Le tirage au sort, et le fait que tout citoyen indépendamment de sa condition puisse accéder à de hautes fonctions publiques sont censées prévenir la formation d’élites.
Il me semble au contraire que cela renforcerait le poids des corps de hauts fonctionnaires. Quand on demandera à Mr Dupont de prendre une décision sur la fiscalité internationale, je sais qui rédigera réellement le projet de loi.
Et pourtant, au vu des origines de la majorité des acteurs de la sphère publique actuel, avec des politiques, le grand patronat, etc… sortent des mêmes grandes écoles, donc augmenter le nombre de candidats potentiels en mixant les milieux sociaux limite forcément les risques de copinage ou d’entente passive.
Oui mais la contrepartie est un risque accru de manipulation et peut-être de corruption. La somme de connaissances techniques et humaines à acquérir rapidement serait bien trop brutale même pour les esprits les plus vifs.
Du coup tu prends un citoyen lambda déjà complètement paumé après avoir été lâché en plein milieu de la tempête du pouvoir national, tu lui fournis un ou deux rochers auxquels s’accrocher (des sachants charismatiques : les conseillers), tu flattes ses bas instincts tout en accroissant sa dépendance à ses conseillers en le vulnérabilisant, et enfin tu l’entraînes sur des terrains qu’il ne maîtrise pas du tout.
Retirer le secret du vote, c’est laisser courir le risque de pressions sur les électeurs, ce qui rend le vote électronique irrecevable.
SI important que soit le secret du vote je ne pense pas qu’il le soit tant que l’on puisse en son nom se fermer à jamais à toute perspective de démocratie directe à l’échelle nationale. Je peux comprendre des réticences, des hésitations, mais pas un refus si catégorique.
Cela dit, accessoirement, les représentants par défaut seraient toujours élus au vote papier secret.
Enfin je rappelle que nous nous dirigeons de toute façon vers une ère où n’importe quel patron disposera d’évaluations très robustes des opinions politiques des candidats à l’emploi, où en fait n’importe qui pourra colorer les individus selon leurs opinions estimées via ses smart glasses. C’est malheureux mais le secret du vote est en train de devenir superficiel. Quant aux risques de coercition et d’achats de voix, je pense que la levée du secret du vote rendrait facile leur détection par des algorithmes.
Pour forcer l’exécutif à faire ce pour quoi il a été mis en place, il faudrait qu’ils soient sous mandat exécutif. Ils seraient alors obligés de mettre en place le programme dont ils ont la charge.
Tu vas donc demander au parlement à majorité socialiste de décider si l’exécutif socialiste a respecté son programme ? Je suis sceptique.
Trouver un moyen de rendre les programmes contraignants, pourquoi pas, mais le principal bénéfice serait surtout d’avoir des programmes moins cons.
Cela dit, à mon avis, la vraie conséquence serait au contraire des programmes évidés et une plus grande personnification de la présidentielle : faute de pouvoir gagner sur leur programme (soit trop léger pour ne pas être contraignant, soit trop technique, difficile à expliquer et mal compris), les candidats feraient ce qu’ils font déjà de plus en plus : bâtir une image, insister sur les valeurs, réciter des slogans, etc.
Bref, à mon avis le résultat serait néfaste et l’opposé de celui que tu attends.
Cela dit, c’est surtout pour mettre au centre la notion d’intérêt collectif.
Mais le citoyen lambda vote pour lui. Ça a toujours été le cas et ça le sera toujours. Et cette dimension individuelle est présente dans tous les grands penseurs de la démocratie.
Le
02/12/2014 à
19h
44
thorspark a écrit :
Certes les capacités ne sont pas égales entre les individus, mais ça n’empêche pas la capacité globale d’une population à se gouverner.
Attention, lui parlait de la compétence égale de chaque individu, pas toi. Toi tu parles de la compétence du groupe “peuple” auquel on aurait soustrait le groupe “élite” et je ne crois pas que de tels groupes existent, ni que l’un ou que l’autre sache gouverner le pays, ni qu’il soit possible d’organiser un système de gouvernance sans qu’apparaissent des élites.
FunnyD a écrit :
Mais du coup, nul n’a les compétences nécessaires pour nous représenter. Donc comment faire?
C’est la grande question. J’entrevois deux pistes pour ma part :
* La possibilité de nommer des représentants spécialisés. Dans un monde où le vote électronique serait possible (ne nous écartons pas du sujet mais dans ma vision nous aurions renoncé au secret du vote pour cela), chaque citoyen serait représenté par défaut par son représentant attitré (député ou autre) mais un citoyen pourrait à tout moment nommer des représentants spécialisés pour remplacer son représentant sur certains sujets ou voter directement.
* La transformation du processus législatif avec des débats public structurés par l’exécutif en amont des séances parlementaires. Ce dernier aurait la charge de présenter et synthétiser les principaux courants d’opinion et de pensée sur chaque sujet (toutes les options, qu’elles soient prônées par des lobbies, des ONG ou autres) et chacun pourrait intervenir par un site soit pour exprimer et soumettre au vote la reconnaissance d’un courant différent ou commenter tel ou tel courant. Cela obligerait l’exécutif à faire des tables rondes sur chaque proposition et à publier de fait les courants qui pourraient avoir influé sur la rédaction de la loi.
Plus généralement je pense que l’on doit s’atteler à avoir de meilleurs débats et plus de concertation. Je n’ai pas abordé les amendements mais ils devraient être soumis à un régime similaire.
Bon je vais arrêter là, je ne suis pas assez calé sur le sujet " />
Moi non plus à vrai dire et certaines de mes formulations étaient mal choisies. ;)
En revanche je suis certain de ce que j’ai avancé sur l’origine étrangère et récente de cette définition de la république rendue équivalente à la démocratie représentative par opposition à la démocratie devenue implicitement directe.
ActionFighter a écrit :
Il permet de désigner des personnes neutres, qui seront moins influençable de part leur statut non professionnel et du caractère provisoire de leur fonction.
Il permet également à chacun de réellement susciter la volonté d’exercer sa citoyenneté en l’impliquant vraiment dans la vie publique.
Je ne suis convaincu ni par l’un ni par l’autre. Le seul argument pertinent dans ce domaine à mon sens c’est celui de la meilleure représentativité, rappelé par maestro321 (#47). L’argument est juste même si je ne pense pas que le problème puisse être réduit à la dimension de la représentativité statistique.
C’est une formulation très personnelle et assez individualiste qui me semble loin de l’idée des premiers penseurs de la démocratie.
Je préfère celle qui veut qu’on appelle démocratie un régime dans lequel le peuple est souverain. On sent plus le concept de collectif.
Mais ça revient au même : parce que chaque citoyen est souverain, chaque citoyen a un droit équivalent à faire prévaloir ses choix. Cela n’a rien à voir avec une capacité équivalente, c’est une affaire de droit individuel.
D’ailleurs c’est en droite ligne de Rousseau pour qui le fondement démocratique est l’amour de soi et pour lequel on ne peut amalgamer les voeux de l’individu dans ceux d’un groupe, Rousseau ne s’y résignant qu’au nom du pragmatisme.
Clairement, le seul point commun à toutes ces visions de la démocratie, c’est le droit du citoyen, sa souveraineté individuelle. Tu peux bien ensuite espérer que cette souveraineté individuelle se mue en la souveraineté consensuelle d’un peuple devenant un grand collectif, mais tu sais comme moi que c’est se mettre un gros doigt dans l’oeil. La démocratie c’est aussi l’arbitrage des différends et c’est par cette frustration seulement que l’on obtient la souveraineté populaire.
Je ne saurai que trop te conseiller de lire le bouquin avant de conclure aussi hâtivement sur une œuvre réduite à une interview sur le nouvel obs.
J’ai bien noté tes remarques, je veux bien croire que l’article soit malhabile et ne lui rende pas justice et je jetterai un coup d’oeil rapide au livre.
