La seule option qu’on pourrait envisager, c’est, à l’image des brevets pour lesquels le TGI de Paris a une compétence nationale exclusive, exiger que toutes les requêtes “nouvelles technologies” de l’art. 145 soient présentées à Paris. Autant dire tout de suite que c’est matériellement impossible.
Solution qui au passage pose le postulant que seules les juridictions parisiennes sont compétentes en matière de nouvelles technologies, ce qui est parfaitement inexact. D’ailleurs, il est regrettable que s’agissant des brevets, le CE n’ait rien trouvé à redire malgré les recours, sur cette super compétence. Mais ce n’est pas l’objet de l’article.
S’agissant du détournement de 145 du CPC, je n’ai rien constaté de tel et je relève à l’inverse une relative réticence des Présidents. En outre, l’ordonnance peut être contestée sur la base de l’article 496 du CPC.
De mon expérience, les seuls que j’entends véritablement se plaindre des requêtes 145 sont les sociétés mettant en avant à la moindre occasion le secret industriel ou économique et dont on découvre par la suite des pratiques déloyales, anticoncurrentielles ou, dans un autre registre, discriminantes à l’égard de salariés syndiqués, constat qui se terminent par une belle transaction pour éviter les lumières des tribunaux.
A mon sens, cibler 145 comme étant une atteinte intolérable aux libertés individuelles, c’est se moquer du monde et faire vite oublier les pouvoirs dignes de l’inquisition de nos belles administrations. " />
Le
31/07/2014 à
15h
16
J’ajoute qu’en pratique, les FAI ou les intermédiaires techniques dans la très large majorité refusent de communiquer une information à l’avocat sauf décision de justice (à minima ordonnance du requête accordée par le Président du Tribunal de grande instance). Et c’est bien légitime. " />
Le
31/07/2014 à
15h
04
Les articles 145, 809 et 812 du Code de procédure civile n’ont rien de nouveau ni de spécifique au net. En outre, ils n’impliquent pas d’agir sans respect du contradictoire, chose parfaitement différente.
Ils visent à recueillir des informations (preuves) pour le premier, à faire cesser un trouble manifestement illicite ou un dommage imminent pour les suivants.
Classiquement le premier permet d’obtenir une expertise (référé in futurum). Par exemple, on fait faire des travaux, il y a malfaçon, du coup on va saisir le Juge des référés sur la base de 145 du CPC et l’adversaire sera convoqué (assigné) à l’audience, et le Juge arbitrera de l’intérêt d’une expertise pour établir que le constructeur a mal bossé, le tout en présence du fameux constructeur. Tout est fait dans le respect du contradictoire.
Pour les autres, un voisin a monté un échafaudage chez lui qui menace de s’effondrer chez nous. On va voir le même Juge et avec le même respect du contradictoire et ayant convoqué le voisin, lequel Juge ordonne le démontage de l’échafaudage et si le voisin est absent par exemple, autorise que l’on entre chez lui pour faire procéder à ce même démontage.
Le “problème” soulevé ici est le fait d’agir sur requête au Président du Tribunal (et ce n’est pas spécifique à 145, 808, 809…) et non par assignation, ceci permettant de pas respecter le principe du contradictoire. Dans ce cas, il faut motiver pourquoi on ne veut pas respecter le contradictoire: c’est loin d’être accordé automatiquement et il faut vraiment motiver sa demande. Classiquement, on indiquera que l’on ne veut pas avertir l’adversaire car sinon il va tout faire disparaitre.
C’est par exemple le cas pour un type qui fait de la contrefaçon, si on l’assigne sur 145 du CPC, il est évident qu’il va en profiter pour tout faire disparaitre. Donc on le fait sur requête afin d’autoriser un huissier à pénétrer sur un lieu donné (ça peut être chez l’adversaire ou par exemple l’hébergeur d’un site WEB), le Président jugeant ou non qu’il est légitime de ne pas alerter l’adversaire.
Enfin, les constatations non contradictoires réalisées devront par la suite être dénoncées à l’adversaire, lequel doit pouvoir en débattre et éventuellement les contester.
Bref, difficile ici de comparer ça aux pouvoirs du Parquet ou du Juge d’instruction ou encore des actions quasiment non encadrées des administrations. " />
C’est en effet inquiétant sur l’avenir du net,mais le CSA a bien préciser qu’il ne s’occuperait que des contenues,ce qui n’est pas forcement plus rassurant pour autant…
Très honnêtement, le net n’a rien à craindre du CSA.
Les intermédiaires techniques et producteurs de contenus dont le siège social est en France en revanche oui. C’est surtout un manque de créativité (prise de risque) et aussi d’économie sur le territoire français que ce basculement risque de générer.
Mais, historiquement, y-t-il une seule décision des autorités françaises qui ait véritablement favorisé l’émergence des nouvelles technologies sauf si un grand groupe national y avait directement intérêt?
L’essentiel de la protection des sites WEB et par ailleurs des intermédiaires techniques a pour origine des directives européennes, donc hélas, rien de nouveau sous le soleil avec l’arrivée probable du CSA.
Le
29/07/2014 à
17h
31
“et la promotion de la qualité et de la diversité des programmes”.
Ben quoi?! le CSA est parfaitement adapté au net, il trolle déjà comme un grand en faisant croire que les chaines gratuites sont de qualité ! " />
Avoir de nouveaux projets dans l’esprit du Raspberry est une bonne nouvelle.
Le deuxième modèle est intéressant car il permet sérieusement d’envisager un serveur web aux performances acceptables, pour un coût très faible.
Un de mes Raspberry type B que j’utilise en serveur WEB tire facilement la langue même avec une installation optimisée et avec des softs légers, comprendre pas Apache.
En revanche, le premier modèle est plus cher qu’un Raspberry type B pour des performances similaires (la ram est un facteur rapidement limitant sur le Raspberry).
Et le dernier modèle s’approche des NUC et autres qui ne visent absolument pas le même usage.
Plus que de déterminer les pouvoirs de l’OPJ (dont l’investigation sur le site US se déroule à la suite d’une perquisition autorisée par le JLD tout même) qui ne sont en rien modifiés, c’est l’affirmation qui consiste à dire “rien ne prouve que les données sont stockées aux USA donc on peut se passer d’une demande de coopération” qui est pour le moins curieuse.
C’est l’expression la plus parfaite de la jurisprudence à géométrie variable s’agissant du stockage et du traitement des données.
Dès qu’il s’agit de vie privée ou plus largement d’appliquer la LIL sur un site dont on sait par habitude que ses données sont à l’étranger mais dont par définition on en a pas la preuve à moins d’en demander la confirmation au site, la réponse est claire: ah non ma bonne Madame ah non mon bon Monsieur on ne peut rien faire puisque même si on en a pas la preuve formelle, les données sont vraisemblablement stockées et traitées à l’étranger.
En revanche et en l’espèce, puisqu’on en a pas la preuve, on va partir du principe que les données ne sont pas stockées à l’étranger et donc poursuivre les investigations comme si de rien n’était… (moyen n°6).
Il est indiqué qu’aucune des pièces ne permettait de connaître où sont stockées effectivement les données, pourtant une simple analyse de l’IP du serveur aurait pu sans mal démontrer qu’il n’était certainement pas sur le territoire national.
Autant le reste n’est pas critiquable, l’OPJ peut parfaitement solliciter des informations sur la base d’une procédure dépourvue sans le moindre pouvoir de contrainte avec le risque évident qu’il soit ignoré, autant la réponse au moyen n°6 est un rattrapage aux branches pour éviter la chute et est même franchement critiquable.
Les voies de “l’apparence du lieu du stockage des données” sont impénétrables … " />
Pour avoir lu la conclusion et sans vouloir être méchant, c’est bien l’idée que j’ai de la socio… " />
Ça doit venir des canons de la matière, car du “je” à toutes les sauces dans mon domaine c’est pas possible (et très pénible à lire le “moi je moi je”) outre des termes tel que le “buzz” employé au premier degré, en droit, la thèse termine directement en cale-meuble.
C’est quoi envoyer “des contenus à outrance dans les réseaux” ?
C’est d’une logique implacable, la majorité s’abonne à un FAI pour accéder au “Over The Top” de sorte que précisément ces FAI font leur beurre uniquement du fait de l’attractivité des contenus des “Over The Top”, mais comme ils détiennent les tuyaux, ils peuvent se permettre de ronchonner pour faire raquer un droit de passage à ces mêmes “Over The Top”.
Le beurre l’argent du beurre et le * de la crémière… Et certains pour se plaindre dans une new précédente que ces pauvres FAI étaient dans de graves difficultés et ne pouvaient rien faire contre les géants du net…
On va en manger de la segmentation sous prétexte de quota de peering fixé selon le bon vouloir du FAI " />
En revanche, s’accorder sur politique commune européenne pour ne pas permettre à ces “Over The Top” d’échapper à l’impôt, ça me semble autrement plus justifier que de venir pleurer sur la situation des FAI…
Chez moi, pour la fibre, c’est Orange ou rien. Dommage pour Free qui a perdu un client ADSL connement mais bon, n’étant pas fanboy, scheiss egal pour eux, ils vendent des services autant que les autres et je suis client du service qui me convient le mieux. C’est à dire plus leur ADSL depuis qu’Orange s’est bougé pour la fibre.
