Je me fiche de son avis comme d’une guigne : les seules publications scientifiques ne disent pas la même chose que le GIEC sur la sensibilité climatique, entre autres (je n’aborde pas les modèles climatiques et la manière anti-scientifique dont ils sont utilisés : ils sont la honte de la profession).
J’en déduis que les conclusions du GIEC ne sont pas acceptables en l’état, qualitativement et quantitativement, et donc que les procédures de travail et pratiques des scientifiques du GIEC (cf climategate) ne sont pas plus fiables que ses rapports (cf à ce sujet le travail d’analyse de D. Labramboise, lien donné plus haut). Cela nécessite évidemment un plus de recherche que l’ingurgitation/régurgitation pratiquée par les zélotes climatiques.
Laissons la parole aux scientifique du GIEC :
“I’ve just completed Mike’s (Michael Mann) Nature trick of adding in the real temps to each series for the last 20 years (ie from 1981 onwards) and from 1961 for Keith’s to hide the decline.”
Phil Jones
“No researchers in this field have ever, to our knowledge, ‘grafted the thermometer record onto’ any reconstrution. It is somewhat disappointing to find this specious claim (which we usually find originating from industry-funded climate disinformation websites) appearing in this forum.”
Michael Mann at Realclimate
“The fact is that we can’t account for the lack of warming at the moment and it is a travesty that we can’t. The CERES data published in the August BAMS 09 supplement on 2008 shows there should be even more warming: but the data are surely wrong. Our observing system is inadequate.”
Kevin Trenberth to Michael Mann, Oct 12, 2009
“How come you do not agree with a statement that says we are no where close to knowing where energy is going or whether clouds are changing to make the planet brighter. We are not close to balancing the energy budget. The fact that we can not account for what is happening in the climate system makes any consideration of geoengineering quite hopeless as we will never be able to tell if it is successful or not! It is a travesty!”
Kevin Trenberth to Tom Wigley, Oct 14, 2009
“We have 25 or so years invested in the work. Why should I make the data available to you, when your aim is to try and find something wrong with it.”
Phil Jones, CRU scientist
“The IPCC comes in for a lot of stick. Leave it to you to delete as appropriate ! Cheers Phil
PS I’m getting hassled by a couple of people to release the CRU station temperature data. Don’t any of you three tell anybody that the UK has a Freedom of Information Act !”
Phil Jones to Michael Mann Feb 21, 2005
Le
31/10/2016 à
16h
59
OlivierJ a écrit :
Ah bon, pas pour des raisons commerciales ? T’es pas sérieuse là ?
Je ne vais pas perdre plus de mon temps aux explications de texte.
OlivierJ a écrit :
Aucun changement de sujet, le réchauffement climatique dû au dégagement de CO² depuis qu’on brûle du charbon et du pétrole est préoccupant, apparemment après étude ça l’est. Je n’ai pas parlé de 1975-1995.
Tu as parlé des « 800 pages du rapport du GIEC » qui attribue au CO₂ son effet seulement sur cette période. Tu n’as manifestement pas lu ses rapports, en plus d’une mauvaise foi assumée.
OlivierJ a écrit :
S’ils sont sérieux ils ne pratiquent pas la sélection des données, c’est la base (et c’est d’ailleurs ce qui est reproché aux études passées sur le cholestérol).
Je note que le GIEC, qui rassemble les travaux de nombreux scientifiques, est supposé occulter de la littérature, et laquelle ? Tu restes vague.
On peut consulter, entre autre, le lien donné plus haut que tu n’a pas daigné consulter alors qu’il donne précisément la réponse à ton interrogation. On peut donc affirmer que les scientifiques du GIEC ne sont, tout comme toi, pas, sérieux.
OlivierJ a écrit :
Ben voyons, depuis 1994 on n’a pas progressé dans les recherches, on n’a pas affiné ou renouvelé les données. Et quelles sont ces fameuses données scientifiques qui s’accumulent, mais qui seraient ignorée par tous les scientifiques mentionnés dans le rapport du GIEC ?
Tu veux une liste ? OK. Je me restreins au sujet de la sensibilité climatique pour ne pas allonger le commentaire et j’inclus aussi les publications qui, bien qu’incluses dans le rapport AR4 du GIEC, ne font pas état de certains des résultats qu’on y trouve :
Aldrin M. et al., 2012. Bayesian estimation of climate sensitivity based on a simple climate model fitted to observations oh hemispheric temperature and global ocean heat content. Environmetrics.
Asten M.W., 2012. Estimate of climate sensitivity from carbonate microfossils dated near the Eocene-Oligocene global cooling. Clim. Past Discuss., 8, 4923–4939.
Chylek P. and Lohman U., 2008. Aerosol radiative forcing and climate sensitivity deduced from the last glacial maximum to Holocene transition. Geophys. Res. Lett. 35.
Douglass D.H. and Knox R.S., 2012. Reply to “Comment on ‘Ocean heat content and Earth’s radiation imbalance. II. Relation to climate shifts’ ” by Nuccitelli et al.
Forster P.M.F. and Gregory J.M., 2005. The climate sensitivity and its components diagnosed from Earth Radiation Budget data. Journal of Climate, 19, 39-52.
Gillett N.P., et al., 2012. Improved constraints on 21st-century warming derived using 160 years of temperature observations. Geophysical Research Letters, 39.
Gray William M. and Schwartz Barry, 2010. The association of outgoing radiation with variations of precipitation – implications for global warming. 29th Conf. on Hurricanes and Tropical Meteorology.
Harde H., 2014. Advanced two-layer climate model for the assessment of global warming by CO2. Open Journal of Atmospheric and Climate Change. Vol 1, num 3.
Lewis N. and Curry J.A., 2014. The implications for climate sensitivity of AR5 forcing and heat uptake estimates. Climate Dynamics. August 2015, Volume 45, Issue 3, pp 1009-1023.
Lewis N., 2013. Improved methodology for applying optimal fingerprint techniques to estimate climate sensitivity. J. Climate.
[ECS=1.6 K]
Lewis N., 2013. An Objective Bayesian Improved Approach for Applying Optimal Fingerprint Techniques to Estimate Climate Sensitivity. J. Climate, 26, 7414–7429.
Lindzen R.S. and Choi Y.-S., 2011. On the observational determination of climate sensitivity and its implications. Asia Pacific J. Atmos. Sci., 47, 377-390.
Masters Troy, 2013. Observational estimate of climate sensitivity from changes in the rate of ocean heat uptake and comparison to CMIP5 models. Clim. Dyn. DOI 10.1007/s00382-013-1770-4
Olson R. et al., 2012. A climate sensitivity estimate using Bayesian fusion of instrumental observations and an Earth System model. J. Geophys. Res., 117, D04101, doi:10.1029/2011JD016620.
Padilla L.E. et al., 2011. Probabilistic estimates of transient climate sensitivity subject to uncertainty in forcing and natural variability. Journal of Climate, 24, 5521-5537.
Ring M.J. et al., 2012. Causes of the Global Warming Observed since the 19th Century. Atmospheric and Climate Sciences, vol. 2 No. 4, 2012, pp. 401-415.
Scafetta N., 2013. Solar and planetary oscillation control on climate change: hind-cast, forecast and a comparison with the CMIP5 GCMs. Energy & Environment, 24 (3&4), 455-496
Skeie R.B. et al., 2014. A lower and more constrained estimate of climate sensitivity using updated observations and detailed radiative forcing time series. Earth Syst. Dynam., 5, 139-175.
Soon W. et al., 2015. Re-evaluating the role of solar variability on Northern Hemisphere temperature trends since the 19th Century. Earth-Science Reviews.
Spencer R.W. and Braswell W.D., 2011. On the misdiagnosis of surface temperature feedbacks from variations in earth’s radiant energy balance. Remote Sens., 3, 1603-1613.
Spencer R.W. and Braswell W.D., 2013. The role of ENSO in global ocean temperature changes during 1955-2011 simulated with a 1D climate model. Asia-Pacific J. Atmos. Sci.
van Hateren, J.H., 2012. A fractal climate response function can simulate global average temperature trends of the modern era and the past millennium. Clim. Dyn.
On peut constater que la sensibilité climatique (transitoire TCR ou à l’équilibre ECS, empirique, calculée ou modélisée) est faible. Le dernier rapport du GIEC a été incapable de donner une sensibilité moyenne ou médiane, ce qui fait dire que son utilité est plus que douteuse puisque c’est le point principal qui permet de déterminer la future trajectoire du réchauffement, selon les théories exposées dans les rapports du GIEC. Il a été seulement capable de donner une fourchette de sensibilité bien plus élevée que ce que la grande majorité des publications trouvent dans les données climatiques (ce qui est normal puisque les modèles du GIEC qui « surchauffent » sont initialisés avec une sensibilité au CO₂ aux alentours de 3.5 K pour pouvoir fonctionner : un grand moment d’argumentation circulaire, soit dit en passant). Il faut aussi mentionner que cette fourchette n’a été que très peu modifiée depuis que le GIEC existe, ce qui indique que la recherche en climastrologie est soit inutile, soit rapportée sélectivement.
OlivierJ a écrit :
Je ne vois pas où est la politisation dans la question du réchauffement climatique, ce n’est ni de droite ni de gauche.
Alors à présent, après avoir asséné tes certitudes sur le cholestérol, maintenant c’est l’incertitude ?
N’est aveugle que celui qui ne veut pas voir. Décidément, soit tu es obtus et bête soit tu le fait exprès, ce qui est pire : l’incertitude de la climastrologie actuelle est la même que celle du cholestérol en son temps. D’où le //. Capiche ?
OlivierJ a écrit :
Elle est bien bonne, j’attends la même chose de ta part.
Je te laisse aux sophismes et enfantillages que tu maîtrises à la perfection.
Le
31/10/2016 à
15h
33
OlivierJ a écrit :
Je ne crois pas que le docu disait ça (ta prétendue “désinformation”)
Ce n’est pas moi qui le prétend mais l’auteur de cet article : « En partant de l’idée que ses méfaits ont été grandement exagérés, notamment pour des raisons purement commerciales. ». Ce qui est de la pure désinformation (je suppose évidemment que l’auteur de cette phrase a correctement traduit ce qu’il a vu).
OlivierJ a écrit :
mais les premières recherches (universitaires ou pas) peuvent se tromper.
C’est bien le cas.
