Un supercalculateur BullSequana au CEA, avec des processeurs Marvell ThunderX2 (Arm)

Un supercalculateur BullSequana au CEA, avec des processeurs Marvell ThunderX2 (Arm)

Un supercalculateur BullSequana au CEA, avec des processeurs Marvell ThunderX2 (Arm)

D'ici la fin de l'année, le Commissariat à l'Énergie atomique recevra son premier supercalculateur Atos basé sur la technologie Arm. Il sera installé à la Direction des applications militaires à Bruyères-le-Châtel en Île-de-France.

Dans le détail, il comprend « un rack BullSequana avec 92 lames BullSequana X1310, trois nœuds de calcul par lame, deux processeurs Marvell ThunderX2 dotés de 32 cœurs cadencés à 2,2 GHz, basés sur le jeu d'instructions Armv8-A, avec 256 Go par nœud et un réseau d'interconnexion EDR InfiniBand ». Chaque cœur physique peut gérer quatre threads et huit canaux de mémoire.

Ce système a été développé par Atos et financé par la Commission européenne. Il « vise à évaluer la capacité des systèmes utilisant la technologie Arm à faire face aux besoins HPC au niveau exascale, à développer l'écosystème logiciel correspondant et à émettre des recommandations pour un système exascale fondé sur la technologie Arm ».

En attendant, le CEA a déjà reçu un premier jeu de lames et affirme que « les premiers résultats montrent que ce nouveau système représente une architecture très prometteuse pour les applications gourmandes en mémoire ».

Commentaires (6)


“et fiancé par la Commission européenne” le mariage c’est pour quand ?








Azerty38 a écrit :



“et fiancé par la Commission européenne” le mariage c’est pour quand ?





Quand ça représentera la majorité du financement sur toutes les autres activités sans doute.



Attention CEA : Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives



Et oui faut pas les oublier les énergies alternatives même si on n’écrit pas CEAEA


Certes, mais il est écrit dans l’article : Il sera installé à la Direction des applications militaires à Bruyères-le-Châtel en Île-de-France.



Je doute que ça soit pour des simulations concernant les énergies alternatives.


C’est un prototype destiné à des tests par toutes les communautés. Il n’y a pas besoin de d’être dans des applications militaires (ni même au CEA) pour pouvoir accéder à ce calculateur.







En attendant, le CEA a déjà reçu un premier jeu de lames et affirme que « les



premiers résultats montrent que ce nouveau système représente une      



architecture très prometteuse pour les applications gourmandes en

mémoire ».



Pour les applications dont les performances sont limitées par la bande passante mémoire surtout.


Ça poutrerait ça en ordinateur personnel ?


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