Sinon, le fond de ma pensée d’hier soir était “le monde part en couille sur à peu près tous les niveaux, le rachat de RedHat par IBM, bien que symptomatique, est un des trucs les moins graves de la semaine”
Le
29/10/2018 à
10h
53
Ils sont contributeurs au niveau du noyau (support Power/mainframe oblige), mais fortement prédateurs pour le reste. Un bon paquet de logiciels IBM ont des racines plus ou moins prononcées dans le monde opensource, mais refermés grâce à l’usage de licences BSD, MIT, … en amont.
Ayant bossé chez IBM, je peux en tout cas dire que dans le règlement intérieur, il est interdit aux employés de participer à des développements open-source sur leur temps libre sans avoir justifié dûment cela à la hiérarchie. Rien que ça, ça risque de créer des frictions fortes chez les employés RedHat. Les deux cultures d’entreprises me semblent assez incompatibles au niveau des ingénieurs et développeurs.
Le
29/10/2018 à
10h
14
Espérons qu’IBM garde vraiment RedHat comme une entité distincte… ou alors ce sera un gâchis monumental.
Je me demande si dans quelques temps, on va se retrouver avec une censure sur les GAFA lorsqu’on essaye de publier un extrait de texte de loi dans un argumentaire. #article13
Le
26/10/2018 à
08h
09
Aux USA, il y a eu un jugenment la semaine dernière en Georgie sur un thème proche: l’état de Georgie considérait les textes de lois comme propriété intellectuelle et faisait payer l’accès aux textes sur cette base. Heureusement, le bon sens a prévalu.
Il n’y a plus guère que les militants MR les plus convaincus pour croire que ce n’est pas la faute de la ministre mais des diktats européens qui interdisent aux états de mener des contrôles sur les infrastructures.
Pour donner un exemple pour ceux ici qui ne connaissent pas le dossier, la ministre a tweeté fin septembre
“Désolant de constater les effets du sous-investissement chronique dans certains secteurs stratégiques comme l’énergie! Moi qui croyais que la sécurité était une priorité!”
On sent le volontarisme et la responsabilité qui l’ont guidé pendant les quatre dernières années à son poste.
Reste que comme dit plus haut, en Belgique on va se farcir un prix au mégawatt dix fois supérieur à la normale, avec des risques de coupure localisées pour garantir les infrastructures vitales.
Mais non, elle est pas responsable la pauvre, elle a bien fait son boulot, … " />
Le
16/10/2018 à
14h
18
Un peu de sarcasmes, mais je vois que tu n’as pas chargé le module…
La ministre est tout à fait responsable de la situation. Si l’état ne possède plus les centrales, il reste responsable de la sécurité nucléaire et de la sécurité d’approvisionnement.
Si exercer cette responsabilité, c’est toucher son salaire de ministre et ne pas s’assurer que les contrôles sont fait correctement en jouant les surpris qu’en l’absence de contraintes et de suivi, Engie n’a pas entretenu les centrales, on peut parler d’irresponsabilité.
Il n’y a aucun dictat européen qui dit qu’un état ne peut pas contrôler les centrales nucléaires sur son territoire.
Et quand au véritable plan de sortie du nucléaire, le chien de la ministre est mort à force de le bouffer tous les mois depuis 2015.
Le
16/10/2018 à
13h
41
Il a fallu que ce soit nos néoconservateurs pro-nucléaires qui soient au pouvoir pour qu’on sortes du nucléaire par la force des choses.
Notre ministre a cru que la main invisible allait reboucher les fissures des cuves des réacteurs et couler de nouveaux coffrages dans les salles de sécurité. Ah, qu’on a bien fait de revendre nos réacteurs à un GDF qui veut juste s’en débarrasser à moindre coût.
Le
16/10/2018 à
12h
51
Mwais, il fait bien meilleur vivre pour le moment, mais ça change, et ça peut changer vite. On a tout de même en Belgique un gouvernement fédéral qui incorpore des éléments de droite extrême.
En fait, une grande force en Belgique était justement cette multitude de niveaux de pouvoirs qui neutralise en partie les effets du gouvernement, mais ça ne tiendra plus longtemps, ça ralentis, mais ça n’empêche pas.
Reste que la France a une belle avance dans la destruction des droits de l’homme et de l’enfant, mais il ne faut pas sous-estimer la Belgique.
Mwais… au final, c’est cher, pas super flexible… bon, si on est technophobe, c”est un bon moyen d’avoir un truc à peu près correct tant qu’on lui en demande pas trop, mais dès qu’on rentre dans un usage un peu sérieux sur les fonctionnalités, l’intégration en grande entreprise ou une charge soutenue, ça peut partir vite en vrille (rebooter un nas sur lequel des dizaines d’utilisateurs travaillent, ça fait tache en pleine journée).
Bon, ça a des bons côtés, une ergonomie grand public et une apparente versatilité, mais au final, c’est un peu acheter un panoplie Rémi Bricka parcequ’on ne sait pas si on veut faire de la musique classique ou du heavy metal.
Si les données sont données aux pouvoirs publics, je pense que le plus important serait d’anonymiser les données, de déconstruire les trajets pour empêcher aux forces de l’ordre d’en faire un outil d’espionnage massif, mais en dehors de cette considération, je ne vois pas les voitures autonomes décoller avec une bonne efficacité sans une boucle de retour permettant de faire du contrôle qualité sur la ville elle-même. La ville n’est pas à voir comme juste des données mais comme un processus faisant partie de la voiture autonome.
