Trois banques américaines bloquent les transactions en crypto-monnaies sur leurs cartes de crédit
Le 05 février 2018 à 09h27
1 min
Économie
Économie
Les banques JPMorgan Chase, Bank of America et Citigroup ont annoncé ce week-end qu'elles bloquent désormais toute transaction provenant des plateformes d'échange de crypto-monnaies sur leurs cartes de crédit. Une politique qui s'applique aussi bien aux particuliers qu'aux entreprises. Les cartes de débit ne sont quant à elles pas concernées par ce changement.
À nos confrères de Bloomberg, une porte-parole de JPMorgan, Mary Jane Rogers, explique que la banque ne souhaite pas s'associer au risque que présentent ces transactions. En effet, si un client achète des crypto-monnaies à crédit, puis se retrouve dans l'incapacité de rembourser son emprunt à cause de la chute du bitcoin ou de l'ether, la banque en sera de sa poche. Autre crainte des banques : celles d'abus en cas de vol d'identité de leurs clients.
MasterCard, l'un des principaux fournisseurs de ces cartes, explique de son côté que les achats à l'étranger ont progressé de 22 % cette année aux États-Unis, portés justement par les achats de crypto-monnaies.
Le 05 février 2018 à 09h27
Commentaires (15)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 05/02/2018 à 10h08
Ça démontre bien l’un des intérêts des crypto-monnaies : redonner le pouvoir de décision aux gens.
Les banques font ce qu’elles veulent de l’argent de leur client (2008) mais il n’est pas question que les clients en fassent de même. Ces mêmes clients qui ont contribué à sauver ces banques.
Le 05/02/2018 à 10h35
Le 05/02/2018 à 10h59
Je pense qu’il n’a pas tord en partie. Les banques ont spéculées sur les crédit des gens et ont prises des risques énormes avec les subprimes.
Ici les gens font comme elles, ils spéculent sur la valeur du bitcoin et espère gagner suffisamment en espérant qu’au moment de la vente, ça comblera l’achat à crédit.
Les banques le font et le refusent à leur client. C’est un peu du foutage de gueule.
Le 05/02/2018 à 11h01
Effectivement, j’avais zappé la notion de “crédit”.
Le 05/02/2018 à 11h22
Le 05/02/2018 à 11h36
En France, si un client ne peut pas rembourser un emprunt, ce n’est pas le problème de la banque mais celui des assurances. Il n’y a pas d’assurances emprunteurs aux USA?
Le 05/02/2018 à 11h41
Lors de de la crise des subprimes, on s’est rendu compte que les banques avaient mêlées des crédits à bas taux ( pour appâter les clients) à des taux variables très importants. Les banques n’ont pas contrôlées les risques pour leur client car la législation sur ces crédits était plus souple. Pour ma part, je pense qu’elles ont vues la possibilité de se faire de l’argent avec les intérêts mais les gens qui ont voulu accéder à la propriété aurait dû aussi prendre plus connaissance des risques.
Les gens qui contracte un crédit (ou facilité de paiment sur CB) le fait en connaissance de cause.
Ils connaissent les risques du crédit et à mon avis du spéculatif.
Que ce soit la bourse ou les cryptomonnaies, les risques sont importants. Pourtant, il y en a un qui est interdit, l’autre non par ces mêmes banques.
Le 05/02/2018 à 11h51
La différence principale étant que les plateformes d’échange de crypto-monnaie peuvent fermer du jour au lendemain. Ce qui n’est pas le cas des plateformes boursières.
Je ne sais pas non plus si l’achat d’action à crédit est possible.
Le 05/02/2018 à 12h12
Le 05/02/2018 à 12h54
Le 05/02/2018 à 13h57
Oui tu confirmes donc ce que je dis, pour le citoyen moyen, c’est impossible (le quichetier refuse)
Le 05/02/2018 à 14h20
Le 05/02/2018 à 23h54
Manifestement, certains banquiers ont peur des cryptomonnaies.
Mais paradoxalement, en agissant ainsi, ils démontrent de façon magistrale leur utilité.
Le 06/02/2018 à 08h45
Le 18/02/2018 à 07h38
Quand des institutions financières comme goldman sach intéressent a ce type de produit, il est temps de se méfier . les masses d’argent qu’elles peuvent déplacer avec des buts a très courts termes et en pariant a la baisse comme a la hausse du produit . la manipulation des cours est une réalité a ne pas oublier .