L’argent ne paie rien, ne l’a jamais fait, ne le fera jamais.
C’est un axiome économique vieux comme le monde que les biens et services ne peuvent être payés que par des biens et des services.
Albert Jay Nock
Il faudrait expliquer cela (que la monnaie est un produit/service échangeable comme un autre) aux politiciens et banquiers centraux, les uns au service/chevet des autres et vice versa, le sens dépendant de la conjoncture.
Il se pourrait qu’un jour le quidam apprenne et comprenne qu’on l’a trompé en lui faisant croire que la monnaie ne pouvait pas être créée et managée par les professionnels dont c’est le métier d’origine (les banques « normales ») et que les conséquences de cet accaparement (crises à répétition, le vol inflationnaire, l’endettement massif électoraliste, l’arrosage permanent de la finance, etc) n’ont pas été spécialement reluisante et enrichissante pour lui-même.
À ce moment-là, je ne donne pas cher de la peau de tous ces escrocs.
Pour commencer, comme relevé dans l’article, autoriser ça dans un pays émergent revient à donner à de grands groupes (étrangers qui plus est) un moyen insidieux d’asseoir leur pouvoir jusqu’à aboutir au monopole. Les jeunes pousses émergentes en télécoms se retrouvant exclues (faute d’avoir les moyens de souscrire au même type de partenariats), les jeunes pousses émergentes en services se retrouvant prises au piège (pour exister il faut payer sa dîme au grand groupe).
Eh oui, si l’on va jusqu’au bout de ton raisonnement…
Si tu n’as pas les moyens, tu resteras là-dessus.
Si tu as les moyens autant directement payer un accès internet “neutre”.
Bref, ce système irait directement à l’encontre des principes de libre économie. Exit donc l’argument “c’est bon pour l’Inde”.
Ensuite, sur le côté “c’est pédagogique”. HA-HA-HA. Facebook ? Effectivement, un puits de culture sans fond. Les autres sites ? Météo, Actualités (je ne sais pas d’ailleurs si les médias sont aussi pourris qu’en France), horoscope, musique etc… Plus de la moitié des services sont des trucs à la con ou superflus.
Restent des sites d’information publique (cool, mais encore heureux j’ai envie de dire que ça soit dedans), des sites liés à l’emploi (bien), et Bing pour la recherche.
Alors, on est bon ? Bah non : tout site qui ne fait pas partie des sites autorisés est strictement interdit, sauf à payer.
Sachant que 90% de l’acquisition de connaissances passe par le butinage intensif à partir de résultats de recherche, l’Indien désireux de s’instruire sera bloqué à la première porte. Eh oui, l’internet, ce n’est pas une quarantaine de sites.
Bref, ce système permet d’obtenir de l’information utile au jour le jour, mais certainement pas de s’instruire. Exit donc l’argument social.
Le protectionnisme, quelque soit son échelle, sa portée, son secteur, etc n’est pas un gage de développement économique, ne l’a jamais été, et ne le sera jamais (economics 101) ; il va « directement à l’encontre des principes de libre économie » car il impacte non seulement maintenant les utilisateurs potentiels, qui seuls sont à même de décider si oui ou non le service offert pourrait leur convenir (c’est à dire qu’ils se fichent complétement de ton avis et jugement spécieux et ignare en la matière et sur leur affaires personnelles), mais il envoie un signal fort et délétère aux concurrents (extérieurs ou locaux), qui auraient pu répondre en offrant mieux et donc augmenter les choix, d’aller investir leur argent ailleurs.
Résultat = le pauvre qui n’a rien restera sans rien, sa condition initiale. Zéro pointé fractal pour tous les barbares arriérés anti-humains et, disons-le, dignes du fascisme le plus cru, qui soutiennent un tel état de fait sans la moindre justification.
Non sequitur : je n’ai pas parlé de « pédagogie » qui est censée être dispensée par les institutions éducatives locales. J’ai parlé d’augmenter les opportunités économiques en ouvrant de nouvelles possibilités de communication.
Les hypocrites ignares de la bien-pensance devraient redescendre de leur petit nuage idéologique vaporeux rouge et cesser de s’autocongratuler comme des pervers de leurs méfaits quotidiens. Les conditions miséreuses des pauvres n’ont d’égales que la misère cognitive, intellectuelle et morale des analphabètes décadents post-modernes qu’ils sont.
Le
09/02/2016 à
10h
31
Khalev a écrit :
Sauf que dans ce cas ça correspondrait à un service d’urgence et ces services sont des exceptions à la loi Indienne il me semble.
On pourra toujours trouver une faille à une analogie si on refuse d’en saisir le sens. Il n’en reste pas moins que la position doctrinaire de « neutralité » est assez abjecte et inique, même pour des soit-disant « progressistes ».
Les populations auxquelles s’adressent cet accès gratuit sont parmi les plus pauvres et l’interdiction d’accès se traduira pour elles à rester dans leur pauvreté (et donc dispensables pour leurs zélites autocrates) plutôt que d’essayer d’améliorer leur sort et développant leur communication et en multipliant les opportunités (le b.a.-ba du décollage économique).
Mais non il vaut mieux que tous ces pauvres crèvent sous les coups de bottes idéologiques de la bien-pensance inhumaine : voilà la pitoyable conséquence attendue de cette posture immonde.
Le
09/02/2016 à
09h
48
MuadJC a écrit :
Solution de tmtisfree: tolérer ce comportement.
conséquence: tout le monde se met à vendre l’eau, et en bonus le type finira malgré tout par mourir, pas de soif mais de faim.
Nous sommes au regret de ne pas pouvoir accepter votre candidature spontanée au sein de notre entreprise : les postes à pourvoir exigent un minimum de logique analytique et déductive. Peut-être dans l’administration ou dans le clergé…
Le
09/02/2016 à
08h
57
canard_jaune a écrit :
Tu es dans le désert, presque mort de soif. Un entrepreneur te donne de la boue à boire gratuitement mais te propose aussi une bouteille d’eau payante.
