En effet, rien n’empêche des acteurs malveillants ou des services de renseignement de collecter dès maintenant des données et de les décrpyter ensuite quand un ordinateur quantique suffisamment performant sera disponible.
s/décrpyter/décrypter/ Entre décrypter et déchiffrer mon cœur balance, je ne sais jamais. En tout cas ce n’est pas décrpyter
Attention quand même : les renseignements, c’est comme le poisson, ça ne se conserve pas trop longtemps
Dans l’exemple que je citais de caméra embarqué par la police, tu avais un lecteur de plaque et le policier dans son véhicule consultait son ordi de bord pour savoir si la voiture était assurée, si elle n’avait été volé, l’historique du conducteur, etc….
Oui, et trop gens ont encore cette image mentale des caméras classiques, et n’envisagent pas assez toutes les possibilités offertes par les technos modernes d’analyse d’image. Des espaces publics sont déjà équipés de caméras, techniquement ça peut être utilisé à de mauvais desseins.
Oui mais tu coupes ma phrase, j’ai bien précisé c’est un identificateur unique universel Dans le cas de notre voiture celle-ci peut être très bien conduite par sa femme, un ami ou que sais-je.
Tu as écrit ça à propos de la biométrie : « Elles se rapprochent ainsi de ce qui pourrait être défini comme un « identificateur unique universel », permettant, de fait, le traçage généralisé des individus. » Là où c’est pas vrai, c’est que d’autres technologies que la biométrie permettent ce même résultat (traçage généralisé). Et donc se contenter de seulement interdire la biométrie pour empêcher le traçage généralisé ne marcherait pas. Dans le cas de la voiture, la femme ou l’ami ou qui sais-je n’ont pas la même conduite, et ça doit bien pouvoir s’analyser. Genre comparer les positions sur la chaussée dans les virages, le délai d’utilisation des clignotants, etc. => des choses impossibles pour des humains, mais faisable par des IA sans utiliser la moindre info biométrique. Ou alors plus simple encore, juste utiliser la position du smartphone, ça non plus c’est pas biométrique Des technos existent pour re-créer un identificateur unique pas universel, mais il n’y a pas besoin qu’il soit universel pour suivre les gens.
Oui. On pourrait utiliser le terme de tracking ?
Non, en fait personne même les autorités les plus totalitaires s’en fichent de seulement suivre les gens : ce qui est intéressant c’est ce qu’il font et pourquoi. Le suivi est juste une techno support de la surveillance et du profilage, mais ce n’est pas un support requis (c’est possible de faire du profilage et de la surveillance sans). Il faudrait faire un tableau à colonnes (au moins 3), identifier tous les usages indépendants (qui sont dans une seule colonne), puis tous les usages transverses (plusieurs colonnes) et déterminer lesquels sont inacceptables pour les interdire. Et tout ça est assez contre-intuitif, on pense plutôt à utiliser telle techno pour tel truc (donc ce que l’on voudrais “autoriser”), sans forcément trop penser aux dérives. Voir l’exemple de l’interphone qui permet de savoir à quelle heure le voisin promène son chien pour “visiter” son logement => c’est clairement un problème ! Même chose pour une voiture avec une caméra embarquée qui fonctionne aussi quand la voiture est à l’arrêt ; et pourtant je n’ai pas entendu parler d’homologation de ces caméras pour empêcher ce type d’espionnage…
Oui mais tu mets en parallèle un outil utilisé dans un cadre privé (dans un lieu publique ou non) et/ou dans un cadre étatique (dans un lieu privé ou non). Je vais essayer de préciser déja je n’aime pas les caméras avec biométrie ou sans après je ne suis pas dans une interdiction totale. Mais à la base ça ne résouds pas les problèmes, au pire ça le déplace et/ou ça sert de pis aller pour le politique. Quant à réduire le nombre de policiers, qu’ils aient de meilleures taches, meilleures rotations des effectifs, etc… on se retrouve avec des policiers à surveiller des caméras pour que celle-ci ne soient pas vandalisées (sic). Et je me demande bien tout ce que l’on aurait pu faire avec l’argent pour toutes ces communes et villes de France ?
Je ne fait pas trop la distinction entre les deux cadres (privé/étatique) puisqu’il y a déjà des caméras partout (sur tous les smartphones, tous les ordis portables), et quantité de possibilités pour des entités privées qui sont aussi effrayantes que si elles étaient étatiques. Par exemple Netflix, 200+ millions abonnés, que répondre s’ils proposaient en option pour réduire le prix de l’abonnement non pas uniquement des pubs, mais aussi une analyse de nos réactions face à la pub grâce aux caméras ? Et si Facebook, 2+ milliards d’utilisateurs, se mettait à proposer de personnaliser l’affichage en fonction de l’attention de l’utilisateur, évaluée grâce aux caméras ? Le raisonnement habituel direct du type “caméra -> police -> état -> totalitaire” n’est pas le seul danger, et là encore ce n’est pas forcément la biométrie le problème, ni la question d’espace privé/public, mais bien les finalités… et qui assure le traitement informatique (données, algos, IA, stockage). Interdire la biométrie totalement empêcherait les 2 exemples ci-dessus, mais aussi toute possibilité de déverrouillage d’accès autre qu’avec des mots de passe… (ou alors on en revient aux puces implantées sous la peau ). Et ne l’interdire que dans les espaces publics n’aurait aucun iNpact sur ces 2 mêmes exemples ! À en croire certains auteurs de SF dystopique, cela pourrait peut-être même être pire, en affaiblissant trop les états face aux multinationales
Dans le cadre de l’identification biométrique, il te faut un fichier comme on a un fichier des plaques d’immatriculation (encadré par la loi) mais là ça touche des individus et même ça demande de ficher tous le monde que tu es une voiture ou pas de voiture
Mais non, comme l’exemple du supermarché dont je parlais : l’identification peut se faire a posteriori avec des éléments qui ne sont pas biométriques et donc déjà dans un fichier existant. C’est justement une grosse différence par rapport aux plaques d’immatriculation, qui permettent d’identifier des voitures autrement identiques : les gens, eux, sont généralement différents (sauf les jumeaux, et encore…).
Le
11/05/2022 à
10h
13
refuznik a dit:
Euh, tu sais que c’est ce qu’utilise la police de Londres depuis la fin des années 90. Au départ avec des caméras embarquées dans les voitures et ça été généralisé dans l’espace publique. L’utilisation d’une caméra est problématique, on se rappelle des débats pour les caméras dans les magasins mais maintenant tu en as partout en ville.
Non, dans les années 90 les caméras n’étaient pas en HD, souvent même encore analogiques, et n’étaient pas reliées à une IA qui analyse les images en temps réel pour suivre les mouvements des gens. À l’époque, quand on pensait aux caméras et à la vidéosurveillance, on pensait à un bonhomme derrière un mur d’écran, et à ses limites humaines.
Quand je vois que tu écris que la biométrie « permettant, de fait, le traçage généralisé des individus »… tu te trompes : d’autres outils permettent le suivi des individus.
Dans l’exemple des magasins que tu cites, si le client paye autrement qu’en espèces, son paiement permet (technologiquement parlant) de de ré-identifier, et si une IA a au préalable construit un profil comportemental du client grâce aux caméras, cette ré-identification n’est pas biométrique, mais le traçage est quand même possible… sans aucune biométrie.
C’est pour éviter ce genre de confusions entre le moyen utilisé et l’objectif visé que la RGPD traite le profilage comme une finalité à part. Ici sur la surveillance il faut aller plus loin que l’interdiction d’un outil (la biométrie), et définir clairement le niveau de ce que l’on peu accepter/tolérer comme surveillance.
Pour moi ce n’est pas l’outil qui pose problème : prenons l’exemple d’un interphone biométrique, qui ouvre sa porte à Michel parce qu’il le reconnaît, et qui ne sonne pas quand le fils de la mère Michèle (du bout de la rue) passe et appuie sur le bouton pour la blague parce qu’il le reconnaît (le fils). Pour cela, il est nécessaire que l’interphone filme tous ceux qui passent à sa portée dans l’espace public, et qu’il effectue une reconnaissance biométrique des individus. Or, technologiquement (et aussi pour des raisons de propriété intellectuelle des algos etc.), il est peu probable que l’analyse d’image se fasse dans l’interphone lui-même, ce serait donc une utilisation à distance et une forme de surveillance généralisée de l’espace public. Si on centre le débat sur la biométrie (l’outil), on en arrive à poser la question « est-ce que la biométrie est inoffensive ou dangereuse ? » alors que si on centre le débat sur la finalité (l’interphone), on en arrive à poser la question « est-ce que l’amer Michel doit embaucher un chat concierge pour garder sa porte au lieu d’installer un interphone embarquant caméra, IA et reconnaissance biométrique des individus ? »
C’est à comparer avec les quartiers pavillonnaires surveillés (typiquement aux USA mais pas que), où il n’y a qu’une route d’accès, barrée et gardée par des vigiles : il y a bien surveillance généralisée de l’espace public par les gardes, non ? Si quelqu’un utilisait la biométrie pour faire la même chose (même finalité), est-ce trop dangereux pour être acceptable ?
Le
10/05/2022 à
14h
38
Mais dans ce cas comment Jack Bauer fera-t-il pour sauver le Président et l’Amérique ?
Plus sérieusement, il y a une faille : l’interdiction éventuelle de la surveillance biométrique n’interdirait pas une surveillance éventuelle au moyen d’autres éléments d’identification de l’individu. Exemple simple : la caméra filme la voiture jaune avec une plaque XX-123-XX. L’IA identifie cette plaque comme étant celle d’un personne fichée. Ce n’est pas de la biométrie, juste de la reconnaissance de texte (OCR). Cette personne sort de sa voiture, l’IA n’a plus qu’à suivre ses mouvements à l’image, sans avoir à utiliser le moindre élément biométrique d’identification (par exemple couleurs du manteau et du pantalon). Pareil encore plus simple si une caméra te filme en sortant de chez toi… Bilan : une interdiction de la biométrie ne suffit pas à atteindre l’objectif visé par cette tribune. Ou autrement dit le danger pour les libertés, ce n’est pas la biométrie, mais la surveillance généralisée elle-même.
Le Premier ministre rappelle que « le texte consolidé a une valeur informative facilitant l’accessibilité au droit, mais il n’a pas de valeur juridique dans les procédures contentieuses, seules les versions des textes modificatifs publiées successivement au Journal officiel électronique authentifié sont juridiquement opposables ».
Il n’y a plus qu’à faire une loi qui oblige à publier au JO les versions déjà consolidées des articles en plus de la salade habituelle de suppressions de (parties de) phrases, d’inserts d’autres phrases (ou parties de) et de modification… Cela améliorerait la lisibilité du JO. Et peut-être même cela ferait-il revenir dans l’hémicycle les députés qui n’aiment pas la verdure…
Sur PC les jeux se piratent facilement, ce qui fait peur à certains c’est le risque (très présent) de se prendre un virus.
Sur console les constructeurs ont voulu éviter ça, mais comme on n’y stocke aucune donnée vraiment sensible (à quelques exceptions près) les gens ont bien moins peur du piratage sur ces plateformes.
Et il ne s’agit pas de en ligne / hors-ligne, je parle de vérification matérielle, pas de vérification en ligne.
C’est pas faux. Mais la lutte contre le piratage c’est juste une question d’argent, donc je ne la regarde pas d’un autre œil que juste économique. Le moyen technique diffère (matériel sur console, et apparemment logiciel sur PC), mais si le résultat économique est là avec une méthode ou l’autre, le débat devient une querelle de clochers… C’est l’utilisateur qui en fait les frais, puisqu’après on lui explique qu’on a choisi le logiciel pour lui et que c’est pour son bien. Je pense au contraire qu’il y a beaucoup de progrès à faire vers plus de choix libres pour les utilisateurs, et que la FSF(E) a de bonnes idées. Par exemple, si on pouvait super facilement installer juste un bête multi-boot sur les consoles, ils en vendraient quelques unes en plus… M’enfin je dis ça, j’ai jamais été très console, je veux un seul appareil pour tout faire, parce que c’est plus “simple”, plus “pratique”, parce que ça fait moins de déchets électroniques, parce que ça évite les doubles-dépenses, etc. Il y en a qui le voient autrement, par exemple la Porsche pour aller au boulot, la Ferrari pour partir en vacances, et l’Aston Martin pour les week-ends. Chacun son truc, ça coûte pas si cher en modèles réduits
Le
06/05/2022 à
13h
39
Ce que tu écris n’est pas valable pour les jeux en ligne, puisque ceux-ci peuvent être vérifiés côté serveur, peu importe les modifs apportées à la console. Pour les jeux solo et/ou hors-ligne, un très gros distributeurs de jeux sur PC (Valve) permet avec son logiciel client (Steam) de passer en mode hors-ligne, et les jeux fonctionnent. Alors je suis pas expert du truc, peut-être que ça se pirate, mais apparemment ça fonctionne bien depuis longtemps sur PC (économiquement parlant), donc pourquoi ça ne fonctionnerait pas sur consoles ???
