autres.

Ce qui est su : l'attaque c'est déroulé via une clé de chiffrement volée. Le laxisme reproché à Microsoft à ce sujet concerne plusieurs points :
- la clé devait initialement être retirée en mars 2021 => la clé a été prolongée
- la clé ne devait servir que pour générer des tokens OWA (Outlook Web Access) => la clé pouvait aussi générer des tokens pour MSA (Microsoft Account Service). Il y avait donc un problème de séparation et une réutilisation de la clé
- la clé, au moment des faits, n'était plus sensée être utilisée. Cela aurait donc pu être détecté.
- ce n'est pas Microsoft qui a détecté l'attaque, mais des clients.

Ce qui n'est pas su : comment l'attaquant à eu accès à la clé de chiffrement. Microsoft a pourtant fait de longues investigations à ce sujet, allant jusqu'à établir 46 hypothèses, chacune vérifiée par différentes équipes de Microsoft. Aucune des hypothèses envisagées n'a pu être validée à ce jour.

Il s'agit là d'un grossier résumé d'une lecture en diagonale, mais qui, je l'espère, permet de mieux comprendre un peu les tenants et aboutissants de cette histoire.

Apple vs EU : le bras de fer

Le 03/04/2024 à 18h 29

Si par distribution web, on entend bien la distribution direct en dehors de tout store (que ce soit celui d'Apple ou un store alternatif), alors, chez Apple, se sont des génies pour s'assurer une rente :

- Autre condition identique et « sévère », avoir une application dont le nombre de premières installations dans l’Union européenne a dépassé le million.
- pour exploiter la distribution web, les développeurs et éditeurs devront obligatoirement passer par les nouvelles conditions tarifaires.
- Problème, en cas de passage aux nouvelles conditions (réservées à l’Europe),la Core Technology Fee entre en piste. Celle-ci prévoit un paiement supplémentaire à Apple de 0,5 euro pour chaque nouvelle installation de l’application au-delà du premier million et en fonction des gains générés par celle-ci.

Autrement dit, de ce que je comprends, Apple vient de s'assurer que tout éditeur qui pourraient utiliser la distribution web se retrouve dans des conditions telles qu'il devra obligatoirement payer la Core Technology Fee. J'aurais presque envie d'applaudir si cela n'était tout simplement pas abject.

[edit]
Je viens de trouver un bogue. Si on met de multiples citations, il n'y en a qu'une seule qui apparait. J'ai modifié le message en conséquence.

Photo d'un immeuble troué de part en part

Le 03/04/2024 à 14h 54

Tu as raison, les conséquences pour les personnes sont à prendre en compte. Mais les raisonnements entreprises restent ainsi même pour des cas plus importants. Je vais continuer à essayer de répandre le bon point de vue CNIL dans ma boite mais c'est que la peur du gendarme fait peur !

Je ne peux malheureusement qu'être d'accord... :craint:

J'ai en tête un prestataire de messagerie sécurisée pour la santé, qui malgré plusieurs incidents ces dernières années, n'a pas fait de déclaration, ni de communication auprès de ses utilisateurs.

Pourtant, des mails qui sont bien marqués comme envoyés mais jamais reçus par les destinataires, dans le cadre de la prise en charge de patient (données de santé), c'est bien une violation de données...

C'est pourtant pas compliqué de dire aux utilisateurs que "de telle date à telle date, les emails que vous avez envoyés ne sont pas arrivés à destination. Merci de les renvoyer."

Mais bon, je suis aussi prestataire. J'ai informé mon propre client, mais ne peut pas faire beaucoup plus, n'étant pas RT...

Le 03/04/2024 à 11h 45

Je partage ton ressenti sur les impacts en terme d'image. Les organismes pensent d'abord à l'impact sur leur image avant de répondre à leurs obligations légales.

Par contre, attention aussi : un incident n'est pas forcément une violation de données. Exemple : des données sont écrasées (erreur humaine), mais restaurable via des sauvegardes. Il y a une perte de disponibilité, mais temporaire, et qui ne rentre donc pas vraiment dans la définition d'une violation au sens propre, d'autant plus qu'un tel cas ne présente généralement aucun risque pour les personnes physiques (cf. article 33 paragraphe 1 du RGPD).

Car il est bon de le rappeler : la déclaration de violation de données est obligatoire en cas de risque pour des personnes physiques. S'il n'y a aucun impact, il n'y a pas de déclaration obligatoire (on peut toujours la faire, mais c'est facultatif). Mais il faut qu'il n'y ait aucun impact (je le remets en gras volontairement). S'il y a un risque, même faible, alors oui, la déclaration est obligatoire. Ainsi, une fuite de données, même chiffrées, est toujours à déclarer à la CNIL, car présente toujours un risque, aussi faible soit-il.

En cas de doute sur l'impact (par exemple, on constate une violation, sans pouvoir en définir pour l'instant l'ampleur, ni les données concernées, etc.) alors, dans le doute, il faut faire une déclaration préalable à la CNIL, que l'on viendra ensuite compléter au fur et à mesure.

Il faut aussi dissocier la notification à la CNIL de la communication aux personnes concernées. La première est une obligation dès qu'il y a une violation avérée. La seconde uniquement si la violation présente un risque élevé pour les personnes concernées (article 34).

Un autre argument que j'ai entendu, pour ne pas déclarer à la CNIL une violation, c'était la peur que cela déclenche un contrôle. Il faut savoir qu'il ne sera jamais reprochés d'avoir fait une déclaration "inutile", mais qu'il nous sera toujours reproché de ne pas avoir fait de déclaration. Et pour ma part, je serai à la CNIL, si j'ai le choix entre 2 organismes à contrôler, un qui fait des déclarations de temps en temps, un autre qui n'en fait jamais, je choisirai celui qui n'en fait jamais !