Le
02/12/2014 à
15h
44
FunnyD a écrit :
Je n’ai jamais dit que les deux s’opposaient, mais que la france n’est pas une démocratie, car le peuple donne son puvoir aux élus, et les élus, une fois qu’ils ont “acquis” ce pouvoir en font ce qu’ils veulent, même aller contre les promesses au’ils ont faites pour être élus.
Pour revenir au problème sémantique d’origine, tu considères qu’une république est forcément une démocratie indirecte. C’est là que tu reprends la définition américaine introduite il y a quelques décennies.
Que tu considères en outre que toute démocratie indirecte n’est pas démocratique, c’est un autre sujet.
le parlmentaire moyen est compétent, mais il n’a aucune conviction donc il obéit à son chef. " />
Justement, non, comme n’importe qui le parlementaire moyen est incompétent sur 95% des sujets. On ne peut pas être compétent sur tout, en particulier à l’heure où se multiplient les textes techniques. Même les parlementaires qui déploieraient tous les efforts possibles et imaginables pour s’informer correctement sur chaque texte ne pourraient en général pas prendre assez de hauteur sur chaque sujet et reprendraient simplement, inconsciemment, le point de vue qui leur a semblé le plus attirant ou celui de la personne qui leur a été le plus sympathique.
Et cela devient malheureusement un problème de plus en plus immense alors que notre société ne cesse de se complexifier. Et un problème qui concerne aussi (et peut-être encore plus) la démocratie directe ou le tirage au sort.
Le
02/12/2014 à
15h
28
ActionFighter a écrit :
Mandat exécutif et tirage au sort. Là, on aurait une vraie démocratie.
Je n’ai jamais compris cette drôle d’idée selon laquelle il serait préférable que nous tirions nos représentants au sort plutôt que de les choisir. Inutile de me donner des liens vers Chouard, je connais et je ne suis pas d’accord.
Quand je lis “la démocratie est fondée sur l’idée d’une compétence égale de tous.”, c’est évidemment faux et démagogique, et je trouve très surprenante cette affirmation péremptoire de la part d’un philosophe jouissant pourtant d’un certain prestige et qui a choisi d’étudier la démocratie.
Retour à la réalité : la démocratie repose sur l’idée que personne d’autre que toi n’est qualifié pour veiller à tes intérêts. Évidemment pas sur une hypothèse d’égalité de compétence dont on peut aisément prouver la fausseté.
Au passage, le même auteur assène aussi de façon péremptoire que l’on doit tirer les citoyens au sort. Pas besoin de raisonnement, c’est LUI qui le dit.
Décidément, cet article n’a que le nom de son auteur pour lui. Et nous nous avons des penseurs à la hauteur de notre époque.
Le
02/12/2014 à
15h
19
FunnyD a écrit :
Veux tu réellement donner du pouvoir à Robert, pillier es bar notoire?
Malheureusement je ne suis pas certain que le parlementaire moyen soit plus compétent que Robert.
Le
02/12/2014 à
15h
12
FunnyD a écrit :
Sérieux? Je croyais que c’étais historique, car ca me semble être une distinction logique et importante
Ouvre un dictionnaire ou une encyclopédie français et tu verras que les définitions ne correspondent pas à celles que tu donnes et qui viennent des USA. Il se peut toutefois que certaines éditions récentes ou canadiennes donnent la version ricaine.
Et historiquement les philosophes grecs employaient le terme république pour parler du régime athénien qui était une démocratie directe. République et démocratie ne veulent pas dire la même chose mais ils ne s’opposent pas non plus : toutes les démocraties sont des républiques, certaines républiques sont démocratiques.
Le
02/12/2014 à
15h
04
FunnyD a écrit :
nop, nous sommes en république, pas en démocratie.
Et hop, un élément de la culture américaine en plus à avoir glissé dans la culture française : cette définition de la république comme une démocratie indirecte par rapport à la “vraie démocratie” est récente (quelques décennies) et le fait d’un professeur américain. Il semble qu’elle soit en train de gagner le monde. En français ces définitions n’ont pourtant pas cours.
Le
02/12/2014 à
14h
08
De toute façon, Internet ou pas, aucun référendum d’initiative populaire ne pourra être organisé vu le nombre de voix exigé pour le soutenir (aucune manifestation n’a jamais eu un tel nombre de membres par exemple). Les parlementaires ont bien verrouillé le truc, il ne s’agirait pas de donner au peuple le pouvoir de choisir son avenir.
On pourra critiquer EA, en attendant leur jeux sont vraiment bons… enfin c’est que mon avis, Fifa, bf, sims city les sims … j’trouve ça plutot réussi perso
*Se prepare à recevoir des coups”
Je ne suis pas fan des fifa/bf/sims mais ça ce n’est qu’une affaire de goût.
Par contre ils ont bousillé deux licences que j’aimais : Sim City et Dragon Age. Bon pour le dernier le jeu solo est apparemment bon mais ils imposent origin-je-te-surveille (et des microtransactions à gogo pour le multi mais ça je m’en cogne) et je parie que le jeu ne sera plus jouable dans deux ou trois ans après l’extinction des serveurs.
Si je pouvais acheter un jeu EA où je veux, sans avoir l’impression de me faire enfourner, sans avoir la sensation qu’on va me surveiller ou me couper l’accès à mon jeu, ou venir me pourrir mon expérience avec des appels du pied pour des microtransactions ou des DLC, je leur aurais déjà rapporté un beau paquet de pognon.
Dommage parce que, oui, ils ont des jeux sympas. Le problème c’est leur façon de vendre.
Employés ou associés dans une structure type SCM ?
Peu importe : dans tous les cas il faut payer l’individu et la machine revient moins cher, donc l’argument du surplus de coût à amortir est fallacieux.
Obligation de résultat pas nécessaire ? J’espère que tu rigoles ?
Donc l’obligation de résultat n’a pas empêché les humains de faire des erreurs, ça te fournissait seulement un moyen de poursuite pénale ?
Ici on parle d’un logiciel, il est impossible de garantir l’absence de bogues et l’obligation de moyens suffit à les contraindre à corriger tout bogue une fois découvert.
Profitable pour les dentistes, mais pas pour les autres.
Dans tous les secteurs de l’économie les hausses de productivité ont toujours fini par atteindre le consommateur. Comment peux-tu te convaincre que les dentistes finiraient pas se retrouver avec des marges de 1000% qu’ils maintiendraient indéfiniment ?
De l’aveu même des praticiens, même sur ce fil, le prix des prothèses vient du fait qu’ils se font leur beurre dessus car les actes de soins courants ne sont pas assez rémunérés, donc aucune raison que ça ne change avec des machines.
Et ça grince de plus en plus à ce sujet, les patients font de plus en plus jouer la concurrence et ça va déboucher sur un coup de vis du législateur contre les dentistes. De la même façon qu’une fois que tous les dentistes seront équipés de machines produisant des prothèses à 20€ le législateur finira par imposer un tarif à 50€.
Oui, on va faire mourir une profession alors que ça ne bénéficiera qu’aux dentistes. Un grand progrès.
Mais de toute façon c’est déjà mort pour les prothésistes, ça l’a été du moment où ces machines sont devenues possibles ! La seule question est de savoir si on utilisera des machines allemandes ou françaises, ou si on importera 100% de nos prothèses.
Sans l’UE tu aurais encore pu fermer les frontières et préserver les prothésistes en ayant des prothèses dix fois plus chères en France que dans le reste de l’UE. Mais avec le marché libre tu ne peux de toute façon pas, si tu résistes ce sera seulement dans l’intérêt des pays voisins, nos concurrents.
Je ne fais que reprendre les arguments de la news, hein. Si tu n’es pas d’accord, écrits aux parlementaires concernés.