Sauf que réserver n’implique pas forcément de payer, ça dépend des conditions d’annulation. Si on peut annuler jusqu’à une certaine date, indiquer “payer” n’est pas juste, c’est vraiment “réserver” le mot juste.
Et si le site affiche un bouton “Réserver : 100 patates”, ça veut dire qu’il a les 3 TV ou pas ?
« infotainment system » ==> « système d’infodivertissement » Si je ne m’abuse, “infotainment” vient de “info-rmation” + “enter-tainment” Du coup, pourquoi on n’enlève pas le “diver-” dans la version française ? hein, pkoi ? ça donnerait un joli “infotissement” ! C’est pour le plaisir d’avoir plus de syllabes, peut-être ?
Enfin, de l’utilité. (…) Du coup, au lieu de parler de “candidats à l’élection”, il faudrait parler de “candidats et candidates à l’élection”, ce qui à l’écrit, est vraiment lourd. Du coup, on factorise en utilisant le point médian “les candidat⋅e⋅s à l’élection”. C’est la manière la plus simple de faire.
Non, cela provoque une perte de sens au niveau de la liaison entre les deux termes de genres différents, et d’après moi ce que tu trouves lourd c’est surtout l’absence de variété au niveau de cette liaison alors que l’on ne saurait manquer de manières de varier les plaisirs :
les candidates ET les candidats les candidates OU les candidats les candidates OU BIEN les candidats les candidates ET/OU les candidats les candidates AINSI QUE les candidats les candidates AUSSI BIEN QUE les candidats les candidates PLUS les candidats les candidates ET DE PLUS les candidats les candidates ET ENSUITE les candidats les candidates ET AUSSI les candidats les candidates AVEC les candidats les candidates PUIS les candidats les candidates ET PUIS les candidats les candidates AVEC AUSSI les candidats les candidates ET ENFIN les candidats les candidates OU ENFIN les candidats les candidates ET ENCORE les candidats les candidates OU ENCORE les candidats les candidates OU BIEN ENCORE les candidats les candidates ET MÊME les candidats les candidates ET DE MÊME les candidats les candidates OU MÊME les candidats les candidates OU DE MÊME QUE les candidats les candidates ET PAR AILLEURS les candidats les candidates OU PAR AILLEURS les candidats les candidates ET D’AILLEURS les candidats les candidates OU D’AILLEURS les candidats les candidates OU BIEN PAR AILLEURS les candidats les candidates ET CERTAINEMENT les candidats les candidates ET ASSURÉMENT les candidats les candidates ET ÉGALEMENT les candidats les candidates OU CERTAINEMENT les candidats les candidates OU ASSURÉMENT les candidats les candidates OU ÉGALEMENT les candidats les candidates DE MÊME QUE les candidats les candidates DE LA MÊME MANIÈRE QUE les candidats les candidates TELLES QUE les candidats les candidates COMME les candidats les candidates TOUT COMME les candidats les candidates ET FINALEMENT les candidats les candidates OU FINALEMENT les candidats …
Tout cela ne saurait se réduire à un point médian qui, famélique et sournois tel un Gollum, prétend justifier de sa maigreur morbide par sa volonté de « factoriser par simplicité utilitariste »… Mais au lieu d’en venir aux maths, nourris-le de lettres ce point médian ! et dans les flammes de la montagne du destin il choira, emportant avec son être infime et infâme toute la lourdeur que tu ne parviens à endurer !
Pour info (peut-être que tu connais déjà), ceci est un extrait du JORF (c’est un morceau de l’article 3 de la publication de la loi PACTE le 23 mai 2019) :
c) Les 1°, 2° et 3° deviennent, respectivement, les 3°, 4° et 5° ;
d) Au 3°, tel qu’il résulte du c du présent 2°, au début, le mot : « Paraître » est remplacé par les mots : « Être édité » et, à la fin, les mots : « au moins une fois par semaine » sont supprimés ;
e) Au début du 4°, tel qu’il résulte du c du présent 2°, les mots : « Être publiés dans le département ou comporter pour le département une édition » sont remplacés par les mots : « Comporter un volume substantiel d’informations originales dédiées au département et renouvelées sur une base » ;
-au premier alinéa du 1°, les mots : « “ dans le département ” et » sont remplacés par le signe : «, », les mots : « pour le » sont remplacés par le mot : « au », avant les mots : « sont respectivement », le signe : «, » est remplacé par les mots : « et “ du département ” », les mots : « “ en Nouvelle-Calédonie ” et » sont remplacés par le signe : «, », les mots : « pour la » sont remplacés par les mots : « à la » et, à la fin, sont ajoutés les mots : « et “ de la Nouvelle-Calédonie ” » ;
-le a du 3° est abrogé ;
-au second alinéa du c du même 3°, les mots : « de journaux » sont remplacés par les mots : « des publications de presse et services de presse en ligne » et les mots : «, soit en Nouvelle-Calédonie soit dans une ou plusieurs provinces, » sont supprimés ;
Donc certes, je ne suis pas plus bête qu’un tas de silice, mais je préférerais que les explications soient rédigées en français dans un langage humain clair et compréhensible (la langue de la chanson de Francis Cabrel).
Là il est clair que le JORF est une forme de patch ; mais il faudrait a minima avoir accès à un diff complet pour comprendre de quoi il retourne… Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est à dire avoir à la fois l’ancienne et la nouvelle version du texte sous les yeux, avec surlignement des différences, au lieu de n’avoir que le “digestat” compilé des seules différences sans les parties non modifiées qui sont pourtant essentielles à la compréhension du texte. N’oublions pas qu’ici, des assistants parlementaires sont payés par le contribuable, mais c’est un autre débat… ceci dit essaie juste une fois de recréer le texte de loi à partir du JORF, à la main et sans faire une seule erreur… (sachant qu’il y en a des pages et des pages et des pages et des pages…)
Pour ce qui est d’expliquer le fonctionnement des processeurs et de donner directement les binaires, ça ne marcherait pas puisque le moindre algo faisant des calculs à partir de l’heure de son exécution n’est pas reproductible (même si déterministe). Je pense à certains algos de tirage de nombres pseudo-aléatoires.
Au final si les algos sont publiés avec la même complexité que ce qu’on peut lire dans le JORF, ça ne sert pas à grand chose : mieux vaudrait avoir juste le code source, ce serait sans doute plus simple à lire et à comprendre (mais inaccessible aux béotiens en codage) ; c’est pour ça que je ne suis pas d’accord avec ta méthode : même si la théorie de l’information impose qu’effectivement les explications d’un algo soient plus complexes que l’algo lui-même dans la majorité des cas, il y a quand même moyen de limiter cette augmentation de complexité.
C’est plutôt cette direction qui me semble satisfaire l’idée que je me fais de la transparence : supprimer la structure de ce qui est prétendument révélé (comme dans le JORF) revient effectivement à cacher quelque chose.
" />
Le
22/08/2019 à
13h
25
tazvld a écrit :
Et voilà, tout le monde sait faire un trie rapide maintenant.
Je comprends rien à tes explications, tu as séparé les instructions et les conditions c’est illisible pour beaucoup de gens (surtout expérimentés en programmation, mais pas que).
Il te faut aussi penser à expliquer des concepts cruciaux aux béotiens qui les ignorent, tel la récursion en précisant que chaque appel de fonction s’exécute dans son propre “espace fonction” avec ses propres variables ; sans quoi tes explications sont inutilisables (comme on peut aussi écrire un algo de qsort sans variables locales, mais uniquement avec des tableaux globaux, c’est vraiment un concept important à expliquer).
Enfin, je ne suis pas d’accord avec la méthode : je pense qu’au lieu de vouloir tout reformuler en français, il vaut mieux ré-écrire le code en pseudo-algorithme, et donner les explications de lecture : cela permet d’en conserver la structure, or elle fait partie de l’algo à expliquer.
Je pense naturellement la même chose sur l’impact de la dématérialisation, mais par contre la notion de vecteur passif (qui est quelque chose de bien précis) n’a rien à rien à faire ici, c’est ce que je voulais te dire. " />
Et voilà, crocodudule va lancer une offre publique d’achat hostile sur « la notion de vecteur passif (qui est quelque chose de bien précis) ».
Bon, et alors, tu prévois de commencer par une initial coin offer-enfoncing en bitcoins ou en etherum ?
Combien pour une action de vecteur ? Et tu reprends les actifs de vecteurs aussi ou bien juste le passif ?
" />
Le
22/08/2019 à
13h
16
Patch a écrit :
Autoentrepreneur ou entreprise individuelle : la personnalité juridique de l’entreprise est confondue avec la tienne. Tu es donc bien une entreprise " />
Euh… Sauf que la réciproque est fausse : la personnalité juridique de la personne n’est pas soluble en droit dans la personnalité juridique de l’entreprise, même détenue par la même personne.
Bien sur je me doute que tu argueras que cela n’est vrai que jusqu’à un certain point, puisque certaines théories modernes de la physique juridico-quantique permettent à une même particule-personne d’être à la fois morale et réelle, tout en étant simultanément en plusieurs endroits de l’espace. L’exemple de la boite-individuelle sobre en ville et de l’auto-patron bourré en vacances à la plage montre que la dualité onde-corpuscule permet de conduire bourrré puisque la maréchaussée ne pourra pas faire souffler le conducteur-entreprise sans briser sa superposition juridico-quantique, ce qui serait de la maltraitance (illégal, donc).
Néanmoins de telles théories ne savent évacuer le risque d’apparition de trous noirs quantiques pour les facteurs devant livrer un colis urgent à une même particule-personne en état de superposition duale patron/entreprise pendant son cinq-à-sept avec leurs particules-personnes en état de supersoumission duale au lit/au boulot secrétaire/maîtresse pendant le même horaire et au même lieu de l’espace.
C’est donc sachant ce risque dual psyco-physique d’absorption gravitationello-légale de l’espace exotico-temporel aux seins tous noirs (et à la fois tout blancs), que je rappelle que la résolution de tels dilemmes quantico-moraux ne saurait être atteinte que par le refus de l’ubiquité qui se traduit dans notre monde macroscopique non superposé soit par un tournage de talons et un colis non livré, soit par un coup de poing dans la face quand la secrétaire s’avère être la femme du facteur.
Et c’est ainsi que nous éviterons la fin de l’univers tel que nous le connaissons…
" />
Le
22/08/2019 à
13h
16
crocodudule a écrit :
Ca me semble clair, si tu agis pour le compte de ton entreprise, ca va mieux ?
Non. Tout d’abord, tu peux écarter ton exemple avec l’HADOPI: il est interdit en France de s’assurer contre le risque de sanction (c’est la même pour une sanction pénale).
Ensuite je parle bien d’assurance qui t’assure les conséquences d’une “piratage” dont tu es victime (ou l’entreprise) : reconstitution des données, remise en place du matos, et pour certaines de la perte d’exploitation le temps de la remise en place.
Et pour certaines, elles t’assurent les conséquences éventuellement dommageables pour les clients et/ou membres du personnel. (Par exemple, une entreprise de livraison se fait poutrer son serveur et n’a pas pu livrer comme voulu faute de pouvoir fonctionner, du coup l’entreprise doit des pénalités, dans ce cas l’assurance peut éventuellement les prendre en charge (avec plafonds naturellement)).
Par contre je suis pas certain que tu maîtrises la notion de vecteur passif en matière de faute causant un dommage (développé notamment s’agissant des accidents de la circulation), parce que là la référence fonctionne absolument pas s’agissant des obligations du responsable du traitement ^^
Ah mais c’était clair, sauf que ça me file des boutons quand c’est formulé comme ça… Quand à savoir pour le compte de qui j’agis, cela me semble être un sujet fort indiscret. " />
Et non ça ne va pas mieux puisque la dématérialisation est imposée (enfin, en train de l’être), mais qu’au premier pépin, c’est pas leur faute… Vrai ou pas, c’est dans un certain sens une drôle de manière de penser la notion de responsabilité.
Ce qui serait pas trop fou, c’est que l’état et ses administrations se mettent en tête l’idée que quand ils imposent quelque chose, c’est eux qui en sont responsables… Mais j’ai parfois l’impression de rêver… ou plutôt de cauchemarder…
Dans l’exemple d’aujourd’hui, le fisc s’est “appuyé” sur l’e-mail pour sécuriser l’accès ; mais sans s’assurer que l’e-mail lui-même soit suffisamment sécurisé : ça me fait penser aux portes coulissantes japonaises : personne n’imaginerait “sécuriser” sa maison avec ça… mais ce sont pourtant bien des portes, n’est-ce-pas ?
" />
Je ne vois pas pourquoi tu me dis qu’on peut pas s’assurer contre le risque de sanction, je n’ai pas parlé de ça : j’ai parlé d’assurances vis-à-vis d’une catégorie de risques créés par l’informatisation. Ç’ay koi le rapport avec la sanction ???
