#Le brief du 24 octobre 2024

Vivaldi 7.0 remanie son interface et se synchronise instantanément

Le 24 octobre 2024 à 17h30

Pour son changement majeur de numérotation, Vivaldi se paye un ravalement de façade. L’interface n’est pas intégralement transformée, mais le navigateur modernise un certain nombre d’éléments et ajoute quelques fonctions bienvenues.

Le changement le plus visible concerne les onglets. Ils sont désormais flottants, à la manière de ce que l’on peut voir dans Firefox et quelques autres. Le reste de l’interface a été légèrement repensé pour que tout s’intègre mieux. Selon Jon von Tetzchner, CEO de Vivaldi, l’approche incrémentale habituelle avait le désavantage de donner parfois « l’impression que les nouvelles fonctionnalités ne sont pas à leur place ». Les icônes et thèmes ont donc été remaniés.

Par défaut, les onglets ont une rondeur qui rappelle fortement les éléments d’interface de Google. SI vous êtes allergique à cette apparence, rappelons que Vivaldi permet d’éditer les thèmes. Dans Réglages > Thèmes, cliquer sur « Editeur » au-dessus des vignettes, puis dans l’onglet « Réglages » un peu en dessous. Là, vous verrez une réglette « Coins arrondis » que vous pourrez faire glisser vers la valeur que vous souhaitez.

La plus grosse nouveauté est cependant le tableau de bord. Accessible depuis le Speed Dial, il affiche de nombreuses informations comme la messagerie, les notes, l’agenda, les tâches, le lecteur de flux ou encore des sites que l’on aura épinglés. L’ensemble est entièrement personnalisable, selon les fonctions (emails, agenda, notes…) que l’on aura activées dans le navigateur.

Outre un lecteur de flux permettant maintenant la création de dossiers, le client email se dote d’un bouton flottant « Aller au dernier message » quand on arpente la liste des courriers. Signalons également une amélioration significative de la synchronisation entre appareils, désormais instantanée.

Le 24 octobre 2024 à 17h30

Vivaldi 7.0 remanie son interface et se synchronise instantanément

Données personnelles : LinkedIn écope d’une amende de 310 millions d’euros

Le 24 octobre 2024 à 16h59

La Commission des données personnelles irlandaise (DPC) annonce jeudi avoir infligé une amende administrative de 310 millions d’euros à l’encontre du réseau social LinkedIn (propriété de Microsoft), tout en lui enjoignant de mettre ses outils publicitaires en conformité avec le RGPD.

Raison de cette sanction à vocation exemplaire ? Des abus en matière de publicités, avec des mécaniques de ciblage accusées de ne pas respecter les règles européennes en la matière.

La décision est prononcée en Irlande, mais elle fait suite à une procédure initiée en France. En 2018, la Quadrature du Net avait en effet intenté cinq actions collectives contre Facebook, Google, Apple, Amazon et LinkedIn, pour dénoncer des défauts de conformité au RGPD, qui venait tout juste d’entrer en application.

L’association s’appuyait alors sur le fondement de l’article 80 du RGPD qui autorise un particulier à mandater un organisme pour introduire une réclamation en son nom. Elle avait réussi à mobiliser 8 540 signataires pour s’attaquer à LinkedIn.

Destinataire de ces plaintes, la CNIL avait transmis le dossier LinkedIn à son homologue irlandaise, la DPC, voisine du siège européen de Microsoft. L’enquête de cette dernière se conclut par le recensement d’une série d’infractions au règlement européen sur la protection des données.

La DPC estime ainsi que LinkedIn, en tant que responsable de traitement, n’a pas correctement répondu aux exigences de consentement éclairé au sujet des transferts de données vers des tierces parties. Elle réprimande également le réseau social pour une utilisation abusive – dépassant le cadre des intérêts légitimes – des données recueillies pour son propre compte, à des fins de ciblage publicitaire et d’analyse comportementale.  