De même et je me trapelle du cinéma que j’avais fait pour que l’immeuble donne l’autorisation à Free de fibrer l’immeuble ! Ah la belle blague, on l’a fait et puis orange est venu un an après tandis qu’on avait aucune nouvelle de Free (nouvelle que l’on a toujours pas au passage), ben c’est orange qui a fibré…
Le
21/12/2013 à
16h
06
DayWalker a écrit :
A moins de viser en dehors du chant de la TNT hertzienne, n’importe quelle TV permet de regarder ce qu’on veut… et en HD (ce qui passe assez mal dans les “tuyaux” de nos FAI, puisque bien souvent la “soupe” qu’on récupère est loin d’être HD, car dépendante de sa connexion, et de “l’engorgement des tuyaux”).
La TV via son FAI, ca vaudra le coup lorsqu’on sera tous éventuellement à la fibre, ce qui permet d’avoir un débit correct qu’on soit loin ou pas de son DSLAM.
Bref, le “multi-écran”, c’est le genre “d’évolution” que n’a rien de vraiment convaincant. Le reste, bof… ya qu’avec la fibre que je commence à entrevoir l’intérêt de la VOD, mais je trouve l’offre peu intéressante. Je préfère faire chauffer ma carte UGC.
Ah mais attention, je n’ai jamais dit que ces “innovations” étaient un bien pour le con-sommateur !
Au contraire, c’est bien parce que les proprios des tuyaux sont incontournables qu’ils tentent de nous fournir des options payantes d’accès privilégiés à des services sous prétexte que le tuyaux il sature le pauvre et qu’il faut raquer en plus de l’abonnement pour que tout fonctionne normalement !
Tu veux accéder à la télé. à l’heure où le plus logiquement tout le monde regarde ces imbécilités au même moment? ah mais oui de base ça doit marcher mais pas de bol le tuyaux il est tout plein, faut payer pour avoir une portion du tuyaux assurée!
Tu veux accéder au service de VOD de ton choix pour par raquer la location SD d’un film qui s’autodétruira si tu l’as pas vu dans la journée? Ah mais non faut passer par notre VOD maison, c’est plus cher y a pas tout mais au moins ça rentre dans nos poches!
Tu veux avoir un ping acceptable pour jouer à ton pc/ta console? Alors théoriquement tu n’en as pas besoin, mais par un tour de magie on peut améliorer la réponse de ta ligne contre une petite contribution mensuelle sans même intervenir physiquement !
Et on peut décliner le concept sur tous les plans et ils vont le faire. Tu veux pas que S’book rame, on a une option de la mort qui à laide d’une contribution sonnante et trébuchante améliore le peering vers les serveurs du réseau social.
Tu veux accéder à toutes les vidéos chats en HD1080 toutes les journées, …etc…
L’innovation de la segmentation des services, il faut le prendre pour de l’innovation pour les proprios de tuyaux pas pour nous " />
Le
21/12/2013 à
14h
38
aureus a écrit :
Quelles services majeurs à été déployés ses 5 dernières années rappelle moi ?
Le mutli-écran, la location de plusieurs terminaux pour que le bambin puisse mater alizé sur la glace pendant que maman et papa regardent top-chef, la VOD, les options premium qui ne disent pas leurs noms, inclure ou non la téléphonie vers mobiles…
Ah mais j’y pense en reprenant ton post précédent, en fait tu voudrais qu’Orange, Bouygouné, SFR et Free fassent du contenu et fabrique des téléphones à la google/appel … Ah oui, mais non, au même titre que VINCI ne fait pas de bagnole, Orange ne va pas faire du Google, ça effectivement " />
Le
21/12/2013 à
14h
08
aureus a écrit :
L’infrastructure nécessite un investissement important ( plusieurs milliards) et un retour sur le long terme ( 20 ans pour la 4G d’après free ).
De l’autre t’as des fournisseurs de contenu google, netflx, skype,…. avec des investissement relativement faible pour un retour sur le cours terme.
Si tu vois pas ce que je veux dire regarde leur différence de capitalisation boursière, regarde combien gagne google par trimestre et calcul combien de trimestre de bénéfice de google vaut orange.
Et? Le google et les autres devront toujours passer par ces tuyaux sauf à se coltiner l’investissement nécessaire pour avoir des tuyaux eux aussi, pour fourguer leurs services.
De fait et contrairement aux dires de l’édito et à ton analyse, les trois gros ont parfaitement compris qu’étant inamovibles, et que s’ils devaient se faire une petite guerre sur le prix de base de l’abonnement, ils peuvent sans mal se rattraper sur les services et le fractionnement de ces services.
De fait s’annonce partout le paiement en option de garanties d’accès ou d’accès privilégiés à certains services en prétextant un engorgement des tuyaux pour nous faire raquer du premium pour le ping/l’accès aux services de VOD/youtube/le replay…
Alors la complainte des quatre Marios “les plombiers des tuyaux du net”, à mon avis c’est de la flute … " />
Le
21/12/2013 à
13h
38
aureus a écrit :
Résultat dans quelque année on va se retrouver avec des opérateurs juste fournisseurs de tuyaux. C’est bien me dirait vous, neutralité du net tout ca…..
.
Je suis pas certain que la situation de propriétaire des tuyaux par lesquels transitent l’intégralité des flux d’informations actuels et pour longtemps dans le futur, soit la plus inconfortable… D’autant que l’envergure des trois gros dépasse largement nos frontières. Outre le fait que c’est un secteur difficilement délocalisable aussi bien pour des raisons matérielles que stratégiques.
Le
21/12/2013 à
13h
27
Labsyb a écrit :
Degré zéro de la réflexion atteint.
Pour aller plus bas, va falloir creuser dans la vase.
J’ai choppé une pelle: “lorsqu’on regarde le prix facturer à l’époque pour un pigeon voyageur, alors que Bouygues n’a plus besoin de nourrir en graines ses antennes, je trouve le prix du SMS abusé par rapport au prix du blé sur le marché des matières premières!” Comment je l’ai taclé martin bouygues ! " />
ps: avec des analyses de ce type, je dois pouvoir demander une chronique éco sur BFM TV!
Le
21/12/2013 à
13h
19
Batzo a écrit :
Ola attention, je dis pas qu’il faut donner des milles et des cents non plus.
Mais, comme le dit l’édito, Free fait 40% de marge sur le réseau ADSL là où Bouygues en fait 20%, donc forcément, ça joue sur l’investissement.
Et quand Free vient “casser” la marge de Bouygues sur le mobile (qui devait être de 40% je pense, à confirmer par quelqu’un qui sait ?), alors il peut forcément pas investir autant Et sur le mobile et sur le fixe.
D’où son idée de venir casser les marges de Free sur le fixe, certainement.
Mais il est clair que les tarifs d’aujourd’hui ne sont pas viables, selon moi.
Sauf erreur et s’agissant de l’ADSL, à la différence de Free, Bouygues s’est longuement reposé sur les équipements de FT en louant. Là où Free a fait en sorte de petit à petit développer son infrastructure. Aussi et à mon sens les différences de marges s’expliquent pour Free par une volonté de rationaliser au mieux son investissement sur l’ADSL dans le but d’avoir aujourd’hui un très beau retour sur cet investissement, là où Bouygues n’a pas fait cet effort au même moment.
Par contre, j’ai le sentiment de pourvoir très exactement inverser mon propos entre Free et Bouygues s’agissant du mobile…
Et là où je peux te rejoindre c’est qu’effectivement Bouygues risque de faire très mal à Free en s’attaquant à sa marge sur l’ADSL, là où Bouygues a une capacité financière bien plus importante et peut donc être très agressif sur le plan des tarifs.
Le
21/12/2013 à
13h
00
brazomyna a écrit :
Je suis assez d’accord.
Ceci dit il faudra dans le même temps comprendre aussi que la qualité n’est pas un facteur unique (pas plus que le prix), et que les besoins du public sont divers.
…
Je comprends très bien l’argument du service rendu par rapport au prix. Mais il a ses limites ici:
Les concurrents très sérieusement bousculés par Free, se sont alignés sur le plan des tarifs. De fait, sauf peut-être pour le mobile, Free n’est plus un opérateur aux tarifs low-cost,
Low-cost pour un opérateur du net ne veut pas dire mauvaise performance pour moi, mais option/sav/hotline/boutiques physiques moindre ou absent. Et de fait, du temps où Free était avec les tarifs les plus bas, je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir une ligne de mauvaise qualité. Au contraire, on avait pour moins cher que tous les autres: l’ADSL, pas de quota, la box et toutes ses options (phone, télé, voip, fax…).
