Le navigateur de Google est sous pression depuis plusieurs mois, alors que ses concurrents se renforcent sur le domaine de la protection des internautes face aux multiples dérives du marché publicitaire.
Limitation du pistage, blocage de formats posant problèmes comme les vidéos en lecture automatique, etc. Tant de fonctionnalités qui ne sont pas présentes dans Chrome, bien que Google tente de sauver les apparences lors de ses annonces.
Pour la dernière en date, il affirme ainsi « avoir un long historique en matière de protection des internautes des expériences néfastes », citant son bloqueur de pop-ups ou de malwares (malgré sa tendance aux faux-positifs). Mais, ce serait oublier que le navigateur dispose également d'un bloqueur de publicités, répondant aux règles de la Coalition for better ads.
Une initiative née quand le géant américain voulait donner l'impression de lutter contre les dérives publicitaires sans trop en faire. Le résultat s'est, assez logiquement, avéré presque invisible pour les internautes. Cela n'empêche pas le groupement de faire de nouvelles annonces concernant la publicité dans les vidéos.
Un marché où Google est omniprésent, notamment via YouTube. Et où désormais, les pre-rolls de plus de 31 secondes impossibles à passer après 5 secondes ne sont plus autorisés, pas plus que les mid-rolls qui interrompent la lecture ou les images/bannières apparaissant en plein centre de la vidéo ou couvrant plus de 20 % de sa surface.
Des choix basés sur une recherche effectuée auprès de 45 000 internautes, qui ne concernent que les contenus courts (moins de huit minutes). Les sites ont jusqu'au 5 août pour s'y plier, sous peine de subir les foudres de Google via Chrome.
La procédure classique sera appliquée, avec des mentions dans l'Ad Experience Report si des soucis sont détectés, en amont d'un éventuel blocage. Nul doute que les concurrents de Google, qui utilisaient de tels formats, ne manqueront pas de réagir à cette annonce.
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