#Le brief du 01 octobre 2021

Le Sénat pénalise le référencement des images zoopornographiques par les moteurs

Le Sénat pénalise le référencement des images zoopornographiques par les moteurs

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Le Sénat a adopté à son tour, en première lecture, la proposition de loi contre la maltraitance animale. Dans le lot plusieurs dispositions destinés à accentuer la lutte contre la zoopornographie en ligne.

Relevons que dans le texte adopté, les sénateurs ont jugé utile de pénaliser « le fait de diffuser ou de référencer sur internet l’enregistrement de telles images ». À la clef, deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

Avec une telle disposition, pour le moins surprenante, un moteur qui référence un contenu zoopornographique sera éligible à cette sanction, alors que ces indexations obéissent tout simplement aux règles des éditeurs de sites définies dans les fichiers robots.txt.

Le texte part maintenant en commission mixte paritaire pour trouver une version de compromis avec la version déjà adoptée par les députés.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Le Sénat pénalise le référencement des images zoopornographiques par les moteurs

Renaissance Numérique dégomme la prétranscription française du Digital Services Act

Renaissance Numérique dégomme la prétranscription française du Digital Services Act

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Le think tank a répondu à la consultation du gouvernement sur le futur décret d’application de l’article 42 de la loi confortant le respect des principes de la République.

Cette loi vient anticiper le Digital Services Act, un chantier lancé le 15 décembre dernier par la Commission européenne. Chantier que la France a voulu anticiper, malgré le risque de fragmentation européenne, afin d’imposer une série d’obligations de moyens aux plateformes.

« Bien qu’il soit désormais trop tard, le think tank s’interroge encore sur la pertinence de cette précipitation », note poliment Renaissance Numérique, non sans souligner qu’ « elle omet des dialogues en cours au niveau européen où la société civile prend une part active » et « pose par ailleurs la question de l’harmonisation future des mesures au sein de l’Union européenne ».

Sur les délais de mise en œuvre, Renaissance Numérique invite la Direction générale des médias et des industries culturelles « à considérer les moyens et délais nécessaires au régulateur, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et à l’ensemble des parties prenantes pour garantir la bonne mise en oeuvre de ce texte ». Et pour cause, « la même précipitation qui conduit le gouvernement à devancer un texte européen pourrait mener à fragiliser la régulation ».

Il se montre également très critique sur les seuils de déclenchement des futures obligations prévues par le texte français (10 millions de visiteurs uniques mensuels pour les obligations de base, 25 millions pour celles visant les très grandes plateformes).

Se baser sur un seuil purement quantitatif, le nombre de connexions, est contreproductif pour le think tank qui considère que « les efforts de régulation actuels visant à cibler les opérateurs de plateformes industrielles finissent par attirer d’autres acteurs dans leurs filets, au détriment de la pluralité du paysage en ligne ».

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Renaissance Numérique dégomme la prétranscription française du Digital Services Act

De nouveaux jeux EA rejoignent GeForce Now

De nouveaux jeux EA rejoignent GeForce Now

Le 01 octobre 2021 à 08h10

NVIDIA annonce que son partenariat avec l'éditeur s'étend puisque son service de cloud gaming gagne l'accès à Battlefield 1 Revolution, Mirror's Edge Catalyst, Unravel Two et Dragon Age : Inquisition en plus d'Apex Legends.

GeForce Now compte désormais 12 millions d'utilisateurs dans 70 pays à travers 30 datacenters. On attend par contre toujours le passage aux GeForce RTX de série 30 (Ampere), ce qui ne devrait sans doute plus tarder.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

De nouveaux jeux EA rejoignent GeForce Now

SiPearl s’installe à Grenoble

SiPearl s'installe à Grenoble

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Déjà présente à Maisons-Laffitte, Duisbourg, Barcelone, et Sophia Antipolis, la société française – en charge de la création et de la production d'un processeur européen – vient d'ouvrir un bureau dans le « cœur de la Silicon Valley européenne ». On y retrouve Soitec, STMicroelectronics ou encore le LETI.

