#Le brief du 15 février 2024

Greenwashing : le Parlement européen propose de nouvelles règles, des vérifications et sanctions

Greenwashing : le Parlement européen propose de nouvelles règles, des vérifications et sanctions

Le 15 février 2024 à 07h13

Le Parlement rappelle que les députés ont adopté « une loi interdisant le greenwashing et les informations trompeuses sur les produits » en janvier 2024.

Elle interdit notamment « les mentions environnementales génériques et autres arguments commerciaux trompeurs seront interdits ». Ainsi, « seules les mentions de durabilité basées sur une certification approuvée ou établies par les autorités publiques seront autorisées ».

Un système de vérification et de sanctions se dessine : « Les députés sont convenus avec la Commission que les entreprises devront soumettre pour approbation toute demande future de marketing environnemental avant de les utiliser. Les allégations seront évaluées par des vérificateurs accrédités dans un délai de 30 jours, selon le texte adopté. Les entreprises qui enfreignent les règles peuvent être exclues des marchés publics, perdre leurs revenus et se voir infliger une amende d’au moins 4 % de leur chiffre d’affaires annuel ».

De plus, « les députés ont confirmé l’interdiction européenne récente des allégations écologiques fondées uniquement sur les systèmes dits de compensation carbone ». Il existe une exception : « les entreprises pourront toujours mentionner les systèmes de compensation si elles ont déjà réduit leurs émissions autant que possible et n'utilisent ces systèmes que pour les émissions résiduelles ».

Ce projet de rapport a été adopté au Parlement européen par 85 voix pour, 2 voix contre et 14 abstentions. « Il sera désormais mis aux voix lors d’une prochaine session plénière et constituera la position du Parlement en première lecture (probablement en mars) ».

Le 15 février 2024 à 07h13

Greenwashing : le Parlement européen propose de nouvelles règles, des vérifications et sanctions

L’application France Identité et le permis de conduire dématérialisé se généralisent

L’application France Identité et le permis de conduire dématérialisé se généralisent

Le 15 février 2024 à 07h02

« Après une expérimentation locale réussie, le permis de conduire dématérialisé se généralise partout à partir de ce mercredi. Il sera consultable dans l’application France Identité qui accueillera aussi bientôt la carte grise et l’attestation d’assurance numériques », explique Le Parisien.

C’est la généralisation d’une application lancée en mode bêta en mai 2022, précise le ministère de l’Intérieur : « Il est désormais possible pour les utilisateurs de France Identité d’ajouter le permis de conduire dans l’application. Tous les types de permis (rose trois volets ou format carte bancaire) sont compatibles. Ce permis numérique ne remplace pas le permis physique, il vient en complément afin de simplifier les usages de la route notamment ».

L’importation se fait en trois étapes, si vous avez une carte nationale d’identité électronique (CNIe, au format carte bancaire) et la « chance » d’avoir une application France Identité qui ne plante pas.

Le 15 février 2024 à 07h02

L’application France Identité et le permis de conduire dématérialisé se généralisent

« Tentative de piratage » sur le site de la CAF, les pirates ont tenté un coup de poker

« Tentative de piratage » sur le site de la CAF, les pirates ont tenté un coup de poker

Le 15 février 2024 à 06h52

Dans un communiqué, la Caisse d’Allocations familiales rappelle que « lundi 12 février, un groupe de "hackers" a publié un tweet en affirmant avoir piraté des comptes caf.fr de centaines de milliers d’allocataires de Caf. Des captures d’écran de quatre comptes allocataires ont été publiées, suivies d’une liste floutée de supposés milliers d’autres ».

Les pirates ont visiblement tenté de faire passer des vessies pour des lanternes : « Après vérifications, aucune faille de sécurité n’a été détectée sur le site caf.fr. Les quatre comptes allocataires publiés par les pirates ont manifestement été consultés suite à piratage du mot de passe ».

La CAF précise qu’aucune démarche n’a été effectuée sur ces quatre comptes. Un signalement à la CNIL a été fait et une plainte va être déposée.

« Nous vous recommandons pour ce faire de modifier votre mot de passe, particulièrement si vous avez l’habitude de l’utiliser aussi pour accéder à d’autres sites », ajoute la CAF. Enfin, le site « a été fermé une partie de la nuit de mardi 13 à mercredi 14 février pour nous permettre de renforcer la sécurité des mots de passe ».

Le 15 février 2024 à 06h52

« Tentative de piratage » sur le site de la CAF, les pirates ont tenté un coup de poker

Mozilla licencie 60 employés et se tourne vers l’IA

Mozilla licencie 60 employés et se tourne vers l’IA

Le 15 février 2024 à 06h43

Moins d'une semaine après l'annonce du changement de CEO de Mozilla Corporation, l'organisation prévoit de licencier 60 employés, explique TechCrunch.

Selon le média, Mozilla prévoit de changer de stratégie en réduisant ses investissements dans des produits pourtant assez récents comme son VPN, Firefox Relay (alias de messagerie et de numéro de téléphone) et Mozilla Monitor (outils de monitoring de l'utilisation des données personnelles). Elle veut se concentrer sur l'introduction d'une « intelligence artificielle digne de confiance dans Firefox ».

