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Citan

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4446 commentaires

Le 07/11/2019 à 22h 57







cyp a écrit :



Au hasard une équipe sous pression qui doit donner des résultat rapide et éviter que son véhicule ne s’arrête tout les 10m à cause de faux positif trop nombreux sur le système de détection.





Rien à foutre. 

C’est comme le chercheur, pardon, le connard, qui se fait embaucher pour expérimenter des produits / techniques industrielles dont il ne peut ignorer que le premier usage sera l’armement. 

Si t’as une conscience, tu prends un taf acceptable et tu fais ton job proprement. 



Après, je suis d’accord avec les autres que le conducteur était complètement en tort aussi : “véhicule de test” -> t’es pas là pour te branler la nouille, mais pour être aussi attentif (voire plus) qu’un conducteur normal.

 



ProFesseur Onizuka a écrit :



Il y a 35 000 accidents par an en France d’animaux sauvages qui se jettent sur une voiture… un humain freine quant il voit un bestiau se rapprocher, pendant que l’IA perd son temps à essayer de comprendre ce qu’il se passe <img data-src=" />







Il y a vraiment des piétons qui se jettent sur des voitures à l’arrêt? Ils sont bizarres les Américains <img data-src=" />





Bah ouais, je comprends pas comment un développeur (un mec censément un minimum intelligent) peut accepter d’avoir n’importe quelle autre réaction que ça face à l’inconnu.


Le 07/11/2019 à 22h 51

“On touche au problème lorsqu’un objet change de catégorie : son historique n’est plus pris en compte pour le calcul des trajectoires possibles.”



&nbsp;Les mecs qui ont osé concevoir une bouze pareille sont des putains de criminels. Même un étudiant en première année d’informatique n’oserait sans doute pas être aussi crétin.Il ne faut pas plus de 5 sec de réflexion à une personne normalement constituée pour dire, à la question “comment tu ferais pour détecter et anticiper un objet en utilisant plusieurs capteurs”, “je rassemble toutes les sources pour faire un suivi unique avec un ‘identifiant’ unique”.

Le 07/11/2019 à 13h 18

Hmm, c’est peut-être audacieux de ma part de prétendre connaître (me souvenir) de l’état d’esprit de la communauté à l’époque, mais à mon sens ce n’est pas tant le fait que les fondamentaux aient changé (choix définitif -&gt; rebuild permanent), mais le fait que tout le reste était à chier (et je pèse mes mots) : RNG aux fraises, grosses restrictions sur les équipements possibles par classe, “obligation” de booster une seule stat selon la classe pour être efficace, histoire insipide, maps identiques à 95% entre chaque run…



C’était franchement un diablo-like de 3ème zone à sa sortie (remarque, du coup, “diablo”, 3ème, tout est cohérent).&nbsp;

Alors que quand je lui ai redonné sa chance &gt;2 ans après (plus d’HV, génération de loot repensée pour ne plus avoir 70% de stuff inutile pour le perso que tu joues) c’était devenu une expérience vraiment agréable.&nbsp;

Je n’ai pas accroché plus que ça parce que l’univers me plaisait pas particulièrement et que de tous les diablo-like que j’ai fait c’était de très loin le pire en termes de lisibilité (surcharge d’effets graphiques), mais honnêtement c’était devenu un bon jeu.&nbsp;



Le souci, c’est qu’être un bon jeu plus de 2 ans après la sortie, ça la fout mal…

Le 04/11/2019 à 23h 28

Je comprends honnêtement pas comment les gens peuvent attendre qqchose de Diablo 4.&nbsp;

Ca pue la resucée de Diablo 2 à des kilomètres.&nbsp;

J’ai détesté Diablo 3 parce qu’il a mis 2 ans à enfin devenir un jeu à peu près agréable à jouer, mais au moins ils avaient tenté de changer la donne.&nbsp;

Là on a du Path of Exile estampillé Diablo 2, en très probablement moins bien.&nbsp;



0 innovation réelle, 0 intérêt. Et pourtant, il y aurait eu matière à innover, même encore aujourd’hui dans un genre aussi éculé.

Le 08/10/2019 à 15h 31

MERCI au Venezuela de mettre ainsi en exergue l’aberration totale que constituent les logiciels “en tant que service”…

Du moins pour tout ce qui permet la production, exploitation et conservation de données utiles (soit à peu près tout sauf les jeux quoi… <img data-src=" />)

Le 07/10/2019 à 16h 24







Eviv_Bulgroz a écrit :



Pardon par avance pour la longueur. La concision n’est pas mon fort !

&nbsp;

Déjà merci de répondre en demandant des précisions plutôt que comme certains l’ont fait en répondant par des propos plus proches de l’agression ou de la réponse affectivée sans fondement. C’est très agréable !



Oui, je maintiens le coté “névrose” sur les données. Quand je dis “moins se prendre la tête”, c’est tout simplement faire la part des choses et savoir raison garder.

Ce que je lis souvent ici est plus du domaine du “dogme” et de “l’affectif” que du raisonnement en gardant la tête froide. Il n’y a qu’à voir les réactions épidermiques (même vous) quand on parle de paiement par caméra, mais honnêtement, où est le problème dans ce cas précis ? Et encore une fois, en restant sur le sujet simplement “paiement par caméra” et en faisant abstractions du fait qu’il s’agit de la Chine, de sa situation politique, et des évènements actuels (J’ai déjà dit par ailleurs tout le “bien” que j’en pense…)

Payer avec sa “bobine” est pareil qu’un paiement CB sans contact, je n’arrive pas à y voir un “problème” ou un risque supérieur à ce qui existe actuellement. Je veux bien qu’on m’aide à en prendre conscience si je me trompe, vous êtes bienvenu. &nbsp;



&nbsp;

Le problème principal, si tu veux, en tout cas de mon point de vue (mais je pense partagé par d’autres), c’est qu’en tant que citoyen nos moyens de contrôle sur l’usage qui est fait de ces outils est EXTRÊMEMENT limité.



De nombreux exemples à travers l’histoire des pays montre que, sauf rarissime exception…




  1. Une fois qu’un outil en général, ou un nouvel usage d’un outil, a été autorisé par la loi, il est quasi-indéboulonnable.

  2. Tout gouvernement à vocation autoritaire use et abuse de toutes les données personnelles qu’il peut exploiter afin d’asservir le peuple et asseoir sa domination.&nbsp;



    Nos collègues INpactiens prennent la Chine en exemple tout simplement parce qu’ils avancent à une vitesse folle dans cette approche de dictature sauvage.

    Mais nous ne sommes pas tant en reste que ça dans les pays occidentaux, notamment en France.



    Trois exemples.&nbsp;



  3. Prélèvement ADN : en 10-15 ans, on est passé de “prélèvement exceptionnel pour forte présomption pour un délit/crime précis” à “prélèvement systématique sous peine d’amende+prison que ce soit pertinent ou pas pour l’enquête en cours”.

    Pas grave ?

    Bah, combine ça avec la recherche génétique -&gt; un gouvernement qui déciderait d’opprimer une partie de sa population sur son origine ethnique pourrait faire tourner une moulinette sur la base (d’autant plus dangereux que à priori l’identification ethnique par génome c’est pas spécialement fiable ou précis, mais on a rarement vu les dictatures user du principe de précaution dans ce genre de questionnement).

    Je vais trop loin ? Faisons plus simple : un mec devient un peu trop relou pour le gouvernement, son ADN est dans la base -&gt; une petite “erreur” de manipulation informatique et le voilà associé à une affaire de viol. Ça finira par se voir ? Possiblement, des mois/années après au mieux.



  4. Reconnaissance faciale : aujourd’hui, du peu que j’en sais, le territoire public couvert est extrêmement faible (en gros les grandes artères dans les grandes villes, les quelques rues les plus fréquentées dans certaines plus petites, et l’ensemble des hubs de transport).&nbsp; Je suppose (j’espère) que pour récupérer les données de caméra privées, il faut un motif sérieux avec autorisation d’un juge.

    Au rythme où on va, sous couvert de lutte contre le terrorisme, le maillage va s’intensifier et les contrôles préalables à la récupération et conservation des données va s’affaiblir.

    -&gt; En Chine, actuellement, tu peux être arrêté sous un motif fallacieux parce que tu es un critique déclaré du système. Quand bien même ils ne t’arrêteraient pas, comment te sentirais-tu sachant que 100% de tes déplacements sont contrôlés en permanence, et que toi ET TES PROCHES sont sous surveillance constante ?



  5. Données personnelles : au-delà de la gentille institutionnalisation de l’espionnage à grande échelle (cf le Ministère des Finances : tu te souviens de l’exemple sur l’ADN. Là on est juste au début du processus c’est pour ça que ça semble acceptable) qui permettra à terme d’éviter l’excuse bidon du risque terroriste.

    Aujourd’hui, ça va. Quand tous les services de l’État auront accès direct, permanent et universel à tes données…




  • Tu arrives dans le colimateur de l’État pour t’être exprimé un peu trop publiquement en désaccord : tout ton entourage va être soumis à la suspicion. Toute donnée pourra être susceptible de nourrir un faisceau de présomptions suffisant pour ouvrir une enquête pour des bases plus ou moins solides (contrefaçon, consommation de stupéfiants, conduite en état d’ivresse, peu importe : on ne peut pas TOUT LE TEMPS respecter TOUTES LES LOIS. Chance ! Les données sur internet restent sans limite de durée, et les prescriptions se comptent en années).

  • Tu as un comportement, une vocation sexuelle, une religion qui deviennent intolérables pour l’autorité : tu constitues un point d’entrée privilégié à priori pour profiler un pan de population.

    &nbsp;

    Tu te sens tranquille, là, aujourd’hui, parce que tu es “dans les clous” de ce qui est “acceptable” par l’État dans lequel tu vis, et que l’automatisation “de masse” de la surveillance et la répression n’en sont encore qu’aux prémices.

    Le souci, c’est qu’on peut vite se retrouver en dehors, et que toutes les barrières judiciaires à l’usage abusif des technologies par l’État sont en train de sauter à une vitesse croissante. Notamment en France.