" />
Ça aurait pu être admissible si ça avait été cohérent d’un point de vue nutritionnel, et donc commercialement viable. Mais malheureusement le département Marketing a jugé cette campagne irresponsable, déplorable et contre-productive en terme d’image. Le service Opération a donc logiquement rédigé un mémo évaluant le temps et l’argent gaspillés. La DRH t’a viré dans l’heure jugeant que un tel manque de discernement n’était pas compatible avec la déontologie entrepreneuriale.
Le
08/02/2016 à
19h
40
Tu es dans le désert, presque mort de soif. Un entrepreneur te donne à boire gratuitement mais te propose aussi un assortiment de repas payant.
Une grosse brute survient et impose à l’entrepreneur, parce que ce n’est pas alimentairement neutre, de soit tout faire payer, soit ne rien faire payer.
Évidemment, l’entrepreneur se retire.
Et toi tu crèves finalement de soif.
Avertissement : les personnages et les situations de ce récit étant purement réalistes, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être fortuite.
On progresse, tu admets que l’économie est aussi porteuse de politique (d’idéologie si tu préfères).
Tu interprètes comme tu veux, mais ce n’est pas du tout ma position. L’économie se porterait mieux si justement elle était laissée à ses agents plutôt qu’à des charlatans (politiciens, certains économistes, le quidam tous ignares).
levieuxtoby a écrit :
Si, si, la réponse est qu’on a pas progressé. Ironie, toussa.
Tu peux aussi retourner dans les caves ou les arbres, le système libéral te laisses le choix de décider. D’ailleurs, pour discuter de tout système, il est nécessaire d’avoir déjà accepté au préalable son existence. Tu vois que tu as progressé depuis Cro-Magnon.
levieuxtoby a écrit :
Tout n’est pas construction sociale. On peut laisser cette querelle aux épistémologues des sciences, mais la loi de la gravitation (continuons le parallèle avec la physique avec cet exemple) n’est pas une construction sociale. Sa formalisation peut-être, mais sa réalité, elle est complètement indépendante d’une quelconque structure sociale. Or, si certains mécanismes économiques peuvent être décrits très systématiquement, ils n’ont rien d’une construction naturelle. L’économie elle obéit aux règles du jeu qu’on fixe.
Les physiciens eux-même pensent que non : la Science n’est qu’une tentative de description de la Nature, pas la Nature elle-même. Le fait est qu’on peut trouver plusieurs théories qui décrivent le même phénomène naturel (dont la gravité). Et qu’est-ce qu’une théorie sinon une construction humaine et donc culturel, sociale, etc ? L’économie est exactement sur le même plan : c’est une description des interactions humaines dans notre tentative de survie. Mais personnellement je pense qu’il n’y a pas lieu de distinguer artificiellement l’Homme de la Nature, et donc que tout ce que l’Homme accomplit, pense ou construit EST naturel. Cela permet d’évacuer les fausses discussions qui ne mènent, justement, à rien de constructif.
levieuxtoby a écrit :
Ensuite, il y a maldonne : une science c’est avant tout une méthodologie. Le fait d’observer des phénomènes prétendus naturel ou pas ne dépend que de l’objet. Par exemple, la loi de Say n’est pas une loi naturelle. C’est une simple observation, comme le ferait tout chercheur de n’importe quelle science sociale, d’une construction d’une société donnée à un instant donné.
Non, l’objet est un invariant (objectif). Sa description (subjective) dépend du cadre de référence, de l’observateur et (de la précision) de la mesure. La science a une méthodologie, et l’établissement des lois, principes, règles, etc en découle. Que la loi de Say ou de n’importe qui d’autre soit naturel (voir mon point au-dessus) ou pas n’a aucune espèce d’importance : le seul critère acceptable est qu’elle décrive correctement les phénomènes naturels qu’elle se donne pour but de décrire.
levieuxtoby a écrit :
Travailleur, je le vois pas connoté. Sauf dans ton cas où tu as l’air d’exclure (en partie au moins) tout volet intellectuel du travail. C’est le travail qui permet d’assurer un service, qui permet de produire quelque chose, qui permet de transformer de la matière, et donc de créer de la richesse. Pourquoi toujours travestir le discours ? Défendre les travailleurs, ça n’est pas taper sur les entrepreneurs (qui sont aussi des travailleurs).
Tu radotes : je t’ai expliqué que le travail n’est qu’un moyen dispensable, remplaçable et que sa valeur doit tendre vers 0 pour tout travailleur-producteur qui se respecte, et qui respecte ses clients potentiels s’il veut qu’ils le restent. Note que j’utilise le terme « travailleur » pour embêter les collectivistes : je considère que le producteur est un travailleur comme les autres « travailleurs » salariés exploités du folklore marxiste et que donc le coût de son travail doit aussi tendre vers 0 pour la même raison sus-citée.
levieuxtoby a écrit :
Je suis pas un fana de Piketty, mais il pointe du doigt quelque chose qui est un peu laissé de côté : le fameux libre-échange, malgré ses vertus supposées, relève plus de la propagande nucléaire des années 50 que du vrai médicament : il est hautement inégalitaire. Exemple marquant (parmi d’autres) : dans les quartiers populaires de Glasgow, l’espérance (au sens mathématique) de vie est inférieure à celle d’un pays en voie de développement comme l’Inde. On peut très bien libéraliser plus, comme l’a fait par exemple le Royaume-Uni, on sait que selon tous les critères reconnus par les milieux financiers, ça sera performant. Pourtant c’est très loin de profiter à tout le monde. Le seul moyen de contrôler, c’est justement la régulation que tu dénonces.