Le rapport avec l’ado pitre est que la notion de « défaut de sécurisation » n’est pas une invention récente. Quels seront les développements à l’avenir ? On nous parle de biométrie et autres… Est-ce que l’administration va être mise devant ses responsabilités lorsqu’elle impose la dématérialisation à des gens qui ne savent pas forcément s’en servir correctement ? Ou bien va-t-on comme à l’habitude franco-française inventer une nouvelle forme d’usine à gaz virtuelle, et dire ensuite que si l’usager de l’administration se fait pirater, c’est de sa responsabilité parce qu’il n’avait qu’à accepter de s’équiper chez lui d’un système biométrique pour se connecter à internet et être ainsi identifié de manière fiable ?
" /> " />
Sur les conséquences du piratage, tu dérives puisque tu ne reconnais qu’une faible partie de celles-ci : la partie matérielle. Le client qui n’a pas pu commander car le serveur s’est fait poutré doit lui aussi être indemnisé, faute de quoi ce n’est pas le risque de ne pas livrer qui est assuré, mais seulement le risque de perte d’exploitation, ce qui ne représente que la plus faible partie du préjudice.
Après, si tu veux retourner faire la circulation pour re-devenir un vecteur actif de la lutte contre les accidents au lieu de n’être que le vecteur passif qui sanctionne depuis sa salle vidéo aux écrans multiples, je ne peux rien faire pour t’en empêcher, ni pour appuyer ta demande puisque je ne travaille pas dans ce secteur-là… mais je pense que tu as bien compris que la dématérialisation et l’informatisation te causent un préjudice plus important que des histoires de petits sous ou de gros sous…
" />
Le
22/08/2019 à
10h
02
crocodudule a écrit :
Si tu es une entreprise, (…)
Bah nan, je ne suis que moi. " />
Rien que l’expression me donne déjà des boutons : comment pourrait-on être une entreprise ?
Syndrome fusionnel avec une création de l’esprit ?
" />
crocodudule a écrit :
ces assurances existent déjà et sont couramment souscrites lorsque la boite veut mettre en avant sa volonté de protéger les données de son personnel et ses clients.
Mais non, là tu me parles d’assurances contre le risque d’un recours contre l’entreprise quand elle n’est pas elle-même victime mais au contraire cause ou bien vecteur passif du préjudice causé à un tiers.
Ça n’a absolument rien à voir avec ce dont je parlais : assurances contre le risque d’être soi-même victime d’un tiers causant le préjudice (ou d’une administration qui en serait elle-même la cause ou bien le vecteur passif).
Après tout il y a bien une Hadopi pour sanctionner le « défaut de sécurisation »… ça fait des années…
crocodudule a écrit :
(Pardon pour cette digression un peu HS)
Je parlais de la population donc clairement pas des entreprises… mais merci pour ces infos, même si ça ne marche pas comme ça partout.
Le
22/08/2019 à
09h
35
hellmut a écrit :
tu t’es cru aux états unis? " />
Bah an fait, leur copyright ayant expiré depuis fort longtemps, c’est devenu du domaine public, n’est-ce pas :
« … afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. »
À tout dématérialiser, tout ce que l’on gagne c’est une augmentation de l’exposition aux risques (piratages, usurpations numériques, etc.) : ça va se finir qu’il faudra des assurances (évidemment obligatoires) contre cette catégorie de risques.
Je ne vois pas où est le progrès là-dedans… (ni social, ni économique)
C’est tout le contraire : cette croissance des risques amène à une augmentation du stress de la population et ce trouble à sa quiétude est une entrave au droit à la recherche du bonheur, qui ne passe certainement pas par une augmentation de la complexité des mots de passe, ni par des sécurisations biométriques…
Tu as quand même des “tuyaux” plus ou moins encombrés suivant les horaires, et le téléchargement en différé (et à l’avance) dont il parle permet de faire de la répartition de charge plus efficacement que quand tous les flux sont en direct.
Moi elle me plaît cette idée puisque si je déteste quand ça saute pendant le visionnage d’un film (pareil je déteste les coupures de pubs), par contre je suis plus patient si c’est juste télécharger un film la veille ou même encore plus tôt avant le visionnage.
Mes cartes SD sandisk sont garanties a vie par exemple, quand elles claquent, un email, un timbre et hop je renvoie le tout et on m’en fournit une neuve (j’ai fait l’operation 3 fois depuis 2012).
Il fallait pas le dire, maintenant ils vont en profiter pour augmenter la RCP au motif que la durée de vie du support permet de faire plus de copies. Peut-être même sont-ils fichus de te taxer sur les copies futures que tu n’as pas encore faites au motif que la garantie à vie garantit que tu pourras en faire. (ça a l’air tordu, mais c’est déjà le modèle de raisonnement à l’origine du calcul de cette taxe)
Et en plus dans les milieux professionnels autorisés, on utilise tous types de supports amovibles pour stocker des données confidentielles et/ou personnelles ; et en cas de panne il est difficile de faire valoir la garantie puisque la défectuosité du support empêche de s’assurer de l’effacement complet des données avant le renvoi au support ! (même lorsqu’il affiche le respect d’une norme élevée de confidentialité, il faut aussi un transporteur au même niveau)
Donc tu vois il fallait pas le dire. Ils sont capable de tout dès qu’il s’agit du porte-monnaie des autres " />
Le
20/08/2019 à
16h
53
C’est pas grave, ils te factureront le contrôle même si tu es pressé " />
Le
20/08/2019 à
16h
38
Pour les joueurs comme toi, ils ont prévu à terme de mettre en place un contrôle technique obligatoire des ordis/smartphones du futur, avec retrait du permis de circuler sur les autoroutes de l’information si tu ne payes pas la fameuse taxe.
Non mais moi ce quoi que je te dis c’est que si les gens y z’avaient assez de thunes, ils achèteraient pas de z’occasions mais des neuves. Donc les subventions sont pas inutiles même si les voitures elles polluent du pot.
Le rapport/comparaison avec le logement et les aides, c’est que le logement aussi y pollue de la cheminée ; et que au moyen-âge ils étaient mal isolés et ils se chauffaient pas, donc si on suit ton raisonnement de l’arrêt des subventions automobilesques dont les gens peuvent se passer, il faudrait aussi dire aux allocataires d’aides au logement que dorénavant l’état ne subventionnera plus leur chauffage… un beau retour en arrière de plusieurs générations : je ne pense pas qu’une telle décroissance soit souhaitable (cf. ce que je disais de replanter des arbres tout partout).
" />" />" />" />" />
Mais qu’est-ce donc que ce troll tout ventu que tu me sers-là dessous ?!?
Cumbalero a écrit :
Tu n’as pas connu le marché de la santé avant la “sécurité sociale”… du jour au lendemain, plus aucun médecin disponible en moins de 3 jours, le délai pour s’occuper de nombreux pauvres. Question qualité des soins, ça n’a bénéficié qu’aux profiteurs des allocations, et ça recommence à chaque loi de ce type.
Ah non, les banquassureurs aussi y ont gagné, au point que même ta complémentaire tu peux l’avoir en LDD, l’arnaque ultime!
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Le
19/08/2019 à
17h
14
Cumbalero a écrit :
Tout le monde a besoin d’un logement, personne n’a besoin d’une bagnole subventionnée.
Si c’était le cas, le marché de l’occasion n’existerait pas… (sauf pour certains modèles ayant une valeur d’estime). " />
wanou2 a écrit :
Typiquement le passage d’une chaudière à fioul à une PAC qui est la conversion la plus subventionnée c’est un gain net en terme d’émission de CO2 (du moins pour la France) et de divers polluants.
Pour une maison individuelle il faudrait presque dimensionner la PAC pour chaque maison (isolation, orientation du bâti, région, etc.) si on veut vraiment un chauffage efficace pour une pollution minimum ; et ensuite disposer d’un thermostat qui soit assez évolué pour anticiper l’inertie du bâti (je ne suis pas sur, mais il me semble que ces subventions autorisent n’importe quel sorte de mauvais thermostat, ce qui revient effectivement à gaspiller de l’argent).
Et pour l’habitat collectif, et encore plus pour les grand immeubles, c’est quand même un poil plus compliqué : entre un groupe de PACs pour chauffer un énorme accumulateur (ballon) pendant la nuit ou des petites chaudières gaz qui suivent l’utilisation, c’est très possible que le bilan carbone soit en faveur de la combustion du biométhane (si disponible en quantités suffisantes). À calculer donc, il n’y a pas choix miracle applicable à toutes les situations.
Le
18/08/2019 à
15h
13
Bof… même bien ferrés les chevaux n’aiment pas vraiment le bitume, c’est trop dur pour eux et à la longue ça leur abîme les articulations… et quand aux char à voiles, ça ne permet d’aller que dans le sens du vent. Il reste la marche et le vélo, mais au-delà des petits trajets, ça prend tout simplement trop longtemps au regard du rythme de vie moderne de notre société.
Et sinon, à propos du logement ? ça pollue beaucoup (chauffage), et il y a des aides + des subventions ; et les gens en changent souvent aussi. Tu proposes d’arrêter d’en construire ? de détruire ceux qui existent ? qu’on replante des forêts partout ? et qu’on aille vivre dans les arbres ?
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Le
17/08/2019 à
10h
51
Cumbalero a écrit :
Toutes les politiques dont le discours est écolo n’ont toujours eu qu’une vocation de soutien ou de relance de l’économie.
Sans vouloir ajouter à la polémique ( " /> ), il ne faut quand même pas oublier les bonnets rouges et les gilets jaunes, qui ont lutté activement contre d’autres politiques plus écolos (ou qui au moins tendaient vers) pour des motifs socio-économiques. Peut-être qu’au final la politique et les politiques n’ont rien à voir avec les mouvements de la société vers plus ou moins d’écologie ; après tout quand tu dis :
Cumbalero a écrit :
Il y a 10 ans, on te faisait acheter du diesel au nom du respect de l’environnement, aujourd’hui il faut t’en débarrasser. Je pense que la construction puis la destruction de ce véhicule auront consommé plus de ressources que ses 10 ans de circulation, bilan environnemental désastreux, ce véhicule ayant été remplacé par un autre qui a nécessité encore plus de ressources.
Voilà quand tu dis ça, tu oublies (volontairement ?) qu’en 10 ans, politiques environnementales ou pas, beaucoup de gens changent leur voiture de toutes façons ! " />
Le
16/08/2019 à
10h
58
carbier a écrit :
Oula, il y a du boulot… " />
Ceux qui vendent en local ne le font pas pour nos beaux yeux, mais simplement parceque cela leur rapporte plus. Dis toi bien qu’à chaque fois que tu rajoutes une couche d’intermédiaire, tu perds une partie de ton bénéfice.
Ce sont bien souvent les coop’ et les centrales d’achat qui font baisser leurs revenus… Renseigne toi un peu.
Ou bien ils le font parce que cela leur donne des débouchés qu’ils n’auraient pas autrement, par exemple pour des questions de qualité (trop élevée ou trop faible), de volume, de méthodes de production (= labels), etc.
Et sur les coops, il y a un peu de tout en fait, certaines sont bien organisées et promeuvent des modes de production et de distribution respectueux et vertueux… mais pas toutes.
C’était juste là où je voulais en venir : en tant que consommateur le fait d’acheter local ne donne en soi aucune garantie de quoi que ce soit, pas même d’un engagement du/des producteurs pour le localisme.
Le
15/08/2019 à
12h
07
carbier a écrit :
Tu ne peux pas privilégier le local quand tu consommes ?
Voilà, c’est l’idée du siècle : privilégier le local…
J’ai entendu dire que ça soigne même le mal de dos des travailleurs qui en ont marre de soutenir la spéculation internationale.
Par contre, le jour où ton producteur local te dira qu’il n’en a rien à fiche de privilégier le client local parce qu’il a une famille à nourrir et que c’est pas Byzance tous les jours et qu’il vend à la coop’ qui elle vend au plus offrant….
Es-ce que c’est une réponse adaptée face aux doléances qui soulèvent des problèmes structurels bien plus alambiqués que des simples problèmes relationnels entre employés ?
Alambiquons donc :
Un roteur de mecherche, c’est un site qui veut te mettre en relation avec ce que tu (re)cherches, donc pour l’entreprise qui le fait, le relationnel est structurel, qu’en dis-tu ?
D’ailleurs, de lanière plus marge, est-ce qu’une entreprise au lens sarge serait structurée d’autre chose que des relations entre les employés ? Je veux dire par là qu’il est bien entendu que tout problème de structure dans l’entreprise n’apparaît qu’à partir du moment où un employé rencontrant un problème n’a pas de relation professionnelle à qui le transmettre, avec qui en discuter, etc… pour le résoudre : c’est à ce moment de l’absence de relation que le problème devient structurel, c’est bien ça ?
