deathscythe0666
est avec nous depuis le 18 décembre 2018 ❤️
Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?
1466 commentaires
Photovoltaïque : l’ADEME détaille les coûts et la rentabilité des installations solaires
Le 30/01/2020Le 03/02/2020 à 09h 52
Petit correctif, le réveilleur a fait sa thèse sur l’analyse de cycle de vie et les impacts sur l’environnement.
Et laisse tomber pour prouver à quelqu’un qui ne veut rien entendre (en l’occurrence, ce sont surtout ceux qui n’acceptent que de croire les discours de greenpeace, sans aucune ref scientifique, ni même connaissance technique), ils continuent à soutenir (comme Rivasi) qu’il vaut mieux entreposer les déchets pendant des milliers d’années (et donc laisser les générations qui nous suivent se démerder avec) que les stocker et les laisser vivre leur (demi-)vie enterrés là où personne ne va.
Juste pour préciser sur les hot spots, à 4 jours tu risques plus un cancer de la thyroïde, en revanche à 70 jours et 2 Sv tu es quasi certain que ça te tue. C’est pour ça qu’il y a un tas de procédures et de règles pour la sécurité des déchets nucléaires comme dans toute activité industrielle qui produit des déchets dangereux. L’avantage avec le nucléaire (entre autres industries), c’est que les déchets restent là où ils sont produits (ils ne sont pas envoyés dans l’atmosphère ou dans les rivières), et qu’ils sont solides (donc plutôt faciles à manipuler et contrôler). Que les HALV soient très dangereux, oui, c’est certain, mais ils ne s’envoleront pas à des km au premier coup de vent.
Le 02/02/2020 à 20h 33
Que la demande varie, et la production ENRi aussi, aucun doute, le problème c’est que ça ne se fait pas en même temps, donc il faut conserver une puissance pilotable égale à la pointe, sinon on risque le blackout (vu les heures de pointes, on a déjà le PV hors jeu, et souvent l’éolien n’est plus très présent, anticyclone oblige). C’est la raison pour laquelle l’Allemagne est passée de 100 GW pilotables (pré-Energiewende) à 100 GW pilotables + 100 GW ENRi (post-Energiewende) et un kWh qui coûte le double du nôtre (pas étonnant quand il faut entretenir un système électrique double)
Nos géologues sont forts, mais il faut quand même creuser pour savoir réellement ce qu’il y a dans le sous sol, ce n’est pas toujours possible/facile, et c’est coûteux :
https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/les-gaz-de-schiste-c…
Concernant l’import : les Chinois ont déjà cassé l’industrie du PV allemande et sont en train de faire pareil avec l’éolien, sur le plan économique ça restera pour nous de la destruction d’emplois.
Pour rappel, le nucléaire est exportateur net pour nous, il cumule du coup cet avantage avec la pilotabilité. Car en effet, @DayWalker, il suffit d’aller lire les courbes de charge sur RTE ou autre pour voir qu’EDF pilote ses réacteurs et module leur fréquence pour faire du suivi de charge :
https://doseequivalentbanana.home.blog/2019/01/27/canicule-ou-gel-la-production-…
Le 01/02/2020 à 15h 52
Pour plusieurs raisons :
L’importation à prix d’or et l’export à prix faible me semble être une légende urbaine, si on suit les stats RTE (données au quart d’heure je crois) et le marché, il n’y a pas spécialement de règle. De toute façon, avec les ENRi, c’est surtout une question de chance ou de malchance avec la météo.
Le 31/01/2020 à 21h 25
Heu, sérieusement, le photovoltaïque et l’éolien sont 10 à 100 fois plus intensifs en matériaux que le nucléaire, voir ici en page 14 (391 du doc total) :https://www.energy.gov/sites/prod/files/2017/03/f34/qtr-2015-chapter10.pdf
On se fiche pas mal de savoir ce qu’il y a dans les restes du minerai d’uranium (ça ne rentre pas dans les réacteurs, donc si vraiment il y a des éléments intéressants dedans, ça peut se récupérer). Le besoin d’eau d’un réacteur nucléaire est relativement faible (par rapport à l’énergie produite et au niveau d’étiage des fleuves). Les canicules ont représenté un problème pour une demi douzaine de réacteurs : ceux qui recrachent dans l’eau de la rivière ce qu’ils y ont pris pour se refroidir, les autres diffusent dans l’air par les aéroréfrigérants. D’ailleurs, tous les réacteur thermiques (charbon, gaz, et nucléaire) ont besoin d’eau.
Soit dit en passant, pendant que les réacteurs voyaient leur puissance réduite (un peu ou beaucoup, c’est selon), les anticyclones (en cas de canicule c’est souvent avec anticyclone) faisaient que la production éolienne était quasi nulle, et la température amoindrissait aussi le PV. Dit autrement, même en pleine canicule, notre seul source pertinente de production était le nucléaire (et ça le sera vu que des mesures ont été prises pour éviter ces problèmes à l’avenir).