« Nous nous rapprochons ainsi de plusieurs de nos partenaires du consortium European Processor Initiative. Mais surtout, nous accélérons notre stratégie de recrutement en allant chercher les experts en technologies semi-conducteurs et calcul haute performance là où ils se trouvent » précise l'entreprise qui dit recruter 10 ingénieurs par mois.

D'ailleurs « des postes d’ingénieurs seniors et juniors spécialisés en conception de microprocesseurs (conception numérique, vérification, layout, DFT, notamment) ainsi que des postes d’ingénieurs process et production sont à pourvoir sur ce site ».

Le 01 octobre 2021 à 08h10

SiPearl s’installe à Grenoble

Un nouveau régime de garanties pour les contrats de contenus numériques

Un nouveau régime de garanties pour les contrats de contenus numériques

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Le gouvernement a publié l'ordonnance transposant les directives « Vente de biens » et « Fourniture de contenus et services numériques ». Au fil de 22 articles, elle dépoussière le régime de garanties pour les contrats de fourniture des contenus numériques et des services numériques.

En substance, retenons que la durée de la garantie légale dépendra de deux situations. Elle sera de deux ans « pour les contenus et services numériques acquis par une opération de fourniture unique (par exemple : téléchargement d'un fichier, achat d'un DVD) ».

Elle sera d’une durée équivalente à la fourniture du contenu « si cet élément numérique est fourni de manière continue pendant une certaine durée prévue au contrat (par exemple : abonnement d'un an à une radio en streaming) ».

 

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Un nouveau régime de garanties pour les contrats de contenus numériques

Le décret sur la mise à la disposition du public des décisions de justice

Le décret sur la mise à la disposition du public des décisions de justice

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Un décret a été publié ce matin au Journal officiel pour permettre la « mise à la disposition du public des décisions de justice rendues par les juridictions judiciaires et administratives au moyen de deux traitements automatisés de données à caractère personnel ».

Ces deux traitements créés au Conseil d’État et à la Cour de cassation sont dénommés « Décisions de la justice administrative » et « Judilibre ». Leur finalité ? « La diffusion éventuellement enrichie des décisions de justice des ordres administratif et judiciaire ainsi que la conservation des données en vue de cette diffusion et du traitement des demandes d'occultation et de levée d'occultation ».

Ces traitements draineront de nombreuses données à caractère personnel que l’on retrouve dans les décisions. Elles seront conservées sans limites de temps. Toute personne pourra avoir « accès aux décisions de justice rendues par les juridictions mises à la disposition du public », mais seulement après occultation.

D’ailleurs, la loi prévoit déjà que « les données d'identité des magistrats et des membres du greffe ne peuvent faire l'objet d'une réutilisation ayant pour objet ou pour effet d'évaluer, d'analyser, de comparer ou de prédire leurs pratiques professionnelles réelles ou supposées ».

Toutes les opérations « de mise à jour, de suppression et de consultation » de ces traitements relatifs aux décisions de justice feront l'objet « d'un enregistrement comportant l'identification de l'utilisateur, la date, l'heure et la nature de l'intervention dans le traitement ». Ces données seront elles-mêmes conservées six mois.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Le décret sur la mise à la disposition du public des décisions de justice

Slack : des problèmes de connexion liés au DNS depuis hier soir

Slack : des problèmes de connexion liés au DNS depuis hier soir

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Depuis hier soir, une partie des utilisateurs rencontrent des difficultés à se connecter. Le problème n’est pas systématique et Slack a rapidement communiqué pour désigner le coupable : DNS.

Des changements ont été faits, mais il faut attendre malheureusement que la propagation se fasse, ce qui n’est pas encore le cas partout. Ce matin, vers 9h00, la société indiquait que moins de 1 % de ses utilisateurs étaient touchés.

Pour les personnes pressées, elle recommande un changement de DNS côté client, par exemple en basculant temporairement sur ceux de Google (8.8.8.8 et 8.8.4.4). On peut également citer ceux de Cloudflare (1.1.1.1 et 1.0.0.1).