    Mets ça en abîme avec les élections à venir de 2022 où l’extrême droite aura “au mieux” un très bon score, imagine qu’elle passe (quoiqu’on en dise probabilité non nulle), qu’elle se comporte selon toutes les craintes formulées à son encontre (idem)…

    Puis mets toi dans la peau d’une personne non-hétérosexuelle, non-blanche, non-propre sur elle…

    L’État aura ET les moyens de l’emmerder et la museler au degré qui lui convient, ET les moyens de limiter les risques que ça se voie.

    Ce n’est pas de la science-fiction. Tout juste de l’anticipation, et à quelques années seulement si on suit la dynamique actuelle.

    &nbsp;


Le 07/10/2019 à 14h 45







Eviv_Bulgroz a écrit :



Vu que je sais pas faire une citation complexe de plusieurs extraits de commentaires, je veux bien entendre ce que vous dites, mais bon encore une fois, ça ne “choque” personne quand la télémétrie est faire par Google ou Apple, mais ça choque tout le monde quand c’est MS qui le fait ! Et du coup, on refuse le compte MS ?



Vous pouvez m’expliquer cette schizophrénie ?



Comprends pas…





Bah il suffit d’arrêter de confondre deux publics différents par flemme intellectuelle (au mieux).

Ceux qui se préoccupent de leur vie privée râlent très bien sur Google et Apple, il suffit de lire les commentaires.

En d’autres termes, si tu lances un sondate avec les questions suivantes…




  1. Utilisez-vous quotidiennement l’ensemble des services Google ou Apple ?

  2. Êtes-vous choqués par les évolutions récentes de Windows forçant l’utilisation d’un compte connecté ?



    Je suis&nbsp; à peu près sûr que la proportion de gens répondant OUI aux deux questions ne dépassera pas les 5%.


Le 07/10/2019 à 14h 40







Eviv_Bulgroz a écrit :



Non, Vincent me dit que je ne peux pas comparer… Bah justement Si !



Windows, après Win7, n’a plus RIEN à voir avec le canal hystérique ^^ C’est un OS mobile qui a une déclinaison fixe ^^ (Mobile first disait Satya) Donc on DOIT comparer Win 8 et successeurs avec Android ou IOS… et pas avec Win 7, du moins dans le comportement utilisateur.



Et je le re répète, c’est là dessus que MS n’a pas été suffisamment clair… et que du coup, tout le monde croit que Windows 10, c’est le successeur final de Windows 7 (d’où le coup du comte local), alors que justement… non (d’où le coup du compte connecté) !



Je suis pas sur de me faire comprendre en fait !





Sauf que sous Android, tu peux (dans mes souvenirs) activer un téléphone sans compte Google. T’as 60% des fonctionnalités amputées certes, mais ça se fait.&nbsp;

Et sinon, tu as aussi le choix d’acheter un téléphone qui te laisse libre de maîtriser tes applications et tes données, soit en écrasant un Android stock par un OS alternatif, soit en achetant un mobile conçu comme ça dès le départ.



Une bonne fois pour toutes, imposer un compte connecté “system-wide” n’a absolument AUCUNE raison d’être.

Le proposer, oui. L’imposer, non.

Soit dit en passant, même sur l’argument “facilité d’utilisation” ça ne tient pas la route du tout. On a depuis 10 ans des systèmes qui facilitent le “partage d’identité” entre sites (ex OpenAuth), qui permettent à un utilisateur d’avoir un même identifiant sur des applis/sites qui n’ont rien à voir entre elles.



Donc, s’pas comme si c’était pas faisable et déjà largement fait.


Le 07/10/2019 à 14h 35







Eviv_Bulgroz a écrit :



Pas du tout d’accord… mais alors là, vraiment pas du tout !



J’entends, je comprends, mais je suis définitivement en désaccord !



Quand tu regardes Windows 10 (on pourrait même remonter à Windows 8.1 voire 8.0 si tu veux), MS démontre clairement sa volonté de faire comme les autres plateformes où l’utilisation d’un compte connecté est requis.



Bah non. Tu n’as aucunement besoin d’un quelconque “compte utilisateur connecté” ou “compte client” sous Linux. Et encore heureux.

Marre des entités qui cherchent à déposséder les utilisateurs de leurs machines (à leur décharge, ça fait 25 ans qu’ils essayent et qu’une majorité se laisse faire sans broncher).


Le 07/10/2019 à 14h 32

@Vincent tu peux éventuellement rajouter quelque part, en mode cerise sur le gâteau, que (en tout cas chez moi) Skype a subi une mise à jour forcée depuis laquelle il est désormais IMPOSSIBLE de “quitter” Skype. L’option a tout simplement disparu.

-&gt; Un pourriciel officiel de Microsoft au démarrage, à moins d’aller jouer avec les services (ce qui exclut 95% de la population). Merci qui ? <img data-src=" />

Le 02/10/2019 à 20h 13







jano31coa a écrit :



Je suis étonné de l’article et des commentaires, pour ma part avec une telle comptabilité je vois une société qui va disparaitre à très court terme.. Plus précisément vous avez vu que la société est en faillite et doit fermer si elle ne trouve pas 92k€ en 2019 ? (deux années de suite avec des fonds propres négatifs = obligation de liquider la société si je me rappelle bien de mes cours) En outre, il me semble qu’il y a une procédure quand la perte est supérieure à la moitié du capital social, pourriez-vous nous dire ce qui s’est passé début 2019 quand les comptes 2018 ont été examinés par les actionnaires ?




Est-ce que nextinpact en a conscience ? Comment avez-vous prévu de survivre ? (nouveaux actionnaires ?) (est-ce que je me trompe ??)







Merci de tes précisions.&nbsp;

Je n’ose parler au nom de la communauté, allez si : à mon avis les gens disposant de ton niveau de connaissances sur ce type de sujets doit être en dessous de 1%. ^^

(Personnellement mes connaissances dates de &gt;10ans et le sujet me passionnait pas : j’aime autant dire que j’y connais rien XD).



Après au delà des éventuelles procédures “forcées” par le droit, en soi qu’une société soit dans la merde sur la trésorerie ou même sur la balance me choque pas si les causes sont clairement identifiées et “contrables”.&nbsp;

Dans le cas présent, à minima on est bon sur l’aspect “identification”.&nbsp;

Quant au deuxième aspect…&nbsp;

A dire vrai je je suis étonné par ton étonnement <img data-src=" /> Nous en tant que lecteurs, nous n’avons pas grand chose à perdre -du moins sur le plan financièrement-. Dès lors, si on apprécie le site, en quoi est-ce choquant qu’on y porte quelques deniers ? Ca me paraît toujours moins risqué statistiquement, pour les sommes engagées, que de jouer au loto, tiercé ou investir en bourse… <img data-src=" />


Le 02/10/2019 à 20h 07







Babouche kebab a écrit :



J’ai regardé ce qu’était cette affiliation, en fait j’imagine que des trucs comme les bons plans par exemple ou les comparateurs de prix redirigent vers les sites via des liens de ce type et que c’est la base de leur économie.&nbsp;



&nbsp;Il y a une grille tarifaire sur amazon assez longue pour les pourcentages en fonction du type d’objet et si l’achat provient directement d’un lien du site (jusqu’à 15%) ou par le lien simple donné plus haut qui ne dirige pas vers un objet en particulier (1,5%).&nbsp;

&nbsp;&nbsp;

Tout ça pour dire que je ne pense pas que cela incite à utiliser Amazon, c’est juste que si on utilise amazon pour une raison X ou Y, autant passer par ce lien si on accepte les contreparties comme le dit citan666. Et en plus il doit y avoir d’autres enseignes qui pratiquent cette affiliation, genre materiel.net, cdiscount… qui ont aussi sûrement des liens de la sorte à diffuser, histoire de tous les balancer.&nbsp;

&nbsp;&nbsp;

Je ne le vois pas comme de la pub envers ces sites dans la mesure où de toute façon je les utiliserais. Et si toi (par exemple) tu ne vas jamais sur Amazon, par idéologie ou autre (ce que je respecte), et bien tu n’iras pas plus acheter dessus qu’avant





De ce que j’en comprends c’est sur le principe même que ça le choque, et comme dit dans mon commentaire précédent à la réflexion je le comprends.&nbsp;



On a beau dire que “ça ne change rien”, les plages sont faites de grains de sables et les océans de gouttes d’eau… :)


Le 02/10/2019 à 20h 07

Autre remarque que je trouve très pertinente.&nbsp;



D’un côté je suis personnellement très appréciateur du suivi sur ces sujets, et je pense que cela est vrai pour la plupart du coeur de la communauté.&nbsp;

De l’autre il faut reconnaître que ce sont des sujets bien techniques (autant sur le plan juridique qu’informatique qu’éthique), pour lesquels en dépit des efforts de rédaction il faut déjà être bien au point sur le sujet.

En d’autres termes, le visiteur lambda que ces sujets passionnent a de bonnes chances de vouloir souscrire, mais ça représente un public cible vraiment rikiki. ^^



Vu qu’à priori le format des brèves semble apprécié par la majorité, ça peut être un bon moyen de faire un transfert de “charge” pour couvrir plus de sujets généralistes. :)&nbsp;

Le 02/10/2019 à 20h 02

A la réflexion, j’avoue te rejoindre.

Sur le coup je n’ai pas du tout réfléchi plus loin que le concept lui-même…&nbsp;



Il est vrai cependant qu’au mieux Amazon n’a pas besoin “d’encouragements” commerciaux, au pire c’est assez douteux sur un plan déontologique, du moins si on veut essayer de consommer “éclairé”.&nbsp;



Je te remercie de ta remarque. ^^

Du coup, je me reprends : s’il existe un système de parrainage tel que le propose Amazon, mais pour des sites possiblement plus “aimables”, ce serait cool.&nbsp;

Effectivement Amazon en tant que tel, ne colle pas forcément à l’ADN de NextInpact.&nbsp;

Le 02/10/2019 à 13h 26

Heu du coup perso je connaissais absolument pas ce système de parrainage par Amazon, mais, je pense que d’autres seront d’accord avec moi pour dire…



BORDEL QU’ATTENDEZ VOUS POUR LE METTRE EN VISIBILITÉ ?