Le
12/10/2018 à
18h
35
Pourtant, la collecte des infos des voitures autonomes est crucial pour faire évoluer les infrastructures. C’est une boucle de retour pour un contrôle qualité, c’est la possibilité d’évaluer la pertinence de certaines mesures.
La sentence devrait être: pas de droit de circuler si pas de contribution au bien commun, a fortiori pour les véhicules individuels (non mutualisés) autonomes.
Nasa, Il y a quelques années, j’avais lu le récit d’un employé de la NASA qui avait dû débloquer son téléphone professionnel à la douane et qui avait narré l’échange ainsi que les suites données.
Le
03/10/2018 à
11h
46
Ils s’en foutent du piratage, ils sont là pour faire de la collecte de données. C’est la vie privée qui les intéressent: tes contacts, ta famille, tes amis, tes échanges, tes opinions politiques, tes identifiants, tes clefs cryptographiques, toutes ces choses qui permettent de créer un modèle de ta vie sociale et l’intégrer dans leurs gros modèles d’analyse de risque. C’est juste de la pèche industrielle où tu ne sais même pas si tu es un poisson.
Le
03/10/2018 à
11h
41
En cas de suspicion, ils te font une image complète du système, ce qui laisse le temps aux services plus compétents de traiter les données collectées.
Reste que quand je vais aux USA, je vais toujours avec un smartphone vide et un laptop vide et non-chiffré, catégorie ‘circulez, il n’y a rien à voir’. Ils veulent les données dessus? cool, ça leur fait une installation fraîche de Fedora qu’ils peuvent utiliser comme ils le veulent. Ma vie privée, mon historique, ma vie numérique, ne les regardent pas.
La seule chose que je craignes, c’est l’installation de logiciels malveillants dans le bios (l’EFI est un bon moyen d’installer un malware qui survive à un échange de disque dur) ou sur le smartphone (à la NASA, ils détruisent les smartphones passés entre les mains des douaniers, on se demande pourquoi)
C’est avec ou sans failles liées à une implémentation de l’évaluation spéculative bâclée?
Parce que bon, s’ils traînent les vieilles failles, ce ne sont pas vraiment de nouveaux processeurs. Ce serait vraiment intéressant d’avoir du matos un peu sécurisé de temps à autres.
Le problème, c’est plutôt les hommes qui ont poussé le modèle privateur. C’est difficile de faire la part des choses entre ce que la micro-informatique nous a apporté et ce qu’elle nous a pris.
Mention tout de même aux auteurs du Tiny Basic qui en 1976 collaient les mots “Copyleft, All wrongs reserved” dans la licence de l’interpréteur, en réaction à la lettre ouverte de Bill Gates aux hobbyistes.
Le
30/09/2018 à
22h
31
C’est clair que si on regarde ce qu’il a mis en place et les influences que cela a eu dans le monde académique et dans l’industrie informatique, le monde actuel serait peut-être très différent s’il n’avait pas décidé d’agir (mais on aurait un minitel d’enfer).
on voit le conflit d’intérêt, et le mensonge que cela a engendré chez une certaine presse au sujet de l’article 13, on peut se poser la question de la capacité de cette dernière à encore fonctionner quand elle sera en situation de forte dépendance financière.
Est-ce que cette presse qui a menti au détriment du citoyen pourra ne pas le refaire face à des informations pouvant nuire aux gafam? Quand on voit déjà le questionnement autour de l’influence des annonceurs, que penser de l’influence de sociétés alimentant directement la presse via les mécanismes de cette directive.
Le
30/09/2018 à
21h
32
Quand
Le
24/09/2018 à
18h
52
Tandhruil a écrit :
Donc en résumé : Il y a eu du lobbying des 2 côtés mais ce sont les plus motivés qui ont gagné.
Disons que c’est ceux qui ont laissé tombé leur mission d’information pour communiquer une information partisanne, biaisée et intéressée qui ont gagné… L’éthique professionnelle à la poubelle pour être sûr de remporter la manche en sois. Un déversement de slogans en lieu et place d’une réelle information.
Pourtant, la presse de ces dernières années avait plutôt tendance à gonfler les débats contradictoires en nous sortant des polémistes racistes du placard, des climatosceptiques, des conspirationnistes pour pouvoir créer la controverse à tout prix, mais là, étrangement, ils on juste représenté l’opposition à la directive comme ça leur chantait, en tordant la réalité en bâillonnant les critiques de la société civile et des associations.
Les groupes de presse qui ont fait cela ne sont pas digne de confiance, ils n’agissent pas selon leurs devoirs mais uniquement selon leurs intérêts et sont dangereux pour la démocratie car on peut les soupçonner de ne plus agir en tant que presse.
Avec la directive sur le droit d’auteur et les filtres obligatoires de l’article 13, les alternatives aux grandes plateformes vont se faire rares. Pour le moment, je vois par exemple des alternatives de type “CHATONS” qui se demandend si elles ne vont pas juste cesser leurs activités.
Si le gouvernement veut être cohérent, il doit bloquer l’article 13 via le conseil, ou alors il faut oublier les alternatives aux grandes plateformes.
On ne lutte pas contre les GAFA en légiférant pour que les alternatives se plantent.
Une langue vivante est une langue qui évolue par son usage qui s’enrichit organiquement, le Français le l’Académie a cette particularité que cet organe s’en tamponne de l’usage, du peuple, des linguistes et prétend contrôler (enfin, bloquer plutôt) son évolution.
Maintenant, il est clair que le “chiffre” a une légitimité, mais de là à avoir les réactions vues plus haut en cas d’emploi des mots provenant de racines grecques dans le sens qui leur est connu et accepté du par presque tout le reste de la planète en beuglant ‘marketing’ , c’est tellement petit.