Photo d'une pince coupante

Le 02/04/2024 à 20h 08

Sur WSL, on est passé sur... 5.6.1 ! Mais pas de panique, il s'agit d'une version spéciale. En réalité, il s'agit de la version 5.4.5-1. Ouf...

2024-04-01 12:22:29 status installed xz-utils:amd64 5.6.1+really5.4.5-1

Ce n'est pas propre à WSL. C'est le choix d'Ubuntu.

Et ça se comprend : cela permet d'éviter de devoir downgrader des paquets qui auraient comme dépendance une des versions infectées.

Le 02/04/2024 à 19h 53

J'ai du mal à voir si ce commentaire est ironique ou non.

Drapeaux de l’Union européenne

Le 31/03/2024 à 15h 11

On parlait de Samsung, il ne me semble pas qu'ils pratiquent ces arnaques.

Franchement je suis aller jeter un œil sur la fiche du S24, c'est plutôt bien fait y'a un manuel de réparation de 127pages en FR et en EN.
Pour installer un lineageOS c'est simplement 8 étapes, rien d'insurmontable tous les liens sont là, pas besoin de googler quoi que ce soit en parallèle.

J'avoue ne pas savoir ce qu'il en est aujourd'hui avec les derniers modèles. Mais à une époque pas si lointaine, ils avaient ce genre de pratique oui.

Pour installer un lineageOS c'est simplement 8 étapes, rien d'insurmontable tous les liens sont là, pas besoin de googler quoi que ce soit en parallèle.


Rectification : rien d'insurmontable pour toi. Dans mon entourage, j'ai des personnes qu'il faut assister pour l'installation et/ou la configuration d'applications via le store. C'est clairement le genre de personne à qui je ne donnerait pas la documentation pour changer l'OS de leur tel.

Les choses ont peut être changées aussi depuis, car cela fait un certains temps que je n'ai pas fait de changement de ROM, mais j'avais grosso modo 1/3 des cas où cela se passe mal, et il fallait des compétences plus avancées pour résoudre le soucis. J'ai depuis, décidé d'arrêter (trop d'emmerdes et de sueurs froides !).

Et non, le problème ne venait pas de la documentation qui n'était pas suivi à la lettre, mais d'une documentation parfois incomplète ou erronée, et c'est souvent en conjuguant plusieurs docs ou en consultant les forums que j'arrivais finalement à faire l'installation. A l'époque, ce n'était pas Linéage, mais Cynogenmod.

Le 30/03/2024 à 16h 15

La seule compétence nécessaire est de lire l'anglais, car la doc est quasi tout le temps en Anglais.

Il n'y a pas vraiment de risque, si un flashage plante (câble pourri plus de batterie ou t'as sauté une étape), bah tu recommences :)

Le flashage ne désactive rien du tout, tu peux à tout moment retourner sur l'image Stock et retrouver ton téléphone comme à l'origine.

La seule compétence nécessaire est de lire l'anglais, car la doc est quasi tout le temps en Anglais.


L'anglais ne suffit pas. Il faut connaitre suffisamment son téléphone, savoir déterminer avec précision son modèle, choisir les bonnes versions des ROMs, les logiciels, la ligne de commande. Non, ce n'est pas trivial
ll n'y a pas vraiment de risque, si un flashage plante (câble pourri plus de batterie ou t'as sauté une étape), bah tu recommences :)


Tu parles de soft brick. Oui, en général, on peut s'en sortir (mais là, il faut généralement un peu plus de connaissance que simplement l'anglais).

Bien que plus rare de nos jours, il y a également le hardbrick. Et là, rien à faire, à part le jeter à la poubelle
Le flashage ne désactive rien du tout, tu peux à tout moment retourner sur l'image Stock et retrouver ton téléphone comme à l'origine.


Certains téléphones ont un compteur indiquant le nombre de flashage. S'il est supérieur à 0, certaines fonctionnalités (comme le NFC) peuvent être irrémédiablement désactivé, car même la réinstallation de la ROM d'origine ne remettra pas en route la fonctionnalité.

Il existe sur certains modèles de téléphone la possibilité de réinitialiser le compteur. Mais là encore, c'est une opération non triviale, qui, si mal faite, peut briquer le téléphone.

L'option "installe un Android vierge" n'est pas une option grand public. C'est une opération qui nécessite un minimum de compétence et qui présente toujours un risque.

Le 28/03/2024 à 09h 39

À ma connaissance, aucun Samsung ne bloque pas quoi que ce soit, tu enlèves l'option "OEM unlocking" dans le menu développeur du téléphone, et installe un android tout vierge.

Sur un iPhone, tu n'as cette option donc iOS doit permettre la désinstallation des softs inutiles.

Ouais, je reste perplexe. C'est techniquement faisable, mais nécessite un minimum de connaissances et n'est pas sans risque (car il ne faut pas oublier que tout flashage présente un risque).

De l'autre, l'utilisateur fait comme d'habitude pour désinstaller une application.

Et c'est sans compter qu'un flashage désactive certaines fonctionnalités du téléphone (paiement sans contact par exemple)

Le 29/03/2024 à 20h 40

Le FLNJ approuve. Ils en ont marre de ces prédateurs :francais:

structure de fils métalliques interconnectée

Le 29/03/2024 à 15h 13

Je me souviens du logiciel Tor, quand je l'avais essayé, qui conseillait de garder la taille de la fenêtre par défaut, et non pas de la mettre en plein écran (critère supplémentaire)

Maintenant, TorBrowser réduit légèrement et aléatoirement la taille de la fenêtre d'affichage à l'intérieur de la fenêtre du navigateur pour « casser » ce paramètre de suivi.

