L'amstrad CPC avait un bug dans sa rom, pour une des fonctions du basic il ne fallait pas fermer la parenthèse. Amstrad a tout géré à la Amstrad: correction (manuelle au début) du mode d'emploi pour l'indiquer.
Ah ? C'était quoi ? Quelle version ? J'ai eu un CPC 6128 et pas de souvenir de ce bogue, que ce soit sur la machine ou dans le manuel.
Le
19/07/2024 à
16h
02
Faudra expliquer ça à Mr Mélenchon ...
« Microsoft équipe des armes françaises et le ministère de la Défense. Tout va bien ? Vous comprenez enfin ce que veut dire indépendance nationale et souveraineté ? », s’est par exemple insurgé Jean-Luc Mélenchon sur X
Nan mais si les politiques si connaissaient : 1) ça se saurait 2) on n'aurait jamais eu le pare feu OpenOffice
[edit] Pour être sérieux 2min (promis, pas plus) : - une solution souveraine n'aurait pas empêché ce type d'incident de survenir - un problème survenant n'aurait alors touché que la France, pas le reste du monde.
Le côté souverain n'aurait protégé de rien du tout ici
Rust est dans le noyau et il peut-être utilisé. Certains drivers pour des FS ou bien pour le scheduler l'utilse. Mais très généralement ce n'est qu'un wrapper sur les fonctions importantes du kernel.
Pour moi, Rust n'a pas le choix de devoir résoudre ce problème. S'il ne peut pas s'intégrer au noyau Linux (autrement qu'en étant un wrapper), alors perdra un certains coté promotionnel. Mais oui ce n'est pas gagné pour eux.
Exact ZigBee n'est pas le langage. C'est Zig que je voulais mentionner. My bad, il fait trop chaud dans ce pays, con !
Rust est dans le noyau et il peut-être utilisé. Certains drivers pour des FS ou bien pour le scheduler l'utilse. Mais très généralement ce n'est qu'un wrapper sur les fonctions importantes du kernel.
Tout à fait, ce qui en limite grandement les avantages.
Pour moi, Rust n'a pas le choix de devoir résoudre ce problème. S'il ne peut pas s'intégrer au noyau Linux (autrement qu'en étant un wrapper), alors perdra un certains coté promotionnel. Mais oui ce n'est pas gagné pour eux.
C'est même pas le côté promotionnel. C'est juste que Rust n'aura alors AUCUN intérêt a être utilisé au sein du noyau. Pire, on se retrouvera avec des portions écrites en Rust, d'autre en C. 2 langages au lieu d'un, sans avantage. Chouette :/
Exact ZigBee n'est pas le langage. C'est Zig que je voulais mentionner. My bad, il fait trop chaud dans ce pays, con !
Ah oui, Zig. J'étais tombé dessus il y a quelques mois. Mais je ne me suis pas penché dessus de manière approfondi (faut dire que si on devait se pencher sur tous les langages et toutes les technos qui sortent, on ne serait pas sorti de l'auberge ). J'avais regardé rapidement, j'ai vu un Rust like, la notoriété en moins (sans vouloir dénigrer le langage)
Le
20/07/2024 à
17h
37
Même si je n'aime pas ce langage, je pense que Rust est une réponse possible. Et peut-être prochainement ZigBee.
Il y a eu des tentatives au niveau du noyau Linux pour utiliser Rust. Mais se pose des problèmes avec le modèle de gestion de la mémoire qui est radicalement différent et incompatible en l'état. Je ne sais pas si cela sera possible de résoudre ce problème ou pas.
Zigbee, je ne connais pas ce langage. Pour moi, c'est un protocole de communication. Et je ne trouve pas de référence en tant que langage. Tu es sûr ?
ou il a juste changé son pseudo (et oui, on peut :p)
Le
20/07/2024 à
16h
24
Cela aurait pu arriver à un Avast
La nana d'Avast a trop fait faire d'arrêts cardiaques aux gentils geeks qui avaient laissé leurs HP à donf
Je me souviendrais toujours d'une fois où j'ai littéralement failli me pisser dessus à cause de ça.
C'était début des années 2000, je jouais à Silent Hill premier du nom genre à 2h du mat. Suspens à son paroxisme (c'était la première fois que j'y jouais ^^). J'étais dans l'école, le son à fond pour épier le moindre bruit.
Quand soudain...
VOTRE BASE DE DONNEES VIRALE A BIEN ETE MISE A JOUR
Merci. Le seul truc qui est pénible, c'est que les logs ne montrent rien donc je cherche un peu dans le vide
Le
20/07/2024 à
13h
38
Allez je termine la pelouse et je vais me replonger dans mon installation iredmail Parce qu’effectivement c’est bien cela
Et un problème de résolu un \o/
Bon, maintenant, je vais m'occuper de mon problème avec Nginx
Le
20/07/2024 à
12h
18
Vais aller vérifier ça parce que là tu me colles un très très gros doute… Dans tous les cas merci
En cherchant un peu, j'ai trouvé ça : https://civicrm.stackexchange.com/questions/39172/line-wrapping-breaking-lines-longer-than-998-characters-in-civicrm-civimail
Grosso modo, c'est exactement le comportement que je pressens que tu as (et que j'ai décris) et qui cause ton soucis
Le
20/07/2024 à
12h
06
Exactement. J’aurais du dire disclaimer du coup. Et d’après les tests que j’ai pu faire c’est 998 en tout pas par ligne. Je ferais un test vite fait après mon jardinage 😁
Si c'est 998 en tout, là je ne comprends pas. C'est pas logique du tout. Tu es bien sûr d'utiliser des \n\r comme saut de ligne et pas juste des \n ? Car sinon, ceci peut expliquer cela ^^ Le protocole SMTP utilise le \n\r
Le
20/07/2024 à
09h
34
et bien, si tu veux faire de l'insertion de signature automatique personnalisée pour chaque utilisateur (ma boite tourne exclusivement sous mac et utilise mail comme logiciel, qui est une vraie plaie pour l'insertion de signature html5 avec des utilisateur pas très versés en informatique et qui paniquent devant une copie d'écran ) et bien le plus simple c'est d'insérer la signature à posteriori une fois le mail arrivé sur le serveur, juste avant l'envoi tu utilises altermime pour insérer les signature en txt et html. Problème, si ta signature dépasse les 998 caractères, ça casse la signature DKIM (j'ai galéré avant de trouver cette restriction), du coup si tu as par exemple un lien google map des src d'images un peu long, tu as vite fait d'exploser la norme imposée. Du coup j'ai tenté les raccourcisseur d'url bit.ly et google pour map et bien au bout de 3 mails de test j'étais déjà blacklisté par barracuda. La solution étant d'hébergé sa propre solution de raccourcisseur d'url
J'ai mis un peu de temps à comprendre ton message et la raison de ce qui arrive, et je crois que j'ai tout compris !
Tout d'abord, le terme sginature est utilisé ici pour deux choses différentes, mais qui s'appelle bien signature dans un mail : - ce qui apparait dans le footer d'un mail : la signature de l'utilisateur - ce qui garantie l'intégrité et l'authenticité du mail : la signature cryptographique (DKIM)
Maintenant, il n'y a AUCUNE raison que l'ajout d'une signature utilisateur vienne corrompre la signature cryptographique, tant que la signature utilisateur est ajoutée avant que le message ne soit signé cryptographiquement bien entendu.
Maintenant, je pense que j'ai compris cette limitation de 998 caractères. Il faut connaitre un peu le protocole SMTP pour ça. Le protocole SMTP impose une longueur max des lignes de 1000 caractères, soit 998 + le saut de ligne (\r\n).
Ici, je suppose donc que le problème provient de là : la signature utilisateur ajoutée par le serveur doit être sur une seule ligne, qui, si elle dépasse, est coupée sur plusieurs lignes de 998 max, en insérant des retours à la ligne au moment de l'envoi. Cette insertion de retours à la ligne casse la signature cryptographique, car elle doit sans doute être calculée avant l'insertion de retours à la lignes..
Voilà, donc si tu as des problèmes, plutôt que d'utiliser un raccourcisseur d'URL, assure toi simplement que chaque ligne de ta signature ne dépasse pas 998 caractères ;) Pour des signatures HTML, c'est assez facile.
Ou change l'encodage du mail pour du base64. Cela devrait aussi résoudre le problème ;)
Oui, bien sur que tu peux créer des images à la volée en CI. Heureusement d'ailleurs. Mais ce sont des nouvelles images. Une image, une fois créée est immuable et donc toutes nouvelles versions est simplement une nouvelle image.
Avec Docker, on ne met pas à jour une image, on télécharge/crée une nouvelle image de la version à jour.
Le
18/07/2024 à
14h
29
Pour Docker, j'ai le raisonnement absolument inverse du tien : il y a un nombre incalculable de Dockerfiles qui commencent par apt-get update et une série de apt-get install. En CI, ça me semble affolant la charge que ça doit mettre sur les serveurs de paquets, beaucoup plus élevée que pour un OS desktop.
Attention : tu confonds la création de l'image de la mise à jour d'une image déployée. Ce sont 2 processus différents réalisés par 2 acteurs différents : la création de l'image se fait par le publieur, pas par l'utilisateur.
Et même si les deux peuvent être fait par la même personne, cela n'empêche pas d'être deux processus complètement distincts avec des workflows normalement distincts. Un utilisateur (j'insiste bien sur le terme utilisateur) ne doit pas (ou en tout cas, ne devrait pas) mettre à jour son image docker en se connectant à celle-ci et en effectuant un apt-get update ou assimilé. C'est une très mauvaise utilisation qui va à l'encontre même de ce qu'est docker.
Le
18/07/2024 à
11h
00
"le problème c'est que Windows, c'est plusieurs centaines de millions d'utilisateurs voire milliards. donc les problèmes ont plus de visibilité que Linux ou Mac qui sont loin derrière en terme de part de marché."
Ça dépend comment tu comptes. Les estimations du nombre de machines Windows tournent autour de 1.4 milliard. Rien que chez Docker, on estime à 700 millions le nombre de déploiements, et Datadog estime le nombre de containers à 2.4 milliards dans le monde. Si on ajoute tous les serveurs hors containers, les OS embarqués de la plupart des box et routeurs (il y a aussi du *BSD dedans, certes), et les 3 milliards d'android qui, après tout, sont des Linux, la conclusion n'est pas si évidente que Windows est devant.
Ton calcul est biaisé. On voudrait avoir la part de marché de tel ou tel OS (ou noyau), je ne dis pas. Là, on parle de processus de mise à jour : - Un docker, tu n'utilises pas le gestionnaire de paquets pour le mettre à jour, tu mets à jour le conteneur via docker (autrement dit, tu télécharges une nouvelle image au lieu de mettre à jour celle déjà existante). - l'embarqué a des spécificités propres. Idem, on ne fait pas de "apt update" (ou équivalent), mais en mettant à jour le firmware - Android a un processus de mise à jour particulier qui n'a rien à voir avec ce que font les distributions linux classiques via leur gestionnaire de paquets.