Si je devais écrire aux parlementaires chaque fois qu’ils font des conneries on m’accuserait de la déforestation mondiale.
Le
03/12/2014 à
18h
24
Tarpan a écrit :
Tu me parle de ce que les dentistes ont à y gagner.
Bien sûr que non. Si les prix de production baissent, le prix de vente baissera aussi tôt ou tard (prix de vente au patient, prix de vente au dentiste).
Car le prix qu’ils paieront leurs prothèses sera le même (voire augmentera selon la logique que “ma bonne dame, tout augmente ! ” ) et le risque d’avoir des soins non justifié sera accru.
Si les dentistes investissent dans ces machines c’est justement parce qu’ils pensent produire leurs prothèses pour moins cher qu’ils ne les achètent aujourd’hui !
Et dans la mesure où c’est déjà sur les prothèses que les dentistes se font du fric je vois mal en quoi faire plus de marges les inciterait à commettre plus d’abus qu’aujourd’hui, au contraire.
Le
03/12/2014 à
18h
18
brichmarsa a écrit :
Juste pour répondre sur le lieu de fabrication de ces machines. Si elles existent déjà, les entreprises françaises auront beau investir, elle ne rattraperont jamais les entreprises asiatiques qui ont pris le marché. Et même si elles le font, tu ne peux protéger le marché national des importations, les entreprises asiatiques en question n’auront alors qu’a diminuer les prix pour que les dentistes les paient moins chers. Ils n’auront alors aucune raison d’acheter français si cela leur fait gagner plus d’argent.
Faut vraiment arrêter avec ce complexe d’infériorité à la con. En deux minutes de recherche j’ai vu deux sociétés allemandes et une société française (Systeama). Plus deux vendeurs français de services. Aucune asiatique, évidemment, tout comme Microsoft et Apple ne sont pas chinois.
Le
03/12/2014 à
18h
02
Tarpan a écrit :
Absolument pas.
Bien sûr que si, comme démontré ci-dessous.
Qu’est-ce qu’auront concrètement à gagner les 65 millions de non-dentistes si les dentistes s’endettent et doivent faire bcp plus d’actes pour rentrer dans leurs frais quitte à faire des actes non justifiés et tout en maintenant leurs tarifs ?
“Concernant les économies potentielles si les premières machines ne valent déjà que cinq années de salaire, il est facile de voir que ce sera vite profitable.”
Que j’ai reformulé dans mon second message (puisque apparemment ça n’était pas assez évident) :
“ces machines récentes et rares baisseront forcément beaucoup.”
Avec au passage une réduction des cotisations sécu (hé oui, le chomage des prothésistes…)
“L’argument de l’emploi est évidemment fallacieux : l’argent économisé sera dépensé ailleurs. ”
Emplois détruits ici + emplois créés ailleurs = mêmes cotisations. L’invention de l’électricité et de la voiture n’ont évidemment pas détruit l’économie, au contraire.
et la participation au creusement de la balance économique de la France (hé oui : machines importées = fuite d’€ à l’étranger) .
“Et il y a une opportunité de conquérir un nouveau marché (celui de ces machines) pendant que le précédent se mourra inévitablement (la production manuelle de prothèses) quitte à tout importer. ”
Autrement dit :
a) Ces machines pourraient très bien être françaises ou utiliser des composants et services français, pas dde raison de penser le contraire. Cest un nouveau marché à conquérir et nous ne le conquérerons que si nos entreprises ont accès à un marché domestique.
b) Les cabinets prothésistes vont de toute façon disparaître et à l’avenir ne resteront que ces machines. Une partie chez les dentistes, une autre chez un ou deux producteurs industriels pour les cabinets ne souhaitant pas investir et gérer ça. Économiquement ça revient au même que la machine soit chez le dentiste ou dans une usine. Sauf si on interdit ces machines en France, auquel cas nous importerons 100% des prothèses.
Le
03/12/2014 à
17h
29
Tarpan a écrit :
Tu peux donc nous expliquer ce que 65 millions de non-dentistes y gagneraient ?
Est-ce dans notre intérêt que des soins coûteux nous sont proposés (imposés) sans raison justifiable de santé ?
J’ai déjà répondu à ces deux questions dans mon message.
white_tentacle a écrit :
Si on te suit, la situation est déjà tellement pourrie qu’il faudrait la laisser encore se dégrader ?
Non, je dis que la situation est déjà mauvaise, qu’il n’y aucune raison que ces machines l’empire, et qu’au contraire elle l’améliorera puisque ces machines récentes et rares baisseront forcément beaucoup.
Le
03/12/2014 à
16h
15
ActionFighter a écrit :
Non, c’est juste que les dentistes n’ont pas de formation de prothésistes, que n’étant pas une activité commerciale, un tel investissement nécessitera un retour, ce qui est inacceptable du point de vue de la santé publique, et que cela pose de problèmes de droit, puisque le chirurgien dentiste n’a pas d’obligation de résultat.
* La formation de prothésiste est un CAP et je parie qu’un algorithme peut en faire autant.
* Certains cabinets emploient depuis longtemps des prothésistes donc j’ai du mal à voir en quoi l’achat d’une machine équivalente à cinq années du salaire du prothésiste serait différent et pousserait au commerce ou dénaturerait l’activité. D’autant que la situation actuelle des prothèses est dores et déjà une grosse pompe à fric avec des prix librement fixés et des marges délirantes.
* L’obligation de résultat devrait incomber au producteur de la machine. Ou peut-être cette obligation n’est-elle simplement pas nécessaire.
* Concernant les économies potentielles si les premières machines ne valent déjà que cinq années de salaire, il est facile de voir que ce sera vite profitable. Mais la sécu ne rembourse pas les prothèses il me semble, ou très insuffisamment ? Ceci expliquerait cela.
* L’argument de l’emploi est évidemment fallacieux : l’argent économisé sera dépensé ailleurs. Et il y a une opportunité de conquérir un nouveau marché (celui de ces machines) pendant que le précédent se mourra inévitablement (la production manuelle de prothèses) quitte à tout importer.
Bref, encore une fois les lobbies et la peur du changement l’ont emporté et ça n’est pas dans notre intérêt. Bis repetita ad nauseam.
Pffff, les prétentions (claims) de ces brevets sont clairement invalidées par les précédents en usage (priori uses). Ce n’est qu’un moyen de soumettre les éditeurs d’émulateurs en les étouffant sous des guerres juridiques qu’ils n’auront pas les moyen de mener alors même qu’ils seront dans leur bon droit.
kuzko a écrit :
invalid patent … that is all… en UE, ce brevet serait refusé.
Hélas, tu as tort.
Si tu veux faire admettre un brevet logiciel en Europe c’est très simple : il suffit de le faire passer pour un dispositif logiciel d’un élément matériel. Autrement dit tu soumets un brevet pour un émulateur matériel, consistant en un matériel générique faisant tourner un logiciel dont tu énumères certaines caractéristiques. Puis lors d’un éventuel procès tu affirmeras que bien que le cas (émulateur logiciel) soit différent de celui sur lequel portait le brevet (émulation logicielle sur un matériel dédié), les idées sont les mêmes et le brevet doit aussi te conférer un monopole légal sur celles-ci.
Grâce aux lobbies et à nos génies/ripoux du parlement européen, si un brevet illégal est décerné, il devient légal. Plus précisément, seul l’OEB (bureau européen des brevets) est à même d’annuler les brevets qu’il décerne ; une cour de justice n’a pas ce pouvoir et devra considérer le brevet comme légal. Or le bureau et ses membres ont un intérêt financier à ce que le nombre de brevets se multiplie : les revenus de l’OEB sont proportionnels au nombre de brevets soumis et maintenus et il y a des bonus à la clé pour le personnel, proportionnels aux résultats de l’OEB et donc au nombre de brevets…
En somme plus ils accepteront de brevets fumeux plus ils gagneront de fric, personne d’autre qu’eux ne peut annuler ces brevets et ils ne sont pas comptables de leurs erreurs devant la justice.