Le
21/12/2013 à
12h
49
Batzo a écrit :
…Faut préserver l’investissement et donc avoir des tarifs importants….
L’argument de l’investissement a fait long-feu depuis un moment.
Free a développé son réseau ADSL de qualité, au moins jusqu’à il y a peu (cf* post précédent), tout en pratiquant les tarifs les plus attractifs.
Qu’il soit nécessaire de préserver l’investissement c’est certain, mais cela ne doit pas être un blanc-seing aux FAI pour pratiquer des prix élevés, sans rapport avec les coûts réels, en ne faisant jamais jouer la concurrence et s’offrir des marges incompréhensibles., sous le prétexte qu’il faut investir.
Il est où l’investissement dans la fibre depuis 4 ans des deux autres géants (orange étant le seul à se bouger un peu sur ce point) ?
Le
21/12/2013 à
12h
40
ludo0851 a écrit :
En fait, les débats sur les FAI ou opérateur téléphoniques renvoie, pour moi, à la fracture numérique.
D’une manière générale :
-Quand on habite en (grande?) ville, le seul critère de choix est le prix : tout le monde a développé son réseau et les perfs se valent.
A la “campagne”, il y a des inégalités et l’argument “qualité du réseau” s’entend davantage
Perso habitant au centre de Lille, je ne me pose pas de question sur la qualité du réseau, je suis 100% Free et satisfait (même sur YT)
NB : je sais, pour caricaturer certains contre-arguments, qu’au coeur de Paris on n’a pas forcément Free et qu’au coeur du Cantal, Orange n’est pas forcément top non plus
Je suis à Toulouse (plein centre pour deux lignes et l’autre en périphérie) et je suis pas franchement satisfait de mes lignes Free.
Le peering d’un FAI n’est pas lié à la qualité de la ligne de ses abonnés. Si en bricolant un simple VPN via une ligne orange fibre (du boulot) je constate instantanément une amélioration, c’est qu’il y a un os quelque part et la “fracture numérique” n’y est pas pour grand chose…
Le
21/12/2013 à
12h
31
Malesendou a écrit :
Je ne dis pas le contraire, je faisais remarquer que malgré Free, ces 2 derniers marchent très bien. A prix égale, voir plus cher.
Donc le choix, ce fait vraisemblablement sur la qualité du service.
Oui, c’est bien mon sentiment aussi.
Le
21/12/2013 à
12h
13
Malesendou a écrit :
Il me semble que B&You et encore plus Sosh, sont des succès non ? ^^
Seul point contestable de ton post: B&You et Sosh ne proposent de tels tarifs que du fait de l’arrivée de Free mobile.
Pour le reste, je partage totalement ton analyse. La question de la qualité du service doit être posée.
C’est même dans l’intérêt de Free que l’on soit fixé clairement sur l’état de ses réseaux:
je suis chez Sosh en raison du fait que toutes mes connaissances (sans exception) qui avaient tenté l’aventure de Free mobile l’ont quitté dans les six mois.
je suis chez Free pour l’adsl (2 abonnements persos plus celui de mon frère), j’y suis depuis la v3, je constate une vraie dégradation du service depuis plus d’un an (avec des hauts et des bas, flagrant avec youtube…).
Concrètement si je ne constate pas un retour de fiabilité de mes lignes ADSL, l’année 2014 sera l’année du grand changement. Et pour le mobile tandis que je constate une communication ridicule sur la 4G par rapport à la réalité du réseau et que je n’ai toujours pas de retours rassurant, je ne risque pas d’y passer non plus.
Le
21/12/2013 à
10h
12
“l’arrivée de la Freebox Révolution ont bouleversé cette logique il y a quelques années. Mais si l’on met de côté cet écart, la stratégie de l’opérateur est simple …”
Si sur le mobile ils respectent cette logique du forfait unique tout inclus, pour l’ADSL ils ont pas qu’un peu bouleversé la stratégie “habituelle”, mais ont même “innové” à l’envers allant jusqu’au coup de l’option payante pour avoir la garantie d’accéder au replay par exemple…
Ceci ne remet pas en cause la réalité des défauts des autres opérateurs, mais pour moi Free est devenu sur l’ADSL a mettre dans le même sac que les autres.
Et si l’objet de l’article n’est pas “la qualité des offres”, la question se pose malgré tout sérieusement:
Je n’ai pas vu d’options équivalentes et payantes à “la garantie du replay” annoncées par d’autres opérateurs.
J’ai toujours de sérieuses difficultés pour voir une video sur youtube là où elle passe sans problème sur dailymotion et j’ai deux lignes chez Free distantes de 20 km pour en juger. (Voire une troisième chez mon frère).
Sur l’une des lignes Free, je compte sur le même immeuble un abonné orange fibre et un abonnement numéricable. L’un comme l’autre n’ont aucune des difficultés évoquées s’agissant de youtube
Par ailleurs, j’étais très intéresse par l’offre mobile surtout étant abonnéS ADSL, mais mes connaissances ayant tenté l’aventure ont toutes rétropédalées dans les six mois, me dissuadant toutes d’aller chez Free.
Alors si on ne peut pas généraliser à partir d’un cas, on peut malgré tout s’interroger sérieusement sur la fiabilité des offres lorsque les retours se multiplient par les proches ainsi que sur les forums et corroborant ses propres constatations…
Bref au-delà de la stratégie, quid de la robustesse des infrastructures de Free et est-ce que l’investissement y est suffisant ?
AbonnéS Free depuis des lustres, si d’autres concurrents veulent remettre un peu d’action dans ce secteur, j’ai rien contre.
Si Free a longtemps innové et dans le même temps cassé les prix dans le secteur de l’accès au net par ADSL, cette époque est révolue.
Aussi relancer la machine aussi bien sur le plan des prix que celui du service (fiabilité de l’accès/fonctions supplémentaires/fibre…) est une bonne chose.
Des retours de ceux qui étaient sous la 5 et avaient des (gros) problèmes de synchro. et d’utilisation “d’external storage”?
Sur la papier, c’est le meilleur cloud libre dispo. dans la pratique c’est une immense déception en ce qui me concerne (et pas mal de monde si on regarde sur les forums).
Mais si la 6 permet d’éviter les plantages de synchro et le partage effectif via SMB et FTP de répertoires, je retente ma chance ce WE.
kuzko a écrit :
ben j’en ai un… mais owncloud sur raspberry… GLUPS !!!
C’est parfaitement possible, y a même des tutos en français:
Reste à voir la tronche du texte à la sortie de l’Assemblée et surtout après un passage par les cases Conseil constitutionnel / CEDH / CJUE, car entre les atteintes généralisées à des principes fondamentaux (constitutionnelles ou de la convention européenne) et le non respect du droit communautaire, ça risque (je l’espère) de sabrer …
Dans tous les cas, le texte est parfaitement consternant, le présent exemple d’arbitrage qu’ils opèrent entre nos libertés individuelles et les intérêts économiques de quelques uns, en dit long sur la vision de l’intérêt général défendue.
nota: ma remarque vise les échanges postaux, en rien les motivations du calcul des dommages et intérêts s’agissant de la contrefaçon qui ne sont que la codification de pratiques jurisprudentielles déjà connues. Cette codification n’implique pas nécessairement une aggravation des dommages et intérêts prononcés, mais simplement un effort de motivation qui sera sans doute appliqué avec souplesse car il n’apporte rien de nouveaux.
On sait que la grogne contre les USA de la France (à retardement) et de l’Allemagne est plus motivée par le fait qu’elle permet de fédérer les membres de l’Union tandis qu’il y a d’importantes négociations avec les USA sur des accords économiques.
C’est une bonne chose, pour la négociation des accords en question et dans le même temps cela permet au projet de directive sur la protection des données de bénéficier d’une mobilisation inespérée des Etats membres.
Hélas, on peut craindre que le sujet retombe rapidement dans les oubliettes dès qu’il n’aura plus d’intérêt à l’utiliser politiquement, on se doute que la France et probablement l’Allemagne ont des pratiques similaires aux USA.
Reste que j’espère que ceci ne va pas servir de prétexte pour faire un internet “à l’européenne pour mieux protéger les citoyens européens des oreilles américaines”. L’annonce allemande d’hier va précisément dans ce sens…
Je n’arrive pas à trancher pour dire si c’est un édito réaliste ou pessimiste.
Il est certain que cela ronronne doucement depuis quelques années, à l’exception de la démocratisation de l’accès au net sur mobile. Mais même celle-ci ne génère pas forcément de nouveaux usages.
Mais j’espère que de nouveaux usages et innovations arrivent avec l’imprimante 3D et les possibilités des raspberry et autre petit ordi alliés à divers options de capteurs.