Ensuite, les usages desktop / serveur sont très différents également, et n'ont pas les mêmes contraintes. Quand j'avais du Linux en desktop, les problèmes de mise à jour que je rencontrais était à 80% liés au système graphique (serveur graphique qui ne se lance pas, ouverture de session impossible ou qui plante, etc.), le reste du temps à du matériel qui se mettait à ne plus fonctionner correctement (souvent imprimante et/ou scanner). Problème qui ne se pose généralement pas pour le serveur ^^
Sur un serveur, tu as rarement une couche graphique (c'est possible, mais peu fréquent au final) et rarement des problèmes de compatibilités matériels (déjà, parce que le matériel connecté y est rare, et ensuite, les contrôleurs de disques durs, cartes réseaux, etc. sont choisis avec plus ou moins de soin par les hébergeurs pour fonctionner correctement sous du Linux).
Le
18/07/2024 à
10h
36
mais un paquet peut ensuite avoir besoin de ressources complémentaires nécessitant une connexion internet que le gestionnaire de paquets ne pourra pas télécharger lui-même (c'est rare, mais ça arrive).
Non, je ne connais pas gestionnaire de paquet Linux qui impose. En tout par Debian, Fedora, Ubuntu, Redhat entreprise / Centos, ArchLinux ce n'est pas le cas.
Le problème n'est pas le gestionnaire de paquet, mais le paquet lui-même. Quand tu as des téléchargements dans des hook post-install, tu es bien coincé si tu n'as pas la connexion internet à ce moment là.
Je ne pense pas que ce soit courant dans les paquets des dépôts officiels, mais dans les paquets d'applications hors dépôt, fait par des personnes qui ne sont pas des packagers, oui, ça arrive.
Le
17/07/2024 à
23h
02
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire. Je n'ai vu nul part que le calcul se faisait sur le serveur. Et le système actuel (le futur ancien système donc), il n'y a pas de calcul, puisque le téléchargement est le même pour tous.
Et le téléchargement "unique" n'a pas que des inconvénients : - les téléchargements étant les mêmes pour tous, il est plus facile de mettre en place un cache / proxy / partage par peer / téléchargement offline - le gestionnaire de paquets c'est bien pour gérer l'installation d'applications et leurs dépendances. Ici, ce n'est pas le cas, car les dépendances vont dépendre de la machine et énormément de sa configuration hardware (type de processeurs, cartes graphiques, bus, réseau, RAM, disque dur, etc.) avec une complexité, certes peut être pas insurmontable, mais plus grande que la gestion "statique" de dépendance des systèmes de gestion de paquets actuels. - L'installation de la mise à jour se fait offline entre le moment où elle débute, et le moment où elle se termine. Avec un gestionnaire de paquets, ce n'est pas toujours le cas. On peut certes télécharger en amont les paquets à installer, mais un paquet peut ensuite avoir besoin de ressources complémentaires nécessitant une connexion internet que le gestionnaire de paquets ne pourra pas télécharger lui-même (c'est rare, mais ça arrive).
Je ne dis pas qu'un système différentiel ne présente pas d'avantages et que le système complet est exempts de défauts. Je dis juste que le système "complet" n'a pas que des défauts, et à aussi des avantages ;)
En plus, il y a des couts en pollution qu'on se garde bien de mentionner comme la pollution minière des sols liées à l'extraction de tous les matériaux précieux nécessaire à la fabrication des panneaux en question. L'activité minière massacre des terrains entiers parfois on peut dire à vie. Il faudrait décontaminer les sols pour les rendre viables à nouveau. Tout ça n'est jamais pris en compte pour les batteries et les panneaux. La pollution n'est pas que pour le CO2 émis dans l'air.
Yes, tout à fait. C'est là la limite du CO2eq, qui passe tout ça complètement sous silence.
Le
18/07/2024 à
15h
38
Non mais sur les Next, les commentateurs sont plus compétents que des ingénieurs qui bossent le sujet depuis des décennies.
Il est important de recontextualiser les chiffres de l'ADEME. Exemple typique : les mails.
Pour l'ADEME, un mail simple, c'est 4 gCO2eq. D'autres calculs affiche plutôt un résultat de 0,4gCO2eq. Lequel est le bon ? Les deux, en fonction du contexte.
Si tu souhaites connaitre l'impact de ton mode de vie, le chiffre de l'ADEME est bon. Si tu souhaites réduire tes émissions de CO2, il faut prendre le 2e.
La différence entre les deux ? Le chiffre de l'ADEME fait un ACV complet, et procède donc à un amortissement du matériel, notamment du terminal de l'émetteur et de celui du destinataire.
Si tu penses que ne pas envoyer un mail va permettre "d'économiser" 4g, ben non. Car : 1) plus de 90% du CO2 calculé par l'ADEME correspond à de l'amortissement 2) l'amortissement du mail non envoyé sera répercuté sur l'amortissement des autres mails
Le coût, "réel" de la décision d'envoyer un mail ou non ne sera donc pas de 4g, car la majeure partie de l'empreinte carbone du mail est lié à la fabrication des équipements nécessaires à son écriture, son acheminement et sa lecture. Coût qui aura "déjà été payé" avec la fabrication et l'acquisition des équipements.
Pour revenir aux panneaux solaires, il serait intéressant de connaitre ne serait-ce que l'écart moyen ou l'écart type. Chiffres qui ne sont pas donnés non plus. Pourtant, c'est la base quand on manipule des statistiques.
Comme pour les mails, le "coût" en CO2 d'un panneau solaire est lié en très grande majorité à sa fabrication, pas à son utilisation. Donc entre un panneau orienté plein nord en Bretagne (clin d'oeil à @Ferd et à ses origines me semble-t-il ;) ) et encrassé par l'embrun marin sur 20 ans et un autre panneau orienté plein sud sur la côté méditerranéenne, nettoyé régulièrement sur une période de 40 ans, tu peux avoir, sur la base d'un même cout de fabrication, une différence d'un facteur 2 à 100 quant à l'utilisation sur le CO2/kWh.
Le
15/07/2024 à
20h
29
De ce que j'ai lu, on parle bien ici des données pour les panneaux chinois, qui sont de toutes façons les seuls à produire en ce moment, ou presque.
Et quand bien même on parlerait d'un bilan deux fois pire, ça laisse beaucoup de marge positive sur la durée de vie du panneau (30 à 40 ans).
Edit : oui, le train c'est mieux. Sans conteste. Le bus, not so much s'il est thermique et que le VE de substitution est plein.
Si effectivement le photovoltaïque figure dans les sources d'électricité dite "bas carbone", je tempérerais les chiffres de l'Ademe.
En effet, donner un chiffre de CO2/kWh est trompeur et biaisé, et laisse sous-entendre que la production d'électricité par un panneau solaire émet du CO2 (puisqu'on se réferre au kWh), alors que la génération de CO2 d'un panneau solaire est quasiment indépendante de son utilisation, mais dépend uniquement de sa fabrication / transport / installation / recyclage (quasiment, car l'entretien peut générer un peu de CO2, mais qui reste négligeable par rapport au reste).
Cela sous-entend donc que le coût CO2 d'un panneau a été moyenné sur sa production d'électricité. Production qui va dépendre de la durée de vie du panneau, de sa localisation, de son orientation, de son entretien, etc. Bref, des facteurs qui peuvent changer drastiquement la donne.
Je veux bien qu'on me dire que les panneaux solaires ont une durée de vie de 30 à 40 ans. C'est vrai pour les panneaux d'il y a 30 ou 40 ans. Pour les panneaux chinois d'aujourd'hui, ou même d'hier, j'ai du mal à me dire que c'est le cas, puisque nous n'avons pas de recul. La production de la chine était de 6% en 2005 pour atteindre 70% en 2021.
Je veux bien qu'on me dise que les panneaux solaires d'il y a 20 ans ont une durée de vie minimum de 20 ans (on a le recul nécessaire). Dire que les panneaux solaires produits en Chine il y a 5 ans ont une durée de vie de 30 ou 40 ans, c'est un peu mettre la charue avant les boeufs. Et même s'ils ne devaient durer que 10 ans, on est d'accord que le bilan global serait encore en faveur des panneaux, mais je trouve que les chiffres donnés aujourd'hui le sont avec une certaine légèreté et manque de recul. De plus, j'ai du mal à envisager que le dumping fait par la Chine pour inonder le marché des panneaux solaires et "couler la concurrence" n'ait pas eu un impact négatif sur la qualité et donc la durée de vie des panneaux. Mais ça, on ne pourra le savoir que dans quelques années...
Pour finir, plutôt que d'avoir seulement le CO2/KWh, on devrait avoir le CO2/panneau hors production d'électricité, la durée de vie estimée, une production d'électricité moyenne par an en fonction de la région (ou a minima, par pays). Cela serait beaucoup plus pertinent qu'une simple moyenne basée sur la production, alors qu'on ignore totalement les conditions dans lequel le panneau a été placé.
L’Autorité invite en particulier les acteurs suivants à participer à cette consultation :
- Créateurs de contenu vidéo en ligne ; - Plateformes de partage de contenu vidéo en ligne ; - Agences de créateurs de contenu (ou agences de gestion de « talents »).
Même sans cela, le titre de la consultation vient guider la réponse à ta question : consultation publique sur la création de contenus vidéo
une autre contrainte existe, Roland Lehouq expliquait pour l’étoile de la mort l’utilisation de cette solution donnant la gravité (et peut-être de l’énergie, demandez à Maxwell.) Il rappelait que plus le trou noir est petit plus il s’évapore rapidement. Aussi il faut pourvoir le "nourrir". il est vrai qu’il faut un minimum de masses solaires pour créer un trou noir. les trous noirs stéllaires pèsent au moins 3 à 5 masses solaires. S’il existait, le soleil aurait toute les chances de créer un couple pour notre plus grande peine.
Une subtilité quand même par rapport à l'évaporation : elle est très lente. Mais quand je dis lente, je dis lente. Même Flash dans Zootopia semblerait être un hyperactif poussé aux hormones puissance 10000000000.
Pour un trou noir de l'ordre de masse solaire, la durée d'évaporation est supérieure à 10^57 fois l'âge de l'univers (donc oui, on a le temps ^^).
Pour un trou noir qui serait de l'ordre du milliards de tonnes, on commence à avoir des durées d'évaporation inférieur à l'âge de l'Univers. Mais ça représente encore quelques milliards d'années !
Pour conclure, même avec un petit trou noir en son centre, la durée d'évaporation serait très certainement plus importante que la durée de vie de l'Etoile Noire elle même. Et même s'il fallait l'alimenter, cela ferait très certainement un très bon moyen de "recycler" les déchets non valorisables, déchet qui serait en quantité très certainement bien plus importante que nécessaire, que l'on pourrait esayer de calculer en se basant sur une densité de population, de droïdes, etc. connaissant les dimensions de ladite Etoile.