A force d’être défaillants à toutes les règles communautaires, et suffisants, voire irrespectueux, dans nos rapports avec l’institution européenne, on va finir sous tutelle…
Et par quelle magie feraient-ils cela?
TBirdTheYuri a écrit :
Et l’espace Schengen dans tout ça? Je suis pas fumeur, mais je pense que c’est contraire au droit européen sur le libre échange ce texte.
Le texte vise un mode de distribution, pas la nationalité de ces distributeurs.
Super, après Halloween, voici une tradition US de plus en France : le Black Friday. On copie vraiment le meilleur…
A ce train-là dans dix ans l’EU instaurera une fête appelée “action de grâce” qui se tiendra le quatrième jeudi de novembre, où l’on remerciera Dieu (avec le pape à la tribune) et nos pères fondateurs. Avec un peu de chance le lobby des éleveurs de dindes est déjà à l’œuvre !
Effectivement sur certain point notamment économique le gouvernement fait une politique plutôt libérale (de droite effectivement).
Autant sur certain point non.
C’est vrai, par exemple il y a le renforcement de la surveillance de masse (LPM), la “collaboration” (sic) avec la NSA et le maintien des écoutes GSM de masse par la DGSE, la censure des sites sur décision administrative (loi anti-terroriste), la transformation des hébergeurs en flics, la pénalisation des clients de la prostitution, la chasse aux blagues machistes sur le web et le délit de consultation des sites terroristes. On voit bien que sur les terrains non-économiques ils sont très à gauche - tendance staliniste.
Tu m’objecteras peut-être le mariage homo et la mise sous conditions de ressources des allocs. Mais à ce compte-là Sarkozy avec son RSA et son plan renouvelables est un dangereux éco-terroriste bolchévique.
J’avais évoqué l’idée sur le forum, mais ca serait bien qu’un site comme celui ci mette le made in france a l’honneur via des découverte de start up ce genre de chose avec style un rdv hebo/bi-hebdo, on est gavé de start up leader de leur domaine mais personne ne le sait, dommage.
Je plussoie, même quand on est dans le milieu on en rate beaucoup. Par ailleurs toutes les startups françaises ayant des identités anglophones pour viser l’international (noms anglais, pages en anglais, etc), on est souvent surpris d’apprendre que telle startup est en fait française.
En comparaison les médias anglophones savent faire la promotion de leurs écosystèmes même si c’est souvent du copinage à la truelle (comme d’hab avec les médias anglophones en somme).
David_L a écrit :
Disons que les initiatives de ce genre visent souvent à faire des bisoux aux copains, ou à avoir à la fois les startups en question comme sujet et comme client via différents canaux. J’ai d’ailleurs rarement vu un traitement à la fois intéressant et vraiment capable de critique à ce niveau. Mais oui, on y travaille ;)
On peut accepter le partisanisme tant qu’il n’est pas passé sous silence.
Le
27/11/2014 à
11h
17
“Innover responsable”… Voilà une association dont le nom respire le technocrate effrayé par l’innovation qu’il faudra bien sûr encadrer et diriger.
Il se trouve que le centre de recherche appliquée en correction de la surdité (même profonde) le plus avancé au monde est US (Starkey), ils ont aussi une fondation qui officie dans une centaine de pays. Pourquoi réinventer la roue alors que la pathologie est déjà traitable ?
Premièrement ma proposition n’avait rien à voir avec la correction de la surdité et dépasse très largement cette question, deuxièmement les anglophones ont des banques d’échantillons en anglais, lesquelles sont totalement inutiles pour le français. De toute façon même les banques publiques en anglais sont insuffisantes car leur constitution est coûteuse (enregistrement + retranscription horodatée + échantillonnage de l’ensemble des accents et problèmes d’élocution).
AU passage je doute que les technologies de restitution de l’ouïe soient si parfaites et dans tous les cas, et je doute qu’elles le soient avant longtemps.
Le
26/11/2014 à
19h
01
Enoxya a écrit :
Un des problèmes que soulève ce genre de solution est que la grande majorité des sourds adultes (en France du moins) est analphabète.
Sur le papier c’est beau mais même se servir d’un clavier pour communiquer reste parfois un mur quasi infranchissable.
Ah ! Merci, j’ignorais cela. J’ai dû le savoir car je me suis vaguement posé la question après avoir écrit mon message. Pour les curieux, après renseignement il apparaît que ce serait avant tout un problème éducatif plutôt qu’une une limitation intrinsèque de la surdité.
Quoi qu’il en soit la solution proposée semble donc la moins pire. Je pense quand même qu’il serait profitable de soutenir également les travaux de recherche sur la reconnaissance et la synthèse vocales en français pour ceux qui peuvent lire : ce serait sans doute rentable et pour ma part je préfèrerais un logiciel comme béquille plutôt qu’un humain.
Le
26/11/2014 à
15h
54
Je sais bien que la reconnaissance vocale et la synthèse vocale ne sont pas encore parfaitement au point mais vu la vitesse à laquelle ça progresse et en prenant en compte l’horizon du projet, ce ne serait pas moins con de, par exemple, contribuer à la recherche publique sur le sujet en finançant une très grosse banque d’échantillons en français ? Après ça les chercheurs publieront leurs biblios et n’importe quel lycéen un peu doué pourra faire une appli clavier ↔ voix.
Et puis dans la foulée on pourrait faire la même chose dans les autres domaines de l’IA, tiens (banques textuelles, banque d’images avec intitulés en français, etc). Ou alors on peut laisser tout le marché aux seules boîtes ricaines ayant les moyens de créer des banques privées d’échantillons.
Hier, à la veille du lancement des promotions d’automne de Steam
Aaaaah, voici donc arrivé le jour redouté de tous les joueurs, celui où Steam t’attise jusqu’à ce qu’enfin tu achètes ces jeux auxquels tu n’auras jamais le temps de jouer…
Steam, le magasin auquel il ne manque que des femmes nues.
Suis-je le seul à penser que les français passent leur temps à encaisser des lois liberticides depuis des années sans broncher ?
Rassure-toi, c’est tout l’occident. Et nous avons accepté tellement plus.
Ah ! Ça, par contre, pour aller interdire aux homos de se marier, il y en a du monde à battre le pavé, comme jamais depuis trois décennies Mais la liberté, la démocratie ou la souveraineté, le peuple français s’affale comme un seul homme en leur crachant à la gueule !
Le
25/11/2014 à
16h
52
« Si les préconisations de ce rapport étaient suivies, la France se transformerait alors, sans coup férir, en un état liberticide. Est-ce ce que le gouvernement français souhaite ? Les citoyens français sans aucun doute non. »
La république ne fonctionne pas comme ça. Nos politiciens ne prennent pas leurs décisions sur la base de mallettes mais sur la base des copains avec qui ils tapent la poire et le fromage en rigolant.
Le roi décide de planter des éoliennes parce qu’un de ses copains convaincu que les éoliennes c’est bien (et parfois investisseur dans une société d’éoliennes mais pas toujours) a convaincu le roi que c’était bien à force de lui en parler une fois par mois depuis trois ans. On décide de privatiser la SNCF parce qu’un copain égrenne de bons arguments une fois par mois depuis deux ans et qu’il n’y a jamais personne pour faire entendre un autre son de cloche.
C’est même pas de la corruption. C’est juste… la comédie humaine ! La vraie corruption est rare, la corruption grise plus fréquente (échange de bons procédés, service rendu par une partie dans l’espoir que l’autre le lui rendra, invitation à un week-end dans la villa personnelle ou sur le yacht du copain, etc) mais ce n’est même pas ça le fond du problème. Du moins pas dans les systèmes où le financement des partis est public (la situation US est encore différente).
