WikiLeaks : l’Équateur nie « catégoriquement » être sur le point d’expulser Julian Assange
Le 08 avril 2019 à 08h57
1 min
Droit
Droit
Réfugié dans l'ambassade londonienne depuis 2012, la cohabitation est pour rappel compliquée depuis plusieurs mois maintenant.
En octobre dernier, Julian Assange attaquait l'Équateur pour ses conditions de « détention ». De son côté, le président équatorien Lenín Moreno expliquait en décembre que la « voie est libre pour M. Assange de décider de partir », sans pour autant l'y contraindre.
En fin de semaine, WikiLeaks indiquait qu'Assange serait expulsé dans les prochaines heures ou jours, en s'appuyant sur les déclarations d'une source haut placée.
De son côté, l'Équateur « rejette catégoriquement les fausses nouvelles qui ont circulé récemment sur les réseaux sociaux, propagées en grande partie par une organisation liée à M. Assange, évoquant une résiliation imminente de l’asile diplomatique qui lui a été accordé depuis 2012 », comme le rapporte Reuters.
L'Équateur en profite pour remettre une couche sur ses relations avec Julian Assange : « En diffusant des informations qui déforment la vérité, [Assange] et ses associés manifestent une fois encore leur ingratitude et leur manque de respect pour l’Équateur ».
Le 08 avril 2019 à 08h57
Commentaires (20)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 08/04/2019 à 07h46
Presque dommage.
Assange scie la branche sur laquelle il est assis.
Le 08/04/2019 à 09h23
Ca fait tellement longtemps qu’il est là bas, je me demande s’ils le surveillent encore suffisamment pour qu’il puisse sortir en douce pour embarquer sur un bateau (parce qu’en avion, c’est plus compliqué, la réglementation maritime n’oblige pas à déclarer sa route) et se barrer ailleurs.
En fait la vraie question est : mais où irait-il ? Qui serait prêt à l’accueillir ?
Le 08/04/2019 à 09h35
Ne pas oublier que Assange n’est pas libre avant de juger son comportement et ses actions. Ça fait 7 ans qu’il est en détention et risque de se faire extrader vers une prison offshore américaine pour s’y faire torturer pour avoir révélé les crimes de guerre en Irak et en Afghanistan, notamment des USA.
Pas étonnant qu’il se rapproche de la Russie ou autres quand tous les gouvernements occidentaux lui ont chié dessus pour ses demandes d’asiles etc…
Pour rappel il n’est ni américain, ni militaire, il est traqué pour avoir fait un travail de journaliste.
Le 08/04/2019 à 09h45
Le 08/04/2019 à 10h15
Le 08/04/2019 à 10h51
Si je me souviens bien, c’est la police suédoise qui le traque (d’où le fait qu’il ne sorte pas de l’ambassade, car la police britannique l’attend à la sortie pour le livrer aux Suédois). Ce qu’il craint surtout, ce n’est pas la police suédoise, mais l’extradition aux USA qu’il risque par la suite.
Il me semble avoir entendu que cette affaire suédoise allait bientôt (= dans quelques années) entrer en prescription, quelqu’un en sait un peu plus ?
Le 08/04/2019 à 11h28
C’est plus compliqué ^^
Effectivement, il y a prescription mais … lire ici:
Wikipedia
Le 08/04/2019 à 11h46
Le 08/04/2019 à 11h58
«En février 2018, The Guardian révèle que depuis 2013 la justice suédoise souhaitait clôturer l’affaire mais subissait des pressions britanniques. Ces révélations posent également la question de l’impartialité de la justice britannique.»
The Guardian
Le 08/04/2019 à 12h19
Le 08/04/2019 à 14h12
Le 08/04/2019 à 16h45
Mouais, tu enjolives un peu l’histoire quand même.
Déjà, et il faut rappeler les faits : Assange est libre. Il n’est pas en prison. S’il veut demain il peut quitter l’ambassade.
Après bien sûr, s’il sort, il ne sera pas libre très longtemps mais en l’état actuel des choses il est coincé dans cet ambassade car il refuse de mettre un pied dehors pour éviter une arrestation. C’est quand même une situation différente. Il refuse d’assumer ses actes devant un tribunal, c’est son choix mais je ne trouve pas à titre personnel que cela soit un comportement propre non plus.
D’autant que Assange a pour moi des défauts qu’on met rarement sur le tapis. Il a vraiment essayé d’attirer l’attention sur sa plateforme Wikileaks et sur lui. Il fait par ailleurs souvent sa diva médiatiquement. Et en plus la manière dont fonctionne Wikileaks est assez critiquable. De nombreuses fois les informations confidentielles n’ont pas été caviardées (mettant en danger des hommes sur le terrain), la collaboration avec les médias pour transmettre ces infos n’a pas été systématique, ni toujours bienvenue. Et il est assez étrange que tout ce qui a été publié est contre les USA et ses alliés et jamais contre la Russie, la Chine ou un autre État adversaire des USA. Pour moi cela cache quelque chose en terme d’influence et de financement de tout ceci.
Bref, Assange n’est pas… un ange non plus selon moi et son attitude actuelle est critiquable.
Et non, je n’ai rien contre des lanceurs d’alerte s’ils font bien leur travail. Par exemple Snowden est assez exemplaire. Il est discret depuis ses révélations, il vit en Russie sans les critiquer. Et il n’a pas mené une campagne médiatique systématique à l’encontre des USA, et il a affirmé être près à comparaître aux USA pour assumer ses actes sous certaines conditions ce que Assange a toujours refusé de faire.
Le 08/04/2019 à 16h54
Le 10/04/2019 à 16h35
Je m’attendais à du bullshit, mais là on est pas mal…
Le 10/04/2019 à 16h39
Le 11/04/2019 à 08h17
Le 11/04/2019 à 08h36
Le 11/04/2019 à 08h47
Je te mets une définition pour ta culture :
Le journalisme est l’activité qui consiste à recueillir, vérifier et éventuellement commenter des faits pour les porter à l’attention du public dans les médias en respectant une même déontologie du journalisme.
WikipediaLa déontologie du journalisme ? Petit extrait :
La charte de Munich adoptée le 24 novembre 1971, par les syndicats de journalistes des pays de la Communauté économique européenne. Ce texte définit dix devoirs et cinq droits fondamentaux.
Ses auteurs, les syndicats de journalistes, l’ont rédigée avec l’objectif qu’elle devienne opposable en droit, par une annexion à la convention collective de la profession. Ils craignent que le texte ne reste qu’une déclaration, même si la jurisprudence sociale a commencé à le prendre en compte comme un code de déontologie, tant il fait autorité auprès des salariés.
Ce texte précise en préambule que « le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain » et que « la responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics ».
Wikipedia
Le 11/04/2019 à 09h09
Le 11/04/2019 à 11h07
Assange vient de se faire arrêté par les britaniques.
http://news.met.police.uk/news/arrest-update-sw1-365526
Sous les applaudissements des idiots utiles, les libertés et les droits de l’homme sont mort en occident.