Prenons l'exemple de la France : on considère qu'on a produit 5,1t de déchets par habitant en 2018. A ce niveau, et pour atteindre une masse d'un milliard de tonne, il faudrait donc près de 200 millions d'habitants sur l'Etoile Noire pour produire, en une seule année, un trou noir dont la durée de vie serait de l'ordre de l'âge de l'Univers (13 milliards d'années et des cacahuètes au moment d'écrire ces lignes). Si on fait une simple règle de trois, non plus pour créer un trou noir, mais pour alimenter un trou noir afin de compenser son évaporation, on se rend alors compte que les déchets d'une seule personne sont plus que suffisants pour alimenter un trou noir par an afin de compenser son évaporation.
Si, de plus, on prend en compte la procédure Impériale standard consiste à évacuer les déchets dans l'espace avant de réaliser un saut en hyperespace, il sera beaucoup plus utile et très aisé de venir alimenter ledit trou noir pour compenser son évaporation.
En bref : alimenter un trou noir, c'est pas un problème !
Vous pouvez maintenant retournez vaquer à vos occupations
Le
09/07/2024 à
11h
12
Concernant Planète 9, le CNRS se fait l’écho d’une récente étude qui « affirme que l’absence d’un tel astre serait statistiquement impossible… ».
Je vais faire un brin de sémantique (pardon), mais "statistiquement impossible" ne veut rien. Le bon terme est statistiquement improbable.
A noter que l'étude en question ne fait pas référence à ce statistiquement impossible. C'est, et avec étonnement, l'article du CNRS qui utilise cette formulation erronée.
Le
09/07/2024 à
09h
36
La science confirme des théories, et démantèle des croyances.
La science ne confirme pas les théories. Elle montre juste que les théories sont : - soient fausses - soient en accord avec les observations.
Mais en aucun cas la science ne montre qu'une théorie est vraie (ce qui est intrinsèquement impossible).
Donc la science ne montre pas qu'une théorie est vraie, elle peut seulement montrer qu'elle n'est pas (totalement) fausse.
Le
08/07/2024 à
17h
36
D'après Wikipedia, les calculs pour P9 donnent une masse de 6 fois la Terre. Aucun trou noir n'existe de cette masse, à ma connaissance. Ils ont toujours une masse multiple de la masse du Soleil, ça ne collerait pas.
En théorie, un trou noir peut avoir n'importe quelle masse. Ce qui fait qu'un trou noir est un trou noir c'est la concentration de la masse dans un espace restreint.
Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, nous n'avons expérimentalement trouvé que des trous noirs ayant au minimum plusieurs masses solaires qu'il n'en existe pas de plus petit. Ne pas oublier que nous ne voyons pas les trous noirs directement, mais via les effets qu'ils ont sur leur environnement. Un petit trou noir serait donc difficilement détectable.
Et comme on dit, l'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
Et bien oui, merci pour l'alerte, voici le bon lien : https://aiforensics.org/work/french-elections-2024
top, merci pour le correctif
Le
09/07/2024 à
11h
28
si vous préférez une analyse en 20 000 signes n'hésitez pas à me le dire
Et bien, pour ma part, je ne serai pas contre ! (tant que ce n'est pas à la façon Point Dev xD)
Par contre, je viens de voir une (grosse) erreur dans la brève : c'est que l'article cité ne concerne pas les législatives qui se terminent tout juste... mais la présidentielle de 2022 !
Pourtant, la brève fait bien mention des législatives. Et le rapport date de 2022, donc impossible pour lui de faire une analyse sur des données de 2024
Le
09/07/2024 à
10h
30
D'autant plus remarquable dans le cadre d'une brève
Elles sont quand même vachement cher à la base. Les smart tank sont tout de même à 230€ min, alors que l'on peut trouver des Deskjet 6000 pour 60€ avec la possibilité de les recharger. Il y a tout de même une sacré différence, mais il est certain qu'à partir nombre de page, c'est plus rentable. Si pour une personne, le seuil est à partir de 4 ans, ... je ne suis pas certain que cela vaille le coup mais, oui, cela mérite réflexion
230€, c'est pas vraiment cher. C'est plutôt le prix normal que devrait coûter une imprimante. Est-il normal qu'une imprimante dans le commerce coûte quasiment le même prix qu'un pack de cartouche ? Pas vraiment certains...
L'avantage que je vois avec les écotank : - chaque couleur est séparée. Toujours. - chaque couleur est rechargeable à souhait (on évite donc de virer une cartouche marquée comme vide alors qu'il reste 2ml à l'intérieur) - prix des cartouches bien inférieurs à la normal (ex. pour l'écotank que j'ai, 46€ chez le constructeur pour un pack complet (sachant qu'il doit très certainement exister du toner générique encore moins cher). La bouteille d'encre noire, c'est 127ml, à comparer aux cartouches "classiques" qui varient autour de 10ml
Pour peu qu'on imprime un peu, une imprimante de type Ecotank est certe un investissement à l'achat, mais un investissement vite rentabilisé. Et encore, je n'imprime jamais de photo, que des documents. Donc pour ceux qui en impriment... le retour sur investissement est bien plus rapide encore.
Et ça reste généralement bien plus abordable / bon marché qu'une imprimante laser + consommable.
Si limiter les dépendances est généralement une bonne chose, le problème ici est légèrement différent. Les sites vulnérables ne le sont pas parce qu'ils ont un polyfill en dépendance. Ils le sont car ils utilisent le CDN de polyfill, qui s'est mis à fournir du contenu vérolé.
La grosse différence entre les deux ? D'un côté, tant qu'il n'y a pas eu récupération des dépendances depuis le site polyfill aucun soucis (pour schématiser pour les connaisseurs, pas de npm install). La faille peut se propager, mais il faut une action (mise à jour du site).
Pour l'autre, un site, sans rien faire, devient vulnérable du jour au lendemain.
Leur checker de mot de passe envoie réellement le mot de passe, ce qui est effectivement moyen. En revanche celui de Have I Been Pwned n'envoie que le début d'un hash du mot de passe, ce qui fait que son site/API ne connait pas réellement le mot de passe (et donc c'est beaucoup beaucoup mieux et ça fait plus sérieux !)
Je confirme l'envoi du mot de passe. J'ai vérifié les requêtes envoyées au serveur. Un joli JSON : {password: "test"}
Vinted avait aussi mis en œuvre un « bannissement furtif » illégal. Cette méthode consiste à rendre invisible pour les autres utilisateurs l’activité d’un utilisateur considéré comme « malveillant » (parce qu'il ne respecte pas les règles de la plateforme), mais sans que ce dernier ne s’en aperçoive, et « dans le but de l’inciter à quitter la plateforme » :
Du coup, ça me parait dangereux ça. Car là, la CNIL Lituanienne est quand même en train de dire que le shadow ban est interdit. On est d'accord que cette solution est loin d'être parfaite, notamment lorsqu'il y a une erreur d'appréciation, mais c'est quand même une bonne protection plus ou moins difficile à détecter / contourner pour les arnaqueurs en tout genre.
Car pour lutter contre les acteurs malveillants, c'est quand même plus efficace de leur faire croire qu'ils sont sur la plateforme, mais en fait invisibilisé, que de leur dire directement que leur activité malveillante a été détectée et que le compte a été fermé. Maintenant, ils ont juste à en ouvrir un autre...
Et le shadow ban est plus ou moins répandu, même s'il n'y a pas trop de publicité autour (si ça se sait, c'est déjà moins efficace). Mais des acteurs comme Reddit, Instagram, etc. y ont déjà eu recours.
Le numérique a eu de nombreux effets rebond par le passé, et il y en aura très certainement encore à l'avenir. Même le télétravail, dont on pourrait se dire qu'il est hautement bénéfique en limitant les déplacements (et donc l'usage de la voiture), se révèle en réalité bien souvent pire que bénéfique
Aucun détail des calculs dans cette plaquette de l'Ademe, qui insiste comme toujours pour taper sur les flux vidéo alors que c'est statistiquement insignifiant. L'Ademe est connue pour ses calculs désastreux (66g de CO2/kWh du nucléaires, 100 000 éponges dans une vie) notamment sur le numérique, puisque reposant sur les chiffres du shift, qu'ils ont du désavouer après s'être fait ridiculisé par l'IEA https://www.iea.org/commentaries/the-carbon-footprint-of-streaming-video-fact-checking-the-headlines et ont depuis cette plaquette corrigé (en 2022). À minima, il faudrait retrouver une étude sur le télétravail plus récente (post 2022).
Tu ne vois le problème que partiellement. Ce que tu dis est vrai pour le conducteur (et encore, avec les voitures autonomes, la donne risque de changer). Par contre, pour les passagers... Quand tu as les 2 gamins à l'arrière qui regardent chacun leur série sur Netflix (pas le même) chacun sur son écran pour passer le temps, cela laisse de la marge pour les parents pour partir plus souvent et/ou plus loin sans avoir la sempiternelle question "on est bientôt arrivé ?" toutes les 2 km.
Je veux bien que tu me démontres que filer des tablettes aux gamins à rallongé la distance parcourue en voiture en France. Pour l'instant je vais rester sur le fait que la distance parcourue baisse continuellement https://fr.statista.com/statistiques/484345/distance-parcourue-en-moyenne-par-voiture-france/
Un bilan énergétique au sens large (consommation, équivalent CO2, ressources, ...) ce fait de manière globale, pas uniquement en considérant ce que cela permet d'éviter. Eviter un trajet en voiture, c'est bien. Mais si c'est devoir équiper chaque membre de la famille avec écran, ça l'est beaucoup moins.
Mais justement, les ordres de grandeurs bordel. Un écran de 5 pouces c'est 100km de voiture, c'est que dalle. Le bilan global est très rapidement en faveur du numérique dès qu'il y a un tout petit peu d'effacement du monde "réel".
L'ADSL était un moyen d'avoir un internet plus rapide, donc d'y passer moins de temps en théorie. Sauf que... l'ADSL était en illimité à l'époque où les abonnements classiques modem ne l'étaient pas. Donc on pouvait y prendre son temps, surtout que cela n'occupait plus la ligne téléphonique ! Et les usages ont changé, notamment avec la vidéo et les réseaux sociaux, qui ont fait exploser la demande et donc les besoins d'investir dans les infrastructures. Et une grande partie des foyer se sont retrouver avec une box qui est branchée... en permance !
Et quel a été l'impact sur les émission de CO2 d'avoir un petit appareil qui consomme une dizaine de watt dans un pays où l'électricité est largement décarboné ?
Je peux aussi te parler de l'évolution de la puissance des ordinateurs. La puissance globale (CPU, RAM, disque) a littéralement explosé ces dernières décennies. On pourrait se dire que c'est super, car on pourrait toujours faire plus. Sauf que ce n'est pas ce que l'on constate.
Ben si, c'est juste qu'on ne s'en rend même plus compte. Tu parles de machines de dev, essaie de lancer des compilations avec une machine d'il y a 15 ans. De virtualiser toute une archi, de lancer des analyses de codes poussée. La puissance ça a aussi permis de développer de nouvelles techniques, de nouveaux langages d'abstractions qui ont permis de faciliter le dev et donc de gagner en valeur ajoutée.