Si le libre-échange est de la propagande, ignore-le : plus besoin d’en parler et invente autre chose de plus efficient (bonne chance). Bien sûr que le système d’échange est inégalitaire : la valeur créée par chacune des parties lors d’un échange est personnelle, donc différente parce que les individus sont tous différents (one size never fits all), ont des buts différentes, des besoins différents, des histoires différentes, des stratégies différentes, etc. Et donc le résultat à terme est nécessairement différent après accumulation (dont la distribution suit empiriquement une loi de puissance). Mais comme expliqué plus haut, cette inégalité n’a aucun intérêt en terme absolu parce qu’aucun sens en terme économique : puisque chaque individu (dans un système suffisamment ouvert) peut satisfaire ses besoins par un accès libre aux produits/services qu’il requiert sur le marché, l’inégalité d’accès est équivalente pour chacun et donc les différences (les inégalités) sont à terme nécessairement ~nulles.
Pas la peine de me bassiner avec les milieux financiers qui sont au service des politiques et vice-versa. Si tu veux vraiment faire mordre la poussière aux requins de la finance, supprime les BC qui les biberonne à nos frais et permet aux banques de faire leur métier historique : produire et manager la monnaie.
levieuxtoby a écrit :
Mais, tout est politique. En théorie oui, puisqu’en pratique les banques centrales servent des intérêts financiers. Qui sont les mêmes que ceux des cols blancs qui dirigent les États. Il est grand temps de renationaliser comme il se doit les banques centrales, oui ! Pas de les extraire au contrôle démocratique.
Puisque tu affirmes toi-mêmes que « sont les mêmes que ceux des cols blancs qui dirigent les États », il n’y a aucune raison de « renationaliser comme il se doit les banques centrales », cela ne ferait qu’enfermer le renard dans le poulailler. Le seul système démocratique (au sens originel du terme et pas celui dévoyé par les idéologues), c’est de voter avec son porte-monnaie ie le producteur propose, le client dispose.
levieuxtoby a écrit :
N’y-a-t-il pas une légère contradiction ici ? Le propre des politiques économiques en place depuis Raymond Barre c’est justement d’envisager la gestion de politiques publiques à la manière d’entreprises. Si tu critiques cela, alors ça me va. On va légèrement diverger sur le but d’une société. Pour moi il n’est pas de créer de la richesse.
« politiques économiques » est un oxymore. L’économie n’a pas besoin de « politique », elle est autonome, adaptative, et ne requiert que de liberté (un axiome) pour s’exprimer pleinement. La « politique » (du grec polis, la communauté d’individus libres et autonomes), si tu veux la rendre au peuple, il n’y a qu’un moyen connu : supprimer les politiciens. La véritable démocratie, celle à même de protéger la plus petite minorité connue (l’individu), s’appelle anarchie.
La société n’a pas de but : les individus en ont et peuvent forment une société si leurs buts convergent suffisamment. Tout système sociétal se forme par la base. Inventer des buts sociétaux, c’est légitimer implicitement la (future) main-mise de la dite société par un groupe non représentatif (la situation actuelle).
Chez le collectiviste, le but semble être de créer de la pauvreté (l’égalité dans la misère pour tous) pour que l’élite éclairée dirige le troupeau en guenille bêlant de faim, peut-être ?
levieuxtoby a écrit :
Ensuite, à mon sens, l’État a bien des torts, et le jour où on le met à bas pour reconstruire une société auto-géré, je suis là ! En attendant, il devrait être le lieu qui régit le vivre-ensemble, qui créé les conditions d’équités et de justesse d’une société. On va être un peu plus d’accord sur le fait que cet idéal, il commence à avoir les ailes sérieusement plombées, non ? J’y vois toujours pas une raison pour jetter le bébé avec l’eau du bain.
Et donc puisque la pratique (l’État) ne suit pas la théorie voulue (société auto-géré), continuons d’accepter la pratique et ses travers. On croirait lire un climastrologiste discutant la divergence de son modèle avec la réalité et conclure sans rire que la réalité doit être erronée. Logique. " />
Je te laisse le mot de la fin, si tu y vois une utilité.
Le
09/02/2016 à
20h
57
levieuxtoby a écrit :
Oui on a évolué. Est-ce qu’on a pour autant progressé…
Si tu n’a pas encore trouvé la réponse, je ne peux rien pour toi.
levieuxtoby a écrit :
Oui, le commerce est vieux comme le monde et il a connu un sacré nombre de formes depuis, sans que pour autant cela change sa nature de construction sociale. Le capitalisme financiarisé en revanche, est relativement récent et ses lois n’ont rien de naturel. On ne le trouve pas à l’état naturel. Ancien =/= naturel.
Tout est construction sociale et rien n’est construction sociale. Ce concept n’a pas de valeur explicative. Il n’a pas de définition scientifique. On peut le remplacer par construction religieuse ou construction humaine ou d’autres expressions encore et on ne sera pas plus avancé pour autant. Le capitalisme est le dérivé moderne du libre-échange d’antan, seulement plus complexe. Même Marx n’a rien à dire puisque c’est grâce à lui qu’on le sait. Il n’en reste pas moins que ce type de système est présent à l’état naturel dans quasiment tous les domaines des Sciences : il n’y a aucune raison qu’on ne le retrouve pas en économie. Qui l’étudie donc.
levieuxtoby a écrit :
Un « agent économique », autrement dit : un travailleur. Tu mets la charrue avant les bœufs. Si quelqu’un veut entreprendre quelque chose et qu’il n’a pas ce qu’il faut pour le faire seul, il est bien obligé de s’associer, ou d’inféoder ( = salarier) d’autres personnes, qu’il ait un capital ou pas. Sa possession de capital n’a toujours pas créé de richesse.