Les lobbyistes n’ont pas besoin de donner des mallettes. Ils ont seulement besoin de devenir les amis du pouvoir et de s’assurer d’être plus souvent présent aux repas que ceux du camp d’en face. Les groupes sociaux finissent par partager les mêmes idées.
Le
25/11/2014 à
07h
52
« Alors que pour 800 000 tablettes en 2016 - et 3,3 millions d’ici à 5 ans - on parle d’un coût de 2 milliards à 3 milliards d’euros, elle souhaiterait savoir comment les collectivités locales déjà exsangues vont pouvoir assumer ce nouvel investissement à 80 % et sinon qui en assurera le financement »
Je parie que ça va se terminer avec une taxe de plus. Péage aux rondpoints ? Taxe sur les abonnements internet ? Instauration de frais d’inscriptions au lycée ? Hausse des frais de cantine ?
Et puis ça tombe bien, la situation budgétaire est propice aux projets à l’intérêt très douteux et approximativement fagotés (et ma formulation est généreuse).
On peut défendre le projet tant qu’on veut mais qui ici arguera que c’était la meilleure chose possible à faire pour l’éducation et la meilleure chose à faire avec ces trois milliards + probablement un milliard par an ? Et sans doute bien plus si on veut des applis dignes de ce nom, sauf à faire entrer la pub dans l’éducation.
Le locataire de l’Élysée expliquait dans le même temps que « si on fait simplement de la distribution de matériel, ça apparaîtra comme un gadget, comme une offrande avant je ne sais quel rendez-vous électoral… [Alors] ça ne marchera pas. »
Il est bien gentil de rationaliser a posteriori mais le point de départ du raisonnement est quand même bel et bien ce principe d’une tablette pour tous plutôt qu’une recherche de la meilleure façon d’améliorer l’école.
Et concernant le multitache, les navigateurs ne sont pas vraiment multicore. Firefox dispose d’un thread gui, un thread normal, et un processus par plugin. Chrome dispose d’un processus par onglet. De fait, cela n’accélère pas grand chose, sachant qu’il doit y avoir seulement un core qui a besoin de bosser à la fois.
Et je parie que toutes les opérations réseau et le décodage d’images et de vidéos sont aussi balancées vers d’autres threads. Le contraire serait très surprenant.
En revanche, oui, ils font le layout et le code JS sur un même thread parce que JS n’avait pas de support pour le multithread. Mais c’est désormais le cas et Mozilla a par ailleurs prévenu que les dévs JS devraient s’attendre à ce qu’à l’avenir le layout soit asynchrone.
Quant au rendu s’il n’est pas parallélisé c’est soit que ce n’est pas nécessaire, soit que c’est pour supporter les vieilles API qui ne supportaient pas le rendu concurrent (anciennes versions de dx par ex).
Les applications dont tu parles sont souvent multihreadé pour des raisons de fluidité de l’interface, mais rarement pour des raisons de performances (à par la vidéo, 7zip et les rendu 3D).
Le parallélisme dans le compilateur c’est pour des raisons de performances. Le parallélisme dans le navigateur c’est pour des raisons de performances. Le parallélisme dans excel c’est pour des raisons de performances avec les grosses feuilles de calcul.
S’il s’agissait simplement de garder l’UI réactive (au sens capable de continuer à recevoir des entrées) deux threads et un 486 suffiraient.
Le
24/11/2014 à
14h
35
cyrano2 a écrit :
Sur de la navigation web par exemple, combien de temps perdu dans la compression/Decompression des requètes, idem avec le chiffrage/dechiffrage ?
Trois fois rien, et dix à mille fois moins que le temps perdu en téléchargement ou en chargement depuis le cache. Sans compter que c’est extrêmement parallélisable (et certains cas sont mêmes déportés vers le GPU - parallélisme extrême).
Ce qui bouffe du temps aujourd’hui c’est le recalcul permanent du layout et l’exécution du code JS.
Ton 1) 2) 3) est parfaitement ridicule. Combien d’applications sont capable d’accélération linéaire sur 4 coeurs voir même sur 2 ? A moins de sortir une lib balèze (genre openMP + mapReduce), l’humain n’est pas fait pour faire du parallélisme surtout pas qui ne soit pas “régulier”.
Je suis bien conscient du problème mais que ça te plaise ou pas, ce sera comme ça et pas autrement parce qu’il n’y a AUCUNE autre voie. Absolument a-u-c-u-n-e. Et ça ne changera pas à moins de trouver mieux que la technologie à base de silicium utilisée depuis six décennies. Donc pas la peine de se plaindre que c’est trop dur et mieux vaut s’y coller.
Deuxièmement de toute façon pour l’appli lambda 95% du temps CPU est passé dans le framework ou les biblios tierce parties. Et le mouvement continue à s’accentuer avec les UI réactives, les modules d’IA ou de traitements spécialisés, les moteurs graphiques, les services web, etc. La performance a toujours été l’affaire d’une poignée de gens, c’est encore plus vrai chaque année et nous nous savons faire. Pour les autres ils ont toujours galéré et ça continuera : hier ils se mettaient à l’assembleur, aujourd’hui ils se mettent au parallélisme. Je ne suis pas sûr qu’ils galèrent davantage.
Troisièmement les technos dispos aujourd’hui sont d’un très haut niveau, beaucoup plus simples à utiliser, et certaines offrent des modèles vérifiables et sans risque d’interblocage (avec des contraintes plus ou moins fortes : immutabilité ou mutabilité avec preuve d’accès exclusif - pas toujours gratuit mais ça convient très bien à la plupart des besoins).
Quatrièmement, toutes les applications pourraient profiter du parallélisme et la plupart de celles que j’utilise en profitent déjà (IDE, navigateur, explorateur de fichiers, principaux modules de l’OS, suite bureautique, lecteurs audio/vidéo). Et elles le font de mieux en mieux.
Enfin je faisais référence aux techniques ILP (instruction-level parallelism) qui ne réclament aucun effort de la part du programmeur (ou très peu dans certains modèles). Comme je le disais on peut encore beaucoup progresser au niveau matériel pour accélérer les perfs par coeur mais c’est quand même grâce au parallélisme intrinsèque du CPU.
Le
24/11/2014 à
10h
41
cyrano2 a écrit :
Un façon d’augmenter les performances monothreads, une fois que l’on a un SIMD super large (512 bits), ce sont les instructions spécials, comme l’AES. Mais ils peuvent faire pareil pour zip/bzip/7zip, pour TLS, les hash crypto,… Tout ce qui prends du temps dans les applications actuelles.
Mais justement, le chiffrement AES c’est moins de un dix millième de ta conso CPU. Quant au dézippage c’est sans doute moins de un millionième. Même en période de pointe c’est trois fois rien. Ça sert pour certains serveurs très spécialisés mais pour le particulier c’est inutile (sauf le particulier qui fait du minage de BTC du soir au matin). On pourrait toutes les supprimer tu ne verrais pas la différence (allez, tu perdrais 5ips sur 60 dans les jeux).
Les instructions spécialisées ne sont pas une solution. Les solutions possibles sont :
1/ Le parallélisme.
2/ Le parallélisme.
3/ Le parallélisme.
Oui, c’est compliqué, tout ça (sauf le parallélisme créé par les CPU - au niveau de l’instruction - on peut encore beaucoup progresser). Mais y a pas le choix. Et oui on peut beaucoup plus paralléliser qu’aujourd’hui, il y a des solutions.
Le
24/11/2014 à
09h
23
darkbeast a écrit :
“c’était” un concurrent, aujourd’hui ils valent peau de zob. S’il s’étaient sorti les doigts du cul plus tôt ils n’en seraient pas là.