On va pouvoir créer des objets, les connecter au net, penser des modes d’interactions spécifiques avec eux sans que tout soit passé à la moulinette de standardisation d’un grand groupe voulant refourguer à travers ses produits ses propres services.
Y a un potentiel révolutionnaire avec ça ! Bref je garde l’espoir que nous sommes encore de grands gamins " />
dans le principe passer a un os 64bit c est logique, dans la pratique j ai tellement galeré pour faire fonctionner certains périphériques (imprimante et carte TNT notamment) que j ai laissé tomber l aventure et retour au 32…
mina la thèse récompensée en 2009 (première année du prix) traitait notamment du droit a l oubli et des cette époque la CNIL en a fait son cheval de bataille : droit impossible a invoquer devant un juge judiciaire qui s apparente plus a une liberté qu’un droit, qui au mieux ne donnera rien de concret ( comme l essentiel des actions menées par la CNIL prompte pour se lancer a contre temps et avec des outils inefficaces pour pousser des cris de vierge effarouchée dans son rapport annuel sur le non respect de la lil). donc mon post ne critiquait pas la thèse récompensée, mais bien le génie de cette AAI pour se lancer dans des concept foireux
Le
30/09/2013 à
22h
10
la CNIL a récompensé la thèse sur le droit a l oubli par son prix de thèse crée a cette occasion. depuis le début , ce droit qui n en est pas un, est une idée vaporeuse tandis que la CNIL n est toujours pas capable se simplement consacrer le principe du consentement , se limitant a un droit d opposition ridicule renvoyant a la question du démarchage au début du marketing.
Que l on se débarrasse de cette AAI qui n a jamais démontré son utilité sinon pour se délivrer a elle même des médailles d autosatisfaction, et que l on consacre le principe de la saisine des juges pour trancher des atteintes au respect des données persos (et pas au au pénal)
Chez moi les choses allaient enfin mieux depuis six mois, mais je constate depuis quelques semaines ces microcoupures et parallèlement le retour des incidents d’il y a six mois.
A l’époque, j’avais pas cherché à comprendre : mise en demeure AR sous trois semaines de régler le problème, à défaut résiliation. Et comme par miracle, les techniciens se sont succédés et tout est rentré dans l’ordre.
J’ai pas encore eu le courage de me trouver un AR mais comme j’ai l’impression que ça reste la méthode la plus fiable pour avoir une prise en charge et que surtout, si ça ne fonctionne pas ça me permet d’aller voir ailleurs, je pense qu’un courrier s’impose… " />
Même si cela semble important pour un seul service dont on peut se demander s’il impose de dédier du personnel à 100% sur la gestion/actualisation du truc, on peut admettre que le coût final de fonctionnement est pas totalement démesuré.
Reste qu’il est certain que le coût de la licence reste prohibitif pour beaucoup de développeurs. Du coup, on peut se demander si tout ceci ne serait pas plus rentable en baissant significativement le cout des licences afin de permettre aux développeurs d’en faire des applications tierces et donc permettre une véritablement exploitation de la base et rémunération à ce titre.
Car seulement 16 licences pour une telle base d’infos c’est clairement sous-exploité alors qu’il y a du potentiel (intégration dans les gps, applications pour faire ses courses…)
Si indiscutablement la maîtrise de l’outil informatique est devenue un impératif pour apprendre, s’informer, travailler et peut donc justifier une aide à l’achat d’un pc/portable, on ne fait rien de productif sur smartphone ou tablette qui sont de zoli-gadgets mais certainement pas des outils d’apprentissages.
Du coup, on peut se passer de telles dépenses inutiles je pense… " />
La redevance est un résidu législatif archaïque des années 50.
C’est fondamentalement injuste : les riches et les pauvres ont la télé.
Les riches paient la même redevance que les pauvres, alors que les riches ont des plus grandes télés, et même plusieurs.
…
Oui et comme je suis riche j’ai pas besoin de regarder la télé! J’ai de véritables loisirs moua! Du coup, c’est dégueulasse de raquer pour ces salauds de pauvres qui sont les seuls à regarder ces débilités qui les ciblent quasi exclusivement.
Donc en ma qualité de riche, je refuse de payer ! Na ! " />
(Le pire est que la dernière partie de mon propos concernant le public cible est tristement la réalité….)
Le
28/08/2013 à
15h
16
Natsume a écrit :
…
Sachant que France Télévisions aura l’avantage de ne pas dépendre de la pub pour se financer, donc n’aura pas autant l’objectif d’audience que d’autres chaines publiques, et peut donc “prendre des risques”.
Le problème est bien qu’à propos de France Télévisions ont fait le coup systématique de l’impératif absolu qu’il y a à préserver le mode financement qui évite de tomber dans les pièges de l’audimat.
On augmente depuis l’origine, la redevance sous ce prétexte.
Le résultat est pas franchement reluisant et si augmentation de la redevance il y a quasiment chaque année, les émissions d’investigations ou culturelles sont rares à l’exception de Fr5 et Arte, pour les autres, on a exactement les mêmes émissions débiles, séries débiles, films débiles que sur les chaines du privé.
Pire, les quelques émissions d’exception sur Fr2 et Fr3 se retrouvent aujourd’hui en troisième partie de soirée, voire reléguées sur la page web de la chaine, tandis qu’il y a parfois sur ce service public des émissions dignes de la téléréalité et cela aux grandes heures de diffusion…
Du coup, je ne crois pas une seconde que le changement d’assiette de la redevance pour augmenter le budget de France télévision, nous offre in fine plus de garantie qu’auparavant sur la qualité réelle des chaines ainsi financées.
Le
27/08/2013 à
21h
20
que la redevance concerne a un moment ou un autre les écrans autres que TV, on savait très bien cela hélas. ce qui est désolant c est de ne voir en rien évoluer les diffuseurs classiques de médias ; télé, cinéma, musique… ces secteurs ont tous petit a petit étendus les différentes taxes/contribution/redevance qui les financent aux nouvelles technologies, mais sans jamais revoir leurs modèles économiques et de diffusion/distribution sinon au bord du gouffre et avec des années de retard sur les usages réels.
ils ne comprennent pas qu ils ne vont bientôt que représenter que eux mêmes et seront a terme tellement insignifiant qu ils vont disparaître a la faveur d un rééquilibrage des forces, ça fait vraiment dernier tour de parade avant la mise a la retraite faute de satisfaire personne mais d hériter tout le monde…
J’vois pas ce que le CSA a à dire sur Internet, et encore moins sur des entreprises étrangères comme YouTube.
Que l’entreprise soit étrangère ou non n’a aucun rapport, en revanche, le plus étonnant est que le CSA tente de donner l’illusion qu’on lui demande son avis sur internet.
Que le CSA ne serve à rien sur internet on s’en doute, que ce même CSA ne se contente pas d’avoir un titre honorifique de surveillant du WEB par décision du gouvernement français, reste pour moi un mystère. A croire que le CSA croit par moment avoir le moindre INpact sur le net, tandis que même les gouvernements (sauf USA) n’arrivent pas à influer sur l’ICANN.
Si l’intention humoristique est réelle (ce qui semble être le cas, d’autant que les tribunaux ont une appréciation large de la notion d’humour…) et qu’il n’y a aucune activité commerciale tirée de la caricature (rien trouvé en ce sens que cela soit sur le blog ou le site), il n’y a vraiment aucune raison que ce site ferme.
C’est même regrettable et le simple déplaisir de celui qui est parodié n’a certainement pas à jouer.
Dommage que les blogueuses ne souhaitent pas pousser plus avant les choses.
Cependant la Cour de cass. pourrait enfin se coller au problème…
S’agissant de l’obligation de fournir les renseignements sur l’auteur d’un message, la Cour de cass. peut très bien se prononcer et faire évoluer le statu quo en la matière car le texte ne fait pas explicitement obligation à l’intermédiaire technique de communiquer l’information si le traitement des infos. (serveurs…) n’est pas sur le territoire français (ou de l’U.E., la LCEN étant la reprise pour l’essentiel d’une directive européenne).
La question de l’applicabilité du texte aux services étrangers est pas nouvelle (yahoo et les objets nazis étant le plus célèbre accrochage en la matière).
Aussi, la Cour de cassation pourrait enfin utiliser un des trois critères de rattachement du droit international pour rendre applicable l’obligation de fournir l’information.
Personnellement, cela ne me choque pas; le fait de fournir l’information sur l’auteur (IP…) lorsque celui-ci est sur le territoire national et poste à destination des français, me semble logique.
Aussi, si la ministre se plante sur l’existence de l’arrêt, il est tout aussi faux de penser que la Cour de cass. ne peut pas se prononcer sur le sujet à l’occasion d’un pourvoi. (pour l’instant, elle ne le fait pas se contentant de rappeler l’appréciation souveraine des juges du fond, mais elle peut très bien changer d’avis).
