Tes postures et ta fatuité ressemblent à s’y méprendre aux incompréhensions béates des créationnistes face à la complexité biologique (c’est le scientifique qui te parle). Tu croies comme eux que rien n’est possible si le divin (l’État) n’opère pas en mode command and control, inconscients qu’ils sont que le monde naturel n’a pas besoin d’une entité super-naturelle pour se créer, exister et fonctionner en mode autonome – de la même manière que les affaires humaines n’ont pas besoin de ton dieu mortel pour se créer, exister et prospérer en mode autonome.
À la base, ce n’est qu’une affaire de logique scotomisée : si on suppose, erronément comme je l’ai montré, que les humains ou les groupes humains sont trop irrationnels pour cohabiter, alors ce n’est certainement raisonnable et responsable de confier la tâche d’améliorer la situation (tenue pour telle) à un humain ou groupe d’humains fatalement aussi irrationnels que les autres (et quel que soit son mode de sélection). C’est ton erreur que de pratiquer le déni sur ce sujet.
Le
30/12/2015 à
16h
47
Juste un mot pour en finir.
J’ai noté que tu t’abrites souvent derrière l’apparente complexité des systèmes dynamiques (par ex. économie) pour nier qu’il existe des règles objectives et bien définies (type tout ou rien) qui en ont permis l’émergence (par ex. échange) au cours de l’évolution. Il se trouve qu’après avoir écrit mon commentaire précédent, j’ai fait le rapprochement avec un intéressant papier lu récemment à ce sujet.
Il montre à l’aide d’un modèle d’automates cellulaires que la complexité peut effectivement émerger à partir de règles élémentaires excessivement simples et que le degré de complexité émergeant est inverse à celui des règles de départ. C’est un résultat merveilleux qui non seulement vient à l’encontre de tes préjugés injustifiables sur ce point (rien d’étonnant jusque là), mais conforte semi-empiriquement et de manière générale tout ce qu’on observe directement dans la réalité physique sur l’émergence et l’évolution des systèmes complexes.
Comme un peu d’éducation n’a jamais fait de mal, voici le lien.
Le
30/12/2015 à
01h
59
sr17 a écrit :
Tu as raison sur le fait qu’il sera difficile d’en mesurer les effets à long terme. Mais ce n’est pas parce qu’on ne sait pas mesurer que ce n’est pas efficace.
D’autre part, l’histoire de la consommation qui pars à la hausse, il faudrait enquêter pour savoir si les cigaretiers n’ont pas trouvé des moyens de faire de la pub de manière détournée.
La seule conclusion logique à tirer est que si ce n’est pas mesurable, c’est inutile puisqu’injustifiable. Chercher des cache-misères intellectuels n’y changera rien.
sr17 a écrit :
S’il s’avérait que l’anonymisation du paquet avait un effet positif sur les ventes, les cigarettiers le feraient d’eux même.
Pas besoin de metre le conditionnel, le bureau de la statistique Australien a les données qui le démontre.
(En passant, le fait que les cigarettiers ne le font pas réfutent ta position qu’ils ne s’intéresses qu’au profit.)
sr17 a écrit :
En matière d’économie, bien malin celui qui peut prétendre ce qu’est la connaissance ou l’ignorance.
Avec les dogmes, il est facile de remplacer un obscurantisme par un autre.
Je ne parlais pas d’économie : tu lis ce que j’écris ou tu as le syndrome Georges Marchais ?
sr17 a écrit :
Rappelons que la cigarette est la cause de nombreux morts.
Que l’on prenne des mesures pour restreindre la communication des producteurs ne me parait pas malsain.
Merci Captain obvious ! La vie aussi est mortelle. Les politiciens ont pris des mesures pour massacrer des innocents par dizaines d’ordres de grandeurs supérieurs et il y aura toujours des cons pour les blanchir.
sr17 a écrit :
J’ai compris que tu était opposé à toute régulation par pure idéologie.
Pas du tout, C’est par purs phénoménologie et empirisme que cette conclusion s’est imposée d’elle-même. Il suffit d’être observateur et d’analyser les choses de manière globale et contextuelle pour y parvenir, ainsi qu’avoir un esprit ouvert et de solides bases philosophiques et morales, toutes choses qui demandent des efforts intellectuels que peu sont près à fournir il faut le reconnaitre.
sr17 a écrit :
Je l’affirme parce que commercialiser des produits et créer des packaging, je l’ai fait.
Pour le reste, n’attends pas que j’investisse du temps (et donc de l’argent) juste pour te faire changer d’avis.
Tu n’as donc rien à avancer sur ce point. C’est bien de connaitre ses limites.
sr17 a écrit :
Dans ce monde, les “droits” des entreprises deviennent mieux protégés que les droits de l’homme.
Est ce que l’OMC se préoccupe que certains usines ressemblent à des camps de concentration ? Mais que nenni.
Je pense qu’il faudra changer cela.
Personnellement je considère que les droits IP sont une aberration économique instituée par des ignares (les étatistes) pour servir et se servir des monopoles illégitimes ainsi constitués. Mais pour les besoins de la démonstration qui nous concerne (le double-jeu sordide des étatistes), se faire l’avocat du diable est amusant.
sr17 a écrit :
Sauf que c’est une vision dogmatique. Ce n’est pas ce qui se produit dans la réalité.
Moi aussi je peux le faire : sauf que c’est une vision dogmatique. Ce n’est pas ce qui se produit dans la réalité.
Et hop voilà j’ai réfuté ta ligne grâce à un pseudo-argument. Magique.
sr17 a écrit :
Dans l’évolution des sociétés humaines, au départ régnait l’anarchie. Et l’anarchie se trouve très rapidement supplanté par le féodalisme.
Puis il y a eu une période de réflexion sur la nature humaine et ses droits naturels fondamentaux inaliénables, puis leur implémentation jusqu’à nos jours avec le recul (pas linéaire) de l’étatisme/fascisme/planisme/socialisme/communisme et autres collectivismes anti-humains au profit de l’individu, et on peut supposer que le mouvement vers plus de liberté individuelle (et donc sociétale) n’aura comme fin qu’un retour à la situation de départ, mais avec un individu moralement évolué.
Comme on dit, chasser le naturel et il reviendra au galop.
sr17 a écrit :
Il en va de même en matière économique.
En pratique, même le libéralisme a besoin de régulation forte, faute de quoi il se crée rapidement des monopoles… qui suppriment le libéralisme.
Une telle affirmation démontre une profonde inculture économique et ignorance historique. Comme je ne veux pas ressasser une fois de plus mon discours sur la formation et la destruction des monopoles naturels et des monopoles artificiels (voir mes nombreux commentaires précédents sur le sujet), je vais me contenter de la citation éclairante d’un économiste bien connu:
“[T]he free market placed definite limits on the size of the firm, i.e., the limits of calculability on the market. In order to calculate the profits and losses of each branch, a firm must be able to refer its internal operations to external markets for each of the various factors and intermediate products. When any of these external markets disappears, because all are absorbed within the province of a single firm, calculability disappears, and there is no way for the firm rationally to allocate factors to that specific area. The more these limits are encroached upon, the greater and greater will be the sphere of irrationality, and the more difficult it will be to avoid losses. One big cartel would not be able rationally to allocate producers’ goods at all and hence could not avoid severe losses. Consequently, it could never really be established, and, if tried, would quickly break asunder.”
M. Rothbard
sr17 a écrit :
Sauf que ces phénomènes disparaissent dès qu’on dépasse le cadre d’une petite communauté.
Par exemple, le troc est inapplicable à grande échelle, d’ou l’apparition de la monnaie.
Les communistes ont également utilisé l’argument de la société primitive. Sauf que ce qui fonctionne correctement à petite échelle ne fonctionne pas forcément à une échelle plus grande.
La découverte du processus importe plus que ses moyens ici : le principe directeur est l’échange volontaire entre 2 personnes consentantes donnant valeur contre valeur et donc mutuellement bénéfique. Ce principe a traversé les éons et les moyens qui en dérivent sont multiples et divers suivant l’échelle et le temps considérés.
Les marxistes dans ton genre sont à des années-lumière d’une telle profondeur.
sr17 a écrit :
Tu parle de ces quelques individus qui tentent de modeler la société en fonction de leurs petits intérets personnels ?
Ca, c’est la définition du politicien. Moi je parle de l’individu qui connait ses besoins mieux que quiconque et peut donc y répondre de manière pertinente, pas des usurpateurs et de leurs gangs de pillards assoifés de pouvoir qui échangent faveurs contre argent volé à autrui.
sr17 a écrit :
Oui, nous voyons bien le résultat. Une petite minorité qui jouit d’immenses richesses d’un côté et une armée d’esclaves miséreux et exploités de l’autre.
Comme je dis souvent, les inégalités dans la répartition des richesses sont dues aux inégalités à l’accès au capitalisme.
sr17 a écrit :
L’économie doit servir l’homme et non le contraire.
Mais c’est le cas partout où la liberté économique, et donc la richesse et l’avenir de l’homme, n’est pas sacrifiée sur l’autel de pseudo-idéologies rétrogrades, obsolètes et inutiles par les pique-assiettes que tu soutiens. Il y a une relation de cause à effet directe entre la liberté économique et la richesse par tête de pipe. Se regarder dans le miroir est recommandé à ce moment précis.
sr17 a écrit :
Le but d’une entreprise, c’est de faire du profit. Le reste n’est qu’imaginaire.
Enfin un truisme pas faux.
sr17 a écrit :
Quand tu bossera dans une grosse boite, tu pensera à rigoler un coup de ton affirmation.
J’y bosse déjà, c’est la mienne.
sr17 a écrit :
Faire du profit n’est pas immoral en soi.
Mais on peut faire du profit de manière plus ou moins bonne pour la société.
C’est le rôle de l’état de fixer les règles pour que le profit reste aligné avec l’intéret humain.
En théorie c’est beau, c’est noble, ça fait pleurer du chaton mignon.
En pratique, c’est raté, c’est ruineux, c’est anti-économique, ça ne convainc plus que quelques attardés post-marxistes sans doute évadés d’un asile d’aliénés, c’est contre-productif et ça va finalement à l’encontre du progrès humain pour n’intéresser que ceux qui sont aux premières loges pour se goinfrer à l’auge commune avec de la nourriture volée sur le dos des travailleurs (salariés ou non). Cette mentalité de parasites est exécrable.
sr17 a écrit :
Encore une vison dogmatique.
Tu ne sais que réciter ce mot que tu utilises en plus à tort et à travers sans en connaitre le sens.
sr17 a écrit :
Dans la réalité, il arrive très souvent que l’échange résulte d’un marché forcé.