OlivierJ a écrit :
Par ailleurs, aux US le monde universitaire est beaucoup plus dépendant du secteur privé, ce qui dans certains cas permet plus facilement les pressions.
Pas dans les années 50 où cette recherche a été conduite.
OlivierJ a écrit :
S’il suffisait de ce graphique pour balayer 800 pages de rapport de GIEC, les gens qui se fatiguent à étudier la question seraient déjà partis faire autre chose.
Encore 2 arguments fallacieux (changement de sujet et exagération). Mon graphique balaye ton seul point précédent, je cite, « d’un réchauffement sans précédent » : il prouve que l’évolution naturelle du climat est capable de produire des tendances similaires à celle supposément non naturelle de 1975-1995, ce qui était son unique but.
OlivierJ a écrit :
Facilement réfutées, et par qui ? Tous les scientifiques sérieux qui contribuent au rapport du GIEC doivent être curieux de voir leurs résultats réfutés. Le truc c’est que ce qui est présenté dans le rapport est de moins en moins réfuté scientifiquement. Il ne s’agit pas d’un argument d’autorité, mais du fonctionnement normal de la science, avancer dans le degré de confiance.
En plus là on n’est même pas dans le cas où ça favoriserait une industrie (parallèle avec le cholestérol), puisque c’est le contraire, ça chagrinerait plutôt une des plus puissantes industries du monde (production de combustibles fossiles).
Sophisme : que viennent faire « tous ces scientifiques sérieux » dans une discussion sur les faits ? Rien. De plus on n’affirme pas que leurs résultats sont réfutés (en général même s’il y a de nombreuses exceptions), seulement qu’ils sont sélectifs pour avancer des conclusions qui ne sont pas justifiées si on tient compte de la littérature complète sur le sujet (un autre ex. est le rapport du CIRC sur le glyphosate).
Le GIEC, qui n’est pas un organisme scientifique comme l’indique son nom, n’a rien à dire depuis 1994 date de son dernier rapport alors que les données scientifiques qui s’accumulent montrent que le problème a été gravement exagéré, autant sur ses bases théoriques que sur ses conséquences.
On semble se diriger doucement vers une redite de l’épisode du cholestérol : une science où les incertitudes sont tellement grandes que seule sa politisation peut espérer convaincre. Une disgrâce pour la Science.
On ne peut pas dire que tes réponses soient très précises et sérieuses.
Le
31/10/2016 à
13h
44
OlivierJ a écrit :
Le documentaire montre que manifestement, la plupart des études en faveur des statines ou du rôle du cholestérol étaient très liés à l’industrie, et qu’il y a eu des études reproduites qui ne concluaient pas pareil. Je ne sais pas si tu as vu le documentaire mais c’était dit avec simplicité.
Ce qui est de la désinformation de la part d’Arte : les premières études de recherche de lien n’ont pas été réalisées par l’industrie, mais par des universitaires, et les recommandations nutritionnelles basées sur très peu d’évidences prises par les politiques (rapport McGovern, 1977). On ne peut pas reprocher à l’industrie d’avoir exploité les mauvaises décisions du système politique appelé « consensus ».
OlivierJ a écrit :
Ce genre de phrase est complètement inepte, ça décrédibilise ton discours.
Au contraire, je sais pertinemment que chez les suiveurs, se faire sa propre opinion est surfait. La tendance lourde actuelle est à l’application de recettes en tout genre qui ont toutes un dénominateur commun : celui de dispenser d’une réflexion approfondie pour rechercher des solutions/opinions toutes faites. Et puis soigner le décorum est amusant.
OlivierJ a écrit :
Ben tiens, “partiellement et partialement”, ça va du fond de ton fauteuil ? Tu as déjà lu un peu ce qu’on trouve dans le rapport du GIEC ? Pas tant des certitudes assénées que beaucoup de tendances et des indices de confiance. Et le consensus qui n’était pas là il y a 10 ou 15 ans est de plus en plus présent, que ce soit pour la réalité du réchauffement sans précédent, que pour l’origine anthropique qui a l’air de plus en plus certaine. Si tu espères contredire les centaines de scientifiques divers qui travaillent sur le sujet, chapeau…
Oui je l’ai lu (le WG1 du moins), comme j’ai aussi lu les rapports des scientifiques non gouvernementaux. J’ai pu constater que les « tendances et … indices de confiance » affichés dans le corps du texte du WG1 se sont transformés en certitudes dans le résumé pour les décideurs, que les « tendances et … indices de confiance » ne sont pour la plupart que des jugements (subjectifs) d’experts qui sont remis en cause par d’autres experts (du NIPCC en particulier mais pas que), et donc que le consensus affiché n’est qu’une mascarade destiné à cacher les incertitudes. Non, le réchauffement n’est pas « sans précédent » puisque on retrouve les mêmes tendancesau moins 2 fois au cours des 200 dernière années.
L’origine anthropique n’est pas « de plus plus certaine » : les données empiriques montrent que la sensibilité climatique se situe entre 0 et 1.6 K, c’est à dire bien plus faible que celle des modèles climatiques (d’où leur surchauffe prédictive). Le rôle du CO2 est au pire minime et climatiquement inconséquent, au mieux minime et économiquement bénéfique (verdissement planétaire).
Il est amusant d’utiliser encore de nos jours un argument fallacieux (d’autorité) pour tenter de convaincre. " />
OlivierJ a écrit :
Ben c’est idem pour le réchauffement, si tu crois qu’il va de soit pour les scientifiques qui s’y collent " /> .
La plupart des scientifiques du GIEC sont OK. Ce qui est amplement documenté est ceux qui ne le sont pas, qui sont une minorité qui détiennent le pouvoir éditorial pour influencer les rapports dans le sens souhaité. Quand les informations officielles disponibles sur un sujet peuvent être facilement réfutées, elles ne valent plus rien.
OlivierJ a écrit :
Ça on l’avait compris, mais ce n’était pas ce que tu disais. Faut assumer ce que tu écris hein, en l’occurrence ça ne marchait pas.
C’est tout à fait ce que je disais et je te remets le § avec le mot opératif qui t’a manifestement échappé en souligné :
Il faut surtout noter la coïncidence frappante que l’économie espagnole repart après 10 mois sans gouvernement pour saper le pays, et donc avec 0 loi, 0 régulation, 0 décision débile, 0 décret stupide, 0 subvention, 0 taxe/impôt supplémentaires, etc qui auraient pu retarder le redémarrage économique…
Le mot « supplémentaires » indique bien que je n’entendais pas que « les lois, règlements et régulations existants avaient disparu » comme tu le l’es faussement imaginé.
Le
31/10/2016 à
11h
18
OlivierJ a écrit :
Ton commentaire n’est pas clair du tout, tu es d’accord avec ce qu’a exposé le documentaire d’Arte, ou pas ?
Comme écrit, « raisons purement commerciales » = mensonge d’Arte.
OlivierJ a écrit :
C’est original ça, tu contestes le consensus scientifique de plus en plus solide concernant le réchauffement climatique, mais pas celui sur les OGM (qui considère qu’il n’y a pas de crainte particulière à avoir) ?
Il n’y a rien d’original à se faire ses propres opinions sur des sujets différents : les moutons environnementalistes peuvent bien bêler en cœur, cela ne me fait ni chaud ni froid.
Il n’y a pas de « consensus » en Science puisque c’est un domaine en perpétuelle remise en cause (même en Physique). On parle de « consensus » seulement pour camoufler l’incertitude scientifique en certitude politique (= politisation de la Science). Ce faisant, je ne conteste pas le « réchauffement climatique », je conteste son unicité, son ampleur, sa cause, ses impacts, etc rapportés partiellement et partialement dans les rapports du GIEC.
Pour les OGM, autant j’étais contre les premiers autant le survol de la littérature scientifique que le recul expérimental et historique permettent maintenant de les considérer comme OK.
OlivierJ a écrit :
N’importe quoi… Comme si les lois, règlements et régulations existants avaient disparu parce qu’il y a une pause dans la modification de la loi et compagnie.
Qui a dit le contraire ? Si tu avais pris le temps de réfléchir un peu, tu aurais peut-être saisi le point (facile) de mon commentaire : la stabilité fiscale, législative, réglementaire, administrative et technocratique permet au secteur économique au sens large d’avoir une vue du future un peu plus claire et dégagée, et d’investir en conséquence plutôt que de voir tous ses efforts anéantis par la technostructure politico-administrative et ses décisions parasites, imbéciles et contre-productives.
Le
30/10/2016 à
19h
18
Dantus a écrit :
Les théories de Keynes n’ont réellement eu d’impact qu’après la crise de 1929 ce n’est donc pas sa théorie qui l’a causé.
Spécifiquement sur ce point, c’est vrai qu’on ne peut pas accuser Keynes d’avoir joué un rôle. Néanmoins, une analyse des causes de la crise de 1929 montre que c’est l’intervention continue des pouvoirs publiques au niveau de la politique monétaire et du crédit pendant les années précédentes qui en sont responsables. Je cite :
The Great Depression was not the country’s first depression, though it proved to be the longest. Several others preceded it. A common thread woven through all of those earlier debacles was disastrous intervention by government, often in the form of political mismanagement of the money and credit supply. None of these depressions, however, lasted more than four years and most of them were over in two. The calamity that began in 1929 lasted at least three times longer than any of the country’s previous depressions because the government compounded its initial errors with a series of additional and harmful interventions. …
(T)he Fed bloated the money supply by more than 60 percent from mid-1921 to mid-1928. … (T)his expansion of money and credit drove interest rates down, pushed the stock market to dizzy heights, and gave birth to the “Roaring Twenties.” Regarding Fed policy …: the central bank (then) presided over a dramatic contraction of the money supply that began late in the decade. …
By 1928, the Federal Reserve was raising interest rates and choking off the money supply. For example, its discount rate (the rate the Fed charges member banks for loans) was increased four times, from 3.5 percent to 6 percent, between January 1928 and August 1929. The central bank took further deflationary action by aggressively selling government securities for months after the stock market crashed. For the next three years, the money supply shrank by 30 percent. As prices then tumbled throughout the economy, the Fed’s higher interest rate policy boosted real (inflation-adjusted) rates dramatically.
Si cette politique monétaire débridée ne ressemble pas à du néo-keynésianisme, alors je ne sais pas à quoi elle ressemble (certainement pas à du libéralisme en tout cas).