À emprise égale, un parc PV aura une puissance crête (très théorique et non pilotable) de quelques MW alors qu’une centrale nucléaire comportera 2 à 6 tranches allant chacune de 900 à 1450 MW (1600 pour un EPR). Donc, oui, à emprise égale, j’espère bien qu’il y aura moins de matériaux dans les panneaux PV …
Par ailleurs, on oublie souvent que le facteur de charge limité des ENRi (en particulier le PV) impose aussi de renforcer le réseau : pour obtenir la même quantité d’énergie du solaire (facteur de charge ~15%), il faut donc 6 à 7 fois plus de puissance installée (et il restera le problème du stockage, journalier et inter saisonnier), donc un réseau qui supporte 6 à 7 fois la puissance actuelle.
Le 31/01/2020 à 13h 36
Toute activité a un impact, le but c’est de choisir ce qui en a le moins; typiquement le VE est bien mieux que le VT à ce niveau là, et on parle pas d’une différence de 3%, mais de plusieurs dizaines.
Mais c’est effectivement la sobriété qui sera la seule solution qui apportera des résultats (je mens un peu, si on ne choisit pas la sobriété, on subira la pauvreté, physiquement c’est la même chose, socialement pas du tout). Si on prend par exemple le numérique, diviser par 4 nos émissions est assez simple :
Rien que ça, ça permet d’à peu près remplir l’objectif sur le numérique.
Le 31/01/2020 à 13h 31
Le 31/01/2020 à 09h 46
Le 30/01/2020 à 19h 51
Fessenheim a bien été mise à jour (et l’ASN a félicité EDF pour le travail et le niveau de sûreté atteint) mais pas calcul électoral*, le gouvernement a décidé de fermer (du coup, il va devoir rembourser EDF). Aux USA, certaines centrales sont parties pour … 80 ans pendant que chez nous on se touche pour savoir si on va dépasser 40.
Pour abonder dans ton sens :
https://jancovici.com/transition-energetique/quest-ce-que-leffet-falaise/
*si on se réfère à ce qui est arrivé à Jospin en 2002 après avoir décidé de fermer Superphénix pour avoir les voix des verts, c’est pas nécessairement le meilleur calcul " />
L’Allemagne aurait des preuves d’une collaboration entre Huawei et Pékin
Le 30/01/2020Le 02/02/2020 à 20h 45
Peut être parce que discuter avec un mur qui prend pour parole d’évangile des discours assez douteux venant des USA et qui renvoie sans arrêt le même argument sans au moins essayer de le préciser (genre, c’est la vérité et c’est tout, j’ai pas besoin de le prouver, oh wait, exactement le coup que nous font DE et USA) c’est un peu usant.
D’autant que sur le fond, je suis d’accord avec lui : le risque existe, mais la position des USA (qui espionnent tout le monde et se sont militairement installés partout sur la planète, par exemple en Allemagne), c’est bien l’hôpital qui se fout de la charité.
Le 31/01/2020 à 13h 09
Des niveaux de partenariats stratégiques qui ont surtout permis aux USA d’annexer et de détruire des pans entiers de notre économie (Gemalto, Alstom entre autres victimes). L’interdépendance ridicule avec les Russes … ils nous fournissent juste le gaz qui nous permet de rester la tête au dessus de l’eau en hiver, mais à part ça, on ne dépend pas trop d’eux …
“Ils ne peuvent pas forcément produire les preuves, ça ne veut pas dire qu’elles n’existent pas”, bon on va arrêter là, je pense que discuter avec un porte parole de la maison blanche, ça va deux minutes. Comme le disait Patch, on se rappelle bien les armes de destruction massive en Irak.
Le 31/01/2020 à 10h 01
J’ai lu et je te dis que ce n’est pas le cas d’Orange. Free, SFR ou Bouygues, je ne sais pas. Ce n’est pas parce que des opérateurs le font que tous les opérateurs le font.
D’ailleurs, le texte est quand même assez drôle, parce que cette situation où pas mal de pays sous-traitent tout (au hasard, ceux qui sont les plus proches des USA), est là à cause de l’intense lobbying américains pour l’ouverture des marchés (pendant “qu’étonnamment” les USA ferment tous ces marchés stratégiques aux étrangers pour se protéger), et que le problème actuel, c’est simplement que le prestataire le plus intéressant n’est plus Américain mais Chinois. En fait, pour les clients des opérateurs concernés, c’est la même m…e, ça consiste à se faire empapaouter par quelqu’un d’autre mais ça ne change rien au problème de base.
Et encore une fois, il y a zéro preuve, comme sur les puces espionnes dans les cartes fabriquées en Chine. Par contre, des preuves contre le matériel et les logiciels américains, il y en a à la pelle. Je trouve d’ailleurs beaucoup plus inquiétant pour notre souveraineté que les USA puisse espionner Merkel et tous les Européens, que ça se sache preuves à l’appui, et qu’on ne réagisse quasiment pas, alors qu’il suffit d’allégations jusqu’à présent infondées des Américains pour qu’on prenne des mesures à l’encontre de Huawei.