Étant donné que HSA est la plus grosse (la seule*) innovation significative depuis longtemps (mais qui malheureusement demande de réécrire des bouts d’applis), c’est assez comique. S’il y a une leçon à tirer, c’est que les vraies innovations à long terme ne profitent pas, même si elles ont un très gros potentiel, et qu’il vaut mieux progresser de trois cacahouètes avec quelque chose d’immédiatement utile pour taper la première place dans les benchmarks.
(*) Dans un futur proche il y aura aussi la 2.5D et la mémoire directement sur la puce. Mais là aussi les véritables gains ne seront obtenus qu’en réécrivant certains algorithmes même si le bénéfice immédiat ne sera pas nul. Quant aux jeux d’extensions, inutile de m’en parler : leurs gains ne sont pas significatifs sur l’ensemble du temps CPU de l’ordinateur même en période de pointe. Sauf usage serveur très spécifique. Même dans les jeux ça ne pèse que 10% du temps CPU.
thorspark a écrit :
J’espère bien que la performance au détriment de la consommation ne deviendra jamais la politique des constructeurs.
De toute façon à terme performances et consommation iront peu ou prou de concert : la puissance des puces sera limitée par leur échauffement.
Nozalys a écrit :
Aujourd’hui on s’émerveille devant un CPU 2.5 GHz 16 cœurs, alors que hier, en dessous de 3.5 GHz on se plaignait…
Fréquence et performances n’ont pas grand chose à voir. Je te garantis que la vitesse par coeur aujourd’hui est bien plus grande que celle d’un CPU d’il y a dix ou quinze ans à la même fréquence. Par contre la progression est de plus en plus faible à chaque génération et il va bien falloir aller vers le parallélisme massif.
La circulaire sur le libre date de 2012, donc il y a quand eu une bonne marge pour l’adaptation…
En quoi est-ce un manque de courage ? Tu penses que la question est si importante que l’état devrait refuser tous les prestataires utilisant Office et autoriser les ministères à refuser les subventions aux administrations utilisant Office ? Tout ça pour ne pas avoir cent foutues licences à acheter ?
Soyons sérieux un instant : ce ne serait pas du courage, ce serait de la folie.
La question du libre est significative mais il y a des questions beaucoup plus importantes qui doivent prévaloir - et de loin. Le coeur du rôle de l’état n’est pas de promouvoir les logiciels libres, ce n’est qu’une mission très accessoire.
Le
21/11/2014 à
15h
41
La raison invoquée est très commune, n’a rien de surprenante, et il n’y a pas grand chose à y faire à part une action de long terme pour forcer tous les partenaires (prestataires, établissements publics tiers ne relevant pas du ministère, etc) à utiliser les solutions libres. Ce qui ne serait pas une mince affaire et réduirait de beaucoup les choix possibles lors des appels d’offres.
Bref, arrêtez de vous monter la tête pour cent licences et de hurler à la corruption alors que c’est tout à fait régulier, prévisible et difficilement évitable. Je ne comprends même pas que ça ait fait l’objet d’un article sur PCI tant c’est banal et anecdotique.
En fait l’industrie a plutôt tendance à délaisser l’idée de dresser un cahier des charges rigoureux à l’avance car cela tend à produire des logiciels qui ne satisfont pas l’utilisateur même lorsqu’il est respecté à la lettre.
Pour souligner ce que je disais : Commit Strip " />
Même si dans certain cas on peut en effet faire débat (Elite Dangerous ou les gens cris au remboursement parce que pas de solo). Dans d’autre cas c’est bien plus flagrant, avec des jeux injouable ou très loin de l’offre annoncé au début.
Oui mais je ne pense pas qu’on puisse y faire quoi que ce soit. Ou alors seulement en insistant sur le CV des acteurs, leur expérience, et autres formes de communication à l’achat. Mais peu de joueurs iront voir ces infos et trop d’informations tue l’information.
Et de toute façon cela ne ferait que donner un indication du niveau de risque. IL est en revanche impossible d’éliminer le risque. Les seules vraies stratégies pour réduire le risque sont celles utilisées par les grands studios : limiter l’innovation, faire des clones de jeux à succès, des suites à répétition, réutilisation d’équipes ayant une expérience sur ce type de jeux précis, utilisation de grands noms et de valeurs sûres, grosse machine marketing et franchises pour vendre même les bouses, etc. Nombre de ces stratégies ne sont pas désirables pour le jeu indé et plusieurs sont trop coûteuses pour eux.
C’est la qu’il faudrait mettre en place des cahier des charges précis (autant que possible), tout comme quand tu achète un produit, tu le caractérise.
Le site de la santé aux USA, dans lequel plus de un milliard de dollars ont été investis, était très loin du résultat prévu et pourtant il avait un cahier des charges très rigoureux. Les grands échecs sont très fréquents en informatique et il y a presque toujours un cahier des charges exhaustif. Un cahier des charges n’est pas du tout une garantie de résultats.
En fait l’industrie a plutôt tendance à délaisser l’idée de dresser un cahier des charges rigoureux à l’avance car cela tend à produire des logiciels qui ne satisfont pas l’utilisateur même lorsqu’il est respecté à la lettre. Et c’est encore plus vrai pour un jeu vidéo où le gameplay est difficile à imaginer et où il faut prototyper, tester et ajuster en permanence .
A moins que tu ne restais encore sur l’idée du remboursement si le jeu venait à être décevant ? Auquel cas je le répète : quand y a plus de sous y a plus de sous. Et pour la même raison tu ne pourras pas forcer les gens à continuer à travailler sur leur jeu sans manger ni payer le loyer. Aucun cahier des charges n’y changera quoi que ce soit.
Le
21/11/2014 à
12h
45
Solix a écrit :
Oui mais du coup voilà les conséquences de l’absence de garantie de résultats : des jeux finis à la pisse.
De toute façon si tu imposes une garantie il n’y aura pas de jeu du tout. Que préfères-tu ? De nombreux projets avec 50% de réussites ou aucun projet lancé ?
Le
21/11/2014 à
12h
35
CaiusPupus a écrit :
Dans la réalité une entreprise demande de l’argent a ses investisseur, si un produit ne sort finalement pas, tu crois que les investisseurs disent “ah ok, tant pis”. Il récurpèrent l’argent au risque de couler la boîte, et ils s’en foutent, il ne laissent pas le mec partir avec ce que le mec n’a pas encore dépensé.
Ils ne récupèrent pas d’argent puisqu’il n’y en a plus. Donc oui ils font couler la boîte pour récupérer trois centimes en vendant la photocopieuse et en soldant le compte mais ce sont trois centimes et point barre.
Et c’est tout ce qu’ils peuvent faire.
Et même si le principe est moralement juste (t’offrir un avoir de deux centimes sur tout le magasin Steam afin de te redonner les restes), comment déterminer que le jeu n’a pas été terminé ? Ce serait l’affaire d’un procès.
Le
21/11/2014 à
11h
28
Bienvenue dans la réalité où on n’a rien sans rien. Si ça ne vous plaît pas, faîtes comme moi et n’achetez pas d’accès anticipé (early access). Mais les défauts de l’accès anticipé sont la contrepartie de ses avantages et il est impossible d’avoir l’un sans l’autre. Donc arrêtez de tous vouloir bousiller l’accès anticipé en réclamant des garanties rogntudju !
On peut peut-être améliorer un peu la situation mais pas de beaucoup et les propositions lues ici et là n’ont aucun sens.
CaiusPupus a écrit :
J’aurais aussi préféré des engagement de date avec remboursement.
romainsromain a écrit :
Devrait y avoir un principe simple : si au bout de X temps, le early access ne se convertit pas en jeu bah remboursement des utilisateurs …
Et d’où viendrait l’argent ?
* Steam ? Si Steam doit rembourser ils interdiront tout simplement les accès anticipés ou bien ils ponctionneront les deux tiers des ventes.