LinkedIn a sobrement répondu à la condamnation de la DPC dans un communiqué. « Même si nous estimons avoir respecté le Règlement général sur la protection des données (RGPD), nous nous efforçons de garantir que nos pratiques publicitaires respectent cette décision avant la date limite fixée », écrit le réseau social.

Cette même vague de procédures collectives avait déjà conduit la CNIL à prononcer une amende de 50 millions d'euros à l'encontre de Google en 2019. Le cas d'Amazon avait quant à lui été traité par l'Autorité luxembourgeoise, avec là aussi une amende record, de 746 millions d'euros, prononcée en 2021.

Le 24 octobre 2024 à 16h59

Données personnelles : LinkedIn écope d’une amende de 310 millions d’euros

Abus de position dominante en Europe : la justice confirme l’annulation de l’amende record d’Intel

Le 24 octobre 2024 à 13h13

Quinze ans après sa condamnation à une amende record de 1,06 milliard d'euros, Intel peut souffler : la Cour de justice de l'Union européenne a confirmé, dans un arrêt rendu jeudi, l'annulation de cette décision, prononcée début 2022 par le Tribunal de l'Union européenne.

La plus haute instance juridique européenne rejette ainsi le pourvoi formé par la Commission européenne, ce qui devrait mettre un terme à cette longue affaire. Les premiers éléments remontent à mai 2000, quand AMD a déposé sa première plainte à l'encontre d'Intel, relative à de supposées pratiques anticoncurrentielles.

De nouvelles plaintes déposées en 2003 puis 2006 ont entraîné l'ouverture d'une enquête par la Commission européenne, qui s'est traduite par une sanction record, formulée le 13 mai 2009 : Intel a alors été condamné à une amende de 1,06 milliard d'euros.

La Commission européenne reproche au géant des semi-conducteurs d'avoir défendu sa position dominante sur le marché des processeurs x86 à l'aide de pratiques anticoncurrentielles, parmi lesquelles des remises, voire des paiements directs, à certains distributeurs de PC, en échange d'un approvisionnement quasi-exclusif chez Intel.

Intel foundry

S'ensuit un long feuilleton judiciaire : Intel, qui fait appel dès 2009, voit d'abord son recours rejeté par le Tribunal de l'Union européenne en 2014. Le fondeur forme immédiatement un pourvoi contre cet arrêt, et porte l'affaire devant la CJUE qui l'annule et renvoie l'affaire devant le Tribunal. Sur la base des faiblesses relevées par la CJUE, celui-ci juge finalement en 2022 que la condamnation initiale doit être partiellement annulée. Il estime par ailleurs ne pas être en mesure d'identifier le montant de l'amende correspondant aux pratiques restant sanctionnées, et annule donc l'amende dans sa totalité.

Ce rebondissement entraîne un nouveau recours devant la CJUE, mais à l'initiative de la Commission européenne cette fois. L'arrêt rendu ce jour confirme que la décision politique achoppe sur des considérations techniques. Les conclusions de l'avocate générale, présentées le 18 janvier dernier, soulignent en effet que le pourvoi formé par la Commission est rejeté parce que l'institution échoue à justifier l'appréciation qu'elle fait des conséquences sur le marché découlant des pratiques d'Intel, notamment pour l'impact sur les concurrents, via le test AEC (test du « concurrent aussi efficace »).

« Il s’ensuit que la Commission, qui n’a pas raisonné en tenant compte d’un concurrent hypothétique capable de vendre des CPU x86 à Lenovo tout en lui offrant des avantages en nature dans les mêmes conditions qu’Intel, était partie d’un postulat contraire aux fondements du test AEC exposé dans la décision litigieuse. C’est donc sans substituer son appréciation à celle de la Commission que le Tribunal a mis en évidence dans l’arrêt attaqué une incohérence interne au test AEC », écrit notamment la Cour dans son arrêt.

Une dernière amende en attente

Cette décision ne marque toutefois pas la fin de la passe d'armes judiciaire entre Intel et l'Europe. Sur la base de la décision du TJUE de 2022, la Commission européenne a en effet émis, en septembre 2023, une nouvelle amende de 376,6 millions de dollars à l'encontre du fondeur de Santa Clara, centrée cette fois sur les « restrictions non déguisées » appliquées par Intel dans ses relations avec HP, Acer et Lenovo.