Le
30/10/2016 à
18h
45
Dantus a écrit :
Il y a certainement une confusion. Les théories de Keynes n’ont réellement eu d’impact qu’après la crise de 1929 ce n’est donc pas sa théorie qui l’a causé. La politique de Roosevelt (le new deal) s’inspirait des théories de Keynes. Ensuite, on ne peut pas vraiment parler d’orthodoxie keynesienne puisqu’au contraire Keynes s’opposait à l’orthodoxie de l’époque (pour rappel à l’époque on était encore dans la plupart des états en monnaies alignées sur l’or, ou sinon sur d’autres monnaies qui l’étaient). L’orthodoxie de l’époque consistait donc à ne pas dévaluer la monnaie et à lutter contre les déficits.
Keynes a été un des premiers à dire qu’il fallait au contraire dévaluer et faire des déficits pour relancer l’économie (via des grands travaux) et ensuite récolter les fruits de la reprise pour compenser ces nouveaux déficits.
Il n’y a rien de contradictoire avec ce que j’écris. Je parle de l’orthodoxie actuelle (que certains appellent néo-keynésianisme) : personne ne peut honnêtement prétendre que pratiquer l’inflation monétaire (qui est techniquement équivalent à « dévaluer ») et faire des déficits (dettes souveraines et déficits budgétaires perpétuels) ne sont pas ce que Keynes recommandait.
Maintenant il est vrai qu’il ne recommandait cela qu’en période de crise et de manière limitée pour relancer la « machine ». Il doit se retourner dans sa tombe quand on voit que ses pratiques sont maintenant permanente avec des montants difficilement compréhensibles pour des résultats ~nuls. Un néo-keynésien comme P. Krugman par ex. serine continuellement que si les QE/LTRO n’ont pas eu les résultats escomptés en terme de reprise, c’est parce que leurs montants n’ont pas été assez élevés, pas assez longs, etc… L’ex. du Japon au bout de 20 ans ne semble pas le perturber.
L’orthodoxie de l’époque avant Keynes était saine.
Dantus a écrit :
Ensuite, que des personnes préconisent le recours à l’éclatement d’une bulle immobilière, ça me parait complétement dingue. Ces crises sont parmi les plus difficiles, à vivre, à gérer et leur redressement est très couteux.
Ah non ! tu as mal compris : ces personnes ont préconisé la création d’une bulle immobilière pour remplacer la période de récession post-bulle Internet par une période de croissance, ce que les politiciens US ont réalisé admirablement. Qu’elle ait éclaté ne dépendait, comme toujours, que du marché qui corrige naturellement les malinvestissements quand ceux-ci ne répondent plus aux critères pour que le marché opère correctement. Le retour de bâton de la main invisible en quelque sorte.
D’autres personnes qui comprennent la théorie économique autrichienne avaient prédits correctement dès 2003 le comment, le pourquoi et l’ampleur de la (future à l’époque) crise de 2008 :
“(The exceeding $2 billion line of credit from the United States Treasury) helps the GSEs (gouvernment sponsored enterprises as Fannie Mae and Freddie Mac) attract investors who are willing to settle for lower yields than they would demand in the absence of the subsidy. Thus, the line of credit distorts the allocation of capital. More importantly, the line of credit is a promise on behalf of the government to engage in a huge unconstitutional and immoral income transfer from working Americans to holders of GSE debt.
Ironically, by transferring the risk of a widespread mortgage default, the government increases the likelihood of a painful crash in the housing market. This is because the special privileges granted to Fannie and Freddie have distorted the housing market by allowing them to attract capital they could not attract under pure market conditions. As a result, capital is diverted from its most productive use into housing. This reduces the efficacy of the entire market and thus reduces the standard of living of all Americans.
Despite the long-term damage to the economy inflicted by the government’s interference in the housing market, the government’s policy of diverting capital to other uses creates a short-term boom in housing. Like all artificially created bubbles, the boom in housing prices cannot last forever. When housing prices fall, homeowners will experience difficulty as their equity is wiped out. Furthermore, the holders of the mortgage debt will also have a loss. These losses will be greater than they would have otherwise been had government policy not actively encouraged over-investment in housing.
I hope today’s hearing sheds light on how special privileges granted to GSEs distort the housing market and endanger American taxpayers. Congress should act to remove taxpayer support from the housing GSEs before the bubble bursts and taxpayers are once again forced to bail out investors who were misled by foolish government interference in the market.”
Ron Paul, 2003. Testifying before the House Financial Services Committee.
“The worlwide rise in house prices is the biggest bubble in history, prepare for the economic pain when it pops.”
The Economist, June 2005.
Dantus a écrit :
Il n’y a qu’à voir en Espagne, leur économie redécolle enfin, et bien des politiciens à la mémoire courte s’en félicitent sauf qu’il faut pas oublier d’où ils repartent ! Ils ont un taux de chômage épouvantable surtout chez les jeunes, des chantiers abandonnés depuis des années, un nombre de faillite impressionnant. On verra bien quand est-ce qu’ils retrouveront leur niveau d’avant la crise.
Il faut surtout noter la coïncidence frappante que l’économie espagnole repart après 10 mois sans gouvernement pour saper le pays, et donc avec 0 loi, 0 régulation, 0 décision débile, 0 décret stupide, 0 subvention, 0 taxe/impôt supplémentaires, etc qui auraient pu retarder le redémarrage économique… Je serais curieuse de voir l’économie française après 10 mois sans gouvernement : je suis ~certaine que le pays (les gens) s’en porterait mieux…
Le
29/10/2016 à
15h
40
joma74fr a écrit :
Si tu pouvais mettre des sources en français, ce serait sympa. C’est déjà pas simple de suivre les méandres de ta réflexion, alors les théoriciens que tu cites en langue anglaise, ça m’achève à chaque fois " />
Difficile vu que les USA (P. Krugman est Américain) ont comme langue l’anglais. Cela dit, voilà une traduction rapide de
“To fight this recession the Fed needs more than a snapback; it needs soaring household spending to offset moribund business investment. And to do that, as Paul McCulley of Pimco put it, Alan Greenspan needs to create a housing bubble to replace the Nasdaq bubble.”
“Pour combattre cette récession, la Fed (note : la banque centrale US) requiert plus qu’un revirement; elle doit faire dépenser les ménages sans compter pour compenser les investissements faiblards du milieu des affaires. Et pour y parvenir, ainsi que Paul McCulley de Pimco l’a dit, Alan Greenspan doit créer une bulle immobilière pour remplacer celle du Nasdaq.”
Paul Krugman, 2002
L’article qui expose la théorie autrichienne du cycle du business est en français.
Le
29/10/2016 à
14h
51
heret a écrit :
Je n’ai rien compris à ton post. Le début va dans le sens du reportage d’Arte et à la fin tu critiques Arte. Tu parles de pseudo-sciences comme climastrologie et OGM. Climastrologie, je ne sais pas ce que c’est mais le nom prête à sourire. OGM pseudo-science ? Peux-tu expliquer, j’ai dû rater des épisodes.
Il manque un mot effectivement, je visais la pseudo-science environnementaliste, celle du consensus climatique basé sur des modèles non prédictifs (digne de la numérologie, d’où climastrologie) et celle de leur peur des OGM, basée sur rien.
heret a écrit :
Je suis victime de l’industrie anti-cholestérol depuis ma maladie cardio-vasculaire. J’ai donc regardé le reportage et le débat avec intérêt. Aucune des 2 parties ne m’a convaincu. Ce que je constate, c’est que les statines (les médicaments anti-cholestérol) sont un véritable poison. Depuis 6 mois que je les ai arrêté, je me sens tellement mieux, mais les douleurs musculaires persistent même si elles sont très atténuées. Le cardiologue va devoir m’expliquer ce qu’il se passe et pourquoi il y a ce qui apparaît être des séquelles. Je regrette que le documentaire et le débat n’aient pas abordé ce sujet.
Comme souvent, chaque partie campe sur ses positions avec des arguments plus au moins valables. Il est difficile de désintriquer le significatif du vrai, et le non significatif du faux. Il faut aussi toujours se rappeler qu’une corrélation n’est jamais une causalité (un « lien »), et que le domaine (nutrition) est très sujet au biais d’expérimentation avec des quantités invraisemblables de facteurs confondants qui peuvent ruiner la meilleure méthodologie (je ne parle même pas des lobbies et gourous).
Il ressort néanmoins de la littérature scientifique que le cholestérol et les acides gras saturés ont été accusés à tort de beaucoup de maux, sans aucune justification scientifique. Ces fautes dérivent toutes de l’acceptation politique de la science incertaine à l’époque du rapport McGovern (Dietary Goals for the United States, 1977) et reconnue pourtant comme tel par son auteur et le monde scientifique. Il est incompréhensible que de telles recommandations (nutritionnelles) aient pu être imposées en absence totale de preuves dûment établies.
Pour ton problème, le mieux est d’aller consulter plusieurs médecins et spécialistes, et de te faire ta propre opinion (le médecin traitant unique est une aberration pour le patient).
Le
29/10/2016 à
14h
20
Palourde Geante a écrit :
Ca me fait penser à l’enfermement idéologique de staliniens désespérés vers les années 80 préférant voir des influences étrangères partout et des complots jusque chez le petit paysan du coin plutôt que de remettre en cause les fondements de leur modèle économico-politique. Ca a été une catastrophe.
Il serait pourtant si simple et rationnel de reconnaitre que le marché n'est pas spécialement efficient, qu'il ne retourne pas mécaniquement à l'équilibre, que l'échelle individuelle est insuffisante pour penser l'économie, plutôt que de se lancer dans une fuite en avant en ingérant du biais cognitif empirique importé du behaviorisme psychologique et en faisant appel à de la neuro-chimie pour justifier l'incapacité totale depuis 10ans de prévoir, expliquer et résoudre la crise économique mondiale avec les préceptes des apparatchiks néo-libéraux.
Allez, dans 5ans on colonise mars et chacun aura une IA forte dans son smart-grille-pain, à condition bien sur que l'Etat abolisse les normes sur la construction en zone inondable (kamoulox).
L’explication est pourtant fort simple pour qui cherche un peu et veut réellement comprendre : les « préceptes » mis en œuvre n’ont rien de libéraux puisqu’ils sont keynésiens depuis un siècle environ.
L’orthodoxie économique keynésienne est celle dominante actuellement ; je le spécifie juste au cas où tu aurais passé les 50 dernières années en réclusion pénitentiaire ou psychiatrique : la mauvaise foi ne sera plus admissible.