* Le studio ? Ils ont déjà dépensé l’argent pour payer les salaires (ces salopards veulent manger et payer leurs loyers). Donc le studio sera mis en faillite et vous vous partagerez les trois centimes qui restent dans les caisses après une procédure judiciaire.
* Une assurance ? Ok mais une fois qu’on aura retiré la part de Steam et les taxes ce sont les deux tiers du budget dév qui passeront dans l’assurance vu le taux d’échec.
Alors quoi ? Tu réduis en esclavage les concepteurs qui se sont plantés sur leurs estimation des recettes potentielles et du budget, et de la difficulté technique (choses très difficiles à faire, surtout pour de jeunes dévs) ? Tu les forces à travailler pour toi jusqu’à la fin de leurs jours pour te rembourser ? Tu les forces à terminer le jeu sans logement ni nourriture ?
Mustard27 a écrit :
Par contre, plus de la moitié des teams se lancent dans le early access sans la moindre volonté de finir, leur but étant uniquement de ramasser de l’argent facilement avec un vieux projet abandonné.
Un jeu pas terminé c’est pas forcément du foutage de gueule. La majorité des échecs sont de bonne foi. D’ailleurs la part de projets logiciels échoués sont très nombreux et c’est encore plus risqué pour un jeu, pour un jeune studio et alors que le budget final ne sera pas connu avant six mois (date de mise en accès anticipé) et pourra varier de un à cent.
Simplement une fois que tu n’as plus d’argent il faut toujours payer le loyer. Et là tu es bien obligé d’arrêter le dév et d’aller chercher un boulot qui t’occupera 50h par semaine et ne te laissera pas le temps de terminer. Cela prendrait une décennie à y passer tous ses week-ends et de toute façon l’équipe est souvent démoralisée et divisée par l’échec avec des membres qui ne peuvent plus se voir en peinture et plusieurs abandons.
XMalek a écrit :
l’early access a toujours été “on sort une version buggué X jour/mois avant pour que vous nous aidiez à faire du débug / réglage” OU “si vous prenez le jeu plein pot vous avez accès avant” " />
Selon qui ? Bien sûr que c’est une question de financement et pas autre chose, ça a toujours été le cas. Et je ne vois aucun problème avec ça.
Lafisk a écrit :
Le plus simple serait de dire que tant que le jeu est en early access, steam ne verse pas les fonds
Dans ce cas plus personne ne fera d’early access.
ExoDarkness a écrit :
Il faudrait déjà que valve fasse une validation de chaque jeu en amont afin de vérifier si le jeu présente un intérêt ludique au stade d’early access.
Est-ce que ce n’est pas déjà le cas ?
En supplément, il suffirait de demander des critères précis pour une acceptation de l’early access comme :
Une fenêtre de lancement du jeu final (maximum 1 an de décalage) (…)
Si les délais ne sont pas respectés le jeu est retiré de steam.
Et si à la date limite le jeu n’est pas fini mais qu’il le sera six mois plus tard ? Tu ne crois pas que les joueurs auraient préféré que le jeu finisse par sortir ?
Tu es conscient que l’avenir s’oriente vers les web app, mais tu es contre les alternative à js qui pourraient apporter typage/performances/integrité…? Tu es conscient que les browser tendent à se transformer en Os, et tu trouve acceptables que toutes ses apis soit accessible exclusivement depuis un langage qui a été crée en 10jours (je troll à moitié)…?
Côté performances, pNaCl ou asm.js c’est la même chose. Donc on s’en cogne. Tu n’auras pas à utiliser javascript, que je déteste par ailleurs, pas plus que pNaCl ne t’obligerait à utiliser le C++. Becnhmarks à l’appui ça se vaut en termes de poids du code compressé, de vitesse de compilation, de performances du code, etc.
La seule question qui importe est donc celle des API. Veux-tu utiliser un ensemble écrit par Google pour ses plugins qu’ils enrichiront on ne sait trop comment ou les standards en place conçus depuis vingt ans par le w3c et qui dans l’ensemble ne sont pas trop mal (à partir de html5) et ancrés dans la réalité (on voit bien pire dans l’industrie) ?
Pour ma part la solution idéale serait ni l’un ni l’autre, j’aurais voulu voir le w3c s’engager dans la construction de quelque chose “comme” pNaCl mais plus indépendant de LLVM (dont l’IR n’est pas optimal pour le travail demandé) et avec des API conçues en commun, enrichissant les API existantes en en précisant les types, et exposées via des interfaces COM ou quelque chose de ce niveau. Mais puisque ça n’arrivera pas je préfère encore utiliser les API w3c existantes exposées via JS, et le très riche écosystème JS (la seule bonne chose dans JS).
Le
20/11/2014 à
11h
48
vloz a écrit :
En l’occurrence, quand on voit le refus catégorique de Mozilla vis à vis des techno proposé par Google qui sont open-source et standardisées tels que dart, webp, NaCl… On se dit que Firefox avait quand meme une certaine indépendance…
Concernant dart et webp je suis du côté de Firefox : le second a une qualité d’image médiocre, le premier apporte trop peu d’avantages par rapport à JS pour justifier le coût gigantesque de la maintenance d’un second langage. La solution n’est pas d’imposer un langage de plus, c’est d’offrir une cible de compilation/transpilation adéquate pour tous les langages.
Concernant NaCl (ou plutôt pNaCl), je suis plus réservé mais il faut bien comprendre les termes du débat : le problème n’est pas l’idée d’un bitcode, le problème est la plateforme qui l’accompagne : là où asm.js fournit un moyen pour le code assembleur de consommer le code JS et les API w3c, pNaCl expose quant à lui tout un jeu de nouvelles API qui forment un embryon de système d’exploitation et plutôt indépendantes de la pile javascript + html (*) ! Il est évident que si cette voie venait à être promue, l’écosystème actuel du web (js + html) tomberait en désuétude.
(*) Il est bien sûr possible de s’interfacer avec JS et le DOM mais c’est malaisé. L’ensemble est conçu pour le jeu pour l’heure (donc peut d’UI à manipuler ou rendu en 3D) et à terme Google promouvrait sans doute une techno native pour l’UI.
L’avenir est clairement au navigateur faisant office de système complet d’exploitation, utilisé non seulement pour voir des pages mais aussi exécuter des applications et services “installés” et dispo en ligne et hors ligne. Quelles technos voulons-nous voir former la base de cet avenir ? Des technos exprimées via des API C et un tout nouveau jeu d’API (Pepper API, utilisé pour les plugins de chrome) ou bien la pile javascript + html ? Ce n’est pas une question de performances (asm.js permet aussi d’atteindre des perfs natives), c’est une question plus large.
Enfin les plus paranoïaques pensent que Google cherche à étouffer les implémentations indépendantes des navigateurs en faisant exploser leurs coûts de développement tout en promouvant ses propres API déjà implémentées dans Chrome. Le but serait bien sûr d’inciter tout le monde à migrer sur leur moteur, dont les sources sont certes ouvertes mais dont ils contrôlent le développement. Opéra s’est déjà résigné à migrer et ne cache pas son manque de liberté dans le développement.
Smurf4859 a écrit :
Pure supposition de ta part. Tu n’a rien avancer sur le fait que Google a son mot dans le développement.
Je n’ai pas dit que c’était le cas. J’ai simplement dit que la situation était évidemment inacceptable et laissait Mozilla à la merci de Google. Et puis tu sais, souvent tu n’as pas besoin d’exercer de pression : le seul fait que les gens sachent que tu peux leur couper les vivre suffit à les rendre au mieux prudents, souvent complaisants, parfois soumis.
Par exemple, on aurait tort de présenter ce droit comme une « limite à l’innovation », « contraire aux libertés », sans possibilité d’évolution.