Après tout, c’est encore un moyen alternatif de vous soutenir qui certes implique une certaine exploitation de données personnelles mais (àma) pas pire, au contraire, que les cookies de pubs…

En plus je soupçonne que la part de gens qui utilisent Amazon régulièrement parmi les INpactiens doit largement survoler les 50%.



Et pour le coup ça ne nous coûte rien si ? :)



&nbsp;

Le 02/10/2019 à 12h 27







GTO a écrit :



C’est beau les fanboys qui ne regardent pas plus loin que le bout de leur nez…&nbsp; <img data-src=" />&nbsp;<img data-src=" />



Et ça fait 10 ans aussi qu’on a tout les 6 mois en moyenne des appels aux dons, preuve que le modèle de l’abonnement “façon NXI” est mal pensé et surtout, comme je l’ai toujours dit, que l’argent est mal géré quand il rentre (projets inutiles genre le magazine papier, embauches, etc).





C’est vrai que ce n’est pas comme si c’était compliqué (de manière générale) d’être avant-gardiste…

Que ce n’est pas non plus comme si avoir d’un coup une source qui assurait plusieurs dizaines de pourcents des revenus, qui tombe à cause d’une décision tierce, pouvait causer quelques petits soucis d’équilibre budgétaire…



Passons encore sur le fait que NXI a lancé plusieurs projets ambitieux en équipe (La Presse Libre) ou en solo (magazine) qui demandent un investissement conséquent.

S’il y avait vraiment une critique à faire sur le pilotage NXI, ce serait le choix de vouloir publier un magazine alors que, en vrai, on avait très bien vécu sans et on pouvait continuer comme ça…



Mais même la Presse Libre, bien que chantier très ambitieux, correspond à une stratégie de viabilité à moyen terme (pourvu que ça prenne quoi)…


Le 02/10/2019 à 12h 21







manbu a écrit :



Désolé pour vous mais comme je le pressentais et l’avais dit lors du lancement de cette formule payante, votre modèle économique n’est pas viable et ne le sera jamais.



A moins d'être philanthrope, pourquoi payer une chose, que l'on peut avoir dans beaucoup d'endroits gratuitement ? C'est un non sens.      






&nbsp;Beaucoup de vos concurrents, réussissent beaucoup mieux que vous et n'ont aucun problème de survie, avec les modes de fonctionnement classiques qui ont fait leur preuve sur le net.      






&nbsp;Si vous voulez survivre, il est encore temps de vous repenser, errare humanum est, perseverare diabolicum...et mortiferum.





MDR

Tu pourrais pas nous prédire les numéros gagnants du prochain loto tant qu’à faire ? Au moins cette fois là on saura pourquoi on perd…




  1. Modèle payant, non viable ? C’est probablement pour ça que de plus en plus de sites l’intègrent à leur modèle économique, même si pour la plupart ça reste vu comme un complément (ou un test) plus qu’une vraie migration.

  2. Avoir un contenu similaire à ce qu’il y a sur NXI, ailleurs ? Bah balance tes sources qu’on se marre.

    Perso je reconnais ne pas avoir écumé tous les journaux mondiaux (ni même français) liés à l’informatique et aux libertés, mais AUCUN n’arrive à la cheville de NXI. En fait, les articles sur NXI sont mieux rédigés que 90% des articles que je peux lire n’importe où ailleurs, média spécialisé ou généraliste. Je ne citerai pas certains dont les contenus sont une ode façon gloubi-boulga aux plagiats, survols et autres dissimulations d’opinions…

    &nbsp;

    Et pour autant, les INpactiens qui suivent les commentaires pourront témoigner que je n’hésite pas à tacler (plus ou moins poliment d’ailleurs selon mon humeur du moment j’admets <img data-src=" />) un rédacteur lorsque je ressens qu’un élément essentiel a été loupé, que le ton est trop biaisé dès l’entrée ou encore que l’article est une coquille vide digne des autres sites.



    Pour survivre, pas de miracle : il faut soit plus d’abonnés mais le chemin est long car c’est un état d’esprit qui va prendre du temps à s’installer, à fortiori quand les contenus semblent peu nombreux (je plussoie à 1000% les autres coms : les brèves doivent être listées avec le reste - surtout que beaucoup de vos “brèves” sont aussi construites et nourries que des “articles” ailleurs <img data-src=" />).

    Soit réussir à développer un service qui peut jouer sur l’économie d’échelle, mais ça demande généralement un gros investissement de mise en place…





    RévolutioN a écrit :



    Ce qui est difficile pour vous, c’est que vous avez un public d’informaticiens.

    Ce sont les plus radins.

    Ils sont habitués au gratuit (ils piratent tout ce qu’ils peuvent) et pour eux tout devrait être gratuit sur Internet.

    Alors qu’un autre média comme Médiapart qui vise les vieux fonctionnaires, lui n’aura aucun problème à ce que les gens paient pour les lire sur Internet.





    Oui, bien sûr, les informaticiens sont les plus radins.

    C’est pour ça que beaucoup contribuent directement à du code libre.

    C’est pour ça que d’autres consacrent du temps sur des sites/forums pour aider la communauté.

    C’est pour ça encore que la plupart des informations, en tout cas ceux qui bossent dans l’édition logicielle à proprement parler, paient la plupart de leurs licences car ils ont parfaitement, EUX, la conscience du travail fourni.



    De manière générale, les informations sont le public qui souffre le plus de la dématérialisation de la valeur. C’est un non sens d’affirmer que ce sont les plus radins pour payer du dématérialisé.

    Il est possible que tu aies cette impression car en revanche, cela est vrai, ce sont généralement des gens très critiques, et qui n’ont donc pas envie de payer sans être sûr de la qualité.

    (Comme l’illustre très bien ce dessin XDhttps://xkcd.com/309/)


Le 29/09/2019 à 10h 16

+10

Le 26/09/2019 à 15h 42

Ça nous sommes d’accord c’est un vrai problème.



D’ailleurs en toute transparence c’est ce qui m’a bloqué aussi à embaucher un CHATON (<img data-src=" />).

En revanche, on a beaucoup (trop) de fournisseurs d’hébergement maintenant qui se basent tous sur un Nextcloud/Owncloud sécurisé, donc pour ceux pour qui ça suffit il y a de bonnes offres pas trop chères.



La difficulté commence quand tu cherches un hébergement sécurisé de bout en bout (= contenu chiffré tout du long y compris sur transmission ET STOCKAGE, toi seul a ta clé, à toi d’être responsable. Même l’hébergeur ne te sauvera pas si tu la perds/oublies).



Il n’y en a pas des masses et les tarifs sont corrects mais un peu douloureux à mon goût (j’admets je suis un radin ^^)

Le 26/09/2019 à 13h 42







&nbsp;boogieplayer a écrit :



Complètement vrai. Et cela montre aussi que de tel outils sont onéreux en temps et en argent à maintenir, infaisable pour Framasoft hélas. Tout cela n’aura eu qu’un intérêt -majeur- d’éducation et d’éveil -le but de Framasoft-, et qui, j’espère, auras permis de convertir quelques DSI ou informaticiens.



Pour l’immense majorité des gens cela sera oublié très vite, et tous les effort de Framasoft n’auront servi à rien. <img data-src=" />











skankhunt42 a écrit :



“Montrer

qu’il est possible de mettre en place” : Tout le monde qui touche un

tant sois peu à l’informatique sait très bien que c’est faux et

framasoft en est le meilleur exemple et c’est pour ça que la majorité

préfère passer sur un gros.





C’est marrant comme certains donnent l’impression de balancer un bon gros préjugé des familles sans même avoir lu la news…



Rappel : 38 SERVICES exploitant 10 LANGAGES DIFFÉRENTS pour 2 personnes POUR DES DIZAINES DE MILLIERS D’UTILISATEURS…

S’il n’y a rien qui vous choque dans vos assertions à la lumière de cette phrase, c’est qu’il est temps de brancher votre cerveau.

Si vous estimez que vous, en tant que particulier, auriez besoin de la même étendue des services, il est temps de refaire un point sur votre mode de vie.



De tout ce que je peux en voir autour de moi, les gens lambda ont l’usage de 1) des contacts 2) un espace de stockage de fichier 3) un espace de mails 4) un calendrier, le tout sécurisé. Le reste c’est du bonus.

Et à ma connaissance, Nextcloud coche toutes ces cases. Soit UN outil dans UN langage, déployable sur à peu près n’importe quel hébergement (même si derrière les perfs sont pourries parce qu’on a pris trop du premier prix).



De la même manière, les gens lambda n’ont pas plus que quelques dizaines de personnes à “gérer” dans le pire des cas, et des personnes qui sont liées affectivement : que l’on parle de performances, de confidentialité ou de responsabilité (au sens légal) on n’est pas du tout dans la même dimension.



Enfin, rappelons qu’un Raspberry PI coûte environ 70 pour un kit complet haut de gamme, et que les tutos + gens amicaux sont nombreux pour mettre en place une solution.&nbsp;



Donc certes ce n’est pas trivial, et oui cela demande un certain investissement de départ + de la maintenance régulière et surtout une grosse rigueur de bout en bout… Mais c’est loin d’être la mort.

Et sinon, il suffit de se renseigner sur les CHATONS. Il y a absolument de tout en termes de modèles économiques difficile de ne pas trouver chaussure à son pied.


Le 24/09/2019 à 11h 20

Tout dépend à quoi tu compares.



Si c’est un moyen de passer de l’ADSL “56k” (ligne trop pourrie ou terminaison trop éloignée) à des débits corrects, la famille en question aura sans doute pris des habitudes peu gourmandes.