Ce qui n’est plus par définition un « échange » mais une obligation telle que la pratique l’immonde bête étatique et ses suppots parasitiques. Donc ta posture branlante se délite sous son propre illogisme que tu ne pratiques même pas avec brio ou conviction, je dois te le dire.
sr17 a écrit :
Ce que tu évoques ne peut advenir que si le marché est équilibré.
Mais comme le capitalisme non régulé aboutit rapidement à de gros monopoles, ces derniers s’empressent de supprimer toute concurrence et de rendre les marchés verrouillés et captifs.
Sans protection, le libéralisme disparaît naturellement.
État d’équilibre qui n’existe que dans l’imagination de ceux qui n’ont rien compris à la beauté du sysème, mais pour justifier leur pillage qu’est-ce qu’ils n’inventeraient pas. Ne mentionnons pas le fait un peu génant que c’est leur État chéri qui attribu et garantit ces faux droits IP dont ils se plaingent des conséquences délétères. Bienvenue en Absurdistan.
sr17 a écrit :
C’est sûr qu’a croire aveuglément dans des dogmes, on ne peut pas voir la réalité, quand bien même celle ci est évidente.
Et de quatre.
sr17 a écrit :
On reconnait bien la pensée d’un jeune étudiant parce que des théories simples les séduisent, les rassurent et leur donnent l’illusion de comprendre le monde sans avoir à appréhender la complexité qu’on ne peut comprendre qu’avec l’age.
Mais avec l’age, vous comprendrez que hélas, la complexité ne se simplifie pas.
Les théories, sans être fausses sont toutes foncièrement incomplètes.
Tu supposes sans savoir, comme à ton habitude. Et tu te trompes.
On ne te parle pas de théorie, on te demande de prendre sur toi pour t’observer tous les jours dans tes relations avec les autres : les échanges valeur pour valeur sont tellement naturels que tu ne t’en rends même plus compte. Tu es comme le sieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir. Là est la grande réussite de ce système : être tellement naturel qu’il semble ne plus exister. Tu es un capitaliste vivant en économie de marché grâce à l’échange de valeur (même en refusant de le reconnaitre).
sr17 a écrit :
Parce que dans le marketing des entreprises, il n’y a pas de volonté de déresponsabilisation du consommateur ?
Au contraire, il est de leur plus grand intérêt que le consommateur soit le plus conscient possible des avantages de celui-ci par rapport à celui-là. Toute la différence entre une situation de compétition et celle de monopoles artificiels ruinés par leur égalitariste forcené.
sr17 a écrit :
Encore une fois, la liberté totale n’existant pas pour l’individu, je ne vois pas sous quel prétexte l’entreprise devrait avoir droit a une liberté totale.
Tu pratiques le truisme comme d’autre le sophisme (les 2 ne sont pas incompatibles).
sr17 a écrit :
Sauf que le monde n’est pas noir et blanc, mais fait d’une infinité de nuances.
L’idée d’un monde simpliste, c’est typiquement une vision de jeune.
Il se trouve que la science prouve tous les jours le contraire, que ses méthodes sont raisonnablement utilisables et utilisée pour montrer que le monde est effectivement complexe mais descriptible, compréhensible et avec un peu d’effort, abordable avec la raison et la logique.
Les nuances, je les laisse aux incultes pour s’y noyer.
sr17 a écrit :
En d’autres terme, tu contribues à augmenter la quantité de merdouilles produites en pensant naïvement que cela fait forcément le bien de l’humanité.
Je contribue à nourrir les mécréants dans ton genre qui ne reconnaissent pas la valeur des choses au vu du faible prix que je pratique pour qu’ils ne crèvent pas de faim.
sr17 a écrit :
Mais cela n’est pas étonnant quand on voit tes croyances quasi religieuses dans les dogmes du dieu commerce.
Numéro cinq.
sr17 a écrit :
Quand à moi, j’ai passé ma vie dans le monde du commerce et de l’entreprise, je ne doute pas que ta vision évoluera avec le temps.
Il n’existe en effet pas d’outil miracle qui permette d’appréhender la complexité du monde d’un coup de baguette magique.
Il n’y a qu’avec le temps et l’expérience que l’on comprends un peu mieux…
Classer les choses selon le concept bon/mauvais est une vision typiquement occidentale qui descend fortement de notre religion.
Dans la réalité, rien n’est complètement bon ni mauvais.
Ta vision, c’est un peu comme si l’on décrétait que le sel c’est mauvais et qu’on ne doit utiliser que du sucre dans ses plats.
Un système économique, c’est comme une bonne recette, c’est une question de subtil équilibre.
Est-ce que j’ai déjà mentionné ta façon floue, nauséeuse, irréelle et vide de profondeur et de substance pour causer pour ne rien dire ? Du charabia sans queue ni tête.
sr17 a écrit :
Dans la vision néolibérale moderne, beaucoup s’accordent à penser qu’une certaine dose de collectivisme serait bon pour la société en général… et pour la libre entreprise en particulier.
Les marxistes « néolibéraux modernes » surtout, tu m’étonnes. Le parasite est toujours à la recherche d’un hôte à sucer.
sr17 a écrit :
En attendant, les invectives ne valent pas arguments.
C’est pour le décorum et ça me défoule de la bouillie sentencieuse débitée à la tonne.
sr17 a écrit :
Les taxes sont la pour y remédier.
L’arme nucléaire quand toutes les pseudo-solutions précédentes n’ont pas fonctionné.
sr17 a écrit :
Il faut réaliser que de toute manière, il n’y a aucun schéma parfait. C’est pratiquement toujours comme cela dans la vraie réalité de la vie.
Le voilà qui recommence avec ses inepties sans substance. Ce qui est ironique et drôle parce que les principes/règles/axiomes/etc que j’ai décris plus avant, je m’y réfère constamment pour prendre des décisions qui au final me réussissent presque chaque fois. Mais on viendra se plaindre qu’on est incapable de supporter le système (seulement dans sa tête en fait) alors le problème est simplement un déni obtu pour éviter de perdre la face. C’est pitoyable.
sr17 a écrit :
C’est justement aussi pour cela qu’on cherche également à agir aussi sur d’autres leviers que la taxe.
Argument circulaire.
sr17 a écrit :
Oui, ça, le monde du commerce est devenu maître dans l’art de vanter la facilité à court terme des produits sans jamais parler des conséquences néfastes.
De vrais bienfaiteurs de l’humanité qu’on vous dit…
2 milliards de personnes sont sortis de la pauvreté ces dernières années, ce n’est pas grâce aux pillards étatistes qu’ils ont maintenant à manger et du travail. Merci la mondialisation.
sr17 a écrit :
Sauf qu’imposer le paquet neutre n’est une mesure ni coûteuse, ni mauvaise.
Ce serait d’ailleurs une bonne idée de l’imposer à tous les produits.
Cela diminuerait le coût des emballages et du marketing dans le prix des produits.
La mesure pourrait s’avérer bonne aussi bien pour le producteur que pour le consommateur.
On a bien compris ton amour marxiste débordant pour la force, le planisme et ta position extrémiste anti-humaine que tu peux maintenant remballer sous la noirceur de ton idéologie liberticide compulsive.
Le
28/12/2015 à
12h
10
sr17 a écrit :
Je ne suis pas d’accord. Dans de nombreux domaines, je pourrais te citer des mesures qui n’ont d’efficacité qu’a long terme.
C’est d’ailleurs particulièrement connu quand il s’agit de l’image des produits.
1/ À long terme, tu ne pourra plus trouver de lien de causalité parce que d’autres mesures pour suppléer l’échec qui s’annonce auront été imposées un peu plus tard : en Australie, quand ils ont vu que la consommation repartait à la hausse après l’introduction du plain packaging, ils ont rapidement surimposés 2 taxes en 2 ans. Cela ruine donc l’argument, la pseudo-mesure et ses pseudo-motifs injustifiés et injustifiables.
2/ L’image ne se réduit pas au packaging, surtout pour un produit de consommation courante, peu cher et dont le plaisir retiré d’une consommation facile a une valeur des ordres de grandeurs supérieurs à la simple vue d’un paquet jetable. Je dirais même que l’anonymisation des paquets va rendre l’acte d’achat moins contraignant pour les novices en éliminant les difficultés de choix et en levant l’inhibition du regard d’autrui. Tout en augmentant les bénéfices des producteurs, si on en croit ta théorie du coût très élevé du packaging.
Un futur total échec facilement prévisible comme seuls en sont capables les crétins ignares élus par leur clique de pompoms girls suiveuses.
sr17 a écrit :
Ce n’est pas parce qu’on légifère et qu’on régule le marché que c’est pour autant liberticide.
La liberté, ce n’est pas la liberté de toute faire. C’est pourtant un sujet souvent abordé en philosophie.
Ajoutons qu’en principe, en démocratie le pouvoir politique est l’émanation des citoyens.
1/ On mesure ton aveuglement idéologique (ou au mieux ton ignorance sémantique) quand l’utilisation de termes comme « légifère » et « régule » qui impliquent selon leur propre sens soit obligation , soit interdiction, soit les 2, toute position par définition absolument ou relativement « liberticide » et le refus de le reconnaitre (ou au mieux de l’inférer) en éructant le contraire dans la même phrase.
C’est la même position que le meurtrier qui affirmerait : « Ce n’est pas parce qu’on tue un homme et qu’on viole une femme que c’est pour autant criminel ». Ou que l’idiot qui dirait : « Ce n’est pas parce qu’on écrit des insanités et qu’on dit âneries que c’est pour autant stupide ». Seuls les individus qui ont perdu toute raison débitent ce genre d’absurdité sans honte.
2/ C’est bien pour cela qu’on définit la liberté négativement : la frontière entre ce qui est permis ou pas est parfaitement et simplement définie pour chacun, et il n’y a rien de plus à ajouter ou à enlever. Quand c’est le cas, l’adjectif liberticide s’applique : le qualificatif « liberticide » d’une pseudo-mesure restreignant de jure les droits IP d’un producteur (normalement et ironiquement garantis par l’État, comme quoi on ne peut pas lui faire confiance même en matière régalienne) est donc parfaitement adapté à la situation.
3/ Quand quelque chose est vrai en théorie, mais faux en pratique, alors les prémisses de la théorie sont logiquement fausses.
sr17 a écrit :
En marketing, on apprends toute l’importance du packaging " />
Si un jour tu travaille à l’industrialisation et à la commercialisation d’un produit, tu en saisira toute l’importance.
Déjà répondu, cf au-dessus.
sr17 a écrit :
Vu les types d’impression et de cartonnage, non, ce n’est pas peanuts.
Renseigne toi un peu, tu comprendra.