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Slack : des problèmes de connexion liés au DNS depuis hier soir

Cybermoi/s : « réfléchissez avant de cliquer » et pensez à vos mots de passe

Cybermoi/s : « réfléchissez avant de cliquer » et pensez à vos mots de passe

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Il revient chaque année en même temps qu’octobre rose, la campagne destinée à sensibiliser au cancer du sein. Comme nous l’avons expliqué dans notre dossier sur la cybersécurité en Europe, cet événement – baptisé Mois européen de la cybersécurité en Europe et Cybermoi/s en France – a été lancé par l’European Union Agency for Cybersecurity.

Le thème de cette neuvième édition est : « Réfléchissez avant de cliquer »… un point sur lequel on ne peut qu'être d’accord. En France, l’ANSSI veut que vous profitiez du mois d’octobre pour apprendre à « mieux protéger [vos] mots de passe ». Là encore, nous avons consacré des dossiers à ce sujet.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Cybermoi/s : « réfléchissez avant de cliquer » et pensez à vos mots de passe

Microsoft 365 : les nouveautés déployées en septembre

Microsoft 365 : les nouveautés déployées en septembre

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Microsoft fait un rappel des nouveautés apparues dans sa gamme 365 au cours du dernier mois. Rien de révolutionnaire, mais un flux continu d’améliorations à suivre, puisque la deuxième partie d’Ignite aura lieu le mois prochain.

L’un des apports les plus bienvenus est l’arrivée de 27 nouvelles langues dans les fonctions de traduction et de transcription en temps réel, parmi lesquelles l’allemand, le portugais brésilien, le japonais et l’hindi.

Les utilisateurs de Yammer ont reçu pour leur part une intégration avec Viva Topics, pour renforcer tout ce qui touche au partage des connaissances et à la gestion des informations. Toutes les fonctions Viva Topics sont accessibles, y compris les cartes Topic.

Word, Excel et PowerPoint permettent maintenant d’éditer en collaboration des documents chiffrés étiquetés comme sensibles, quand ces protections ont été mises en place via Microsoft Information Protection (MIP). Cette capacité n’était jusqu’ici disponible que pour les versions web. Attention, il faut que les personnes concernées disposent des toutes dernières versions des logiciels sous Windows ou macOS pour en profiter.

La version web de Visio a de son côté reçu de grosses améliorations sur la gestion des couleurs. Une palette complète est ainsi disponible pour tous les objets dans les diagrammes, et des options « Couleurs récentes » et « Plus de couleurs » ont fait leur apparition. Les couleurs peuvent être sélectionnées à la souris ou via leurs valeurs RGB ou HEX.

Enfin, Endpoint Manager s’est doté de quelques nouveautés, dont un nouvel indicateur pour gérer d’anciennes versions de Windows, la prise en charge d’iOS 15, et celle de macOS 12, imminente. Objectif, supporter les nouvelles plateformes d’Apple dès leur sortie.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Microsoft 365 : les nouveautés déployées en septembre

Emmanuel Macron lance la commission Bronner contre le complotisme et les fake news

Emmanuel Macron lance la commission Bronner contre le complotisme et les fake news

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Cette commission sera chargée d'ici la mi-décembre, de « dévoiler une série de propositions concrètes dans les champs de l'éducation, de la régulation, de la lutte contre les diffuseurs de haine et de la désinformation ». Elle aura pour tâche notamment de « proposer de nouveaux espaces communs de la démocratie, de la citoyenneté, du collectif qui puissent trouver leur place dans le monde numérique, donner du sens à des citoyens isolés ».

Autre tâche, « formuler des propositions dans les champs de l’éducation, de la prévention, de la régulation, et de la judiciarisation des entrepreneurs de haine afin de libérer la société des bulles qui enferment une partie de nos concitoyens et nourrissent les extrémismes, la haine, la violence, les dérives sectaires et les obscurantismes ». Et ce à quelques mois des présidentielles de 2022.

Dans ses rangs, Gérald Bronner, professeur de sociologie à l’Université de Paris, membre de l'Académie nationale de médecine, de l'Académie des technologies, de l'Institut universitaire de France, Roland Cayrol (politologue), Annette Wieviorka (historienne spécialiste de la Shoah de l'histoire des Juifs au XXe siècle) ou encore Aude Favre (journaliste web).