Il va faire comment avec tous les MO5 et TO7 qui prennent la poussière dans les écoles depuis le plan informatique pour tous, parce qu’on peut totalement capter et modifier les communications sur l’intranet (32 postes max certes) ? " />
(D’accord c’est méchant, mais voir ce Monsieur à nouveau venir parler d’informatique après un tel plantage ça reste énorme pour moi)
On a perpétuellement les mêmes erreurs dès qu’un gouvernement touche à la liberté d’expression sur internet. Consternant…
D’autant que cette mesure n’est pas prise par le pouvoir exécutif (décrets…) mais par la Société elle-même. Ils espèrent sans doute contourner la difficulté qu’il y a modifier la réglementation sur la liberté d’expression: par définition une telle modification ne peut être prise que par la loi (législatif), puis précisée dans ses modalités par l’exécutif.
Cependant, il est certain qu’une telle modification législative serait sanctionnée par le Conseil Constitutionnel.
Donc c’est la société elle-même qui met en place le dispositif, le gouvernement espérant éviter une censure inévitable du Conseil.
Hélas pour eux, il est parfaitement possible qu’une association ou même un individu se voyant refusé le bénéfice de ce dispositif se retourne contre la Société elle-même.
Le résultat sera d’assurer un buzz parfait pour les exclus du dispositif et ceux-ci risquent de s’offrir au passage une victoire médiatique et juridique.
J’ai tenté d’installer diaspora, bon c’est effectivement pas super bien branler niveau processus d’installation et juste pour un test j’ai vite laissé tomber.
Je suis donc passé à Movim. Le processus d’installation m’a pris moins de 5 min. (le plus long est d’aller chercher les adresses de serveurs XMPP et BOSH…). C’est bien pensé et simple.
Il me reste à voir comment personnaliser l’interface (j’ai pas encore regardé la tête des css et scripts d’affichage) et me remonter un serveur XMPP, car utiliser ceux de tiers proposés dans la liste par défaut peut rendre la connexion bien lente et surtout bloquer la gestion de son compte par l’utilisateur en fonction des droits accordés par le serveur XMPP choisi.
Mais clairement, pour monter son micro-réseau social, Movim est vraiment prometteur voire déjà utilisable si on met les mains dans le cambouis.
Le
15/06/2013 à
01h
36
knos a écrit :
C’est problème c’est qu’un réseau social sans personne c’est un réseau asocial.
Je vois pas ça pour une usage similaire à FB ou G+. En revanche, monter un réseau social par centre d’intérêt/localisation géographique, ça peut être très intéressant: comme on montait il y a quelques années un forum perso avec ses amis, là on fait un micro-réseau social avec ses amis.
Après effectivement, l’idée d’un FB libre, sécurisé et gratuit, ça semble effectivement impossible: comment financer autant de serveurs si c’est gratuit même sans pub? Comment s’assurer qu’un Etat ou autre ne va pas y piocher des infos si on n’héberge pas soi-même son serveur ?
Déjà il faudrait éduquer les gens à ne pas envoyer des emails pour tout et n’importe quoi… A ne pas mettre la terre en copie.
[…]
Le genre de solutions décrites dans l’article, n’est qu’un palliatif. Si problème il y a, on ne s’attaque pas à sa racine avec ca.
Je pense que tout est là.
Peu-importe la puissance du tri automatique, il ne pourra jamais rien faire contre la série de mails envoyée par un correspondant authentique et pour un sujet dont on est bien le destinataire, mais qui se caractérise par des sollicitations intempestives et inutiles.
Bref, on ne peut rien faire contre le correspondant boulet, qui est un client/un fournisseur qui nous relance toutes les semaines (ou plus) pour ne rien dire de nouveau, qui ne fournira pas les informations demandées depuis des lustres, mais qui a besoin chaque semaine de revenir (sans même plus se préoccuper des simples règles de politesse élémentaire, encore moins de la mise en forme et de reprendre les références de son dossier) demander où en est son dossier/ demande…
Aussi, je prends pour certains des mesures radicales puisque ces sollicitations débiles bouffent littéralement la vie et la capacité de travail: après un courriel de mise au point sur l’usage de la messagerie (qui ne fait que reprendre les règles déjà annoncées dans la signature de mes emails), le débile prend un email l’informant qu’en raison de l’abus de la messagerie, son adresse a été classée dans “indésirable” et que s’il souhaite m’écrire il devra le faire par courrier papier.
C’est radical, certains se braquent et changent de crémerie, mais l’un dans l’autre je suis gagnant: la concurrence récupère un boulet et surtout j’ai plus de temps pour me consacrer à mon boulot. Car avec certains je me dis clairement que l’email est une perte de temps et que finalement le courrier papier bien que plus lent et couteux permettait de bosser dans de bien meilleures conditions.
Et contre ces ânes il n’existe pas de règle d’automatisation permettant de trier l’email utile envoyé par eux des centaines d’autres sans le moindre intérêt. " />
Fondamentalement cela ne va pas changer grand chose: de bons sentiments et de l’autre coté des taxes élargies pour les existantes et deux nouvelles qui après avoir tué le marché du CD/DVD vierge en France, vont tuer les acteurs du net se lançant dans le cloud s’ils se localisent sur le territoire.
On peut aussi imaginer que même pour le matériel “connecté” dans quelques années la taxe augmentera suffisamment pour rendre l’achat à l’étranger significativement intéressant pour tuer ce secteur aussi en France. (Ce qui est déjà le cas pour les appareils soumis au prélèvement de la copie privée).
In fine, c’est peut-être la meilleure solution: certes, l’emploi dans le secteur du net va encore en pâtir, mais c’est une constante en France puisque les politiques de droite ou de gauche ont toujours été incapables de saisir son intérêt.
Mais les solutions proposées dans ce rapport ne font qu’inciter à se détourner de l’achat en France et petit à petit tarir les sources de taxation/prélèvement et donc de financement de “l’exception culturelle française”, prétexte à la rhétorique habituelle des ayants droit qui n’admettent aucune contrepartie réelle à ses indemnisations (élargissement de la notion d’exception de copie privée, offre légale d’achat sans DRM…).
beaucoup de bonnes intentions, mais au final le rapport Lescure ne fait que changer le flacon pour ne surtout rien changer a l ivresse des ayant droit. hadopi deguisée en CSA, qui permet au CSA de mettre un pied sur le net, conservation des taxes déjà présentes et création de deux nouvelles sans changement contraignant pour les industriels de la “culture”.
on peut comme ici tenter de formuler des propositions concrètes et lucides, mais en face il y a mur, certes proche de l état de ruines, mais qui par définition ne se remettra jamais en cause.
Designer cette boite ou une des multinationales du secteur n’est pas le problème, l’os, c’est le concept de brève logiciel.
Protéger une fonction par la propriété industrielle est une ânerie, protéger la façon dont on parvient a faire telle ou telle fonction c’est la bonne solution (chez nous par le droit d’auteur, mais sans doute que pour un temps l’Europe acceptant depuis un bail la protection mixte droit d’auteur/brevet, ainsi que le brevet logiciel depuis quelques années)
On a deux mondes qui s affrontent sur un tel sujet; l’aglosaxon et les autres. Jusqu’au jour où enfin le déséquilibre entre innovation et protection à l’excès sera tel que l’on adoptera enfin des réglementations plus adaptées, mais c’est pas pour tout de suite et outre l innovation, c’est en premier lieu une certaine conception du partage du savoir qui est sacrifiée.
ce qui est drôle c est que le manque de mesure total de la décision prise par cet établissement va sans doute justifier la saisine du tribunal administratif qui va invalider probablement la décision du conseil de discipline ( classiquement au motif d un manque de motivation ou défaut d accès a un avocat, puisque c est peu connu mais sa présence est parfaitement prévue ici).
parallèlement la plainte pour diffamation ( qui devra être requalifiée en injure si elle veut tenir deux secondes devant une juridiction) ne donnera sans doute rien, en premier lieu parce que la personne visée a passe l eponge.
au final et d un incident anecdotique qui pouvait se régler en interne par un bon cadrage on se retrouve avec une procédure qui dépasse tous les protagonistes et aura sans doute l effet inverse de celui recherché… ah l éducation nationale " />
2757 commentaires
La transmission des données très personnelles mieux encadrée en justice ?
31/07/2014
Le 01/08/2014 à 14h 19
Le 31/07/2014 à 15h 16
J’ajoute qu’en pratique, les FAI ou les intermédiaires techniques dans la très large majorité refusent de communiquer une information à l’avocat sauf décision de justice (à minima ordonnance du requête accordée par le Président du Tribunal de grande instance). Et c’est bien légitime. " />
Le 31/07/2014 à 15h 04
Les articles 145, 809 et 812 du Code de procédure civile n’ont rien de nouveau ni de spécifique au net. En outre, ils n’impliquent pas d’agir sans respect du contradictoire, chose parfaitement différente.
Ils visent à recueillir des informations (preuves) pour le premier, à faire cesser un trouble manifestement illicite ou un dommage imminent pour les suivants.