Le
05/09/2018 à
13h
34
momal a écrit :
+1000000 c’est vrai que ca pique les yeux a la fin.
C’est comme digital pour numérique, difficile a faire comprendre l’horreur du truc aux marketeux, en plus ca leur enleve un “synonyme” pour ecrire des articles, ils sont perdus les povres.
Mwais, salauds de marketeux grecs anciens qui ne respectent pas l’exception administrative française…
hep georges, tu a pu chiffre la communication?
oui, charles, j’ai vu 20 paquets passer.
… on dit cryptologie, pas chiffrologie, et dire chiffrer plutôt que crypter relève surtout de l’allégeance à un groupe de vieux patriarches sans aucune compétence linguistique, bref, ça ne vaut pas tant d’outrages…
De plus en plus les journaux deviennent des fournisseurs de contenus pour google/faccebook/yahoo et non plus pour leur lectorat ( Ce qui a tendance a amener à un clickbait ).
C’est cette tendance qui est combattu par l’industrie de la presse.
Pas avec cette directive, du moins… le clickbait va au contraire être des plus importants car il aura potentiellement un impact direct sur les clefs de répartition des flux financiers venant de Google. Plus que jamais les journaux devront se battre pour plaire aux moteurs de recherche.
Le
04/09/2018 à
13h
34
“Netflix n’est pas un contrevenant actuellement, juste il refuse de
sortir dans les salles ses films pour ne pas à avoir à attendre 36 ou
bientôt 27mois pour les publier sur sa plateforme.”
Dans ce cas il est erroné de dire qu’ils ne veulent pas suivre la chronologie des médias, ils la suivent puisqu’ils renoncent aux sorties en salles.
Reste que créer un droit voisin est une imbécilité crasse qui placera la presse dans une situation très précaire avec sur le moyen terme une dépendance financière quasi-totale à Google qui pourra toujours dénoncer et revoir ses accords.
Le
04/09/2018 à
12h
58
“L’exemple le plus parlant à mon sens est le refus catégorique de
netflix d’intégrer la chronologie des médias. Le seul moyen de pression
serait l’arrêt du service mais aujourd’hui quel politique s’y
risquerait?
On bloque bien les sites pirates, ne pas respecter la chronologie des médias pourrait être traité de la même manière.
Maintenant, il faut bien dire que la France a beaucoup œuvré contre la mise en place d’un droit d’auteur européen et de mécanismes communs qu’on pourrait défendre à plusieurs, et que cela nous coûte à tous. Les gros gagnants de ce droit voisin seront ceux qui nous ont affaiblis avec leurs pratiques maffieuses (sacem, sacd and friends)
Le
04/09/2018 à
12h
13
“Et on ne résout pas le problème par des condamnations juridiques ou des
amendes disproportionnées mais par la négociation, l’arme de la
diplomatie.”
En maximisant notre dépendance, nous créons un contexte où nous n’avons plus rien à négocier au niveau diplomatie. Donner la presse aux GAFA une bonne fois pour toute, c’est un suicide démocratique.
Le
04/09/2018 à
11h
22
SeigneursCoconuts a écrit :
Les gens évoluent, les modes de consommation également et espérer “revenir en arrière” par la loi, c’est au mieux naïf sinon complètement con.
Ce n’est pas revenir en arrière par la loi, c’est entériner la dépendance Google/Presse … passé ce cap, la presse deviendra tellement dépendante de Google que cette entreprise sera considérée comme d’utilité publique, régulée et protégée face aux initiatives et mouvements pouvant menacer la domination de Google et ses revenus.
Le
04/09/2018 à
08h
59
Moi, j’attend la période entre la promulgation et la négociation effective pendant laquelle Google ne va plus rien indexer et twitter et facebook vont bloquer la création de lien…
… en voulant mordicus prendre le pognon des gafa, on se tire une balle dans le pied et au final on risque de les solidifier pour maximiser les revenus de quelques-uns au lieu de réellement aller vers une situation plus juste.
Quand on en arrivera au constat ‘la presse ne peut plus vivre sans le pognon de Google, obéissons-leur’, on sera perdu.
C’est quand-même formidable de voir la saga de succession d’une série de gens inutiles bossant pour une institution inutile fondée sur des principes fallacieux et mensongers… mais bon, ça donne du taf à des gens qui risqueraient sinon de planter de vraies entreprises.
Ben il y a un bel amendement de Ciotti pour renverser la primauté de la loi et de la constitution… vu le contexte et la compréhension des bienfaits de la consitution de la majorité, c’est foutu de passer.
“Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit, dans les limites du cadre imposé par la loi et la jurisprudence”
Pour moi, il est normal que les entreprises et associations qui poussent leurs utilisateurs/clients/membres/employés vers un prestataire comme facebook soient responsables.
Utiliser Facebook pour la relation avec le public, c’est une forme de sous-traitance et une entreprise devrait toujours être responsable de ses choix de sous-traitance, et sois donc responsable des traitements.
Faudrait surtout que les peuples aient leur mot à dire au niveau du droit d’auteur.
A la base c’était une concession faite par le peuple pour permettre aux artistes de vivre de leur art, maintenant c’est une sorte de droit divin qui nous vaut une inquisition numérique en lutte violente contre les libertés fondamentales et les droits humains. Le filtrage industrialisé des contenus et tous ces droits voisins illégitimes inventés pour ramener du blé à des montages maffieux vont nous faire régresser au niveau liberté d’expression et de partage d’une manière inédite.
Ce qui est con, c’est que l’Union Européenne est occupée à tirer à gros calibre dans les pieds de la communauté Libre/OpenSource de manière à ce que la naissance d’alternatives européennes à GitHub soit à peu près impossible.