Cette dernière avait cosigné le documentaire diffusé par Complément d’Enquête sur les « fake news ». Sujet où elle a épinglé Tipeeee, plateforme de financement participatif qui a hébergé notamment le documentaire Hold Up, mais sans se plonger dans le bain du statut de l’hébergeur, rappelé par Michaël Goldman.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Emmanuel Macron lance la commission Bronner contre le complotisme et les fake news

Fairphone 4 : « plus durable », 5G, garantie de cinq ans… en route vers Android 15 ?

Fairphone 4 : « plus durable », 5G, garantie de cinq ans… en route vers Android 15 ?

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Le fabricant explique que son nouveau smartphone est « neutre en termes de déchets électroniques, il contient des matériaux provenant de sources équitables et met au défi l'industrie électronique d'adopter une approche plus responsable ».

Pour son quatrième téléphone, « Fairphone a étendu sa liste de matériaux équitables, en ajoutant six nouveaux matériaux, et se concentre désormais sur 14 matériaux clés provenant de sources durables plus équitables […] Il s'agit notamment de l'or certifié Fairtrade, de l'aluminium provenant de fournisseurs certifiés par la norme de performance de l'Initiative pour la gestion responsable de l'aluminium (ASI), du tungstène équitable du Rwanda ainsi que de l'étain recyclé, des minéraux de terres rares et des plastiques ».

Le constructeur s’engage aussi sur la partie logicielle : « l'assistance logicielle est garantie jusqu'à fin 2025 et comprend les mises à niveau vers Android 12 et Android 13, mais la société a pour objectif de l'étendre encore jusqu'à atteindre fin 2027, avec des mises à niveau vers Android 14 et Android 15 malgré l'expiration de l'assistance du fournisseur de puces ».

Côté caractéristiques techniques, on retrouve un SoC Snapdragon 750G avec 6/8 Go de mémoire et 128/256 Go de stockage. L’écran de 6,3" est en Full HD+, la batterie affiche 3 905 mAh, deux capteurs optiques sont présents à l’arrière, de l’USB Type-C est présent (pas de jack)… Tous les détails se trouvent par là.

Il est proposé en précommande à partir de 579 euros (sur le site du fabricant et chez Orange) et sera disponible le 25 octobre.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Fairphone 4 : « plus durable », 5G, garantie de cinq ans… en route vers Android 15 ?

Copie privée : l’Institut CSA a terminé son étude d’usages sur les PC fixes, portables et disques durs nus

Copie privée : l’Institut CSA a terminé son étude d’usages sur les PC fixes, portables et disques durs nus

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Selon nos informations, l’Institut CSA, choisie pour mener à bien ces études d’usages, a remis à la Commission Copie Privée ses trois études portant sur les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables, mais également sur les disques durs nus.

Ces trois études, payées par les ayants droit, ont été menées entre mai et juin auprès de 1 017 possesseurs d’ordinateurs portables, 1 005 ordinateurs fixes et 500 possesseurs d’un support de stockage interne.

Sans surprise, elle note que des fichiers d’œuvres protégées ont été copiés par des utilisateurs. Pour les PC fixes notamment, elles concluent en la présence de quelques copies, essentiellement venues d’Internet.

Si les ayants droit considèrent qu’il s’agit de copies privées, même résiduelles, ils pourront plaider en faveur de l’assujettissement de ces supports, lors des futurs débats en Commission copie privée, là où la ventilation des sièges leur est favorable.

Le droit européen pose en effet que lorsque leur préjudice est minime, la redevance censée compenser ces pratiques de copies peut être nulle. Corrélativement, il n’interdit pas sa perception, même dans une telle hypothèse. Ce serait alors le retour de ce qu’on appelait, début 2000, la « taxe Tasca ».

Une telle extension permettra de frapper toute l’informatique familiale, mais aussi professionnelle, puisque les « pros » sont tenus de payer par défaut, à charge pour eux de se lancer dans des démarches pour se faire exonérer a priori, ou rembourser a posteriori. Ce, alors que cette ponction est théoriquement supportée par les seules personnes physiques pour compenser la duplication privée des œuvres effectuée sans autorisation des titulaires de droit.

En 2020, Copie France a collecté 295 millions d’euros, dont 273 se rattachent comptablement à cette année. Le supplément, résultant de contentieux désormais terminés, est affecté à des années précédentes.