« Agent économique » est moins connoté que « travailleur ». Cela ne change pas le fond du problème : pas d’esprit humain pour créer = pas de richesse. La création de richesse est limitée par l’imagination, pas par le travail qui n’est qu’une variable de la fonction de production. On peut très bien de nos jours entreprendre seul à partir d’une idée, emprunter le capital et réussir (autoentrepreneur, self made man, etc). Les exemples abondent.
levieuxtoby a écrit :
Je pensais à Piketty pour l’exemple là. Mais là encore, tu montres ta vision réductrice de l’économie : elle serait une science dure, dont il s’agirait de découvrir la législation, à la façon qu’ont les physiciens d’explorer les lois du réél. Manque de pot, l’économie est aussi une science sociale.
Piketty a fait le buzz chez le collectiviste en attente d’un nouveau Marx, mais les limites de son dernier ouvrage (données partielles et partiales entre autres) sont bien vite apparues. Le soufflé est retombé aussi vite.
Je ne suis pas pour le scientisme en économie. Mais il faut aussi reconnaitre qu’étudier un tel système (complexe, dynamique, multi-factoriel, etc) requiert une approche et un type d’analyse nouveaux que maintenant on peut se permettre. Je reste prudent quant aux modélisations pour répondre à des questions générales (dont les lois sont connues). Pour le reste, l’apport de la Physique est incontestable (il y a même une sous branche nommée écono-physique) qui a contribué au renouveau et à replacer l’économie traditionnelle dans un cadre plus vaste (les CAS).
levieuxtoby a écrit :
S’ils tripatouillaient vraiment la planche à monnaie, la dette ne leur ferait pas peur. Pas de pot, on a décidé que les banques centrales devraient être indépendantes. Total, elles édictent des critères absurdes, plongeant les économies des États dans le rouge.
Elles sont indépendantes en théorie. En pratique les objectifs fixés sont politiques, soit un certain taux d’inflation, ou de chômage, ou d’intérêt, etc qui n’ont rien à voir avec l’économie réelle qui produit ces taux de manière endogène et naturelle, et qui elle fait ce qu’elle veut comme on s’en aperçoit en permanence.
L’argent qui n’est, là aussi, qu’un outil, a été nationalisé par les politiques pour leur visée électoraliste et soutenus par leurs amis banquiers eux-mêmes soutenus par leurs amis politiques (assurances étatiques de dernier recours, monopoles, TBTF, suppression des garanties bancaires, etc). Il est grand temps de dénationaliser la monnaie.
Techniquement, il n’existe pas d’« économies des États » puisque les États ne produisent rien, ne vendent rien et ne créent donc pas de richesse : ils se contentent de voler et gaspiller celle des agents économiques qui la crée. Il ne viendrait à l’idée de personne de calculer la balance commerciale d’un village, d’une ville, d’un département, d’une région, ou de tout autre espace géographique artificiel. L’économie concerne les gens.
Le
09/02/2016 à
18h
08
levieuxtoby a écrit :
Waouh. À ce niveau-là, c’est presque de l’art. Toute la vulgate droitière condensée en quelques phrases. Belle découverte. Tout y passe, la main invisible et naturelle du marché, la confusion libéralisme-progrès technique, et l’habituel renversement des sources de richesses, avec toujours en toile de fond cette impensée dans l’analyse : la négligence de toute considération sociale.
Elle n’est pas négligée, bien au contraire : elle est la finalité car elle découle des principes mis en œuvre en amont pour accéder à la richesse. La « main invisible » qui la crée est ce qu’on appelle de nos jours un phénomène émergent (une propriété des systèmes adaptatifs complexes). On a un peu évolué depuis Marx.
levieuxtoby a écrit :
Le libre-échange n’a rien de naturel ou d’allant-de-soi, c’est une construction sociale.
Il est assez facile de découpler les progrès techniques qui ont vu l’amélioration des conditions de vie des politiques économiques (surtout quand on prend la peine de voir à quel point les innovations majeures ont été financées par des fonds publics…).
Ça n’est pas la richesse qui créé le travail, mais bien l’inverse. On créé de la richesse en travaillant. On se sent bête en disant ça, mais le travail ne coûte rien, c’est l’unique producteur de richesse.
Le libre-échange pré-date historiquement toute forme d’institution collective ou productive (agriculture comprise), alors tu repassera pour trouver un phénomène plus naturel que cela dans les affaires humaines.
Le travail ne produit rien sans un agent économique qui a pensé précédemment le produit/service qui justifie le travail, et du capital pour financer l’opération. Pas de produit/service pensé = pas de travail créé. Pas de capital investi = pas de travail créé. Seule la combinaison des 2 peut créer ces produits/services dont seule la vente pourra éventuellement générer de la richesse. On sait cela depuis 250 ans au moins. Le travail n’est qu’un moyen : de fait, on peut très facilement lui substituer un autre outil (moins coûteux) pour parvenir aux mêmes fins.
levieuxtoby a écrit :
Maintenant on va pas te demander de lire les travaux d’économistes ne serait-ce que très modérément à gauche qui montrent que l’optimum économique peut être atteint, du moment qu’on se torche gentiment avec le volet social.
Je ne sais pas ce que c’est qu’un « économiste très modérément à gauche ». Je lis des économistes dont les travaux respectent les critères scientifiques de base (cohérence, reproductibilité, etc). Je laisse les idéologies aux idéologues.
levieuxtoby a écrit :
Les libéraux post-2008 ont un culot qui n’a d’égal que leur cynisme, merci d’en donner la preuve. L’engloutissement que tu mentionnes est le point culminant de 40 années de dérégulations, à niveau largement pire que le célèbre krach de 29. Trop bons, trop cons, les contribuables épongent gentiment les pertes de la spéculation financières, mais abracadabrah, tout ceci n’est que mauvaise gestion d’énarques. Respirons un grand coup et rions jaune.