Cette loi sera certainement un coup dur pour la liberté d’expression, et le journalisme d’investigation.
La notion de fausse information telle que proposée, pourrait rendre impossible aux journalistes de faire des révélations en préservant l’anonymat de leurs sources.
Des révélations comme l’affaire Sarko/Kadhafi ne pourraient plus être faites.
Ce qu’il faudrait, c’est l’obligation de publier les critères de sélection qui font qu’une pub ou un article est affiché ou non chez un utilisateur.
En ces temps de micro-ciblage, il est vital d’informer l’utilisateur des critères qui font qu’une info sera affichée pour lui mais pas pour 98% des Français. La transparence sur les critères d’affichage d’une pub ou d’un article devraient être totale et obligatoire.
Si par exemple, facebook affiche une “fausse nouvelle” parlant d’un candidat du parti xyz ayant tenu des propos homophobes, sur base des critères “Blanc, de 50 à 55 ans, séropositif, gay, catholique, habitant dans le 93, sympathisant du parti xyz “, il faut que cela soit visible pour les destinataires, pour leur permettre de se rendre compte qu’ils sont ciblés de manière très spécifique.
L’état peut demander des statistiques si ça lui chante, mais il devrait donner à tout un chacun le droit d’avoir les détails précis le concernant dans son rapport au ciblage car il en est la première victime.
On ne vaincra pas les vrais “fake news” au moyen d’un ministère de la vérité.
Faudrait aussi penser à interdire les matériel de bricolage en général, de la découpeuse laser au crayon de couleur en passant par la tour de fraisage. C’est fou ce qu’il y a moyen de faire des contrefaçons avec ça…
En fait on devrait faire une loi contre les mains en dehors de heures de travail, car utiliser ses mains en dehors du cadre professionnel, c’est ôter le pain de la bouche de ceux qui font le boulot pour vivre…
L’état start-up, c’est un pseudo-pragmatisme dégagé de toute éthique…
Économie, prisons, secrets commerciaux, fiscalité, droits humains, immigration, … la république en Marche est certainement ni de gauche, ni tout à fait d’extrême droite.
Un bel exemple récent, la lutte de la France contre l’égalité homme-femme dans le cadre des congés parentaux: la France s’est alliée à la très misogyne Hongrie et à l’Autriche pour faire dérailler la directive consacrant cette égalité.
Le
04/05/2018 à
09h
07
Ce qui est formidable, c’est qu’une fois de plus, c’est sans juge… On foule encore une fois les droits de l’homme du pied, on expose à nouveau la vie privée à des immiscions arbitraires, et ça semble normal.
La vie privée des citoyens en open-bar pour les administrations, ce n’est pas quelque-chose qu’on est supposé avoir dans une démocratie.
Le droit d’auteur est un hold up de la consommation.
Le droit d’auteur actuel, c’est un hold-up sur l’histoire et la culture des peuples…
Que le droit d’auteur existe du vivant de l’artiste pour l’encourager à produire, passe encore, que le monopole sur l’œuvre perdure pendant plusieurs générations après la mort de l’auteur, c’est juste du foutage de gueule.
Une œuvre créée en 1900 dont l’auteur est décédé en 1950 doit-elle être encore protégée ou est-ce qu’on se moque juste du monde?
Le
04/05/2018 à
09h
12
Feraient mieux de revoir la chronologie des médias, œuvrer au niveau européen pour qu’on soit véritablement un marché culturel, faire une opération mains-propres chez les sociétés de gestion collectives de droit, …
La France a une politique de village merdeux où l’épicerie veut empêcher les villageois d’acheter directement aux producteurs ou dans les villages voisins, c’est assez pour plomber les ventes légales.
On est pas foutus de gérer notre impact écologique sur une planète dont l’écosystème s’est auto-stabilisé pendant des millions d’années, je ne pense pas que l’humanité soit en mesure de coloniser une autre planète et d’y démarrer une intégration durable à l’écosystème local, et encore moins en créer un.
Le plus gros problème de la terre pour le moment, c’est notre vision anthropocentrique. Ce n’est pas en amenant cette vision sur une autre planète que l’on survivra. Tant que nous faisons partie du problème, changer de planète ne règlera rien.
Le
23/04/2018 à
11h
22
odoc a écrit :
j’adore ce type d’article, merci
" />
Concernant le plan B, à noter une chose aussi : quand le Soleil deviendra une géante rouge, l’ensemble des planètes telluriques du système solaire seront détruites, Mars y compris. Par conséquent (et en admettant que l’espère humaine existe toujours d’ici là), c’est en dehors de notre système solaire que se situe notre plan B.
Bah… de toutes façons, si on va par là, il y a le Big Crunch qui nous guette… si sous une forme où une autre nous suvivons… là le plan B sera de trouver un univers alternatif …
Notre passé est sombre, notre présent révoltant, heureusement nous n’avons pas d’avenir " />
3767 commentaires
IBM rachète Red Hat pour conquérir le cloud hybride
29/10/2018
Le 29/10/2018 à 10h 56
Sinon, le fond de ma pensée d’hier soir était “le monde part en couille sur à peu près tous les niveaux, le rachat de RedHat par IBM, bien que symptomatique, est un des trucs les moins graves de la semaine”
Le 29/10/2018 à 10h 53
Ils sont contributeurs au niveau du noyau (support Power/mainframe oblige), mais fortement prédateurs pour le reste. Un bon paquet de logiciels IBM ont des racines plus ou moins prononcées dans le monde opensource, mais refermés grâce à l’usage de licences BSD, MIT, … en amont.