Le 24 octobre 2024 à 13h13

Abus de position dominante en Europe : la justice confirme l’annulation de l’amende record d’Intel

  • Une dernière amende en attente

Suivi de consommation : c’est la fin du nRLINK, My Energy Manager ferme boutique

Le 24 octobre 2024 à 12h05

Dans notre #Nextpresso sur le module TIC Linky et la clé Zigbee permettant de suivre sa consommation électrique en direct, Aldayo expliquait qu’il utilisait le nrLINK de chez My Energy Manager. Aujourd’hui c’est un autre lecteur, Baptiste, qui nous contacte pour nous informer que l’entreprise a fermé boutique.

Un petit tour sur le site officiel permet de s’en rendre compte : « Nous avons interrompu la commercialisation des nrLINK auprès des particuliers. La plateforme à destination des particuliers ne fait plus l’objet d’une maintenance technique ».

L’entreprise avait déjà déserté les réseaux sociaux depuis plusieurs mois. Sur un groupe Facebook autour du nrLINK, plusieurs clients indiquent avoir eu le même message de l’entreprise :

« Nous tenons à vous informer que votre boîtier Nrlink continuera de fonctionner normalement. La situation actuelle concerne uniquement notre plateforme, qui est impactée en raison d'une défaillance technique.
Nous souhaitons également vous préciser qu'aucune maintenance technique n'est prévue pour cette plateforme pour le moment.
Nous nous excusons sincèrement pour les désagréments occasionnés et vous remercions de votre compréhension. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions supplémentaires.
Cordialement
».

Dans le même groupe Facebook, une personne expliquait le 10 octobre avoir contacté à plusieurs reprises l’entreprise pour acheter un nrLINK, sans succès : « Comme je ne recevais plus de réponse du SAV, j'ai envoyé un email à [email protected] (email qui apparait sur leur page d'avis). J'ai reçu un mail en retour pour me dire que l'adresse était inactive et qu'il fallait contacter Olivier Boidin (le directeur général de l'entreprise). Après plusieurs emails à M Boidin, j'ai reçu un email ce soir de sa part pour me dire qu'ils sont en train d'arrêter l'entreprise. C'est une triste nouvelle pour leur équipe, mais je ne comprends pas pourquoi ils continuent à vendre le nrlink sur leur site, alors que la solution ne pourra plus être utilisée après la fermeture de l'entreprise ».

La question qui se pose est maintenant de savoir ce qu’il va advenir des nrLINK déjà vendu et installé chez les clients. Ces derniers devraient certainement faire une croix sur l’application mobile et les fonctionnalités qui nécessitent d’utiliser des serveurs de l’entreprise.

Reste à voir si la consommation en direct et les autres informations renvoyées directement par le Linky continueront d’être affichées sur l’écran. Nous tâcherons d’en savoir plus auprès de la société, notamment si elle prévoit de libérer son code pour que des solutions alternatives puissent se mettre en place.

Le 24 octobre 2024 à 12h05

Suivi de consommation : c’est la fin du nRLINK, My Energy Manager ferme boutique

Google déploie une nouvelle version web de son Agenda en Material Design

Le 24 octobre 2024 à 11h38

Google a annoncé hier soir une nouvelle mouture pour la version web d’Agenda. L’essentiel des nouveautés se concentre dans le passage à Material Design 3.

Les boutons, boites de dialogue et barres latérales se veulent ainsi « plus modernes et accessibles ». La typographie dans l’ensemble de l’interface se veut particulièrement lisible, tout comme l’iconographie utilisée un peu partout. En outre, Agenda peut maintenant basculer en thème sombre, avec le choix possible de suivre le thème du système, pour une adaptation automatique.