Clairement découvrir les joies d’un débit suffisant pour streamer correctement induira rapidement une hausse des usages, mais peut-être sauraient ils se raisonner… ^^

Le 22/09/2019 à 09h 58

Moi c’est l’inverse, j’ai tiqué en voyant la dernière parce que ça correspondait pas à ce qui était dit dans la “brève” sur la nomination de Nitot, du coup ça m’a motivé à aller lire l’article… <img data-src=" />

Le 22/09/2019 à 09h 54

Sinon tiens question con ? Puisqu’il y a une part d’argent public, existe-t-il un organisme particulier chargé de la “surveillance” de la gestion de Qwant ? Si oui le connaîtriez-vous ?&nbsp;

Le cas échéant je me sentirais bien de leur envoyer un mail en tant que citoyen inquiet ;

inquiet de voir qu’une entité conçue pour devenir un atout stratégique s’avère dirigée par un mec dont la compétence peut être à ce point légitimement mise en doute…

Le 22/09/2019 à 09h 41

Bonjour :)



Petite remarque, j’espère que vous avez bien vérifié être d’équerre sur le respect de la vie privée tweet -&gt; publics donc ok, mail en revanche… Mais mes connaissances en la matière sont obsolètes donc je n’ai pas d’avis, je relève juste “au cas où”. Ce serait dommage de vous prendre un tir légal sur un papier qui était par ailleurs autant nécessaire que bénéfique à la communauté.



GG d’avoir pris le temps de tout compulser et mettre en ordre.&nbsp;

MERCI de permettre l’illustration par l’exemple d’un phénomène hélas bien trop courant en entreprise (et administration XD) de personnes qui suffisent à elles seules (par incompétence ou toxicité) à ruiner la qualité potentielle d’un projet.



Et bon courage pour la suite. <img data-src=" />

Le 20/09/2019 à 12h 23

Et tu mets toi-même le doigt sur un autre point critique mais tu sembles ne même pas t’en rendre compte : le mec “qui gère une industrie airbnb a de fait une activité commerciale assez proche dans l’esprit de celle d’un hôtelier” (tes propres mots). Sauf que…

-&gt; Pas les mêmes contraintes financières (concurrence déloyale des hôtels, mais c’est un autre sujet)

-&gt; Pas les bonnes assurances (problème avec un “client” ? Qui se mange la responsabilité du coup ? Et quand bien même ce serait le boulet qui fait son truc dans son coin, dans quel délai ce serait tranché ?)

-&gt; Irrespect à priori des règles de copropriété (puisqu’il n’en a pas parlé à son proprio, le plus à même de connaître)

-&gt; Mise en oeuvre d’une usure prématurée des lieux par rapport à la planification du proprio (qui peut vite largement dépasser la somme misérable que tu laisses en caution si vraiment tu fais tourner le logement intensivement).



Et ça doit probablement provoquer des soucis aussi sur le plan fiscal.



Bref, le mec met tout le monde en danger au moins sur le plan juridique, juste parce qu’il n’a pas les couilles de se sortir les doigts pour faire les choses proprement (j’achète un bien, je le rénove autant que de besoin, je le mets à louer).

Moi, j’appelle ça au mieux un boulet (quand il ne réalise pas ou qu’il limite cette exploitation au strict minimum pour s’en sortir financièrement), au pire un connard (quand c’est fait en pleine conscience pour générer un max de profit). &nbsp; &nbsp;

Le 20/09/2019 à 12h 14







Zerdligham a écrit :



Le proprio met un logement sur le marché à un prix donné, du moment que les loyers sont payés à l’heure et que l’appartement est rendu en bon état, qu’est-ce que ça peut lui faire que le locataire l’utilise d’une façon X ou Y?

Si le locataire en turbinant un peu arrive à en dégager plus d’argent que ça ne lui en coûte, tant mieux pour lui, ça ne retire rien à personne. Si le proprio avait eu envie d’optimiser ses revenus, il avait lui aussi le droit de gérer des locations courtes mais plus lucratives.

Considères-tu aussi qu’un hôtelier qui ne serait pas propriétaire du bâtiment se ferait de l’argent sur le dos de son propriétaire?



Évidemment il faut que ça se fasse dans les règles, mais j’ai du mal à voir au nom de quoi on devrait interdire aux gens de sous-louer.





Voilà bien un commentaire digne de l’état d’esprit du 21ème siècle… <img data-src=" />

Encore un peu et tu vas dire que le locataire rend service au proprio en agissant plus que lui en bon père de famille… <img data-src=" />



Pourtant tu donnes déjà l’argument massue “si le proprio avait eu envie…”

–&gt; S’il ne le faisait pas c’est qu’il n’AVAIT PAS ENVIE (ou ne pouvait pas d’ailleurs).



Le comportement des locataires mérite un kill cool : côté face pêches dans la gueule, côté pile coup de pieds au cul.





  1. Déloyauté flagrante dans la relation contractuelle avec le proprio -&gt; Ils ont décidé “pour lui” sans information.

  2. Mise en porte-à-faux potentielle du proprio vis-à-vis du règlement de copropriété (beaucoup de résidences interdisent ou se mettent à interdire les locations courtes durées).

  3. Idem vis-à-vis de son assureur (ce n’est pas DU TOUT le même contrat -ni le même tarif- en termes de responsabilité, et ce n’est pas le même risque non plus vu la fréquence de changement des personnes utilisant le bien).

  4. Idem vis-à-vis des voisins (tout le monde n’apprécie pas d’avoir des nouveaux voisins tous les quatre matins, à fortiori des gens de passage qui n’auront pas forcément les mêmes égards en termes de nuisances que ceux qui sont à demeure).

    &nbsp;

    Au passage gg pour la comparaison foireuse avec un hôtelier, qui ne peut de toute façon aucunement exercer son activité sans toutes les autorisations qu’il faut (y compris donc celle d’exploiter l’immeuble à cet effet), parce que c’est contrôlé.

    Idem pour le sous-entendu que le propriétaire ne savait juste pas correctement gérer son bien, alors que la location “d’habitation” et la location “d’hôtellerie” n’ont pour seul point commun que de requérir un “local habitable” mais sont autrement bien trop différentes pour être comparées.

    &nbsp;

    Absolument RIEN ne justifie le comportement de ces locataires. Ils ont fait les crevures, ils se sont fait choper, tant pis pour leur gueule.

    Je me serais juste attendu à ce que la Cour ne les oblige à rembourser que le “surplus” des revenus (autrement dit déduire les loyers), mais peut-être était-ce un moyen détourner d’infliger une “punition” en plus du simple rééquilibrage de flux.&nbsp;


Le 09/09/2019 à 22h 33

Mieux expliqué que moi et plus précis. Merci à toi ;)

Le 06/09/2019 à 13h 18

Bon pour ceux qui se posent la question, quelques rappels de base.





  1. L’auteur d’une oeuvre protégée par le droit de la propriété intellectuelle en maîtrise l’intégralité de l’usage.



  2. Par défaut tous les usages sont réservés à l’auteur : autrement dit un tiers ne peut utiliser son oeuvre que de manière “explicite” (généralement donc par contrat de licence).

    Tout usage fait sans une telle autorisation est constitutif de contrefaçon.

    &nbsp;

  3. Pour toutes les oeuvres, des dérogations existent, vous connaissez tous notamment le droit de citation et de parodie. Qui sont hors-sujet ici.



  4. Des dérogations spécifiques ont été apportées pour toute oeuvre, s’agissant du transport “technique”, pour éviter que 10% de l’internet soit instantanément contrefacteur parce qu’une oeuvre diffusée illégalement est passée par des dizaines/centaines/++ de noeuds avant d’arriver sur le pc qui l’a requêtée.

    &nbsp;

  5. Des dérogations spécifiques existent également pour les logiciels afin de tenter de préserver un équilibre entre l’intérêt de l’auteur et l’intérêt commun (logiciel -&gt; plus proche de l’implémentation d’idée que de l’art). En particulier, le droit de contourner une mesure de protection si celle-ci empêche l’usage du logiciel (note: je simplifie au max c’est nettement plus subtil et en plus ma connaissance est toute rouillée je suis plus à jour ;)).



    -&gt; Dès lors, à mon sens la logique d’analyse est très simple.

    Si Free n’a pas respecté le contrat, il est de facto contrefacteur du logiciel SAUF à démontrer que l’usage dénoncé par l’éditeur relevait des exceptions autorisées.

    Et ce même s’il arrive à prouver que les clauses du contrat de licence étaient abusives, donc inapplicables.

    C’est la beauté (ou pas) du droit de la propriété intellectuelle non réadapté au monde moderne.



    En revanche, s’il peut prouver que les clauses étaient abusives, peut-être le tribunal aurait il le pouvoir d’imposer d’une manière ou d’une autre la prise en compte rétroactive d’un contrat plus adapté, vidant du coup la contrefaçon de son fait générateur ? (100% question, aucune idée)



    En tous les cas, c’est une belle illustration de la complexité (et à mon sens de l’inadéquation) du modèle de PI classique appliqué au logiciel.

    (Et de l’intelligence basique consistant à ne JAMAIS utiliser de logiciel non open source, sauf à avoir vraiment les couilles dans l’étau chauffé au fer blanc).

Le 28/08/2019 à 15h 02

C’est ça et plus.

Owncloud puis son fork Nextcloud ont été conçus dès le départ pour fournir un accès centralisé à toutes tes données “personnelles” au sens large, mais de manière modulaire : tu as donc le coeur qui est effectivement axé “gestion de fichiers sécurisée” (restrictions d’accès / chiffrement / partage) mais tu peux y ajouter bon nombre de modules (plus ou moins qualitatifs) qui soit étendent le “périmètre des données” (ex gestion de contacts) soit le “périmètre fonctionnel” (ex lecture “online” de tes musiques/vidéos).



De mon point de vue d’utilisateur isolé, l’interface est suffisamment concise pour être prise en main facilement, et le module de gestion de contacts est très efficace malgré quelques détails d’ergonomie qui me chagrinent.

Au delà de ça, si tu veux tester, tu dois trouver assez facilement : parmi la myriade de fournisseurs de “cloud perso”, de plus en plus se “contentent” de créer leur propre distribution Nextcloud (choix des modules préinstallés + paramétrage + esthétique). D’où la ressemblance de beaucoup d’entre eux (souvent ils changent juste la couleur de la barre de menu XD).