Tu affirmes implique que tu soutiennent personnellement ce que tu avances avec des preuves empiriques, pas que je fasse le travail à ta place. Trouve donc le % du prix d’un paquet qui correspond au coût de R&D par l’agence marketing, et après on pourra discuter.
sr17 a écrit :
Pas d’accord. Supprimer l’identité graphique d’un produit, ce n’est quand même pas rien.
Rien = nul : à ans+3, le résultat est nul/négatif. Sans compter que les cigarettiers ont intenté (ou vont intenter) des actions en justice (Australie/UK/France) pour faire valoir leurs droits IP bafoués, et que certains pays producteurs ont engagé une action OMC contre l’Australie pour rupture des accords internationaux signés : les dédommagement potentiels se mesurent en dizaines de milliards de $/£/€.
sr17 a écrit :
Faut t’il vraiment faire une étude pour démontrer des notions de base ?
Tes « notions de base » ne sont pas généralisables ici : par ex. le packaging des produits de marque distributeur est basique, voire tout aussi blanc pour beaucoup, et cela n’empêche pas leur vente parce dans ce cas de figure le seul déterminant d’achat est le prix. Comme pour les cigarettes (expliqué ici).
sr17 a écrit :
L’évolution des systèmes humain fait partie de l’histoire. Et le “naturellement” n’existe pas. Il y a des successions d’états qui dépendent des cultures, de l’avancement des civilisations, des hommes au pouvoir.
C’est précisément la juste définition de « naturellement ». La propension naturelle et morale de l’homme est d’aller vers un état de liberté toujours plus grand, pas le contraire. Toute proposition (État, parti, religion, pays, nation, etc) et/ou action (loi, régulation, imposition, obligation, interdiction, croyance, etc) qui contrevient à cet avancement humaniste n’est pas naturel : il est anti-humain.
sr17 a écrit :
Mais une chose est certaines, c’est que ni le communisme, ni l’ultralibéralisme ne sont des systèmes qui émergent naturellement. Ils sont tous les deux des constructions idéologiques poussées par des amoureux des utopies.
Le troc et le commerce ont existé bien avant l’agriculture (cf ici par ex. ). Donc comme « l’ultralibéralisme » (dont aucun « ultralibéral » ne sait ce que c’est soit dit en passant) n’est que le prolongement universalisé des formes d’échanges réciproques primitives existants naturellement antérieurement, il est donc naturel. QED.
sr17 a écrit :
Je suis parfaitement d’accord que l’état sera toujours limité par l’intelligence des personnes qui y sont.
Intelligence qui dépend d’un système tenu pour démocratique mais de nivellement par le bas, ce qui ruine son utilité et ses capacités, par défaut d’informations (le classique problème du socialisme/étatisme/planisme). Autant donc laisser à des individus adaptatifs le soin de déterminer leur trajectoire personnelle selon leurs critères propres.
sr17 a écrit :
Malgré les limites de l’état, il faut quand même réaliser que ce n’est pas les entreprises qui vont y remédier.
Le but d’une entreprise n’est pas de régir la vie des individus, mais de se proposer de l’améliorer. L’État, c’est le contraire.
Ce qu’on pourrait résumer par l’aphorisme suivant : l’entreprise veut ton bien, l’État veut tes biens.
sr17 a écrit :
Le but d’une entreprise, c’est d’abord de faire de l’argent. Et plus une entreprise devient importante, plus les considérations de profit l’emportent sur toute considération morale.
Faire du profit est moral, c’est même la plus morale des activités : elle ne résulte que du seul trait définissable purement humain, celui de l’échange mutuellement volontaire et bénéfique donnant valeur pour valeur. Tout le contraire du collectivisme et de ses dérivés actuels autoritaires en fait.
sr17 a écrit :
Il suffit de voir les dérives graves qu’on peut constater dans les pays ou le politique n’a pas le pouvoir de s’opposer à la puissance financière des grandes entreprise.
Les généralités, anecdotes et fadaises ne fondent pas une argumentation.
sr17 a écrit :
Donc tous les pays du monde sont liberticides ?
Tous ceux qui organisent la réduction du champs des possibles.
sr17 a écrit :
Rappelons que dans tous les pays, il y a un code pénal, un code du commerce, des lois sur le travail.
Erreur triviale de débutant : tu confonds anarchie et anomie.
sr17 a écrit :
T’enlève t’on la liberté parce qu’on interdit de tuer son voisin ?
Cf au-dessus et la définition négative de la liberté.
sr17 a écrit :
La cigarette cause de nombreux morts et coute très cher à notre système de santé.
Certes, mais ce n’est que le résultat attendu d’un système de Ponzi collectivisé et déresponsabilisant qui ne répond pas aux besoins de l’individu et donc des individus dans leur ensemble. Tu confonds typiquement cause et conséquence.
sr17 a écrit :
Pourtant, personne n’a parlé d’interdiction.
Imposer un paquet uniformisé revient à interdire aux producteurs leur droit à commercer librement comme bon leur semble (en contravention avec les règles du code de commerce international) et à leur interdire l’utilisation de leurs droits IP (en contradiction avec la garantie de ces droits qu’est censé leur fournir l’État).
sr17 a écrit :
C’est une vision simpliste et manichéenne.
Aussi juste et raisonnable que blanc est blanc, noir est noir, et non gris. Et que 1+1 font 2, et pas 3. Etc.
sr17 a écrit :
Quand tu connaîtra bien le monde de l’entreprise et du commerce, tu n’aura plus une vision aussi tranchée.
Je suis dedans jusqu’au cou tous les jours où le soleil se lève et en différents domaines qui couvrent presque toute la palette du possible en la matière : je suis fière d’appliquer mon système de pensée (issu de l’expérience et de la théorie) à la vue quantitative et qualitative les résultats obtenus, merci pour moi.
sr17 a écrit :
La encore, avec le temps, on comprends que tout le monde à un peu raison et un peu tort à la fois.
Ce type de position floue, hors du champ de la raison et de la logique, ne mène à rien pour comprendre la réalité du monde et ne permet pas de tirer de conclusions sur la nature des chose et des considérations et affaires humaines. Par contre elle donne tout pouvoir sur le mouton à celui qui parvient à le convaincre en dépit de sa raison, de ses propres perceptions sensorielles et la logique.
Le mécanisme insidieux et pervers mais finalement pas très difficile à percer de ce type de foutaises démagogues qui relèvent du fantasme mortel est très bien explicité dans les 30 pages du discours de John Galt. Alors tes miasmes collectivistes puants, à d’autres.
Il s’agirait de penser à renouveler les concepts obsolètes et le discours d’outre-tombe.
sr17 a écrit :
Sauf qu’au moment de l’acte d’achat, c’est déjà trop tard. Tout se joue en réalité bien avant. Par exemple, quand le copain exhibe son joli paquet de cigarette sur une table de café. Et que le graphisme contribue à rendre l’acte fun et branché et donc d’inciter de nouveaux consommateurs à franchir le pas.
Cf au-dessus : le prix est le critère déterminant pour les cigarettes.
sr17 a écrit :
Ce qui rendra encore plus facile l’identification des réseaux de contrebandes… les forces de l’ordre sauront tout de suite qu’un paquet n’est pas légal…
Ce qui revient à reconnaitre les conséquences néfastes de la cette prohibition larvée, tout en faisant semblant de croire que l’augmentation potentielle mais non démontrée de l’identification de la contrebande ne va pas de pair avec l’augmentation multipliée de la contrebande tout court (analogie de l’iceberg).
sr17 a écrit :
N’importe quel spécialiste du marketing te dira comment les cigarettiers ont travaillé dans le temps pour faire de la cigarette un objet fun et branché…
Dans le temps, oui. Ce n’est plus le cas parce qu’il est devenu un produit banal et universel, peu cher (c’est à dire ayant de la valeur autre que pécuniaire) au regard des plaisirs immédiats et variés qu’il procure, disponible partout à toute heure, etc.
sr17 a écrit :
Le but, en l’occurrence n’est pas de traiter l’addiction, mais plutôt d’éviter de tomber dans l’addiction.
Utiliser des méthodes archaïques, contre-productives et (probablement) très couteuses (ce n’est évidemment pas un problème quand on dilapide l’argent des autres, Ok) ne risque pas de traiter le soit-disant problème.
Bref, quand on privilégie le paraître ou le copiage à la réflexion, seules 2 possibilités subsistent :
1/ aucun résultat
2/ un désastre
Nous verrons l’issue bien assez tôt pour rire et se moquer une fois de plus.
Le
26/12/2015 à
23h
13
sr17 a écrit :
Sauf que l’inefficacité à court terme ne prouve pas l’inefficacité à long terme.
En imposant le paquet neutre, on s’attaque à l’image d’une marque. Et l’image, cela se construit (ou se détruit) sur le long terme.
Si l’efficacité était négative, les services communication des cigarettiers l’auraient fait depuis longtemps.
Ils n’auraient jamais fait des emballages avec du graphisme qui sont coûteux à concevoir et à imprimer.
Penses tu sincèrement que ces capitalistes avisés dépenseraient de l’argent pour mettre du graphisme sur les paquets de cigarette s’il n’y avait aucun retour sur investissement ?
1/ Inefficacité à court terme implique encore moins efficacité à long terme. (Ce n’est pas un argument.)
2/ Tu reconnais donc l’aspect liberticide de la démarche. Mais ce point n’est pas non plus un argument.
3/ Les gens ne fument pas le paquet, fût-il coloré ou blanc. Ce n’est donc pas un argument.
4/ Rapporté au nombre de paquets vendus, c’est peanut. Pas un argument.
5/ Le nom sera toujours sur le paquet et cf 3/. Ce n’est pas là non plus un argument.
Le fait est qu’aucune analyse a priori n’a été faite pour appuyer la croyance avancée, et les données sur près de 4 ans montrent que l’effet est au mieux nul et au pire négatif. Conclusion : culte de la pensée magique.
sr17 a écrit :
Pourtant, je ne crois pas plus dans le communisme que dans le libre marché totalement dérégulé.
Dans la vraie vie, les utopies de papier, ça ne fonctionne pas. Ca n’a jamais fonctionné et ça ne fonctionnera jamais.
Le meilleur système est une question de bons équilibres, pas d’application religieuse de dogmes tout faits.
Tu m’as dit dans un autre post que tu croyais dans des grandes lois économiques intangibles.
En matière d’économie, la réalité est infiniment plus complexes que cette vision scolaire qu’on enseigne dans les écoles.
Non pas que ce qu’on enseigne dans les écoles soit faux.
Mais en vieillissant, on apprends que tout dogme à toujours ses limites.