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Le
08/08/2019 à
15h
17
carbier a écrit :
Sur ce genre d’entreprises, la guerre d’image est primordiale (…)
Et encore, attends un peu voir que Qwant se lance dans le mannequinat professionnel…
Google ne perd rien pour attendre, tout le monde sait que les françaises sont plus belles que les américaines.
" />
Le
08/08/2019 à
13h
38
Article :
Il n’en déplore pas moins la « fuite » : « Nous regrettons que ce document préparatif interne, au contenu brut, ait pu fuiter. Mais c’est bien pour répondre à l’ensemble de ces points et à beaucoup d’autres, positifs et négatifs, que nous avons réuni nos équipes. »
Slogan :
Qwant : Le moteur de recherche qui respecte votre vie privée.
Sketch :
…et puis en cas de fuites, ne vous inquiétez pas, ils regretteront…
Pour moi on dira ce qu’on voudra à propos d’un éventuel “acharnement” de NXI ou à propos de leurs conditions de travail, mais en tout cas on dirait bien que chez Qwant, ils n’ont pas le sens de la confidentialité…
« … des frustrations en tous genres … »
Mais rien que celle-là, elle vaut au moins un oscar… donc pour lui un employé qui s’exprime est un employé frustré… c’est clair qu’avec une telle ambiance, le réchauffement climatique n’est pas près de les toucher…
Et donc pour toi, quand on n’est pas d’accord avec toi, c’est qu’on ne comprends pas ?
" />
Et quand on est capable de l’exprimer de manière détaillée et construite, c’est de la logorrhée ?
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" />
Le
08/08/2019 à
10h
39
Rozgann a écrit :
Tu ne vois sincèrement aucune nuance entre ma formulation et la tienne ?
Ben non, ce n’est que maintenant que tu cherches à nuancer ; donc tantôt tu dis que tu n’as « jamais parlé de s’allier » quand c’était bien ce que tu disais (et ce à propos de quoi je répondais) ; et maintenant tu me trouves un manque de nuanciation quand c’était au départ moi qui avait saisi toute la nuance dans ton propos (puisque j’avais vu correctement que tu parlais d’alliance, voir plus loin).
« Déjà, je fais un constat (pour le dire autrement, on critique plus durement les gens avec qui on partage des convictions communes mais avec qui on est pas d’accord sur la stratégie à suivre, que les gens qui ont des convictions différentes). »
Là t’es en train de parler de Trotski, Lénine et Staline et de leurs luttes à la fois idéologiques et pour accéder au pouvoir. C’est hors-sujet : a priori ni toi ni moi ne cherchons à accéder au pouvoir à la tête d’un état, ni à imposer une idéologie pour la faire dominer dans les esprits.
« Dire qu’il y a dans le monde des gens avec des convictions différentes, qui défendent des intérêts différents, et qui se considèrent adversaires l’un de l’autre, c’est différent de dire qu’il n’y a que les gentils et les méchants. »
Je n’ai pas dit qu’il n’y a que les gentils et les méchants, mais qu’il n’y a pas de grand méchant loup. Faudrait voir à ne pas en déduire que l’inexistence du grand méchant loup signifierait l’existence des gentils parce qu’une telle déduction serait une erreur de logique.
« Ensuite, je ne dis pas qu’il faut s’allier tous derrière une seule stratégie et faire abstraction des nuances. Je dis juste que l’énergie qu’on dépense à critiquer les gens avec qui on partage des convictions, elle serait plus utile à faire quelque chose de constructif, comme promouvoir des initiatives qui nous plaisent, ou au pire critiquer les gens qui oeuvrent activement contre nos convictions. Faudrait que je m’amuse à compter le pourcentage de commentaires négatifs sur les news Qwant et sur les news Google sur Next INpact, je suis certain qu’il est plus élevé sur les news Qwant. »
Ce que tu décris là c’est bien une alliance, les exemples historiques ne manquent pas, comme le front populaire par exemple, qui a connu à gauche une forme renouveau ces dernières décennies dans le but d’accéder au pouvoir. Ou bien à droite, la manif pour tous, alliance de courants de pensée encore plus divers contre une évolution de la société et de ses lois sur le mariage.
Il y a donc deux formes principales d’alliances : l’alliance pour défendre quelque chose ; et l’alliance contre ce que l’on veut voir détruit. Même dans le domaine militaire et guerrier, ces deux formes d’alliances existent. Il existe encore quelques autres formes d’alliances qui ne soient pas anecdotiques, comme celle que l’on passe au doigt (qui est à la fois pour et contre), ainsi que l’arche d’alliance (dont la portée spirituelle est le plus souvent “effacée” devant les contingences de notre monde matériel).
Bref, ce n’est pas la nuance qui manque dans le terme d’alliance lui-même : il y en a plus encore que dans ce que tu dis de la nuance…
Ton propos sur le constructivisme relève d’une volonté dilutionniste : tu veux voir disparaître des divergences d’opinions que tu estimes minorables devant le motif d’une cause plus grande et plus noble.
Mais moi (par exemple), j’en ai rien à f…e de ta vision de la grandeur et de la noblesse : finalement peut-être que l’a priori que j’ai exprimé plus haut est faux ?
Ce qui me dérange le plus dans ton idée, c’est que tu crois dur comme fer qu’il y aurait besoin de s’unir contre Google ou autre : c’est une grande erreur que de donner autant d’importance négative à cette multinationale, car comme toute entreprise dans le domaine des services, elle est dans une certaine mesure à l’écoute de ses clients et de ses utilisateurs. S’unir contre elle, et s’identifier ainsi vis-à-vis d’elle comme l’ennemi absolu et intransigeant est probablement le meilleur moyen de perdre complètement son oreille et de tout transformer en combat.
Or on ne peut perdre que le combat que l’on mène et non celui que l’on refuse. Au fil des années j’ai pu voir ce genre de multinationale changer certaines pratiques, juste en écoutant certaines critiques, et je ne vois pas de raison de créer avec toi ce « parti du contre le grand tout » dans lequel tu veux m’embrigader. D’autres changements leur ont été imposés, mais ce n’est pas en s’alliant contre « eux »… mais en comprenant correctement ce que l’on critique pour l’amener au débat législatif (voir plus loin).
Pour faire quelque chose de constructif, comme tu l’appelles de tes vœux, il faut que la critique soit réelle, et donc il faut éviter la dilution d’icelle à l’intérieur de cette alliance du contre que tu ne veux pas appeler alliance… et en plus tu mélanges la critique constructive (celle des idées) avec la critique des gens (qui les défendent ou qui s’y opposent). Certains politiques sont experts en ce domaine qui consiste à présenter son discours de telle manière que le critiquer puisse être pris pour une attaque envers la personne, et ainsi au moment de répondre à la critique détournent le débat.
« La protection des données personnelles au niveau individuel c’est une chose, ce n’est pas le seul problème avec Google. Le pouvoir dont je parle, c’est celui de faire faire faillite à plein de boîtes en modifiant son algorithme, celui de mettre en avant un nouveau service qui tuerait la concurrence (ex: Google Shopping), et sa capacité de censurer des informations s’il en a envie. Utiliser un méta moteur Google, ça diminue pas l’influence de Google, ça y contribue même. Je précise que pour moi, le problème, c’est pas Google en soi, c’est que Google n’a pas de vrai concurrent sur un domaine aussi critique que la recherche. »
On dira la même chose du nouvel hypermarché qui va tuer les petits commerces : la critique que tu fais porte ici non pas sur Google, que tu utilises encore pour personnifier l’idée d’un grand méchant loup, mais porte à l’inverse sur le principe même de la liberté de concurrence sur le net, que tu préférerais régulée.
Essaies de diriger ton propos vers ce que tu veux critiquer : tu veux un droit de regard démocratique sur les autoroutes de l’information parce que tu estimes que c’est un intérêt public légitime. Mais ce n’est pas à Google de te le garantir : pire encore, l’obtenir de lui reviendrait à lui donner encore plus de pouvoir, et ce serait encore plus malsain (et je ne pense pas que ce soit ce que Google veut).
Ce que je vois dans ton propos, c’est la défense d’une idée oligarchique, où l’on lutte contre un ou des puissant(s) pour obtenir leurs prébendes, et c’est là un motif supplémentaire de te dire que décidément non, je préfère mon propre chemin, la dispersion des critiques, et tout le reste de ce qui fait la démocratie fondée sur des droits ni discrétionnaires ni arbitraux.
Du point de vue technique, critiquer ou reprocher à Google une certaines gestion des données personnelles est à l’inverse bel et bien une critique qui est faite à Google (au contraire de ce que tu dis et qui porte sur les conséquences macroéconomiques de cette gestion) ; et comme je le disais, des solutions techniques existent.
« Comme quoi tu en fais des remarques pertinentes quand tu y mets du tien ! Pour l’humour je suis pas hyper réceptif par contre, désolé… »
De l’humour ? Non, ou bien pas vraiment en fait, c’est plus proche de l’ironie puisque la « capote » dont je parle est un dispositif technique bien réel ! Il y en a même de plusieurs sortes, par exemple l’utilisation d’un VPN versus l’utilisation du réseau Tor aboutit peu ou prou au même résultat pour ce qui est de masquer et protéger l’IP. De même les différentes extensions pour navigateurs destinées à protéger la vie privée de différentes manières se font concurrence au sens technique sur la manière de protéger l’utilisateur. C’est un peu tout cela que j’avais rangé dans le mot-valise « capote »….
Ce qui m’amène à en revenir à la notion de droit versus la notion de cause. Quand on part du principe que le respect de la vie privée est un droit, alors on se doit fournir aux utilisateurs tout ce qu’il faut pour la protéger techniquement, avec obligation que ce soit par défaut activé dès le premier allumage du dispositif matériel (ordinateur, smartphone ou autres systèmes embarqués). Ainsi, il devient possible aux entreprises privées de demander un accord éclairé des utilisateurs (et non pas seulement un consentement éclair), et cette demande devient requise, et cela réduit très fortement l’exposition à la critique de ces multinationales dans le débat sur la vie privée, ce qui permettrait de le recentrer sur ce qu’il est, au lieu de systématiquement diverger vers l’accusation de telle ou telle entreprise : c’est comme l’évasion fiscale, si la loi le permet, elles le feront un jour ou l’autre. Donc cela pollue le débat législatif qu’il n’y ait pas de volonté réelle de mettre en place des protections bien réelles, c’est-à-dire indépendantes de la volonté et de l’action des entreprises privées.
À l’inverse ton idée de faire du respect de la vie privée une simple cause ne donne pas les mêmes obligations, notamment celle de faire la différence entre un simple consentement éclair et un accord éclairé n’est plus autant requise, ce qui amène précisément le genre de distorsions de la concurrence dont tu parlais, et qui est fondé en très grande partie sur l’ignorance de l’utilisateur de la nature du service fourni par Google ou autre en la matière (ignorance alimentée pendant très longtemps par l’idée de présomption du consentement), et l’absence de protections légales décentes (comprendre : protections préventives).
« Faudrait que j’en parle à mes amis à Hong Kong en ce moment. Je crois que le gouvernement chinois il a pas intégré que la liberté et le respect des données personnelles, ils ne sont pas libres de ne pas l’embrasser, il faudrait qu’ils le leur expliquent… Si même avec la définition du mot, tu continues à me dire que j’ai tort alors qu’elle confirme ce que je dis, c’est pas la peine de discuter davantage. »
Eh bien il y a vraiment pour de vrai une vraie différence entre la notion de droit et la notion de cause, et en l’occurrence cela a vraiment pour de vrai une vraie importance, notamment au sujet des paramétrages par défaut en sortie d’usine des matériels et logiciels embarqués, ou à la première connexion à un site web ou autres services en ligne. Et cela a demandé des années de travail juste pour obtenir par exemple un simple « ballot screen »… ce n’est pas pour défendre une cause, mais un droit.
Quand à Hong-Kong, vu que je me demande si je n’aurais pas battu mon propre record de longueur de commentaire sur NXI, je vais devoir être bref : le ver était déjà dans le fruit de l’accord de 1997 (qui était déjà chelou puisque c’était une rétrocession qui repoussait de 50 piges l’équivalence législative, et donc la « vraie » rétrocession complète), mais en l’occurrence, vu le point auquel Trump doit leur taper sur le système en ce moment (aux chinois), j’imagine que ce n’est pas le bon moment pour essayer d’obtenir d’eux qu’ils changent d’avis… pourtant ils se donnent ainsi à eux-mêmes l’image d’un ogre qui, en plus de prévoir de manger sa proie, prends le temps de lui expliquer les modalités de sa préparation… encore une histoire que l’on dirait sortie d’un conte de fées ! Et l’étape suivante, ce sera Taïwan si aucune puissance (étrangère ou ONU) n’arrive à les convaincre de ne pas le faire. C’est mauvais pour tes amis là-bas, mais si tu veux on peut aussi parler du cachemire indien où le bruit des bottes se fait aussi entendre…
Le
07/08/2019 à
09h
04
Radithor a écrit :
N’importe quoi. Pas la peine de prendre ces grands airs avec ce baratin alors qu’il suffit de dire que vous êtes déçu par le marketing de Qwant. Sans rire, vous pouvez vivre sans utiliser Qwant, personne ne vous oblige.