Quant à juger si c’est de l’exploitation ou pas… Perso je préfère ça car dès lors qu’ils tiennent un minimum à jour (c’est dans leur intérêt) je sais que la techno qui gère mes données est maintenue et améliorée par une large communauté. :) Même si ça n’empêche pas certains accidents. XD

Le 26/08/2019 à 23h 07







Furanku a écrit :



A rien pour ma part.





J’ai justement une pensée pour eux, vu que je sais exactement ce que ça fait de bosser avec du code mal documenté (voire pas du tout) et des spec fonctionnelles manquantes. Je le vis plus ou moins au quotidien.

Donc non ce n’est pas sur les dev que je rejette la faute mais bien sur ceux qui sont au-dessus et qui, eux, ne sont pas impactés.





Je ne croyais rien. Je constate juste une situation.

Et restriction budgétaire ou pas cela reste du foutage de g*le de fournir un code de la sorte, en vrac, sans plus d’informations pour le comprendre. Ce alors même justement que les équipes internes doivent déjà s’arracher les cheveux avec un code datant de Mathusalem et non documenté. C’est justement l’occasion de mettre du propre dans tout ça avant publication. Et d’avoir des potentiellement des retours pertinents par la suite pour améliorer le code (et mettre le doigt sur des erreurs de calcul).

Mais là encore je vois que mes impôts ne servent pas où il faudrait…



  &nbsp;        





En amont sur du code qui a sûrement près de 30 ans ou plus ? <img data-src=" />

Faudra m’expliquer comment reprendre la conception sur un code que l’on perpétuer depuis tout ce temps sans avoir à faire de gros changements et risquer de tout casser…





Franchement ? Belle hypocrisie.&nbsp;

Déjà, “j’ai une pensée pour eux”, c’est risible considérant le ton de tes commentaires.

Ensuite, je parlais du manque d’investissement en général depuis des années sur les projets, qu’il s’agisse de refonte d’anciens, d’évolutions ou nouveaux projets.&nbsp;



En clair : vous pensez que c’est la merde dans les entreprises privées ? Sachez que c’est LARGEMENT PIRE dans l’administration.&nbsp;



Alors, oui, espérer qu’ils allaient consacrer la moindre minute à revoir le code pour mieux le documenter (rappel : pour 99% des chefs de projets commentaire/doc = perte de temps, aussi triste que ça soit), quand les équipes n’ont déjà pas le temps de maintenir / faire évoluer proprement… C’est d’une naiveté sans nom pour rester poli.&nbsp;



Les projets seront (peut-être) menés proprement dans 20 ans, quand les générations actuellement jeunes et nettement plus intéressées en moyenne par l’informatique que leurs aînés à âge comparable (et plus conscientes de l’immense valeur ajoutée que ça apporte, à fortiori quand la qualité suit) auront pris le pouvoir.

Et encore ,s’ils ne se bouffissent pas d’orgueil en cours de route comme les autres.

Et éventuellement, espérons, que les multiples couches de bureaucrates inutiles auront été compressées.

En attendant faut souffrir en silence.

Pareil pour le côté “échanges avec la communauté”&nbsp; : l’état d’esprit que ça requiert est à des années-lumières de ce qui règne. Et ça demandera le même changement générationnel.



Quant au passage sur “je préfère éviter de m’encroûter dans du COBOL”… Lol.&nbsp;

Ca fait 30 ans que ça fait le taff, et ça continuera pour au moins les 30 prochaines années (ce qui implique que l’écosystème se maintiendra et que donc si t’es costaud tu pourras toujours trouver de nouvelles missions).

Passons sur le fait que les langages plus anciens étant “roots” obligent le développeur à gérer bien plus de choses par lui-même que les langages “modernes”. Côté pile, c’est super casse couille parce qu’on est plus livré à soi-même et la moindre erreur se paye très cher. Côté face, tu peux réellement affirmer que tu piges les ordinateurs.&nbsp;

&nbsp;

Ce qui fait qu’un développeur est encroûté, ce n’est pas le langage, c’est son état d’esprit.

Et soit dit en passant les projets mal documentés (et/ou mal branlés), en PHP et Javascript (les langages que je pratique un minimum au quotidien) c’est pas ce qui manque non plus…&nbsp;&nbsp;

&nbsp;

—&nbsp;

Rappel pour les gens qui rêvent éveillés : le MINEFI gère vos thunes (et donc celles de l’Etat). Le MINEFI gère la publication des textes qui régissent les taxes et l’impôt. Le niveau de criticité n’est pas loin de celui du ministère de la Défense.



En conséquence, jamais les applications critiques ne seront refondues dans un autre langage dans la dynamique actuelle et qui se poursuivra sur le siècle sauf remise en cause systémique du pays/monde. Parce qu’aucun langage ne pourra fournir suffisamment d’avantages pour justifier une refonte qui coûtera au bas mot 50 millions d’euros (actuels) en accaparant des centaines de gens pendant des mois, sans réelle garantie de résultats sur l’exploitation et la migration, par rapport à un langage qui est parfaitement adapté pour ça.&nbsp;

Il faudrait un personnage avec des couilles en acier trempé pour soutenir et gagner un projet de ce type plus de 2 mois avant qu’un logiciel “actif” soit sur le point de se crasher définitivement (oui on est d’accord c’est approximativement 5 ans trop tard).

Ce n’est vraiment pas plus compliqué que ça. C’est scandaleux, triste, révoltant, tout ce qu’on veut… Mais on n’y peut rien pour le moment.


Le 26/08/2019 à 13h 59







Arkeen a écrit :



C’est cool d’ouvrir le code d’un truc aussi important, mais c’est quand même sacrément dommage de sortir ça dans un langage aussi vieux, sans vraie doc. Je suis allé fouiller un peu, et j’ai effectivement rien pigé. J’espère qu’une asso ou un citoyen éclairé pourra décortiquer ça, j’y verrais bien en open-source en Python ou en JS (des trucs simples et très utilisés), pour qu’un public + large se s’approprie.



  &nbsp;        

Anecdote inutile du jour : le parseur Cobol pour Visual Studio Code est installé sur 212 839 postes. C'est environ 10 000 fois plus que ce que je pensais.











Furanku a écrit :



Parce que le strict minimum est fait.



  Il n'y aucun commentaire, aucune doc accompagnant le code pour en comprendre les intentions (vu comme c'est codé à "l'ancienne" dans la majorité des cas). Le COBOL est un vieux langage que seul une minorité sait lire/manipuler, on trouve peu de ressources pour se former dessus. Ça réduit donc le nombre de relectures possibles.        






  Là c'est une ouverture du code en demie-teinte, comme à chaque fois. Si encore il y avait de la doc en parallèle, mais même pas...         

Perso j'appelle ça limite de l'obfuscation volontaire.






  Edit : heureusement encore qu'il y a des sites comme Zeste de Savoir.








  Vous vous attendiez à quoi sérieusement ? :roll:  

Au lieu de cracher dessus, vous feriez mieux d'avoir une pensée de compassion pour les équipes internes qui bossent dessus. Ils n'ont probablement aucune info de plus que vous, mais c'est sur eux que le marteau tombe quand il y a une couille...






 Et vu que les budgets continuent déjà de se réduire pour l'entretien ou la refonte de projets en général, vous êtes bien naïfs si vous croyiez qu'ils allaient dépenser un centime pour améliorer la qualité de la doc avant publication...       

&nbsp;

(Si les décideurs étaient prêts à faire ça, ils seraient prêts à mettre les moyens EN AMONT au moment de la conception et ce serait pas autant la crispation dès qu'on demande un peu de visibilité sur le code -ou simplement qu'une évol est demandée XD-. :transpi:)






Quant au fait que c'est écrit dans un vieux langage...      

1. Tous les langages "compréhensibles" (de plus haut niveau / plus moderne, compilé ou pas) c'est de la merde en rapport en termes de perfs, pour ce que j'en sais (quoique j'admets ne rien connaître aux langages les plus récents type Go &amp; co, qui changent peut-être la donne).

2. Dans la mesure où c'est un truc critique de chez critique, et eu égard justement à la complexité de maintenance/évolutions, je vous prie de croire qu'avant qu'un mec ait les couilles de lancer un projet de refonte, les poules auront des dents grâce à la troisième guerre nucléaire (info : c'est pareil dans la finance et de manière générale tout ce qui touche aux thunes ^^)

Le 21/08/2019 à 16h 56

Sinon tu peux aussi définir une fois pour toute un (groupe de) mots-clés que tu fournis quelque soit la question.

Ou dériver la réponse du nom du site.



Bref, désolé pour toi, mais ton expérience n’est nullement représentative de la défaillance du système. Juste d’une défaillance personnelle mettant en lumière la contrainte de stockage à long terme des mots de passe (juste après les enjeux du choix de la boîte mail servant à identifier XD) <img data-src=" />

<img data-src=" />

Le 21/08/2019 à 11h 55

Bah non, ce n’est pas une pratique à proscrire. C’est complètement sécurisé comme approche tant qu’on ne fait pas n’importe quoi.



Les freins actuels sont…




  1. C’est toujours plus ou moins les mêmes questions bateaux.

    &nbsp;-&gt; Sur le volume au niveau global effectivement ça pose problème. Mais il suffirait d’imposer que les sites qui mettent en place un mécanisme de sécurité de ce type laissent le choix de la réponse ET DE LA QUESTION !

    -&gt; C’est (pour ce que j’en conçois) à peine plus compliqué à gérer, et ça diffuse (donc mitige) plus que largement le risque.



  2. Les gens mettent toujours une “vraie” réponse, qui correspond à une info effectivement trouvable sur les réseaux sociaux.

    -&gt; Donner une info trop vieille pour être trouvable dans un temps raisonnable (ex prénom d’un arrière-grand-père, pour la plupart des gens c’est inatteignable, à moins d’avoir pris le temps de “pousser” toute sa généalogie en format texte et photos sur un site accessible).

    -&gt; Se fabriquer une réponse indirecte (ex mot-clé associé au nom pour “quel est votre animal de compagnie”)

    -&gt; Réponse complètement fausse.





    Faut arrêter un peu les ayatollahs de la sécurité.

    Certes les systèmes “physiques” sont par essence plus efficaces sur la transmission des données ou leur dissimulation (puisque clé bien longue générée aléatoirement), mais ça pose d’autres problèmes liés, justement, à la gestion de l’objet physique.