Les États, gouvernements et politiciens sont bien heureux de tripatouiller la planche à billet et les taux d’intérêt en permanence depuis 1970 pour fidéliser leur clientèle actuelle en endettant à mort les générations futures, et là bizarrement personne pour défendre ces dernières : « on ne mord pas la main qui te nourrit » est la devise quand on est sagement à l’auge commune. Pour l’État et ses parasites, charité bien ordonnée commence par eux-mêmes. Une telle hypocrisie est à vomir. Et ça vient donner des leçons.
Le
09/02/2016 à
14h
42
MacGuiPro a écrit :
J’ai peur de demander vu ce que je viens de lire… " />
Je vais te résumer le sujet rapidement avec le petit livre rouge de l’activiste vert, où comment convertir le, et éventuellement soutirer son blé au, nabot avec des idées débiles en 12 étapes faciles :
1/ imaginer une menace catastrophiste (bonus si un lien même non causal peut être établi avec le capitalisme honni) ;
2/ présenter la menace comme imminente mais contrôlable (par vous ou vos sbires) ;
3/ faire monter la sauce avec de l’émotion, des prédictions et modélisations invérifiables, des interviews de futures victimes (voir Paris Match pour la réalisation) ; répéter ad nauseam ;
4/ avancer des solutions faciles, de façade (taxes à la production, marchés de faux droits, etc) et qui n’impliquent aucun sacrifice visible avec l’aide d’études économiques bidons superficiellement crédibles pour transformer cette campagne en bénéfices (les vôtres) ; miser sur le fait que tout conflit d’intérêt n’est que la résultante de votre profonde implication ;
5/ multiplier les meetings, rassemblements et autres conférences multi-échelles dans des pays improbables pour montrer qu’on s’occupe du pseudo-problème ;
6/ enrober toujours avec de nobles sentiments que personne n’oppose ;
7/ positionner la campagne marketing comme victimisation du système, comme un acte de bravoure, de résistance voire révolutionnaire ; c’est nous contre eux ;
8/ déclarer assez tôt le consensus sur le sujet et promouvoir les recherches qui vont dans votre sens pour le renforcer : l’incertitude et le scepticisme n’étant pas de mise quand l’avenir de … (compléter suivant le thème choisi) est en jeu, ignorer toutes les autres ;
9/ invoquer le principe de précaution avec demande (manifestations, etc) de régulations drastiques (car seul l’État peut régler un pseudo-problème avec des non-solutions de manière à le faire perdurer et ainsi invoquer 9/ dans une logique circulaire incompréhensible mais profitable qu’à vous) ;
10/ attaquer toute velléité d’opposition en ciblant les individus, marques ou institutions les plus faibles avec l’entière panoplie du sophiste (lire ou relire Schopenhauer) ; impliquer des médias en les submergeant gratuitement de prêt-à-publier merdiatique reprenant sciemment les points précédents ;
11/ étendre votre réseau d’influence en sabotant celui des autres ; sécuriser les faveurs et soutiens du politique en lui faisant miroiter son rôle de chevalier blanc en la matière ;
12/ déclarer unilatéralement que les événements vous donne raison quelles qu’en soient la réalité et les causes, et donc que les mesures prévues en 4/ sont les seules à pouvoir être effectives (l’absence de logique entre les 2 points échappant à 99% des gens, vous êtes assurés de toucher le pactole).
0 lien et tout en français niveau CE2.
Le
09/02/2016 à
14h
34
IhazHedont a écrit :
Le prix dépasse parfois celui de la France. Autre chose de très important: on parle uniquement du kWh, mais pas de l’abonnement, qui reste également très bas en France. (Je ne trouve pas le prix de l’abonnement chez un fournisseur aux US).
Les prix sont réglementés en France, il est évident que si le marché était libre, ils seraient bien plus élevés de manière à prévoir au remplacement des centrales nucléaires d’ici 2030. Les USA sont en plus en train de convertir leurs centrales charbons au gaz, ce qui va faire chuter les prix encore un peu plus.
Le point était qu’il n’y a pas d’inégalité dans l’accès à la consommation qui est un proxy bien plus pertinent si on s’intéresse à ce pseudo-problème.
Les allemands et les chinois sont en avance sur la fusion, avec des projets bien plus raisonnables qu’ITER.
Le
09/02/2016 à
14h
18
FunnyD a écrit :
Cool, et moi j’suis la sœur du pape. " />
Rien d’étonnant de nos jours.
ActionFighter a écrit :
Pas sûr, il y en a d’autres, et on est en train d’en reconstruire ailleurs.
Je vois bien un état d’urgence qui s’allonge.
ActionFighter a écrit :
Non mais si on commence avec les nom d’oiseaux " />
Je reprends ton propre qualificatif à la façon Drépanovytose.
Le
09/02/2016 à
14h
00
IhazHedont a écrit :
Ca ne s’applique pas à tous les produits: l’électricité en France est l’une des moins chère d’Europe, et pourtant, même si ERDF est une filiale privée d’EDF, cette dernière appartient à l’Etat, et ce n’est pas l’ouverture du marché électrique français qui a permis/et permet ce tarif.
PS: Le graphique date un peu, mais il me semble que le gap reste le même.
Le contre-exemple est qu’aux USA le secteur énergétique est privé, et les prix sont bien inférieurs. Vu les augmentations récentes des prix, je doute qu’ils soient compétitifs à moyen terme. L’idéal serait de complétement privatiser EDF pour qu’elle puisse se capitaliser afin de développer les réacteurs du futur. Cela n’en prend pas le chemin.
(Note : l’État n’est pas propriétaire d’EDF, seulement actionnaire.)
Le
09/02/2016 à
13h
48
Drepanocytose a écrit :
J’ai bien lu, et je ne suis pas devin pour savoir ce que tu opposes “ordinairement” à quoi, ou pas.