Et l’auteur de ta référence atteint quand même le summum de la mauvaise foi et de la désinformation avec sa liste d’offres d’emploi ericsson en Chine (je peux te trouver la même liste chez Intel, Microsoft, Cisco, Autodesk, bref un peu tous les grands fournisseurs américains dans l’informatique et les réseaux)
Le 30/01/2020 à 20h 22
La source est du bon gros pipeau (au hasard, c’est un Américain qui écrit ça ?). Je connais un ex-ingénieur de Tekelec (racheté depuis par Oracle), boîte américaine qui vend des services et des équipements de supervision des réseaux de télécom. Il a fait du support niveau 3, et sur certaines interventions, il a pu se rendre compte que n’importe qui chez Tekelec avait accès en clair (si ça n’était pas chiffré dans des couches supérieures indépendantes de l’opérateur) à tout ce qui transitait sur le réseau (data, SMS, etc.).
Quant à dire que ce sont les constructeurs et pas les opérateurs qui opèrent les réseaux, ça me fait juste un peu marrer (pas loin de chez moi, il y a une antenne Orange Labs dont le travail est - entre autres - de préparer le déploiement de la 5G, depuis la planification d’antennes et de fréquences, jusqu’à l’optimisation des nouveautés du standard type edge computing). C’est peut être vrai pour qql opérateurs (peut être en difficulté financièrement), mais certainement pas pour Orange.
Pourquoi ArretMaladie.fr a-t-il été mis en demeure de fermer
Le 24/01/2020Le 30/01/2020 à 20h 04
Et tu crois que les budgets partis dans les administratifs ne permettraient pas de financer des lits ?
On a le même problème à l’université : des années de lois “d’autonomie des universités” (en fait, ça veut dire : “c’est vous qui décidez et qui faites mais vous devez faire des rapports pour tout justifier - n’oubliez pas le formulaire II.2.B en 4 exemplaires à faire signer par le ministère pour aller pisser”) : on a tellement besoin de gérer, gérer, gérer qu’on ne fait plus que ça surtout que les fonctions support ne supportent souvent rien du tout. Pour l’exemple, je suis dans un établissement où on arrive carrément à moins de 50% d’enseignants et enseignants-chercheurs dans les personnels et où une véritable armée mexicaine est en mise en place au support, genre des fonctionnaires catégories A partout (on va finir avec des balayeurs catégorie A parce qu’ils seront “responsables propreté” …)
Bref, le gros n’importe quoi, typique de la bureaucratie : on invente règle sur règle, on met en place des procédures, des analytics, des commissions truc et machin, et finalement le gugusse au bout de la chaîne se tape malgré tout le boulot des services support (qui ne savent pas, et c’est normal, exactement de quoi est fait le quotidien des opérationnels) et en plus, on continue l’inflation de personnels administratifs au lieu de renouveler (a minima) les opérationnels qui partent.
Le 27/01/2020 à 22h 02
Ça dépend, si tu jettes le malade en même temps que le lit, ça marche :)
Le 26/01/2020 à 19h 16
En quoi c’est mal de chercher à optimiser les ressources limitées d’un système pour en tirer le maximum de service/performance ?
Le Sénat se penche sur l’empreinte carbone du numérique
Le 29/01/2020Le 30/01/2020 à 09h 20
AWS fait tourner une grosse part du web (je pense qu’on surestime beaucoup cette part d’ailleurs) avant tout avec un marketing agressif et la bêtise des clients (c’est du même acabit que les boîtes qui ont 50% des collaborateurs qui sont des consultants payés au lance pierre mais qui leur coûtent 3 fois plus chers à eux qu’un employé interne, ça donne l’impression de maîtriser la dépense). Qui viennent d’ailleurs chouiner quand le service tombe ou qu’on les plante sur pied en stoppant un service qui leur était indispensable. C’est juste une solution de facilité, qui n’est sûrement pas aussi incontournable qu’on ne le dit (c’était le cas de google maps, quand les tarifs ont changé, étonnamment bcp de monde a eu les ressources pour faire de l’openstreetmap).
Un écran cathodique, c’est 38 kg de CO2 à produire (un 17” me semble-t-il) et ça consomme dans les 60W. Un LCD de 17” (on est généralement à bcp plus actuellement, mais prenons à diagonale égale), c’est 350 kg pour une conso de 19W (si on prend un écran LED, certainement le meilleur sur ce critère). Tu as donc une différence de 40W de consommation pour environ 300 kg de CO2 de production. Ça te fait une utilisation en France de 93750h pour compenser, ce qui est juste irréaliste (c’est plus de 10 ans non stop d’utilisation – il y a 8760h dans une année). Si tu es en Pologne, c’est mieux, mais ça te demande toujours au minimum 9375h, soit plus d’un an non stop (et j’ai caricaturé en considérant 100% de production au charbon, ce n’est plus le cas).
Quant à la livraison Amazon, elle ne change rien au fait que les gens prennent leur voiture pour faire les courses, les grandes surfaces n’ont pas fermé (loin de là), et la VPC n’a pas attendu Amazon pour exister (c’est juste que Amazon a fait mieux en rentabilité tout en détruisant des emplois et en désoptimisant le transport pour permettre la livraison en 24h).
Le 29/01/2020 à 15h 39
Le 29/01/2020 à 13h 17
Tu oublies trois détails, avec cet argumentaire :
Comme il se trouve que, concernant l’effet de serre (et la raréfaction des ressources d’ailleurs), on se cogne de savoir si on consomme comme des porcs parce qu’on est efficaces avec plein de produits, ou inefficaces avec moins, c’est un non-argument. La seule donnée qui importe, c’est le total d’émissions de GES et les conséquences que ça a sur le climat, et donc l’impact sur nous (en tant que sociétés et individus).