Il me semblait justement que ce n'était pas aléatoire mais fixe. Pour que toutes les personnes utilisant Tor renvoi, grosso modo, les mêmes info dans les entêtes, limitant ainsi les risques de pistage.

Le 29/03/2024 à 11h 46

Attention, il a aussi été critiqué, mais je ne retrouve pas où, mais il permet de comprendre le principe.

Par exemple, pour mon navigateur, il met en avant en début de page :

"Tout le temps" (l'afichage par défaut) :
gnu/linux based : 24,91 %
Firefox : 40,90 %
fr : 4,73 %
UTC+01:00 : 14,34 %

"90 jours" :
gnu/linux based : 10,78 %
Firefox : 32,17 %
fr : 22,48 %
UTC+01:00 : 42,00 %

Et il dit que je suis unique dans les 2 cas.

On peut en conclure que leur échantillon est biaisé :
Il n'y a pas de telles proportions d'utilisateurs de Linux et de Firefox (actuellement pour ce dernier), par contre, ceux qui sont intéressés par le sujet ont probablement plus tendance à utiliser Linux et Firefox.
L'outil est français et est probablement utilisé actuellement surtout par des Français (et peut-être des Belges) : fr + fuseau horaire qui sont surreprésentés sur le 90 jours.

En allant plus loin, mon user agent est très discriminant (0,75 % sur 90 ; ça n'a aucun sens sur tout le temps puisque les versions du navigateur changent tout le temps) : en effet, j'utilise une version ESR de Firefox sous Linux ce qui est assez rare.

L'en-tête Referer (next.ink ou framablog.org) correspondent tous les 2 à 0 % (pour 90 jours). Si je fais un accès direct au site, donc sans Referer, ça ne change rien à mon unicité.

En parcourant le reste, les point très discriminants sont liés à mon OS et ma distribution Linux (Debian).

Je ferais donc les reproches suivants :

- afficher par défaut une comparaison " de tout temps" (le projet à environ 10 ans) renforce l'unicité ne serait-ce que par le numéro de version du navigateur.
- les utilisateurs du site ne sont pas représentatifs des utilisateurs du Web et ceux qui l'utilisent ont plus facilement des particularités discriminantes.

Attention, il a aussi été critiqué, mais je ne retrouve pas où, mais il permet de comprendre le principe.


Il faut rester dans l'optique du projet et ne pas lui prêter des intentions qui ne sont les leurs ;)

L'objectif du site, rappelé dès la page d'accueil, est le suivant :
Ce site web a pour but d'étudier la diversité des empreintes de navigateur et de fournir à des développeurs des pointeurs pour créer des contre-mesures efficaces aux techniques de suivi. Vous pouvez nous aider en permettant de récolter votre empreinte. Vous aurez une présentation de celle-ci ainsi que des statistiques présentant son unicité pour chaque attribut.


Que la détermination de quelques critères soit un peu biaisé n'a pas forcément d'impact réel sur les objectifs suivis, qui sont plutôt d'ordre pédagogique. L'idée est de montrer comment, rien qu'avec les entête HTTP, ou via le javascript, il est possible de faire une empreinte plus ou moins fiable. Si tu couples cela avec une adresse IP (très discriminant) tu peux vite avoir une empreinte unique quasi à coup sur à un instant T (pour la plus grande joie de Facebook, Google, X, etc. bref ceux qui ont des trackeurs sur n'importe quel site et qui peuvent donc suivre quelqu'un, même sans cookie).

Je me souviens du logiciel Tor, quand je l'avais essayé, qui conseillait de garder la taille de la fenêtre par défaut, et non pas de la mettre en plein écran (critère supplémentaire)

Mais sinon, je suis d'accord que l'affichage par défaut devrait être 90 jours (ou en tout cas, pas tout le temps !)

Le 29/03/2024 à 10h 52

Génial ce lien !

A mettre dans les LIDD alors :p

Le 29/03/2024 à 09h 28

De plus, beaucoup cherche un VPN pour les aspects sécurités et vie privée. S'il n'y a rien à redire jusqu'à présent niveau sécurité, Wireguard ne peut pas agir comme un no-logs VPN (pour des raisons techniques, l'IP est utilisée en interne), car les traces de l'IP sont conservées bien au delà de la durée de vie de la connexion.


Le masquage de l'IP n'a jamais été, de mon point de vue, un gage de protection de la vie privée contrairement à ce que les vendeurs de VPN disent. Les attaques contre la vie privée se font avant tout par fingerprinting du navigateur, l'IP v4 étant partagée elle n'a plus aucune signification ou alors très vague. Et ça, un VPN n'y peut rien à ma connaissance en dehors de filtrer les scripts et URL malicieuses comme un bloqueur de contenu ferait.

Depuis que j'ai récupéré une FTTH, je suis actuellement identifié à Calais. Pas de bol, j'habite bien plus loin, mais bon, OK, c'est la même région. Quand j'étais en box 4G pendant plusieurs mois, je me suis baladé dans toute la France d'un point de vue IP et je me suis tapé à peu près systématiquement les CAPTCHA anti bots en raison des IP partagées sur le réseau mobile. Car mon navigateur efface les cookies/caches/sessions à chaque fin de session sur un site (quand le dernier onglet est fermé), sauf exceptions.

Perso la question que je pose souvent quand on me dit qu'un VPN protège la vie privée c'est : pourquoi un site sur lequel je suis identifié continue de m'identifier lorsque le VPN est actif ? S'il protégeait ma vie privée, la session aurait sauté car considérée comme différente. Là non, on est tout autant traqué car c'est le client qui est scanné, par sa connexion.