Classiquement le premier permet d’obtenir une expertise (référé in futurum). Par exemple, on fait faire des travaux, il y a malfaçon, du coup on va saisir le Juge des référés sur la base de 145 du CPC et l’adversaire sera convoqué (assigné) à l’audience, et le Juge arbitrera de l’intérêt d’une expertise pour établir que le constructeur a mal bossé, le tout en présence du fameux constructeur. Tout est fait dans le respect du contradictoire.
Pour les autres, un voisin a monté un échafaudage chez lui qui menace de s’effondrer chez nous. On va voir le même Juge et avec le même respect du contradictoire et ayant convoqué le voisin, lequel Juge ordonne le démontage de l’échafaudage et si le voisin est absent par exemple, autorise que l’on entre chez lui pour faire procéder à ce même démontage.
Le “problème” soulevé ici est le fait d’agir sur requête au Président du Tribunal (et ce n’est pas spécifique à 145, 808, 809…) et non par assignation, ceci permettant de pas respecter le principe du contradictoire. Dans ce cas, il faut motiver pourquoi on ne veut pas respecter le contradictoire: c’est loin d’être accordé automatiquement et il faut vraiment motiver sa demande. Classiquement, on indiquera que l’on ne veut pas avertir l’adversaire car sinon il va tout faire disparaitre.
C’est par exemple le cas pour un type qui fait de la contrefaçon, si on l’assigne sur 145 du CPC, il est évident qu’il va en profiter pour tout faire disparaitre. Donc on le fait sur requête afin d’autoriser un huissier à pénétrer sur un lieu donné (ça peut être chez l’adversaire ou par exemple l’hébergeur d’un site WEB), le Président jugeant ou non qu’il est légitime de ne pas alerter l’adversaire.
Enfin, les constatations non contradictoires réalisées devront par la suite être dénoncées à l’adversaire, lequel doit pouvoir en débattre et éventuellement les contester.
Bref, difficile ici de comparer ça aux pouvoirs du Parquet ou du Juge d’instruction ou encore des actions quasiment non encadrées des administrations. " />
Freebox Player : Free lance un SDK applicatif basé sur Qml
31/07/2014
Le 31/07/2014 à 15h 49
Le 31/07/2014 à 15h 48
Un portage d’XBMC ça va être difficile, en revanche faire une belle biblio. si on peut faire un peu de sqlite ça doit pouvoir passer.
Reste à voir la fluidité du résultat.
TNT gratuite : le CSA dit non à LCI, Paris Première et Planète+
29/07/2014
Le 29/07/2014 à 17h 48
Le 29/07/2014 à 17h 31
“et la promotion de la qualité et de la diversité des programmes”.
Ben quoi?! le CSA est parfaitement adapté au net, il trolle déjà comme un grand en faisant croire que les chaines gratuites sont de qualité ! " />
HummingBoard : trois concurrents au Raspberry Pi, à partir de 44,99 dollars
04/07/2014
Le 06/07/2014 à 08h 11
Avoir de nouveaux projets dans l’esprit du Raspberry est une bonne nouvelle.
Le deuxième modèle est intéressant car il permet sérieusement d’envisager un serveur web aux performances acceptables, pour un coût très faible.
Un de mes Raspberry type B que j’utilise en serveur WEB tire facilement la langue même avec une installation optimisée et avec des softs légers, comprendre pas Apache.
En revanche, le premier modèle est plus cher qu’un Raspberry type B pour des performances similaires (la ram est un facteur rapidement limitant sur le Raspberry).
Et le dernier modèle s’approche des NUC et autres qui ne visent absolument pas le même usage.
La Cour de cassation définit les pouvoirs de la police face à Google US
07/05/2014
Le 07/05/2014 à 23h 47
Plus que de déterminer les pouvoirs de l’OPJ (dont l’investigation sur le site US se déroule à la suite d’une perquisition autorisée par le JLD tout même) qui ne sont en rien modifiés, c’est l’affirmation qui consiste à dire “rien ne prouve que les données sont stockées aux USA donc on peut se passer d’une demande de coopération” qui est pour le moins curieuse.
C’est l’expression la plus parfaite de la jurisprudence à géométrie variable s’agissant du stockage et du traitement des données.
Dès qu’il s’agit de vie privée ou plus largement d’appliquer la LIL sur un site dont on sait par habitude que ses données sont à l’étranger mais dont par définition on en a pas la preuve à moins d’en demander la confirmation au site, la réponse est claire: ah non ma bonne Madame ah non mon bon Monsieur on ne peut rien faire puisque même si on en a pas la preuve formelle, les données sont vraisemblablement stockées et traitées à l’étranger.
En revanche et en l’espèce, puisqu’on en a pas la preuve, on va partir du principe que les données ne sont pas stockées à l’étranger et donc poursuivre les investigations comme si de rien n’était… (moyen n°6).
Il est indiqué qu’aucune des pièces ne permettait de connaître où sont stockées effectivement les données, pourtant une simple analyse de l’IP du serveur aurait pu sans mal démontrer qu’il n’était certainement pas sur le territoire national.
Autant le reste n’est pas critiquable, l’OPJ peut parfaitement solliciter des informations sur la base d’une procédure dépourvue sans le moindre pouvoir de contrainte avec le risque évident qu’il soit ignoré, autant la réponse au moyen n°6 est un rattrapage aux branches pour éviter la chute et est même franchement critiquable.
Les voies de “l’apparence du lieu du stockage des données” sont impénétrables … " />
La CNIL récompense une thèse sur le peer-to-peer
02/01/2014
Le 03/01/2014 à 13h 12
Pour avoir lu la conclusion et sans vouloir être méchant, c’est bien l’idée que j’ai de la socio… " />
Ça doit venir des canons de la matière, car du “je” à toutes les sauces dans mon domaine c’est pas possible (et très pénible à lire le “moi je moi je”) outre des termes tel que le “buzz” employé au premier degré, en droit, la thèse termine directement en cale-meuble.
Peering : la cour d’appel de Paris donne raison à Orange face à Cogent
23/12/2013
Le 23/12/2013 à 17h 55
C’est quoi envoyer “des contenus à outrance dans les réseaux” ?
C’est d’une logique implacable, la majorité s’abonne à un FAI pour accéder au “Over The Top” de sorte que précisément ces FAI font leur beurre uniquement du fait de l’attractivité des contenus des “Over The Top”, mais comme ils détiennent les tuyaux, ils peuvent se permettre de ronchonner pour faire raquer un droit de passage à ces mêmes “Over The Top”.
Le beurre l’argent du beurre et le * de la crémière… Et certains pour se plaindre dans une new précédente que ces pauvres FAI étaient dans de graves difficultés et ne pouvaient rien faire contre les géants du net…
On va en manger de la segmentation sous prétexte de quota de peering fixé selon le bon vouloir du FAI " />
En revanche, s’accorder sur politique commune européenne pour ne pas permettre à ces “Over The Top” d’échapper à l’impôt, ça me semble autrement plus justifier que de venir pleurer sur la situation des FAI…
Ils ont Free, ils n’ont (toujours) rien compris
21/12/2013
Le 21/12/2013 à 16h 18
Le 21/12/2013 à 16h 06
Le 21/12/2013 à 14h 38
Le 21/12/2013 à 14h 08
Le 21/12/2013 à 13h 38
Le 21/12/2013 à 13h 27
Le 21/12/2013 à 13h 19
Le 21/12/2013 à 13h 00
Le 21/12/2013 à 12h 49
Le 21/12/2013 à 12h 40
Le 21/12/2013 à 12h 31
Le 21/12/2013 à 12h 13
Le 21/12/2013 à 10h 12
“l’arrivée de la Freebox Révolution ont bouleversé cette logique il y a quelques années. Mais si l’on met de côté cet écart, la stratégie de l’opérateur est simple …”
Si sur le mobile ils respectent cette logique du forfait unique tout inclus, pour l’ADSL ils ont pas qu’un peu bouleversé la stratégie “habituelle”, mais ont même “innové” à l’envers allant jusqu’au coup de l’option payante pour avoir la garantie d’accéder au replay par exemple…
Ceci ne remet pas en cause la réalité des défauts des autres opérateurs, mais pour moi Free est devenu sur l’ADSL a mettre dans le même sac que les autres.
Et si l’objet de l’article n’est pas “la qualité des offres”, la question se pose malgré tout sérieusement:
Alors si on ne peut pas généraliser à partir d’un cas, on peut malgré tout s’interroger sérieusement sur la fiabilité des offres lorsque les retours se multiplient par les proches ainsi que sur les forums et corroborant ses propres constatations…
Bref au-delà de la stratégie, quid de la robustesse des infrastructures de Free et est-ce que l’investissement y est suffisant ?
Bouygues compte casser les prix dans le fixe, l’action d’Iliad s’écroule
20/12/2013
Le 20/12/2013 à 14h 57
AbonnéS Free depuis des lustres, si d’autres concurrents veulent remettre un peu d’action dans ce secteur, j’ai rien contre.