Ayant bossé chez IBM, je peux en tout cas dire que dans le règlement intérieur, il est interdit aux employés de participer à des développements open-source sur leur temps libre sans avoir justifié dûment cela à la hiérarchie. Rien que ça, ça risque de créer des frictions fortes chez les employés RedHat. Les deux cultures d’entreprises me semblent assez incompatibles au niveau des ingénieurs et développeurs.
Le 29/10/2018 à 10h 14
Espérons qu’IBM garde vraiment RedHat comme une entité distincte… ou alors ce sera un gâchis monumental.
Pour l’avocat général de la CJUE, un rapport militaire ne peut être protégé par le droit d’auteur
26/10/2018
Le 26/10/2018 à 08h 11
Je me demande si dans quelques temps, on va se retrouver avec une censure sur les GAFA lorsqu’on essaye de publier un extrait de texte de loi dans un argumentaire. #article13
Le 26/10/2018 à 08h 09
Aux USA, il y a eu un jugenment la semaine dernière en Georgie sur un thème proche: l’état de Georgie considérait les textes de lois comme propriété intellectuelle et faisait payer l’accès aux textes sur cette base. Heureusement, le bon sens a prévalu.
https://www.aclu.org/blog/free-speech/court-tells-georgia-it-cant-charge-people-…
ASUS accusé d’installer des applications sans consentement à travers ses cartes mères Z390
24/10/2018
Le 24/10/2018 à 13h 49
Bon, et du côté Wintendo, on peut couper la fonctionnalité?
Julian Assange attaque l’Équateur pour ses conditions de « détention »
23/10/2018
Le 23/10/2018 à 12h 10
Bah, ils ont qu’à le mettre dehors… avec l’aide de l’Angleterre, il rejoindra son pote Trump Jr.
Avec tout ce qu’il a fait pour l’actuel président, il devrait se faire gâcier en deux coups de cuillère à pot…
En plus il a des arguments qui collent aux valeurs du parti du président:
A ce compte, il pourrait même finir avec un siège à la cour suprême.
En Belgique, un accident peu banal détruit un F-16
16/10/2018
Le 16/10/2018 à 14h 58
Il n’y a plus guère que les militants MR les plus convaincus pour croire que ce n’est pas la faute de la ministre mais des diktats européens qui interdisent aux états de mener des contrôles sur les infrastructures.
Pour donner un exemple pour ceux ici qui ne connaissent pas le dossier, la ministre a tweeté fin septembre
“Désolant de constater les effets du sous-investissement chronique dans certains secteurs stratégiques comme l’énergie! Moi qui croyais que la sécurité était une priorité!”
On sent le volontarisme et la responsabilité qui l’ont guidé pendant les quatre dernières années à son poste.
Reste que comme dit plus haut, en Belgique on va se farcir un prix au mégawatt dix fois supérieur à la normale, avec des risques de coupure localisées pour garantir les infrastructures vitales.
Mais non, elle est pas responsable la pauvre, elle a bien fait son boulot, … " />
Le 16/10/2018 à 14h 18
Un peu de sarcasmes, mais je vois que tu n’as pas chargé le module…
La ministre est tout à fait responsable de la situation. Si l’état ne possède plus les centrales, il reste responsable de la sécurité nucléaire et de la sécurité d’approvisionnement.
Si exercer cette responsabilité, c’est toucher son salaire de ministre et ne pas s’assurer que les contrôles sont fait correctement en jouant les surpris qu’en l’absence de contraintes et de suivi, Engie n’a pas entretenu les centrales, on peut parler d’irresponsabilité.
Il n’y a aucun dictat européen qui dit qu’un état ne peut pas contrôler les centrales nucléaires sur son territoire.
Et quand au véritable plan de sortie du nucléaire, le chien de la ministre est mort à force de le bouffer tous les mois depuis 2015.
Le 16/10/2018 à 13h 41
Il a fallu que ce soit nos néoconservateurs pro-nucléaires qui soient au pouvoir pour qu’on sortes du nucléaire par la force des choses.
Notre ministre a cru que la main invisible allait reboucher les fissures des cuves des réacteurs et couler de nouveaux coffrages dans les salles de sécurité. Ah, qu’on a bien fait de revendre nos réacteurs à un GDF qui veut juste s’en débarrasser à moindre coût.
Le 16/10/2018 à 12h 51
Mwais, il fait bien meilleur vivre pour le moment, mais ça change, et ça peut changer vite. On a tout de même en Belgique un gouvernement fédéral qui incorpore des éléments de droite extrême.
En fait, une grande force en Belgique était justement cette multitude de niveaux de pouvoirs qui neutralise en partie les effets du gouvernement, mais ça ne tiendra plus longtemps, ça ralentis, mais ça n’empêche pas.
Reste que la France a une belle avance dans la destruction des droits de l’homme et de l’enfant, mais il ne faut pas sous-estimer la Belgique.
Le gouvernement présente des mesures pour la « transformation numérique » des TPE/PME
16/10/2018
Le 16/10/2018 à 12h 39
Ben c’est surtout suicidaire… si facebook vire la page, il n’y a plus de présence du tout, et refidéliser les clients peut être difficile.
Enfin bon, tout le monde est libre d’être captif.
Entretien avec Synology France : 10 GbE, CPU plus puissants, Ryzen, licence DSM, suivi des services
15/10/2018
Le 15/10/2018 à 22h 47
Mwais… au final, c’est cher, pas super flexible… bon, si on est technophobe, c”est un bon moyen d’avoir un truc à peu près correct tant qu’on lui en demande pas trop, mais dès qu’on rentre dans un usage un peu sérieux sur les fonctionnalités, l’intégration en grande entreprise ou une charge soutenue, ça peut partir vite en vrille (rebooter un nas sur lequel des dizaines d’utilisateurs travaillent, ça fait tache en pleine journée).