Les logiciels sont devenus des obésiciels tant les éditeurs tablent plus sur les évolutions des machines pour palier le manque de performance car codé plus ou moins salement, sans chercher à rendre les programmes rapides et léger (je ne parle même pas d'optimisation, juste de faire un boulot de dev "correct", et c'est un dev qui te parle).
Il n'y a pas d'optimisation parce qu'il n'y en a pas besoin. Mais de toute façon c'est un autre sujet. La puissance (et le service rendu) à explosé (cf ci -dessus), la consommation n'a évolué qu'à la marge (en fait les progrès en conception ont rendu nos machines bien moins énergivores au repos).
il y a des usages que j'ai franchement beaucoup de mal à qualifier de progrès, surtout quand on connait l'impact du numérique sur l'environnement.
Justement, il s'agirait de se renseigner sur les ordres de grandeurs. Encore une fois, calculez le coût de la tonne de carbone évitée et choisissez vos combats en conséquences.
Aucun détail des calculs dans cette plaquette de l'Ademe, qui insiste comme toujours pour taper sur les flux vidéo alors que c'est statistiquement insignifiant.
Ce n'est statistique insignifiant que relativement à quelque chose. Si on prend l'ensemble des émissions liés au transport, alors oui. Si on prend l'ensemble des émissions liées à internet, certainement pas.
Tapes sur l'Ademe si tu le souhaites, elle (et d'autres acteurs) met quand même en avant que la pollution d'un véhicule thermique, on en voit une partie (la pollution, l'odeur des gaz d'échappements, etc.) contrairement à la pollution liée aux flux réseaux qui est totalement invisible. Mais le même problème se pose avec la voiture électrique, que beaucoup considère comme étant 100x plus écologique qu'une voiture thermique, ce qui est malheureusement faux (le facteur oscille entre 1x et 5x en moyenne, en fonction de la source d'électricité notamment).
L'Ademe est connue pour ses calculs désastreux (66g de CO2/kWh du nucléaires, 100 000 éponges dans une vie) notamment sur le numérique, puisque reposant sur les chiffres du shift, qu'ils ont du désavouer après s'être fait ridiculisé par l'IEA
Autant je suis d'accord pour dire que parfois, les calculs de l'Ademe sont trompeur (par ex. sur l'impact d'un mail, donc la méthodologie en elle-même n'était pas fausse, puisqu'il s'agissait d'amortir l'ensemble des "coûts" sur le nombre de mail envoyé, mais qui se révélait du coup à côté de la plaque en disant qu'il fallait réfléchir à 2x avant d'envoyer un mail, car 95% du coût du mail était en fait lié à de l'amortissement (si on parle d'un point de vue strictement comptable) et non lié au mail lui-même), autant, je veux bien tes sources, aussi bien sur les chiffres que tu avances pour le nucléaire que pour les éponges.
Les éponges, jamais entendu parlé de ça. Pour le nucléaire, j'ai bien vu des chiffres problématiques, mais le problème ne se situait pas au niveau de l'Adème, mais au niveau fait de l'interprétation par certains, où en réalité, les 60g correspondaient au CO2 moyen / kWh du mix énergétique français, largement nucléaire, que certains ont interprétés par "le nucléaire émet 60g / kWh".
qu'ils ont du désavouer après s'être fait ridiculisé par l'IEA
Pointer une erreur, c'est ridiculiser ? Car oui, il y avait une erreur dans les données (MBps au lieu de Mbps, ou en français, byte vs bit) qui comptait pour 90% dans la divergence. Pour le reste, cela relève de la méthodologique employée par chacun. Et s'il y a un encore désaccord d'ordre de grandeur, les conclusions restent malgré tout les mêmes d'un côté comme de l'autre.
Le Shift a reconnu son erreur sur le sujet et à fait preuve de transparence. Beaucoup n'en font pas autant.
Mais justement, les ordres de grandeurs bordel. Un écran de 5 pouces c'est 100km de voiture, c'est que dalle. Le bilan global est très rapidement en faveur du numérique dès qu'il y a un tout petit peu d'effacement du monde "réel".
Erreur dans ton raisonnement. Tu pars du principe que le numérique vient remplacer un usage. Pas de bol, ce n'est pas le cas. Le numérique change la manière des gens de consommer, ce qui provoque un effet rebond et génère toujours plus. Si tu disais vrai (et crois moi quand je te dis que je le souhaiterai), la consommation énergétique mondiale aurait dû diminuer depuis plusieurs années. Elle ne fait pourtant qu'augmenter, inlassablement.
Et si tu as besoin de faire 2h de voiture, tes 2h de Netflix ne feront éventuellement qu'une chose : changer le moment où tu feras ces 2h de voitures.
Prenons l'exemple du télétravail, notamment lorsqu'il partiel (grande majorité des cas), l'effet rebond s'explique aisément en combinant plusieurs facteurs : - travail à domicile ? Le domicile est chauffé, refroidit en journée, ce qui n'était pas le cas avant (ou pas au même température). Donc pour 10 employés en télétravail, tu as 10 logements chauffés au lieu d'un seul local - besoin de s'équiper (un ordi à la maison, un au bureau, ou passage à un ordinateur portable) - le télétravail partiel a eu un impact sur la distance vis-à-vis du lieu de travail, notamment avec la COVID => plus de trajet à faire, mais moins souvent, ce qui réduit plus ou moins largement le gain - diminution du covoiturage (ben oui, pas forcément les mêmes jours de présence entre collègues qui habitent à proximité, et je ne vais pas chercher plus loin que mon voisin comme exemple) - changement des habitudes (par ex. faire du sport le midi les jours télétravaillés, donc prendre la voiture alors qu'avant c'était impossible) => nouveaux usages - etc.
Tu parles de machines de dev, essaie de lancer des compilations avec une machine d'il y a 15 ans.
Justement ! Ma machine de dev est parfois mise en PLS à cause de logiciels mal conçus / mal développés (coucou Word ou Outlook). La compilation hors IDE (bon, parce que bon, Visual Studio que j'utilise au quotidien, c'est super, mais c'est aussi un monstre que parfois j'ai envie de tuer) reste assez rapide, même sur des machines anciennes.
Le problème n'est pas la compilation, le problème est le temps d'exécution des programmes, principalement parce qu'il n'y a plus de recherche d'amélioration de performance et/ou de consommation de RAM (et je ne parle toujours pas d'optimisation, juste d'amélioration de performance), car le temps d'un dev coûte plus cher à l'éditeur que le fait pour le consommateur de changer de machine, ce qui n'est pas sans conséquence sur la notion d'obsolescence.
Justement, il s'agirait de se renseigner sur les ordres de grandeurs. Encore une fois, calculez le coût de la tonne de carbone évitée et choisissez vos combats en conséquences.
Parce qu'il ne s'agit pas de dire, faite X à la place de Y, car X consomme moins. C'est pas comme ça que ça fonctionne. Faire X, tu ne feras peut être plus Y (ou moins), mais tu feras W et Z que tu ne faisais pas avant, tu modifieras S et T à la hausse et R à la baisse.
Encore une fois, j'aimerais sincèrement que ce soit aussi simple, et que le numérique soit une solution pour aider à lutter contre le réchauffement climatique. Je constate juste que ce n'est pas le cas, et que cela à même tendance, via des effets rebonds, à faire le contraire.
Le
05/07/2024 à
00h
08
je connais bien l'effet rebond, c'est le truc sur lequel les luddites se trompe systématiquement. ex : ils militent pour des grosses campagnes d'isolation des bâtiments alors qu'on a constaté un effet rebond (et donc une inefficacité de la mesure) dans tout les pays où ça a été fait et à coté ils tentent d'interdire la 5G sous prétexte d'effet rebond et on constate que la consommation des opérateurs télécoms stagne alors que les usages continuent d'augmenter
Donc faudrait éviter d'en voir là où il n'y en a pas. On pourrait aussi calculer le coût de la tonne de carbone évité afin de choisir ses combats mais c'est hors de porté du vert moyen. Tant qu'à faire on pourrait tenir des compte des émissions évités par le numérique, car oui, le temps que les gens passent online c'est des déplacements en voiture en moins, et donc largement moins d'émission, même pour Netflix. Pareil pour les ressources, c'est facile de compter les métaux utilisés pour construire des infrastructures, mais c'est ignorer ce que ça efface.
bon la logorrhée sur l'empreinte au sol des DC c'est pas à moi qu'il faut la servir mais à OP, moi je la moquais justement.
Donc faudrait éviter d'en voir là où il n'y en a pas. On pourrait aussi calculer le coût de la tonne de carbone évité afin de choisir ses combats mais c'est hors de porté du vert moyen.
Ou il faut enlever ses oeillères et ne pas croire que le numérique est la techno-solution à nos problèmes de réduction de coûts énergétiques, de ressources, etc.
Le numérique a eu de nombreux effets rebond par le passé, et il y en aura très certainement encore à l'avenir. Même le télétravail, dont on pourrait se dire qu'il est hautement bénéfique en limitant les déplacements (et donc l'usage de la voiture), se révèle en réalité bien souvent pire que bénéfique
Tant qu'à faire on pourrait tenir des compte des émissions évités par le numérique, car oui, le temps que les gens passent online c'est des déplacements en voiture en moins, et donc largement moins d'émission, même pour Netflix.
Tu ne vois le problème que partiellement. Ce que tu dis est vrai pour le conducteur (et encore, avec les voitures autonomes, la donne risque de changer). Par contre, pour les passagers... Quand tu as les 2 gamins à l'arrière qui regardent chacun leur série sur Netflix (pas le même) chacun sur son écran pour passer le temps, cela laisse de la marge pour les parents pour partir plus souvent et/ou plus loin sans avoir la sempiternelle question "on est bientôt arrivé ?" toutes les 2 km.
Un bilan énergétique au sens large (consommation, équivalent CO2, ressources, ...) ce fait de manière globale, pas uniquement en considérant ce que cela permet d'éviter. Eviter un trajet en voiture, c'est bien. Mais si c'est devoir équiper chaque membre de la famille avec écran, ça l'est beaucoup moins.
L'ADSL était un moyen d'avoir un internet plus rapide, donc d'y passer moins de temps en théorie. Sauf que... l'ADSL était en illimité à l'époque où les abonnements classiques modem ne l'étaient pas. Donc on pouvait y prendre son temps, surtout que cela n'occupait plus la ligne téléphonique ! Et les usages ont changé, notamment avec la vidéo et les réseaux sociaux, qui ont fait exploser la demande et donc les besoins d'investir dans les infrastructures. Et une grande partie des foyer se sont retrouver avec une box qui est branchée... en permance !
Je peux aussi te parler de l'évolution de la puissance des ordinateurs. La puissance globale (CPU, RAM, disque) a littéralement explosé ces dernières décennies. On pourrait se dire que c'est super, car on pourrait toujours faire plus. Sauf que ce n'est pas ce que l'on constate. Les logiciels sont devenus des obésiciels tant les éditeurs tablent plus sur les évolutions des machines pour palier le manque de performance car codé plus ou moins salement, sans chercher à rendre les programmes rapides et léger (je ne parle même pas d'optimisation, juste de faire un boulot de dev "correct", et c'est un dev qui te parle).