Si Free a longtemps innové et dans le même temps cassé les prix dans le secteur de l’accès au net par ADSL, cette époque est révolue.
Aussi relancer la machine aussi bien sur le plan des prix que celui du service (fiabilité de l’accès/fonctions supplémentaires/fibre…) est une bonne chose.
OwnCloud 6 est là : hausse des performances et travail collaboratif en ligne
12/12/2013
Le 12/12/2013 à 17h 23
Des retours de ceux qui étaient sous la 5 et avaient des (gros) problèmes de synchro. et d’utilisation “d’external storage”?
Sur la papier, c’est le meilleur cloud libre dispo. dans la pratique c’est une immense déception en ce qui me concerne (et pas mal de monde si on regarde sur les forums).
Mais si la 6 permet d’éviter les plantages de synchro et le partage effectif via SMB et FTP de répertoires, je retente ma chance ce WE.
Le fichage systématique des échanges postaux adopté en trois heures
21/11/2013
Le 21/11/2013 à 22h 37
Reste à voir la tronche du texte à la sortie de l’Assemblée et surtout après un passage par les cases Conseil constitutionnel / CEDH / CJUE, car entre les atteintes généralisées à des principes fondamentaux (constitutionnelles ou de la convention européenne) et le non respect du droit communautaire, ça risque (je l’espère) de sabrer …
Dans tous les cas, le texte est parfaitement consternant, le présent exemple d’arbitrage qu’ils opèrent entre nos libertés individuelles et les intérêts économiques de quelques uns, en dit long sur la vision de l’intérêt général défendue.
nota: ma remarque vise les échanges postaux, en rien les motivations du calcul des dommages et intérêts s’agissant de la contrefaçon qui ne sont que la codification de pratiques jurisprudentielles déjà connues. Cette codification n’implique pas nécessairement une aggravation des dommages et intérêts prononcés, mais simplement un effort de motivation qui sera sans doute appliqué avec souplesse car il n’apporte rien de nouveaux.
Surveillance : Paris et Berlin veulent des discussions bilatérales avec les USA
25/10/2013
Le 27/10/2013 à 07h 47
On sait que la grogne contre les USA de la France (à retardement) et de l’Allemagne est plus motivée par le fait qu’elle permet de fédérer les membres de l’Union tandis qu’il y a d’importantes négociations avec les USA sur des accords économiques.
C’est une bonne chose, pour la négociation des accords en question et dans le même temps cela permet au projet de directive sur la protection des données de bénéficier d’une mobilisation inespérée des Etats membres.
Hélas, on peut craindre que le sujet retombe rapidement dans les oubliettes dès qu’il n’aura plus d’intérêt à l’utiliser politiquement, on se doute que la France et probablement l’Allemagne ont des pratiques similaires aux USA.
Reste que j’espère que ceci ne va pas servir de prétexte pour faire un internet “à l’européenne pour mieux protéger les citoyens européens des oreilles américaines”. L’annonce allemande d’hier va précisément dans ce sens…
Internet, vers la fin des bouleversements et le début de la maturité ?
26/10/2013
Le 26/10/2013 à 08h 26
Je n’arrive pas à trancher pour dire si c’est un édito réaliste ou pessimiste.
Il est certain que cela ronronne doucement depuis quelques années, à l’exception de la démocratisation de l’accès au net sur mobile. Mais même celle-ci ne génère pas forcément de nouveaux usages.
Mais j’espère que de nouveaux usages et innovations arrivent avec l’imprimante 3D et les possibilités des raspberry et autre petit ordi alliés à divers options de capteurs.
On va pouvoir créer des objets, les connecter au net, penser des modes d’interactions spécifiques avec eux sans que tout soit passé à la moulinette de standardisation d’un grand groupe voulant refourguer à travers ses produits ses propres services.
Y a un potentiel révolutionnaire avec ça ! Bref je garde l’espoir que nous sommes encore de grands gamins " />
[MàJ] Watch Dogs : Ubisoft revient en arrière au sujet des prérequis sur PC
04/10/2013
Le 03/10/2013 à 19h 51
dans le principe passer a un os 64bit c est logique, dans la pratique j ai tellement galeré pour faire fonctionner certains périphériques (imprimante et carte TNT notamment) que j ai laissé tomber l aventure et retour au 32…
Droit à l’oubli : les acteurs du web 2.0 dégomment la consultation de la CNIL
30/09/2013
Le 01/10/2013 à 19h 57
mina la thèse récompensée en 2009 (première année du prix) traitait notamment du droit a l oubli et des cette époque la CNIL en a fait son cheval de bataille : droit impossible a invoquer devant un juge judiciaire qui s apparente plus a une liberté qu’un droit, qui au mieux ne donnera rien de concret ( comme l essentiel des actions menées par la CNIL prompte pour se lancer a contre temps et avec des outils inefficaces pour pousser des cris de vierge effarouchée dans son rapport annuel sur le non respect de la lil). donc mon post ne critiquait pas la thèse récompensée, mais bien le génie de cette AAI pour se lancer dans des concept foireux
Le 30/09/2013 à 22h 10
la CNIL a récompensé la thèse sur le droit a l oubli par son prix de thèse crée a cette occasion. depuis le début , ce droit qui n en est pas un, est une idée vaporeuse tandis que la CNIL n est toujours pas capable se simplement consacrer le principe du consentement , se limitant a un droit d opposition ridicule renvoyant a la question du démarchage au début du marketing.
Que l on se débarrasse de cette AAI qui n a jamais démontré son utilité sinon pour se délivrer a elle même des médailles d autosatisfaction, et que l on consacre le principe de la saisine des juges pour trancher des atteintes au respect des données persos (et pas au au pénal)
Freebox : des micro-coupures pour certains clients, Free fait l’autruche
03/09/2013
Le 03/09/2013 à 13h 55
Chez moi les choses allaient enfin mieux depuis six mois, mais je constate depuis quelques semaines ces microcoupures et parallèlement le retour des incidents d’il y a six mois.
A l’époque, j’avais pas cherché à comprendre : mise en demeure AR sous trois semaines de régler le problème, à défaut résiliation. Et comme par miracle, les techniciens se sont succédés et tout est rentré dans l’ordre.
J’ai pas encore eu le courage de me trouver un AR mais comme j’ai l’impression que ça reste la méthode la plus fiable pour avoir une prise en charge et que surtout, si ça ne fonctionne pas ça me permet d’aller voir ailleurs, je pense qu’un courrier s’impose… " />
Découvrez les sommes collectées par l’État grâce à prix-carburants.gouv.fr
02/09/2013
Le 02/09/2013 à 17h 22
Même si cela semble important pour un seul service dont on peut se demander s’il impose de dédier du personnel à 100% sur la gestion/actualisation du truc, on peut admettre que le coût final de fonctionnement est pas totalement démesuré.
Reste qu’il est certain que le coût de la licence reste prohibitif pour beaucoup de développeurs. Du coup, on peut se demander si tout ceci ne serait pas plus rentable en baissant significativement le cout des licences afin de permettre aux développeurs d’en faire des applications tierces et donc permettre une véritablement exploitation de la base et rémunération à ce titre.
Car seulement 16 licences pour une telle base d’infos c’est clairement sous-exploité alors qu’il y a du potentiel (intégration dans les gps, applications pour faire ses courses…)
École : des tablettes et smartphones bientôt pris en charge via la CAF ?
02/09/2013
Le 02/09/2013 à 17h 00
Si indiscutablement la maîtrise de l’outil informatique est devenue un impératif pour apprendre, s’informer, travailler et peut donc justifier une aide à l’achat d’un pc/portable, on ne fait rien de productif sur smartphone ou tablette qui sont de zoli-gadgets mais certainement pas des outils d’apprentissages.
Du coup, on peut se passer de telles dépenses inutiles je pense… " />
France TV plaide pour l’extension de la redevance aux nouveaux écrans
27/08/2013
Le 29/08/2013 à 14h 18
Le 28/08/2013 à 15h 16
Le 27/08/2013 à 21h 20
que la redevance concerne a un moment ou un autre les écrans autres que TV, on savait très bien cela hélas. ce qui est désolant c est de ne voir en rien évoluer les diffuseurs classiques de médias ; télé, cinéma, musique… ces secteurs ont tous petit a petit étendus les différentes taxes/contribution/redevance qui les financent aux nouvelles technologies, mais sans jamais revoir leurs modèles économiques et de diffusion/distribution sinon au bord du gouffre et avec des années de retard sur les usages réels.
ils ne comprennent pas qu ils ne vont bientôt que représenter que eux mêmes et seront a terme tellement insignifiant qu ils vont disparaître a la faveur d un rééquilibrage des forces, ça fait vraiment dernier tour de parade avant la mise a la retraite faute de satisfaire personne mais d hériter tout le monde…
Les SMAD invités à remplir leur déclaration auprès du CSA
22/08/2013
Le 23/08/2013 à 16h 48
[MàJ] « Adopte Un Mec » fait fermer un site parodiant son site Internet
16/08/2013
Le 14/08/2013 à 10h 27
Si l’intention humoristique est réelle (ce qui semble être le cas, d’autant que les tribunaux ont une appréciation large de la notion d’humour…) et qu’il n’y a aucune activité commerciale tirée de la caricature (rien trouvé en ce sens que cela soit sur le blog ou le site), il n’y a vraiment aucune raison que ce site ferme.