Mozilla devrait aussi fermer Hubs (son monde virtuel lancé en 2018) ainsi que réduire ses investissements dans son instance Mastodon mozilla.social (ouverte il y a moins d'un an).

Le 15 février 2024 à 06h43

Mozilla licencie 60 employés et se tourne vers l’IA

Reconquête !, le parti d’Eric Zemmour, condamné par la CNIL à une amende de 20 000 euros

Reconquête !, le parti d’Eric Zemmour, condamné par la CNIL à une amende de 20 000 eurosCreative Commons Attribution 2.0 Generic Renaud Camus

Le 15 février 2024 à 06h41

Le Monde a appris que Reconquête !, le parti politique d’Eric Zemmour, a été condamné le 25 janvier 2024 par la CNIL à une amende de 20 000 euros pour avoir enfreint le droit sur les données personnelles lors de l’élection présidentielle de 2022.

Le parti d'extrême-droite avait lancé, à l’automne 2021, « une constellation de sites Internet pour préparer sa campagne », surfant sur l'actualité et les polémiques du moment, afin de « récupérer un maximum de données personnelles de sympathisants ».

Une « priorité logique pour un parti jeune sans base de militants constituée », relève Le Monde. Sauf que certains internautes s'étaient plaints auprès de la CNIL de continuer à recevoir des mails promouvant la campagne politique du parti d'Éric Zemmour.

« Les services de la CNIL sont intervenus auprès de l’association politique et une procédure de contrôle a été diligentée », précise un message adressé par l'autorité à l'un des plaignants.

Le gendarme des données personnelles a justifié son amende au parti politique par un « défaut de transparence, une absence de mentions d’information relatives à la protection des données et une absence de renvoi à une politique de confidentialité » sur ces sites de recueil de signatures.

La CNIL a également sanctionné « une information incomplète dans la politique de confidentialité des sites Web concernés ». Le Monde rappelle que la campagne d’Eric Zemmour avait déjà été mise en cause à plusieurs reprises pour son utilisation des données personnelles.

Deux associations – l’Union des étudiants juifs de France et J’accuse – avaient ainsi déposé plainte en avril 2022 auprès du parquet de Paris pour « fichage illégal », après l’envoi de SMS contenant un lien renvoyant vers « Message d’Eric Zemmour aux Français de confession juive ».

La CNIL était aussi intervenue auprès du candidat pour lui rappeler le cadre légal après une campagne d’envoi de messages vocaux automatisés.

Le 15 février 2024 à 06h41

Reconquête !, le parti d’Eric Zemmour, condamné par la CNIL à une amende de 20 000 euros

Le ComCyberGend démantèle une chaîne Telegram de (très) jeunes revendeurs de sextapes d’ados

Le ComCyberGend démantèle une chaîne Telegram de (très) jeunes revendeurs de sextapes d’adosPhoto de Markus Spiske sur Unsplash

Le 15 février 2024 à 06h39

Le parquet de Paris a annoncé le démantèlement d’un réseau qui contrôlait une messagerie Telegram dans lequel était proposée à la vente, pour quelques dizaines à un peu plus d’une centaine d’euros, des « packs » contenant des dizaines, voire des centaines de photos et « sextapes » pédocriminelles, rapporte 20 minutes.

Selon le parquet, au moins 15 000 images illicites ont été découvertes par les enquêteurs du commandement de la gendarmerie dans le cyberspace (ComCyberGend), pour un bénéfice évalué à plus de 50 000 euros, « dont une partie a pu être saisie en cryptomonnaie ».

Parmi les 10 hommes déférés au parquet, âgés de 19 à 41 ans, seuls deux ont plus de 30 ans, et la moitié moins de 20 ans, révèle 20 minutes. En outre, lors du coup de filet, qui a mobilisé plus de 150 gendarmes dans dix départements, aux termes d'un an d'enquête, six mineurs ont également été interpellés.

Ils seront jugés d'ici à quelques mois pour « détention et diffusion en bande organisée d’images pédopornographique » et, pour deux d’entre eux, pour avoir administré la chaîne Telegram.

Les mineurs interpellés, de leur côté, sont principalement soupçonnés de faits commis au préjudice de jeunes filles de leur âge ou d’un âge proche, précise 20 minutes.

Un jeune garçon utilisait ainsi des photos ou vidéos de jeunes filles obtenues sur ce réseau pour ensuite piéger ses camarades de classe et les obliger à se masturber en live.

« C’est la première fois que dans une affaire pédocriminelle, on s’interroge autant sur les motivations des suspects », explique le capitaine de gendarmerie Julien C., chef de brigade au sein de l’unité nationale cyber, pointant notamment l'âge étonnamment jeune des suspects.

« Ce qui est inhabituel dans ce réseau, c’est qu’il est organisé pour faire de l’argent. Cela interroge vraiment sur la motivation des suspects : est-ce simplement pécuniaire ? Est-ce la transgression d’un interdit ? Certains nourrissent-ils une attirance pour les enfants ? Peut-être un peu de tout cela à la fois. »

Le 15 février 2024 à 06h39

Le ComCyberGend démantèle une chaîne Telegram de (très) jeunes revendeurs de sextapes d’ados

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