Une IA décèle les premiers signes de la sclérose en plaques

Une IA décèle les premiers signes de la sclérose en plaques

Une IA décèle les premiers signes de la sclérose en plaques

Le CNRS commence par rappeler les bases : « La sclérose en plaques (ou SEP) est une maladie inflammatoire, auto-immune et neurodégénérative qui affecte le cerveau et la moelle épinière […] Des soins existent pour limiter l’avancée de la pathologie, mais elle ne peut pas encore être guérie ». Plus elle est détectée tôt, mieux c’est donc.

Or, « l’étude et le suivi de la sclérose en plaques sont compliqués du simple fait que les patients passent des examens d’IRM (imagerie par résonnance magnétique) seulement au moment où ils ressentent les premiers symptômes ». Il n’y a donc pas de suivi d’IRM sur toute une vie, ce qui permettrait d’entrainer une IA.

Ainsi, « des modèles ont été construits à partir d’une dizaine de milliers d’IRM de cerveaux d’individus uniques et de tout âge, explique Pierrick Coupé  directeur de recherche au CNRS. Il est alors possible d’estimer des trajectoires moyennes du volume des structures cérébrales tout au long de la vie, à la manière des courbes de suivi du poids et de la taille chez les enfants ».

Dans le cas de la sclérose en plaques, des IRM de 41 000 sujets ont été étudiés, dont plus de 2 500 patients provenant de la BDD de l’Observatoire français de la sclérose en plaques (Ofsep). 

Une IA a alors été entrainée, avec de « nombreux réseaux de neurones travaillent de concert afin de converger vers un résultat précis et robuste ». Les réseaux de neurones sont organisés comme deux chambres d’un parlement : « l’une analyse à faible résolution tandis que l’autre affine ses résultats. Elles communiquent pendant tout le processus jusqu’à converger sur un consensus ».

Résultat des courses : « Ces travaux ont montré que le thalamus, impliqué dans le traitement des informations sensitives et sensorielles, était la première structure impactée par la sclérose en plaques. Le putamen, qui joue un rôle dans la régulation des mouvements et l’apprentissage, commence à se dégrader en moyenne quatre ans plus tard. Le tronc cérébral, qui régule notamment le rythme cardiaque et la respiration, est quant à lui affecté environ neuf ans après le thalamus ». De plus, détail très important, les conclusions des IA « sont explicables ».

Commentaires (7)


Intéressant. Pourrait-on avoir le lien vers la dépêche du CNRS qui en parle ?


Caramba, c’est ajouté.




(reply:2164135:silent screamer)




Merci d’avoir palier ce manque :smack:



(reply:2164135:silent screamer)




Merci :)


des réseaux de neurones pour protéger … les neurones. Joli. Bravo



De plus, détail très important, les conclusions des IA « sont explicables ».




Oui clairement, si on arrive à généraliser l’accès aux conclusions de ces études, ces « IA » vont devenir plus qu’utiles !


Ça, c’est ce que savent le mieux faire les réseaux de neurones artificiel avec l’apprentissage profond.
C’est de l’intuition artificiel est cela donne de très bon résultats dans pas mal de domaine.


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