Le 29/01/2020 à 13h 11
P la mauvaise foi, j’ai pas dit que tu as besoin de l’autorisation de quelqu’un pour glander devant YT, mais que si la conservation d’une société pas trop dégueulasse à horizon d’une génération passe par le sacrifice plus ou moins direct de certains biens et services (qui ne sont pas de première nécessité), autant accepter ce sacrifice au lieu de continuer business as usual et de se planter méchamment (forcé par la réalité physique et donc totalement hors de notre contrôle). En gros, c’est le choix entre une descente “choisie” (c’est une contrainte quand même, ça va pas être une partie de plaisir) et une descente subie (on n’en choisit pas les paramètres).
Le 29/01/2020 à 10h 27
En attendant elle est belle la dictature des gogols du “toujours plus toujours plus”. En quoi Netflix et YT sont indispensables ?
Et apprends à lire, si tu aides à isoler et chauffer les logements (donc pour les “pauvres”), tu réduis les dépenses sur ce poste, et tu compenses l’augmentation du coût du service numérique. L’objectif, c’est que le jeu soit à somme nulle financièrement mais améliore l’empreinte carbone.
Au passage, en encourageant l’inaction, tu ne fais que militer pour la lente descente aux enfers de notre économie (tout ce que tu cites, ce sont des services avec des coûts qui alourdissent nos importations). On croirait un de ces casses-c… de gilet jaune en train d’expliquer à quel point c’est difficile de finir le mois tout en postant ses photos de rond point et de palettes en feu sur facebook avec son smartphone à 1000 boules de moins d’un an.
Le 29/01/2020 à 10h 14
Et concrètement, tu proposes quoi ?
Des dizaines d’années qu’on entend “l’écologie punitive, c’est nul”, et que rien ne change. Diminuer notre empreinte, c’est consommer moins, se déplacer moins loin et moins vite, et le seul moyen à peu près infaillible de concrétiser ça, c’est de toucher au sacro-saint pouvoir d’achat (qui est en réalité un pouvoir de détruire).
Soit dit en passant, les taxes ont l’avantage de rester en majorité dans le pays (ça rentre dans le budget de l’état qui finance un tas de choses avec) au lieu de nous permettre d’acheter encore plus de trucs (plus ou moins inutiles) à bas coûts dans des pays tiers, à la production souvent très carbonée, au “profit” d’une balance commerciale très déficitaire.
Ce qui me rassure grandement, c’est qu’ils font appel notamment au shift project, qui est pour la taxe carbone mais qui la conditionne à une stratégie pour équilibrer l’effort consenti avec des mesures d’aide favorisant la décarbonation de notre économie (au hasard, remplacer le chauffage fossile par des systèmes de PàC et une meilleure isolation des bâtiments). Au passage, décarboner notre économie, ça veut aussi dire arrêter de perdre chaque année entre 50 et 100 milliards d’€ en importation d’hydrocarbures (gaz, pétrole), ne pas contribuer au financement de mouvements terroristes, et limiter notre sensibilité aux différents pics d’approvisionnement sur ces ressources (pétrole en premier lieu).
#Flock se met au vert
Le 25/01/2020Le 29/01/2020 à 10h 20
Ça laisse quand même quelques mesures un peu pifométriques. Arriver avec les véhicules chargés à 100%, les faire rouler puis les recharger à 100% serait mieux et permettrait par exemple de mesurer plus fiablement la consommation, les infos du VE ne sont pas toujours alignées avec l’état du BMS (il y a des lissages des données brutes pour éviter les écarts brusques dans l’évaluation de l’autonomie notamment), et des outils comme Torque affichent bien les différences entre les infos internes du BMS et ce que l’on voit dans l’habitable (même sur le SoC il y a des différences).
Le 28/01/2020 à 12h 49
J’ai du mal à saisir exactement les modalités du calcul (j’ai eu l’impression que la charge était bien basée sur des mesures, mais je ne sais pas pour la consommation, si c’est du normalisé ou pas, ceci dit ça ne change pas grand chose au résultat, c’est à peine mieux que les VT).
Quant aux batteries, en 2017 une ACV donnait un bilan assez lourd, la même ACV (refaite avec la même méthodo et la même équipe) arrive à une amélioration de 2 à 3 fois moins de CO2/kWh en 2019, donc ce défaut du VE est sérieusement amoindri. (2017 : 150 à 230 kg CO2e/kWh, 2019 : 73 à 77 kg CO2e/kWh). Ça fait environ 5t CO2e pour une TM3 ou un e-niro, ce qui se dilue vite dans le nombre de km que peut tenir la batterie (400000 si on table sur 1000 cycles).
Le 28/01/2020 à 09h 24
Pas si sûr, car il y a en plus des pertes de conversion mécanique/électrique (génération de l’électricité dans le groupe), puis la conversion électricité/modification chimique de la batterie (la charge) puis la perte de conversion chimie/électricité pour restituer au moteur, et la perte de conversion électricité/mécanique pour rouler.
Edit : pour l’Australie ça a surtout de meilleures perfs que charger à l’électricité générée au charbon.