Les crises découlent donc des « principes » de Keynes (relance par l’inflation monétaire essentiellement) mais tellement dévoyés que les « solutions » qui sont (et ont été) entreprises (QE, LTRO, etc) sont maintenant dénommées « non conventionnelles », et durent depuis bientôt dix ans (et qui ont fait la preuve de leur échec, soit dit en passant, au vu du taux de croissance anémique du monde occidental).
Comme l’a conseillé P. Krugman (un keynésien) en 2002 aux décideurs politiques (gouvernement US et FED), pour sortir de la bulle technologique du début des années 2000, rien de tel que de provoquer artificiellement une inflation du secteur immobilier : ce qui a été conclu en 2007-2008 par la dernière belle crise provoquée en date. Le mécanisme est le même pour à peu près toutes les autres crises précédentes, 1929 en particulier. La prochaine crise se prépare actuellement : le secteur bancaire, qui a été accusé à tort en 2007-2008, est sans doute le prochain sur la liste, avec aussi les grandes entreprises hyper-endettées du fait de la politique de taux nuls voire négatifs des banques centrales (mal-investissements).
L’issue ne fait aucun doute pour la prochaine crise : on accusera encore et toujours le bouc émissaire facile, càd la finance et le « capitalisme » (du moins l’idée que les crétins s’en font) alors que ce sont les régulations arbitraires de tous les secteurs économiques et le déversement d’argent frelaté dans l’économie pour pallier les effets négatifs du précédent déversement qui sont à l’origine des cycles booms (mal-investissements)/crises (rectification du marché).
Cette alternance est correctement décrite et surtout expliquée par la théorie des cycles économiques de l’école autrichienne. Même le FMI s’y met.
Peut-être qu’un jour on comprendra que le système, càd la multitude des agents qui le composent, est assez grand pour se débrouiller tout seul. D’ici là nous aurons encore quelques crises dont les plus malins profiterons comme d’habitude, pendant que le péquin moyen, naïf et ignare, payera, puis revotera avec le même enthousiasme débile pour réélire les mêmes imbéciles à l’origine des problèmes précédents. Ces charlots n’ont que ce qu’ils méritent finalement.
(La seule critique que l’on pourrait adresser à l’industrie est le fait d’avoir hydrogéné les graisses végétales (moins chères) pour les solidifier (marketing). Les acides gras trans qui en résultent sont dangereux si on les fait cuire. Cela n’a évidemment rien à voir avec le sujet.)
(T)he mistakes of nutrition science could not be primarily pinned on the nefarious interests of Big Food. The source of our misguided dietary advice was in some ways more disturbing, since it seems to have been driven by experts at some of our most trusted institutions working towards what they believed to be the public good. (Once public-health bureaucracies enshrined the dogma that fat is bad for us,) the normally self-correcting mechanism of science, which involves constantly challenging one’s own beliefs, was disabled.
Les // à faire avec les pseudo-sciences actuelles (climastrologie, OGM, etc) sont nombreux, et encore une fois Arte diffuse de la désinformation.
Plutôt que de laisser les individus maîtres de leurs données, le gouvernement Valls a donc préféré instaurer une base unique, centralisée, « présentant davantage de risques au regard de la protection des droits et libertés ».
Ceux qui soutenaient encore qu’il existait la moindre différence entre les étatistes de gauche et les étatistes de droite en sont maintenant pour leur frais : nous n’avons bien qu’un parti unique et collectiviste dans le parc à moutons nommé fRance.
Et tu nous le prouves en venant la ramener sur ce topic.
Je te prie de croire que ta juxtaposition de mots, autant dans la forme que sur le fond, est jugée à sa juste valeur : sa totale absence d’utilité et manque de contextualité sont admirables de nullité.
Le
28/10/2016 à
11h
17
Les démagos sont encore de sortie. On leur a pourtant fait la leçon, autant d’un point de vue économique que écologique.
Eh bien ce ne sont pas les copains alors, ce n’est pas ce que dit la cour des Comptes.
Le service public ne “vit pas à crédit avec l’argent des autres”, il est financé par l’impôt (ou taxe ou redevance ici). C’est quoi encore ce genre de phrase à la noix ?
Je ne critique pas le rapport de la Cour des Comptes, ils font généralement bien leur boulot.
Le paradoxe apparent de ce genre de situation c’est que trop d’argent est dépensé au final mais que certains services doivent manquer de moyens (caméra en mauvaise état, souci de matériel, etc.). On me dira que c’est le propre de la mauvaise gestion, certes.
Non, ce n’est pas qu’une « mauvaise gestion » ou qu’un « paradoxe » : le propre du capitalisme de connivence (lire socialisme) est de mal gérer puisque par définition les planqués du système ne sont là que pour la paye.
La faille et la faillite du socialisme, toute tendance confondue et quelques soient les époques, est de n’avoir jamais rien compris, ou fait semblant de n’avoir rien compris, au système de prix qui intègre des signaux permettant aux producteurs de déterminer ce qui doit être produit, en quelle quantité et de la façon la plus efficiente.
Il est évident que dans un système dont le financement dépend d’une affectation arbitraire non personnellement gagnée et méritée, ses agents économiques (direction, cadres et autres) n’auront aucune motivation à maîtriser les coûts. Par ailleurs, puisque la manne est peu ou prou garantie d’une année sur l’autre, ils auront tout intérêt à creuser les déficits pour se voir affecter un montant supplémentaire dans le futur (car comme on le sait, c’est toujours un problème de moyens, cf le quart de milliard d’€ pour les poulets). Enfin un tel système ne peut rester à l’abri du copinage interne et externe (6 % d’augmentation de personnel, 13% d’augmentation de charge de personnel sur la période considérée) qui fait passer les autres Ponzi nationaux (retraite et SS) pour des amateurs.
Le
27/10/2016 à
19h
26
OlivierJ a écrit :
Ah bon, la redevance audiovisuelle sert à “arroser” quels copains ? Les milliers de salariés qui travaillent dans les radios et télévisions publiques ? Tous ceux à qui on commande des téléfilms et des reportages et documentaires ?
C’est ce que dit le nouveau rapport de la Cour des Comptes : trop de personnels (sous-entendus : qui ne font rien ou pas grand chose), mauvaise gestion, organisation redondante, défaut de concurrence, etc, bref tous les défauts biens connus des sévices publiques qui vivent à crédit avec l’argent des autres. Il faut bien faire vivre tous les copains qu’on place où l’on peut avant la débâcle : la deuxième puissance télévisuelle publique subventionnée du monde (après la Chine communiste) le vaut bien !
Le dépité communiste Jean-Jacques Candelier se croit encore au temps des Soviets. La diarrhée législative ne lui suffit pas, il lui faut encore plus de contrôles, sur la vente, sur les plateformes et sur la revente. On se demande comment de tel individu a pu atterrir dans ce qui lui semble n’être qu’une simulation bolchevique 1918 de la « représentation nationale ».
Les modèles ex post facto fonctionnent toujours au moins partiellement, surtout quand les données en entrée sont sélectionnées (lire biaisées) dès le départ, que les corrélations ont été établies ab initio et que le modèle ne fait rien d’autre que recracher ces suppositions. Même avec toutes ces finasseries, le résultat n’est que de 79% de reconnaissance. Enfin, c’est tout de même mieux que les modèles de la climastrologie.
Un point intéressant du papier est qu’il reconnaît que la loi n’est finalement qu’un outil (legal realism), et comme tel, doit être adapté et adaptable aux circonstances de son utilisation. Il est loin le mythe de la primauté de la loi, ce qui signifie en particulier que l’on ne pourra pas déléguer cette activité à un non-humain. Ce qui indique aussi que la volonté de tout modéliser est un hybris des temps modernes destiné à faillir continuellement dans les situations complexes (sociologie, économie, météo/climat, etc).
pour une différence de prix aussi énorme le résultat est pas extraordinaire
qd tu vois que y a quasi aucune concurrence la-bas tu as en générale un seul opérateur qui te dessers et tu fais avec
Le point reste que le réseau US est meilleur. Quant à la concurrence, ils nous battent les doigts dans le nez (bas de la page : 132 fournisseurs de fibre optique en Iowa, qui dit mieux ?).
Le
24/10/2016 à
11h
58
thomgamer a écrit :
Faut aussi voir les US et leur réseaux, il est pas au niveau de la France, c’est principalement du câble là-bas.
Ce mythe a la vie dure : le dernier rapport d’Akamaï (et les précédents) sur l’état d’Internet en 2016 donne des débits moyens à 15.3 Mbps pour les USA et 9.9 Mbps pour la France, 67.8 Mbps et 41 Mbps en pic respectivement, et 2583 ms et 2956 ms de temps de chargement moyen respectivement.
On peut conclure que le réseau Internet US est nettement en avance sur celui de la France.
Encore un faux droit pour encourager le resquillage légalisé : normal dans une république bananière à visée exclusivement électoraliste où l’on entretient les pauvres « sans dents » comme du bétail.
PtiDidi a écrit :
À quand des offres internet à 5 / 10 / 20 / 30 / 50€ avec des débits/services différenciés?
Pas dans un environnement ultra-néo-égalitariste où le dogme d’un Internet de droit, neutre et gratuit est comme la sainte trinité pour une certaine religion. Il ne faudrait pas que le nivellement se fasse par le haut. Les collectivistes y veillent.
C’est fou le nombre de conneries débunkées 100 fois qu’on voit refleurir dès qu’on parle de génie génétique.
ET c’est triste comme le seul refuge des gens face à la rationalité c’est d’insulter/bloquer les gens qui apportent des preuves factuelles des erreurs.
Surtout en invoquant l’esprit critique et les grands principes humanistes. " />
Il faut voir le bon côté des choses : quand ils te bloquent, la prochaine fois qu’ils commentent et que tu réponds/réfutes, ils ne le voient pas et donc ne répondent pas, ce qui évite des discussions interminables, te laisse le dernier mot et diminue aussi la pollution des commentaires.
J’approuve leur autocensure pour le gain de temps et le confort de lecture procurés.
Le
17/10/2016 à
16h
26
Sur le thème « un tel ramassi d’ineptie en si peu de phrase décrédibilise vraiment tout embryon d’argumentation de votre discours » :
AmaCha a écrit :
Et vous oubliez également les agents oranges de la guerre du Vietnam produites par nos chers futurs fabricants d’OGM utilisé pendant la guerre du Vietnam… assurément une entreprise pour laquelle on peut avoir confiance pour se nourrir sainement.