Ce changement esthétique commence tout juste à être déployé. La répercussion sur tous les comptes prendra deux semaines, selon Google. Chez les clients Workspace, tout dépend du type de domaine paramétré par les administrateurs. S’il est en déploiement rapide, la diffusion du nouvel Agenda a commencé dans les mêmes conditions : depuis hier soir et sous deux semaines. Pour ceux en déploiement planifié, il faudra attendre le 2 décembre.

Le 24 octobre 2024 à 11h38

Google déploie une nouvelle version web de son Agenda en Material Design

Atos fait valider son plan de sauvegarde accélérée

Le 24 octobre 2024 à 10h51

L'épilogue des déboires financiers d'Atos est encore loin, mais le conseil d'administration de l'entreprise peut se targuer d'avoir réussi à faire valider son plan de sauvegarde accélérée. Suite à l'audience programmée devant le tribunal de commerce de Nanterre le 15 octobre dernier, le groupe de services informatiques vient en effet d'annoncer que la cour avait rendu un arrêté favorable à sa proposition.

Placée sous la houlette d'un administrateur judiciaire, la mise en œuvre doit intervenir entre novembre 2024 et janvier 2025. Sa bonne exécution reste toutefois conditionnée à l'approbation de l'Autorité des marchés financiers (AMF), dans la mesure où le plan prévoit l'émission de nouveaux titres.

Selon les modalités de ce plan de sauvegarde accéléré, Atos devrait donc procéder à la conversion en capital de 2,9 milliards d'euros de dettes, et lever entre 1,5 et 1,675 milliard d'euros de nouveaux financements, à la fois auprès de ses créanciers et des marchés, avec un droit préférentiel de souscription (DPS) accordé à ses actionnaires petits porteurs.

« Cette étape importante garantit la pérennité des activités d’Atos dans le meilleur intérêt de nos employés et de nos clients, et permet de projeter le Groupe sereinement vers une nouvelle page de son histoire », affirme dans un communiqué Philippe Salle, récemment nommé président du conseil d'administration d'Atos.

Une activité en baisse

Concomitante à l'arrêt du tribunal, la publication des résultats financiers d'Atos pour le troisième trimestre 2024 fait état d'une activité en berne. Le groupe annonce ainsi un chiffre d'affaires de 2,3 milliards d'euros sur le trimestre, en baisse de 4,4 % sur un an, alors même que le groupe perçoit encore, du côté de sa branche Tech Foundations, les retombées positives de ses contributions aux Jeux Olympiques de Paris. Ces dernières se voient toutefois « contrebalancées par les résiliations de contrats dans la région Amériques et par des réductions de périmètres contractuels et de volumes précédemment établies dans la région Europe du Nord & APAC », indique le groupe.

Au-delà du réalisé, ce sont surtout les prises de commande qui risquent d'alarmer les marchés. Celles-ci s'établissent à 1,526 milliard d'euros sur le trimestre, réparties à hauteur de 794 millions d'euros pour Eviden et 733 millions d'euros pour Tech Foundations.

« Le ratio de prise de commandes sur chiffres d’affaires du Groupe s’est élevé à 66% au troisième trimestre 2024, en baisse par rapport à 84% au troisième trimestre 2023, reflétant le ralentissement des conditions de marché et les reports dans l’attribution de contrats, les clients attendant la finalisation du plan de refinancement du Groupe », commente Atos, qui dit toutefois s'attendre à une activité commerciale « plus forte » dans les prochains mois, et avance un carnet de commandes total de 14,7 milliards d'euros (1,4 année de chiffre d'affaires) à fin septembre.

Atos indique par ailleurs que son effectif se montait à 82 211 employés à fin septembre, soit une réduction de l'ordre de 10% par rapport à fin juin. « À la suite de la fin de certains contrats en Amériques et au Royaume-Uni, le Groupe a transféré environ 4 900 employés vers de nouveaux prestataires. En excluant ces transferts, les effectifs ont diminué d’environ - 5% », précise le groupe, selon qui son taux d'attrition sur les neuf premiers mois de l'année est « en ligne avec les niveaux historiques ».