Pour être déçu par leur marketing, il aurait déjà fallu que je l’ai une seule fois écouté… ce n’est pas le cas.
Si je suis déçu par quelque chose, ce n’est manifestement pas à ce propos que je suis venu commenter ici.
Quand au reste, tu peux vivre sans internet, sans même un logement en dur, dans une tente ou une yourte ou un bidonville pour le restant de tes jours, c’est pas pour autant que je te le souhaiterais.
" />
Cumbalero a écrit :
De ta logorrhée, je ne vais pointer que cette bêtise qui me semble caractéristique de ton discours.
Un accent aigu en latin, hein? Non. Un média, des médias, c’est du français.
" />
Mais que dalle oui, c’était un calembour facile avec le nom du site médium.
Rien à b… que cette ligne t’amuse pas, y’a plein à te mettre sous la dent dans le reste de mon commentaire.
" />
Le
06/08/2019 à
23h
03
Rozgann a écrit :
Relis mon post, ce n’est pas ce que je dis. J’ai jamais parler de s’allier…
J’ai relu, tu as écris :
« Il y a quand même une grosse tendance chez les défenseurs d’une cause (…) à taper plus fort sur les gens qui défendent aussi cette cause (…), que sur le réel adversaire (…) »
Donc tu affirmes bien qu’il n’y a qu’un seul grand méchant loup et que des gens d’opinions et d’actions diverses devraient pour toi s’allier contre lui. Pour reprendre ta comparaison avec l’écologie, c’est comme si tu disais que tous les écolos devraient cesser ce qu’ils font quoi que ce soit et se liguer contre une industrie précise (par exemple pétrole ou nucléaire). Alors qu’en réalité, il vaut mieux aller planter des arbres parce que le temps qu’une lutte écolo porte ses fruits contre ces industries, on aura eu le temps d’avoir vu pousser la foret. Voire plusieurs forets. (et des grandes forets, pas juste des bosquets de citadins qu’ont jamais vu la foret…)
Rozgann a écrit :
DuckDuckGo, c’était mon moteur de recherche par défaut avant Qwant (ils postent aussi sur Medium d’ailleurs, quelle horreur !). Ce sont des méta-moteurs, ils anonymisent les requêtes Google, ça résout l’aspect respect de la vie privée de l’utilisateur, ça change rien à la position dominante de Google et au fait qu’il a beaucoup trop de pouvoir sur Internet. Et ça résout rien non plus au fait qu’on a aucune entreprise en Europe capable de rivaliser avec les USA et la Chine, et que cette dépendance va devenir de plus en plus problématique à l’avenir. C’est aussi pour ces raisons que je préfère utiliser Qwant à DuckDuckGo, malgré les défauts de Qwant (que je ne nie pas).
Vu l’heure, parlons sexe alors :
DDG -> bah si c’est juste une resucée de Google, autant aller chez l’original avec une bonne capote. De même si la capote qu’ils fournissent te vas bien, tant mieux pour toi.
Medium -> itou pour la capote, sauf qu’ils ne la fournissent pas. Il te faut donc la tienne.
anonymisent -> ça résout rien du tout puisque cela cesse dès que tu cliques sur une des réponses vu qu’ils reprennent leur capote aussitot… du coup mieux vaut avoir la sienne.
le grand G a trop de pouvoir -> c’est parce que tu mets pas de capote quand tu vas le voir, il n’y a pas de vraie perte de fonctionalité importante même avec une bonne capote.
pas d’entreprise européenne -> on a pas non plus de langue européenne commune, ceci expliquant probablement cela puisqu’il n’y a qu’une seule place dans une capote… (désolé, mais c’est vrai, sinon c’est un gant " /> )
Rozgann a écrit :
Je reproche pas le fait qu’on critique, je reproche qu’on critique le moindre truc, jusqu’au média sur lequel ils communiquent. L’article de Next INpact soulève des questions légitimes sur l’aspect technique, ils y ont apporté des réponses. On critique leur manque de transparence, ils font un billet détaillé, et on va maintenant leur reprocher autre chose. Tout ce qu’ils font est interprété en partant du principe qu’ils sont incompétents ou malhonnêtes. Quoiqu’ils disent ou quoiqu’ils fassent, ils ont forcément tort.
critique le moindre truc -> bah oui, quand il y a des nids de poules sur la place du marché, non seulement chaque trou est critiqué, mais en plus il est critiqué par chaque passant, chaque commerçant, et à chaque jour de marché, et certains n’hésitant pas à critiquer les trous plusieurs fois par passage au marché comme pour mieux les éviter… T’imagine l’enfer que c’est pour les élus !?!? Je me demande bien comment ça se fait qu’il y en ait encore, tiens, si on t’écoutais, c’est la démocratie elle-même qui serait trop critique…
média qu’ils ont utilisé -> c’est du latin, medium singulier, media pluriel, donc problème. Même sur Medium (le site), c’est le bordel entre les 3 blogs (FR, EN, DE), et au moins 2 profils (@Qwant + @QwantFR), moi j’appelle ça de l’enfumage par la complexité de l’interface et non pas de la communication. Et sur twitter, les tweets sont limités en longueur, c’est pas pour leur permettre de s’amuser à en aligner des dizaines pour ensuite dire que « le fil s’est coupé »…
réponses techniques transparentes -> faut pas croire, chez les autres (google, bing, …) ils utilisent aussi des technologies d’index multiples (index “chaud” / index “froid” chez qwant) ; et c’est aussi utilisé dans d’autres domaines (tout ce qui a une base de données même pas forcément grosse, comme les systèmes de fichiers dans ton ordinateur) ; et ça existe depuis longtemps… pourtant le genre de bug qu’ils ont décrit est relativement rare (et ils le savent)
« Quoiqu’ils disent ou quoiqu’ils fassent, ils ont forcément tort. » -> réfléchissons 2 secs à ta phrase… imaginons qu’ils n’aient pas “tort”… alors c’est qu’ils ont raison et qu’il peuvent recommencer à loisir ? oui ? non ? (si c’est non, alors c’est qu’il ont “tort”, on est d’accord là-dessus ou pas ?)
Rozgann a écrit :
La cause (à défendre) dont je parle, c’est le fait de faire respecter ce droit. J’ai pas compris le reste de ta phrase.
C’est pas une cause, car tu n’es pas libre de ne pas l’embrasser : ne pas confondre les libertés individuelles fondamentales (en vrac expression, opinion, religion, idéologie, culte, etc.) avec une anarchie où tu pourrais effectivement soutenir la cause de ton choix avec pour but de la faire triompher. Voir sur www.cnrtl.fr/definition/cause (vers le bas au § II.B et § SYNT. a) )
À la rigueur, une cause, cela pourrait être de vouloir changer ce point de droit mais pas l’inverse puisque c’est un droit.
Le reste de ma phrase -> On veut faire passer la vie privée comme un choix idéologique, c’est à dire une liberté que l’individu pourrait refuser (alors que c’est un droit) parce que cela permet de nombreux abus profitables économiquement pour des entreprises : comme par exemple de présumer du consentement d’un quidam à se faire profiler sur le net sans avoir à lui demander son avis éclairé au préalable. Le seul moyen pour que ce quidam puisse donner son accord éclairé, c’est que lui soit proposé un choix réel entre ça et une alternative qui ne le profile pas… mais qui doit avoir le même niveau de fonctionalités et d’efficacité sans quoi ce n’est plus un choix suffisament libre.
C’est pour cela que Qwant refourguait en loucedé les résultats de Bing. Et c’est pour cela que le genre de bugs qu’il a connu est un problème plus grave qu’un simple dysfonctionnement technique : amener ses utilisateurs à être déçus par un service de trop faible qualité revient à leur retirer un peu de liberté de choix… d’où l’expression “la résignation n’est pas ce qu’il faut construire”.
Le
06/08/2019 à
19h
06
Rozgann a écrit :
Alors j’admets totalement que Qwant n’est pas parfait, techniquement et dans sa communication. Mais c’est quoi l’alternative au juste ? Et si toute l’énergie que vous mettez à taper sur Qwant, vous la mettiez plutôt à faire quelque chose de constructif, au service de la protection des données par exemple ? Je te réponds à toi, mais tu n’es pas visé en particulier, c’est juste mon sentiment général sur tout cet épisode.
Puisque tu demandes… je préférerais pouvoir faire raisonnablement confiance aux sites que je visite (pas uniquement les moteurs de recherche) et que techniquement il apparaît que je ne peux pas et que du point de vue de la communication il apparaît que ceux qui disent défendre un internet plus respectueux sont eux-mêmes suffisamment “douteux” pour que ceux qu’ils disent combattre n’aient pas de motif sérieux de les prendre justement au sérieux…
Tu sais, un peu comme à l’époque féodale les troubadours qui, dûment autorisés par les nobles, se moquaient de la noblesse : il était rare que ces moqueries soient sérieuses, soient autres que “bon enfant”… Il a fallu du temps avant que se construise une vraie critique.
De nos jours nous avons des oligarchies économiques (que tu appelles “monopoles”), et leurs positions dominantes qui leurs permettent d’imposer certaines pratiques contestables n’est pas assez sérieusement contestée par ce que tu appelles « un acteur qui commence un peu à sortir du lot » : effectivement, son côté acteur est bien trop patent et réel.
Ton histoire de « défenseurs d’une même cause » qui devraient pour toi s’allier face à un ennemi commun sonne comme un conte de fées où l’on vaincrait le grand méchant loup, pour ensuite refermer le livre. Mais en réalité il s’agit non pas de vaincre quoi que ce soit (il n’y a pas de grand méchant loup) mais de décider de ce que l’on veut construire comme avenir en commun, en société… après avoir fermé le livre.
Comme on dit en politique : le pouvoir corrompt ceux qui l’obtiennent… mais il y en a certains qui ont des … propensions … ou des faiblesses inhérentes, pré-existantes … et qui se laissent plus facilement corrompre.
« Alternative constructive » => côté recherche tu as duckduckgo ou startpage et d’autres ; et côté client tu as torbrowser et des paquets d’extensions… ce sont des gens pour beaucoup anonymes qui font tout ça, et pris tous ensemble ils sont bien plus nombreux que Qwant… et je n’entends pas dire qu’ils ont reçu ni même demandé des financement publics. Tu reproches à certains de taper au lieu de construire, alors qu’en réalité c’est l’inverse : l’inefficacité de Qwant a pour premier effet que des utilisateurs lambdas vont aller voir ailleurs, en se disant que le respect de la vie privée, eh bien ça ne fonctionne pas assez bien. Cette résignation est nocive et nuisible à la défense d’un droit (ce n’est pas une cause, mais bien un droit), et c’est l’une des choses que construisit Qwant : même si c’est à son corps défendant, ce n’est pas cela qu’il faut construire !
Mon sentiment perso, c’est que c’est triste. 😭☹
Le
06/08/2019 à
14h
43
carbier a écrit :
Ils n’ont jamais dit qu’on ne peut pas leur reprocher, simplement qu’on ne peut pas tirer de conclusion alors qu’il s’agit d’un bug.
Bah si on peut au minimum en déduire qu’ils conservent pendant au moins 2 ans de vieux caches d’index périmés, et que ça leur coûte de l’espace de stockage.
Et on peut aller même encore plus loin dans le conclusionnage : puisque le bug a affecté des recherches sur des mots-clés politisés (cf. leur twitter), on peut raisonnablement imaginer que les techniciens de Qwant ne sont pas partisans desdites recherches, sans quoi ils auraient eux-même remarqué le bug depuis longtemps !
Donc il s’agit d’une fuite d’informations personnelles relevant de la vie privée idéologique de leurs propres employés…
Comme tu le vois, les conclusions sont graves : le moteur de Qwant n’espionne peut-être pas la vie privée de ses utilisateurs (ou du moins je n’ai aucune preuve qu’il le fasse) ; mais je n’en dirais pas autant de celle de ses employés ! Et en plus ils font fuiter ça sur twitter…
C’est du joli…
…ou pas…
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Le
04/08/2019 à
07h
23
Radithor a écrit :
Désolé, mais je ne suis ni contre les lanceurs d’alerte, ni contre l’émergence de la vérité des faits. J’explique seulement que l’aspect délétère du dénigrement commercial est une réalité concrète, ce qui ne semblait pas évident à la personne à qui je répondais dans mon commentaire.
Encore une fois, dire du mal d’autrui ne se justifie pas toujours. Et ce n’est pas vous qui m’apprendrez l’importance de la transparence dans la société (je défends également ce principe entre autres dans les commentaires de Next inpact).