Ce bla-bla inculte doit être une démonstration de ton jeune âge alors : le meilleur système est celui qui émerge naturellement (ie comme dans la Nature). Le regretté Coluche, qui a toujours affirmé n’avoir lu qu’un seul livre de sa vie, le Capital de Marx, l’avait bien compris lui au moins.
sr17 a écrit :
Donc un état qui impose à une multinationale des lois pour le bien des consommateurs, c’est liberticide ?
Par contre, une multinationale qui impose ses conditions à des millions de gens, c’est forcément le bien ?
Moi je pense qu’il faut savoir faire preuve de bon sens suivant le cas de figure…
1/ Ce que tu essaies d’affirmer sans raison, c’est qu’une personne ignare ou même une clique de personnes ignares issue d’un ministère, fût-elle élue par ses congénères, est capable de connaitre avec précision ce qui est personnellement bon pour chacun des consommateurs de ce pays. Il n’y a pas à dire, la pensée magique, c’est vraiment magique. " />
Une personne qui impose ses croyances (et donc restreint la liberté de choix) à une autre personne (consommateur ou producteur) sans ou contre son gré, c’est la définition même de « liberticide ».
On dirait qu’on est toujours à trafiquer le sens des mots essayer de convaincre pour chez le marxiste de base.
2/ Ah, les multinationales imposent de regarder leurs produits, de les acheter, de les utiliser, ou d’une quelconque autre ineptie de ce type ? Le seul qui impose toujours et partout, c’est l’État liberticide et ses crétins de supporters. Tu dois manquer d’oxygène là-haut, redescends.
3/ Tu fais surtout preuve de mauvaise foi éristique. Recrache ton Schopenhauer et avale du Bastiat.
sr17 a écrit :
Pourtant, n’importe quel spécialiste de la communication pourra dire que l’importance du graphisme sur un emballage est évidente.
Si ce n’était pas le cas, pourquoi l’auraient t’ils fait ?
Jamais entendu parler de différentiation sur un marché ? Pour un addict, la couleur du paquet n’importe plus depuis longtemps. Pour un nouveau client, son choix peut effectivement porter sur tel ou tel paquet, mais l’acte d’achat se fera avec le nom de la marque et/ou de la cigarette s’il n’y connait vraiment rien (peu probable : il se sera fait passer des clopes pour essayer bien avant). Donc le packaging n’est pas déterminant quand on achète un produit peu cher rien que pour son contenu.
Et si les consommateurs veulent vraiment du packaging, ils feront comme en Australie : marché noir et contrebande ont de beaux jours devant eux (on ne manque pas de frontières en France).
N’importe quel spécialiste de la santé pourra t’expliquer que l’addiction ne se traite pas avec ce genre de pseudo-solutions débiles juste bonnes à satisfaire les instincts autoritaires bestiaux de quelque cancre collectiviste d’un sinistère quelconque et de leur fidèle troupeau de poulets sans tête. Mais cours encore, le mur de la réalité arrivera bien assez tôt.
Le
26/12/2015 à
09h
09
sr17 a écrit :
En même temps, aucun pays n’a vraiment de recul pour affirmer que cette mesure n’a aucune efficacité à long terme.
Et il n’y a aucune raison pour affirmer qu’elle en aura une à long terme alors qu’à court et moyen terme l’efficacité est nulle voire négative. Si il n’y a pas d’efficacité, qu’est-ce qui justifie donc de l’imposer ? Rien, sauf des croyances irrationnelles à la pensée magique dont tu es un digne prosélyte.
sr17 a écrit :
On limite simplement la portée du marketing…
D’où « simplement » le mot « liberticide ».
sr17 a écrit :
D’ailleurs, ça serait une idée à étendre à d’autres produits.
Puisqu’un peu d’aspirine n’a pas guéri du cancer, augmentons la dose. Lamentablement détaché de la réalité.
Le
25/12/2015 à
15h
14
Pas de doute, on est en France. Dans l’un des rares pays (Australie) où le paquet blanc (plain packaging en english) a été imposé, aucune baisse supplémentaire de la consommation de cigarettes n’a été mesurée, au contraire.
De là à affirmer que le politcien franchouillard est un crétin cédant toute honte imbue aux pires inepties liberticides, qui se contente de copier bêtement et en retard mais en agitant les mains ou le menton pour se donner l’air de traiter le problème sérieusement, des pseudo-mesures inefficaces déjà tentées inutilement par ailleurs, il y a un pas que je franchis avec joie : ces idiot(e)s devraient être castré(e)s pour éviter leur reproduction.
On entend souvent ici couiner les mégères sur les FAI US, et, selon elles, leur service client pourri et l’état anémique de leur réseau Internet, mais on se rend compte qu’ils sont finalement en avance sur nous techniquement, bien qu’ayant des contraintes géographiques sans commune mesure.
Le dernier rapport sur l’état d’Internet d’Akamai montre d’ailleurs que les USA sont environ 50% plus rapide en moyenne et en pointe qu’en France. Même les Russes sont devant nous. Comme quoi la concurrence a du bon et les préjugés la vie dure.
Je visais le concept flou d’« d’espèce » qui échappe à une définition rigoureuse.
Pour l’autre, c’est seulement un invention idéologique délirante de la mouvance éco-facho pour tenter de répandre un peu plus leur culte barbare anti-humain : zéro intérêt, à part de se moquer évidemment d’un tel niveau de bouffonnerie monomaniaque.
Le
29/12/2015 à
10h
29
Qu’est-ce que tout ce fatras idéologico-législatif a à voir avec le pseudo-problème de « biodiversité » ? Une agence et un musée de plus pour caser les rebuts, des sanctions, attention là ça envoie du lourd, aggravées contre un concept qui n’a pas encore trouvé de définition scientifique solide (et pour cause), et encore d’autres sanctions contre un trafic imaginaire, etc.
Si au moins cette légilorrhée inutile pouvait calmer les ardeurs fascisantes des psychopathes au pouvoir, mais même pas. Le seul problème connu « biodiversité » se situe au niveau des idées tout en haut de la pyramide d’incapables liberticides qui pensent gouverner et de la techno-clique de bureaucrates boulonnée à vie dans son activité de sape économique systématique.
Meuh non, ces concepts surfaits de logique n’ont plus court de nos jours. Tout dépend du contexte, et là il est clair : qu’est-ce que 20% de racket taxes quand le paradis fiscal de 75% est à portée ? Le citoyen lambda peut très bien vivre sans chaussures avec le fer aux pieds. C’est nos zélites qui nous le disent, qui sommes-nous pour ne pas croire ?
Le
28/12/2015 à
14h
10
MuadJC a écrit :
Mes chaussures sont-elles considérées comme un véhicule?
Tant que le racket rapporte, tout peut être considéré. Application mathématique rapide :
chaussures = moyen de transport
véhicule = moyen de transport
On en déduit facilement par identification des indiscernables que :
Ah, j’en suis restée aux chiffres que j’avais consultés avant l’été IIRC, my bad.
Le
28/12/2015 à
13h
26
math67 a écrit :
Ils sont communistes à la mairie de NY? ça m’étonne qu’au pays du néolibéralisme
La grosse pomme n’est plus le temple du capitalisme depuis longtemps, ils sont devenus socialiste bien-pensant (on dit sociale-démocrate de nos jours pour masquer la pourriture sous le vernis de façade) comme ici, et avec les mêmes problèmes (impôts toujours plus élevés, recettes de plus en plus faibles, main-mise sur l’économie, planisme, mafia et clientélisme politique, prohibitionnisme larvé, etc).
Ils sont encore sauvés par le tourisme et la finance. Ce n’est pas encore Détroit mais ça en prend le chemin.
Le
28/12/2015 à
13h
13
AlbertSY a écrit :
C’est simplement parce que les dollars dont tu parles ne sont pas encore “distribués” aux “bonnes personnes”. " />
Pas mieux " />
Sinon la capitalisation de Altice est d’environ 30 miyards d’€ et la valeur de l’entreprise à plus du double : 48 miyards de dettes c’est élevé mais dans un secteur qui produit autant de cash, le pari de Mr Drahi a de bonne chance d’aboutir.
Le problème de ce raisonnement, même s’il y a du vrai, c’est qu’il est assez manichéen.
En économie, il ne suffit pas de faire une liste en classant d’un côté les bonnes pratiques et de l’autre les mauvaises et de croire qu’il suffit de bannir les mauvaises.
Ce n’est pas aussi simple. Ce ne sera jamais aussi simple.
Aucune pratique économique n’est complètement bonne ou complètement mauvaise.
C’est la même chose avec le protectionnisme. On a enseigné dans les écoles que le protectionnisme avait des mauvais côtés (ce qui est vrai).
Ce dogme pris pour fait acquis a donné la politique Européenne qui nous ruine complètement.
La différence, c’est qu’il y a un monde entre un cours magistral ou l’on prends quelques facteurs isolés pour démontrer un principe et la vie réelle ou il y a des milliers de facteurs, des stratégies adverses, des concurrents qui prennent nos actions à contre pied. Des pays qui jouent avec leur monnaie, leurs règles, etc, etc…
Dans la réalité, le contexte joue un rôle déterminant.
S’il suffisait d’appliquer quelques dogmes pour que l’économie tourne rond, cela se saurait.
Et tout cela est vrai… en principe.
Le problème c’est que l’économie réelle n’est pas quelque chose de statique.
Dans la vraie vie, même si vous appliquez des méthodes théoriquement bonnes, la concurrence peut rendre le résultat mauvais s’il adopte une stratégie en contre pied pour en tirer partie.
Dans la réalité, ce qui est bon ou mauvais dépends fortement du contexte.
S’adapter au contexte a toujours été le maître mot d’une stratégie gagnante.
C’est vrai dans la gestion d’entreprise, c’est vrai dans la direction d’une nation.
On reconnait bien là le discours vaseux, flou et sans consistance des barbares qui nient contre toute raison et réalité l’existence de principes, de lois, de règles et d’axiomes en dehors de ceux qu’ils cherchent eux-mêmes à imposer aux autres.
Les lois ne sont pas dépendantes du contexte (on les appelle d’ailleurs loi pour cette raison) : par ex. augmenter le prix de quelque chose (par impôts/taxes) fait diminuer ses ventes. Cette loi est valable en toute chose, de tout temps et sans exception (relation prix/vente ou SMIC/chômage, etc). Pareil pour toutes les autres lois. A est A et 1+1 font 2.
Les règles et les principes ne sont pas non plus définis a priori selon le contexte ou l’air du temps ou les envies/besoins de tel ou tel. Ils dérivent d’une sélection a posteriori d’un ensemble de propositions définissant les relations causales entre les choses.
Les axiomes permettent d’identifier le fondement d’un savoir et de toute autre proposition ultérieure relative à ce savoir, proposition nécessairement contenue dans tous les autres que l’on choissise ou non de l’identifier.