Baromètre 2019 de la science ouverte : 49 % des publications en accès libre, en progression
Le 28/01/2020Le 28/01/2020 à 12h 55
Pour transformer HAL en journal, ce serait utile de l’ouvrir à d’autres pays pour motiver les chercheurs à la pointe des domaines publiés à contribuer (on a les reins solides en France, mais il est mieux d’être reviewé par tous les cadors d’un domaine qu’ils soient Français ou pas).
A minima on pourrait essayer d’embarquer l’UE dans cette opération (on n’est pas les seuls avec des velléités d’ouverture), et peut être faire boule de neige avec d’autres pays.
Recharge électrique des voitures : Ionity met fin à son forfait, les prix s’envolent
Le 20/01/2020Le 22/01/2020 à 13h 01
Tu as une e-CVT (donc un HSD Toyota), tu ne peux pas comparer au reste des véhicules thermiques qui sont nettement moins efficaces et dont les valeurs WLTP sont très fantaisistes :)
Le 21/01/2020 à 15h 24
Le 21/01/2020 à 09h 29
Ça s’appelle une boîte auto quand même. Et quand j’ai dit boîte auto pour le VE, je suis conscient que j’ai fait une grosse approximation, mais c’était pour comparer une clio avec une zoé, si on parle d’équipement équivalent, il faut que la clio ait une boîte auto pour avoir l’intérêt de la zoé.
Pour en revenir à ionity, c’est non seulement hors de prix avec ces tarifs, mais en plus c’est de la vraie m… : une super plaquette publicitaire, un super SAV, et heureusement car le réseau est tellement peu fiable qu’il faut appeler pour à peu près toutes les charges.
On peut critiquer Corri-Door/Izivia, mais avec ionity, j’ai 100% d’échecs de charges (sur 3 utilisations), il m’a fallu appeler le SAV à chaque fois pour relancer la charge parce que le logiciel des bornes est pourri (bornes ABB) alors que j’ai déjà réussi à lancer et charger la durée souhaitée avec izivia. Évidemment, sur ionity, avec l’ancienne tarification, ça ne gêne pas trop le fournisseur qu’on paie 8€ et que la charge s’arrête dès qu’on a le dos tourné " />
Le 20/01/2020 à 13h 11
Et puis ta clio, elle est pas à équipement égal, les VE ont toujours à peu près toutes les options de série (par exemple, la clio a une boite manuelle, la zoe a une automatique).
D’ici 2050, Microsoft veut « effacer » l’ensemble de son empreinte carbone depuis 1975
Le 17/01/2020Le 21/01/2020 à 09h 14
Le nouveau CICE sera certainement plus utile (et plus simple). Le problème du CICE (première mouture), c’est que la plupart des entreprises s’en sont servi pour reconstituer leurs marges (ce qui est une stratégie pérenne), en sortie de crise économique.
Ça serait surtout mieux qu’on mette à plat toute la fiscalité et les cotisations des employeurs pour appliquer les mêmes à tout le monde, par ex., le gros point noir du CICE est de ne pas avoir assez touché les entreprises exportatrices, qui sont celles qui les plus exposées à la concurrence.
De toute façon, on voit bien que, quand l’état touche à qqch sans réfléchir à sa stratégie d’ensemble (en gros quand chaque ministre fait son truc dans son coin), ça tourne au boudin : transition énergétique à perte, CICE à perte, …
Le 20/01/2020 à 13h 07
Rhoo comme il est vilain :)
On sait bien que, quelque soit le moyen, les emplois aidés c’est plus cher. C’est surtout que ça a quand même eu un effet positif (pas extrême mais perceptible quand même) sur le nombre de recrutements.
On pourrait certainement jouer ça d’une autre manière, mais ce n’est visiblement pas facile (il faut pour ça que le gouvernement construise un dispositif qui satisfait 1. les lois françaises, 2. les lois européennes, 3. les différents lobbys (syndicats des deux côtés), 4. qui donne assez confiance donc des garanties aux entreprises qui en bénéficient, 5. qui n’engage si possible pas les finances publiques sur une trop longue durée).
Le 19/01/2020 à 19h 22
Le 17/01/2020 à 20h 04
Le 17/01/2020 à 13h 37
De la part d’une boîte qui a une empreinte carbone de plus de 100t/an/employé, en hausse constante depuis les années 90, nous raconter des histoires sur une taxe carbone interne sur le scope 3 qui va tout changer c’est promis juré, ça fait juste un peu rire, et oui, c’est du greenwashing.
Le ROI que tu donnes risque d’être purement théorique :
S’ils veulent améliorer la situation, ils peuvent toujours financer de la R&D et des installations pilotes de capture et séquestration du carbone en Chine (ça améliorera leur empreinte sur l’achat des machines qui leur coûte sûrement une blinde en carbone).
Le 17/01/2020 à 09h 58
Ce n’est absolument pas la définition de l’empreinte carbone de la boîte, c’est du vent leur annonce. Il s’agit de leur bilan carbone de second niveau (qui ignore tout ce qui pèse lourd dans une boîte qui fait que du service : déplacement des agents, immobilier et biens utilisés, notamment les ordinateurs qui doivent peser quelques milliers de tonnes pour MS depuis sa création).