Le 24 octobre 2024 à 10h51

Atos fait valider son plan de sauvegarde accélérée

  • Une activité en baisse

Conservation et protection des données : la CNIL sanctionne Ledger d’une amende de 750 000 €

Conservation et protection des données : la CNIL sanctionne Ledger d’une amende de 750 000 €

Le 24 octobre 2024 à 09h29

Selon La Lettre et TheBigWhale, la CNIL a sanctionné la société Ledger à hauteur de 750 000 euros pour ne pas avoir « mis en place des mesures de sécurité adéquates pour protéger ses données privées ». La Commission n’a pas (encore ?) publié sa décision.

La société s’était pour rappel fait pirater durant l’été 2020, puis les données avaient été publiées. Une seconde fuite était annoncée en janvier 2021.

L’entreprise confirme la sanction à TheBigWhale et précise être « fermement attachée à la mise en œuvre des mesures les plus strictes de protection des données et de confidentialité, qui sont continuellement évaluées et améliorées ».

Selon nos confrères, deux manquements au RGPD ont été retenus : « Le premier concerne la durée de conservation des données, et le second, la manière dont cette conservation devait être assurée ».

La Lettre rappelle que les fuites ont « d'ailleurs entraîné l'ouverture d'un front judiciaire au civil » de la part de certains clients. Affaire encore en cours, le tribunal judiciaire de Paris « doit rendre sa décision début mars » affirme notre confrère. La décision de la CNIL devrait leur donner du grain à moudre.

Le 24 octobre 2024 à 09h29

Conservation et protection des données : la CNIL sanctionne Ledger d’une amende de 750 000 €

Première bêta pour iOS/iPadOS 18.2, Apple Intelligence dans les autres pays anglo-saxons

Première bêta pour iOS/iPadOS 18.2, Apple Intelligence dans les autres pays anglo-saxons

Le 24 octobre 2024 à 08h47

La sortie d’iOS 18.1 est désormais imminente, la Release Candidate étant disponible depuis quelques jours. Apple enchaine sur la version 18.2, qui a pour l’instant pour mission de fournir d’autres outils dopés à l’IA et de proposer Apple Intelligence à plus de pays.

Comme Apple l’avait indiqué initialement, iOS 18.1 marque en effet le coup d’envoi de ses fonctions IA, mais uniquement aux États-Unis dans un premier temps, et en bêta. En décembre, probablement avec la version finale d’iOS 18.2, tous les pays anglo-saxons seront concernés. Pour le reste du monde – à l'exception très notable de l’Europe et de la Chine – il suffira alors de basculer son appareil en anglais pour tester les fonctions.

Plusieurs nouvelles fonctions Apple Intelligence sont présentes dans cette bêta : les Genmoji, Image Playground l’intégration de ChatGPT et Visual Intelligence (compréhension des images), même si cette dernière est réservée aux iPhone 16 et 16 Pro.

iOS 18.2 introduit également de gros changements dans Mail qui avaient été présentés en juin dernier lors de la WWDC. L’application triera ainsi automatiquement les courriers en plusieurs catégories : Primary (emails personnels et urgents), Transactions (confirmations d’achats et factures), Updates (actualités et réseaux sociaux) et Promotions. On note aussi des images de contacts plus larges, une vue Résumé pour tous les emails provenant d’une entreprise et diverses modifications d’interface.

On note aussi l’apparition d’une nouvelle fonction pour Mémos Vocaux, qui permet d’enregistrer plusieurs pistes l’une sur l’autre, ou encore de séparer ces couches après leur enregistrement. Cette fonction n’est disponible que sur iPhone 16 Pro. Un nouveau réglage permet également de définir un volume maximal pour le haut-parleur lors de la lecture de contenus (mais pas pour les appels). Safari peut en outre exporter ses données, on peut marquer des catégories comme favorites dans Podcasts, la couleur des icônes dans Réglages reprend celle définie sur l’écran d’accueil, etc.

En Europe, plusieurs applications intégrées peuvent dorénavant être désinstallées : Messages, Caméra, Photos, Safari et même l’App Store. iOS 18.2 marque aussi un coup d’envoi pour les développeurs en Europe sur certaines capacités importantes : moteurs alternatifs pour le rendu web, applications sans contact ou encore installations d’applications depuis le web.