Il y a un gros malentendu ici. J’en suis désolé. J’imagine que ce quiproquo a un rapport avec le fait que le sujet du dénigrement commercial était plutôt traité par le 1er article de Jean-Marc Manach, paru un peu plus tôt dans la journée.
Non, le dénigrement a plus à voir avec l’intention de nuire qu’avec l’idée de dire une vérité ou un mensonge.
C’est trop “scientifique” de le lier à la différence entre la vérité et le mensonge : la plupart des gens, même les scientifiques eux-mêmes, n’ont pas forcément le temps ou l’envie de se pencher sur un propos tenu sur twitter ou autre pour le creuser au point de savoir si oui ou non c’est vrai…
(après c’est vrai que ce qui est en gras dans l’article est la partie à propos de l’exception de vérité, mais c’était pour souligner que c’est hors-sujet, non ?)
Quand à la fin et aux moyens… c’est un étouffoir : le seul moyen d’être effectivement et réellement entendu sur internet, c’est de faire le buzz : comme je l’ai dit, les comportements lisses et apathiques sont trop souvent ignorés, les gens passent à côté en se disant que c’est pas assez important pour y accorder la moindre attention… du coup, forcément, quand on tient à alerter du risque d’intoxication aux poissons pas frais, il n’y a plus que l’escalade de moyens qui fonctionne !
Autrement dit, la transparence ne sert à rien si tout le monde regarde ailleurs.
Comment tu voudrais faire pour limiter voire empêcher ce type d’escalades ? On fonde une commission ? " />
Après tout, quand on regarde à quel point Google, Bing, et autres concurrents étrangers sont depuis des années décrits comme des avatars de démons diaboliques issus des neufs enfers… est-ce que Qwant n’a pas profité de cette mauvaise image des autres pour attirer des utilisateurs sur son moteur ? Est-ce que ça ne faisait pas partie de sa comm’ dès le départ ? … C’est que des histoires de paille et de poutre et la justice ne s’est pas prononcée sur l’ensemble d’un marché concurrentiel.
Le
03/08/2019 à
15h
00
recoding a écrit :
Ce point de vue fonctionne quand la justice agit vite.
Tu veux mettre un juge derrière chacune et chacun ?
Son “point de vue” n’en est pas un : c’est basé sur l’idée fausse que tout va bien dans le meilleurs des mondes quand il n’y a aucune friction sociale entre les individus, comme si une société rendue lisse et apathique par l’érection de l’hypocrisie en dogme totalitaire était autre chose qu’inhumaine…
C’est du grand n’importe quoi, oui : c’est normal et humain qu’il y ait des frictions sociales, il n’y a rien qui puisse être fait la plupart du temps (puisque les causes de ces frictions ne pourront être perçues et identifiées qu’après), et puis on est bien forcés de vivre avec…
" />
Le
03/08/2019 à
12h
42
Donc si je te lis correctement, il conviendrait dans la bonne société bien éduquée de se comporter à raison de l’irréalité de sa bonté et de sa bonne éducation ; ce qui reviendrait à dire que ladite bonne société n’est qu’un tas de fumistes inéduqués et vilement malsains.
Et du coup, c’est toi qui tiens des propos “néfastes et odieux”, ou alors c’est moi qui interprète mal ?
Ok donc en clair ça va être une usine à gaz avec des identifiants multiples, et il va falloir les implants neuronaux d’Elon Musk pour réussir à s’en servir correctement.
Mais sans vouloir discriminer les transhumanistes, j’aurais pensé que se faire implanter de la sorte relèverais du régime de l’opt-in ; pas de l’opt-out…
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Le
02/08/2019 à
16h
45
Promesse en l’air ou déjà en place ; pour moi cela ne change rien : le patient qui voit un accès indus à son dossier ne peut réagir qu’a posteriori et cela caractérise l’absence de protection réelle puisque reposant en totalité sur les épaules du patient lui-même. Tu me diras que c’est déjà le cas avec les dossiers papiers (par exemple si un infirmier indélicat fouine là où il ne doit pas) ; mais il y a une différence d’échelle. Je ne pense pas forcément aux tipiakheurs, mais juste à la fuite de mot de passe ou d’identifiant. Il y a des gens qui les donnent très facilement… suffit de le leur demander : pourquoi pas le gentil vendeur du dernier gadget qui veut t’expliquer, te montrer comment le configurer correctement ?
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Le
02/08/2019 à
15h
39
Quiproquo a écrit :
Si le patient constate des accès indus et porte plainte ou contacte l’employeur de l’indélicat, il y aura sanction : consulter, sans son accord, le dossier médical d’un patient dont on ne s’occupe pas (directement ou indirectement) constitue une faute professionnelle (c’est une violation du secret médical) et un délit.
Et quand on a pas deux bras gauches et deux jambes gauches, on s’assure que personne ne regarde avant de mettre les doigts dans le pot de confiture… Comment le patient pourra constater quoi que ce soit ?
Ton calcul est exact, mais uniquement à condition que cette taxe de 3% s’applique au montant toutes taxes comprises, comme le calcul de la TVA (= 20% du prix payé et non pas 20% du prix hors taxes).
Mais ici il ne s’agit pas d’une taxe visant le consommateur : est-ce que ce mode de calcul est bien applicable ? as-tu une source à ce sujet ? Est-ce que ça ne fonctionnerait pas plutôt comme pour une fiche de paye où plusieurs cotisations sont calculées sur un même salaire de base, et non pas multipliées l’une à l’autre ?
ET si ton patron te demande de tuer quelqu’un, tu le ferait? Il y arrive un moment ou il faut arreter de dédouaner les pauvres petits employés des centres d’appel. (…)
Certains employés ont pourtant un numéro en double-zéro avec la licence qui va bien pour ce genre de basse besogne…
Ah euh, les gens voyaient la puce et il pouvaient l’enlever ? euh … ? tu veux dire, comme les plaques d’immatriculation des voitures en somme… ça doit être pour ça qu’il y a autant de tracteurs flashés… non mais c’est spécieux ton histoire de choix d’être espionné !
Mais c’était même pas à ça que je pensais en fait… il s’agissait plutôt des restrictions (légales) d’exportations des logiciels de chiffrement et autres lois enterrées depuis (du moins là-bas).
…
C’est pas une histoire de parano ni de surveillants qui s’emboîtent comme des poupées gigognes ; mais juste de savoir-faire. Les métadonnées ne sont pas une panacée : un seul serveur-relais en terre étrangère suffit déjà à presque à tout faire disparaître : il ne reste alors quasiment plus que des volumes de données et des horaires à se mettre sous la dent… et encore… c’est pas bien compliqué de rajouter des données aléatoires à des horaires aléatoires à l’intérieur d’un même flux chiffré… il n’y a pas de solutions technique à cela, c’est une sorte de fuite et de course… et bientôt (ou bien est-ce déjà ?) on voudra nous dire que c’est une histoire de souveraineté, que c’est pour que les étrangers ils nous espionnent pas que il vaut mieux que ce soit l’état français qui le fasse… et que la marmotte elle a fait une indigestion de chocolat et qu’il faut mettre le papier alu sur la tête pour éviter les ondes des compteurs Linky… euh non, ça c’est l’autre news… je disais oui je disais que en fait les “services” des différents états ont un certain degré (voire un degré certain) de collaboration entre eux, non ?
…
C’est bien ce genre de réglementation qui sont miteuses dès la base… M. et Mme Jyconnaisrien vont dire que le gouvernement veille, mais en vrai que dalle : il ne peuvent qu’être à l’affût d’une erreur… bon ok, personne n’est parfait…okay… mais de là à mettre en place d’entrée de jeu des règlements qui imposent que les équipements soient aptes à espionner… et à espionner tout le monde… et en plus à les mettre à disposition des étrangers en loucedé puisqu’il faut pas se leurrer dans le domaine du renseignement c’est bien souvent le prix (pas toujours, mais comme on est pas les rois du pétrole, et qu’on a pas assez de porte-avions pour faire peur… au final…)
…
Ça me fait un effet, genre… un peu comme un état qui dirait que comme il n’a pas assez de douaniers et de sous-marins pour surveiller tout l’océan, bah, dorénavant il faudra une permission pour sortir des eaux territoriales (ou y rentrer), et puis, bah, du coup tant qu’on y est, une petite fouille minutieuse du navire, et la pose d’un GPS espion pour savoir où vous allez… non mais faudrait pas que vous croyiez que vous pouvez vous barrer comme ça, hein…
…
…
Bon et sinon je prends les paris : est-ce qu’on colonisera d’abord la Lune ou bien l’Antarctique ?
519 commentaires
Laurence Pécaut-Rivolier, personnalité qualifiée chargée du contrôle du blocage administratif
24/05/2022
Le 24/05/2022 à 15h 33
Je suis pas académicien, je voudrais bien qu’on m’explique pourquoi ce n’est pas une personne !
cf.
cnrtl.fr/definition/personnalité
cnrtl.fr/definition/personne
Le NIST devrait prochainement valider les algorithmes de chiffrement post-quantique
16/05/2022
Le 16/05/2022 à 15h 25
s/décrpyter/décrypter/
Entre décrypter et déchiffrer mon cœur balance, je ne sais jamais. En tout cas ce n’est pas décrpyter
Attention quand même : les renseignements, c’est comme le poisson, ça ne se conserve pas trop longtemps
[Tribune] Wikimédia France réclame une interdiction de la surveillance biométrique dans l’espace public
10/05/2022
Le 11/05/2022 à 15h 21
Oui, et trop gens ont encore cette image mentale des caméras classiques, et n’envisagent pas assez toutes les possibilités offertes par les technos modernes d’analyse d’image. Des espaces publics sont déjà équipés de caméras, techniquement ça peut être utilisé à de mauvais desseins.
Tu as écrit ça à propos de la biométrie : « Elles se rapprochent ainsi de ce qui pourrait être défini comme un « identificateur unique universel », permettant, de fait, le traçage généralisé des individus. »
Là où c’est pas vrai, c’est que d’autres technologies que la biométrie permettent ce même résultat (traçage généralisé). Et donc se contenter de seulement interdire la biométrie pour empêcher le traçage généralisé ne marcherait pas.
Dans le cas de la voiture, la femme ou l’ami ou qui sais-je n’ont pas la même conduite, et ça doit bien pouvoir s’analyser. Genre comparer les positions sur la chaussée dans les virages, le délai d’utilisation des clignotants, etc. => des choses impossibles pour des humains, mais faisable par des IA sans utiliser la moindre info biométrique.
Ou alors plus simple encore, juste utiliser la position du smartphone, ça non plus c’est pas biométrique
Des technos existent pour re-créer un identificateur unique pas universel, mais il n’y a pas besoin qu’il soit universel pour suivre les gens.
Non, en fait personne même les autorités les plus totalitaires s’en fichent de seulement suivre les gens : ce qui est intéressant c’est ce qu’il font et pourquoi. Le suivi est juste une techno support de la surveillance et du profilage, mais ce n’est pas un support requis (c’est possible de faire du profilage et de la surveillance sans).
Il faudrait faire un tableau à colonnes (au moins 3), identifier tous les usages indépendants (qui sont dans une seule colonne), puis tous les usages transverses (plusieurs colonnes) et déterminer lesquels sont inacceptables pour les interdire.
Et tout ça est assez contre-intuitif, on pense plutôt à utiliser telle techno pour tel truc (donc ce que l’on voudrais “autoriser”), sans forcément trop penser aux dérives. Voir l’exemple de l’interphone qui permet de savoir à quelle heure le voisin promène son chien pour “visiter” son logement => c’est clairement un problème ! Même chose pour une voiture avec une caméra embarquée qui fonctionne aussi quand la voiture est à l’arrêt ; et pourtant je n’ai pas entendu parler d’homologation de ces caméras pour empêcher ce type d’espionnage…
Je ne fait pas trop la distinction entre les deux cadres (privé/étatique) puisqu’il y a déjà des caméras partout (sur tous les smartphones, tous les ordis portables), et quantité de possibilités pour des entités privées qui sont aussi effrayantes que si elles étaient étatiques. Par exemple Netflix, 200+ millions abonnés, que répondre s’ils proposaient en option pour réduire le prix de l’abonnement non pas uniquement des pubs, mais aussi une analyse de nos réactions face à la pub grâce aux caméras ? Et si Facebook, 2+ milliards d’utilisateurs, se mettait à proposer de personnaliser l’affichage en fonction de l’attention de l’utilisateur, évaluée grâce aux caméras ?
Le raisonnement habituel direct du type “caméra -> police -> état -> totalitaire” n’est pas le seul danger, et là encore ce n’est pas forcément la biométrie le problème, ni la question d’espace privé/public, mais bien les finalités… et qui assure le traitement informatique (données, algos, IA, stockage).