Greenwashing comme toujours avec la tech…
Qwant Mail : le #fail de Linagora
Le 10/01/2020Le 15/01/2020 à 13h 33
Tu pars un peu dans tous les sens. Je maintiens que la vision startup nation de Macron est là pour séduire un électorat et maintenir sa popularité (qui en a besoin), et absolument pas pour traduire une vision systémique du pays. Ensuite, dans ce qu’il dit, il y a des choses vraies : on a besoin de souplesse (un projet de recherche financé par l’ANR part d’emblée avec 2 ans de retard sur les concurrents étrangers, juste par les délais administratifs pour déposer, passer une première évaluation, puis redéposer un projet plus détaillé, puis …, mention spéciale pour certains appels où on soumet pour avoir de l’argent pour monter le dossier final).
Là où je ne te suis pas, c’est sur ce que tu en tires comme conclusion : vouloir améliorer la possibilité de monter des startup et d’arriver à prendre de l’envergure (sans devoir déménager aux USA), ce serait du techno-libéralisme ? C’est surtout un moyen d’arrêter de perdre de l’argent de tous les bouts (formation de jeunes brillants pour offrir le ROI à d’autres pays, aide au montage d’une activité pour que les fruits du développement de la boîte reviennent à d’autres, etc.).
Rien à dire sur Sarkozy et Hollande, les deux n’ont absolument rien compris des enjeux (Sarkozy a vu que les labos américains ont plein de contrats qui participent à leur financement, au lieu de chercher à comprendre pourquoi, il a singé le résultat en arrosant sélectivement les labos sur projets, Hollande a compris qu’il est bien de développer le numérique, pas de bol, le numérique et des iPads dans toutes les classes, ça n’a pas grand chose à voir).
OlivierJ a bien raison, et je ne vois absolument pas pourquoi il faut opposer les droits de l’homme avec une société techniquement avancée (c’est même des sociétés les plus avancées techniquement de l’époque que sont venus les droits de l’homme). Demain, car c’est de ça qu’il s’agit, il va bien falloir qu’on soit capable de garder des marges de manœuvre pour supporter une contraction de notre approvisionnement énergétique, tout en conservant un niveau de vie acceptable par tous et des démocraties dans lesquelles on conservera les droits de l’homme. S’imaginer que c’est en prônant le respect des droits de l’homme et en jetant tout le reste qu’on y arrivera est un leurre. La techno pour la techno, c’est débile; la science (évidemment concrétisée par la technique) pour nous aider à surmonter les aléas du futur, mille fois oui.
Le 15/01/2020 à 10h 29
Les Chinois n’ont pas les mêmes normes que nous : c’est à peu près ce que j’ai dit par “ils sont plus pragmatiques”. Leurs normes ne poussent pas au n’importe quoi (je rejoins Jancovici et Tristan Kamin que j’ai pas lus aussi) comme les nôtres mais ne réduisent pas la sûreté de leurs installations. C’est pour ça que ça me gêne qu’on dise qu’ils sont moins regardants, c’est faux (être moins regardant voudrait dire qu’ils ne cherchent pas à atteindre le même niveau).
On a testé des composants à Flamanville mais ça n’a pas empêché que certaines pièces ont été jugées irrecevables a priori (parce que pas conformes à la demande du client, bien qu’elles puissent répondre aux contraintes techniques) là où elles ont été acceptées en Chine. Que le système et ses composants soient testés dans des conditions réelles (en fait, il me semble que c’est même au delà des paramètres attendus en fonctionnement nominal), c’est normal et heureusement !
J’ai lu le rapport cité, il dit bien (avec moults contorsions, c’est quand même écrit pour le patron d’EDF) que l’exécution a été meilleure en Chine et que les principales raisons du retard c’est la perte de compétences et l’organisation désastreuse de la gestion du projet.
Pour en revenir au sujet et à la startup nation, @malock tu fais un faux procès au président. Tu cites un discours (qui ne l’engage en rien) du PR devant les représentant de la tech française, évidemment il va leur faire la danse du ventre et leur raconter ce qu’ils ont envie d’entendre (et il ira vanter la France du terroir et des traditions devant les agriculteurs, la France bien organisée et administrée devant les fonctionnaires, etc.)
Le 13/01/2020 à 12h 58
Mouais, il y a des analyses (françaises) des chantiers de Taishan qui confinent à la mauvaise foi, surtout pour un peu moins perdre la face (on est devenus des brêles à force de ne rien faire; autant on est très bons en exploitation, autant en neuf, c’est même plus raccrocher les wagons c’est construire le train ce qu’on doit faire).
La vérité est surtout que les Chinois ont été plus pragmatiques, certaines erreurs trouvées ont été testées en conditions opérationnelles pour voir si les pièces satisfont malgré tout aux contraintes qu’elles doivent supporter, quand c’est le cas, elles restent en place, quand ce n’est pas le cas, elles sont changées (et ça s’est fait plus vite qu’à Flamanville grâce à la proximité de Taishan 2 qui pouvait servir de donneur de pièces, ça a permis de finir plus vite Taishan 1 et d’utiliser son RETEX sur Taishan 2, en plus avec les mêmes équipes). Avoir voulu à tout prix changer des pièces qui pouvaient remplir leur rôle (à Flamanville) a surtout été un acte politique (c’est-à-dire que ça n’a pas spécialement amélioré la sûreté mais ça a rassuré les citoyens).