Ce qui est remarquable, c’est que pour commencer à réfuter tous ces lois, principes, règles et axiomes, il faut d’abord les admettre et que ce n’est pas « un contexte » qui va t’y aider.
Donc non, le contexte a zéro intérêt quand on discute de loi, de principes, de règles ou d’axiomes qui vérifient la nature des choses et leur relation afin de les expliciter et les prévoir. Le contexte a seulement un sens dans leur utilisation par l’homme pour agir.
Relire Aristote peut aider (principe d’identité, de non contradiction, de causalité, etc), mais seulement quand on est assez honnête pour accepter que la réalité est réelle et non pas l’illusion qu’on s’en fait.
Le
20/12/2015 à
10h
41
AtomicBoy44 a écrit :
Vous n’avez pas compris que l’impôt est un recyclage d’argent national. C’est comme avec l’énergie : plus on en consomme, alors que nous n’en “produisons” plus il faut la taxer (quelque soit la forme de production) sinon, tout le pogon du pays se barre chez les pays producteurs qui en profitent pour nous tirer dans le dos ou dans les pattes en se cachant derrière des prétextes fallacieux.
Les impôts et taxes sont plus que des disparitions pures et simples : non seulement rien n’est créé et rien n’est produit, mais ce qui a été volé ne participe plus à la création et redistribution naturelle des richesses. En un mot les individus s’appauvrissent pendant que l’élite corrompue élue par eux-mêmes se goinfre avec leurs impôts/taxes et sous leurs applaudissements pour recommencer la prochaine fois en tenant le même discours de non sens économique que je viens d’étriper.
Une perte sèche suivie d’un manque à gagner n’est pas la définition d’un « recyclage ».
Ceux qui soutiennent les impôts et taxes sont les fossoyeurs de l’économie. Et après ils s’étonnent que plus rien ne fonctionne : quand on nie ou déforme la réalité, elle ne disparaît pas pour autant, surtout quand on fait sans le savoir (ou en se le cachant) le jeu de ceux qu’on dénonce.
AtomicBoy44 a écrit :
Certes le niveau d’impot est trop élevé en France et surtout le TVA qui est le plus injuste des impôts, mais l’argent taxé par l’état français reste en France ! Ce qui pose problème, c’est ce qu’il en font. Nos politiciens sont si médiocres et de plus en plus ploutocrates qu’il vont bientôt nous faire passer la dictature totalitaire pour un mode “normal” de gouvernement..
Il ne faut pas en vouloir aux politiciens quand on voit le niveau d’inconnaissance (économique) de leurs électeurs : la France ne produit rien, ce n’est qu’une construction géographique artificielle et arbitraire qui n’a aucun rapport avec l’économie puisque ce sont les gens qui produisent et consomment, càd créent de la valeur, le seul critère économique de comparaison valable. La langue, la culture, la localisation, les croyances, la géographie, etc ne sont pas des critères économiques. Il ne faut pas s’étonner d’avoir des incompétents tout en haut, ils ne sont que le reflet du marécage d’ignorance tout en bas.
Encore un truc qui va tuer le peu d’industrie française qui reste au profit de produit asiatique. :(
C’est une double bonne nouvelle : le consommateur sera un peu moins rapiné par la rapacité étatique et l’argent ainsi économisé ira capitaliser des activités rentables.
Ctroporible : encore une atteinte à la neutralité du Net par l’ogre Google. Mais où sont les pom-pom girls pour dénoncer cette priorisation pas très compatible ?
Quand on arrive à une situation où 29 % du prix de vente, hors TVA, c’est de la redevance copie privée, ce n’est pas viable.
Il exagère : en France pour qu’il te reste à peine 25K€ pour vivre, tu es obligé de gagner 100K€. Pour son produit, avec la TVA incluse, cela ne fait en 1ère approximation que ~50% du prix de vente. Il reste donc un volant d’environ 25% de taxes à récupérer par les suceurs de valeur de Bercy avant d’atteindre les 75% de taxation/imposition promises par le pédalomane.
Le
12/12/2015 à
11h
04
Le terme est un peu exagéré, mais il y a une tiers-mondialisation du marché officiel français
Exactement le terme que j’ai employé il y a peu pour qualifier l’état actuel du paysage économique français. Comme quoi.
Merci pour cette interview intéressante qui permet de comprendre l’intégration des acteurs dans un marché, même si je suis circonspecte/sceptique quant aux répercussions du marché gris sur la bottom line des fabricants.
Sans blague ? C’est devenu synonyme de bullshit, substantiel ? J’avais pas remarqué…
D’accord avec toi, tu as confirmé ton statut et appris à tout le monde que ça ne valait pas la peine de t’adresser la parole.
Les enfantillage, c’est le propre des enfants. Mais c’est une bonne idée l’auto-censure, ça va me faire gagner un temps fou.
Le
10/12/2015 à
17h
21
Commentaire_supprime a écrit :
Et aveugle en plus… C’est ma signature les cinq smileys (ou multiples de cinq dans les grandes occasions), je l’emploie ici depuis des années.
Te concernant, je ne perd pas de temps à argumenter avec quelqu’un dont l’argumentaire se résume à “j’ai raison ta gueule”, j’ai plus constructif à faire de mes soirées. Et ça risquerait de t’instruire…
Et pour conclure, quand tu vois une fosse à ours d’ouverte avec un panneau “Piège à cons” dessus, t’es pas obligée de sauter dedans à pieds joints…
Chacun ses psycho-manies pour se distinguer.
Quand on est au fond du trou, le mieux, c’est de creuser…
J’adore répondre aux âneries avec du substantiel. Les crétins confirment ensuite leur statut et les autres ont la possibilité d’apprendre quelque chose. Tout le monde est gagnant.
Le
10/12/2015 à
16h
22
Commentaire_supprime a écrit :
Et aucun sens de l’humour chez toi non plus.
Merci de confirmer ainsi ta suffisance et ta bêtise.
" />" />" />" />" />
Une réponse impressionnante. Les 5 smileys (pas moins) sont la cerise sur ce chef d’œuvre d’argumentation.
Le
10/12/2015 à
16h
14
Commentaire_supprime a écrit :
\begin{tmtisfree}
L’effet de serre, ça n’existe que dans les délires keynésio-marxistes staliniens collectivites !
Au même niveau de pression, la température de Vénus est supérieure de moins de 20% à celle de la Terre. En tenant compte de la distance à notre radiateur (1/d²), la différence devient négligeable. Le calcul avec les données connues n’est pas très compliqué. On peut aussi calculer, mais de manière plus compliquée à l’aide d’un modèle 1D, que le phénomène à la base de l’effet de serre (back-radiation), bien que théoriquement possible, n’est pas mesurable en pratique : la distance calculée parcourue par le photon IR est inférieure au diamètre d’un atome. Conclusion : pas d’effet de serre ni ici, ni là-bas, ni nulle part ailleurs.
Voilà ce que cet incompétent aurait dû reconnaitre : “comme nous n’avons pas été capable de les arrêter avant le massacre, maintenant ”
la seule chose qui compte c’est l’efficacité pour traquer les terroristes
.
Il ne pourra pas dire qu’il n’était pas au courant :
Quant aux moyens affectés à la lutte antiterroriste, ils sont clairement devenus très insuffisants, et je pèse mes mots. On frise l’indigence à l’heure où la menace n’a jamais été aussi forte. Ces deux dernières années, j’ai constaté par moi-même qu’il n’y avait parfois plus d’enquêteurs pour mener les investigations dont nous avions besoin ! On fait donc le strict minimum, sans pouvoir pousser les enquêtes, sans «SAV», au risque de passer à côté de graves menaces. Les politiques prennent des postures martiales, mais ils n’ont pas de vision à long terme. Nous, les juges, les policiers de la DGSI, les hommes de terrain, nous sommes complètement débordés. Nous risquons d’«aller dans le mur».
…
A la faveur des évènements du 7 janvier dernier, les tueries de «Charlie Hebdo» et de la supérette casher, le pouvoir a décidé d’une loi donnant tout pouvoir au renseignement hors contrôle judiciaire.
….
Le pouvoir exécutif veut avoir des services de renseignements tous puissants sur lesquels il a la main. Les juges spécialisés et leur liberté d’agir ont été écartés. C’est confortable pour un gouvernement, dangereux pour la société. Je crains que l’on en arrive de plus en plus à des méthodes extra-judiciaires, administratives, sans recours, arbitraires. Comme l’ont fait les Américains à Guantanamo. Ce chemin ferait selon moi le jeu de ceux que nous combattons en nourrissant les sentiments anti-occidentaux et anti-français.
Marc Trévidic, juge, ancien du Pôle judiciaire antiterroriste, le 30 septembre 2015
Cela sans limite de temps, vu qu’un objet numérique ne s’use pas.
Pas en lui-même certes, mais les supports de stockage se dégradent tous. On ne peut pas en rendre responsables les vendeurs de biens dématérialisé éternellement.
Je conviens que je peux tout à fait me tromper, mais je persiste à dire que je les pesticides sont plus dangereux que les ondes de téléphone.
Comparer les 2 en terme de danger est peu pertinent (en raisonnant par l’absurde, être mort est moins dangereux qu’être vivant, pourtant il est plus agréable d’être vivant).
On raisonne plutôt en terme de risque en évaluant la fréquence d’exposition, le niveau de gravité, et la criticité qui en résulte (ceux qui rédigent des Document Uniques me comprendront). On peut aussi établir des analyses risques/bénéfices où l’on raisonne alors en terme de risque acceptable, càd qu’on accepte des « coûts » non nuls en regard des bénéfices apportés ou escomptés qu’on juge plus élevés (médicaments, produits phytosanitaires, etc).
Il existe beaucoup de préjugés en la matière (par défaut d’informations), mais quand on consulte la littérature scientifique, il apparait que l’exposition aux produits phytosanitaires est aussi risquée que de boire de l’eau et qu’il est à peu près 10 fois moins risqué de vivre à proximité d’une centrale nucléaire que de faire du vélo.
Le surcoût par IP d’identification de l’HADOPI, c’est comme si tu calculais chez toi le surcoût pour taper les mots “chez” dans ton message.
Bien sur que ça coûte de l’électricité, bien sur que ça t’a demandé une seconde, bien sur que ton clavier s’est usé. Si on calcule ce coût, tu vas arriver à 0 €.
tu ne veux pas qu’on dise que la pub est un problème
tu n’aime pas que NXI parle de pub
tu veux réorienter la discussion vers le climat
J’ai oublié quelque chose ?