Le sujet de la copie privée reviendra au Sénat le 20 octobre en commission et le 2 novembre en séance avec les débats autour de la proposition de loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique.

Une fenêtre majeure pour les industries culturelles qui espèrent sacraliser dans la loi ce qu’elles ont déjà fait passer en commission administrative au ministère de la Culture, à savoir l’assujettissement des biens reconditionnés. Soit la possibilité de percevoir la redevance sur un même produit, à chaque revente d’une tablette ou d’un smartphone reconditionné. La disposition a déjà été adoptée par les députés.

Dans le même temps, le collecteur de cette compensation équitable, la société Copie France, a trainé Orange devant les tribunaux, considérant que le time shifting relevait aussi du champ de perception. Et donc que cette fonctionnalité de pause du direct, proposée par l’opérateur comme bien d’autres, devait être compensée financièrement.

La Commission copie privée est actuellement à l’arrêt faute pour le ministère de la Culture d’avoir trouvé un remplaçant à Jean Musitelli, dont le mandat vient de s’arrêter. De même, la Rue de Valois devra combler l’absence de plusieurs associations, sur les six sièges occupés par ce secteur, qui ne viennent plus depuis des mois considérant leur rôle complètement trop homéopathique face au bulldozer des douze sièges occupés par les sociétés de gestion collective.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Copie privée : l’Institut CSA a terminé son étude d’usages sur les PC fixes, portables et disques durs nus

Apple Pay et Visa touchés par une faille difficile à exploiter

Apple Pay et Visa touchés par une faille difficile à exploiter

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Hier, des universitaires britanniques des universités de Birmingham et du Surrey ont présenté les résultats de leurs travaux : il est possible de tromper Apple Pay quand une carte Visa est configurée en mode Express Transit, en provoquant des paiements sans contact non désirés.

Ce mode Express Transit permet à Apple Pay de réaliser un paiement sans que l’iPhone ait besoin d’être réveillé, déverrouillé et que l’opération soit validée par une authentification quelconque. Pour déclencher l’achat, il faut que les portiques compatibles envoient à l’appareil d’un code unique nommé « magic bytes ».

L’opération frauduleuse consiste à se faire passer pour un de ces portiques, ce qu’ont fait justement les chercheurs. Il faut être équipé d’un iPhone avec une carte Visa en mode Express Transit et enregistrée dans le Wallet, d’un Proxmark utilisé comme émulateur de lecteur, d’un smartphone Android équipé d’une puce NFC et d’un terminal de paiement.

L’attaque a été démontrée dans une vidéo publiée par les chercheurs, puis refaite pour la BBC. Pour la chaîne anglaise, les chercheurs ont montré comment réaliser un vol de 1 000 livres sterling.

La faille, nommée par les chercheurs « Practical EMV Relay Protection », est complexe à reproduire en conditions réelles. Elle a néanmoins été confirmée par Apple et Visa, le premier estimant que le souci vient du second

« Il s’agit d’un problème avec le système Visa, mais Visa ne pense pas que ce type de fraude puisse avoir lieu dans le monde réel, étant donné les multiples couches de sécurité en place. Dans le cas peu probable où un paiement non autorisé aurait lieu, Visa a clairement indiqué que les porteurs de cartes seraient protégés par sa politique de responsabilité zéro », a expliqué Apple à la BBC.

Visa, de son côté, a répondu à ZDnet que ces schémas d’attaques étaient étudiés depuis longtemps en laboratoire « depuis plus d’une décennie ». La société les juge « impraticables » dans le monde réel.

Le Dr Andreea Radu reconnaît une « complexité technique », mais elle estime que le jeu en vaut la chandelle. En outre, « cela pourrait devenir un vrai problème d’ici quelques années ». Le Dr Tom Chothia recommande pour sa part de désactiver Express Transit si la fonction n’est pas utilisée.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Apple Pay et Visa touchés par une faille difficile à exploiter

La French Tech fait sa rentrée

La French Tech fait sa rentrée

Le 01 octobre 2021 à 08h10

L’événement s’est déroulé hier à 18 h, avec un direct organisé depuis Bercy. L’occasion de dévoiler quelques chiffres.