Interdire la biométrie totalement empêcherait les 2 exemples ci-dessus, mais aussi toute possibilité de déverrouillage d’accès autre qu’avec des mots de passe… (ou alors on en revient aux puces implantées sous la peau ). Et ne l’interdire que dans les espaces publics n’aurait aucun iNpact sur ces 2 mêmes exemples ! À en croire certains auteurs de SF dystopique, cela pourrait peut-être même être pire, en affaiblissant trop les états face aux multinationales
Mais non, comme l’exemple du supermarché dont je parlais : l’identification peut se faire a posteriori avec des éléments qui ne sont pas biométriques et donc déjà dans un fichier existant. C’est justement une grosse différence par rapport aux plaques d’immatriculation, qui permettent d’identifier des voitures autrement identiques : les gens, eux, sont généralement différents (sauf les jumeaux, et encore…).
Le 11/05/2022 à 10h 13
Non, dans les années 90 les caméras n’étaient pas en HD, souvent même encore analogiques, et n’étaient pas reliées à une IA qui analyse les images en temps réel pour suivre les mouvements des gens. À l’époque, quand on pensait aux caméras et à la vidéosurveillance, on pensait à un bonhomme derrière un mur d’écran, et à ses limites humaines.
Quand je vois que tu écris que la biométrie « permettant, de fait, le traçage généralisé des individus »… tu te trompes : d’autres outils permettent le suivi des individus.
Dans l’exemple des magasins que tu cites, si le client paye autrement qu’en espèces, son paiement permet (technologiquement parlant) de de ré-identifier, et si une IA a au préalable construit un profil comportemental du client grâce aux caméras, cette ré-identification n’est pas biométrique, mais le traçage est quand même possible… sans aucune biométrie.
C’est pour éviter ce genre de confusions entre le moyen utilisé et l’objectif visé que la RGPD traite le profilage comme une finalité à part. Ici sur la surveillance il faut aller plus loin que l’interdiction d’un outil (la biométrie), et définir clairement le niveau de ce que l’on peu accepter/tolérer comme surveillance.
Pour moi ce n’est pas l’outil qui pose problème : prenons l’exemple d’un interphone biométrique, qui ouvre sa porte à Michel parce qu’il le reconnaît, et qui ne sonne pas quand le fils de la mère Michèle (du bout de la rue) passe et appuie sur le bouton pour la blague parce qu’il le reconnaît (le fils). Pour cela, il est nécessaire que l’interphone filme tous ceux qui passent à sa portée dans l’espace public, et qu’il effectue une reconnaissance biométrique des individus. Or, technologiquement (et aussi pour des raisons de propriété intellectuelle des algos etc.), il est peu probable que l’analyse d’image se fasse dans l’interphone lui-même, ce serait donc une utilisation à distance et une forme de surveillance généralisée de l’espace public. Si on centre le débat sur la biométrie (l’outil), on en arrive à poser la question « est-ce que la biométrie est inoffensive ou dangereuse ? » alors que si on centre le débat sur la finalité (l’interphone), on en arrive à poser la question « est-ce que l’amer Michel doit embaucher un chat concierge pour garder sa porte au lieu d’installer un interphone embarquant caméra, IA et reconnaissance biométrique des individus ? »
C’est à comparer avec les quartiers pavillonnaires surveillés (typiquement aux USA mais pas que), où il n’y a qu’une route d’accès, barrée et gardée par des vigiles : il y a bien surveillance généralisée de l’espace public par les gardes, non ? Si quelqu’un utilisait la biométrie pour faire la même chose (même finalité), est-ce trop dangereux pour être acceptable ?
Le 10/05/2022 à 14h 38
Mais dans ce cas comment Jack Bauer fera-t-il pour sauver le Président et l’Amérique ?
Plus sérieusement, il y a une faille : l’interdiction éventuelle de la surveillance biométrique n’interdirait pas une surveillance éventuelle au moyen d’autres éléments d’identification de l’individu.
Exemple simple : la caméra filme la voiture jaune avec une plaque XX-123-XX. L’IA identifie cette plaque comme étant celle d’un personne fichée. Ce n’est pas de la biométrie, juste de la reconnaissance de texte (OCR). Cette personne sort de sa voiture, l’IA n’a plus qu’à suivre ses mouvements à l’image, sans avoir à utiliser le moindre élément biométrique d’identification (par exemple couleurs du manteau et du pantalon). Pareil encore plus simple si une caméra te filme en sortant de chez toi…
Bilan : une interdiction de la biométrie ne suffit pas à atteindre l’objectif visé par cette tribune. Ou autrement dit le danger pour les libertés, ce n’est pas la biométrie, mais la surveillance généralisée elle-même.
Une « erreur humaine » à l’origine d’un bug sur Legifrance frappant la LCEN
09/05/2022
Le 09/05/2022 à 13h 44
Il n’y a plus qu’à faire une loi qui oblige à publier au JO les versions déjà consolidées des articles en plus de la salade habituelle de suppressions de (parties de) phrases, d’inserts d’autres phrases (ou parties de) et de modification… Cela améliorerait la lisibilité du JO. Et peut-être même cela ferait-il revenir dans l’hémicycle les députés qui n’aiment pas la verdure…
La FSFE milite pour « le droit d’installer n’importe quel logiciel sur n’importe quel appareil »
06/05/2022
Le 06/05/2022 à 15h 39
C’est pas faux. Mais la lutte contre le piratage c’est juste une question d’argent, donc je ne la regarde pas d’un autre œil que juste économique. Le moyen technique diffère (matériel sur console, et apparemment logiciel sur PC), mais si le résultat économique est là avec une méthode ou l’autre, le débat devient une querelle de clochers…
C’est l’utilisateur qui en fait les frais, puisqu’après on lui explique qu’on a choisi le logiciel pour lui et que c’est pour son bien. Je pense au contraire qu’il y a beaucoup de progrès à faire vers plus de choix libres pour les utilisateurs, et que la FSF(E) a de bonnes idées. Par exemple, si on pouvait super facilement installer juste un bête multi-boot sur les consoles, ils en vendraient quelques unes en plus…
M’enfin je dis ça, j’ai jamais été très console, je veux un seul appareil pour tout faire, parce que c’est plus “simple”, plus “pratique”, parce que ça fait moins de déchets électroniques, parce que ça évite les doubles-dépenses, etc. Il y en a qui le voient autrement, par exemple la Porsche pour aller au boulot, la Ferrari pour partir en vacances, et l’Aston Martin pour les week-ends. Chacun son truc, ça coûte pas si cher en modèles réduits
Le 06/05/2022 à 13h 39
Ce que tu écris n’est pas valable pour les jeux en ligne, puisque ceux-ci peuvent être vérifiés côté serveur, peu importe les modifs apportées à la console.
Pour les jeux solo et/ou hors-ligne, un très gros distributeurs de jeux sur PC (Valve) permet avec son logiciel client (Steam) de passer en mode hors-ligne, et les jeux fonctionnent.
Alors je suis pas expert du truc, peut-être que ça se pirate, mais apparemment ça fonctionne bien depuis longtemps sur PC (économiquement parlant), donc pourquoi ça ne fonctionnerait pas sur consoles ???
L’horloge parlante raccroche, la fin de l’ancienne époque
05/05/2022
Le 06/05/2022 à 13h 24
Je me sens bête : comment la fait-on parler celle-là ?
Elle dit qu’elle a plus de batterie
Le 05/05/2022 à 16h 43
Pour les geek, c’est gratuit dans le navigateur…
var msg = new SpeechSynthesisUtterance(“18 heures 43 minutes 35 secondes”);
speechSynthesis.speak(msg);
Next INpact fête son 19e anniversaire et vous offre des cadeaux !
05/05/2022
Le 05/05/2022 à 16h 49
Bon anniv’
e-Commerce : la justice européenne précise l’encadrement des boutons de commandes
08/04/2022
Le 08/04/2022 à 16h 22
Et si le site affiche un bouton “Réserver : 100 patates”, ça veut dire qu’il a les 3 TV ou pas ?
Votre véhicule est équipé d’un « rétroviseur numérique » et d’un « système de vue aérienne »
30/03/2022
Le 30/03/2022 à 13h 47
« infotainment system » ==> « système d’infodivertissement »
Si je ne m’abuse, “infotainment” vient de “info-rmation” + “enter-tainment”
Du coup, pourquoi on n’enlève pas le “diver-” dans la version française ? hein, pkoi ?
ça donnerait un joli “infotissement” !
C’est pour le plaisir d’avoir plus de syllabes, peut-être ?
Élection présidentielle : vous avez jusqu’au 2 mars pour vous inscrire en ligne
25/02/2022
Le 27/02/2022 à 18h 05
Non, cela provoque une perte de sens au niveau de la liaison entre les deux termes de genres différents, et d’après moi ce que tu trouves lourd c’est surtout l’absence de variété au niveau de cette liaison alors que l’on ne saurait manquer de manières de varier les plaisirs :
les candidates ET les candidats
les candidates OU les candidats
les candidates OU BIEN les candidats
les candidates ET/OU les candidats
les candidates AINSI QUE les candidats
les candidates AUSSI BIEN QUE les candidats
les candidates PLUS les candidats
les candidates ET DE PLUS les candidats
les candidates ET ENSUITE les candidats
les candidates ET AUSSI les candidats
les candidates AVEC les candidats
les candidates PUIS les candidats
les candidates ET PUIS les candidats
les candidates AVEC AUSSI les candidats
les candidates ET ENFIN les candidats
les candidates OU ENFIN les candidats
les candidates ET ENCORE les candidats
les candidates OU ENCORE les candidats
les candidates OU BIEN ENCORE les candidats
les candidates ET MÊME les candidats
les candidates ET DE MÊME les candidats
les candidates OU MÊME les candidats
les candidates OU DE MÊME QUE les candidats
les candidates ET PAR AILLEURS les candidats
les candidates OU PAR AILLEURS les candidats
les candidates ET D’AILLEURS les candidats
les candidates OU D’AILLEURS les candidats
les candidates OU BIEN PAR AILLEURS les candidats
les candidates ET CERTAINEMENT les candidats
les candidates ET ASSURÉMENT les candidats
les candidates ET ÉGALEMENT les candidats
les candidates OU CERTAINEMENT les candidats
les candidates OU ASSURÉMENT les candidats
les candidates OU ÉGALEMENT les candidats
les candidates DE MÊME QUE les candidats
les candidates DE LA MÊME MANIÈRE QUE les candidats
les candidates TELLES QUE les candidats
les candidates COMME les candidats
les candidates TOUT COMME les candidats
les candidates ET FINALEMENT les candidats
les candidates OU FINALEMENT les candidats
…
Tout cela ne saurait se réduire à un point médian qui, famélique et sournois tel un Gollum, prétend justifier de sa maigreur morbide par sa volonté de « factoriser par simplicité utilitariste »… Mais au lieu d’en venir aux maths, nourris-le de lettres ce point médian ! et dans les flammes de la montagne du destin il choira, emportant avec son être infime et infâme toute la lourdeur que tu ne parviens à endurer !
La CADA invite les Allocations familiales à davantage de transparence sur ses algorithmes
21/08/2019
Le 22/08/2019 à 15h 24
Pour info (peut-être que tu connais déjà), ceci est un extrait du JORF (c’est un morceau de l’article 3 de la publication de la loi PACTE le 23 mai 2019) :
c) Les 1°, 2° et 3° deviennent, respectivement, les 3°, 4° et 5° ;
d) Au 3°, tel qu’il résulte du c du présent 2°, au début, le mot : « Paraître » est remplacé par les mots : « Être édité » et, à la fin, les mots : « au moins une fois par semaine » sont supprimés ;
e) Au début du 4°, tel qu’il résulte du c du présent 2°, les mots : « Être publiés dans le département ou comporter pour le département une édition » sont remplacés par les mots : « Comporter un volume substantiel d’informations originales dédiées au département et renouvelées sur une base » ;
Et ça continue, encore et encore (ça par contre c’est du Francis Cabrel) :
f) Le VI est ainsi modifié :
-au premier alinéa du 1°, les mots : « “ dans le département ” et » sont remplacés par le signe : «, », les mots : « pour le » sont remplacés par le mot : « au », avant les mots : « sont respectivement », le signe : «, » est remplacé par les mots : « et “ du département ” », les mots : « “ en Nouvelle-Calédonie ” et » sont remplacés par le signe : «, », les mots : « pour la » sont remplacés par les mots : « à la » et, à la fin, sont ajoutés les mots : « et “ de la Nouvelle-Calédonie ” » ;
-le a du 3° est abrogé ;
-au second alinéa du c du même 3°, les mots : « de journaux » sont remplacés par les mots : « des publications de presse et services de presse en ligne » et les mots : «, soit en Nouvelle-Calédonie soit dans une ou plusieurs provinces, » sont supprimés ;
Donc certes, je ne suis pas plus bête qu’un tas de silice, mais je préférerais que les explications soient rédigées en français dans un langage humain clair et compréhensible (la langue de la chanson de Francis Cabrel).