Le masquage de l'IP n'a jamais été, de mon point de vue, un gage de protection de la vie privée contrairement à ce que les vendeurs de VPN disent.


Alors je parlais de vie privée par rapport aux logs de connexion, pas par rapport au site sur lequel tu navigues (où effectivement le calcul d'empreinte est sacrément efficace, et pour ceux qui ne connaissent pas, je recommande le site Am I unique pour un petit test ;))

Après, c'était plus pour répondre que Wireguard est différent, avec des avantages et des inconvénients par rapport aux solutions existantes, car on a l'impression en lisant certains, que wireguard est le saint graal (comme systemd, wayland, btrfs, pulseaudio et j'en passe ^^) et que ne pas l'utiliser est une hérésie méritant lapidation et buché !

Le 29/03/2024 à 08h 06

C'est oublier que Wireguard nécessite l'installation d'un logiciel sur chaque appareil (en plus du serveur bien sur), là où d'autres VPN, comme OpenVPN, peuvent offrir des solutions basées sur des protocoles standardisés et plus ou moins inclus de base dans les OS (donc sans installation supplémentaire).

Wireguard s'intègre profondément dans le système (installation de drivers spécifiques). Par exemple, sur mon NAS synology, je ne peux pas l'installer sans faire des trucs hyper compliqués, car il n'est pas supporté par le noyau.

De plus, beaucoup cherche un VPN pour les aspects sécurités et vie privée. S'il n'y a rien à redire jusqu'à présent niveau sécurité, Wireguard ne peut pas agir comme un no-logs VPN (pour des raisons techniques, l'IP est utilisée en interne), car les traces de l'IP sont conservées bien au delà de la durée de vie de la connexion.

Le 28/03/2024 à 09h 14

FDN : File des Data Now ?

--> je suis déjà dehors....

Le 28/03/2024 à 08h 48

bah justement je cherchais quels blocages en France, si blocage il y'a c'est probablement une loi à laquelle FDN devra aussi se confronter. En 4G / 5G peut-être ?

Par contre ydamiain a trouvé la raison majeure : les wifi publiques.

A ma connaissance, en France, les seuls blocages que l'on a ne sont pas au niveau du trafic réseau, mais des DNS des principaux FAI, qui doivent mentir pour rediriger certains sites.

Ou le débranchage du site par le fournisseur (OVH, Scaleway, ...), mais là, c'est tout le monde, donc pas sur qu'on puisse parler de blocage (ou en tout cas, pas de blocage de trafic).

Windows 11

Le 29/03/2024 à 09h 36

Après, c'est surtout le retrait de Wordpad installé par défaut. En lisant l'annonce de Microsoft, on voit que wordpad, c'est 2 exe et 1 dll. Il doit être assez simple de mettre ça dans un coin pour le conserver. Il n'est pas impossible non plus qu'on voit apparaitre Wordpad directement sur le store.

Pour ceux qui utilisent encore réellement Wordpad, il y aura bien une solution pour l'installer, car Wordpad ne va pas magiquement ne plus fonctionner d'un coup (et quand on voit la durée de vie du démineur de Windows 98, installable même sous Windows 10, on peut être confiant ^^).

Le 28/03/2024 à 09h 48

Le titre des articles est souvent trop court pour exprimer une nuance, un fois qu'on l'a compris, on est plus compréhensif.

Par contre, ces utilisateurs n'étaient pas ciblés en tant que tels. Ils servaient juste à étudier les échanges de l'appli Snapchat avec les serveurs afin de comprendre pourquoi ils avaient une supériorité au niveau de la publicité.

Le titre des articles est souvent trop court pour exprimer une nuance, un fois qu'on l'a compris, on est plus compréhensif.


Je suis d'accord, mais là, :
- la nuance est facilement exprimable
- et elle me semble importante (au final, cela ne concerne que très peu d'utilisateurs)

Le 28/03/2024 à 08h 06

Je ne suis pas d'accord avec toi sur le titre. Le trafic (avec un seul f en français) espionné suffisait à Facebook pour comprendre comment Snapchat attirait plus d’annonceurs et pour modifier ses propres applications afin d'être au même niveau que Snapchat. Et le titre ne dit pas qu'il s'agit de tout le trafic, je l'ai compris comme espionner les échanges en lisant le chapeau de l'article (qui permet d'en dire un peu plus tout en utilisant la même expression que dans le titre).

En tout cas, le sous-titre est très bon.

Je me fais avoir à chaque fois sur le nombre de F. Je crois que la prochaine j'en mettrai 3 pour être sûr de me planter !

Pour le titre, je suis peut être trop tatillon, mais la langue française est pleine de nuance, et les affirmations suivantes, bien que globalement identique, sont très différentes :
- comment Facebook a espionné le trafic chiffré de Snapchat
- comment Facebook a espionné (une partie) du trafic chiffré de Snapchat

Dans le premier cas, je comprends tout le trafic (avec un seul F !!! ;) ). Dans le second, qu'il s'agit plutôt d'un espionnage ciblé.

L'ambiguïté est vite levé en lisant l'article, mais il faut quand même attendre la section suivant l'introduction (Demande explicite de Mark Zuckerberg) pour comprendre que la surveillance ciblait des utilisateurs particuliers (en l'occurrence, ceux du VPN d'Onavo).

