#Le brief du 24 juillet 2023

Twitter sur le point de devenir X

Twitter sur le point de devenir X

Le 24 juillet 2023 à 06h59

Depuis cette nuit, X.com redirige vers Twitter. La redirection a été confirmée par Elon Musk, qui précise dans un autre tweet qu’un logo « temporaire » est entré en piste, inspiration prise d'une police existante. On peut d’ailleurs le voir sur l’avatar de son compte Twitter. Son auteur, Alexandre J. Tourville, s'est fait connaître par une série de positions controversées.

Elon Musk retourne, en quelque sorte, à ses premières amours. X.com est en effet la deuxième entreprise qu’il a lancée, en 1999 (quatre ans après Zip2). Il s’agissait d’une banque en ligne, qui a racheté PayPal. Deux ans plus tard, X.com changeait de nom pour PayPal, qui fut revendue 1,5 milliard de dollars à eBay en octobre 2002. Le nom de domaine X.com fut racheté il y a six ans à eBay.

On ne sait encore rien de concret sur la « super app » X dont rêve Musk, sinon qu’elle pourrait ressembler à WeChat dans son approche des communications et d’une application jouant un rôle de concentrateurs de services.

Officiellement directeur technique de Twitter depuis la nomination de Linda Yaccarino à la tête de l’entreprise en mai dernier, Musk doit toujours faire face à une situation financière très tendue. « Nous sommes toujours en situation de flux de trésorerie négatif, à cause d'une chute d'environ 50 % des revenus publicitaires et de la lourde charge de la dette », a-t-il confirmé il y a une semaine. 

En outre, la valeur de Twitter a récemment été estimée par Fidelity Investments à 15 milliards de dollars, soit le tiers de la valeur payée par Elon Musk pour le rachat de l’entreprise, comme l'a relevé Forbes.

Le 24 juillet 2023 à 06h59

Twitter sur le point de devenir X

Alibaba ne participera pas au rachat d’action d’Ant Group

Alibaba ne participera pas au rachat d’action d’Ant Group

Le 24 juillet 2023 à 06h59

Début juillet, Ant Groupe, la fintech née du géant du e-commerce chinois Alibaba, a déclaré qu’il rachèterait jusqu’à 7,6 % de ses parts aux investisseurs qui souhaiteraient quitter son actionnariat.

Le prix annoncé pour ce rachat porte la valorisation de l’entreprise à 78,48 milliards de dollars, note le Wall Street Journal, soit moitié moins de la valorisation de 150 milliards attendue il y a cinq ans, lorsque l’entreprise était pressentie pour entrer en bourse juste après avoir levé la somme pharaonique de 14 milliards de dollars auprès d’une série d’investisseurs chinois et internationaux.

L’introduction en bourse avait été stoppée au tout dernier moment par les autorités chinoises, avant que son patron Jack Ma ne disparaisse quelque temps de l’espace public.

L’opération de rachat d’actions, qui fait suite à une amende de près d’un milliard de dollars pour diverses violations des lois locales, est vue par divers analystes comme la fin d’une longue opération de restructuration forcée par les régulateurs.

Un représentant d’Ant a déclaré que les parts récupérées seraient ajoutées à des plans d’intéressement à destination des employés, dans le but d’attirer de nouveaux profils.

Alibaba, dans laquelle le fondateur Jack Ma possède encore des parts et un pouvoir de décision minoritaire, a déclaré ne pas participer au rachat d’actions. Prochaine étape : Ma doit céder le contrôle (légèrement majoritaire, cette fois) qu’il détient encore sur Ant Group.

La société devra ensuite attendre deux ans, en accord avec la régulation, avant de pouvoir tenter une entrée en bourse chinoise.

Le 24 juillet 2023 à 06h59

Alibaba ne participera pas au rachat d’action d’Ant Group

Les géants américains du numérique promettent d’ajouter des filigranes à leurs contenus générés par IA

Les géants américains du numérique promettent d'ajouter des filigranes à leurs contenus générés par IA

Le 24 juillet 2023 à 06h59

Sept entreprises américaines du numérique (OpenAI, Alphabet, Meta, Anthropic, Inflection, Amazon et Microsoft) ont promis vendredi à la Maison Blanche qu'elles allaient ajouter des filigranes à leurs contenus générés par leurs intelligences artificielles génératives, explique l'Associated Press.

Cet engagement fait partie de plusieurs promesses faites par les géants du numérique à Joe Biden qui a déclaré, à cette occasion, « nous devons être lucides et vigilants quant aux menaces que peuvent représenter les technologies émergentes », considérant que ces entreprises ont une « obligation fondamentale » de garantir la sécurité de leurs produits.

Ces déclarations arrivent alors que plusieurs gouvernements réfléchissent à des législations pour encadrer ces technologies :

Le 24 juillet 2023 à 06h59

Les géants américains du numérique promettent d’ajouter des filigranes à leurs contenus générés par IA

OpenAI perd son responsable confiance et sécurité

OpenAI perd son responsable confiance et sécurité

Le 24 juillet 2023 à 06h59

Vendredi, Dave Willner a annoncé dans un post LinkedIn repéré par Reuters qu'il quittait OpenAI. Le responsable confiance et sécurité explique avoir pris cette décision pour des raisons personnelles et notamment pour s'occuper de ses enfants.

