Orange a assuré mardi 19 octobre à Marseille « l’atterrissement » du câble sous-marin Peace (pour « Pakistan and East Africa Connecting Europe »), qui relie la Chine à l'Europe, relève La Croix. « Nous pouvons parler de "route de la soie numérique" », ironise Jean-Luc Vuillemin, directeur des réseaux et services internationaux d’Orange.
Le câble, long de 12 000 kilomètres et financé par des acteurs chinois, passe par le port de Gwadar, au Pakistan, Djibouti avant de remonter, sur terre, le long du canal de Suez, et de poursuivre son chemin à travers la Méditerranée.
Il est par ailleurs prévu qu’à partir du Kenya, des ramifications du câble descendent jusqu’en Afrique du Sud et desservent également les îles de l’océan indien (Madagascar, Maurice, Seychelles). La longueur totale du câble avoisinera alors 15 000 kilomètres.
L’opération consacre également la ville de Marseille comme plateforme de connectivité. Son centre de données accueille déjà quatorze câbles sous-marins et Peace ne sera pas le dernier. « Nous avons plusieurs projets en cours en Méditerranée », précise Jean-Luc Vuillemin.
Commentaires (13)
#1
sarcasme Chouette, un point de présence chinois à Marseille !
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#3
Ça serait bien de savoir quelle est la capacité de transit de ce nouveau câble.
#3.1
Selon le « site officiel » (?) 200 G (j’imagine 200 Gbits par seconde ?) http://www.peacecable.net
#4
Cela desservira la Réunion ??
#5
L’acronyme Peace est plein de sous-entendus… Venant des chinois, ca m’interpelle plus que ca me rassure…
#6
quand on voit à quoi correspondent les résultats effectifs des projets de “route de la soie” dans le monde réel, on goûte modérément l’humour de Vuillemin. ^^
#7
Visible sur https://globe.gl/example/submarine-cables/
http://peace-cable.com (oui c’est du http)
Mais je n’ai rien vu sur wikipedia. Et wikipedia ne connaît pas le concept “submarine cable”… Du travail pour contributeur
#7.1
Ca ??? Mais de fait rien sur ce câble en particuler.
https://en.wikipedia.org/wiki/Submarine_communications_cable
Si ça passe par un routeur chinois, ça change pas grand chose
#8
Cool, les chinois pourrons télécharger plus vite les secrets d’Airbus, de Thales et les rapports de leurs agents “du FBI”.
#9
Je parlais de wikidata, la base de données. Elle contient des concepts tels que “plante” (Q756), “prénom” (Q202444), “film” (Q11424), etc. Ensuite on peut ajouter des entrées qui sont des instances de concept, puis mettre des relations: Enfant, époux (P40, P26).
Exemples: https://www.wikidata.org/wiki/Q8409 (Alexandre le Grand), https://www.wikidata.org/wiki/Q243 (Tour Eiffel), https://www.wikidata.org/wiki/Q48314 (bataille de waterloo).
Après on peut faire pas mal d’analyses sur les données, et générer les tableaux visibles à droite de wikipédia.
Re: http, cela dépend de ton modèle de menace. N’importe qui peut injecter des scripts, faux contenus, et voir ce que je fais…
#10
On s’est pas compris :-) Je jouais juste sur le fait que le monde entier soupçonne les Chinois d’ajouter dans leurs routeurs des puces capables d’espionner même le trafic chiffré…
Pour Wikidata, jamais joué avec ce truc… Mais je vais voir.
#11