[edit]

Par contre, on est d'accord, pas d'ambiguïté sur le sous-titre. :dix:

Le 27/03/2024 à 17h 28

Du coup, je trouve le titre de l'article très trompeur. On a l'impression que Facebook a espionné tout le traffic de snapchat, ce qui n'est pas le cas. Ce n'est qu'une petite partie du trafic, ce qui est quand même très différent. Et cela, avec l'accord* des personnes intéressées.


une astérisque pour dire que c'est un accord technique*, mais pas un véritable accord (dans le sens consentement) dans le sens où bien peu avait réellement connaissance du sujet je pense.

Le 28/03/2024 à 08h 52

L'idée doit être double :
- recruter des talents ;
- freiner la concurrence.

Free Speech Free Assange

Le 27/03/2024 à 14h 22

S'il faisait cela, le traité d'extradition avec le RU tomberait. Je ne suis pas sûr qu'il soit prêt à cela.

En plus, je ne suis pas sûr qu'il ait le pouvoir de retirer ces garanties, mais tu as peut-être une connaissance plus forte que moi des lois des USA vu ton affirmation ci-dessus.

S'il faisait cela, le traité d'extradition avec le RU tomberait. Je ne suis pas sûr qu'il soit prêt à cela.


J'irais plus loin, ce sont tous les traités d'extradition avec les USA qui risqueraient de tomber.

Le 26/03/2024 à 09h 22

Lors d'une formation que j'ai suivi il y a quelques années sur le sujet, une des raisons évoquée pour expliquer la peur du projet SAFARI, c'était l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale, notamment à travers la chasse aux juifs, homosexuels, etc. avec la complicité du gouvernement de Vichy.

A l'époque, sans fichiers informatisés, cela à conduit à des désastres, comme la rafle du Vel D'Hiv. Alors je n'ose imaginé ce que cela aurait pu être en présence de tels fichiers.

Le projet SAFARI a pris place quelques décennies à peine après, la mémoire des disparus étant encore bien présente.

Autre temps, autres mœurs. "rares" sont celles et ceux à avoir connu la 2nd guerre mondiale. Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'on va bien plus loin que ce qui était initialement prévu pour le projet SAFARI (déjà que certaines entreprise comme Facebook ou Google ont à disposition des profils très détaillés sur certains aspects, comme l'orientation sexuel, les convictions politiques ou la religion).

Le 25/03/2024 à 16h 32

Nota: l'icône Lien ne fonctionne pas ??


Si tu es sous Firefox, non. C'est un petit bogue qui sera sans doute très vite corrigé ;)

poupées russes à l'effigie de Poutine et Trump

Le 25/03/2024 à 11h 17

On est parfaitement d'accord sur ce point, mais il doit être sanctionné par l'Ordre (radié, interdit d'exercer etc...), pas par le juge qui traite l'affaire dans laquelle il plaide.

Je ne connais pas suffisamment la justice américaine pour répondre à cela, mais en France, il existe des motifs "par négligence" par exemple, jugeable par des juges, pas forcément par les ordres.

Un avocat qui présente de fausses jurisprudences, ou qui inventerait des lois, c'est suffisamment grave pour que la sanction ne soit pas uniquement du ressort de l'ordre. Je me demande même si présenter une fausse jurisprudence ne pourrait pas relever du parjure dans le droit américain.

Le 25/03/2024 à 10h 22

Dire des conneries de bonne foi n'est pas puni par la loi. S'il doit être sanctionné, c'est au niveau du conseil de l'ordre des avocats (ou ce qui en tient lieu aux USA) et non au niveau judiciaire.

Dire des conneries n'est pas punissable en tant que telle par la loi, c'est vrai. Par contre, faire preuve de manquement professionnel et/ou d'incompétence, ça oui, ça peut l'être ;)

Un avocat qui ne vérifie pas une jurisprudence, c'est pour moi un manquement professionnel.

Le 25/03/2024 à 08h 21

Son avocat, David M. Schwartz, avait lui-même produit ces citations « hallucinées » au tribunal. Le juge, Jesse M. Furman, a déclaré que l'épisode était « embarrassant et malheureux », mais qu'il acceptait l'explication de M. Cohen selon laquelle il ne comprenait pas le fonctionnement de Google Bard et n'avait pas l'intention d'induire M. Schwartz en erreur. Le juge a également conclu que M. Schwartz n’avait pas « agi de mauvaise foi ».


Il n'y a peut être pas de mauvaise intention à la base et il s'est fait avoir par son manque de connaissance de l'outil, il n'en reste pas moins qu'il est avocat. A ce titre, il a des obligations (ou en tout cas, il devrait en avoir), dont celle de vérifier les citations. Qu'une personne lambda qui décide de se représenter elle-même face cette erreur est, pour moi, acceptable. Qu'un professionnel du droit fasse cette erreur, c'est par contre inadmissible.

M. Scharwtz est le plus fautif à mes yeux, car c'est lui qui agit en tant qu'avocat dans cette affaire. Il a le devoir de vérifier ses éléments, qu'importe que ses éléments lui aient été fourni par son client qui est aussi avocat. Un client, ça ment. D'ailleurs, "tout le monde ment", d'après le Dr en médecin Grégoy HOUSE.

Drapeau de l'Europe

Le 22/03/2024 à 11h 38

Et vous faites comment pour les jumeaux, triplets etc..?

Note bien que pamputt ne propose pas de prendre uniquement l'ADN, mais se pose la question d'y inclure l'ADN en plus des empreintes.

Windows 11

Le 21/03/2024 à 19h 04

J'aurais comparé à un moment avec VSCode (car quitte à enrichir Notepad, autant passer sur le framework Monaco et basta) mais lui-même ne fait pas de vérif ortho par défaut.