    À ce compte là on pourrait citer les systèmes biométriques qui se multiplient, multipliant avec eux les enjeux liés à la vie privée ou, dans une moindre mesure, l’usurpation d’identité (le scan rétinien, faut y aller. L’empreinte digitale, c’est non trivial, mais faisable par exemple dans un contexte familial).

    &nbsp;

    Tandis que la mémoire, c’est un truc à peu près inviolable (sauf sous la torture/drogue mais là je pense qu’on en est plus à s’inquiéter d’un compte mail XD) en revanche ça pose des problèmes liés à sa persistence dans le temps (âge, alzheimer, accidents etc).



    —&gt; UNE méthode UNIQUE n’est JAMAIS la bonne solution. Laisser le choix aux gens, et leur laisser assumer.

Le 20/08/2019 à 00h 04

Bon puisque tout le monde y va de son com’… ;)



Pour ma part, même si je pousse des coups de gueule chaque fois que je le considère justifié au regard du style d’écriture (ton, vocabulaire, structuration) qui me semble soutenir plus une opinion (pour ne pas dire une oraison) qu’une argumentation ou présentation factuelle…&nbsp;

&nbsp;

Je suis dans l’ensemble satisfait du contenu que je lis (je dois faire partie des rares glandus qui essaient de tout lire même les sujets qui ne les bottent pas par défaut, même si j’ai vachement levé le pied déjà ^^).



Et en particulier des dossiers de fond (parfois, limite, - j’aurais jamais cru dire ça un jour XD- un peu trop compacts pour un one-page) qui sont toujours extrêmement riches.



Bien que je sache qu’il est difficile pour vous de faire autrement puisque la (sur)vie se joue quand même en bonne partie sur la quantité, je préfèrerais limite moins d’articles si cela peut éviter les débordements parfois constatés en prenant encore plus de recul vis-à-vis des faits… Et de son propre ressenti de journaliste.



Concernant la v7, dans l’ensemble ça me paraît être que du positif. ;)



Quant à la communauté, pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups ?&nbsp;



1.- Plutôt que d’être réactifs sur les corrections, pourquoi ne pas être pro-actifs ? Je ne pense pas être le seul, loin s’en faut, ni à avoir un bon niveau de français, ni à être prêt à dégager quelques dizaines de minutes par semaine pour vous aider à relire. Certes ça demande une organisation spécifique donc c’est peut-être une idée en l’air… Sauf à rentabiliser l’investissement en le combinant à…





  1. - Des news communautaires ! Il me paraît extrêmement compliqué d’impliquer des membres de la communauté dans des articles de fond, sauf à trouver des perles rares qui partagent pleinement votre ligne éditoriale et sont prêtes à fournir des papiers libres de droit. En revanche, sur le modèle des brèves que vous rédigez vous-mêmes, pourquoi ne pas entrouvrir une porte pour une contribution synthétique ? Typiquement, identifier quelques personnes motivées pour “au hasard” relancer les LIDD, ou des brèves hebdomadaires type “sorties logiciels libres de la semaine” ?&nbsp;

    Je ne garantis pas que c’est une bonne idée, d’autant qu’il faudrait déjà identifier le type de sujet susceptible de coller à la fois à un traitement succinct et au lectorat. Mais pourquoi ne pas au moins lancer la bouteille à la mer sur le forum, voir si la pieuvre communautaire s’en empare ? ;)



    Enfin, s’agissant du modèle économique et plus particulièrement la monétisation des contenus, je le redis…

    Autant j’apprécie et j’approuve en tant que lecteur le modèle visant à rendre gratuit les actualités ayant passé un cap de jours…

    Autant je pense que ce n’est pas incompatible avec une mise en valeur de votre corpus documentaire.&nbsp; Par exemple par l’intermédiaire d’un moteur de recherche vraiment efficace (je vais être franc, le moteur actuel est complètement insuffisant). Libre à vous de laisser un tel usage gratuit (ça expose du contenu de qualité donc de toute façon ça aide ^^) ou le monétiser (paiement à l’acte pour usage “étendu”, paiement pour profiter du moteur de recherche avancé, que sais-je…)



    Bref, je continuerai à vous tacler de temps en temps, mais je vous adore quand même.&nbsp;<img data-src=" />

    &nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />

Le 14/08/2019 à 14h 32

En un mot : non-Android/Apple Phone.




   Si vraiment la seule manière d'avoir un téléphone à peu près sécurisé sous Android c'est d'avoir toujours les toutes dernières versions*...      

&nbsp;

Eh ben il suffit de faire l'effort d'installer un OS alternatif. Malheureusement les smartphones sous Linux restent une gageure à moins d'avoir une barbe de Père Fouras, en revanche les OS basés sur le noyau Android mais avec un cycle de vie différent existent.

Cela requiert un investissement de départ certes (choix du smartphone, service à payer pour installer si on a peur de le faire soi-même) mais après ça roule.






   (Et oui, je mets Apple dans le même panier parce que oui ils ont une chouette politique de suivi des majs dans le temps, mais entre les pertes de perfs, l'obsolescence matérielle programmée -notamment batterie- et l'emprisonnement des données, le remède me paraît pire que le mal).      






* Ce qui n'est pas du tout crédible par ailleurs. Je peux t'assurer       

qu'avec mon smartphone toujours sous Android 5 je n'ai aucun souci. J'ai

juste agi "en bon père de famille" comme dirait l'autre :&nbsp;

-&nbsp; rien installé de moisi à part Whatsapp, et pour les autres applis (Netflix, Trainline/Drivy et Final Fantasy Tactics) j'ai vérifié pas de truc abusé à priori,

-&nbsp; je restreins au max les permissions sur les applis,

- je navigue pas sur des sites douteux

- je ne garde rien d'autre que la 2g activé en permanence (deuxième effet KissCool : mon tel dure largement deux jours même avec une batterie qui commence doucement à tirer la langue),

- je surveille régulièrement la consommation / donnée pour vérifier que j'ai toujours

rien de louche...

Le 14/08/2019 à 09h 58

Eh bien justement la liseuse que j’ai acheté n’a pas ce défaut.

Je plussoie sur le fait que le temps de rafraîchissement est assez déplaisant sur la plupart des liseuses (en tout cas celles que j’avais achetées/testées jusqu’en 2017). Même si c’est tout à fait supportable et qu’on peut s’y faire, ça a tout de même tendance à casser un peu l’immersion dans l’ouvrage.



Or, la liseuse grand format que j’ai est très très réactive. Mis à part sur des documents exagérément lourds/compliqués, le délai de rafraîchissement entre deux pages stagne sous la seconde dans 90% des cas, voire la demi-seconde pour du texte simple depuis un format adapté (ebook).



(Cela s’explique en partie parce qu’ils ont mis un processeur puissant aussi pour savoir gérer Android, et cela explique conséquemment la moindre autonomie en comparaison -autant que possible- de liseuses “classiques”).

Le 14/08/2019 à 09h 54

C’est dommage je te suivais jusqu’à ce que tu sous-entendes qu’il serait impératif qu’un smartphone soit capable d’accueillir toutes les dernières versions de système pour que tu acceptes de le faire durer.

&nbsp;

Ça fait depuis Android 1.0 qu’on peut téléphoner, envoyer des sms, consulter ses mails et naviguer sur internet. Il n’y a jamais eu besoin de plus pour être suffisamment connecté. Quant aux applis type Whatsapp si elles ne sont pas rétrocompatibles aussi loin qu’Android lui-même le permette, c’est qu’elles sont mal branlées et/ou te siphonnent moult données personnelles. Parce que normalement elles ont juste besoin d’un stockage interne, d’un accès aux fichiers, d’un accès aux contacts, d’un accès à la caméra éventuellement. Dispo également depuis les tous premiers smartphones.



Tout ce qui est rajouté depuis vise soit à centraliser des fonctions exploitables par d’autres appareils (type GPS), soit à te siphonner les données, soit à t’apporter du confort à l’usage jusqu’à un point proche de l’assistanat intellectuel. Absolument rien de vital ni même d’indispensable.

&nbsp;

Je vais être cash : ton dernier point est complètement contradictoire avec l’image de “connecté contraint et forcé” que tu veux te donner. En d’autres termes, tu donnes en fait l’impression d’être complaisant avec ton sens de l’environnement quand ça t’arrange. ^^

Le 13/08/2019 à 21h 50

Oui, et non. :)



Tu as tout à fait raison, le plus large public se sentira plus attiré par un truc compact et à portée de son budget pour un usage some toute globalement sporadique (les “vrais” lecteurs seront déjà passés sur les modèles 7-8 pouces pour avoir un vrai format poche en termes de surface de lecture mais on est déjà dans le marché de niche).&nbsp;



En revanche, il y a un ENORME marché, même si de niche, sur pas mal de secteurs :&nbsp;




  • les journaux (beaucoup sont facilement transposables en noir et blanc s’ils ne le sont déjà, et ils ont pour la plupart commencé leur transition vers une offre numérique même si c’est dans la souffrance pour tous ceux que j’ai pu voir XD)

  • les mangas (noir et blanc par essence, et je peux te dire que un manga -avec une source de qualité- agrandi parce que tu le lis sur une plus grande taille que le matériau d’origine, c’est un pur régal. Tout particulièrement pour certains mangas de SF ou shônen très chargés pour lesquels l’action est beaucoup plus lisible.

  • les partititions, derechef, persiste et signe, d’autant plus avec la possibilité d’annoter (je pense que tous les musiciens acquiescieront : le seul inconvénient est la vitesse pour “tourner les pages” mais outre qu’à terme tu connais la partoche par coeur, un équipement électronique peut offrir des moyens de gérer. D’ailleurs techniquement un simple appui sur une “zone coin” demande moins de dextérité que tourner une page entre deux notes ;))

  • les écrits scientifiques et autres dossiers illustrés, qui sont prévus d’origine pour du format A4.&nbsp;

  • les mises en schéma à partir de dessin “crayonné” qui évite de galérer à apprendre des outils de composition de schéma.