Et il me semble aussi qu’ils ont commandé leurs cuves chez Mitsu au lieu des forges du Creusot après que ces dernières ont “démontré” la qualité du made in France.
Le 13/01/2020 à 10h 42
Tu me fais un peu sourire, croire que les Chinois ne savent pas faire aussi bien que nous, c’est naïf voire un peu teinté de racisme (pas forcément conscient). Qu’ils mettent souvent ces critères en bas de la liste des priorités est vrai mais ça ne les empêche pas de savoir aussi faire les choses aussi bien voire mieux (par la capacité de savoir mettre les moyens financiers et humains en face de leurs ambitions) que nous. Ça fait un peu mal au c*l de l’admettre parce que la Chine a été longtemps un suiveur, mais elle prend aujourd’hui la tête sur quelques domaines, et ça va en s’accélérant.
Là où ils gagnent le temps et l’argent, c’est sur les salaires et l’organisation (qui découle notamment du fait que pouvoir avoir plus d’employés pour le même prix permet des organisations des fois plus efficaces).
Le 12/01/2020 à 19h 56
Le gros problème de ce que tu dis (surtout sur le prix final), c’est particulièrement que si tu veux du bien fait, avec compétence et sécurité, comme ça existe aussi en Chine (les ouvriers et concepteurs chinois ne font principalement qu’exécuter la commande qu’on leur passe, aussi pourrie ou géniale soit elle) et l’organisation et le coût du travail étant plus intéressants, ils resteront moins chers à qualité égale.
Voire moins chers et de meilleures qualité et plus dans les temps sur le nucléaire " />
Science ouverte : le CNRS appelle à une « révolution nécessaire »
Le 09/01/2020Le 15/01/2020 à 13h 16
Ha oui, suis-je bête, nous autres informaticiens sommes des sous-scientifiques…
Pour publier, on nous demande de fournir des résultats sur des répétitions (100, 1000, 10000 fois) d’une contribution, pour avoir des valeurs qui ne soient pas le fruit d’un coup de pot. Les sciences de paillasse, il y en a plein mon labo, souvent c’est une manip qui marche, hop un papier. C’est sûr que la manip elle même est plus longue (encore que, en informatique, des grosses simulations de plusieurs jours/semaines ça existe), mais écrire le programme qui implémente une contribution (algorithme, protocole ou autre), ça prend pas 5 minutes non plus.
Ça va surtout dépendre des labos, il y en a qui se contentent de brancher des données sur des réseaux de neurones et dire si c’est bien ou pas, ça peut publier un peu en informatique (sur des revues qui ratissent assez large) mais la valeur ajoutée en informatique est proche de zéro. Définir une structure et un code novateurs pour un algorithme d’apprentissage automatique, c’est autre chose, ça demande du temps et ça peut apporter beaucoup à toute la communauté.
La différence de traitement de l’informatique avec le reste tient en 2⁄3 caractéristiques :
Le 13/01/2020 à 08h 39
Excuse moi, les données gardées jalousement par les chercheurs, c’était de Guillaume_LG. Ce que tu dis sur la reproductibilité est plutôt vrai, sauf sur qql revues/conférences de très bon niveau (en informatique, les conférences A+ sont comptabilisées dans les publis, de plus c’est une erreur d’appréciation à mon sens que les autres sections ne les comptent pas, pour construire un réseau de partenaires, les conférences sont très importantes, et les mettre de côté pour pousser plutôt à pisser des pages de revues pour faire bien dans les stats n’est pas forcément gagnant à long terme).
Quant à ton “Prière de ne pas raconter n’importe quoi lorsqu’on ne connait pas le sujet”, t’es gentil mais ça fait une quinzaine d’année que je suis dans la recherche, je sais un peu comment ça s’y passe (des travers il y en a, mais il y a aussi des choses qui marchent bien).
Le 10/01/2020 à 09h 17
C’est normal qu’on demande à des chercheurs de publier dans des revues et conférences avec comité de lecture, qui sont malheureusement à l’heure actuelle payantes pour y accéder (pas pour y publier en revanche). Sans relecture par les pairs, il n’y a pas de science (et vive les François Gervais, Vincent Courtillot et autres escrocs du même acabit).
Ce que le CNRS essaie de résoudre, et qui est un problème, c’est l’accès gratuit à ces publications (soit par des doubles dépôts éditeur/HAL ou tout autre moyen). Ne pas avoir l’accès à toutes les publis parce qu’un labo ne peut pas se permettre de payer tous les abonnements, c’est une aberration et ça favorise une fois de plus les grosses structures riches dans les pays riches.
Tu parles des données cachées, mais pas mal de revues et de conférences (de haut niveau) demandent le code et les données pour vérifier la reproductibilité des résultats, encore une fois, c’est le socle de base de la science.
La 5G pourrait démultiplier la consommation énergétique
Le 13/01/2020Le 13/01/2020 à 09h 58
Pour le texte complet, voir ici :
https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/faut-il-faire-la-5g/
@Govrold
Tu peux faire plein de trucs utiles, genre regarder des vidéos 8k/120 fps sur ton écran de smartphone de 5 pouces " />
Absence de contrôle technique : vers une verbalisation « à la volée », par caméra ?