C'était plus à une référence à l'arrêt de Wordpad.
1) Microsoft arrête Wordpad
2) Microsoft fait évoluer le blocnote en Wordpad xD

Le 21/03/2024 à 09h 39

A continuer ainsi, le bloc note va devenir le nouveau Wordpad...

femme recherchant un livre dans une bibliothèque

Le 21/03/2024 à 17h 52

Et pour ajouter «une couche» @Patatt , je suis moi aussi horripilé des prix de la littérature française électronique où, pour moi, il n'y a que l'auteur (s'il est vivant) à rémunérer… et aussi l'entretien du site de vente (bon ! les informaticiens ont peut-être des salaires de footballeurs :-D )


Je me demande dans quelle mesure la loi n'y est pas pour quelque chose. Nous avons en France (comme dans beaucoup de pays) un prix unique pour les livres papiers (notamment pour permettre aux petites librairies de survivre face à des mastodons).

Quand un livre est disponible à la fois au format papier et au format numérique, n'y a-t-il pas une loi qui viendrait caler le prix du livre numérique en fonction du livre papier ? Cela ne m'étonnerait pas (mais je n'ai rien trouvé pour l'instant à ce sujet).

Nettoyage en profondeur de votre Windows 11 grâce à Vincent Hermann

Le 21/03/2024 à 08h 59

J'ai trouvé ça : https://www.elevenforum.com/t/change-name-of-user-profile-folder-in-windows-11.2133/

C'est du bidouillage, mais à priori, c'est ce qu'un "Independent Advisor" a conseillé sur le forum de MS : https://answers.microsoft.com/en-us/windows/forum/all/is-there-any-way-that-i-can-rename-my-user-folder/1345b51b-10cf-460e-9f03-f44b40b4d8cf

Oui, c'est possible de le faire, et depuis longtemps. Mais comme tu dis, ça reste du bidouillage, et il vaut mieux le faire sur un compte fraichement créé que sur un "vieux" compte le jour où tu as un programme qui ne passe pas par exemple. Car tu ne mets à jour que Windows, pas les différents programmes qui peuvent avoir stockés dans leur configuration le chemin vers le home.

Après, l'astuce du lien qui propose ensuite de créer un lien symbolique est pas mal, justement pour éviter des soucis avec ces programmes. Mais c'est moche :non:

Le 21/03/2024 à 08h 22

Pour voir l'occupation du disque, je recommande WInDirStat (open source, existe en version portable). Interface légèrement plus austère, ce logiciel propose une visualisation graphique de la taille des fichiers. Cliquer sur un gros rectangle permet de savoir tout de suite où il est !

Un autre conseil que je peux donner, c'est qu'à moins d'avoir besoin de déboguer les crashs Windows, il est possible d'activer des dump léger plutôt que des dumps complets. Pour ma machine sur Windows 11 qui a 64Go de mémoire, ça fait toute la différence !

Au niveau réinstallation et choix du compte, un dernier élément. Cela ne me gène pas d'avoir un compte lié à mon compte Microsoft. Par contre, ça me gène que je ne puisse pas choisir le nom de mon répertoire personnel. Car comme moi, quand on a un prénom avec des caractères diacritiques (François), j'ai toujours, à un moment ou à un autre, un logiciel qui ne fonctionne pas/mal à cause de ça. Du coup, je crée toujours un compte local que je rattache ensuite à mon compte Microsoft.

[edit] J'ai rajouté la précision que WinDirStat est open-source. Je voulais la mettre initialement, mais je l'avais oubliée ! J'ai rajouté aussi l'existence d'une version portable, pratique pour emporter pour avec soi sur une clé USB pour des dépannages :)

Le 20/03/2024 à 20h 15

C'est plus fait pour faire tourner 800000 doom, mais à 2 FPS.

(matériellement, je ne sais pas s'il y a tout ce qu'il faut pour faire un pipline 3D classique, et logiciellement, je crains qu'il n'y ait pas les bibliothèques nécessaires. Et de toute façon, il n'y a pas de sortie vidéo)

[On ne peut pas faire tourner DOOM à 800000 FPS... si, si, on peut faire tourner 800000 DOOM à 2 FPS... euh... 800000 FPS... non. On ne peut pas faire tourner 1 DOOM à 800000 FPS, Odile, mais on peut faire tourner 1 DOOM à 800000 FPS. Oui, on ne peut pas faire tourner 800000 DOOM à 8000 FPS, mais on peut faire tourner 800000 DOOM à 800000 FPS
](https://www.youtube.com/watch?v=S9k7Avk5jJE)

Le 20/03/2024 à 17h 05

C'est pire que ça, on n'est plus sur un prototype, mais bien un produit commercial.

J'avais un souvenir que NVidia avait bien galéré pour produire les puces d'une génération de RTX à cause de leur taille. Le but étant de ne pas jeter 90% du wafer, il leur a fallu pas mal travailler avec TSMC pour optimiser le procédé de gravure. Là, avec des puces de telle taille (j'imagine que ça doit en plus poser des problèmes pour garder tout ça synchrone avec les tics d'horloge) et une conception MCM (Multi-Chip-Module, plusieurs puces soudé ensemble pour ne faire qu'une seule) qui est une première pour NVidia, ils ont dû passer du temps chez TSMC et bouffer des wafers pour arriver à un procédé industriellement viable.

Je réagissais par rapport à l'argent investi en R&D.

Le prix élevé du produit qui en résulte c'est autre chose et ne relève plus de la R&D (même s'il y a sans doute l'amortissement de la R&D inclus dedans).