Laisse-moi comparer :
je suis parfaitement contente d’avoir écris ce que j’ai écris et n’en regrette aucun mot ;
la publicité est un problème perçu par certains comme étant à la mesure d’une fin du monde à traiter en urgence, exagéré par d’autre pour alimenter leur fond de commerce (c’est ok pour moi), qui a déjà trouvé des solutions et dont répéter le constat ad nauseam n’y changera au fond pas un iota. Personnellement, j’ai 0 soucis avec la publicité ;
petit sournois !
Conclusion : tu as surtout tout faux.
Peut-être aurait-fallu aborder de front le point nodale : le consommateur moyen est trop (insérer ici un adjectif ou mieux, une série d’adjectifs à connotation négative qui traduit sa navrante pauvreté intellectuelle) pour visiter autres choses que des sites (insérer ici un adjectif ou mieux, une série d’adjectifs à connotation négative qui traduit leur navrante pauvreté intellectuelle).
Comment s’étonner alors que les éditeurs leur donnent ce qu’il réclame, et en rajoute une couche ? Voire 2 ou trois ? Quand les consommateurs voudront des plats un peu plus consistants, je suis sûre que les éditeurs s’adapteront pour le leur fournir.
Le
07/12/2015 à
13h
22
Koxinga22 a écrit :
En résumé : contrairement à toi je dis bravo NXI pour montrer l’exemple et en tout cas essayer de faire évoluer les choses.
Je crois que tu n’a rien lu de ce que j’ai écris. " />
Le
07/12/2015 à
13h
11
David_L a écrit :
Non, mais une fois de plus tu préfères coller ta propre interprétation à mon propos. Je ne parle pas de notre cas (sauf dans les dernières phrases), et c’est bien volontaire. La situation est un problème, c’est un fait. On ne profite de rien, je me désole juste que ce qui est en train de se passé ne pousse pas plus à l’action (autre qu’installer un bloqueur et tout foutre sous le tapis).
Ton propos est très clair et tient en 3 mots : « défaillance du marché ». Cette expression résulte d’une incompréhension du fonctionnement du marché : un marché est un processus lent de découverte pour rechercher et déterminer le meilleur compromis acceptable. De ce point de vue, il n’y a aucune raison valable à vouloir cacher votre approche en la matière : c’est la moindre des chose que de montrer qu’on peut faire mieux que les pratiques actuelles.
David_L a écrit :
Donc on doit se réjouir de voir un marché évoluer, parce qu’au final, il aura toujours raison. Mais on ne doit pas en parler, parce que tu comprends donner son avis on s’en fout un peu c’est pas un débat ouvert. Ok. Restons en là ;)
Ni de se plaindre ni de se réjouir, mais profiter des opportunités qui se présentent pour améliorer ce qui est perçus comme un soucis en proposant une alternative valorisable.
(NB : un « débat » avec votre lectorat, c’est bien. Avoir aussi l’opinion et discuter avec ceux qui sont pointés du doigt, c’est mieux.)
Le
07/12/2015 à
00h
29
David_L a écrit :
Si un édito ou son sujet ne t’intéresse pas, tu es libre de ne pas le lire hein ;) Sinon un débat ouvert et un message à faire passer, non ce n’est pas la même chose.
L’existence ou l’usage d’adblock n’invalide pas la question de la défaillance de l’auto-régulation. Pour le moment, les positions se sont juste renforcées de chaque côté, mais le problème commence seulement à être discuté sur le fond. Et pas toujours avec les bons angles AMHA (de tous les côtés).
Pour ce qui est de la façon dont les lecteurs ou un public plus large a cerné le problème, je pense que tu es un peu optimiste. Et même si on évoque ici la problématique de manière récurrente que ce soit de manière large, pour la question du blocage, ou même des évolutions de telle ou telle position, on est encore loin d’avoir une situation largement cernée sous tous ses aspects.
Et ce, que ce soit nos lecteurs (qui ne lisent pas toujours 100 % de nos papiers, chacun ayant ses goûts et ses périodes) ou ceux qui peuvent nous lire de manière plus épisodique " />
Un débat sans les principaux mis en cause, ce n’est pas un débat : c’est au mieux un monologue (ici avec un message polémique et confrontationnel), au pire un lynchage. Cet éditorial se situe entre les 2 (l’auteur exprime son avis sur une situation qu’il perçoit négativement). Mais un « débat ouvert », non.
Ma liberté à consulter tel ou tel article vaut bien celle des éditeurs (et autres producteurs d’informations) à gérer leurs affaires comme ils l’entendent sans avoir besoin de moralisation, d’exagération ou de supposition infondées sur la manière dont devrait fonctionner ou évoluer le(ur) marché. La prétendue « question de la défaillance de l’auto-régulation » ne se pose que parce qu’on considère erronément la situation d’un point de vue théorique qui est irréaliste, irréalisable et irréalisé en pratique, et pour une bonne raison : un marché n’est pas un objet fini (au sens manufacturé pour une mise en vente au consommateur final), et ne le sera jamais.
Un marché est un espace d’expérimentation où se mixent et/ou juxtaposent une myriade d’actions par une pléthore d’agents aux intérêts propres mais à la fois convergents et divergents, avec des courants dans tous les sens mais dont certains émergent plus que d’autres (ou sont perçus comme tels). Parmi tous ces événements, seuls quelques uns passeront le filtre ultime, celui du consommateur.
Se lamenter de la « défaillance du marché » (une expression à la mode chez les keynésiens à tendance collectiviste, pardon pour la redondance) revient à nier le fondement même de ce qui fait la beauté, l’intérêt et l’efficacité de ce système sur tous les autres : ses imperfections (transitoires) sont des opportunités offertes pour l’améliorer par des entreprises plus innovantes ou plus en avance que les autres (comme la vôtre), en offrant aux consommateurs une fraction de ce qu’ils demandent : la possibilité d’un choix supplémentaire dont ils valoriseront la différence à votre profit. La satisfaction potentielle de ces consommateurs (et donc la mesure de votre réussite) n’existe que parce que justement le marché est imparfait, parce que c’est un espace permanent de ballons d’essai et de tentatives pour essayer de connaitre et précéder les attentes dudit consommateur.
Il n’y a donc pas lieu de se plaindre de l’état du marché. Le marché ne sera jamais parfait, mais il sera toujours optimal à un instant t. Libre à chaque entrepreneur de profiter des opportunités offertes pour l’améliorer.
Le message de cet éditorial de considérer la situation du marché comme problématique, alors que vous reconnaissez profiter de ses lacunes pour avancer avec un modèle plus en accord avec les demandes des consommateurs, revient paradoxalement et en définitive à leur refuser leur rôle d’arbitre ultime en la matière.
S’il y a quelque chose de problématique ici, c’est le message réel (mais inconsidéré IMHO) que cet éditorial semble vouloir faire passer.
Le
06/12/2015 à
18h
31
David_L a écrit :
Il n’y a pas de message à faire passer. Il y a un constat, une volonté de discussion et de débat de manière un peu plus large sur ce qui constitue d’un avis assez général (vu le taux d’utilisation des bloqueurs & co) un problème.
Ce qui constitue pour moi un « message à faire passer », d’autant plus dans un format d’éditorial, mais passons.
David_L a écrit :
Après, tu en tires des conclusions qui ne regardent que toi. Je ne dis pas qu’une régulation est nécessaire, je dis qu’actuellement on est sur une auto-régulation sans armes et défaillante. Que les acteurs en place n’agissent pas forcément assez et que les erreurs se situent à tous les niveaux. De fait, un changement, ou plutôt une série de changements est nécessaire. On tente de faire notre part, mais nous ne sommes pas seuls :)
Ce qui est graissé contredit manifestement le 1er §, et la réalité, puisque la trop grande intrusion a été naturellement contrebalancée par son blocage pur et simple. Comme quoi l’adaptation (le « changement ») s’est déjà réalisée. Il y a eu certes des conséquences collatérales qui n’ont pas été simples pour certains, mais mener une entreprise n’a jamais été une barque sur un long fleuve tranquille.
Je ne vois donc toujours pas l’intérêt du sujet de cet éditorial, à part ressasser l’existant, énumérer les méchants et les gentils, réaffirmer une fois de plus votre position en la matière en prescrivant une dose d’aspirine qui ne peut pas faire de mal (le « changement ») pour régler le problème. Vous faites ce qu’il faut pour survivre (tant mieux et merci), mais dans le grand ordre des choses, une molécule d’eau (ou un zillion de molécules d’eau) n’a jamais fait une rivière (ce n’est pas à prendre personnellement, ok ?).
David_L a écrit :
Tu peux ensuite considérer que le fait qu’on traite de manière récurrente d’une problématique est un souci. Comme d’autres n’aiment pas que l’on parle de Hadopi, de hardware (d’autres pensent qu’on en parle pas assez), etc. Je doute que cela se retourne contre qui que ce soit que de chercher à comprendre et expliquer de telles questions.
Et si ça doit se “retourner contre nous”, c’est que ceux qui auront eu à lire ces lignes n’auront pas (ou pas voulu) comprendre quel était le fond du propos.
À la différence de la presse subventionnée et subvertie, j’apprécie au contraire votre choix de revenir sur l’actualité passée pour montrer comment elle a évolué (et souvent dévolué). Cependant, et je m’avance peut-être, mais je crois que la plupart ici a cerné le « problème » et y a déjà répondu activement. Donc, autant je peux comprendre que vous en fassiez un cheval de bataille pour fédérer d’autres acteurs et que vous soyez à l’avant garde technique et éthique sur le sujet, autant je pense que votre lectorat n’est pas le bon pour le lui ré-exposer sans cesse.
Il mérite mieux.
Le
06/12/2015 à
12h
55
js2082 a écrit :
Perso, j’aurais swordé dès le premier message.
Entre les concours de mauvaise foi, les arguments vaseux et les comm qui dérivent en insulte, il y en a certains qui auraient déjà du être banni du site. (notamment le “climato-sceptique qui connait tout mieux que tout le monde et surtout mieux que les scientifiques qui travaillent sur le sujet depuis 40 ans”)
Comme on dit : don’t flood, don’t feed the troll.
Pardon, climato-hérétique : c’est l’expression appropriée face à une secte.
Le
06/12/2015 à
10h
43
David_L a écrit :
C’est aussi une facilité que de se dire que l’on a pas intérêt à agir parce que les autres ne vont pas le faire. Pour le reste, comme dit dans le papier, chacun peut agir à son niveau.
“Les gens” ont certes leurs automatismes, certains les garderont. Pour autant, les informer sur les causes et les conséquences peut aider à faire changer les choses. C’est aussi à ceux qui gèrent des sites que de ne pas céder pour de basses raisons, et à ceux qui traitent des questions de surveillance habituellement de s’en emparer sans oublier la poutre qu’ils ont parfois dans l’œil (avec leur cinquantaine de trackers).