Et je pourrais continuer longtemps sur les smartphones, l'IoT, les télé connectés, le cloud, les data center, etc. Franchement, qu'est-ce que j'en ai à foutre d'avoir un frigo qui sache tout seul qu'il est temps de racheter du lait, ou d'avoir un écran sur la porte qui peut diffuser le contenu du frigo car il y a une caméra à l'intérieur pour éviter d'avoir à ouvrir ledit frigo quand on veut regarder ce qu'il y a dedans.
Je ne suis pas contre le progrès. Bien au contraire. Mais il y a des usages que j'ai franchement beaucoup de mal à qualifier de progrès, surtout quand on connait l'impact du numérique sur l'environnement.
Le
04/07/2024 à
11h
54
Que répondre à des affirmations fausses ? Les datacenters ne sont pas un problème écologique. Le numérique dans son ensemble résous plus de problèmes qu'il n'en rajoute.
Je crois que tu as une vision très biaisée de la chose, ou tout du moins très incomplète.
On va commencer par citer le paradoxe de Javons), connu aussi sous le nom d'effet rebond. Pour la faire courte, le gain (ici en réduction de la consommation de ressource via une augmentation de l'efficacité) via des progrès technologiques est compensé par une augmentation de la demande (accroissement de la consommation, via un changement de comportement, qui induit une augmentation de la consommation de ressources).
Le numérique résout peut être des soucis, mais en génère d'autres, plus énergivore, toujours plus consommateur de ressources, etc.
Ensuite, limiter la consommation de ressources d'un datacenter à son empreinte au sol.... comment dire ça diplomatiquement : c'est ne rien avoir compris au problème. Un datacenter a une empreinte au sol très faible d'un point de vue de la déforestation pour ses infrastructures propres. Maintenant, un datacenter, ce n'est pas uniquement une empreinte au sol. C'est du matériel, de la consommation énergétique (il faut alimenter les serveurs), des systèmes de refroidissement (car un datacenter, ça chauffe), etc. Quand on voit la consommation d'un seul datacenter rien qu'en eau (ici ou là par exemple et en restant uniquement sur Next).
Pour la faire courte : un datacenter, c'est grosso-modo, la consommation (que ce soit en eau, électricité, etc.) d'une ville de taille moyenne. Et la consommation totale des datacenters est estimée à 1% de l'électricité mondiale (ce qui est énorme). Electricité qu'il faut produire et acheminé, et la production d'électricité est loin d'être nucléaire partout.
Et les datacenters qui se verdissent (tousse tousse) en prônant de l'énergie dite verte mais qui provient d'un parc éolien ou solaire qui fait 1000x la taille dudit datacenter et qui nécessite malgré tout une énergie pilotable comme le charbon ou le pétrole pour compenser la production intermittente, est-ce qu'on en parle ?
Autre problème des datacenters : ils invisibilisent complètement la consommation pour les utilisateurs, qui n'ont donc pas conscience de l'impact qu'ils ont (déjà que c'est difficile de prendre conscience de l'impact de la construction ne serait-ce que d'un smartphone qui tient dans la main quand on l'a sous les yeux...), les incitants à consommer toujours plus sans s'en même s'en rendre compte (vive le cloud, la 5G, etc.).
Il y a fallu plus de 7 ans pour qu'Apple commence à autoriser le début d'un commencent d'utilisation de sa puce NFC... Avant c'était ZERO , nada...INTERDIT... c'est que pour nous...
QR CODE:
Alors je vais un peu contre-argumenter ici:
1 - pour le NFC de CB il n'y a aucune protection, celui qui trouve une CB perdue (ca peut arriver), tant que pas d'opposition, 50€ de débité. Cet argument est invalide avec un paiement par QR-Code ou par NFC par mobile.
2 - Tu ne parles que "d'un côté de la pièce"... Dans beaucoup de magasins qui ont un terminal de paiement CB,ces appareils que l'on détache de leurs base et qu'on vous présente pour taper votre PIN, et bien à l'extrémité il y a une camera.
La manip étant :
A - je déverrouille mon smartphone (automatique si mon bracelet Bluetooth est à proximité,
B - clique sur le Widget Alipay ou Wechat, QR-code qui s'affiche instantanément
C - le vendeur scanne mon QR-code
D - paiement validé environ 3 secondes plus tard. Très rare que j'ai besoin de scanner un qr-code.
A ma connaissance, je ne crois pas qu'on puisse faire un paiement de gré à gré entre 2 smartphones en les collant ensembles avec du NFC.
Avec QR code, on peut payer sa course de taxi directement au chauffeur de taxi qui vous montre son gros... QR code ...
Ou bien quand on va déjeuner entre collègues, y en un seul qui paye et les autres le rembourse en quelques instants, quasi instantanément car l'ayant dans ses contacts Wechat ou AliPay...
Le NFC, là, il sait pas de faire et même s'il savait, il faudrait que tous les autres tapent leurs smartphonesc un par un... ou bien les virements bancaires instantanés mais c'est encore plus compliqué, non ? et
j'écris ce commentaire d'un pays qui ne jure que par ... Wechat... Et dont la plus grosse coupure de cash est d'environ 10€... Et c'est pas un hasard...(Assez Pénible pour ramener son salaire mensuel chez soi... Ca fait des grosses liasses dans le portefeuille...)
Et comme je le disais , dans les pays en voie de développement, pas rare de rencontrer des smartphones à 3GB-4GB de RAM sans puce NFC...
Je comprends mieux l'usage du QR Code. Usage pas vraiment répandu en France métropolitaine. Je pensais au QR Code ou NFC pour payer un service (par ex un ticket de métro), pas pour du gré à gré (où là, le QR Code est effectivement plus difficilement falsifiable).
Ou bien quand on va déjeuner entre collègues, y en un seul qui paye et les autres le rembourse en quelques instants, quasi instantanément car l'ayant dans ses contacts Wechat ou AliPay...
Ouais, mais là, c'est plus un paiement par QR Code :p (l'ajout d'un contact se fait peut être par QR Code, mais après, plus besoin je suppose ?)
j'écris ce commentaire d'un pays qui ne jure que par ... Wechat... Et dont la plus grosse coupure de cash est d'environ 10€... Et c'est pas un hasard...(Assez Pénible pour ramener son salaire mensuel chez soi... Ca fait des grosses liasses dans le portefeuille...)
Je crois qu'en France, on a encore du chemin à faire à ce sujet. Quand j'entends certaines personnes dire que le gouvernement veut éliminer l'argent liquide pour effectuer une surveillance de masse et nous entuber à fond (je dis pas que ce n'est pas impossible, je dis juste que je vois plein d'autres arguments beaucoup plus plausibles AVANT pour favoriser les paiements dématérialisés. Rasoir d'Okham....)
ces appareils que l'on détache de leurs base et qu'on vous présente pour taper votre PIN, et bien à l'extrémité il y a une camera.
Question naïve : ça existe en France ? J'ai jamais vu (ou alors je n'ai jamais fait attention). Pourtant, je suis un pro qui a déjà aidé d'autres pro à installer leur TPE (bon, quelques uns seulement hein !), et j'ai pas le souvenir d'en avoir vu.
Le
03/07/2024 à
11h
02
et encore que les fabricants de smartphones , enfin un seul surtout , veut bien donner l'autorisation à tout le monde de s'en servir et pas uniquement pour son seul usage personnel... et profit...
Je pense que tu vises Apple. Alors juste un bémol à ce sujet. Apple n'interdit pas l'accès à sa puce NFC. Apple impose que l'application qui l'utilise soit ouverte.
Après, on est d'accord que cela reste de la distorsion de concurrence, dans la mesure où Apple lui, peut utiliser la puce sans que ses applications soient ouvertes (ex. Apple Pay).
Et si Apple autorise d'autres applications à utiliser le NFC sans que l'application soit ouverte (exemple récent du pass Navigo), de ce que j'ai compris, ce n'est pas ouvert à tout le monde, et il faut montrer patte blanche.
Je pense que le NFC ne gagnera pas face au QR-code
Au contraire. Même si je ne suis adepte ni de l'un, ni de l'autre, je pense que si bataille il y a, c'est le NFC qui gagnera : - plus rapide - pas besoin de viser avec la caméra du téléphone - pas besoin d'ouvrir d'application - plus difficilement falsifiable (rien de plus facile que de coller un QR code sur un autre QR code)
et "berbophobe" (non non, pas le lecteur de Next, mais les personnes imberbes )
Le
02/07/2024 à
11h
30
Pourtant, pour les mineurs, il y a une solution simple : mettre un délai de carence de 18 ans après la création d'un compte avant de pouvoir s'en servir (en ajustant le délai en fonction de l'âge de la majorité dans le pays concerné).
On se demande pourquoi personne n'y a pensé avant...
Si on arrête les sujets qui peuvent toucher au politique d'une manière ou d'une autre, on peut fermer la boutique directement 😊
Du reste, je trouve que les débats sont animés, mais ils restent à peu près du bon côté de la ligne en termes de respect de l'autre. Des choses intéressantes sont dites, et ce serait dommage de nous priver de les lire. Je lis bien pire ailleurs, et ça me rassure presque.
Je lis bien pire ailleurs, et ça me rassure presque.
2778 commentaires
Panne et paralysie mondiale : une mise à jour CrowdStrike provoque des bugs en cascade
19/07/2024
Le 22/07/2024 à 09h 47
Le 19/07/2024 à 16h 02
1) ça se saurait
2) on n'aurait jamais eu le pare feu OpenOffice
[edit]
Pour être sérieux 2min (promis, pas plus) :
- une solution souveraine n'aurait pas empêché ce type d'incident de survenir
- un problème survenant n'aurait alors touché que la France, pas le reste du monde.
Le côté souverain n'aurait protégé de rien du tout ici
Le 19/07/2024 à 14h 59
Pour celles et ceux qui pensent que Windows c'est de la merde et ne devrait pas planter sans vraiment savoir comment Crowdstrike s'immisce dans le système, je vous invite à voir ce qui se passe sous Linux :- https://access.redhat.com/solutions/7068083
- https://forums.rockylinux.org/t/crowdstrike-freezing-rockylinux-after-9-4-upgrade/14041
Bref, Linux, c'est aussi de la merde codé avec les pieds ^^
(ce troll est sponsorisé par Trolldi, le jour où le troll est permis \o/)
[MàJ] Fiasco CrowdStrike : détails techniques, 8,5 millions de machines touchées selon Microsoft
21/07/2024
Le 20/07/2024 à 17h 58
C'est même pas le côté promotionnel. C'est juste que Rust n'aura alors AUCUN intérêt a être utilisé au sein du noyau. Pire, on se retrouvera avec des portions écrites en Rust, d'autre en C. 2 langages au lieu d'un, sans avantage. Chouette :/
Ah oui, Zig. J'étais tombé dessus il y a quelques mois. Mais je ne me suis pas penché dessus de manière approfondi (faut dire que si on devait se pencher sur tous les langages et toutes les technos qui sortent, on ne serait pas sorti de l'auberge ). J'avais regardé rapidement, j'ai vu un Rust like, la notoriété en moins (sans vouloir dénigrer le langage)
Le 20/07/2024 à 17h 37
Zigbee, je ne connais pas ce langage. Pour moi, c'est un protocole de communication. Et je ne trouve pas de référence en tant que langage. Tu es sûr ?