Le 20/03/2024 à 13h 55

Je me fais la même réflexion : 10 millions, passe encore, mais 10 milliards ?!
Je veux dire, il ont 30000 salariés environ. Ça équivaut à plus de 5 ans de salariat à prêt de 33k/an pour chacun (pour TOUTE l'entreprise, donc c'est très approximatif comme calcul). Sauf que le H100 a été présenté en 2021, donc on peut en déduire que le debut des travaux sur le B200 date de 2021 au plus tôt... Ça fait 3 ans. En 3 ans, ils crament 10 milliards en R&D ? 🤔

La réalisation de prototype et de petite série peut coûter extrêmement cher. Au delà de la masse salariale, il peut y avoir des besoins d'investissement en machines faites sur mesure. Et il peut y avoir besoin de plusieurs machines différentes selon les étapes (production, test, ...)

Du coup, vu le domaine extrêmement pointu, cela ne m'étonne pas vraiment.

Hacking IA en ASCII

Le 20/03/2024 à 13h 45

Je ne touche pas à la maquette, je vais me faire taper dessus !

sans toucher la maquette. Juste mettre la balise span dans la zone réservé au sous-titre ;)

Le 19/03/2024 à 15h 51

Bravo ! C'était pas simple, effectivement avec les espaces de tailles variables.

Et mettre le sous-titre dans une balise span avec un attribut style="white-space: pre-wrap", c'est possible ou pas ? (pas de balise pre par contre, ça risque de casser complètement la mise en page !)

Le 19/03/2024 à 15h 35

Arf, les espaces "cachés" par le rendu web, comment j'y ai pas pensé...

Oui, je me suis fais avoir aussi. Sinon, il faut découper le texte tous les 41 caractères.

Pour les adeptes de la ligne de commande (sous Linux / Windows WSL):

fold -w 41 text.txt


[edit]
Bon ben ça marche pas. Impossible de faire une mise en forme qui respecte les espaces avec une police monospace, histoire d'avoir un rendu correct.

Le 19/03/2024 à 10h 09

😇

La réponse en fin de journée, si vous n'avez pas trouvé.

Ah ? Il y a vraiment un message ? Je pensais pas ^^

Le 18/03/2024 à 20h 19

Oui, Firefox et j'ai testé la syntaxe markdown et ça n'a pas marché… et je ne compte pas passer à Chrome et assimilé.

Je pensai naïvement que tout était testé avec Chrome et Firefox, amère désillusion…

Ben c'est compliqué. Ca ne marche pas à cause d'une fonction javascript.

En gros, au moment de cliquer sur l'icône, un script vérifie la présence d'un lien dans le presse-papier pour le mettre directement là où il faut s'il y en a un. Sauf que la méthode javascript utilisée n'est disponible pour l'instant que dans les versions nightly de Firefox et pas sur Firefox Android. Sur le coup, Firefox est en retard.

Il faudrait juste vérifier la disponibilité de la fonction avant au pire, pour que le clic sur l'icône fonctionne, mais qui n'insérera pas le lien contenu dans le presse papier.

C'est difficile de toujours tout tester sur tous les navigateurs et sur toutes les plateformes. Ca va bien être corrigé. Il faut être patient. Il n'y a pas encore si longtemps, il n'y avait même pas l'icône. C'est un ajout récent ;)

Le 18/03/2024 à 18h 17

Visiblement l'outil a pas mal de "faille", un exemple indiqué sur ce commentaire chez arstechnica

En lui demandant de prendre la 1re lettre de chaque mot d'une série et de les concaténer, l'outil passe outre la sécurité.

(edit : impossible de faire un lien cliquable, l'interface est buggée :/)

(edit : impossible de faire un lien cliquable, l'interface est buggée :/)


Firefox je suppose ? (non non, je ne troll pas, j'ai constaté que cela fonctionnait sous Chrome (et donc Edge, Chromium, ...) mais pas sous FIrefox)

Le logo de Cap Emploi, l'agence chargée d'améliorer l’accès ou le retour à l’emploi de tous les demandeurs d’emploi en situation de handicap

Le 20/03/2024 à 09h 07

J'ai une piste pour savoir comment ils ont retrouver les suspects.

Ils ont pris la liste diffusée, ils ont demander une extraction complète à France Travail des données, ils ont fait la différence entre les 2 et trouvé qu'il manquait 3 noms !

Blague à part, chapeau les enquêteurs pour avoir pu avancer aussi si vite. Mais au delà tu piratages, cette affaire aura révélé la véritable problématique qui se cache derrière tout ça : je ne dis pas qu'il n'y a pas un sujet sur la durée de conservation, mais l'accès aux données étaient beaucoup beaucoup trop large.

Le 20/03/2024 à 08h 58

Chaque service demande et contrôle le numéro de sécurité sociale sur une plateforme commune à la création d'un accès et attribut un identifiant unique a son SI.
Quand deux SI souhaitent échanger des infos elles ne communiquent que le numéro interne d'usager dans leur base et leur identifiant de plateforme. Quand un SI reçoit d'un organisme un identifiant inconnu, il interroge la plateforme d'identification, et récupère la correspondance avec son propre numéro interne.

La solution "simple" que tu proposes est une folie d'un point de vue vie privée et suivi des flux.

La plateforme d'identification sera en mesure de savoir énormément de choses sur les personnes :
- ses caisses de retraites
- ses employeurs
- ses mutuelles
- les lieux où elle se fait soigner
- et j'en passe.

Cela en ferait pâlir de jalousie Facebook.

Sinon, même si théoriquement cela marcherait sur le papier, en pratique, c'est beaucoup plus compliqué. Dans le domaine de la santé (j'y travaille depuis plus de 10 ans), les questions d'identitovigilences sont primordiales, et c'est loin d'être aussi simple. Car il y a souvent des erreurs de saisie ou des données incomplètes. Les "JEAN-CHARLES" inscrits sous le nom de "JEAN" par exemple, les inversions entre le nom d'usage et le nom de naissance en passant par les fautes de frappes.