Bon, ça a des bons côtés, une ergonomie grand public et une apparente versatilité, mais au final, c’est un peu acheter un panoplie Rémi Bricka parcequ’on ne sait pas si on veut faire de la musique classique ou du heavy metal.
En commission, les eurodéputés refusent de libérer les données des voitures autonomes
12/10/2018
Le 15/10/2018 à 09h 45
Si les données sont données aux pouvoirs publics, je pense que le plus important serait d’anonymiser les données, de déconstruire les trajets pour empêcher aux forces de l’ordre d’en faire un outil d’espionnage massif, mais en dehors de cette considération, je ne vois pas les voitures autonomes décoller avec une bonne efficacité sans une boucle de retour permettant de faire du contrôle qualité sur la ville elle-même. La ville n’est pas à voir comme juste des données mais comme un processus faisant partie de la voiture autonome.
Le 12/10/2018 à 18h 35
Pourtant, la collecte des infos des voitures autonomes est crucial pour faire évoluer les infrastructures. C’est une boucle de retour pour un contrôle qualité, c’est la possibilité d’évaluer la pertinence de certaines mesures.
La sentence devrait être: pas de droit de circuler si pas de contribution au bien commun, a fortiori pour les véhicules individuels (non mutualisés) autonomes.
En Nouvelle-Zélande, fournissez vos mots de passe aux douaniers ou payez une amende
03/10/2018
Le 03/10/2018 à 12h 22
Nasa, Il y a quelques années, j’avais lu le récit d’un employé de la NASA qui avait dû débloquer son téléphone professionnel à la douane et qui avait narré l’échange ainsi que les suites données.
Le 03/10/2018 à 11h 46
Ils s’en foutent du piratage, ils sont là pour faire de la collecte de données. C’est la vie privée qui les intéressent: tes contacts, ta famille, tes amis, tes échanges, tes opinions politiques, tes identifiants, tes clefs cryptographiques, toutes ces choses qui permettent de créer un modèle de ta vie sociale et l’intégrer dans leurs gros modèles d’analyse de risque. C’est juste de la pèche industrielle où tu ne sais même pas si tu es un poisson.
Le 03/10/2018 à 11h 41
En cas de suspicion, ils te font une image complète du système, ce qui laisse le temps aux services plus compétents de traiter les données collectées.
Reste que quand je vais aux USA, je vais toujours avec un smartphone vide et un laptop vide et non-chiffré, catégorie ‘circulez, il n’y a rien à voir’. Ils veulent les données dessus? cool, ça leur fait une installation fraîche de Fedora qu’ils peuvent utiliser comme ils le veulent. Ma vie privée, mon historique, ma vie numérique, ne les regardent pas.
La seule chose que je craignes, c’est l’installation de logiciels malveillants dans le bios (l’EFI est un bon moyen d’installer un malware qui survive à un échange de disque dur) ou sur le smartphone (à la NASA, ils détruisent les smartphones passés entre les mains des douaniers, on se demande pourquoi)
Une boite spéciale pour le Core i9-9900K qui se montre à près de 600 dollars
02/10/2018
Le 02/10/2018 à 13h 50
C’est avec ou sans failles liées à une implémentation de l’évaluation spéculative bâclée?
Parce que bon, s’ils traînent les vieilles failles, ce ne sont pas vraiment de nouveaux processeurs. Ce serait vraiment intéressant d’avoir du matos un peu sécurisé de temps à autres.
Il y a 35 ans, Richard Stallman annonçait Gnu
28/09/2018
Le 01/10/2018 à 07h 59
Le problème, c’est plutôt les hommes qui ont poussé le modèle privateur. C’est difficile de faire la part des choses entre ce que la micro-informatique nous a apporté et ce qu’elle nous a pris.
Mention tout de même aux auteurs du Tiny Basic qui en 1976 collaient les mots “Copyleft, All wrongs reserved” dans la licence de l’interpréteur, en réaction à la lettre ouverte de Bill Gates aux hobbyistes.
Le 30/09/2018 à 22h 31
C’est clair que si on regarde ce qu’il a mis en place et les influences que cela a eu dans le monde académique et dans l’industrie informatique, le monde actuel serait peut-être très différent s’il n’avait pas décidé d’agir (mais on aurait un minitel d’enfer).
Directive droit d’auteur : comment une partie de la presse a voulu convaincre les eurodéputés
24/09/2018
Le 30/09/2018 à 21h 47
on voit le conflit d’intérêt, et le mensonge que cela a engendré chez une certaine presse au sujet de l’article 13, on peut se poser la question de la capacité de cette dernière à encore fonctionner quand elle sera en situation de forte dépendance financière.
Est-ce que cette presse qui a menti au détriment du citoyen pourra ne pas le refaire face à des informations pouvant nuire aux gafam? Quand on voit déjà le questionnement autour de l’influence des annonceurs, que penser de l’influence de sociétés alimentant directement la presse via les mécanismes de cette directive.
Le 30/09/2018 à 21h 32
Quand
Le 24/09/2018 à 18h 52
Les alternatives numériques de Mounir Mahjoubi aux grandes plateformes (Google, Microsoft…)
17/09/2018
Le 17/09/2018 à 11h 11
Avec la directive sur le droit d’auteur et les filtres obligatoires de l’article 13, les alternatives aux grandes plateformes vont se faire rares. Pour le moment, je vois par exemple des alternatives de type “CHATONS” qui se demandend si elles ne vont pas juste cesser leurs activités.