Panne CrowdStrike : comment une simple mise à jour a-t-elle entrainé une telle pagaille ?
19/07/2024
Le 20/07/2024 à 17h 48
Le 20/07/2024 à 16h 24
C'était début des années 2000, je jouais à Silent Hill premier du nom genre à 2h du mat. Suspens à son paroxisme (c'était la première fois que j'y jouais ^^). J'étais dans l'école, le son à fond pour épier le moindre bruit.
Quand soudain...
VOTRE BASE DE DONNEES VIRALE A BIEN ETE MISE A JOUR
Google annonce l’arrêt de la redirection de son raccourcisseur d’URL à l’été 2025
19/07/2024
Le 20/07/2024 à 15h 03
Le 20/07/2024 à 13h 38
Bon, maintenant, je vais m'occuper de mon problème avec Nginx
Le 20/07/2024 à 12h 18
Grosso modo, c'est exactement le comportement que je pressens que tu as (et que j'ai décris) et qui cause ton soucis
Le 20/07/2024 à 12h 06
Le 20/07/2024 à 09h 34
Tout d'abord, le terme sginature est utilisé ici pour deux choses différentes, mais qui s'appelle bien signature dans un mail :
- ce qui apparait dans le footer d'un mail : la signature de l'utilisateur
- ce qui garantie l'intégrité et l'authenticité du mail : la signature cryptographique (DKIM)
Maintenant, il n'y a AUCUNE raison que l'ajout d'une signature utilisateur vienne corrompre la signature cryptographique, tant que la signature utilisateur est ajoutée avant que le message ne soit signé cryptographiquement bien entendu.
Maintenant, je pense que j'ai compris cette limitation de 998 caractères. Il faut connaitre un peu le protocole SMTP pour ça. Le protocole SMTP impose une longueur max des lignes de 1000 caractères, soit 998 + le saut de ligne (\r\n).
Ici, je suppose donc que le problème provient de là : la signature utilisateur ajoutée par le serveur doit être sur une seule ligne, qui, si elle dépasse, est coupée sur plusieurs lignes de 998 max, en insérant des retours à la ligne au moment de l'envoi. Cette insertion de retours à la ligne casse la signature cryptographique, car elle doit sans doute être calculée avant l'insertion de retours à la lignes..
Voilà, donc si tu as des problèmes, plutôt que d'utiliser un raccourcisseur d'URL, assure toi simplement que chaque ligne de ta signature ne dépasse pas 998 caractères ;) Pour des signatures HTML, c'est assez facile.
Ou change l'encodage du mail pour du base64. Cela devrait aussi résoudre le problème ;)
Windows 11 24H2 : des mises à jour incrémentielles, plus petites et rapides à installer
17/07/2024
Le 18/07/2024 à 19h 29
Avec Docker, on ne met pas à jour une image, on télécharge/crée une nouvelle image de la version à jour.
Le 18/07/2024 à 14h 29
Et même si les deux peuvent être fait par la même personne, cela n'empêche pas d'être deux processus complètement distincts avec des workflows normalement distincts. Un utilisateur (j'insiste bien sur le terme utilisateur) ne doit pas (ou en tout cas, ne devrait pas) mettre à jour son image docker en se connectant à celle-ci et en effectuant un apt-get update ou assimilé. C'est une très mauvaise utilisation qui va à l'encontre même de ce qu'est docker.
Le 18/07/2024 à 11h 00
- Un docker, tu n'utilises pas le gestionnaire de paquets pour le mettre à jour, tu mets à jour le conteneur via docker (autrement dit, tu télécharges une nouvelle image au lieu de mettre à jour celle déjà existante).
- l'embarqué a des spécificités propres. Idem, on ne fait pas de "apt update" (ou équivalent), mais en mettant à jour le firmware
- Android a un processus de mise à jour particulier qui n'a rien à voir avec ce que font les distributions linux classiques via leur gestionnaire de paquets.
Ensuite, les usages desktop / serveur sont très différents également, et n'ont pas les mêmes contraintes. Quand j'avais du Linux en desktop, les problèmes de mise à jour que je rencontrais était à 80% liés au système graphique (serveur graphique qui ne se lance pas, ouverture de session impossible ou qui plante, etc.), le reste du temps à du matériel qui se mettait à ne plus fonctionner correctement (souvent imprimante et/ou scanner). Problème qui ne se pose généralement pas pour le serveur ^^
Sur un serveur, tu as rarement une couche graphique (c'est possible, mais peu fréquent au final) et rarement des problèmes de compatibilités matériels (déjà, parce que le matériel connecté y est rare, et ensuite, les contrôleurs de disques durs, cartes réseaux, etc. sont choisis avec plus ou moins de soin par les hébergeurs pour fonctionner correctement sous du Linux).
Le 18/07/2024 à 10h 36
Je ne pense pas que ce soit courant dans les paquets des dépôts officiels, mais dans les paquets d'applications hors dépôt, fait par des personnes qui ne sont pas des packagers, oui, ça arrive.
Le 17/07/2024 à 23h 02
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire. Je n'ai vu nul part que le calcul se faisait sur le serveur. Et le système actuel (le futur ancien système donc), il n'y a pas de calcul, puisque le téléchargement est le même pour tous.Et le téléchargement "unique" n'a pas que des inconvénients :
- les téléchargements étant les mêmes pour tous, il est plus facile de mettre en place un cache / proxy / partage par peer / téléchargement offline
- le gestionnaire de paquets c'est bien pour gérer l'installation d'applications et leurs dépendances. Ici, ce n'est pas le cas, car les dépendances vont dépendre de la machine et énormément de sa configuration hardware (type de processeurs, cartes graphiques, bus, réseau, RAM, disque dur, etc.) avec une complexité, certes peut être pas insurmontable, mais plus grande que la gestion "statique" de dépendance des systèmes de gestion de paquets actuels.
- L'installation de la mise à jour se fait offline entre le moment où elle débute, et le moment où elle se termine. Avec un gestionnaire de paquets, ce n'est pas toujours le cas. On peut certes télécharger en amont les paquets à installer, mais un paquet peut ensuite avoir besoin de ressources complémentaires nécessitant une connexion internet que le gestionnaire de paquets ne pourra pas télécharger lui-même (c'est rare, mais ça arrive).
Je ne dis pas qu'un système différentiel ne présente pas d'avantages et que le système complet est exempts de défauts. Je dis juste que le système "complet" n'a pas que des défauts, et à aussi des avantages ;)
Elon Musk soutient officiellement Donald Trump pour la présidentielle aux États-Unis
15/07/2024
Le 18/07/2024 à 18h 32
Le 18/07/2024 à 15h 38
Pour l'ADEME, un mail simple, c'est 4 gCO2eq. D'autres calculs affiche plutôt un résultat de 0,4gCO2eq. Lequel est le bon ? Les deux, en fonction du contexte.
Si tu souhaites connaitre l'impact de ton mode de vie, le chiffre de l'ADEME est bon.
Si tu souhaites réduire tes émissions de CO2, il faut prendre le 2e.
La différence entre les deux ? Le chiffre de l'ADEME fait un ACV complet, et procède donc à un amortissement du matériel, notamment du terminal de l'émetteur et de celui du destinataire.
Si tu penses que ne pas envoyer un mail va permettre "d'économiser" 4g, ben non. Car :
1) plus de 90% du CO2 calculé par l'ADEME correspond à de l'amortissement
2) l'amortissement du mail non envoyé sera répercuté sur l'amortissement des autres mails
Le coût, "réel" de la décision d'envoyer un mail ou non ne sera donc pas de 4g, car la majeure partie de l'empreinte carbone du mail est lié à la fabrication des équipements nécessaires à son écriture, son acheminement et sa lecture. Coût qui aura "déjà été payé" avec la fabrication et l'acquisition des équipements.
Pour revenir aux panneaux solaires, il serait intéressant de connaitre ne serait-ce que l'écart moyen ou l'écart type. Chiffres qui ne sont pas donnés non plus. Pourtant, c'est la base quand on manipule des statistiques.
Comme pour les mails, le "coût" en CO2 d'un panneau solaire est lié en très grande majorité à sa fabrication, pas à son utilisation. Donc entre un panneau orienté plein nord en Bretagne (clin d'oeil à @Ferd et à ses origines me semble-t-il ;) ) et encrassé par l'embrun marin sur 20 ans et un autre panneau orienté plein sud sur la côté méditerranéenne, nettoyé régulièrement sur une période de 40 ans, tu peux avoir, sur la base d'un même cout de fabrication, une différence d'un facteur 2 à 100 quant à l'utilisation sur le CO2/kWh.
Le 15/07/2024 à 20h 29
En effet, donner un chiffre de CO2/kWh est trompeur et biaisé, et laisse sous-entendre que la production d'électricité par un panneau solaire émet du CO2 (puisqu'on se réferre au kWh), alors que la génération de CO2 d'un panneau solaire est quasiment indépendante de son utilisation, mais dépend uniquement de sa fabrication / transport / installation / recyclage (quasiment, car l'entretien peut générer un peu de CO2, mais qui reste négligeable par rapport au reste).
Cela sous-entend donc que le coût CO2 d'un panneau a été moyenné sur sa production d'électricité. Production qui va dépendre de la durée de vie du panneau, de sa localisation, de son orientation, de son entretien, etc. Bref, des facteurs qui peuvent changer drastiquement la donne.
Je veux bien qu'on me dire que les panneaux solaires ont une durée de vie de 30 à 40 ans. C'est vrai pour les panneaux d'il y a 30 ou 40 ans. Pour les panneaux chinois d'aujourd'hui, ou même d'hier, j'ai du mal à me dire que c'est le cas, puisque nous n'avons pas de recul. La production de la chine était de 6% en 2005 pour atteindre 70% en 2021.
Je veux bien qu'on me dise que les panneaux solaires d'il y a 20 ans ont une durée de vie minimum de 20 ans (on a le recul nécessaire). Dire que les panneaux solaires produits en Chine il y a 5 ans ont une durée de vie de 30 ou 40 ans, c'est un peu mettre la charue avant les boeufs. Et même s'ils ne devaient durer que 10 ans, on est d'accord que le bilan global serait encore en faveur des panneaux, mais je trouve que les chiffres donnés aujourd'hui le sont avec une certaine légèreté et manque de recul. De plus, j'ai du mal à envisager que le dumping fait par la Chine pour inonder le marché des panneaux solaires et "couler la concurrence" n'ait pas eu un impact négatif sur la qualité et donc la durée de vie des panneaux. Mais ça, on ne pourra le savoir que dans quelques années...