Les numéros de sécurité social sont aussi sujets à erreur, avec des inversions de carte, les erreurs de saisie (plus rare, car la clé est un mécanisme de vérification), la notion de NIR personne et NIR assuré, les numéros temporaires, les personnes qui changent de numéro au cours de leur vie (certaines personnes nées en Algérie par exemple durant la période coloniale, ou même les personnes transgenres).

Sans compter qu'il va falloir mettre en place des procédures pour détecter, et surtout corriger, les erreurs et la propagation d'informations erronées.

Je crois que tu ne te doutes pas de la complexité qu'il peut y avoir à mettre en oeuvre un mécanisme tel que celui que tu proposes. Et spoiler alert, cela a déjà été imaginé (au moins dans le domaine de la santé), tenté, avec plus ou moins de succès (souvent moins que plus d'ailleurs).

Pour terminer, il ne faut pas croire que les gens qui pondent ce genre de système sont des imbéciles (bon, ok, il y en a) et qu'ils n'ont pas penser à cette solution. Mais la solution "simpliste" que tu proposes se heurte à de nombreuses barrières, à la fois technique, juridique et réglementaire.

Le 18/03/2024 à 14h 48

Merci beaucoup pour les précisions !
:inpactitude:

J'avais bien en tête qu'il faudrait une période de transition, mais normalement il n'y a pas beaucoup de systèmes à mettre à jour. Pour reprendre ton analogie avec IPv6, où il faut mettre à jour TOUS les millions l'appareils connectés à Internet, là, il faut probablement mettre à jour les systèmes de moins d'un millier d'organismes (probablement connus de la CNIL, donc avec une liste exhaustive simple à récupérer).

Mais je vois mieux la complexité se dessiner dans ce que tu décris. Par contre, il n'y a rien d'insurmontable selon moi : on est plus là devant un manque de volonté qu'autre chose.

il faut probablement mettre à jour les systèmes de moins d'un millier d'organismes (probablement connus de la CNIL, donc avec une liste exhaustive simple à récupérer).


Ben, quand on voit la complexité de mettre à jour UN système, je n'ose imaginer avec des milliers ^^ Surtout lorsqu'il y a certains systèmes avec une forte inertie (pour ne pas dire résistance au changement ;) ).
Par contre, il n'y a rien d'insurmontable selon moi : on est plus là devant un manque de volonté qu'autre chose.


Insurmontable non. Mais un truc qui coute, qui va prendre du temps, et encore faut-il que le cap soit stable (dans le domaine de la santé, il était prévu de déployer l'INS-C d'abord, puis que l'INS-A prendrait le relais. Si l'INS-C a bien été déployé, l'INS-A a été remplacé par le matricule INS. On vient donc de perdre plusieurs années pour rien. Des logiciels compatibles INS-A ont une fonctionnalité qui ne servira à rien, et rien ne garantie que dans 5 ou 10 ans on ne remplacera pas matricule par autre chose encore).

Le 19/03/2024 à 09h 47

C'est vrai pour une entreprise qui possède une entité en Europe. Mais une boîte hors Europe qui achète les données déjà récoltées ou issues des nombreuses exfiltrations pirates n'en a strictement rien à faire car elle est hors de portée des sanctions européennes.

Tout à fait. Il n'y a qu'à s'intéressé au cas Clearview AI, condamné à plusieurs reprise pour violation du RGPD.

Mais je ne réagissais pas sur les éventuels poursuites en cas d'infraction, mais sur ce qu'impose le RGPD. On lit encore trop souvent que le RGPD impose le consentement. C'est faux. C'est une possibilité, mais pas une obligation. L'obligation qui s'y réfère, c'est d'avoir une base légale.

Le 19/03/2024 à 08h 22

Effectivement, si la note existe c'est « trop tard », mais le RGPD est utile sur la collecte de ces données justement. Il impose que tu donne ton consentement à la récolte de données (de conduite d'une voiture connectée par exemple), et s'ils le font sans ton consentement, c'est attaquable. Et ce n'est pas le cas aux US visiblement.

Il n'a jamais été question « d'être à l'abri » avec le RGPD, juste de limiter la casse au niveau de la collecte, du stockage et de l’utilisation des données.

Il impose que tu donne ton consentement à la récolte de données (de conduite d'une voiture connectée par exemple), et s'ils le font sans ton consentement, c'est attaquable. Et ce n'est pas le cas aux US visiblement.


C'est terrible de toujours lire ceci, 6 après l'entrée en vigueur du RGPD. Le RGPD impose une base légale, dont le consentement fait parti. Une autre base largement utilisable dans ce cas, c'est la base contractuelle.

Ici, on pourrait même pousser le vice jusqu'à utiliser la clause pour la sauvegarde des intérêts vitaux des personnes, en détectant les chauffards.
Il n'a jamais été question « d'être à l'abri » avec le RGPD, juste de limiter la casse au niveau de la collecte, du stockage et de l’utilisation des données.


Exactement. Hormis pour les données dites sensibles, un responsable de traitement peut faire ce qu'il veut, tant qu'il décrit le traitement et dispose d'une base légale pour le faire (et dans un sens, c'est même plus laxiste qu'avant, car avant, un certain nombre de traitements nécessitait au moins une déclaration à la CNIL, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui).

Campagnes de messages d’escroquerie au chantage ès-pédopornographie usurpant l’identité de la Police et de la Gendarmerie

Le 18/03/2024 à 09h 02

Également direction centrale dans le logo et direction générale juste en dessous 👌

Dommage que ce ne soit pas la Direction Territoriale et Centrale , autrement connue sous l'acronyme DTC.