Si le gouvernement veut être cohérent, il doit bloquer l’article 13 via le conseil, ou alors il faut oublier les alternatives aux grandes plateformes.
On ne lutte pas contre les GAFA en légiférant pour que les alternatives se plantent.
Chiffrement : les Five Eyes demandent la coopération de l’industrie, non sans menace
04/09/2018
Le 05/09/2018 à 14h 27
Langue vivante, langue vivante, c’est vite dit…
Une langue vivante est une langue qui évolue par son usage qui s’enrichit organiquement, le Français le l’Académie a cette particularité que cet organe s’en tamponne de l’usage, du peuple, des linguistes et prétend contrôler (enfin, bloquer plutôt) son évolution.
Maintenant, il est clair que le “chiffre” a une légitimité, mais de là à avoir les réactions vues plus haut en cas d’emploi des mots provenant de racines grecques dans le sens qui leur est connu et accepté du par presque tout le reste de la planète en beuglant ‘marketing’ , c’est tellement petit.
Le 05/09/2018 à 13h 34
Guerre de tranchées autour du droit voisin des éditeurs de presse
04/09/2018
Le 05/09/2018 à 08h 10
Le 04/09/2018 à 13h 34
“Netflix n’est pas un contrevenant actuellement, juste il refuse de
sortir dans les salles ses films pour ne pas à avoir à attendre 36 ou
bientôt 27mois pour les publier sur sa plateforme.”
Dans ce cas il est erroné de dire qu’ils ne veulent pas suivre la chronologie des médias, ils la suivent puisqu’ils renoncent aux sorties en salles.
Reste que créer un droit voisin est une imbécilité crasse qui placera la presse dans une situation très précaire avec sur le moyen terme une dépendance financière quasi-totale à Google qui pourra toujours dénoncer et revoir ses accords.
Le 04/09/2018 à 12h 58
“L’exemple le plus parlant à mon sens est le refus catégorique de
netflix d’intégrer la chronologie des médias. Le seul moyen de pression
serait l’arrêt du service mais aujourd’hui quel politique s’y
risquerait?
On bloque bien les sites pirates, ne pas respecter la chronologie des médias pourrait être traité de la même manière.
Maintenant, il faut bien dire que la France a beaucoup œuvré contre la mise en place d’un droit d’auteur européen et de mécanismes communs qu’on pourrait défendre à plusieurs, et que cela nous coûte à tous. Les gros gagnants de ce droit voisin seront ceux qui nous ont affaiblis avec leurs pratiques maffieuses (sacem, sacd and friends)
Le 04/09/2018 à 12h 13
“Et on ne résout pas le problème par des condamnations juridiques ou des
amendes disproportionnées mais par la négociation, l’arme de la
diplomatie.”
En maximisant notre dépendance, nous créons un contexte où nous n’avons plus rien à négocier au niveau diplomatie. Donner la presse aux GAFA une bonne fois pour toute, c’est un suicide démocratique.
Le 04/09/2018 à 11h 22
Le 04/09/2018 à 08h 59
Moi, j’attend la période entre la promulgation et la négociation effective pendant laquelle Google ne va plus rien indexer et twitter et facebook vont bloquer la création de lien…
… en voulant mordicus prendre le pognon des gafa, on se tire une balle dans le pied et au final on risque de les solidifier pour maximiser les revenus de quelques-uns au lieu de réellement aller vers une situation plus juste.
Quand on en arrivera au constat ‘la presse ne peut plus vivre sans le pognon de Google, obéissons-leur’, on sera perdu.
Pauline Blassel, nouvelle secrétaire générale de la Hadopi
18/07/2018
Le 18/07/2018 à 09h 55
C’est quand-même formidable de voir la saga de succession d’une série de gens inutiles bossant pour une institution inutile fondée sur des principes fallacieux et mensongers… mais bon, ça donne du taf à des gens qui risqueraient sinon de planter de vraies entreprises.
À l’Assemblée, nouvelles propositions de « charte du numérique »
09/07/2018
Le 09/07/2018 à 15h 48
Ben il y a un bel amendement de Ciotti pour renverser la primauté de la loi et de la constitution… vu le contexte et la compréhension des bienfaits de la consitution de la majorité, c’est foutu de passer.
“Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit, dans les limites du cadre imposé par la loi et la jurisprudence”
Pour la DGSE, pas besoin de porte dérobée pour accéder aux contenus chiffrés
02/07/2018
Le 02/07/2018 à 14h 48
“On ne veut pas de portes dérobées, on veut juste que vous nous donniez un double des clefs.”
CJUE : l’administrateur d’une page « fan » est coresponsable des données collectées par Facebook
06/06/2018
Le 07/06/2018 à 22h 13
Pour moi, il est normal que les entreprises et associations qui poussent leurs utilisateurs/clients/membres/employés vers un prestataire comme facebook soient responsables.
Utiliser Facebook pour la relation avec le public, c’est une forme de sous-traitance et une entreprise devrait toujours être responsable de ses choix de sous-traitance, et sois donc responsable des traitements.
Proposition de loi contre les « Fake news » : les vérités alternatives de Françoise Nyssen
07/06/2018
Le 07/06/2018 à 19h 38
Le fait même qu’un texte aussi important avec un tel risque passe en procédure accélérée est l’expression même du déni de démocratie.
Une bonne loi ne craint pas d’être étudiée avec une procédure normale.
Le filtrage industrialisé s’incruste dans la directive sur le droit d’auteur
04/06/2018
Le 05/06/2018 à 09h 31
Faudrait surtout que les peuples aient leur mot à dire au niveau du droit d’auteur.