L'entreprise a indiqué à Reuters que la responsable technique d'OpenAI, Mira Murati, prendra l'intérim alors que Dave Willner continuera en tant que consultant.

Ce poste est de plus en plus important dans les entreprises du numérique qui doivent maîtriser la diffusion de contenus problématiques comme les fausses informations, les discours haineux et la manipulation géopolitique de leurs outils.

OpenAI cherche une personne pour remplacer Dave Willner à un poste que l'entreprise considère comme « fondamental pour concrétiser notre engagement en faveur d'une utilisation sûre et responsable de notre technologie ».

Le 24 juillet 2023 à 06h59

OpenAI perd son responsable confiance et sécurité

La grille salariale de la DGSE, revue pour concurrencer le secteur privé

La grille salariale de la DGSE, revue pour concurrencer le secteur privé

Le 24 juillet 2023 à 06h59

Le Point, qui consacre tout un dossier (c'est l'été) aux « nouveaux espions », a rencontré l'homme qui chapeaute le département RH de la DGSE, dont les effectifs sont passés de « moins de 4 000 au moment de la chute du mur de Berlin » à « officiellement 7 000 », et qui prévoit de recruter 800 personnes cette année.

On y apprend que moins d'un quart des effectifs sont militaires, que la Direction ne compte que 28 % de femmes et 39 % fonctionnaires, que la moitié des contrats signés ces deux dernières années sont des CDD et CDI de « contractuels », que « nos recrues de l'an dernier avaient entre 18 et 55 ans » et que la moyenne d'âge est de 42 ans. 

On y apprend également que la direction technique et de l'innovation de la DGSE a « revu sa grille salariale en tentant de coller au mieux aux rémunérations pratiquées dans le privé ». Le Point précise que « le premier chiffre correspond à une moyenne salariale pour moins de cinq ans d'expérience, le second à une moyenne salariale au-delà de dix ans d'expérience », et qu’ils ne prennent pas en compte les éventuelles primes résultant du travail le week-end notamment :  

  • Intégrateur : entre 38 000 et 55 000 EUR par an.
  • Analyste en détection d'intrusions : entre 42 000 et 53 000 EUR par an.
  • Administrateur système : entre 45 000 et 61 000 EUR par an.
  • Data scientist : entre 50 000 et 80 000 EUR par an.
  • Responsable d'exploitation : entre 69 000 et 78 000 EUR par an.
  • Chief Digital Officer : entre 80 000 et 90 000 EUR par an
  • Responsable sécurité des systèmes d'information : entre 57 000 et 96 000 EUR par an.
  • Directeur de projet : entre 80 000 et 100 000 EUR par an.

Des chiffres à comparer à ceux compilés par l’Observatoire des métiers de la cybersécurité de l’ANSSI qui, en 2021, notait que la majorité des professionnels de la cybersécurité (50 %) percevaient entre 35 000 € et 64 999 € brut par an, 38 % plus de 65 000 € (dont 12 % 100 000 € ou plus), et 12 % moins de 35 000 €.

Le 24 juillet 2023 à 06h59

La grille salariale de la DGSE, revue pour concurrencer le secteur privé

Apple bloquera FaceTime et iMessage au Royaume-Uni plutôt que d’en affaiblir la sécurité

Apple bloquera FaceTime et iMessage au Royaume-Uni plutôt que d'en affaiblir la sécurité

Le 24 juillet 2023 à 06h59

Apple annonce qu'elle bloquera FaceTime et iMessage au Royaume-Uni plutôt que d'en affaiblir la sécurité si le gouvernement maintient son projet de mise à jour de l'Investigatory Powers Act (IPA) de 2016, relève la BBC.

L'IPA prévoit en effet de permettre au ministère de l'Intérieur d'exiger que les dispositifs de sécurité soient désactivés, sans en informer les utilisateurs.

Dans un document de 9 pages adressé au gouvernement britannique en réponse à une consultation publique qu'il a initié à ce sujet, Apple ajoute qu'elle s'opposera également à plusieurs autres amendements visant à : 

  • informer le ministère de l'Intérieur de tout changement apporté aux dispositifs de sécurité des produits avant leur mise sur le marché ;
  • obliger les entreprises non britanniques à se conformer aux changements qui affecteraient leur produit au niveau mondial, par exemple en fournissant une porte dérobée pour le chiffrement de bout en bout ;
  • désactiver ou bloquer « immédiatement » des fonctionnalités à la demande du ministère de l'Intérieur, sans attendre que la demande ait pu être examinée ou fait l'objet d'un recours.

Apple précise en outre que les mises à jour logicielles ne peuvent être « effectuées secrètement », que ces propositions « constituent une menace sérieuse et directe pour la sécurité des données et la confidentialité des informations », et qu'elle ne répondra pas aux demandes de modifications de ses dispositifs de sécurité faites spécifiquement pour un pays, « ce qui affaiblirait le produit pour tous les utilisateurs ».

Le ministère de l'Intérieur a de son côté déclaré à la BBC que l'objectif était de « protéger le public des criminels, des abuseurs sexuels d'enfants et des terroristes ».

Le 24 juillet 2023 à 06h59

Apple bloquera FaceTime et iMessage au Royaume-Uni plutôt que d’en affaiblir la sécurité

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