Pour finir, plutôt que d'avoir seulement le CO2/KWh, on devrait avoir le CO2/panneau hors production d'électricité, la durée de vie estimée, une production d'électricité moyenne par an en fonction de la région (ou a minima, par pays). Cela serait beaucoup plus pertinent qu'une simple moyenne basée sur la production, alors qu'on ignore totalement les conditions dans lequel le panneau a été placé.
Interfaces truquées, manque de transparence : l’Europe attaque X pour violation du DSA
12/07/2024
Le 12/07/2024 à 20h 05
L’Autorité de la concurrence lance une consultation publique sur la création de contenus vidéo
12/07/2024
Le 12/07/2024 à 08h 55
Page 2 de la consultation :- Créateurs de contenu vidéo en ligne ;
- Plateformes de partage de contenu vidéo en ligne ;
- Agences de créateurs de contenu (ou agences de gestion de « talents »).
Même sans cela, le titre de la consultation vient guider la réponse à ta question : consultation publique sur la création de contenus vidéo
Planète 9 : son absence « serait statistiquement impossible »
08/07/2024
Le 11/07/2024 à 13h 43
Le 09/07/2024 à 15h 21
Pour un trou noir de l'ordre de masse solaire, la durée d'évaporation est supérieure à 10^57 fois l'âge de l'univers (donc oui, on a le temps ^^).
Pour un trou noir qui serait de l'ordre du milliards de tonnes, on commence à avoir des durées d'évaporation inférieur à l'âge de l'Univers. Mais ça représente encore quelques milliards d'années !
Pour l'Etoile de la Mort, elle pèserait environ 907.184.740.000.000 de tonnes et ferait 120km de diamètre.
Sachant qu'un trou noir qui serait issu de l'effondrement de notre soleil aurait une taille d'environ 6km, il est tout à fait envisageable qu'il y ait un trou noir au coeur de l'Etoile Noir (qui porterait presque bien son nom du coup).
Pour conclure, même avec un petit trou noir en son centre, la durée d'évaporation serait très certainement plus importante que la durée de vie de l'Etoile Noire elle même. Et même s'il fallait l'alimenter, cela ferait très certainement un très bon moyen de "recycler" les déchets non valorisables, déchet qui serait en quantité très certainement bien plus importante que nécessaire, que l'on pourrait esayer de calculer en se basant sur une densité de population, de droïdes, etc. connaissant les dimensions de ladite Etoile.
Prenons l'exemple de la France : on considère qu'on a produit 5,1t de déchets par habitant en 2018. A ce niveau, et pour atteindre une masse d'un milliard de tonne, il faudrait donc près de 200 millions d'habitants sur l'Etoile Noire pour produire, en une seule année, un trou noir dont la durée de vie serait de l'ordre de l'âge de l'Univers (13 milliards d'années et des cacahuètes au moment d'écrire ces lignes). Si on fait une simple règle de trois, non plus pour créer un trou noir, mais pour alimenter un trou noir afin de compenser son évaporation, on se rend alors compte que les déchets d'une seule personne sont plus que suffisants pour alimenter un trou noir par an afin de compenser son évaporation.
Si, de plus, on prend en compte la procédure Impériale standard consiste à évacuer les déchets dans l'espace avant de réaliser un saut en hyperespace, il sera beaucoup plus utile et très aisé de venir alimenter ledit trou noir pour compenser son évaporation.
En bref : alimenter un trou noir, c'est pas un problème !
Vous pouvez maintenant retournez vaquer à vos occupations
Le 09/07/2024 à 11h 12
Je vais faire un brin de sémantique (pardon), mais "statistiquement impossible" ne veut rien. Le bon terme est statistiquement improbable.A noter que l'étude en question ne fait pas référence à ce statistiquement impossible. C'est, et avec étonnement, l'article du CNRS qui utilise cette formulation erronée.
Le 09/07/2024 à 09h 36
- soient fausses
- soient en accord avec les observations.
Mais en aucun cas la science ne montre qu'une théorie est vraie (ce qui est intrinsèquement impossible).
Donc la science ne montre pas qu'une théorie est vraie, elle peut seulement montrer qu'elle n'est pas (totalement) fausse.
Le 08/07/2024 à 17h 36
Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, nous n'avons expérimentalement trouvé que des trous noirs ayant au minimum plusieurs masses solaires qu'il n'en existe pas de plus petit. Ne pas oublier que nous ne voyons pas les trous noirs directement, mais via les effets qu'ils ont sur leur environnement. Un petit trou noir serait donc difficilement détectable.
Et comme on dit, l'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
Législatives : l’extrême-droite, première utilisatrice d’IA générative
09/07/2024
Le 11/07/2024 à 09h 45
Le 09/07/2024 à 13h 26
Le 09/07/2024 à 11h 28
Par contre, je viens de voir une (grosse) erreur dans la brève : c'est que l'article cité ne concerne pas les législatives qui se terminent tout juste... mais la présidentielle de 2022 !
Pourtant, la brève fait bien mention des législatives. Et le rapport date de 2022, donc impossible pour lui de faire une analyse sur des données de 2024
Le 09/07/2024 à 10h 30
D'autant plus remarquable dans le cadre d'une brèveHP abandonne les imprimantes LaserJet « e » et leur connexion internet obligatoire
09/07/2024
Le 11/07/2024 à 09h 04
L'avantage que je vois avec les écotank :
- chaque couleur est séparée. Toujours.
- chaque couleur est rechargeable à souhait (on évite donc de virer une cartouche marquée comme vide alors qu'il reste 2ml à l'intérieur)
- prix des cartouches bien inférieurs à la normal (ex. pour l'écotank que j'ai, 46€ chez le constructeur pour un pack complet (sachant qu'il doit très certainement exister du toner générique encore moins cher). La bouteille d'encre noire, c'est 127ml, à comparer aux cartouches "classiques" qui varient autour de 10ml
Pour peu qu'on imprime un peu, une imprimante de type Ecotank est certe un investissement à l'achat, mais un investissement vite rentabilisé. Et encore, je n'imprime jamais de photo, que des documents. Donc pour ceux qui en impriment... le retour sur investissement est bien plus rapide encore.
Et ça reste généralement bien plus abordable / bon marché qu'une imprimante laser + consommable.
Le ministère japonais de la Défense dévoile sa politique d’usage de l’IA
10/07/2024
Le 10/07/2024 à 14h 37
[MàJ] Le rachat de Rue du Commerce par LDLC est finalisé
11/07/2024
Le 06/07/2024 à 21h 36
Demande a LD, elle sait ;)La bibliothèque Polyfill détournée, des centaines de milliers de sites touchés
05/07/2024
Le 05/07/2024 à 21h 38
Si limiter les dépendances est généralement une bonne chose, le problème ici est légèrement différent. Les sites vulnérables ne le sont pas parce qu'ils ont un polyfill en dépendance. Ils le sont car ils utilisent le CDN de polyfill, qui s'est mis à fournir du contenu vérolé.La grosse différence entre les deux ? D'un côté, tant qu'il n'y a pas eu récupération des dépendances depuis le site polyfill aucun soucis (pour schématiser pour les connaisseurs, pas de npm install). La faille peut se propager, mais il faut une action (mise à jour du site).
Pour l'autre, un site, sans rien faire, devient vulnérable du jour au lendemain.
RockYou2024 : une « nouvelle » collection avec 10 milliards de mots de passe volés
05/07/2024
Le 05/07/2024 à 16h 33
{password: "test"}
RGPD : la CNIL lituanienne condamne Vinted pour son système de « bannissement furtif »
05/07/2024
Le 05/07/2024 à 16h 12
Du coup, ça me parait dangereux ça. Car là, la CNIL Lituanienne est quand même en train de dire que le shadow ban est interdit. On est d'accord que cette solution est loin d'être parfaite, notamment lorsqu'il y a une erreur d'appréciation, mais c'est quand même une bonne protection plus ou moins difficile à détecter / contourner pour les arnaqueurs en tout genre.Car pour lutter contre les acteurs malveillants, c'est quand même plus efficace de leur faire croire qu'ils sont sur la plateforme, mais en fait invisibilisé, que de leur dire directement que leur activité malveillante a été détectée et que le compte a été fermé. Maintenant, ils ont juste à en ouvrir un autre...
Et le shadow ban est plus ou moins répandu, même s'il n'y a pas trop de publicité autour (si ça se sait, c'est déjà moins efficace). Mais des acteurs comme Reddit, Instagram, etc. y ont déjà eu recours.
Google a augmenté ses émissions de CO2 de 48 % depuis 2019
03/07/2024
Le 05/07/2024 à 10h 28
Tapes sur l'Ademe si tu le souhaites, elle (et d'autres acteurs) met quand même en avant que la pollution d'un véhicule thermique, on en voit une partie (la pollution, l'odeur des gaz d'échappements, etc.) contrairement à la pollution liée aux flux réseaux qui est totalement invisible. Mais le même problème se pose avec la voiture électrique, que beaucoup considère comme étant 100x plus écologique qu'une voiture thermique, ce qui est malheureusement faux (le facteur oscille entre 1x et 5x en moyenne, en fonction de la source d'électricité notamment).
Autant je suis d'accord pour dire que parfois, les calculs de l'Ademe sont trompeur (par ex. sur l'impact d'un mail, donc la méthodologie en elle-même n'était pas fausse, puisqu'il s'agissait d'amortir l'ensemble des "coûts" sur le nombre de mail envoyé, mais qui se révélait du coup à côté de la plaque en disant qu'il fallait réfléchir à 2x avant d'envoyer un mail, car 95% du coût du mail était en fait lié à de l'amortissement (si on parle d'un point de vue strictement comptable) et non lié au mail lui-même), autant, je veux bien tes sources, aussi bien sur les chiffres que tu avances pour le nucléaire que pour les éponges.
Les éponges, jamais entendu parlé de ça. Pour le nucléaire, j'ai bien vu des chiffres problématiques, mais le problème ne se situait pas au niveau de l'Adème, mais au niveau fait de l'interprétation par certains, où en réalité, les 60g correspondaient au CO2 moyen / kWh du mix énergétique français, largement nucléaire, que certains ont interprétés par "le nucléaire émet 60g / kWh".
Pointer une erreur, c'est ridiculiser ? Car oui, il y avait une erreur dans les données (MBps au lieu de Mbps, ou en français, byte vs bit) qui comptait pour 90% dans la divergence. Pour le reste, cela relève de la méthodologique employée par chacun. Et s'il y a un encore désaccord d'ordre de grandeur, les conclusions restent malgré tout les mêmes d'un côté comme de l'autre.
Le Shift a reconnu son erreur sur le sujet et à fait preuve de transparence. Beaucoup n'en font pas autant.
Erreur dans ton raisonnement. Tu pars du principe que le numérique vient remplacer un usage. Pas de bol, ce n'est pas le cas. Le numérique change la manière des gens de consommer, ce qui provoque un effet rebond et génère toujours plus. Si tu disais vrai (et crois moi quand je te dis que je le souhaiterai), la consommation énergétique mondiale aurait dû diminuer depuis plusieurs années. Elle ne fait pourtant qu'augmenter, inlassablement.
Et si tu as besoin de faire 2h de voiture, tes 2h de Netflix ne feront éventuellement qu'une chose : changer le moment où tu feras ces 2h de voitures.
