VA255 : Ariane 5 réalise son « vol le plus performant »
Le 25 octobre 2021 à 08h12
1 min
Sciences et espace
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Dimanche, la fusée européenne a placé en orbite deux satellites fabriqués par Thales Alenia Space : SES-17 de la société SES et le satellite militaire SYRACUSE 4A (pour le ministère français des Armées).
La performance du jour se trouve dans la charge utile totale envoyée en orbite géostationnaire : 10 264 kg : « un record mondial d’injection vers cette orbite ».
Autre nouveauté, la fusée disposait d'une rehausse « de 1.5 m placée sous la coiffe longue afin de l’adapter aux besoins spécifiques de ses deux passagers ». Cette mission sonnait aussi comme une répétition générale du prochain lancement prévu le 18 décembre, avec le James Webb Telescope.
James Webb Space Telescope : 30 ans plus tard, enfin le lancement et le délicat déploiement
Le 25 octobre 2021 à 08h12
Commentaires (16)
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Abonnez-vousLe 25/10/2021 à 08h26
Arrêtez de faire monter notre stress avec le JWT !
Le 25/10/2021 à 09h37
Attends si celle-ci c’est la VA255, ça veut dire JWST c’est la VA256 : un dépassement d’index sur un compteur codé en octet et pouf!
Le 25/10/2021 à 11h27
Il y a encore des ingénieurs d’Ariane qui en font des cauchemars
Le 25/10/2021 à 11h48
Le 25/10/2021 à 10h44
Bilan carbone SVP ?
Le 25/10/2021 à 11h26
Et celui de tes messages ?
Le 25/10/2021 à 13h34
Les boosters oui, du CO2, des particules d’alumine et du chlore actifs.
Mais pas le moteur cryogénique vulcain qui avec le dihydrogène et le dioxygène rejette de l’eau. 2 H2 + O2 -> 2 H2O
Source : https://des-sciences-animees.com/pollution-des-fusees/
Le 25/10/2021 à 12h09
Beaucoup moins depuis que Ariane 5 dispose d’un pot catalytique su chaque booster diesel.
Le 25/10/2021 à 13h32
techniquement c’est 10 264 kg sur une orbite de transfert géostationnaire, car le 2eme étage vinci n’a pas la capacité de circularisé les orbites pour les 2 satellites
Chacun des satellite utilise sont propre mode de propulsion pour se circulariser sur une orbite géostationnaire
Le 25/10/2021 à 14h23
Normalement un pot catalytique réduit la quantité de rejets toxique rejetés, mais pas des gaz a effet de serre.
Sauf que de non jours, l’hydrogène est quasi-intégralement produit à partir de méthane ou de charbon, ce qui rejette énormément de CO2 dans l’atmosphère. Les techniques décarbonnées de production d’hydrogène ne sont juste pas rentables ou pas au point pour le moment,
Le 25/10/2021 à 17h53
Le 25/10/2021 à 18h28
Gaffe à l’excès de confiance, il ne faut pas se rater sur la prochaine (non plus, en fait… )
Le 26/10/2021 à 08h31
Sans parler spécifiquement d’Ariane, le pot catalytique ne réduit pas en effet les quantité de gaz, mais transforme des gaz en d’autres de moindre impact sur l’effet de serre par unité de quantité.
Je ne savais pas. mais comme pour ma remarque précédent si le process consomme du méthane et rejette du CO2, le bilan est intéressant.
Le 27/10/2021 à 10h54
Non le pot catalytique des voitures ne réduit pas les émissions de gaz a effet de serre, au contraire ça les augmente légèrement, même si c’est sans doute négligeable comparé aux emissions directes. Un pot catalytique transforme une partie des gaz mauvais pour la santé (principalement NO et CO) en d’autres gaz non toxiques (N2 et CO2).
Par rapport a quoi ? Un moteur qui brulerait directement le méthane rejetterait aussi du CO2. Et il faut aussi compter qu’il y a de la perte lors du processus de conversion de méthane en hydrogène : une partie du méthane doit être brulé afin de produire l’énergie nécessaire à l’extraction de l’hydrogène.
Attention je ne dis pas que l’exploration spatiale c’est mal, mais juste qu’il faut être conscient que c’est bien l’hydrogène n’est pas magique.
Le 28/10/2021 à 09h11
il est bien possible que le CO2 produit plus d’effet de serre que le CO, et le NO2 que le NO, je ne trouve pas cette information. Je pensais principalement au méthane, qui en a 40 fois plus que le CO2, qui justement est en quoi il va être transformé. globalement il faudrait voir la proportion de méthane pour conclure.
Pour le cas de l’hydrogène extrait à partir de méthane il n’y a pas photo sur le gain immédiat, mais évidemment si on compare à du méthane brûlé directement dans un moteur, pas de gain.
Ce sont de bonnes questions ; je lisais hier que le bilan CO2 d’un Tesla n’est intéressant qu’à partir de 120000km si je me souviens bien, enfin de cet ordre là.
Le 28/10/2021 à 15h31
Encore une fois : le CO et le NO sont des gaz qui ne génèrent pas du tout d’effet de serre, mais rejetés dans l’atmosphère, ils sont néfaste pour la santé humaine et a l’environement. C’est pour ça que les pots catalytiques les transforment en N2 (sans effet ni sur la santé ni sur le climat), en CO2 (non toxique mais qui contribue a l’effet de serre), et éventuellement du N20 si les conditions ne sont pas optimales, (non toxique mais qui produit 300 fois plus d’effet de serre que le CO2).
La quantité supplémentaire de gaz à effet de serre rejeté par un pot catalytique est certainement négligeable comparé aux rejet de CO2 principal du moteur, mais ce qui est sur c’est que le but du pot catalytique n’est pas de réduire les rejet de gaz a effet de serre. Il réduit les rejets de gaz toxiques.
En ce qui concerne le méthane, l’idée d’un gain immédiat n’a pas de sens. Le méthane qui est rejeté dans l’atmosphère et qui participe donc a l’effet de serre, c’est surtout celui qui est produit par la digestion des êtres vivants, principalement des ruminants.
Le méthane que l’on utilise pour le chauffage, la production d’électricité ou l’industrie, est extrait du sous-sol d’où il n’avait aucun impact sur l’effet de serre. Et sauf en cas de fuite, il n’ira jamais dans l’atmosphère. Que le méthane soit brulé ou converti en hydrogène, ce qu’on rejette au final, c’est du CO2.