Tu devrais me lire plus souvent alors.
Drepanocytose a écrit :
Quant à ton style, je ne m’en plains pas : je te dis juste qu’il est imbuvable (et je te l’ai déjà dit plein de fois, d’ailleurs).
Il est naturellement construit pour repousser les enfantillages et autres pertes de temps potentielles.
Le
09/02/2016 à
13h
42
FunnyD a écrit :
j’aime à écrire mes majuscules en minuscules et non en lettres capitales. " />
Oh, la rébellion est en marche. Fais attention, tu pourrais te briser un ongle.
FunnyD a écrit :
Mais ton style baisse, tu es de moins en moins compréhensible, tu devrais faire attention , prendre soin de toi, et faire un truc un peu socialiste, prendre des congés.
Je vis de mes rentes au soleil, mer et montagnes 10⁄12 mois. L’idéal capitaliste est quand même plus acceptable en terme de proposition de vacances.
Le
09/02/2016 à
13h
35
Ami-Kuns a écrit :
Par abandonné, je parlé de ton désir de faire disparaitre la politique.
Cf ci-dessus.
Le
09/02/2016 à
13h
34
Drepanocytose a écrit :
Contradiction spotted : tu ne peux pas vouloir en même temps que le politique disparaisse (post 34), et te le réapproprier (post 40).
Erreur de lecture en ma faveur : j’ai écrit « monde politique » que j’oppose ordinairement à « la politique ». Au lieu de te plaindre ridiculement de mon style, si tu lisais ce qui est simplement écrit serait déjà une avancée considérable.
Le
09/02/2016 à
13h
28
Drepanocytose a écrit :
Si tu sous-entends que seul le communisme (en tant qu’idéologie) est déviant au point de construire des murs pour séparer les peuples, c’est juste faux.
Le mur qu’il y a en Israel, la grande Muraille de Chine, etc.
Tu oublies surtout tous ces murs idéologiques bien pires dans toutes ces têtes.
Le
09/02/2016 à
13h
25
Ami-Kuns a écrit :
La politique est un élément immuable comme la mort et les impôts, tu peut abandonné.
Qui a parlé de l’abandonner ? Se la réapproprier sera bien assez difficile.
Le
09/02/2016 à
13h
22
ActionFighter a écrit :
Quand tu parles de sens de l’Histoire, tu parles du grand mur que je vois en face ?
Celui qu’on a abattu il y a 27 ans suffira.
ActionFighter a écrit :
Sinon, on ne va partir sur un débat HS qui serait interminable de par nos idéologies contradictoires.
Pour un libéral comme toi, c’est ballot !
Le
09/02/2016 à
13h
19
FunnyD a écrit :
Sérieux, tu baisses en qualité, j’étais habitué à des trolls de meilleure facture en te lisant, là, ce que tu débites est du niveau de certains congénères abrutis par la francisque
Me répéter plus de 2 fois devrait normalement indiquer que la perfection est atteinte. Je ne comprends son acharnement…
PS : « amiga » s’écrit avec une majuscule, ton manque de respect est affligeant.
Le
09/02/2016 à
13h
13
Ami-Kuns a écrit :
Tu fais un courrier à t-on député pour faire remonté tes idées, ce n’est pas ici que tu auras une influence sur le monde politique.
Seigneur, non. Je vise que le monde politique disparaisse, ce n’est pas pour l’encourager !
Le
09/02/2016 à
13h
12
ActionFighter a écrit :
Personnellement, je serais plus pour une taxe sur la propriété des moyens de production, et une sur les flux financiers " />
Tu sais bien que cela ne va pas dans le sens de l’Histoire : on ne crée pas de la richesse en l’inhibant mais en favorisant son accès, c’est à dire en abaissant son coût d’accès. Qu’est-ce que n’importe quel milliardaire possède et que tu n’as pas et pas besoin ? Essentiellement rien, ce qui n’existait pas il y a cent ans est maintenant disponible pour tous à un prix modique. Toi et lui êtes donc à égalité de consommation grâce au meilleur système collectif d’égalisation naturelle par le haut qui existe : le marché libre. L’accès à la consommation est un bon indicateur d’égalité (et pas le niveau absolu de richesse). QED.
Le
09/02/2016 à
12h
49
ActionFighter a écrit :
Ce n’est pas qu’elle est trop grande, c’est qu’elle est mal répartie.
Exact, il ne devrait exister qu’une flat tax afin d’atteindre l’égalité en la matière. " />
Le
09/02/2016 à
12h
47
Drepanocytose a écrit :
Et je répète : OU EST LE PROBLEME
Je l’ai exposé 2 fois. Si tu ne vois pas, relis.
Le
09/02/2016 à
12h
17
Drepanocytose a écrit :
Dis moi, tu es idiot ?
EVIDEMMENT, que sur un sujet comme celui ci (attentats), l’Etat va aller chercher de l’aide partout où il peut. C’est tellement evident…
Ce serait un état qui dirait “pas de panique, on gère tout seuls” qui me ferait peur.
Avec près de 60% du PIB englouti par lui et ses sbires pour son fonctionnement, l’État français est incapable de protéger sa population et est obligé de tendre la menotte aux capitalistes honnis pour markéter sa désaffection totale de cette réalité. C’est qui l’idiot là ?
Comme disait l’autre, l’immobilisme est en marche et rien ne pourra plus l’arrêter.
Douce Fraaaaaaaaaanceuuuuuuuuuuuuh, très chère pays d’état d’urgeeeeeeeenceuuuuuuuuuuuh !