Et tous les scandales autour du RoundUp et de son dérivé OGM dans le maïs “RoundUp ready”…
1/ L’agent orange a été inventé par le ministère de la défense US ;
2/ son premier fabricant était Dow Chemical ;
3/ Monsanto Chemicals n’a rien à voir avec Monsanto le semencier ;
4/ l’agent orange a aussi été produit par bien d’autres firmes US ;
5/ double sophisme de la pente glissante et de la culpabilité par association (agent orange-OGM-nourriture ;
6/ pseudo-scandales : arguments circulaires puisque ces pseudo-scandales ne sont le fait que des escrologistes et de leur affidés pseudo-scientifiques (Séralini, CIRC-IARC) ;
7/ il n’y a pas de « RoundUp et de son dérivé OGM », c’est le même produit.
Tout cela est amplement documenté et incontestable mais répéter les erreurs factuelles, les sottises à la mode verte, les arguments fallacieux et autres bouffonneries anti-scientifiques du même acabit fait assurément partie du folklore de la charlatanerie escrologiste. Cela ne trompe que les naïfs et les croyants eux-mêmes.
Le
17/10/2016 à
12h
59
AmaCha a écrit :
Ben en fait votre début d’argumentaire est juste ridicule, car il n’y a pas plus d’hypocrisie d’un côté que de l’autre. Enfin pas moins côté pro-OGM en tout cas, c’est sûr.
Ce qui reste quand même hors sujet puisque mon point était de souligner l’hypocrisie, l’absence de crédibilité et de représentation des ONG, points que je documente. En face : rien.
AmaCha a écrit :
Ce n’est pas parce qu’ils sont autorisés qu’ils sont utilisés. Et sûrement pas “à priori” des problèmes. On connait tous les problèmes liés à l’utilisation “à priori” des antibiotiques dans l’élevage intensif.
Sophisme : ce n’est pas parce qu’ils sont autorisés qu’ils ne sont pas du tout utilisés et il y a même tout lieu de penser que s’ils sont autorisés ils sont utilisés. Les problèmes de l’utilisation des pesticides bio sont bien documentés.
Le point subsiste : vouloir d’un côté interdire les pesticides utilisés dans l’agriculture nourricière (conventionnelle) sous des prétextes inexistants ou faux et de l’autre fermer les yeux sur les problèmes réels des pesticides bio tout en interdisant une technologie qui en utilise aucun reste de l’obscurantisme hypocrite pur.
AmaCha a écrit :
Vous confondez droits et légitimité. Retournez aux fondamentaux et aux définitions.
“La légitimité repose sur une autorité qui est fondée sur des bases juridiques ou sur des bases éthiques ou morales”…
C’est bien le cas en la matière (j’ai souligné les mots opérationnels au cas où) : Monsanto considère que ses droits sont légitimes puisque ils répondent à cette définition. Donc Monsanto a toute légitimité etc. Quand on veut couper les cheveux en quatre, on retire d’abord ses doigts.
AmaCha a écrit :
Vous n’avez pas du beaucoup bêcher un potagé pour dire pareille inepsies ;) :o " />
Un sol c’est un écosystème. Ce n’est pas parce que c’est en-dessous de vos pieds qu’il n’y a rien.
Juste ~400 ha par an, ce qui fait de moi une professionnelle en la matière. L’atmosphère aussi est un écosystème puisqu’on y trouve des bactéries, des champignons, des spores et quantité d’autres organismes vivants : elle n’est pas pour autant vivante. Le « sol est vivant » est une métonymie stupide digne des écrits pseudo-scientifiques de C. Bourguignon dans les années 90.
AmaCha a écrit :
Oui, enfin en hydoponique, on peut aussi produire sans sol aussi. Tout le monde connais l’exemple des hectares de production hydroponique des tomates en Espagne…
Bon en même temps je vous laisse le soin de les “consommer”, car avant d’y trouver du goût et un intérêt culinaire, il va faloir se lever tôt ! Demandez aux plus grands chefs culinaires ce qu’ils en pensent, on va bien rigoler " /> :o
Discuter les goûts et les couleurs, je laisse cela aux croyants.
AmaCha a écrit :
Lôôôl. Les prédateurs naturels des insectes qui n’attaquent pas les cultures, on n’appelle pas ça des nuisibles " /> :o " /> Beintôt on va entendre que les abeilles et les autres polinisateurs sont des nuisibles… Et le retour des haies dans les cultures, y compris dans les grands domaines ça doit aussi être une hallucination collective fomentée par “les verts de tout poils” … et sans doutes les communistes aussi " /> " />
[quote:5756821:AmaCha]L’hydroponie pour régénérer les sols… on aura tout entendu. Je vous conseille vivement de repartir au collège (au minimum) pour réviser les bases. L’hydroponie c’est la culture hors-sol, donc sans sol, avec un apport des nutriments nécessaires à la plante directement via irrigation continue… donc le sol, ils s’en foutent comme de leur première tétine… alors d’ici à “régénérer sa fertilité”…
La phrase est effectivement mal tournée : je voulais simplement écrire qu’on peut utiliser l’hydroponie sur des surfaces qui ne sont plus ou pas fertiles. Il n’en reste pas moins qu’on peut restaurer la fertilité d’un sol par diverses techniques culturales. J’ai un ex. en tête d’une parcelle où rien, à part quelque pins rabougris, ne poussait il y a 20 ans et qui produit maintenant presqu’autant que les parcelles adjacentes.
AmaCha a écrit :
Un tel ramassi d’ineptie en si peu de phrase décrédibilise vraiment tout embryon d’argumentation de votre discours.
Grossièrement prétexter une erreur sur un point de détail sans rapport avec le sujet principal pour tenter pathétiquement de saborder l’ensemble ma réponse est un sophisme des plus courants. Heureusement, cela n’a pas empêché d’obtenir une réponse en grande partie HS. " />
AmaCha a écrit :
Vous oubliez juste que l’agriculture biologique est un tout, une approche globale. Mais peut-être que regarder plus loin que le bout de votre nez vous est difficile par manque d’habitude. Ce n’est pas parce qu’il y a des dettes publiques (en même temps quasiment tous les pays en ont des dettes publiques, depuis l’invention du système bancaire) et que vous penser que c’est à priori “le mal absolu”, qu’à côté il faut empirer les choses et que ce soit l’anarchie…
On sait tous ce que l’escalade de la violence donne…
Je ne vois pas le point de cette saillie. L’agriculture conventionnelle est aussi un tout intégré. Si les tenants du bio passaient plus de temps à mettre en avant les avantages réels (et non supputés) de leur technique plutôt de tenter vainement d’attaquer sottement et souvent avec violence (je passe sur la propagande éhontée et les destructions de propriétés) ceux qui pour le moment nourrissent le monde, ils seraient plus crédibles et apparaîtraient moins comme des sectaires. La question du quantitatif étant réglée depuis longtemps, les produits bio ne doivent pas être bien qualitatifs pour s’acharner autant à dénigrer faussement les produits des autres. Mais bon vu les bases, les croyances et les conséquences de leur pratique, cela sera difficile.
Le
17/10/2016 à
11h
52
AmaCha a écrit :
Concernant les fabricants, je trouve que vous avez la mémoire un peu courte…
Où est passé votre esprit critique concernant les fabricants d’OGM lors de l’invention du “principe d’équivalence en substance” par les lobbyistes des OGM.
Et vous oubliez également les agents oranges de la guerre du Vietnam produites par nos chers futurs fabricants d’OGM utilisé pendant la guerre du Vietnam… assurément une entreprise pour laquelle on peut avoir confiance pour se nourrir sainement.
Et tous les scandales autour du RoundUp et de son dérivé OGM dans le maïs “RoundUp ready”…
Donc non, aucun n’est honnête et certainement pas avec les milliards de dollards de l’industrie agroalimentaire qui en jeu.
Le principe d’équivalence n’est peut-être pas absolument parfait (une demande débile mais récurrente des escrologistes), mais il est utilisé par les autorités de régulations concernées pour … réguler. Comme il est évidemment impossible de caractériser avec certitude une absence future quelconque de risque, on se rabat vers des règles empiriques opérationnelles qui suivent une méthode scientifique (pas comme le principe de précaution par ex.).
Pour infos, j’étais opposé aux premiers OGM qui contenaient souvent comme marqueurs des gènes de résistance aux antibiotiques, même s’il s’est avéré par la suite que les risques potentiels (de transferts, de perte de propriété, pour la santé humaine, etc) étaient insignifiants, nuls ou sans conséquences. J’ai changé d’avis après avoir étudié la littérature sur le sujet, et les revues les plus récentes sur le sujet disent toute la même chose. Et je ne suis pas la seule à avoir changé d’avis.
Enfin la plupart des gens ne savent pas que ~tous les aliments ont déjà été génétiquement modifiés dans les siècles passés et en particulier au siècle dernier (céréales, fruits, etc) voire le sont même naturellement (patates).
Ce commentaire, en plus d’être triplement à côté de la plaque (une habitude chez les obscurantistes), est sans fondement, surtout au vu de l’anti-scientificité pathologique des ONG escrologiques leurs croyants associés.
Le
15/10/2016 à
21h
25
suomii a écrit :
Encore un type payé ou membre du service com de Monsanto ou Bayer qui viens déverser son lot de conneries et mensonges.
Ici c’est Nextinpact ! Un site sérieux ou les membres inscrits ont suffisamment d’intelligence pour voir clair dans ton petit jeu. Merci de passer ton chemin et d’aller rependre ton vomi ailleurs !
Et sinon rien d’intéressant à dire à part t’étrangler dans ta bile ?
Le
15/10/2016 à
21h
24
Patch a écrit :
En même temps en rajoutant à chaque culture 15kg d’engrais au m², l’inverse serait étonnant… " />
On voit tout de suite le connaisseur : au max. 250 Kg NPK/ha, ce qui fait 25g/m² soit un facteur x600 d’erreur en ta défaveur : on n’est pas à cela près chez les ignares.
Le
15/10/2016 à
10h
35
zefling a écrit :
Il est vrai que les méthodes de Monsanto sont plus légitimes : breveter le vivant pour être sûr que les agricultures ne s’approvisionnent que chez eux avec peu de possibilités de revenir en arrière et attaquer tous ceux qui gênent leur business, parce qu’au final tout est une histoire de fric, les gens on s’en tape.