Mais oui, on peut aussi se dire que rien ne changera jamais, abandonner et partir élever des chèvres.
On a bien compris le message que la rédaction (?) essaie de faire passer de plus en plus régulièrement. Je dois dire que, de mon point de vue, cela commence à devenir lourd. Il est compréhensible qu’il faille se démarquer dans un contexte concurrentiel (qui n’y est pas soumis de nos jours ?) et je peux même admettre que cette position dérive d’une véritable intention et attention pour le lectorat, ce qui est louable.
Mais la répétition va finir par se retourner contre vous. Ce type d’éditorial me rappelle ceux de Nil Sanyas où les mêmes « problématiques » revenaient sans cesse comme un mantra, et souvent avec un traitement douteux, partisan et activiste (pas besoin d’être plus spécifique), pas vraiment en ligne avec ce qu’on attend d’un site d’informations (même pour un éditorial).
Le 2nd « problème » semble être que toute cette « réflexion » part de la supposition qu’un immense gâchis est survenu quelque part (Internet) par un trop plein de laisser-faire/liberté (le Far Ouest) alors que si les bons outils (la régulation) avait été mis en place, on aurait un gentil Internet aux petits oignons, lisse et sans bavure que le méchant système commercial a saboté avec son sale argent en même temps qu’il rôtissait du chaton mignon en déréglant le climat (ou perçu comme tel).
Il n’est pas venu à l’esprit que la représentation qu’on a de ce « problème » (ou perçu comme tel), sans nier l’existence des faits, pourrait être gravement biaisée ? Qu’Internet ne se réduit pas à lui, même en nous le resservant toutes les semaines ? Que, mis en balance pour la forme, les avantages conférés par Internet ne lui sont même pas comparables ? Que si ce laisser-faire/cette liberté n’avait pas été une des caractéristiques propres du réseau, tous les bénéfices qu’en retirent ses utilisateurs actuellement n’existeraient pas ? Et que ce blip, dans la courte histoire de ce projet humain, n’est pas différent du blip de température des années 80 : exagéré, insignifiant, dont les causes sont intrinsèques au système qui changera de régime et s’adaptera le moment venu, et finalement sans autre conséquence particulière qu’une banale nuisance passagère pour la plupart et qui ne justifie donc pas le traitement répétitif, et pour tout dire lassant, que vous infliger à votre lectorat ?
La réponse est claire de mon point de vue.
Le
06/12/2015 à
09h
52
mango a écrit :
Si çà prend cinq dixième de degré tous les dix ans, cela reste inquiétant. Pour la simple raison, nous ne maitrisons rien. De vous à moi, cela fait plus d’une trentaine d’année que certaines pointures scientifiques en parlent, et de nombreux chefs d’États ont ignorés ces alertes. Notamment sur Reader Digest…
Un exemple: Lorsque nous avons fait le moteur à explosion, nous avons tenté et nous avons réussi à maitriser la vitesse du moteur par un “dispositif de régulation automatique” pour éviter qu’il s’emballe et se détruit. Il y a de nombreux exemples dans notre environnement.
On devrait s’inspirer de ce qui est autour de nous. La nature, dont on fait partie, est comme çà
Non, la Nature n’est pas comme cela : elle n’est pas linéaire, elle n’est pas simple, elle n’est pas attentionnée, elle n’est pas maternelle, elle n’a aucun attribut humain, elle n’est pas prévisible mais elle est hautement résiliente.
En particulier, comparer la régulation crassement simpliste d’un moteur au système auto-régulé de chaos spatio-temporel qu’est le climat, ou Internet, ou le cerveau, ou le mouvement de l’eau ou des planètes ou l’économie ou tout autre système (adaptatif) complexe qui compose l’essentiel du monde, nous y compris, est d’une telle prétention absurde que je vais l’attribuer à l’ignorance pure et simple pour ne pas être désobligeante.
La raison pour laquelle l’analogie de l’édito (ça c’est pour David L., et accessoirement sauver mon commentaire du HS) est aussi grotesque, comme déjà souligné plus haut, est de la même trempe : dans le cas d’un système complexe dont on ne connait pas les caractéristiques et propriétés essentielles (ergodicité entre autres) et dont les outils mathématiques qui pourraient aider à modéliser et donc à prévoir l’évolution (en supposant qu’on le puisse un jour) du système n’existent pas encore (c’est cutting edge science comme ils disent), tenter de s’attaquer à des « problèmes », ou perçus comme tels, dont on a seulement posé a priori l’existence sans preuves empiriques probantes ou même seulement une théorie physique crédible avec les outils actuels fait passer la numérologie, l’astrologie et la cartomancie pour des sciences exactes.
La pensée magique, c’est beau et c’est facile : il suffit d’y croire pour que tout devienne réalité. Et Internet est un système relativement simple par comparaison. Mais quand on n’a qu’un marteau pour seul outil, tous les problèmes se mettent à ressembler à des clous. Tels sont les biais humains.
Pour conclure, le message simple à assimiler ici est qu’une droite vue dans l’axe apparait comme un point. La perception est fausse car limitée.
Le
05/12/2015 à
23h
44
David_L a écrit :
Je vous invite à continuer le HS ailleurs (on a le forum pour ça). Merci ;))
Pas plus HS que l’analogie bancale de l’article, mais comme c’est demandé gentillement par le maître des lieux, je me conforme à ses souhaits.
Le
05/12/2015 à
23h
09
fullsun a écrit :
émission… hum, pas “mesure de l’air”? ça ne disparait pas du jour au lendemain la pollution…
Justement on peut calculer que le turnover atmosphérique (« residence time » plus précisément) des particules de matières est très rapide (<3 jours).
fullsun a écrit :
ça veut juste dire qu’il y a du progrès par rapport aux particules dont on prenait les mesures depuis 25ans, là le problème ce sont les particules dont on a du mal a bien déterminé leur présence (coute cher), regarde du coté des “micro-particules”.
Il faut penser que tous ces serveurs de publicité qui tournent,
c’est tout sauf négligeable pour le réchauffement.
Le différentiel de température entre 1850 et maintenant est inférieur à l’incertitude des mesures thermométriques brutes (non trafiquées), et plus bien faible que la différence dans les mesures moyennes absolues observées dans un rayons de 100 Km autour de mon siège (variations naturelles). C’est clairement une catastrophe qui justifie 40000 ignares escrologistes réunis en conclave. " />
psn00ps a écrit :
Du côté utilisateur, une publicité non optimisée graphiquement est un CPU qui chauffe, avec l’usure induite.
Tu as toujours le choix de ne pas utiliser ton matériel si le coût non mesurable d’une usure epsilonesque t’est réellement insupportable.
Le
05/12/2015 à
21h
03
David_L a écrit :
Quoi qu’il en soit j’ai modifié la phrase en question pour qu’on puisse en revenir sur le fond du papier dans les commentaires. Merci " />
Une bonne chose, merci. Il ne reste plus qu’à corriger les analogies foireuses déplacées avec la grand messe des jet-setters climatiques, et cet article pourra ressembler à un édito. " />
Sur le fond, ma position est que chacun est responsable de ses actions : les éditeurs qui forcent trouvent en face des consommateurs qui résistent. Que l’Internet actuel ne soit pas le même que celui d’hier, on peut le regretter, mais étant un espace libre il s’organise comme tout espace libre : il est fascinant d’observer l’émergence de « courants » (à défaut de meilleur terme) d’action et de réactions puis de contre-réactions sans fin de part et d’autre.
Assister à la construction d’un monde (même virtuel) n’est pas donné à tout le monde, et on devrait plutôt apprécier et remercier les différents acteurs de ce spectacle sans précédent plutôt que de les blâmer pour des détails de casting, de cachets ou de jeu.
Le
05/12/2015 à
20h
37
theprecursor a écrit :
Wahou, c’est fou.. J’aurais jamais cru ça, pourtant je surveille assez les sites type prev’air qui permettent d’avoir des aperçus des niveaux de pollutions actuels.
J’imagine que comme la couverture médiatique est plus importante, on en a plus conscience, d’où le fait de penser que la pollution augmente constamment.
Ou alors, c’est peut-être qu’on en était inconscient pendant de trop nombreuses années " />
Donc en France, ça va dans le bon sens en effet !
Voir mon commentaire précédent sur les biais de perception.
Il reste quelques points noirs en Asie, mais les projections d’ozone par ex. (pour ce qu’elles valent) tablent sur un pic aux environs de 2030, puis une diminution (l’Histoire se répète).
Le
05/12/2015 à
20h
30
Xaelias a écrit :
On est indéfini. Internet n’est pas limité à la France. L’air que l’on respire peut très bien faire référence à l’humanité en général. Pas la peine de craquer ton slip " />
Pas la peine d’étaler ta mauvaise foi. Le « on » fait clairement référence à « nous » : l’internet du chinois n’est pas l’internet des autres, comme son air n’est pas le nôtre : le sien est pollué à certains endroits, le nôtre en amélioration constante. Et il n’y a pas d’index de pollution mondiale, seulement des index locaux. Donc on ne peut pas généraliser. Cf en dessous.
H1N1Virus a écrit :
tmtisfree, j’ai relu ce que tu m’as dit, et j’insiste : Ton image concerne la France. L’air est de plus en plus pollué dans les grandes villes mondiales. " />
Généralisation abusive et biais d’observation : certainement vrai dans quelques grandes villes de quelques pays (voie) en développement mais elle diminue partout ailleurs, dont chez nous, depuis trente ans.
Le
05/12/2015 à
19h
53
H1N1Virus a écrit :
Ton image concerne la France. Je t’invite à regarder les courbes pour la Chine ou l’Inde.
Ami-Kuns a écrit :
C’est au niveau planétaire, la pollution s’arrête pas au frontière de l’Hexagone.
Je vous invite à relire lentement mon commentaire et la 1ère phrase de l’article.
Le
05/12/2015 à
19h
30
Un peu comme l’air que l’on respire … est de plus en plus pollué
7067 commentaires
[MàJ] La loi Santé entre en vigueur demain, ses mesures « numériques » avec
27/01/2016
Le 30/12/2015 à 23h 32
Tes postures et ta fatuité ressemblent à s’y méprendre aux incompréhensions béates des créationnistes face à la complexité biologique (c’est le scientifique qui te parle). Tu croies comme eux que rien n’est possible si le divin (l’État) n’opère pas en mode command and control, inconscients qu’ils sont que le monde naturel n’a pas besoin d’une entité super-naturelle pour se créer, exister et fonctionner en mode autonome – de la même manière que les affaires humaines n’ont pas besoin de ton dieu mortel pour se créer, exister et prospérer en mode autonome.
