Au CNRS, un agent virtuel « pour évaluer les conséquences d’un traumatisme crânien »

Au CNRS, un agent virtuel « pour évaluer les conséquences d’un traumatisme crânien »

Au CNRS, un agent virtuel « pour évaluer les conséquences d’un traumatisme crânien »

Après un choc, des lésions cérébrales peuvent être affectées et entraîner « un handicap "invisible" diminuant les interactions avec les autres ».

Problèmes selon le CNRS : « Les tests permettant actuellement d’évaluer ce handicap peuvent comporter des biais en ne ciblant pas correctement les processus cognitifs à évaluer, tels qu’ils sont mis en jeu dans la réalité des interactions quotidiennes ».

Maud Champagne-Lavau (chercheuse au CNRS) « a mis au point et testé sur des patients un nouveau test décrit dans Journal of Neurospychology. Cet outil inédit, nommé EVICog, reproduit des interactions sociales sous la forme d’un échange avec un agent virtuel ».

L’avantage étant que grâce à cette technique, « les patients sont ainsi placés dans une situation plus proche de la réalité qu’avec les tests actuels ». Ils échangent avec des « agents virtuels » qui sont « dirigés par un expérimentateur, pouvant être un psychologue, qui choisit les réponses verbales et émotionnelles de ces agents virtuels parmi celles programmées ».

Commentaires (4)


“des « agents virtuels » qui sont « dirigés par un expérimentateur, pouvant être un psychologue”
Pourquoi ne pas utiliser directement des psychologues au lieu de ces agents ?


A vue de nez, je dirais pour éviter un biais décisionnel dans la mécanique de la conversation. L’agent virtuel n’aura aucune orientation plus ou moins pernicieuse vis à vis du patient et de son état de forme visible.
Le praticien est là pour exploiter les résultats de manière concrète et ordonnée afin d’évaluer la profondeur des troubles et la nécessité d’agir en rééducation orthophonique ou autre.


yohansolo

A vue de nez, je dirais pour éviter un biais décisionnel dans la mécanique de la conversation. L’agent virtuel n’aura aucune orientation plus ou moins pernicieuse vis à vis du patient et de son état de forme visible.
Le praticien est là pour exploiter les résultats de manière concrète et ordonnée afin d’évaluer la profondeur des troubles et la nécessité d’agir en rééducation orthophonique ou autre.


Pourtant il est dit que les agents sont dirigés par l’expérimentateur.


Winderly

Pourtant il est dit que les agents sont dirigés par l’expérimentateur.


L’expérimentateur choisit des réponses verbales et émotionnelles parmi celles programmées et non n’effectue lui même la mécanique de conversation à son bon gré au risque de sortir de sentiers balisés.
Les choix proposés permettent ici de mettre l’accent sur des concepts particulier pour ensuite voir, déceler, s’il existe un problème sous-jacent à une réaction du patient (drill down). Et donc si l’état est possiblement jugé pathologique.



Si vous connaissez les tests actuels (Moca, Passat, Autoéval, etc), vous saurez qu’ils ont des problèmes de simplicité qui ne font pas ressortir les difficultés au quotidien des personnes.
Outre le fait que le patient refait les mêmes tests dans le temps et donc améliore sa performance globale (gros biais d’accoutumance versus la vraie pathologie), savoir énumérer en 2 minutes un maximum de mots commençant par la lettre p, connaitre une quinzaine de noms d’animaux, dessiner une chaise en perspective cavalière, c’est génial pour déceler des troubles plus ou moins sévères.



Mais lorsque le patient a des troubles qui sont mouvants entre les accès lexicaux, le temps de latence, la mémoire de travail puis profonde, la logique, boucle phono ; on peut ne rien déceler sur les éléments pris un par un en statuant que la personne est “normale”.
A aujourd’hui il manquait réellement un outil qui mesure le désagrément en situation “réelle” ou de terrain, dans un process normatif.


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