Les méthodes supposées de Monsanto n’enlèvent rien à ce que j’ai écrit sur l’imposture « bio » et les avantages sanitaires, alimentaires, nutritionnels, économiques et même écologiques des OGM : il faut être hypocritement obtus pour d’un côté se plaindre des excessivement faibles/immesurables résidus pesticides en agriculture conventionnelle en terme de risque surtout au regard de leur avantages indéniables et alors que l’industrie « bio » utilise elle-même des centaines de pesticides approuvés ou non (note : naturel ≄ inoffensif), et de l’autre empêcher l’essor d’une technologie qui en utilise zéro.
Monsanto protège ses techniques et technologies (pas « le vivant »). D’ailleurs Monsanto a toute légitimité à le faire puisque les droits de propriété intellectuelle ont été inventés par les institutions publiques justement dans ce but (discutable à mon avis).
zefling a écrit :
Ce qui me révolte le plus, ce n’est pas spécialement les OGM : c’est qu’on a des sols morts en France, qui se font lessiver à la première grande pluie. On a viré les hais, et on s’étonne qu’on ait plus de dégât en cas de forte pluie. On ne respecte même pas notre écosystème, et je me demande quel avis ils auront sur nos sociétés dans 1 siècle ou 2 sûr nos époques. Probablement pas très bon.
Si les haies ont été « virées », c’est pour au moins 2 bonnes raisons : ce sont des nids à nuisibles et une conséquence inattendue de l’interdiction de s’agrandir par abattage forestier. Le lessivage n’est plus un problème depuis longtemps, il faudrait voir à faire évoluer ses connaissances. Et même si c’était le cas, on peut régénérer assez rapidement la fertilité des sols avec des techniques culturales appropriées (ex. de l’hydroponie).
Tu parles de ces générations futures à qui on est en train de refourguer des milliards de dettes étatiques ? Elles auront le droit de se moquer des obscurantistes, comme de tout temps.
Bref que du folklore escrologiste.
Le
14/10/2016 à
18h
03
la puissance de lobbying des fabricants d’organismes génétiquement modifiés, notamment en Europe
“The inescapable conclusion, after reading the report, is the G.E. (genetically engineered) crops are pretty much just crops. They are not the panacea that some proponents claim, nor the dreaded monsters that others claim.”
Wayne Parrott, professor of crop and soil sciences
Il faudrait surtout jeter les outils défaillants et les « professionnels » qui n’en sont pas : la première chose à faire est de déclarer inéligibles les fonctionnaires car on ne peut pas réformer un pays où près du tiers des élus sont des commis de l’État (conflit d’intérêts évident), la seconde serait que pour toute loi/décret/norme/réglementation accepté(e)(es) on en supprime 10 existant(e)s et la troisième d’obliger au surplus budgétaire.
(Je laisse de côté la libéralisation de tous les secteurs non régaliens.)
" /> C’est tout à fait le genre de phrases que l’on écrit sur sa trousse au collège.
C’est typiquement la réponse spécieuse attendue d’un escobar.
Le
13/10/2016 à
14h
35
FunnyD a écrit :
" /> Citer du Junker, j’aurais vraiment tout vu de toi !!!!
Les simples d’esprit parlent des personnes, les gens normaux discutent du temps qu’il fait, les individus intelligents s’intéressent aux idées.
Le
13/10/2016 à
09h
14
romainsromain a écrit :
Donc faisons une taxe parce qu’on a pas le courage de s’imposer face à l’europe pour qu’arrête l’évasion/optimisation fiscale des entreprises …
C’est pas pour demain la révolution fiscale avec des tocards pareils….
L’Europe ? Tu parles de cet abominable agglomérat en sursis avec des institutions incompétentes, un mille-feuille normatif et réglementaire à faire pâlir de jalousie n’importe quelle dictature, une nomenklatura bureaucratique surpayée et non imposée digne des Soviets, une monnaie en perdition, dont de plus en plus de pays veulent s’affranchir pour retrouver leur liberté, etc.
L’Europe c’est le pire de la parasitocratie érigée en système de coercition camouflé sous forme de Ponzi politique : seule l’extermination et la déconstruction sont maintenant acceptables face à un tel château de cartes bâti sur un marais collectiviste caché derrière un faux-bois libéral.
Oubliez les États-Unis d’Europe, le fédéralisme, une Union forte, l’abolition des frontières. Ce n’est plus qu’une illusion, un rêve, que vous pouvez enfermer dans le tiroir de l’oubli.
Nous devons être clairs et arrêter d’en parler, car cela n’arrivera jamais. Et qui sont les responsables de cet échec ? Les gouvernements, les capitales qui ne veulent pas perdre le pouvoir, la bureaucratie de Bruxelles ?
Non , c’est la faute aux citoyens. …
En somme, tout cela n’était qu’une blague. Pendant 60 ans, nous avons cru à un conte de fées. …
Il existe de nombreuses raisons à cela, mais il y a une incompréhension de fond : nous devons arrêter de parler des États-Unis d’Europe. Nous ne pouvons induire les citoyens dans l’erreur, car nous n’aurons jamais les États-Unis d’Europe, parce que les citoyens européens s’y opposent. …
Les peuples européens ont besoin d’une proximité immédiate. Ils aiment leur terre, leurs paysages, leurs traditions. Ils aiment un continent constitué de nations différentes. Et ils ont l’impression que l’UE cherche à homogénéiser l’Europe et alors ils entrent en résistance.
Le leitmotiv de la Commission : l’UE doit être grande et ambitieuse sur les défis de notre époque, mais petite, voire timide sur les petites choses. L’UE et donc la Commission n’ont pas le droit de s’immiscer dans toutes les sphères de la vie des citoyens, qui ne savent pas qui décide quoi.
J.-C. Juncker, Président de la Commission européenne
Il y avait l’interview de l’acteur qui joue le fils de Cousteau dans l’Odyssée hier soir dans le nouveau mag de Barthès. Hé bien je dois dire qu’il a été vraiment bon pendant son interview et je l’ai vraiment apprécié. En tout cas, pour moi, ce film semble excellent, je vais surement y aller. Il y dépeint notamment les la face obscur de Cousteau et rend ce qui doit m’être à son fils qui a beaucoup fait pour la notoriété de son père.
Peu de gens le savent, mais le saint homme a quand même vomi des propos humanistes en diable :
“This is a terrible thing to say. In order to stabilize world population, we must eliminate 350,000 people per day. It is a horrible thing to say, but it’s just as bad not to say it.”
Les gouvernements occidentaux ont eu tant de mal (avec notre argent) à les fabriquer, ces terroristes, que maintenant que ces derniers font la une et leur volent même la vedette des merdias subventionnés, la politocaille se doit de protéger ses boucs émissaires du sort funeste que pourrait leur réserver le « bon » peuple.
Le racket d’État est un business qui marche pas mal, pas étonnant qu’il y ait autant de rentiers de la gloire pour profiter et dilapider ce que les autres gagnent : selon un principe bien connu, les plus mauvais finissent toujours sur le trône pendant que les serfs travaillent à « l’avenir du pays ». Les niais.
environ 50 % des sites les plus visités en France sont disponibles (en IPv6) …, à l’exception notable de ceux du gouvernement et des principaux services publics.
Les milliards qui vont partir en fumée et en pure perte seraient mieux employés à trouver un ou des remplaçants pratiques et viables au pétrole et à l’uranium. Ça ne fera pas rêver, mais ça fera progresser.
L’humanité n’est pas sortie de l’âge de pierre parce qu’il n’y avait plus de pierres.
« compétences » : est un euphémisme dans ce contexte : une hydre bureaucratique qui cherche à accroître ses pouvoirs avec des arguments fiscaux et paternalistes qui vont résonner comme une douce confirmation « qu’il faut faire quelque chose » auprès des zélus dispendieux et liberticides, quelle surprise " />
J’aurais plutôt qualifier ça de réflexion sceptique : l’art de tout remettre en question, l’art du doute qui abouti à la certitude que l’autre (comme soi-même - sauf qu’il est très difficile d’analyser ses propres faiblesses et lacunes de raisonnement) se trompe forcément (lutte contre la croyance, absolutisme de la vérification de toute vérité).
(J’aurais seulement évité d’écrire, pour ma part, que l’autre ou moi-même avons raison ou tort, parce que personnaliser le débat est inutile (mais certes couramment pratiqué pour esquiver). Je préfère contrer/nuancer/discuter les affirmations ou les argument parce qu’en tant que (ex-)scientifique, je ne m’intéresse qu’aux faits, aux données (ou à leur absence) etc en tentant autant que faire se peut de les replacer dans leur contexte (incertitude, …). Et surtout j’évite comme la peste ces manières de faire.)
Le
27/09/2016 à
07h
38
Loeff a écrit :
Le problème dans tout ça est toujours le même, on a une fuite d’eau, 1 goutte toutes les 10min. On se concentre sur la goutte pour dire que ce n’est rien. Première conclusion: on s’en fout.
On constate ensuite qu’il y a une flaque d’eau après quelques jour, viennent les alarmistes (comme tu les appelles) pour dire que ça correspond à 144gouttes par jour et plus de 1000 par semaine, dans 1an la cave est sous l’eau.
ça fait tache et dérange certains donc viennent les champions pour dédramatiser le truc: “l’air est sec, ça s’évapore à mesure, faut pas écouter ces alarmistes. L’air est tellement sec que la goutte s’évapore avant même d’être visible”
”Je vois une goutte là”
“Mais non, c’est un reflet”.
Puis finalement après 1an j’ai 30cm de flotte dans ma cave.
Faut-il réagir quand il y a juste une flaque dans la cave ou quand celle-ci a 30cm de flotte?
Si une flaque n’a rien d’alarmant, c’est déjà une preuve que “Non, ça ne s’évapore pas à mesure”.
Ton analogie est foireuse : une cave est un système statique, fermé et soumis à des phénomènes purement physico-chimiques limités et connus. Non seulement la Nature n’est pas statique et n’est pas fermée, mais nos connaissances des multiples façons dont elle s’adapte (sa résilience) sont encore soit très très limitées soit inconnues.
Le fait est qu’il y a des plastiques en mer depuis des décennies et qu’on n’observe aucune des catastrophes prédites par les Cassandres. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire.
Loeff a écrit :
Ce qu’étaie très bien ce reportage: oui il y a des bactérie qui se “nourrissent” de ce plastique, non elles ne peuvent suivre la cadence de nouveau déchets plastiques qui se retrouvent dans les océans chaque année.