Le
09/02/2016 à
12h
11
Konrad a écrit :
Miam, si ça sent pas bon le lobbying tout ça…
« Tous ces développements et traitements de l’information sont coûteux pour nous, entreprises capitalistes. En échange de notre coopération, votre gouvernement nous offre quoi ?…
On renouvelle les licences en Open Bar pardi ! Et on ne vous embêtera plus trop avec vos évasions fiscales…
We have a deal " />
Ils doivent vraiment s’en frotter les mains d’avance. On a les hommes politiques qu’on mérite : des moutons menés par des ânes.
Le
09/02/2016 à
12h
07
Drepanocytose a écrit :
Quel rapport ?
On parle de rassurer ses proches, de consignes de prudence, dans un premier temps ; puis de cooperation dans la lutte contre le discours terro dans un deuxième temps.
L’idée c’est pas de réagir avant un attentat, c’est d’utiliser les moyens efficacement APRES.
Si tu n’a pas saisis, le but est de limiter localement l’incompétence mortellement généralisée des zidiots en cravates et en haut de la pyramide d’inaptes que constitue l’État français et sa technostructure inutile.
L’idée c’est de réagir avant, pour prévenir, et pendant, pour réduire, les tragiques conséquences d’un attentat, un travail dont aurait dû s’occuper les fanfarons ignobles qui sont maintenant obligés de baisser leur culotte devant la machine commerciale US pour faire croire qu’ils sont encore bons à quelque chose ex post facto.
Seuls des sots sont capables d’accepter la propagande pour camoufler la responsabilité des conséquences d’un travail volontairement torpillé.
Le
09/02/2016 à
11h
36
Ce qui faudrait, ce sont des moyens efficaces pour se défendre. Ce n’est pas avec des tweets ou autres excréments de communication moderne qu’on peut sauver sa peau quand on vous tire dessus.
Un nouvel Esperanto est en préparation par nos énarques touche-à-tout ? Promit lui aussi au banc de touche ? RDV au prochain épisode de la Cour de Comptes.
Perso je me suis radicalisé : je me suis fait une liste noire de sites à ne pas consulter, et j’essaye de trouver la même info sur un site plus propre. Si je n’en trouve pas, je me passe de cette info.
J’ai fait l’inverse, j’ai une liste de sites que je consulte : c’est moins de temps perdu. Si j’ai besoin d’une information, je vais aux sources (généralement sans pubs).
ben ils montrent juste qu’ils font leur boulot. franchement ça mange pas de pain et ça coupe l’herbe sous le pied de ceux qui pensent qu’ils en branlent pas une.
C’est justement le point : c’est inutile s’ils font leur boulot (et je pense qu’ils le font raisonnablement bien).
Le
09/02/2016 à
10h
11
tazvld a écrit :
Tout le problème est dans la différence de cultures. Au USA, la liberté d’expression est totalement différente de celle qui existe en France, nous n’avons pas la même approche de celle-ci. Pour les messages “incitant à la haine raciale/au crime/islamiste” la majorité sont légales selon le droit USA.
A contrario, alors qu’en France nous avons une certaine acceptation de la nudité, au USA culturellement c’est très choquant. Cette différence pourrait venir d’une différence entre les cultures d’origine catholique et celles d’origine protestante (de la même manière que pour nous l’argent est un tabou).
Au final, ce que tu reproches à Facebook, c’est une différence culturelle et ce que tu demandes c’est donc un Facebook francisé avec nos lois.
Prenons un autre exemple : en Inde s’embrasser en public est très très mal vu (Richard Gere en à fait la mauvaise expérience en embrassant une star locale ), doivent-ils donc demander à facebook de supprimer toute les images où l’on voit des personnes s’embrasser.
Pour conclure, les cultures mondiales sont très différentes, les lois aussi. Facebook et internet en général posent finalement un problème en permettant d’outrepasser les frontières et les distances qui séparaient les cultures.
Même si on sait déjà tout cela, il est bon de le rappeler pour ceux dont la vision ne dépasse pas la clôture du poulailler.
Il est à espérer que les différentes cultures prendront exemple sur le formidable avancement pour l’humanité qu’ont été les accords tarifaires passés (GATT, Doha, OMC, etc) et ceux en cours. Les résultats sont à la hauteur des barrières qui sont tombées.
Le
09/02/2016 à
10h
03
Le réseau de Facebook est privé : il est donc tout à fait normal que son propriétaire le gère comme il le souhaite, ie à sa discrétion. Personne n’est aussi qualifié que Facebook pour gérer Facebook (et sûrement pas des fonctionnaires).
Les 3 autres clauses sont identiques (défaut de prévenance) et peuvent être facilement adaptées à la demande de la DGCCRF.
Pourquoi avoir publié un communiqué de presse pour si peu ? Ils ont peur qu’on les oublie à la DGCCRF ?
Tu sais, si le sujet ne t’intéresse pas et que l’angle non plus, tu peux aussi ne pas le lire
Le sujet m’intéresse, pas les prédictions qui n’engagent à rien ou les jugements superfétatoires. Mais je ne peux réellement être sure du traitement qu’en fin de lecture, évidemment. D’où ma déception et ma prose.
Le
07/02/2016 à
17h
44
js2082 a écrit :
Je pense que tu n’as pas compris cet article.
Il ne s’agit pas de faire un récapitulatif des produits du salon mais bien de donner un avis et une vision sur le fonctionnement du salon avec ses défauts, ses avantages et les critiques bonnes ou mauvaises qui en ressortent (vision globale du salon).
C’est d’ailleurs bien ce que le titre de l’article exprime (ainsi que son intro).