    En d’autres termes, le marché des liseuses A4 (ou proche) peut toucher tous les grands consommateurs de journaux, les musiciens, les équipes commerciales/techniques en entreprise… Et là on s’est limités aux usages “individualisés”.&nbsp;

    Ca commence à faire du monde déjà non ?&nbsp;



    Pour moi l’argument économique ne tient pas, il n’y a juste personne d’assez intelligent/visionnaire/couillu pour se lancer.

Le 13/08/2019 à 15h 00

“Macron et ses sbires sont en train de détruire notre payscontinuer poursuivre l’ouvrage de destruction systématique et généralisé entamé et soutenu par les politiques de tout bord et toute génération depuis au moins 30 ans, je désespère du jour où ils cesseront leurs destructions et qu’ils commenceront enfin



à penser à l'intérêt général. "     





Petite correction. <img data-src=" />

(Et bien que je trouve la formulation un peu forte, je te rejoins sur le fait que les politicards esquivent les vrais enjeux depuis, à peu près aussi loin que je suis la politique -mais ça date sans doute d’encore bien avant hélas-).

Le 13/08/2019 à 14h 58

Cool. D’où tiens-tu ces infos ? Connaîtrais-tu un site spécialisé qui suit l’actu / l’éco sur ces technos ? Ça m’intéresse le cas échéant… <img data-src=" />

Le 13/08/2019 à 14h 51

Alors pour info, ça existe en vrai (eh oui !), mais il y a 3-4 modèles qui se battent en duel et surtout ça coûte un rein.



Perso j’ai pris une Boox Max 2 (je te laisse chercher), elle coûte dans les 600 euros dans mes souvenirs.

Je trouve ça cher, mais après tout quand on voit le prix que certains mettent dans les smartphones…



Surtout, je suis EXTRÊMEMENT satisfait : je l’ai prise pour a) lire des mangas, b) lire des ouvrages techniques (pdfs avec images), c) lire des romans, d) lire des partitions.

Le dernier point étant critique parce que c’est ingérable sur du 10 pouces. Là en 13.3 pouces on est pas complètement en A4 mais c’est juste assez grand pour être lisible.



Par ailleurs, tu peux prendre des notes et dessiner (pointeur à capteur de pression assez sensible), et t’as connectique wifi + haut parleur pour livres audio. Tu peux même l’utiliser en écran supplémentaire pour ordi.&nbsp;



Bref, pour un usage perso + pro, dans mon cas en tout cas, c’est un investissement qui se défend largement en dépit de défauts mineurs :&nbsp;




  • autonomie faible comparée à une liseuse classique mais tout de même bien supérieure en lecture à une tablette classique,

  • ports situés débilement sur le bas de la liseuse -super intelligent quand tu veux la recharger en l’utilisant pour lire un doc en portrait ou même juste sur les genoux.

  • compatibilité apps Android plus théorique qu’autre chose (apps qui s’installent pas, ou avec jeu de couleurs complètement illisible quand transcrit en e-link)…

  • pas d’éclairage “latéral” (probablement trop compliqué à gérer vu la surface, mais en vrai on trouve des “lampes clipsables” à 10 boules qui font très bien le taff donc c’est vraiment mineur)

  • non étanche (pour ceux qui apprécient de lire à la piscine / dans le bain, sachant qu’en plus les pochettes étanches n’existent évidemment pas sur ce format XD).

    &nbsp;

    Fin du HS. Si tu veux plus d’infos, mets un MP (en me le disant ici, je matte jamais mes MP XD).



    Pour en revenir au topic, et par rapport à ton interrogation : je partage le questionnement, pourquoi rien n’existe en e-link de très grande taille ? Je tente…

  • Soit les constructeurs n’ont jamais vu de marché potentiel (possible mais àma ils se plantent gravement). - Soit contrainte technique de fabrication pour les plus grandes dalles (plus plausible déjà).

  • Soit contrainte économique de production à grande échelle (sorte de combinaison des deux précédents “le marché existe mais pas selon des contraintes viables”).

Le 13/08/2019 à 11h 56

C’est pourtant pas compliqué de réduire l’énergie dépensée “publiquement”.





  1. Interdiction totale (mais progressive genre, sur 4 ans histoire de laisser le temps à tout le monde de s’adapter - à fortiori s’il y a des fabricants français) des panneaux publicitaires. POINT (de toute façon c’est une pollution visuelle, éclairé ou non).

    (Par ailleurs, mettre un gros taquet à la publicité permettra de commencer la désintoxication des citoyens au marketing des marques, qui en plus d’être une vaste fumisterie -puisque dans la plupart des secteurs tout est concentré en oligopole- coûte un pognon et une pollution de dingues).



  2. Remplacement des écrans classiques par des écrans e-link obligatoire chaque fois que l’usage s’y prête, c’est-à-dire…




  • Lorsque la fréquence de renouvellement de l’information est faible (genre &gt;10 secondes min entre chaque modif, en-dessous je ne sais pas si le coût en énergie du rafraîchissement serait encore assez faible pour rentabiliser j’avoue ne pas maîtriser la technologie ;))&nbsp;

  • Et lorsque l’écran est éclairé.

    Soit au bas mot &gt;60% des écrans d’information de services publics : écrans d’affichage des prochaines rames de métro / de la prochaine station desservie, numéro de service pour une file d’attente, et sans doute plein d’autres usages basiques que je n’imagine pas…



    Évidemment je dis ça sous réserve que le coût global du cycle de vie d’un écran e-link soit inférieur à celui d’un écran classique de même taille et réservé au même usage. Je ne connais rien à la fabrication de l’encre électronique donc aucune idée de la pollution que ça peut engendrer. Pour le reste en revanche àma on ne peut qu’être gagnant.



    Après sur la question de l’éclairage… Pas d’opinion, du tout. :)

Le 12/08/2019 à 12h 29

Bah la solution est très simple…





  1. Faire comme au Pérou : tout logiciel commandité pour un service public doit être libre. Point.

    À partir de là, libre aux éditeurs en duopole de rester maîtres de leur situation en profitant de l’avantage compétitif de départ.

  2. Augmenter le budget des autorités de contrôle, notamment la CNIL, pour qu’elle puisse en priorité examiner le respect des données au sein de logiciels utilisés dans le public (maintenant qu’on a de vraies sanctions il n’y a plus qu’à contrôler).



    Comment ça je rêve tout éveillé ? <img data-src=" />

Le 09/08/2019 à 15h 38

Bravo pour ce foutage de gueule tout en politesse. <img data-src=" />



C’est vrai, c’est pas comme s’il y avait un monde de nuances entre “des devs qui font que des bons retours” et “des devs qui exècrent leur situation”.



Si tu avais RÉELLEMENT pris le temps de lire mon commentaire, tu aurais vu que je considère comme naturel (pour ne pas dire souhaitable) qu’un développeur ne soit pas pleinement satisfait de ce qu’il livre.

En revanche, il n’est jamais souhaitable qu’il ne soit pas satisfait des conditions dans lesquelles il bosse.



Il faut savoir faire la différence. :)

Et oui ça compte pour moi parce que la qualité compte pour moi. Celui qui ne comprend pas que le bien-être des développeurs est une condition sine qua non au succès à long terme d’un logiciel n’a tout simplement rien compris.

&nbsp;

(Soit dit en passant, Google mis à part parce que j’ai toujours pas franchi le cap pour m’en séparer, et Steam pour les jeux pour lesquels les conditions de travail aux dernières nouvelles étaient largement supportables, je n’utilise que des logiciels libres ce qui facilite la réponse à ce type d’interrogation)

Le 09/08/2019 à 09h 49

Au contraire, c’en est un !



Ça couterait laaaaargement plus cher à l’État de traiter les conséquences d’un management désastreux, et notamment le burn-out / dépression, que de couper les vivres en amont en mode “vous savez pas gérer crevez maintenant et les employés seront encore en état de se retourner”.

Sans même parler de tous les impacts moins visibles sur l’entourage direct et indirect.



Le mauvais management est la grande plaie du 21ème siècle. Si on ne peut toujours pas (encore ?) faire grand chose vis-à-vis d’entités complètement privées, au moins pour les entités où on a la main, c’est de la bonne gestion que d’être critique au plus tôt.

Le 09/08/2019 à 09h 26

Pour le coup je plussoie à 1000%.



Le journalisme, c’est avant tout de l’écriture. Et la manière d’écrire peut aboutir à faire passer un message très différent au lecteur selon le style et la structure employés, même si les faits fondateurs sont identiques.



J’ai d’ailleurs déjà plusieurs fois taclé certains journalistes de NXI sur cet aspect, tout comme j’en critique d’autres sur d’autres sites chaque fois que j’estime qu’il y a confusion entre argumentaire et ressenti, fait et opinion, “mise en perspective” (le truc qui manque assez souvent de manière générale dans le “journalisme” moderne) et jugement.



(Ex qui m’a beaucoup fait rire et attrister à la fois : TomsHardware.fr, titre du test des premiers Ryzen 2 sortis : “gros travailleurs, petits joueurs” -&gt; donne l’impression que le proc serait limité pour le jeu, ce qui est complètement absurde. Mais il faut aller voir les graphiques pour constater que les tests sont fait en 1080p et qu’à cette résolution quelque soit le jeu&nbsp; et le niveau de détails on est largement au dessus des 60fps. Je passe sur l’absurdité du système de test par ailleurs : soit t’as une carte de ouf donc t’as une réso de ouf -&gt; le CPU n’est plus le facteur limitant, soit t’as une carte moyenne gamme pour le fullHD et là tu peux éventuellement t’intéresser à l’impact du proc mais bref, je m’égare)



&nbsp;

Et effectivement on me ressort assez souvent le rempart du “l’impartialité n’est pas souhaitable mais en plus elle est impossible”.

Si le premier point peut tout à fait se défendre (à charge dans ce cas d’être clair au départ sur le parti pris), le deuxième est risible. C’est tout à fait possible. C’est juste une contrainte généralement trop complexe (présenter tous les points de vue devient vite ardu) ou trop chiante (se limiter au simple relai des faits en mode sujet verbe complément, c’est pas le truc le plus épanouissant pour un journaliste ^^) à respecter.