Le 08/01/2020Le 08/01/2020 à 15h 36
Entièrement d’accord avec toi, c’est bien pour ça que je disais “par soucis de cohérence” et “on devrait” " />
Actuellement, le kWh électrique coûte autant que kWh essence (à la pompe, pour le particulier), ce qui est totalement débile vu les enjeux actuels. On aurait probablement pu éviter pas mal de remous vêtus de jaune en assortissant la hausse de la taxe sur le carburant par une baisse des taxes sur l’électricité (assortie d’un programme de remplacement fortement aidé des chaudières gaz/fioul par des PàC, le chauffage des logements et des bureaux étant un fort poste d’émissions de GES en France)
Le 08/01/2020 à 10h 02
Les prix :
Donc vouloir des prix moins élevés, c’est juste un voeux pieu.
Et le covoiturage ça existe si on ne veut/peut pas substituer des transports en commun au VP.
Le succès de Long March-5 ouvre grand les portes de l’espace à la Chine
Le 03/01/2020Le 08/01/2020 à 10h 35
La situation du Tibet et de la Chine n’a rien à voir avec celle de la France et de ses colonies (à l’époque où elles nous appartenaient encore). Le Tibet n’est même pas reconnu comme un pays par l’ONU (ni par des pays seuls).
En mer de Chine, des accords ont été signés à la sortie de la guerre (notamment avec les USA). Si tu ne vois pas ce que ces derniers viennent faire dans l’histoire, je ne sais pas ce qu’il te faut.
Et les USA ont imposé à peu près ce qu’ils voulaient au monde entier car ce sont les seuls à ne pas s’être trop mouillés dans le conflit (ils ont attendu que les autres se soient bien entretués avant d’intervenir) et qu’ils étaient donc en position de force pour négocier (bien que vainqueurs également, l’URSS et la Chine étaient saignés pas la guerre et ne pouvaient pas rentrer dans un nouveau conflit sur des sujets à l’époque trop peu stratégiques)
Le 07/01/2020 à 20h 11
Comme l’a dit Patch, de leur point de vue c’est leurs oignons (et ce n’est pas totalement faux d’ailleurs). En mer de Chine, c’est surtout les anciens dirigeants chinois qui ont été des sacrés salopards avec leurs successeurs. Mao ou Deng Xiaoping, je ne suis plus sûr duquel, a dit lorsque les accords au sujet de la mer de Chine ont été signés, et dont les clauses ne les satisfaisaient pas vraiment, que ce serait la tâche de leurs successeurs de remettre ces îles sur la table des négociations (raison pour laquelle ils renforcent leur présence militaire et industrielle dans la mesure du possible pour avoir des moyens de pression, vu que négocier quand on est creux comme un radis ne sert à rien).
Et ça leur permet surtout de mettre en place une zone d’exclusion autour de leur territoire national pour essayer de limiter l’envahissement américain (il faut quand même voir que la Chine qui s’installe sur une île déserte à 1000 km de ses côtes est un vrai scandale, par contre, que les USA aient des bases militaires dans un tas de pays voisins de la Chine, valable aussi avec la Russie, aucun problème puisque ce sont les défenseurs du monde libre).
Le 07/01/2020 à 20h 03
Les sommes et les efforts en jeu n’ont malheureusement rien à voir. J’ai travaillé à un partenariat entre le Togo et la France sur des parcours de master. Des représentants de mon université sont allés à Lomé accompagnés de contacts du ministère des affaires étrangères. Pendant qu’ils discutaillaient combien la France pouvait y mettre (on parle de qqch autour de 30000€ par an), la Chine était en train de construire un institut Confucius (investissement de pls millions d’euros) dans le quartier voisin.
Quand la Chine veut quelque chose, elle pose les billets sur la table et c’est fait.
Le 07/01/2020 à 20h 00
Ils n’auront pas jamais la même puissance militaire. Ils l’ont s’il s’agit de se défendre (dans ce cas, c’est la taille qui compte, il suffit de voir l’OTAN engluée au MO pour en être convaincu). D’autre part, ils conservent une industrie de la défense et une armée avec un budget réaliste, qui augmentera tant que l’économie augmentera (pour effectivement éviter l’erreur de l’URSS) et qui peut un jour converger avec les USA.
Leur talon d’Achille actuel est de manquer d’expérience (ils ne passent pas leur temps à attaquer d’autres pays contrairement à l’OTAN), mais ce n’est pas figé dans le marbre (entre la Russie de 2010 et l’opération tempête rouge en Syrie, on a pu voir une sacrée montée en compétence des forces russes, avec des performances qui nous ont ridiculisé). On a même vu plus rapide comme la montée en gamme de l’armée française les 6 premiers mois de la guerre de 14-18.
Par ailleurs, je pense sincèrement que ce qu’il se passe au delà du premier voisinage ne les intéresse pas réellement (user de soft power et de fric pour avoir des ressources oui, mais pas de la force), parce que ça n’a jamais été dans la nature de la Chine (en 5000 ans d’histoire en tant que société), la force de la Chine étant sa démographie et sa capacité à encaisser qui en découle (ils ont toujours assimilé leurs envahisseurs rien que par le poids démographique).