Volocopter : les taxis volants cloués au sol pendant les JO, faute de certification

Dans un arrêté du 4 juillet, le gouvernement autorisait Aéroports de Paris à créer une plateforme (un quai sur la Seine au niveau d'Austerlitz, dans le 13ᵉ) pour le décollage et l’atterrissage des « taxis volants » de Volocopter, le Volocity. Elle est valable jusqu’à la fin de l’année.

Ce n’était pas du gout de la Mairie de Paris, qui avait lancé une procédure auprès du Conseil d’État. Elle a été déboutée juste avant la cérémonie d’ouverture, permettant de lancer des expérimentations, au moins jusqu'à ce qu'elle tienne une audience sur le fond. Cette dernière est attendue pour cet automne.

Mais voilà que tout cela tombe finalement à l’eau. « Les "taxis volants" électriques ne seront finalement pas fonctionnels pendant ces Jeux olympiques, faute de certification des moteurs dans les temps, ont annoncé ce jeudi 8 août leurs promoteurs », explique Libération.

La certification est décalée de « quelques semaines », ajoute Edward Arkwright, le directeur général exécutif du Groupe ADP. Le PDG de Volocopter (Dirk Hoke) explique pour sa part que ce nouveau retard est dû à « un sous-traitant américain qui n’était pas capable de fournir ce qu’il avait promis ». Les moteurs ont été renvoyés aux États-Unis pour contrôle. « Ils vont revenir la semaine prochaine, mais pas à temps pour faire les vols depuis la barge », regrette le patron.

Le Groupe ADP et la société allemande Volocopter visent désormais un vol « d’ici à la fin de l’année ».

Commentaires (13)


Tout un enchaînement de peaux de bananes…
Combien de taxis étaient prévus? 1? 2?
Dommage…
La certification, c'est quand même la base! On n'est pas dans les peaux de banane mais dans l'amateurisme le plus total.

Au delà de ce qu'on peut penser de cette expérimentation, il est rassurant que cela n'ait in-fine pas été possible avec des baltringues pareils!

yl

La certification, c'est quand même la base! On n'est pas dans les peaux de banane mais dans l'amateurisme le plus total.

Au delà de ce qu'on peut penser de cette expérimentation, il est rassurant que cela n'ait in-fine pas été possible avec des baltringues pareils!
Pas très réactif l’ami américain, non?
Je ne dirais pas que c'est un échec, je dirais que ça n'a pas marché...
Idée de sous-titre : Quand tout part à Volo... xD
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Modifié le 08/08/2024 à 09h49

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Ah non, je m'insurge ! Le jeu de mot n'est pas dans le même sens !

Moi je remplace vau-l'eau par volo
Toi tu remplaces volo par vau-l'eau.

C'est autrement différent :cap: :D
Modifié le 08/08/2024 à 09h52

Historique des modifications :

Posté le 08/08/2024 à 09h52


Ah non, je m'insurge ! Le jeu de mot n'est pas dans le même sens !

Moi je remplace vau-l'eau par volo
Toi tu remplaces volo par vau-l'eau.

C'est autrement différent :cap: :D

fdorin

Ah non, je m'insurge ! Le jeu de mot n'est pas dans le même sens !

Moi je remplace vau-l'eau par volo
Toi tu remplaces volo par vau-l'eau.

C'est autrement différent :cap: :D
:tchintchin:
Il reste Volvo!
Ils n'avaient qu'à acheter européen. Entre Leroy-somer et Maxon, nous avons tout ce qu'il faut chez nous.
Le planning était de toute façon chaotique depuis le début, le résultat n'est pas très étonnant, il aurait fallu beaucoup de chance pour que ça marche.
Encore un constructeur aérien qui se préoccupe plus de communication que de sécurité et certification. Espérons qu'il ne perde pas de porte en plein vol.
Pour avoir bossé sur le sujet de reconception des moteurs pour un fournisseur français (gros sous-traitant aéro) de volocopter, la certification était déjà un sujet en 2021. A la base, le taxi volant utilisait un moteur qui tenait entre 10 et 15 min avant de cramer.
Les exigences du cahier des charges de volocopter étaient extrêmement difficile à tenir en terme de performance, masse et chaleur à dissiper. Finalement, l'entreprise pour laquelle je travaillais, a fini par perdre le contrat, car le temps et les coûts d'études ont fini par être trop important pour Volocopter et surtout ils ont trouvé un sous-traitant étasunien qui leur promettait monts et merveilles.

Dès qu'on m'a présenté le projet, j'ai dit texto : "la moitié des exigences pour la certification ne sont pas tenables dans le volume qu'ils (volocopter) nous demandent et avec les performances à respecter. Et ça ne volera jamais pour les JO.".
2024 : J'AVAIS RAISON !
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