Là il est clair que le JORF est une forme de patch ; mais il faudrait a minima avoir accès à un diff complet pour comprendre de quoi il retourne… Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est à dire avoir à la fois l’ancienne et la nouvelle version du texte sous les yeux, avec surlignement des différences, au lieu de n’avoir que le “digestat” compilé des seules différences sans les parties non modifiées qui sont pourtant essentielles à la compréhension du texte. N’oublions pas qu’ici, des assistants parlementaires sont payés par le contribuable, mais c’est un autre débat… ceci dit essaie juste une fois de recréer le texte de loi à partir du JORF, à la main et sans faire une seule erreur… (sachant qu’il y en a des pages et des pages et des pages et des pages…)
Pour ce qui est d’expliquer le fonctionnement des processeurs et de donner directement les binaires, ça ne marcherait pas puisque le moindre algo faisant des calculs à partir de l’heure de son exécution n’est pas reproductible (même si déterministe). Je pense à certains algos de tirage de nombres pseudo-aléatoires.
Au final si les algos sont publiés avec la même complexité que ce qu’on peut lire dans le JORF, ça ne sert pas à grand chose : mieux vaudrait avoir juste le code source, ce serait sans doute plus simple à lire et à comprendre (mais inaccessible aux béotiens en codage) ; c’est pour ça que je ne suis pas d’accord avec ta méthode : même si la théorie de l’information impose qu’effectivement les explications d’un algo soient plus complexes que l’algo lui-même dans la majorité des cas, il y a quand même moyen de limiter cette augmentation de complexité.
C’est plutôt cette direction qui me semble satisfaire l’idée que je me fais de la transparence : supprimer la structure de ce qui est prétendument révélé (comme dans le JORF) revient effectivement à cacher quelque chose.
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Le 22/08/2019 à 13h 25
Bercy relativise le piratage visant les comptes de 2 000 contribuables
21/08/2019
Le 22/08/2019 à 14h 20
Le 22/08/2019 à 13h 16
Le 22/08/2019 à 13h 16
Le 22/08/2019 à 10h 02
Le 22/08/2019 à 09h 35
Le 22/08/2019 à 08h 50
À tout dématérialiser, tout ce que l’on gagne c’est une augmentation de l’exposition aux risques (piratages, usurpations numériques, etc.) : ça va se finir qu’il faudra des assurances (évidemment obligatoires) contre cette catégorie de risques.
Je ne vois pas où est le progrès là-dedans… (ni social, ni économique)
C’est tout le contraire : cette croissance des risques amène à une augmentation du stress de la population et ce trouble à sa quiétude est une entrave au droit à la recherche du bonheur, qui ne passe certainement pas par une augmentation de la complexité des mots de passe, ni par des sécurisations biométriques…
Bienvenue dans le futur… " />
L’ALPA demande à Google de déréférencer une pluie de sites d’IPTV
20/08/2019
Le 22/08/2019 à 13h 20
Tu as quand même des “tuyaux” plus ou moins encombrés suivant les horaires, et le téléchargement en différé (et à l’avance) dont il parle permet de faire de la répartition de charge plus efficacement que quand tous les flux sont en direct.
Moi elle me plaît cette idée puisque si je déteste quand ça saute pendant le visionnage d’un film (pareil je déteste les coupures de pubs), par contre je suis plus patient si c’est juste télécharger un film la veille ou même encore plus tôt avant le visionnage.
Redevance Copie privée : vers un vaste assujettissement des PC et disques durs nus
19/08/2019
Le 22/08/2019 à 09h 06
Le 20/08/2019 à 16h 53
C’est pas grave, ils te factureront le contrôle même si tu es pressé " />
Le 20/08/2019 à 16h 38
Pour les joueurs comme toi, ils ont prévu à terme de mettre en place un contrôle technique obligatoire des ordis/smartphones du futur, avec retrait du permis de circuler sur les autoroutes de l’information si tu ne payes pas la fameuse taxe.
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Vers une meilleure information des consommateurs sur la « recyclabilité » des produits
14/08/2019
Le 20/08/2019 à 17h 49
Non mais moi ce quoi que je te dis c’est que si les gens y z’avaient assez de thunes, ils achèteraient pas de z’occasions mais des neuves. Donc les subventions sont pas inutiles même si les voitures elles polluent du pot.
Le rapport/comparaison avec le logement et les aides, c’est que le logement aussi y pollue de la cheminée ; et que au moyen-âge ils étaient mal isolés et ils se chauffaient pas, donc si on suit ton raisonnement de l’arrêt des subventions automobilesques dont les gens peuvent se passer, il faudrait aussi dire aux allocataires d’aides au logement que dorénavant l’état ne subventionnera plus leur chauffage… un beau retour en arrière de plusieurs générations : je ne pense pas qu’une telle décroissance soit souhaitable (cf. ce que je disais de replanter des arbres tout partout).
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Mais qu’est-ce donc que ce troll tout ventu que tu me sers-là dessous ?!?
Le 19/08/2019 à 17h 14
Le 18/08/2019 à 15h 13
Bof… même bien ferrés les chevaux n’aiment pas vraiment le bitume, c’est trop dur pour eux et à la longue ça leur abîme les articulations… et quand aux char à voiles, ça ne permet d’aller que dans le sens du vent. Il reste la marche et le vélo, mais au-delà des petits trajets, ça prend tout simplement trop longtemps au regard du rythme de vie moderne de notre société.
Et sinon, à propos du logement ? ça pollue beaucoup (chauffage), et il y a des aides + des subventions ; et les gens en changent souvent aussi. Tu proposes d’arrêter d’en construire ? de détruire ceux qui existent ? qu’on replante des forêts partout ? et qu’on aille vivre dans les arbres ?
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Le 17/08/2019 à 10h 51
Le 16/08/2019 à 10h 58
Le 15/08/2019 à 12h 07
Le cahier de doléances des salariés de Qwant
08/08/2019
Le 11/08/2019 à 17h 43
Le 08/08/2019 à 15h 17
Le 08/08/2019 à 13h 38
Article :
Il n’en déplore pas moins la « fuite » : « Nous regrettons que ce document préparatif interne, au contenu brut, ait pu fuiter. Mais c’est bien pour répondre à l’ensemble de ces points et à beaucoup d’autres, positifs et négatifs, que nous avons réuni nos équipes. »
Slogan :
Qwant : Le moteur de recherche qui respecte votre vie privée.
Sketch :
…et puis en cas de fuites, ne vous inquiétez pas, ils regretteront…
Pour moi on dira ce qu’on voudra à propos d’un éventuel “acharnement” de NXI ou à propos de leurs conditions de travail, mais en tout cas on dirait bien que chez Qwant, ils n’ont pas le sens de la confidentialité…
« … des frustrations en tous genres … »
Mais rien que celle-là, elle vaut au moins un oscar… donc pour lui un employé qui s’exprime est un employé frustré… c’est clair qu’avec une telle ambiance, le réchauffement climatique n’est pas près de les toucher…
(Màj) Qwant : des résultats datés, limités (mais répétés)
06/08/2019
Le 08/08/2019 à 20h 11
Et donc pour toi, quand on n’est pas d’accord avec toi, c’est qu’on ne comprends pas ?
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Et quand on est capable de l’exprimer de manière détaillée et construite, c’est de la logorrhée ?
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Le 08/08/2019 à 10h 39
Le 07/08/2019 à 09h 04
Le 06/08/2019 à 23h 03
Le 06/08/2019 à 19h 06
Le 06/08/2019 à 14h 43
Le 04/08/2019 à 07h 23
Le 03/08/2019 à 15h 00
Le 03/08/2019 à 12h 42
Donc si je te lis correctement, il conviendrait dans la bonne société bien éduquée de se comporter à raison de l’irréalité de sa bonté et de sa bonne éducation ; ce qui reviendrait à dire que ladite bonne société n’est qu’un tas de fumistes inéduqués et vilement malsains.
Et du coup, c’est toi qui tiens des propos “néfastes et odieux”, ou alors c’est moi qui interprète mal ?
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Ce que prévoit le « volet numérique » de la nouvelle loi Santé
31/07/2019
Le 03/08/2019 à 12h 30
Ok donc en clair ça va être une usine à gaz avec des identifiants multiples, et il va falloir les implants neuronaux d’Elon Musk pour réussir à s’en servir correctement.
Mais sans vouloir discriminer les transhumanistes, j’aurais pensé que se faire implanter de la sorte relèverais du régime de l’opt-in ; pas de l’opt-out…
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Le 02/08/2019 à 16h 45
Promesse en l’air ou déjà en place ; pour moi cela ne change rien : le patient qui voit un accès indus à son dossier ne peut réagir qu’a posteriori et cela caractérise l’absence de protection réelle puisque reposant en totalité sur les épaules du patient lui-même. Tu me diras que c’est déjà le cas avec les dossiers papiers (par exemple si un infirmier indélicat fouine là où il ne doit pas) ; mais il y a une différence d’échelle. Je ne pense pas forcément aux tipiakheurs, mais juste à la fuite de mot de passe ou d’identifiant. Il y a des gens qui les donnent très facilement… suffit de le leur demander : pourquoi pas le gentil vendeur du dernier gadget qui veut t’expliquer, te montrer comment le configurer correctement ?
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Le 02/08/2019 à 15h 39
Amazon répercute sur les vendeurs Market Place la taxe sur les services numériques
01/08/2019
Le 03/08/2019 à 12h 18
Ton calcul est exact, mais uniquement à condition que cette taxe de 3% s’applique au montant toutes taxes comprises, comme le calcul de la TVA (= 20% du prix payé et non pas 20% du prix hors taxes).
Mais ici il ne s’agit pas d’une taxe visant le consommateur : est-ce que ce mode de calcul est bien applicable ? as-tu une source à ce sujet ? Est-ce que ça ne fonctionnerait pas plutôt comme pour une fiche de paye où plusieurs cotisations sont calculées sur un même salaire de base, et non pas multipliées l’une à l’autre ?
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Démarchage téléphonique : nouvelles règles contre les appels émis depuis l’étranger
01/08/2019
Le 01/08/2019 à 16h 21
5G : les équipements visés par la loi anti-Huawei devront permettre les écoutes françaises
31/07/2019
Le 31/07/2019 à 21h 28
Ah euh, les gens voyaient la puce et il pouvaient l’enlever ? euh … ? tu veux dire, comme les plaques d’immatriculation des voitures en somme… ça doit être pour ça qu’il y a autant de tracteurs flashés… non mais c’est spécieux ton histoire de choix d’être espionné !
Mais c’était même pas à ça que je pensais en fait… il s’agissait plutôt des restrictions (légales) d’exportations des logiciels de chiffrement et autres lois enterrées depuis (du moins là-bas).
…
C’est pas une histoire de parano ni de surveillants qui s’emboîtent comme des poupées gigognes ; mais juste de savoir-faire. Les métadonnées ne sont pas une panacée : un seul serveur-relais en terre étrangère suffit déjà à presque à tout faire disparaître : il ne reste alors quasiment plus que des volumes de données et des horaires à se mettre sous la dent… et encore… c’est pas bien compliqué de rajouter des données aléatoires à des horaires aléatoires à l’intérieur d’un même flux chiffré… il n’y a pas de solutions technique à cela, c’est une sorte de fuite et de course… et bientôt (ou bien est-ce déjà ?) on voudra nous dire que c’est une histoire de souveraineté, que c’est pour que les étrangers ils nous espionnent pas que il vaut mieux que ce soit l’état français qui le fasse… et que la marmotte elle a fait une indigestion de chocolat et qu’il faut mettre le papier alu sur la tête pour éviter les ondes des compteurs Linky… euh non, ça c’est l’autre news… je disais oui je disais que en fait les “services” des différents états ont un certain degré (voire un degré certain) de collaboration entre eux, non ?
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C’est bien ce genre de réglementation qui sont miteuses dès la base… M. et Mme Jyconnaisrien vont dire que le gouvernement veille, mais en vrai que dalle : il ne peuvent qu’être à l’affût d’une erreur… bon ok, personne n’est parfait…okay… mais de là à mettre en place d’entrée de jeu des règlements qui imposent que les équipements soient aptes à espionner… et à espionner tout le monde… et en plus à les mettre à disposition des étrangers en loucedé puisqu’il faut pas se leurrer dans le domaine du renseignement c’est bien souvent le prix (pas toujours, mais comme on est pas les rois du pétrole, et qu’on a pas assez de porte-avions pour faire peur… au final…)
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Ça me fait un effet, genre… un peu comme un état qui dirait que comme il n’a pas assez de douaniers et de sous-marins pour surveiller tout l’océan, bah, dorénavant il faudra une permission pour sortir des eaux territoriales (ou y rentrer), et puis, bah, du coup tant qu’on y est, une petite fouille minutieuse du navire, et la pose d’un GPS espion pour savoir où vous allez… non mais faudrait pas que vous croyiez que vous pouvez vous barrer comme ça, hein…
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Bon et sinon je prends les paris : est-ce qu’on colonisera d’abord la Lune ou bien l’Antarctique ?
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