Vingt ans après l’invention du MP3 on voit encore une gonzesse, pourtant native du numérique, ayant battu tous les records de ventes, retirer son album de plateformes comme Spotify au motif qu’elle va seulement gagner dix millions alors qu’elle veut voir si elle peut se goinfrer encore plus en forçant ceux qui ont des abonnements Spotify à acheter ses morceaux.
Et pendant ce temps les diffuseurs en ligne comme Netflix ou Canalplay se battent pied à pied à grands coups d’avocats pour négocier les droits de diffusion de chaque film et chaque saison de chaque foutue série, dépenses qui ne seront pas consacrées aux indispensables investissements logiciels, se voient brider par les FAI désireux de les faire taxer, par la stagnation du haut débit dans une France de plus en plus à la remorque du débit, et par une chronologie des médias à laquelle certains s’accrochent comme des glands alors que toute l’industrie sait qu’elle est toxique et qu’elle laisse le pays sur le carreau.
Pas de problème. Tout va bien. Surtout ne changeons rien et relevons vite la taxe copie privée pour subventionner les majors ricaines. Ou reculons la chronologie des médias de deux semaines, une grande innovation. “Une contribution majeure de la France”. Non seulement ils ne sont jamais foutus de négocier des choses avantageuses pour nous mais en plus ils vont pourrir le reste de l’Europe, bravo ! Les politiciens, à la pointe de toutes les défaites !
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Je sais bien que la reconnaissance vocale et la synthèse vocale ne sont pas encore parfaitement au point mais vu la vitesse à laquelle ça progresse et en prenant en compte l’horizon du projet, ce ne serait pas moins con de, par exemple, contribuer à la recherche publique sur le sujet en finançant une très grosse banque d’échantillons en français ? Après ça les chercheurs publieront leurs biblios et n’importe quel lycéen un peu doué pourra faire une appli clavier ↔ voix.
Et puis dans la foulée on pourrait faire la même chose dans les autres domaines de l’IA, tiens (banques textuelles, banque d’images avec intitulés en français, etc). Ou alors on peut laisser tout le marché aux seules boîtes ricaines ayant les moyens de créer des banques privées d’échantillons.
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Aaaaah, voici donc arrivé le jour redouté de tous les joueurs, celui où Steam t’attise jusqu’à ce qu’enfin tu achètes ces jeux auxquels tu n’auras jamais le temps de jouer…
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« Alors que pour 800 000 tablettes en 2016 - et 3,3 millions d’ici à 5 ans - on parle d’un coût de 2 milliards à 3 milliards d’euros, elle souhaiterait savoir comment les collectivités locales déjà exsangues vont pouvoir assumer ce nouvel investissement à 80 % et sinon qui en assurera le financement »
Je parie que ça va se terminer avec une taxe de plus. Péage aux rondpoints ? Taxe sur les abonnements internet ? Instauration de frais d’inscriptions au lycée ? Hausse des frais de cantine ?
Et puis ça tombe bien, la situation budgétaire est propice aux projets à l’intérêt très douteux et approximativement fagotés (et ma formulation est généreuse).
On peut défendre le projet tant qu’on veut mais qui ici arguera que c’était la meilleure chose possible à faire pour l’éducation et la meilleure chose à faire avec ces trois milliards + probablement un milliard par an ? Et sans doute bien plus si on veut des applis dignes de ce nom, sauf à faire entrer la pub dans l’éducation.
Le locataire de l’Élysée expliquait dans le même temps que « si on fait simplement de la distribution de matériel, ça apparaîtra comme un gadget, comme une offrande avant je ne sais quel rendez-vous électoral… [Alors] ça ne marchera pas. »
Il est bien gentil de rationaliser a posteriori mais le point de départ du raisonnement est quand même bel et bien ce principe d’une tablette pour tous plutôt qu’une recherche de la meilleure façon d’améliorer l’école.
En mauvaise posture, AMD tente de rassurer en évoquant Carrizo
24/11/2014
Le 24/11/2014 à 15h 07
Le 24/11/2014 à 14h 35
Le 24/11/2014 à 10h 41
Le 24/11/2014 à 09h 23
Intel évoque sa NAND 3D sur 32 couches et annonce des puces de 256 Gb
24/11/2014
Le 24/11/2014 à 14h 57
L’éditeur de Vampire The Masquerade Bloodlines met fin à un remake non autorisé
24/11/2014
Le 24/11/2014 à 10h 00
Et sinon, entre deux réunions avec leurs avocats ricains à trois millions de dollars l’heure, ils ne voudraient pas mettre une suite en chantier ?
Marché public Microsoft Office : la réponse du ministère de la Culture
21/11/2014
Le 21/11/2014 à 15h 58
Le 21/11/2014 à 15h 41
La raison invoquée est très commune, n’a rien de surprenante, et il n’y a pas grand chose à y faire à part une action de long terme pour forcer tous les partenaires (prestataires, établissements publics tiers ne relevant pas du ministère, etc) à utiliser les solutions libres. Ce qui ne serait pas une mince affaire et réduirait de beaucoup les choix possibles lors des appels d’offres.
Bref, arrêtez de vous monter la tête pour cent licences et de hurler à la corruption alors que c’est tout à fait régulier, prévisible et difficilement évitable. Je ne comprends même pas que ça ait fait l’objet d’un article sur PCI tant c’est banal et anecdotique.
Early Access sur Steam : Valve change les règles du jeu
21/11/2014
Le 21/11/2014 à 14h 18
Le 21/11/2014 à 13h 41
Le 21/11/2014 à 12h 45
Le 21/11/2014 à 12h 35
Le 21/11/2014 à 11h 28
Bienvenue dans la réalité où on n’a rien sans rien. Si ça ne vous plaît pas, faîtes comme moi et n’achetez pas d’accès anticipé (early access). Mais les défauts de l’accès anticipé sont la contrepartie de ses avantages et il est impossible d’avoir l’un sans l’autre. Donc arrêtez de tous vouloir bousiller l’accès anticipé en réclamant des garanties rogntudju !
On peut peut-être améliorer un peu la situation mais pas de beaucoup et les propositions lues ici et là n’ont aucun sens.
Firefox se désintoxique de Google et s’associe à Yahoo outre-Atlantique
20/11/2014
Le 20/11/2014 à 13h 16
Le 20/11/2014 à 11h 48
[MàJ] Fleur Pellerin aiguise ses armes pour défendre les ayants droit à Bruxelles
13/01/2015
Le 20/11/2014 à 11h 15
Par exemple, on aurait tort de présenter ce droit comme une « limite à l’innovation », « contraire aux libertés », sans possibilité d’évolution.
Vingt ans après l’invention du MP3 on voit encore une gonzesse, pourtant native du numérique, ayant battu tous les records de ventes, retirer son album de plateformes comme Spotify au motif qu’elle va seulement gagner dix millions alors qu’elle veut voir si elle peut se goinfrer encore plus en forçant ceux qui ont des abonnements Spotify à acheter ses morceaux.
Et pendant ce temps les diffuseurs en ligne comme Netflix ou Canalplay se battent pied à pied à grands coups d’avocats pour négocier les droits de diffusion de chaque film et chaque saison de chaque foutue série, dépenses qui ne seront pas consacrées aux indispensables investissements logiciels, se voient brider par les FAI désireux de les faire taxer, par la stagnation du haut débit dans une France de plus en plus à la remorque du débit, et par une chronologie des médias à laquelle certains s’accrochent comme des glands alors que toute l’industrie sait qu’elle est toxique et qu’elle laisse le pays sur le carreau.
Pas de problème. Tout va bien. Surtout ne changeons rien et relevons vite la taxe copie privée pour subventionner les majors ricaines. Ou reculons la chronologie des médias de deux semaines, une grande innovation. “Une contribution majeure de la France”. Non seulement ils ne sont jamais foutus de négocier des choses avantageuses pour nous mais en plus ils vont pourrir le reste de l’Europe, bravo ! Les politiciens, à la pointe de toutes les défaites !