Le 24 octobre 2024 à 08h47

Première bêta pour iOS/iPadOS 18.2, Apple Intelligence dans les autres pays anglo-saxons

Raspberry Pi propose des SSD « maison » en M.2 2230

Le 24 octobre 2024 à 08h20

Il y a un peu plus d’un an, la fondation Rasbperry Pi présentait la cinquième version de son micro-ordinateur. Au mois de mai de cette année, le M.2 HAT+ est arrivé, avec un emplacement M.2 pour installer un SSD. Il est en PCIe 2.0 x1 et permet d’atteindre 500 Mo/s en théorie.

La fondation Raspberry Pi annonce aujourd’hui des SSD NVMe 1.4 (PCIe 3.0, mais le nombre de lignes n’est pas indiqué) aux couleurs du micro-ordinateur. Il s’agit très certainement d’un SSD d’un autre fabricant sur lequel la fondation a installé son autocollant, mais le partenaire n’est pas précisé.

Deux capacités sont disponibles : 256 Go pour 30 dollars et 512 Go pour 45 dollars. Des kits avec le M.2 HAT+ sont également vendus pour respectivement 40 et 55 dollars. Kubii les proposent en précommande pour 33,90 et 51 euros respectivement.

Les performances annoncées sont de 40k et 70k IOPS en lecture et écriture aléatoire de fichiers de 4 ko sur le 256 Go et respectivement 50k et 90k IOPS sur celui de 512 Go. Les débits en lecture et écriture ne sont pas indiqués, pas plus que l’endurance. Seule certitude, les Raspberry Pi SSD seront produits jusqu’en janvier 2032 au moins.

Pour rappel, l’emplacement sur le M.2 HAT+ est au format 2230 (30 mm de long). Il est évidemment possible d’installer d’autres SSD. De même, le SSD Rasbperry Pi peut prendre place dans d’autres adaptateurs M.2.

Le 24 octobre 2024 à 08h20

Raspberry Pi propose des SSD « maison » en M.2 2230

Adobe rend son application de dessin Fresco gratuite

Le 24 octobre 2024 à 08h10

Pour mieux se faire une place dans un marché très concurrentiel, Adobe vient de rendre son logiciel de dessin Fresco gratuit. Comme d’autres applications concurrentes telles que Procreate, Clip Studio Paint et Krita, Fresco fournit divers outils pour le dessin, la peinture et autres, et peut simuler le rendu des matériaux laissés par les coups de crayon ou de pinceau.

Fresco n’était pas une application onéreuse. Une version gratuite était déjà proposée, mais de nombreuses fonctions étaient réservées aux personnes détentrices d’un abonnement annuel vendu 9,99 euros par an. Cela étant, Procreate est vendu pour un tarif unique de 14,99 euros, sans abonnement, mais sans version gratuite non plus. Krita est gratuit, mais également vendu à un tarif allant de 8 à 15 euros, selon la boutique et la plateforme, pour soutenir l'équipe de développement.

Dans son communiqué, Adobe rappelle les principales fonctions de son application : pinceaux d’huile, d’aquarelle, vectoriels et en pixels, prise en charge complète de l’Apple Pencil, des fonctions de mouvement, un outil de symétrie, la découpe vectorielle ou encore la possibilité de peindre sans sortir des lignes.

Fresco est disponible sur iPhone, iPad et PC Windows. Curieusement, aucune version Mac n’est proposée, alors qu’Adobe y publie traditionnellement tous ses logiciels, Photoshop en tête. Comme le relève The Verge, Fresco n’intègre aucun outil dopé par l’intelligence artificielle.

L’annonce ayant été faite, l’application est censée être gratuite partout. Curieusement, cette gratuité ne se reflète pas encore partout. À l’heure où nous écrivons ces lignes, la fiche de l’application sur l’App Store mentionne toujours l’abonnement.

Le 24 octobre 2024 à 08h10

Adobe rend son application de dessin Fresco gratuite

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