Pure spéculation et non sens scientifique : si de la matière est disponible en quantité croissante, le nombre de bactéries qui l’assimilent vont croître jusqu’à complet épuisement du stock (on suppose évidemment que les rejets stopperont un jour).
D’un point de vue géographique, seuls quelques pays asiatiques et africains sont les responsables de la quasi-totalité du problème : on ne voit pas beaucoup d’éco-lunatiques sur place pour crier au scandale et affoler les populations locales sur l’avenir de leurs petits-enfants la planète. Bizarre. " />
Loeff a écrit :
Oui les substances dangereuses de ce plastique se retrouvent dans les poissons et fruits de mer que nous consommons, non les concentrations sont très largement inférieures aux limites sanitaires. (sauf pour celui qui mange des moules/huitres 7⁄7)
C’est plutôt bien présenté sans trop de parti pris, à chacun d’en tirer sa propre conclusion.
Je ne sais pas, je ne l’ai pas regardée. Je commentais sur le mythe présenté en titre (« océan de plastique ») et le sous-titre (« L’océan invisible des déchets plastiques ») de cet article qui sont donc trompeurs et ne seront vraisemblablement jamais corrigés (comme les fautes d’orthographe que je fais l’effort de signaler).
Loeff a écrit :
Donc “L’alarmisme inutile et trompeur” comme tu dis, je ne suis pas aussi catégorique que toi.
C’est de l’alarmisme quand on n’a pas de données pour conclure, c’est inutile car les gens finissent par être lassés d’être désinformés, et c’est trompeur car présenté comme une prédiction qui va certainement se réaliser.
Or les prédictions des escrologistes ont une fâcheuse habitude à être ~100% du temps erronées autant en ordre de grandeur qu’en direction. Je ne prends pas beaucoup de risque en affirmant que cette tendance (« alarmisme trompeur ») qu’on retrouve aussi chez beaucoup de sympathisants de la « cause » sert de levier émotionnel pour divers buts sans rapport avec l’objet du délit mais qu’il est inutile de développer ici.
Le
26/09/2016 à
15h
17
CounterFragger a écrit :
Sans compter les potentiels composés toxiques comme le bisphénol A, comme le dit de manière si “alarmiste” l’un des liens : “The team’s new study is the first to show that degrading plastics are leaching potentially toxic chemicals such as bisphenol A into the seas, possibly threatening ocean animals, and us.”
Je t’ai souligné les termes les plus importants (incertitude). Comme toute substance, c’est la dose qui fait le poison et je doute qu’on puisse rejeter volontairement assez de plastique qui se transformerait uniquement en bisphénol A (dont les effets sur la santé ne sont pas sur comme le mentionne ton lien) dans 1.4 milliards de km³ d’eau pour être capable de le mesurer (sans parler de valeur toxique).
CounterFragger a écrit :
Il te balance des liens, loin d’être optimistes, et il arrive à en extrapoler je-ne-sais-trop comment qu’il n’y a aucun danger.
Je n’ai pas dit que les liens étaient ou n’étaient pas optimistes et je n’ai pas dit qu’il n’y avait aucun danger. J’ai juste souligné l’alarmisme inutile et trompeur.
Il faudrait d’abord savoir lire ce qui est écrit avant d’accuser les autres de biais de confirmation.
Le
26/09/2016 à
14h
57
maestro321 a écrit :
Tu as lu les liens? Ils ne remettent pas du tout en cause le fait que les océans soient plein de plastique par endroit. Ils ne font que dire que certains ont “surestimé” le phénomène (et que les médias on relayé/déformé à leur tour). Ce qui n’empêche que le phénomène est bel et bien là et est préoccupant (c’est eux qui le disent).
Ça tombe bien, je n’ai rien dit d’autre puisque j’ai parlé de la réfutation du mythe du « continent ou de l’océan de plastique ». Qu’il y ait du plastique dans les océans n’est ni nouveau ni alarmant.
maestro321 a écrit :
Ils en profitent aussi pour dire que la majorité du plastique ne reste pas indéfiniment “entre deux eaux” et s’accumule en profondeur.. mais qu’il n’y a aucune étude sur le sujet…
Donc on affirme sans « aucune étude sur le sujet » que « la majorité du plastique ne reste pas indéfiniment “entre deux eaux” et s’accumule en profondeur ». Science socialiste ?
maestro321 a écrit :
Disparait? Effectivement ,le plastique se dégrade plus vite que prévu. Cependant ils ne disparait pas." /> Il se dégrade en nanoplastiques sur lesquels encore une fois quasiment aucune étude n’a été menée (les études concernent surtout les micro-plastiques)
Quand à leur non-nocivité/assimilation tu vas vite en besogne car très peut d’études ont été faites sur les micro-plastique, et aucune étude n’a été faite sur les nanoplastique .
Le lien donné plus haut dit le contraire, dégradation et assimilation du plastique :
[/Poly(ethylene terephthalate) (PET) is used extensively worldwide in plastic products, and its accumulation in the environment has become a global concern. Because the ability to enzymatically degrade PET has been thought to be limited to a few fungal species, biodegradation is not yet a viable remediation or recycling strategy. By screening natural microbial communities exposed to PET in the environment, we isolated a novel bacterium, Ideonella sakaiensis 201-F6, that is able to use PET as its major energy and carbon source. When grown on PET, this strain produces two enzymes capable of hydrolyzing PET and the reaction intermediate, mono(2-hydroxyethyl) terephthalic acid. Both enzymes are required to enzymatically convert PET efficiently into its two environmentally benign monomers, terephthalic acid and ethylene glycol.
maestro321 a écrit :
Le plastique c’est fantastique !
Tout à fait d’accord.
Le
26/09/2016 à
12h
33
CounterFragger a écrit :
L’extraction des sables bitumineux n’a aucun impact sur la nature
Personne n’a affirmé cela (= sophisme), elle en a comme toute activité, simplement pas au niveau catastrophique comme elle est présentée habituellement par les éco-zélotes.
CounterFragger a écrit :
Mais effectivement, rien ne vaut les technologies “modernes” (le charbon, le pétrole et le moteur à combustion ont plus d’un siècle, leur modernité est tout relative…) polluantes comparées aux énergies propres “moyenâgeuses”… Nos enfants, avec une nature ravagée et des déchets nucléaires sur les bras à ne plus savoir qu’en faire, te diront merci…
Si nos parents et leurs parents ont choisi certaines énergies, c’est pour une bonne raison : on ne crée pas une civilisation avancée avec du vent, du soleil ou du bois, mais avec des énergies denses et rentables. Mes enfants me disent merci d’avoir un environnement déjà propre, une eau et de la nourriture saines en quantité et qualité, un air pur et tout le confort moderne qui dérive à 100% du nucléaire et des énergies fossiles : il faut vraiment être aveugle, dans le déni idéologique ou complètement dénué de perspective pour ne pas apprécier leurs bienfaits et les améliorations à tous les niveaux de la vie humaine et de l’environnement depuis 200 ans qu’on peut leur attribuer.
CounterFragger a écrit :
Ce qu’on retire de tes sources : la dégradation du plastique dans les océans existe bien (chaleur, soleil…), mais relâche des composés toxiques tels que le bisphénol A
… en quantité des ordres de grandeurs inférieures au seuil de toxicité : ta phrase est trompeuse et alarmiste.
CounterFragger a écrit :
Ou alors, les sacs plastiques sont ingérés par des oiseaux ou des animaux marins, ou encore se décomposent en micro-particules de plastique et se retrouvent dans la chaîne alimentaire.
Non prouvé, et si c’était le cas, en quantité largement inoffensive : ta phrase est trompeusement alarmiste.
CounterFragger a écrit :
Quant à l’article de Nature sur cette bactérie-miracle, c’est le seul article que j’aie trouvé qui prétende qu’elle est présente à grande échelle et a fait diminuer les quantités de plastique dans les océans. Tous les autres, datés de 5 ans plus tard, mettent bien en évidence une bactérie de ce type, mais ne sont pas aussi optimistes sur leur efficacité globale. Sans compter que l’article de Nature dit bien qu’on n’a aucune idée du produit de cette digestion, et s’il se retrouve dans la chaîne alimentaire…
Non prouvé, et là encore, si c’était le cas, en quantité largement non toxique : ton § alarmiste est sans fondement. Le plastique est dégradé comme le pétrole l’est naturellement.
CounterFragger a écrit :
Et quel est le mystère de la disparition des abeilles alors ?
Multifactoriel : mortalité hivernale naturelle variable selon la région/le froid + parasites dont Varroa destructor + multiples virus + mauvaises pratiques agricoles etc. Aux USA en 2014-2016 les colonies sont au plus haut depuis 20 ans. Ce n’est pas affirmer que les anti-parasitaires (insecticides) n’ont pas d’effet, simplement que les effets potentiels sont difficilement démontrables vu le nombre de facteurs confondants à prendre en compte in situ (plein champ), et qu’une interdiction a un effet direct sur les surfaces ensemencées et donc sur les surfaces mellifères accessibles aux abeilles.
CounterFragger a écrit :
D’autre part, si les pesticides n’affectent pas les abeilles, quid de la contamination des sols et des nappes phréatiques ? Il faut continuer à rejeter toujours plus de produits chimiques dans l’environnement, dont on a aucune idée des effets à long terme, juste pour satisfaire notre boulimie d’agriculture intensive ?
HS. (On pratique l’agriculture intensive qui te permet de manger en qualité et en quantité depuis près de 70 ans, il faudrait voir à actualiser tes connaissances que de raconter des âneries.)
7067 commentaires
#Replay : guerre des télécoms, espionnage industriel et occultisme
28/10/2016
Le 31/10/2016 à 17h 33
Correction :
bien qu’incluses dans le rapport AR4 du GIEC
bien qu’incluses dans le rapport AR5 du GIEC
Le 31/10/2016 à 17h 29
Le 31/10/2016 à 16h 59
Le 31/10/2016 à 15h 33
Le 31/10/2016 à 13h 44
Le 31/10/2016 à 11h 18
Le 30/10/2016 à 19h 18
Le 30/10/2016 à 18h 45
Le 29/10/2016 à 15h 40
Le 29/10/2016 à 14h 51
Le 29/10/2016 à 14h 20
Le 28/10/2016 à 17h 35
Cholestérol : le grand bluff
On sait depuis les années 50 que le cholestérol n’a pas de rapport avec l’athérosclérose/les maladies cardio-vasculaires.