C’est même regrettable et le simple déplaisir de celui qui est parodié n’a certainement pas à jouer.
Dommage que les blogueuses ne souhaitent pas pousser plus avant les choses.
Quand Fleur Pellerin s’appuie sur un arrêt inexistant de la Cour de cassation
13/08/2013
Le 13/08/2013 à 15h 29
Cependant la Cour de cass. pourrait enfin se coller au problème…
S’agissant de l’obligation de fournir les renseignements sur l’auteur d’un message, la Cour de cass. peut très bien se prononcer et faire évoluer le statu quo en la matière car le texte ne fait pas explicitement obligation à l’intermédiaire technique de communiquer l’information si le traitement des infos. (serveurs…) n’est pas sur le territoire français (ou de l’U.E., la LCEN étant la reprise pour l’essentiel d’une directive européenne).
La question de l’applicabilité du texte aux services étrangers est pas nouvelle (yahoo et les objets nazis étant le plus célèbre accrochage en la matière).
Aussi, la Cour de cassation pourrait enfin utiliser un des trois critères de rattachement du droit international pour rendre applicable l’obligation de fournir l’information.
Personnellement, cela ne me choque pas; le fait de fournir l’information sur l’auteur (IP…) lorsque celui-ci est sur le territoire national et poste à destination des français, me semble logique.
Aussi, si la ministre se plante sur l’existence de l’arrêt, il est tout aussi faux de penser que la Cour de cass. ne peut pas se prononcer sur le sujet à l’occasion d’un pourvoi. (pour l’instant, elle ne le fait pas se contentant de rappeler l’appréciation souveraine des juges du fond, mais elle peut très bien changer d’avis).
Laurent Fabius nous explique la surveillance à base d’outils grand public
02/07/2013
Le 02/07/2013 à 17h 31
Il va faire comment avec tous les MO5 et TO7 qui prennent la poussière dans les écoles depuis le plan informatique pour tous, parce qu’on peut totalement capter et modifier les communications sur l’intranet (32 postes max certes) ? " />
(D’accord c’est méchant, mais voir ce Monsieur à nouveau venir parler d’informatique après un tel plantage ça reste énorme pour moi)
La France obtient des retraits de tweets et de hashtags à deux vitesses
19/06/2013
Le 19/06/2013 à 16h 56
On a perpétuellement les mêmes erreurs dès qu’un gouvernement touche à la liberté d’expression sur internet. Consternant…
D’autant que cette mesure n’est pas prise par le pouvoir exécutif (décrets…) mais par la Société elle-même. Ils espèrent sans doute contourner la difficulté qu’il y a modifier la réglementation sur la liberté d’expression: par définition une telle modification ne peut être prise que par la loi (législatif), puis précisée dans ses modalités par l’exécutif.
Cependant, il est certain qu’une telle modification législative serait sanctionnée par le Conseil Constitutionnel.
Donc c’est la société elle-même qui met en place le dispositif, le gouvernement espérant éviter une censure inévitable du Conseil.
Hélas pour eux, il est parfaitement possible qu’une association ou même un individu se voyant refusé le bénéfice de ce dispositif se retourne contre la Société elle-même.
Le résultat sera d’assurer un buzz parfait pour les exclus du dispositif et ceux-ci risquent de s’offrir au passage une victoire médiatique et juridique.
Retour sur Diaspora 0.1 qui se développe et publie son wiki
14/06/2013
Le 16/06/2013 à 09h 26
J’ai tenté d’installer diaspora, bon c’est effectivement pas super bien branler niveau processus d’installation et juste pour un test j’ai vite laissé tomber.
Je suis donc passé à Movim. Le processus d’installation m’a pris moins de 5 min. (le plus long est d’aller chercher les adresses de serveurs XMPP et BOSH…). C’est bien pensé et simple.
Il me reste à voir comment personnaliser l’interface (j’ai pas encore regardé la tête des css et scripts d’affichage) et me remonter un serveur XMPP, car utiliser ceux de tiers proposés dans la liste par défaut peut rendre la connexion bien lente et surtout bloquer la gestion de son compte par l’utilisateur en fonction des droits accordés par le serveur XMPP choisi.
Mais clairement, pour monter son micro-réseau social, Movim est vraiment prometteur voire déjà utilisable si on met les mains dans le cambouis.
Le 15/06/2013 à 01h 36
Le « capharnaüm » des e-mails : des solutions existent, Gmail réagit enfin
01/06/2013
Le 01/06/2013 à 23h 27
Les professionnels dénoncent « la double peine » du rapport Lescure
15/05/2013
Le 15/05/2013 à 07h 16
Fondamentalement cela ne va pas changer grand chose: de bons sentiments et de l’autre coté des taxes élargies pour les existantes et deux nouvelles qui après avoir tué le marché du CD/DVD vierge en France, vont tuer les acteurs du net se lançant dans le cloud s’ils se localisent sur le territoire.
On peut aussi imaginer que même pour le matériel “connecté” dans quelques années la taxe augmentera suffisamment pour rendre l’achat à l’étranger significativement intéressant pour tuer ce secteur aussi en France. (Ce qui est déjà le cas pour les appareils soumis au prélèvement de la copie privée).
In fine, c’est peut-être la meilleure solution: certes, l’emploi dans le secteur du net va encore en pâtir, mais c’est une constante en France puisque les politiques de droite ou de gauche ont toujours été incapables de saisir son intérêt.
Mais les solutions proposées dans ce rapport ne font qu’inciter à se détourner de l’achat en France et petit à petit tarir les sources de taxation/prélèvement et donc de financement de “l’exception culturelle française”, prétexte à la rhétorique habituelle des ayants droit qui n’admettent aucune contrepartie réelle à ses indemnisations (élargissement de la notion d’exception de copie privée, offre légale d’achat sans DRM…).
Pierre Lescure peu inspiré par la légalisation des échanges non-marchands
14/05/2013
Le 14/05/2013 à 21h 36
beaucoup de bonnes intentions, mais au final le rapport Lescure ne fait que changer le flacon pour ne surtout rien changer a l ivresse des ayant droit. hadopi deguisée en CSA, qui permet au CSA de mettre un pied sur le net, conservation des taxes déjà présentes et création de deux nouvelles sans changement contraignant pour les industriels de la “culture”.
on peut comme ici tenter de formuler des propositions concrètes et lucides, mais en face il y a mur, certes proche de l état de ruines, mais qui par définition ne se remettra jamais en cause.
Pour l’EFF, il est temps d’en finir avec le « troll » Lodsys
08/04/2013
Le 08/04/2013 à 21h 48
Designer cette boite ou une des multinationales du secteur n’est pas le problème, l’os, c’est le concept de brève logiciel.
Protéger une fonction par la propriété industrielle est une ânerie, protéger la façon dont on parvient a faire telle ou telle fonction c’est la bonne solution (chez nous par le droit d’auteur, mais sans doute que pour un temps l’Europe acceptant depuis un bail la protection mixte droit d’auteur/brevet, ainsi que le brevet logiciel depuis quelques années)
On a deux mondes qui s affrontent sur un tel sujet; l’aglosaxon et les autres. Jusqu’au jour où enfin le déséquilibre entre innovation et protection à l’excès sera tel que l’on adoptera enfin des réglementations plus adaptées, mais c’est pas pour tout de suite et outre l innovation, c’est en premier lieu une certaine conception du partage du savoir qui est sacrifiée.
Enseignante insultée sur Twitter : une plainte et trois exclusions définitives
25/03/2013
Le 25/03/2013 à 22h 34
ce qui est drôle c est que le manque de mesure total de la décision prise par cet établissement va sans doute justifier la saisine du tribunal administratif qui va invalider probablement la décision du conseil de discipline ( classiquement au motif d un manque de motivation ou défaut d accès a un avocat, puisque c est peu connu mais sa présence est parfaitement prévue ici).
parallèlement la plainte pour diffamation ( qui devra être requalifiée en injure si elle veut tenir deux secondes devant une juridiction) ne donnera sans doute rien, en premier lieu parce que la personne visée a passe l eponge.
au final et d un incident anecdotique qui pouvait se régler en interne par un bon cadrage on se retrouve avec une procédure qui dépasse tous les protagonistes et aura sans doute l effet inverse de celui recherché… ah l éducation nationale " />