Le 09/08/2019 à 09h 17

De mon point de vue justement ça apporte beaucoup d’informations “sur l’outil ou le service. ”





  1. Les développeurs ont une image non pas mauvaise (normal pour de bons développeurs <img data-src=" />) mais bien pire que ça (donc réels soucis à priori, si on corrobore ça avec les incohérences de comportement du moteur relevées dans d’autres articles) de leur produit. -&gt; Je m’estime légitime à douter de la qualité du moteur actuellement.



  2. Les développeurs mettent en avant pour causes principales non seulement la pression (perçue comme un mal nécessaire par beaucoup de managers, à tort ou à raison) mais également l’absence de cohérence sur la stratégie d’entreprise (et dans un domaine aussi technique que ça, les développeurs ONT une vraie connaissance du marché et des enjeux de concurrence, faut pas croire. Certes inadéquate pour décider de la marche à suivre, mais au moins suffisante pour voir si on va dans le mur pour insuffisance qualitative).

    &nbsp;

  3. La communication officielle face aux doléances techniques et RH est “on a traité et tout va bien”. Si pour les soucis RH, j’ai pas de raisons d’en douter (décisions contractuelles prises immédiatement pour le futur), pour les soucis techniques c’est zéro crédibilité, il faut déjà un vrai changement de mentalité puis un programme de réfection qui prend des mois.





    —-&gt; La lecture de cet article, du précédent, et deux trois autres glanés sur le web m’incite à la conclusion suivante : “Qwant est géré par une bande d’éqocentriques arrogants, qui donc fuient les problèmes, donc Qwant n’est pas près de devenir une entité - et une solution - sur lesquelles s’appuyer à moyen et long terme”.

    (Et bien que je reconnaisse que glâner plus d’éléments serait profitable pour conforter l’opinion, la manière en général dont Qwant gère la crise qu’il subit depuis quelque temps est conforme à un type de dirigeant que j’ai déjà eu à subir, d’où ma relative confiance en mon opinion. ^^)

Le 30/07/2019 à 08h 47

Alors, je suis loin d’être un expert en accessibilité par ailleurs cependant…



Autant je suis d’accord avec toi qu’il y a des gestes simples comme dirait l’autre qui permettent sans trop de mal d’avoir un support à minima de l’accessibilité, et que ça devrait être un acquis et un réflexe, pour autant…





  1. Le standard s’est beaucoup enrichi : je n’ai même pas tout lu pour être honnête mais de ce que j’en ai vu ça peut se résumer à a) guider l’utilisateur dans toute sa navigation b) d’une manière compréhensible pour lui. Sauf que dans les faits, ça peut représenter beaucoup, beaucoup de règles de gestion à implémenter. C’est entre autres pour ça qu’il est recommandé d’avoir un connaisseur du sujet à dispo et d’envisager le projet sous ce prisme dès les premières étapes de conception (ce que je n’ai bien évidemment jamais vu perso mais je crains que mon expérience soit représentative…).

    Après à mon sens ça apporte une grosse valeur ajoutée à ton site vu que ça t’a forcé à réellement réfléchir l’ergonomie ET de la navigation “basique” ET de tous les processus métier correspondant au contenu/service proposé mais c’est une vision à moyen/long terme. Sauf que là encore ça implique que l’équipe de dev ait un minimum la main ou au moins l’écoute du chef de projet. Or, souvent, ce sont des gens qui n’y connaissent rien qui décident de tout sous prétexte qu’ils sont du métier associé au site web (angrily truth inside). Donc ergonomie aux fraises (même pour tout un chacun soit dit en passant).



  2. Par ailleurs, beaucoup de ces règles peuvent soit “contrevenir” à la charte graphique d’une entité. Ex débile : obligation de ratios de contraste supérieurs à 5 / 8 -&gt; les couleurs officielles de l’entité ne respectent pas&nbsp;

    Option 1) : des couleurs adéquates sont choisies par dérogation immédiate pendant qu’une réflexion globale est engagée.

    Option 2) : la direction marketing impose que les couleurs officielles soient utilisées et basta (donc soit tu risques les foudres des chefs par non-respect de l’identité, immédiatement, soit plus tard pour non-respect de l’obligation légale).

    A votre avis, quelle est l’option la plus couramment retenue (à nouveau, dans mon expérience, que je crains toutefois représentative) ?



  3. Enfin, un certain nombre de ces règles n’a de sens que si leur mise en oeuvre relève d’une réelle réflexion.&nbsp;

    Typiquement, les attributs “alt” des images ou “title” des liens, qui nécessitent d’être conçus sur-mesure pour apporter une information pertinente. Ex con, site de news, tu mets une photo de 5 chefs d’état signant un traité. Si tu mets ça en alt, ça fera une belle jambe au mal-voyant/aveugle. Et si tu comptes utiliser la légende (caption) pour tout le monde, ça va la rendre inutilement verbeuse et descriptive pour les utilisateurs “lambda”.

    –&gt; L’accessibilité n’est pas juste une question de respect technique, c’est une contrainte éditoriale forte qui nécessite a) d’être réfléchie b) d’y avoir des moyens dédiés (puisque ça implique une surcharge plus ou moins forte d’effort rédactionnel pour chaque contenu).

    J’aime autant vous dire que quand on doit annoncer une surcharge d’au minimum 5% (vachement variable en vrai ;)) pour faciliter l’accès à un public difficile à quantifier en termes de “volume” et de “potentiel commercial”, on soulève pas les foules…&nbsp;

    Et l’argument cynique consistant à dire “mais vous savez les handicapés dans 30 ans ce sera plus de 20% de la population” marche pas non plus vu que en dehors du fait que les politiques publiques comme privées sont court-termistes en diable, soyons honnêtes pour la grande majorité des sites web une durée de vie de 5 ans avant refonte c’est déjà bien. ^^

Le 29/07/2019 à 22h 07

Et en plus, paradoxalement, les délais fixés pour mise en conformité des anciens sites sont dérisoires, surtout pour un décret publié en août. Ils croient quoi ?



&nbsp;Même si une entité décide d’embaucher d’un coup toutes les ressources requises, c’est aussi compliqué - même plus - de paralléliser l’effort entre humains qu’entre machines. Même si ça devenait la priorité absolue pour tous, et qu’il y avait suffisamment de monde compétent, il faudrait AU GRAND MINIMUM 5 à 8 mois en fonction de la taille et complexité du site (notamment multilingue).&nbsp;&nbsp;



&nbsp;Là, pour beaucoup ça revient à dire “vous avez 45 jours” - le temps que tout le monde rentre. Du coup la gestion de crise ce sera quoi ? Vu que ce sera matériellement impossible (au lieu de compliqué) de modifier les sites, les 45 jours seront consacrés à monter l’argumentaire justifiant que c’est impossible de se mettre en conformité.&nbsp;



&nbsp;BORDEL. C’était vraiment compliqué de dire…&nbsp;

&nbsp;1. Toute administration de plus de 100 fonctionnaires ou responsable de plus de 50 000 habitants doit avoir l’ensemble des sites qu’elle gère en conformité pour mai 2020&nbsp; (Idem pour entreprise de plus de 100 millions de chiffre d’affaire ou plus de 100 salariés) ?

&nbsp;2. Des contrôles seront fait, amende forfaitaire proportionnelle à la taille de l’entité (publique) ou du chiffre d’affaires, trimestrielle, à compter de septembre 2020.

Le 29/07/2019 à 22h 00

Je bosse actuellement dans le cadre d’une réfection de site public existant et je suis consterné du je-m’en-foutisme ambiant sur l’accessibilité.&nbsp;

A la lecture du titre je pensais pouvoir me réjouir d’une impulsion donnée au niveau étatique qui aurait pu changer la donne…&nbsp;



Mais je rejoins à 129% l’analyse “&nbsp;laissent la possibilité à tout acteur ne souhaitant pas prioriser l’accessibilité de le faire&nbsp;”. Suffit de faire une estimation au doigt mouillé du nombre de visites d’acteur handicapés, en conclure que ça représente largement moins de 1%, faire une estimation du coût de mise en conformité (à priori significatif vu que jamais pris en compte auparavant), qui va arriver à, au mieux, 10% du coût total de développement du site par ailleurs (assez rare), au pire, à 70% ou plus (ouais, j’exagère pas), ce qui permettra “légitimement” en mettant en rapport l’un et l’auter de conclure que “‘estimation des avantages attendus pour les personnes handicapées&nbsp;» se révèle «&nbsp;trop faible au regard de l’estimation des coûts pour l’organisme concerné, compte tenu de la fréquence et de la durée d’utilisation du service, ainsi que de l’importance du service rendu&nbsp;”.&nbsp;

Et du coup, au fil des refontes, l’écart de coût grandira, ancrant encore plus la “légitimité” de la dérogation.&nbsp;



Et ne parlons pas de la distinction totalement artificielle entre “nouveau site” et “site existant”.&nbsp;

Quand tu changes le thème de bout en bout sans toucher au fonctionnel (ce qui certes implique que le site a été fait proprement ce qui est rare), techniquement c’est toujours le même site et pourtant les visiteurs sont paumés. Alors, nouveau site ?



Quand tu refais un site parce que ton moteur était pourri, que tu refais un lifting au passage, mais que ni les contenus ni la navigation ni les éléments principaux de charte graphique ni le nom de domaine n’ont changé, c’est un nouveau ou un ancien site ?&nbsp;



Quand aux sanctions, aussi bien sur le montant que sur le déclencheur, c’est un pet de moustique, pour ne pas dire une arnaque pure.



Je suis (heureusement) pas (encore ?) handicapé, mais ça ne m’empêche pas de regretter la paresse générale quand on peut deviner à quel point le manque d’accessibilité peut pénaliser le quotidien des handicapés (déjà qu’une personne lambda est quasiment exclue de la société si elle n’est pas bien plongée dans l’internet)…



Ce décret est encore pire qu’un non-dit ou un laisser faire : c’est un bon gros digital majeur bien dressé mais drapé sous un sourire faussement empathique. La politique moderne à l’état pur. <img data-src=" />