Les « raisons purement commerciales » qui ont conduit à l’éviter sont une pure escroquerie : car comment expliquer alors les recommandations nutritionnelles étatiques qui jusqu’à très récemment nous serinaient doctement par répétition que le cholestérol était mauvais ? Il faudrait plutôt pointer du doigt les politiques qui prennent des décisions sur la base de corrélation, d’avis d’« experts » (rapport McGovern de 1977, base des recommandations nutritionnelles occidentales) voire de certains lobbies à l’idéologie verte noyautés par des gourous. Ces décisions sans fondements scientifiques sont souvent prises pour parer au plus pressé et se débarrasser prestement du soit-disant problème. Pareil pour les graisses saturées, le sel, etc.
(La seule critique que l’on pourrait adresser à l’industrie est le fait d’avoir hydrogéné les graisses végétales (moins chères) pour les solidifier (marketing). Les acides gras trans qui en résultent sont dangereux si on les fait cuire. Cela n’a évidemment rien à voir avec le sujet.)
Enfin, comme l’explique Nina Teicholz dans The Big Fat Surprise: why butter, meat, and cheese belong in a healthy diet :
(T)he mistakes of nutrition science could not be primarily pinned on the nefarious interests of Big Food. The source of our misguided dietary advice was in some ways more disturbing, since it seems to have been driven by experts at some of our most trusted institutions working towards what they believed to be the public good. (Once public-health bureaucracies enshrined the dogma that fat is bad for us,) the normally self-correcting mechanism of science, which involves constantly challenging one’s own beliefs, was disabled.
Les // à faire avec les pseudo-sciences actuelles (climastrologie, OGM, etc) sont nombreux, et encore une fois Arte diffuse de la désinformation.
Au Journal officiel, un fichier biométrique de 60 millions de « gens honnêtes »
31/10/2016
Le 31/10/2016 à 12h 31
Plutôt que de laisser les individus maîtres de leurs données, le gouvernement Valls a donc préféré instaurer une base unique, centralisée, « présentant davantage de risques au regard de la protection des droits et libertés ».
Ceux qui soutenaient encore qu’il existait la moindre différence entre les étatistes de gauche et les étatistes de droite en sont maintenant pour leur frais : nous n’avons bien qu’un parti unique et collectiviste dans le parc à moutons nommé fRance.
Obsolescence programmée : des associations interpellent les candidats à la présidentielle
28/10/2016
Le 29/10/2016 à 08h 47
Le 28/10/2016 à 11h 17
Les démagos sont encore de sortie. On leur a pourtant fait la leçon, autant d’un point de vue économique que écologique.
Open Data : Regards Citoyens veut faire reconnaître l’inconstitutionnalité des redevances
27/10/2016
Le 28/10/2016 à 11h 11
Le 27/10/2016 à 19h 26
La loi sur les drones publiée au Journal officiel : ce qui va changer
25/10/2016
Le 25/10/2016 à 10h 42
Le dépité communiste Jean-Jacques Candelier se croit encore au temps des Soviets. La diarrhée législative ne lui suffit pas, il lui faut encore plus de contrôles, sur la vente, sur les plateformes et sur la revente. On se demande comment de tel individu a pu atterrir dans ce qui lui semble n’être qu’une simulation bolchevique 1918 de la « représentation nationale ».
Une IA capable de prédire le sort d’une requête devant la CEDH
25/10/2016
Le 25/10/2016 à 10h 23
Les modèles ex post facto fonctionnent toujours au moins partiellement, surtout quand les données en entrée sont sélectionnées (lire biaisées) dès le départ, que les corrélations ont été établies ab initio et que le modèle ne fait rien d’autre que recracher ces suppositions. Même avec toutes ces finasseries, le résultat n’est que de 79% de reconnaissance. Enfin, c’est tout de même mieux que les modèles de la climastrologie.
Un point intéressant du papier est qu’il reconnaît que la loi n’est finalement qu’un outil (legal realism), et comme tel, doit être adapté et adaptable aux circonstances de son utilisation. Il est loin le mythe de la primauté de la loi, ce qui signifie en particulier que l’on ne pourra pas déléguer cette activité à un non-humain. Ce qui indique aussi que la volonté de tout modéliser est un hybris des temps modernes destiné à faillir continuellement dans les situations complexes (sociologie, économie, météo/climat, etc).
Triple play : Michel Combes (SFR) regarde « avec intérêt » les offres à 150 dollars aux États-Unis
24/10/2016
Le 24/10/2016 à 12h 12
Le 24/10/2016 à 11h 58
Le « droit au maintien de la connexion à Internet » prendra son envol en 2017
24/10/2016
Le 24/10/2016 à 08h 48
Encore un faux droit pour encourager le resquillage légalisé : normal dans une république bananière à visée exclusivement électoraliste où l’on entretient les pauvres « sans dents » comme du bétail.
#QPCHertz : le Conseil constitutionnel censure la surveillance des communications hertziennes
21/10/2016
Le 21/10/2016 à 09h 40
2017-1991=26 années pour réagir, ça donne une idée de l’efficience du système français.
#Replay : biométrie, OGM et animation à l’ancienne
14/10/2016
Le 18/10/2016 à 15h 41
Le 17/10/2016 à 16h 26
Sur le thème « un tel ramassi d’ineptie en si peu de phrase décrédibilise vraiment tout embryon d’argumentation de votre discours » :
Le 17/10/2016 à 12h 59
Le 17/10/2016 à 11h 52
Le 15/10/2016 à 21h 25
Le 15/10/2016 à 21h 24
Le 15/10/2016 à 10h 35
Le 14/10/2016 à 18h 03
la puissance de lobbying des fabricants d’organismes génétiquement modifiés, notamment en Europe
L’hypocrisie n’a plus de bornes. Au moins les fabricants sont assez honnêtes pour ne représenter qu’eux-mêmes, pas comme les ONG escrologistes qui se font passer pour ce qu’elles ne sont pas : elles n’ont aucune crédibilité et légitimité scientifique, sont biaisées à mort, ne représentent pas la société civile mais ont des liens d’intérêts avec des entreprises bio, sont les marionnettes de la technostructure de l’UE, utilisent des méthodes de terroristes, dévoyent la vérité et mentent au public etc.
Bref, soyons sérieux : les idées des escrologistes ne sont que des escroqueries et des impostures anti-science, anti-progrès et anti-humain seulement au service de leur idéologie fasciste nauséabonde.
“The inescapable conclusion, after reading the report, is the G.E. (genetically engineered) crops are pretty much just crops. They are not the panacea that some proponents claim, nor the dreaded monsters that others claim.”
Consultations en ligne, amendements citoyens… L’opération séduction de François Hollande
14/10/2016
Le 14/10/2016 à 12h 01
[MàJ] PLF2017 : la taxe YouTube votée en commission, 70 millions d’euros pour le CNC
13/10/2016
Le 13/10/2016 à 14h 53
Le 13/10/2016 à 14h 35
Le 13/10/2016 à 09h 14
France Mobile : la nouvelle tentative de l’État pour réconcilier élus locaux et opérateurs
13/10/2016
Le 13/10/2016 à 14h 44
l’État a donc une carotte (le financement des pylônes)
L’État s’était surtout engagé à financer les supports d’emprise et à y poser les pylônes que les opérateurs attendent toujours.
Et maintenant on apprend qu’il veut se désengager : il y a vraiment des tocards en haut de la pyramide politico-bureaucratique. " />
Bandes-annonces : Deepwater, L’Odyssée de Cousteau, John Wick 2, sans oublier la Comic Con
11/10/2016
Le 12/10/2016 à 15h 20
Une proposition de loi pour pénaliser la divulgation des photos et de l’identité des terroristes
11/10/2016
Le 11/10/2016 à 08h 43
Les gouvernements occidentaux ont eu tant de mal (avec notre argent) à les fabriquer, ces terroristes, que maintenant que ces derniers font la une et leur volent même la vedette des merdias subventionnés, la politocaille se doit de protéger ses boucs émissaires du sort funeste que pourrait leur réserver le « bon » peuple.
Surveillance internationale : aucun décret non publié selon le ministère de la Défense
04/10/2016
Le 04/10/2016 à 12h 51
Dans la République des doigts de Homme les coquins ne sont ni responsables, ni coupables.
Taxe Copé sur les opérateurs : 1,5 milliard d’euros collectés entre 2009 et 2015
04/10/2016
Le 04/10/2016 à 07h 58
Le racket d’État est un business qui marche pas mal, pas étonnant qu’il y ait autant de rentiers de la gloire pour profiter et dilapider ce que les autres gagnent : selon un principe bien connu, les plus mauvais finissent toujours sur le trône pendant que les serfs travaillent à « l’avenir du pays ». Les niais.
Comment l’ARCEP veut accélérer le déploiement d’IPv6 en France, avec l’aide de l’État
30/09/2016
Le 01/10/2016 à 09h 28
environ 50 % des sites les plus visités en France sont disponibles (en IPv6) …, à l’exception notable de ceux du gouvernement et des principaux services publics.
Merci pour ce moment de fou rire !
École : 191 millions d’euros pour le plan numérique en 2017
01/10/2016
Le 01/10/2016 à 09h 23
Dans la guerre moderne, le vainqueur est celui qui consent à jeter l’argent par les fenêtres.
Ce soir, suivez en direct la conférence de SpaceX sur la conquête de Mars
27/09/2016
Le 27/09/2016 à 15h 27
Le CSA plaide (encore) pour une plus vaste régulation des plateformes
27/09/2016
Le 27/09/2016 à 08h 04
Toujours en quête de compétences accrues
« compétences » : est un euphémisme dans ce contexte : une hydre bureaucratique qui cherche à accroître ses pouvoirs avec des arguments fiscaux et paternalistes qui vont résonner comme une douce confirmation « qu’il faut faire quelque chose » auprès des zélus dispendieux et liberticides, quelle surprise " />
Free : Freebox Révolution et Canalsat Panorama à 39,99 € par mois, sans engagement
27/09/2016
Le 27/09/2016 à 07h 56
#Replay : océan de plastique, bluff nucléaire et réalité augmentée
23/09/2016
Le 27/09/2016 à 07h 54
Le 27/09/2016 à 07h 38
Le 26/09/2016 à 15h 17
Le 26/09/2016 à 14h 57
Le 26/09/2016 à 12h 33