« 163 000 emplois déjà créés partout en France par les entreprises du French Tech Next40/120 » et 224 000 à venir d’ici 2025.

C’est aussi l’occasion de parler des levées de fonds par les entreprises technologiques, dont les montants en 2021 dépassent déjà ceux de 2020, bien aidés par Mirack et Sorare qui dépassent les 1,2 milliard à eux deux. 49 % des fonds viennent de l’étranger, contre 28 % en 2017.

Vous pouvez revoir la conférence de lancement par ici.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

La French Tech fait sa rentrée

Après le Cloud de confiance français, des géants américains vantent leurs Trusted Cloud Principles

Après le Cloud de confiance français, des géants américains vantent leurs Trusted Cloud Principles

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Fin mai, le gouvernement dévoilait sa nouvelle doctrine en matière d'hébergement dans les nuages, favorisant les acteurs européens répondant à la qualification SecNumCloud. Une subtilité néanmoins : ils peuvent s'associer à des acteurs étrangers. C'est d'ailleurs ce qu'ont fait Capgemini et Orange avec Microsoft pour créer Bleu.

Car les géants américains ont senti le vent tourner il y a longtemps sur le terrain de la souveraineté, ce qui explique leur agilité face à de telles situations, ou à la création de Gaia-X. Certains viennent d'ailleurs de publier leurs « Trusted Cloud Principles » (principes pour un cloud de confiance), un nom qui ne manque pas d'ironie.

Ils y vantent une approche où les gouvernements ne tenteraient pas d'accéder à des données dans le cloud sous couvert de lois qui ne sont pas en accord avec la protection des droits de l'homme ou les lois d'autres pays.

Ils reconnaissent donc une série de principes allant dans ce sens et disent soutenir des lois favorisant des processus transparents d'accès aux données, en accord avec les textes internationaux et des pays voulant protéger les données de leurs concitoyens.

On y retrouve Amazon, Cisco, Google, IBM, Microsoft mais aussi Atlassian, Salesforce (Slack) et SAP. Des sociétés pour bonne partie américaines, donc soumises au Cloud Act et autres lois extra-territoriales américaines, et à l'origine du renforcement des initiatives souveraines dans de nombreux pays, notamment en Europe.

Des lois qui s'appliquent d'ailleurs quels que soient les principes vantés par tel ou tel.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Après le Cloud de confiance français, des géants américains vantent leurs Trusted Cloud Principles

Euréka ! : c’est la 30e édition de la fête de la science, axée sur « l’émotion de la découverte »

Euréka ! : c’est la 30e édition de la fête de la science, axée sur « l'émotion de la découverte »

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Du 1er au 11 octobre, « les chercheuses et les chercheurs sont invités à partager avec le public leur quotidien, la mise en oeuvre de la démarche scientifique au jour le jour, leurs moments "Euréka !" comme toutes les batailles et victoires qui parsèment leur chemin », explique le ministère de l’Enseignement.

De nombreuses manifestations sont organisées un peu partout dans l’hexagone pour l’occasion. Une émission « Science en direct » est prévue chaque jour (du 1er au 10 octobre), de 17h30 à 19h30.

Celle du jour donnera officiellement le coup d’envoi de la Fête de la science, en présence de la ministre Frédérique Vidal et de la marraine Chloé Nabédian. Des échanges sur le thème « Changer d’énergies : ça vous branche ? » seront ensuite organisés.

Pour le reste, n‘hésitez pas à consulter le site des universités et laboratoires de recherche à côté de chez vous, et à vous rendre sur le site officiel

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Euréka ! : c’est la 30e édition de la fête de la science, axée sur « l’émotion de la découverte »

Emmanuel Gabla de l’Arcep devient un des vice-présidents du Berec

Emmanuel Gabla de l’Arcep devient un des vice-présidents du Berec

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Les élections de cet organe qui regroupe les régulateurs européens se sont déroulées jeudi à Dubrovnik (Croatie). Annemarie Sipkes (directrice au sein du régulateur néerlandais ACM) en est la présidente.