Prenons l'exemple du télétravail, notamment lorsqu'il partiel (grande majorité des cas), l'effet rebond s'explique aisément en combinant plusieurs facteurs :
- travail à domicile ? Le domicile est chauffé, refroidit en journée, ce qui n'était pas le cas avant (ou pas au même température). Donc pour 10 employés en télétravail, tu as 10 logements chauffés au lieu d'un seul local
- besoin de s'équiper (un ordi à la maison, un au bureau, ou passage à un ordinateur portable)
- le télétravail partiel a eu un impact sur la distance vis-à-vis du lieu de travail, notamment avec la COVID => plus de trajet à faire, mais moins souvent, ce qui réduit plus ou moins largement le gain
- diminution du covoiturage (ben oui, pas forcément les mêmes jours de présence entre collègues qui habitent à proximité, et je ne vais pas chercher plus loin que mon voisin comme exemple)
- changement des habitudes (par ex. faire du sport le midi les jours télétravaillés, donc prendre la voiture alors qu'avant c'était impossible) => nouveaux usages
- etc.
Justement ! Ma machine de dev est parfois mise en PLS à cause de logiciels mal conçus / mal développés (coucou Word ou Outlook). La compilation hors IDE (bon, parce que bon, Visual Studio que j'utilise au quotidien, c'est super, mais c'est aussi un monstre que parfois j'ai envie de tuer) reste assez rapide, même sur des machines anciennes.
Le problème n'est pas la compilation, le problème est le temps d'exécution des programmes, principalement parce qu'il n'y a plus de recherche d'amélioration de performance et/ou de consommation de RAM (et je ne parle toujours pas d'optimisation, juste d'amélioration de performance), car le temps d'un dev coûte plus cher à l'éditeur que le fait pour le consommateur de changer de machine, ce qui n'est pas sans conséquence sur la notion d'obsolescence.
Parce qu'il ne s'agit pas de dire, faite X à la place de Y, car X consomme moins. C'est pas comme ça que ça fonctionne. Faire X, tu ne feras peut être plus Y (ou moins), mais tu feras W et Z que tu ne faisais pas avant, tu modifieras S et T à la hausse et R à la baisse.
Encore une fois, j'aimerais sincèrement que ce soit aussi simple, et que le numérique soit une solution pour aider à lutter contre le réchauffement climatique. Je constate juste que ce n'est pas le cas, et que cela à même tendance, via des effets rebonds, à faire le contraire.
Le 05/07/2024 à 00h 08
Le numérique a eu de nombreux effets rebond par le passé, et il y en aura très certainement encore à l'avenir. Même le télétravail, dont on pourrait se dire qu'il est hautement bénéfique en limitant les déplacements (et donc l'usage de la voiture), se révèle en réalité bien souvent pire que bénéfique
Tu ne vois le problème que partiellement. Ce que tu dis est vrai pour le conducteur (et encore, avec les voitures autonomes, la donne risque de changer). Par contre, pour les passagers... Quand tu as les 2 gamins à l'arrière qui regardent chacun leur série sur Netflix (pas le même) chacun sur son écran pour passer le temps, cela laisse de la marge pour les parents pour partir plus souvent et/ou plus loin sans avoir la sempiternelle question "on est bientôt arrivé ?" toutes les 2 km.
Un bilan énergétique au sens large (consommation, équivalent CO2, ressources, ...) ce fait de manière globale, pas uniquement en considérant ce que cela permet d'éviter. Eviter un trajet en voiture, c'est bien. Mais si c'est devoir équiper chaque membre de la famille avec écran, ça l'est beaucoup moins.
L'ADSL était un moyen d'avoir un internet plus rapide, donc d'y passer moins de temps en théorie. Sauf que... l'ADSL était en illimité à l'époque où les abonnements classiques modem ne l'étaient pas. Donc on pouvait y prendre son temps, surtout que cela n'occupait plus la ligne téléphonique ! Et les usages ont changé, notamment avec la vidéo et les réseaux sociaux, qui ont fait exploser la demande et donc les besoins d'investir dans les infrastructures. Et une grande partie des foyer se sont retrouver avec une box qui est branchée... en permance !
Je peux aussi te parler de l'évolution de la puissance des ordinateurs. La puissance globale (CPU, RAM, disque) a littéralement explosé ces dernières décennies. On pourrait se dire que c'est super, car on pourrait toujours faire plus. Sauf que ce n'est pas ce que l'on constate. Les logiciels sont devenus des obésiciels tant les éditeurs tablent plus sur les évolutions des machines pour palier le manque de performance car codé plus ou moins salement, sans chercher à rendre les programmes rapides et léger (je ne parle même pas d'optimisation, juste de faire un boulot de dev "correct", et c'est un dev qui te parle).
Et je pourrais continuer longtemps sur les smartphones, l'IoT, les télé connectés, le cloud, les data center, etc. Franchement, qu'est-ce que j'en ai à foutre d'avoir un frigo qui sache tout seul qu'il est temps de racheter du lait, ou d'avoir un écran sur la porte qui peut diffuser le contenu du frigo car il y a une caméra à l'intérieur pour éviter d'avoir à ouvrir ledit frigo quand on veut regarder ce qu'il y a dedans.
Je ne suis pas contre le progrès. Bien au contraire. Mais il y a des usages que j'ai franchement beaucoup de mal à qualifier de progrès, surtout quand on connait l'impact du numérique sur l'environnement.
Le 04/07/2024 à 11h 54
On va commencer par citer le paradoxe de Javons), connu aussi sous le nom d'effet rebond. Pour la faire courte, le gain (ici en réduction de la consommation de ressource via une augmentation de l'efficacité) via des progrès technologiques est compensé par une augmentation de la demande (accroissement de la consommation, via un changement de comportement, qui induit une augmentation de la consommation de ressources).
Le numérique résout peut être des soucis, mais en génère d'autres, plus énergivore, toujours plus consommateur de ressources, etc.
Ensuite, limiter la consommation de ressources d'un datacenter à son empreinte au sol.... comment dire ça diplomatiquement : c'est ne rien avoir compris au problème. Un datacenter a une empreinte au sol très faible d'un point de vue de la déforestation pour ses infrastructures propres. Maintenant, un datacenter, ce n'est pas uniquement une empreinte au sol. C'est du matériel, de la consommation énergétique (il faut alimenter les serveurs), des systèmes de refroidissement (car un datacenter, ça chauffe), etc. Quand on voit la consommation d'un seul datacenter rien qu'en eau (ici ou là par exemple et en restant uniquement sur Next).
Pour la faire courte : un datacenter, c'est grosso-modo, la consommation (que ce soit en eau, électricité, etc.) d'une ville de taille moyenne. Et la consommation totale des datacenters est estimée à 1% de l'électricité mondiale (ce qui est énorme). Electricité qu'il faut produire et acheminé, et la production d'électricité est loin d'être nucléaire partout.
Et les datacenters qui se verdissent (tousse tousse) en prônant de l'énergie dite verte mais qui provient d'un parc éolien ou solaire qui fait 1000x la taille dudit datacenter et qui nécessite malgré tout une énergie pilotable comme le charbon ou le pétrole pour compenser la production intermittente, est-ce qu'on en parle ?
Autre problème des datacenters : ils invisibilisent complètement la consommation pour les utilisateurs, qui n'ont donc pas conscience de l'impact qu'ils ont (déjà que c'est difficile de prendre conscience de l'impact de la construction ne serait-ce que d'un smartphone qui tient dans la main quand on l'a sous les yeux...), les incitants à consommer toujours plus sans s'en même s'en rendre compte (vive le cloud, la 5G, etc.).
Le Japon gagne enfin sa « guerre » contre les disquettes
04/07/2024
Le 04/07/2024 à 17h 11
Le 04/07/2024 à 11h 26
Le 04/07/2024 à 09h 49
Prochaine étape : suppression de la disquette en tant qu'icône Enregistre dans les logiciels :)Sinon, effectivement, ça prête à sourire, surtout pour un pays comme le Japon, souvent à la pointe technologique sur bien d'autres aspects.
Sans Contact Plus déployé pour des paiements de plus 50 euros
27/06/2024
Le 04/07/2024 à 17h 10
Ouais, mais là, c'est plus un paiement par QR Code :p (l'ajout d'un contact se fait peut être par QR Code, mais après, plus besoin je suppose ?)
Je crois qu'en France, on a encore du chemin à faire à ce sujet. Quand j'entends certaines personnes dire que le gouvernement veut éliminer l'argent liquide pour effectuer une surveillance de masse et nous entuber à fond (je dis pas que ce n'est pas impossible, je dis juste que je vois plein d'autres arguments beaucoup plus plausibles AVANT pour favoriser les paiements dématérialisés. Rasoir d'Okham....)
Question naïve : ça existe en France ? J'ai jamais vu (ou alors je n'ai jamais fait attention). Pourtant, je suis un pro qui a déjà aidé d'autres pro à installer leur TPE (bon, quelques uns seulement hein !), et j'ai pas le souvenir d'en avoir vu.
Le 03/07/2024 à 11h 02
Je pense que tu vises Apple. Alors juste un bémol à ce sujet. Apple n'interdit pas l'accès à sa puce NFC. Apple impose que l'application qui l'utilise soit ouverte.Après, on est d'accord que cela reste de la distorsion de concurrence, dans la mesure où Apple lui, peut utiliser la puce sans que ses applications soient ouvertes (ex. Apple Pay).
Et si Apple autorise d'autres applications à utiliser le NFC sans que l'application soit ouverte (exemple récent du pass Navigo), de ce que j'ai compris, ce n'est pas ouvert à tout le monde, et il faut montrer patte blanche.
Au contraire. Même si je ne suis adepte ni de l'un, ni de l'autre, je pense que si bataille il y a, c'est le NFC qui gagnera :
- plus rapide
- pas besoin de viser avec la caméra du téléphone
- pas besoin d'ouvrir d'application
- plus difficilement falsifiable (rien de plus facile que de coller un QR code sur un autre QR code)
État de l’Internet en France : 46,5 Tb/s de trafic entrant (interconnexion), neutralité du Net
04/07/2024
Le 04/07/2024 à 08h 47
Miaou (prem's en chaton)RegreSSHion : une faille critique dans OpenSSH, mais difficile à exploiter
03/07/2024
Le 03/07/2024 à 13h 57
C'est pourtant bien mieux pour savoir de quoi on parle. Pas d'accord utilisateur 30627?Australie : les entreprises du numérique ont six mois pour proposer un texte de protection des mineurs
02/07/2024
Le 02/07/2024 à 14h 09
Le 02/07/2024 à 11h 30
Pourtant, pour les mineurs, il y a une solution simple : mettre un délai de carence de 18 ans après la création d'un compte avant de pouvoir s'en servir (en ajustant le délai en fonction de l'âge de la majorité dans le pays concerné).On se demande pourquoi personne n'y a pensé avant...
Scientifiques et universitaires se mobilisent contre l’extrême-droite
27/06/2024
Le 02/07/2024 à 09h 38