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VeriSign, qui gère les .com, accusé de tarification prédatrice

Le 25 novembre à 08h57

La sénatrice états-unienne Elizabeth Warren et le représentant Jerry Nadler ont appelé le Congrès à enquêter sur les pratiques de VeriSign, la société qui gère l’attribution des .com.

Dans une lettre au ministère de la Justice et à l’Administration nationale des télécommunications et de l’information (NTIA), une branche du ministère du Commerce, les deux démocrates accusent VeriSign d’abuser de sa position dominante sur le marché pour sur-tarifer ses prestations.

Sous l’administration Trump, la NTIA avait modifié les conditions de tarification maximale. Or, les tarifs de VeriSign ont grimpé de 30 % depuis 2018, alors que les services fournis restent identiques et pourraient être fournis bien moins cher, regrettent les deux élus.

VeriSign s’est exprimé à plusieurs reprises sur ce type d’accusation, déclarant notamment dans un article de blog du mois d’août que les débats autour de sa gestion du .com étaient « déformés par des inexactitudes factuelles, une mauvaise compréhension des concepts techniques principaux, et une mauvaise compréhension des tarifications ».

Siège social de VeriSign ©Coolcaesar CC 3.0

D’après Wired, l’entreprise collecte 1,5 milliard de dollars de chiffre d’affaires grâce à sa gestion du .com.

La décision prise par la NTIA en 2018 avait aussi bénéficié à l’ICANN. En tant que superviseur de VeriSign, l'autorité aurait pu rejeter les augmentations de prix. En 2020, elle a toutefois signé un accord avec l'entreprise, dans lequel elle approuvait l’augmentation en échange de 20 millions de dollars sur cinq ans. 


Pour Warren et Nadler, « Verisign et l’ICANN pourraient avoir une relation de collusion ».

Le 25 novembre à 08h57

Commentaires (14)

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Va falloir de sérieuses preuves pour pouvoir agir.
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1,5 milliard de dollars pour gérer un Bind... Gasp.
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Ouais enfin ça reste quand même un TLD, qui doit se prendre des milliards de requêtes par jour, et dont la défaillance aurait une répercussion mondiale quasi-immédiate et généralisée menant au blocage d'une très grande partie d'internet.
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sachant qu'ils possèdent 2 des 13 serveurs DNS racine mondiaux (a et j), je pense qu'ils ont le matos et sont tranquilles de ce coté-là...
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Je ne voudrais pas défendre Verisign (leur cours en Bourse grimpe et de toute façon ils sont assez grands pour se défendre seuls) mais la remarque est franchement pas maligne. Vous avez une idée de ce qu'encaisse le serveur EPP de .com ? Ou de ce qu'est un serveur EPP ? Ou, puisque vous parlez de DNS, de ce que c'est de gérer un réseau anycast ?
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Bientôt un article là dessus sur Next ? 😁
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En attendant, en voici à l'Afnic. Sur EPP : https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/que-se-passe-t-il-quand-on-enregistre-un-nom-de-domaine/ Sur l'anycast : https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/ajout-dun-nouveau-serveur-de-noms-de-fr-a-prague/ https://labs.ripe.net/author/stephane_bortzmeyer/the-dns-server-that-lagged-behind/
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Nan nan.. je pensais que pour 1000 personnes ils font du bon boulot, c'était tout.
Après leur infra, c'est un autre truc, du moment que çà fait rentrer la maille :)
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Alors qu'on peut faire ça chez soi avec un Raspberry-PI et deux lignes de bash.
:troll:
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Mais il faut que le Raspberry Pi soit sous OpenBSD, quand même.
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Est-ce ironique ou bien est-ce une obligation que le serveur gérant cette partie de gestion DNS tourne sous OpenBSD ?
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C'était ironique.
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Je me rends compte (avec retard !) que c'était sans doute du second degré. Désolé d'avoir réagi trop vite.
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Content qu'on se penche sur la question !

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