Après, tu peux ne pas être d’accord avec cette vision des choses (c’est logique quand on exprime un avis), libre à toi d’exposer ton point de vue du coup, mais en restant bien évidemment le plus factuel possible (ce qui fait la valeur ajoutée de cet article: la présence des journalistes sur place qui ont vu et vécu ce qu’il se passait là-bas… contrairement à toi et la quasi-totalité des lecteurs du site)
Je n’accorde pas de valeur informative à ce qui n’est pas factuel, justement. Rien qu’à la lecture du titre, on pressent que ce qui suit sera aussi dénué de substance. Le monde de la technologie n’est face qu’à ses futurs clients, qui sont in fine les seuls arbitres en la matière. L’opinion, le ressenti et les prédictions de tel ou tel n’apporte rien de plus aux événements passés et aux produits présentés qui sont en eux-mêmes les seuls représentations purement objectives du salon. Les rapporter correctement est précisément le travail du journaliste. Le reste n’est qu’un déballage de présomptions dont la teneur est discutable à l’infini puisque ne reposant que sur des jugements subjectifs et/ou spéculatifs : zéro intérêt.
Le
06/02/2016 à
21h
38
David_L a écrit :
Tu confonds deux choses, ici on parle du salon au sens large, ce n’est pas un récap de produits. Surtout que les 3⁄4 des produits dans le domaine hardware sur le CES, c’est des rendez-vous privés dans les chambres d’hôtels hors du salon, donc pas vraiment le sujet ici…
Je ne sais pas ce que c’est qu’un « salon au sens large ». Les produits sont et font un salon, ie c’est par eux que les gens peuvent se faire une idée des propositions futures qu’on leur soumettra. Tout le reste n’est que spéculation.
Et très franchement, si vous n’avez seulement accès qu’à si peu de produits, il aurait mieux valu ne pas faire le déplacement.
Le
06/02/2016 à
18h
50
J’allais détailler § par § pourquoi cet papier trop sentencieux et focalisé (biaisé) à souhait s’apparente à l’art du bricolage appliqué à la voltige but why bother?
Pour comparer, j’ai été relire celui publié sur Anandtech. Wow.
Pourquoi ne pas en revenir aux fondamentaux et s’occuper de traiter la substance sur un ton léger et plus digeste, plutôt que de s’essayer à un meltingpot d’analyses subjectives pseudo-prédictives qui n’apportent rien sur le fond (et surtout nous épargner ce ton de moraline si français mais si peu opportun et approprié au sujet) ?
Mais je comprends pas comment c’est possible tout ça. Ca se voit tellement et depuis tellement d’année que le ministère de la culture fait tout pour faire plaisir aux ayants droits, pourquoi on ne leur demande pas des comptes non d’un chien?
Ahhh mais non, on leur demande quinquennalement des comptes, mais il se trouve toujours des abrutis pour les remettre en place. Remarque, ils n’y peuvent pas grand chose : ils se contentent souvent de parader les directives de la technostructure sous-jacente qui les a formatés. Le cancer ne se guérit pas par injection répétée de métastases.
Les simulateurs de subventions sont surtout des simplifications pour gaspiller l’argent public en saupoudrant (qui a pensé arrosage électoral ?) ça et là quelques miyons d’€ en espérant que tout le monde n’y voit que du feu pendant que le navire continue de sombrer.
Pour le reste, mon commentaire sur l’article précédent reste valable.
Ouai enfin comparer la Corée et la France c’est assez drôle… Pas la même taille de territoire, pas les mêmes contraintes géographiques.
Forcément dans ce classement les grands pays type Canada, Australie, USA, Russie auront de moins bons résultats que Japon, Corée, Taiwan, Singapour, Hong Kong etc…
Intuitivement, c’est ce qu’on pourrait penser mais en réalité les USA et le Canada sont dans un mouchoir de poche avec Singapour, Taiwan, Kong Kong et le Japon en terme de débit sur le fixe.
Faut des gens pour faire le taff et comme la mode est à payer de moins en moins de gens pour le faire, forcément, il finit par y avoir des délais.
C’est bien le genre de justification qui illustre que cette technostructure administrative et politique pourrie est à changer.
Le
04/02/2016 à
10h
29
js2082 a écrit :
A ma connaissance, cette histoire de délai est franchement du pipeau, que ce soit pour le passeport ou la CNI.
Ayant eu besoin d’un passeport en urgence pour aller en Chine avec mon école, il a suffit d’un coup de fil du directeur de cette école à la mairie pour obtenir le document en 5 jours.(appel lundi, passeport récupéré le vendredi)
Bref, on dirait que ces 5 semaines, c’est un délai administratif juste pour faire de l’administratif (càd, faire chier les gens)
Correction : c’était le passeport d’un gamin, le mien est périmé depuis plus d’un an mais ça me gave tellement de le refaire vu comment cela s’est passé la dernière fois que je me contente de voyage en Europe pour le moment avec ma CIN (aussi facialement périmée d’ailleurs).
Le
04/02/2016 à
10h
23
athlon64 a écrit :
Ca permet d’avoir les idées claires " />
" /> se déplacr pour déposer ca, la par contre c’est perdre son temps
Tout le monde n’a (malheureusement) pas mes idées, donc j’accompagne le mouvement et puis cela fait une sortie le dimanche (on revoit aussi des fois des perdus de vue).
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Une grosse brute survient et impose à l’entrepreneur, parce que ce n’est pas alimentairement neutre, de soit tout faire payer, soit ne rien faire payer.
Évidemment, l’entrepreneur se retire.
Et toi tu crèves finalement de soif.
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Avec de tels « amis », Internet n’a pas besoin d’ennemis.
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Pour comparer, j’ai été relire celui publié sur Anandtech. Wow.
Pourquoi ne pas en revenir aux fondamentaux et s’occuper de traiter la substance sur un ton léger et plus digeste, plutôt que de s’essayer à un meltingpot d’analyses subjectives pseudo-prédictives qui n’apportent rien sur le fond (et surtout nous épargner ce ton de moraline si français mais si peu opportun et approprié au sujet) ?
Heureusement que cet article est confidentiel.
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Pour le reste, mon commentaire sur l’article précédent reste valable.
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