Au moins les créationnistes ont inconséquemment tord, alors que les théistes dans ton genre font des ravages socio-économiques avec des coûts humains lourds. Ce n’est pas comme si on avait pas déjà démontré la vacuité de cette croyance pourtant.
À la base, ce n’est qu’une affaire de logique scotomisée : si on suppose, erronément comme je l’ai montré, que les humains ou les groupes humains sont trop irrationnels pour cohabiter, alors ce n’est certainement raisonnable et responsable de confier la tâche d’améliorer la situation (tenue pour telle) à un humain ou groupe d’humains fatalement aussi irrationnels que les autres (et quel que soit son mode de sélection). C’est ton erreur que de pratiquer le déni sur ce sujet.
Le 30/12/2015 à 16h 47
Juste un mot pour en finir.
J’ai noté que tu t’abrites souvent derrière l’apparente complexité des systèmes dynamiques (par ex. économie) pour nier qu’il existe des règles objectives et bien définies (type tout ou rien) qui en ont permis l’émergence (par ex. échange) au cours de l’évolution. Il se trouve qu’après avoir écrit mon commentaire précédent, j’ai fait le rapprochement avec un intéressant papier lu récemment à ce sujet.
Il montre à l’aide d’un modèle d’automates cellulaires que la complexité peut effectivement émerger à partir de règles élémentaires excessivement simples et que le degré de complexité émergeant est inverse à celui des règles de départ. C’est un résultat merveilleux qui non seulement vient à l’encontre de tes préjugés injustifiables sur ce point (rien d’étonnant jusque là), mais conforte semi-empiriquement et de manière générale tout ce qu’on observe directement dans la réalité physique sur l’émergence et l’évolution des systèmes complexes.
Comme un peu d’éducation n’a jamais fait de mal, voici le lien.
Le 30/12/2015 à 01h 59
Le 28/12/2015 à 12h 10
Le 26/12/2015 à 23h 13
Le 26/12/2015 à 09h 09
Le 25/12/2015 à 15h 14
Pas de doute, on est en France. Dans l’un des rares pays (Australie) où le paquet blanc (plain packaging en english) a été imposé, aucune baisse supplémentaire de la consommation de cigarettes n’a été mesurée, au contraire.
De là à affirmer que le politcien franchouillard est un crétin cédant toute honte imbue aux pires inepties liberticides, qui se contente de copier bêtement et en retard mais en agitant les mains ou le menton pour se donner l’air de traiter le problème sérieusement, des pseudo-mesures inefficaces déjà tentées inutilement par ailleurs, il y a un pas que je franchis avec joie : ces idiot(e)s devraient être castré(e)s pour éviter leur reproduction.
Câble : Comcast passe à DOCSIS 3.1, qui autorise des débits jusqu’à 10 Gb/s
30/12/2015
Le 30/12/2015 à 21h 16
Le 30/12/2015 à 17h 08
On entend souvent ici couiner les mégères sur les FAI US, et, selon elles, leur service client pourri et l’état anémique de leur réseau Internet, mais on se rend compte qu’ils sont finalement en avance sur nous techniquement, bien qu’ayant des contraintes géographiques sans commune mesure.
Le dernier rapport sur l’état d’Internet d’Akamai montre d’ailleurs que les USA sont environ 50% plus rapide en moyenne et en pointe qu’en France. Même les Russes sont devant nous. Comme quoi la concurrence a du bon et les préjugés la vie dure.
Un nouveau projet de loi soumis à consultation sur Internet
29/12/2015
Le 29/12/2015 à 23h 24
Le 29/12/2015 à 10h 29
Qu’est-ce que tout ce fatras idéologico-législatif a à voir avec le pseudo-problème de « biodiversité » ? Une agence et un musée de plus pour caser les rebuts, des sanctions, attention là ça envoie du lourd, aggravées contre un concept qui n’a pas encore trouvé de définition scientifique solide (et pour cause), et encore d’autres sanctions contre un trafic imaginaire, etc.
Si au moins cette légilorrhée inutile pouvait calmer les ardeurs fascisantes des psychopathes au pouvoir, mais même pas. Le seul problème connu « biodiversité » se situe au niveau des idées tout en haut de la pyramide d’incapables liberticides qui pensent gouverner et de la techno-clique de bureaucrates boulonnée à vie dans son activité de sape économique systématique.
La réglementation applicable aux drones change le 1er janvier
28/12/2015
Le 28/12/2015 à 14h 47
Le 28/12/2015 à 14h 10
La ville de New York n’a pas peur de dire « non » à Altice
28/12/2015
Le 28/12/2015 à 13h 44
Le 28/12/2015 à 13h 32
Le 28/12/2015 à 13h 26
Le 28/12/2015 à 13h 13
High-tech : suppression des droits de douane pour 201 produits entre 2016 et 2023
18/12/2015
Le 21/12/2015 à 18h 59
Le 20/12/2015 à 10h 41
Le 19/12/2015 à 22h 14
Le 18/12/2015 à 17h 43
Google va renvoyer plus souvent vers des pages HTTPS
18/12/2015
Le 18/12/2015 à 18h 28
Ctroporible : encore une atteinte à la neutralité du Net par l’ogre Google. Mais où sont les pom-pom girls pour dénoncer cette priorisation pas très compatible ?
Loi Renseignement : la liste impressionnante des services autorisés à surveiller
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Le 14/12/2015 à 14h 32
[Interview] Mathieu Gasquy (Western Digital) : « trop de redevance copie privée tue la redevance copie privée »
11/12/2015
Le 12/12/2015 à 11h 15
Quand on arrive à une situation où 29 % du prix de vente, hors TVA, c’est de la redevance copie privée, ce n’est pas viable.
Il exagère : en France pour qu’il te reste à peine 25K€ pour vivre, tu es obligé de gagner 100K€. Pour son produit, avec la TVA incluse, cela ne fait en 1ère approximation que ~50% du prix de vente. Il reste donc un volant d’environ 25% de taxes à récupérer par les suceurs de valeur de Bercy avant d’atteindre les 75% de taxation/imposition promises par le pédalomane.
Le 12/12/2015 à 11h 04
Le terme est un peu exagéré, mais il y a une tiers-mondialisation du marché officiel français
Exactement le terme que j’ai employé il y a peu pour qualifier l’état actuel du paysage économique français. Comme quoi.
Merci pour cette interview intéressante qui permet de comprendre l’intégration des acteurs dans un marché, même si je suis circonspecte/sceptique quant aux répercussions du marché gris sur la bottom line des fabricants.
Avec cinq ans de retard, la sonde japonaise Akatsuki est en orbite autour de Venus
10/12/2015
Le 10/12/2015 à 17h 37
Le 10/12/2015 à 17h 21
Le 10/12/2015 à 16h 22
Le 10/12/2015 à 16h 14
« L’interdiction du Wi-Fi public n’est pas une piste » assure Manuel Valls
09/12/2015
Le 09/12/2015 à 14h 19
Voilà ce que cet incompétent aurait dû reconnaitre : “comme nous n’avons pas été capable de les arrêter avant le massacre, maintenant ”
la seule chose qui compte c’est l’efficacité pour traquer les terroristes
.
Il ne pourra pas dire qu’il n’était pas au courant :
Quant aux moyens affectés à la lutte antiterroriste, ils sont clairement devenus très insuffisants, et je pèse mes mots. On frise l’indigence à l’heure où la menace n’a jamais été aussi forte. Ces deux dernières années, j’ai constaté par moi-même qu’il n’y avait parfois plus d’enquêteurs pour mener les investigations dont nous avions besoin ! On fait donc le strict minimum, sans pouvoir pousser les enquêtes, sans «SAV», au risque de passer à côté de graves menaces. Les politiques prennent des postures martiales, mais ils n’ont pas de vision à long terme. Nous, les juges, les policiers de la DGSI, les hommes de terrain, nous sommes complètement débordés. Nous risquons d’«aller dans le mur».
…
A la faveur des évènements du 7 janvier dernier, les tueries de «Charlie Hebdo» et de la supérette casher, le pouvoir a décidé d’une loi donnant tout pouvoir au renseignement hors contrôle judiciaire.
….
Le pouvoir exécutif veut avoir des services de renseignements tous puissants sur lesquels il a la main. Les juges spécialisés et leur liberté d’agir ont été écartés. C’est confortable pour un gouvernement, dangereux pour la société. Je crains que l’on en arrive de plus en plus à des méthodes extra-judiciaires, administratives, sans recours, arbitraires. Comme l’ont fait les Américains à Guantanamo. Ce chemin ferait selon moi le jeu de ceux que nous combattons en nourrissant les sentiments anti-occidentaux et anti-français.
Les pistes de Bruxelles pour harmoniser e-commerce et droit d’auteur en Europe
09/12/2015
Le 09/12/2015 à 11h 17
Cela sans limite de temps, vu qu’un objet numérique ne s’use pas.
Pas en lui-même certes, mais les supports de stockage se dégradent tous. On ne peut pas en rendre responsables les vendeurs de biens dématérialisé éternellement.
4G, 5G, objets et voitures connectés : la guerre des fréquences
08/12/2015
Le 08/12/2015 à 19h 14
Article intéressant et bien écrit, merci.
Hadopi : l’État doit indemniser les FAI, selon le rapporteur public
07/12/2015
Le 07/12/2015 à 18h 13
Et si on dépolluait Internet ?
05/12/2015
Le 07/12/2015 à 15h 18
Le 07/12/2015 à 13h 22
Le 07/12/2015 à 13h 11
Le 07/12/2015 à 00h 29
Le 06/12/2015 à 18h 31
Le 06/12/2015 à 12h 55
Le 06/12/2015 à 10h 43
Le 06/12/2015 à 09h 52
Le 05/12/2015 à 23h 44
Le 05/12/2015 à 23h 09
Le 05/12/2015 à 22h 52
Le 05/12/2015 à 21h 03
Le 05/12/2015 à 20h 37
Le 05/12/2015 à 20h 30
Le 05/12/2015 à 19h 53
Le 05/12/2015 à 19h 30
Un peu comme l’air que l’on respire … est de plus en plus pollué
Commencer un article par une contre-vérité, c’est ballot.
Alors que tout le monde s’interroge sur la manière et les moyens de limiter le réchauffement climatique à 2°C
Ce réchauffement qui n’augmente plus depuis près de 20 ans ? Celui non prédit par les modèles ?
Il y a des // qu’il vaut mieux éviter quand on ne sait pas de quoi on parle.
Le langage PHP enfin disponible en version 7.0
04/12/2015
Le 06/12/2015 à 10h 52