Selon le New York Times, la fuite des annonceurs du réseau social n'est pas anecdotique et pourrait avoir une réelle répercussion sur les revenus de X, anciennement Twitter.
Le journal américain a pu consulter des documents internes de l'entreprise énumérant plus de 200 entreprises ayant interrompu leur utilisation du système de diffusion publicitaire de Twitter ou envisageant de le faire. Au total, c'est jusqu'à 75 millions de dollars que pourrait perdre l'entreprise dans ses recettes publicitaires.
Cette liste va, en tout cas, bien au-delà des quelques entreprises que le journal avait déjà listées mi-novembre. Le 17 novembre dernier, le New York Times expliquait que Disney, Apple, Paramount et Lionsgate cessaient la diffusion de publicité sur X suite à un échange antisémite et complotiste qui a eu lieu sur le réseau et auquel Elon Musk a participé.
Mais depuis, la liste des entreprises fuyant le réseau social s'est considérablement allongée. Airbnb, Amazon, Coca-Cola et Microsoft, en font maintenant partie, par exemple.
La liste est tenue par l'équipe « vente » de l'entreprise. Les documents indiquent aussi le montant que l'équipe craint de perdre jusqu'à la fin de l'année si les marques ne reviennent pas.
En réaction, l'entreprise estime actuellement que le montant serait plus proche des 11 millions de dollars et que ce chiffre fluctuerait en fonction de certains retours et de l'augmentation des dépenses d'autres annonceurs. Elle ajoute que les documents consultés par le New York Times sont, soit obsolètes, soit représenteraient un exercice interne d'évaluation du risque total.
Commentaires (9)
#1
Plus sérieusement, même pas en rêve, vivement que ce réseau / fléau ferme !
#1.1
#1.2
#2
Cela aurait été intéressant de mettre cela en parallèle de ce que rapportent les abonnemenets pour comparer la perte nette.
#2.1
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C'est tout le problème des médias financés par la publicité : l'image de marque, la confiance, c'est ce que vend une régie publicitaire. Dans le cas de la plateforme X, il a été démontré que les publications des abonnés X, les plus mises en avant, sont les plus haineuses et peu d'annonceur a envie de retrouver son message entre 2 publications qui incitent à la haine (en tout cas, la société est encore trop "woke" pour valoriser une marque avec des propos
mal perçus par les consommateurs).
Je terminerais avec l'exemple récent de la publicité de l'Ademe et de ses «dévendeurs» qui a mis le feu aux poudres chez les petits commerçants en plein Black Friday, car quand on est commerçant, on a bien sûr envie de vendre plus (on n'est pas obligé de vendre n'importe quoi mais c'est un autre débat).
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#6