Quatre autres vice-présidents sont aussi de la partie : Michel Van Bellinghen (président du Conseil du régulateur belge et président du Berec en 2021), Konstantinos Masselos (président du régulateur grec et président du Berec en 2023), Klaus Steinmaurer (directeur général pour les télécoms et postes du régulateur autrichien) et Pål Wien Espen (directeur général du régulateur norvégien).

En plus de la vice-présidence, des représentants de l’Arcep co-président deux groupes de travail : Chiara Caccinelli celui du groupe relatif aux analyses de marché et enjeux économiques, tandis que Sandrine Elmi Hersi est à l’environnement.

Pour rappel, la France avait présidé le Berec en 2016, et avait déjà assuré la vice-présidence en 2018.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Emmanuel Gabla de l’Arcep devient un des vice-présidents du Berec

Au CNRS, un agent virtuel « pour évaluer les conséquences d’un traumatisme crânien »

Au CNRS, un agent virtuel « pour évaluer les conséquences d’un traumatisme crânien »

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Après un choc, des lésions cérébrales peuvent être affectées et entraîner « un handicap "invisible" diminuant les interactions avec les autres ».

Problèmes selon le CNRS : « Les tests permettant actuellement d’évaluer ce handicap peuvent comporter des biais en ne ciblant pas correctement les processus cognitifs à évaluer, tels qu’ils sont mis en jeu dans la réalité des interactions quotidiennes ».

Maud Champagne-Lavau (chercheuse au CNRS) « a mis au point et testé sur des patients un nouveau test décrit dans Journal of Neurospychology. Cet outil inédit, nommé EVICog, reproduit des interactions sociales sous la forme d’un échange avec un agent virtuel ».

L’avantage étant que grâce à cette technique, « les patients sont ainsi placés dans une situation plus proche de la réalité qu’avec les tests actuels ». Ils échangent avec des « agents virtuels » qui sont « dirigés par un expérimentateur, pouvant être un psychologue, qui choisit les réponses verbales et émotionnelles de ces agents virtuels parmi celles programmées ».

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Au CNRS, un agent virtuel « pour évaluer les conséquences d’un traumatisme crânien »

2021 a battu le record d’attaques identifiées via des failles « zero-day »

2021 a battu le record d'attaques identifiées via des failles « zero-day »

Le 01 octobre 2021 à 08h10

Au moins 66 zero-days ont été trouvées en cours d'utilisation cette année, selon des bases de données telles que le projet de suivi des « 0day » de Google, qui documente le phénomène depuis près d'une décennie. C'est presque le double du total de 2020 et plus que toute autre année enregistrée, écrit la MIT Technology Review.

La Chine, à elle seule, est soupçonnée d'être responsable de neuf zero-days cette année, a déclaré Jared Semrau, directeur de la vulnérabilité et de l'exploitation à la société américaine de cybersécurité FireEye Mandiant.

Des cybercriminels ont également utilisé des attaques zero-day pour gagner de l'argent ces dernières années, trouvant des failles dans les logiciels qui leur permettent d'exécuter de précieux programmes de ransomware. Le tiers des attaques leurs sont attribués.

Aucun des experts interrogés par le MIT ne pense que le nombre total d'attaques zero-day a plus que doublé en si peu de temps. Ils estiment plutôt que les défenseurs s'améliorent pour attraper ceux qui les exploitent en flagrant délit. Ils notent également qu'il y a plus d'argent disponible pour la défense, notamment grâce aux primes de bug bounty.

Des groupes comme le Threat Analysis Group (TAG) de Google, l'équipe mondiale de recherche et d'analyse de Kaspersky (GReAT) et le Threat Intelligence Center (MSTIC) de Microsoft « disposent d'une énorme mine de talents, de ressources et de données, à tel point qu'ils rivalisent avec les capacités de services de renseignement à détecter et à suivre les pirates informatiques », souligne le MIT.

Ce faisant, les attaques sont plus coûteuses et nécessitent plus de ressources, et elles deviennent de plus en plus difficiles et coûteuses à réaliser. Les prix publics des failles zero-day achetées par Zerodium, un des leaders du secteur, montrent ainsi jusqu'à 1 150 % d'augmentation au cours des trois dernières années.

Le 01 octobre 2021 à 08h10

2021 a battu le record d’attaques identifiées via des failles « zero-day »

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