A la base c’était une concession faite par le peuple pour permettre aux artistes de vivre de leur art, maintenant c’est une sorte de droit divin qui nous vaut une inquisition numérique en lutte violente contre les libertés fondamentales et les droits humains. Le filtrage industrialisé des contenus et tous ces droits voisins illégitimes inventés pour ramener du blé à des montages maffieux vont nous faire régresser au niveau liberté d’expression et de partage d’une manière inédite.
Microsoft a bien racheté GitHub, pour 7,5 milliards de dollars
05/06/2018
Le 05/06/2018 à 08h 36
Actu précédente sur l’industrialisation du filtrage et autres crasses…
Voir aussi la pétition https://savecodeshare.eu/
Le 05/06/2018 à 08h 26
Ce qui est con, c’est que l’Union Européenne est occupée à tirer à gros calibre dans les pieds de la communauté Libre/OpenSource de manière à ce que la naissance d’alternatives européennes à GitHub soit à peu près impossible.
Beau timing.
Future loi contre les « Fake news » : le CSA à la porte de la régulation des plateformes
28/05/2018
Le 28/05/2018 à 15h 58
Cette loi sera certainement un coup dur pour la liberté d’expression, et le journalisme d’investigation.
La notion de fausse information telle que proposée, pourrait rendre impossible aux journalistes de faire des révélations en préservant l’anonymat de leurs sources.
Des révélations comme l’affaire Sarko/Kadhafi ne pourraient plus être faites.
La proposition de loi contre les fausses informations suscite l’appétit des députés
21/05/2018
Le 22/05/2018 à 07h 34
Ce qu’il faudrait, c’est l’obligation de publier les critères de sélection qui font qu’une pub ou un article est affiché ou non chez un utilisateur.
En ces temps de micro-ciblage, il est vital d’informer l’utilisateur des critères qui font qu’une info sera affichée pour lui mais pas pour 98% des Français. La transparence sur les critères d’affichage d’une pub ou d’un article devraient être totale et obligatoire.
Si par exemple, facebook affiche une “fausse nouvelle” parlant d’un candidat du parti xyz ayant tenu des propos homophobes, sur base des critères “Blanc, de 50 à 55 ans, séropositif, gay, catholique, habitant dans le 93, sympathisant du parti xyz “, il faut que cela soit visible pour les destinataires, pour leur permettre de se rendre compte qu’ils sont ciblés de manière très spécifique.
L’état peut demander des statistiques si ça lui chante, mais il devrait donner à tout un chacun le droit d’avoir les détails précis le concernant dans son rapport au ciblage car il en est la première victime.
On ne vaincra pas les vrais “fake news” au moyen d’un ministère de la vérité.
Des eurodéputés envisagent l’extension de la redevance copie privée à l’impression 3D
17/05/2018
Le 20/05/2018 à 09h 32
Faudrait aussi penser à interdire les matériel de bricolage en général, de la découpeuse laser au crayon de couleur en passant par la tour de fraisage. C’est fou ce qu’il y a moyen de faire des contrefaçons avec ça…
En fait on devrait faire une loi contre les mains en dehors de heures de travail, car utiliser ses mains en dehors du cadre professionnel, c’est ôter le pain de la bouche de ceux qui font le boulot pour vivre…
Bientôt un droit de communication des données de connexion pour l’inspection du travail
03/05/2018
Le 04/05/2018 à 15h 10
L’état start-up, c’est un pseudo-pragmatisme dégagé de toute éthique…
Économie, prisons, secrets commerciaux, fiscalité, droits humains, immigration, … la république en Marche est certainement ni de gauche, ni tout à fait d’extrême droite.
Un bel exemple récent, la lutte de la France contre l’égalité homme-femme dans le cadre des congés parentaux: la France s’est alliée à la très misogyne Hongrie et à l’Autriche pour faire dérailler la directive consacrant cette égalité.
Le 04/05/2018 à 09h 07
Ce qui est formidable, c’est qu’une fois de plus, c’est sans juge… On foule encore une fois les droits de l’homme du pied, on expose à nouveau la vie privée à des immiscions arbitraires, et ça semble normal.
La vie privée des citoyens en open-bar pour les administrations, ce n’est pas quelque-chose qu’on est supposé avoir dans une démocratie.
Le gouvernement rouvrira le dossier Hadopi au travers du projet de loi de réforme de l’audiovisuel
04/05/2018
Le 04/05/2018 à 11h 22
Le 04/05/2018 à 09h 12
Feraient mieux de revoir la chronologie des médias, œuvrer au niveau européen pour qu’on soit véritablement un marché culturel, faire une opération mains-propres chez les sociétés de gestion collectives de droit, …
La France a une politique de village merdeux où l’épicerie veut empêcher les villageois d’acheter directement aux producteurs ou dans les villages voisins, c’est assez pour plomber les ventes légales.
Missions sur Mars : les limites de la science in situ, préparer l’arrivée de l’homme
23/04/2018
Le 23/04/2018 à 12h 45
On est pas foutus de gérer notre impact écologique sur une planète dont l’écosystème s’est auto-stabilisé pendant des millions d’années, je ne pense pas que l’humanité soit en mesure de coloniser une autre planète et d’y démarrer une intégration durable à l’écosystème local, et encore moins en créer un.
Le plus gros problème de la terre pour le moment, c’est notre vision anthropocentrique. Ce n’est pas en amenant cette vision sur une autre planète que l’on survivra. Tant que nous faisons partie du problème, changer de planète ne règlera rien.
Le 23/04/2018 à 11h 22