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SUSE à nouveau rachetée, cette fois par EQT

SUSE à nouveau rachetée, cette fois par EQT

Le 03 juillet 2018 à 09h34

SUSE a souvent changé de mains. L’un des plus connu est celui par Novell en 2004. Six ans plus tard, l’entreprise était à nouveau rachetée, par Attachmate. En 2014, Micro Focus récupérait l’ensemble et faisait de SUSE une division indépendante.

Le nouvel acheteur se nomme EQT. Ce fonds d’investissement suédois (au capital de 50 milliards de dollars) indique que sa mission sera, comme d’habitude, de transformer cette acquisition en une structure durable. Le fonds dit attacher une grande importance aux stratégies environnementales et sociales.

Bien que les résultats de Micro Focus aient été à la baisse ces derniers mois, ceux de SUSE se portent très bien. Sept ans de croissance continue sous la houlette de Nils Brauckmann, l’actuel PDG. Ce dernier devrait d’ailleurs rester en place, évoquant l’avenir brillant qui s’offre à SUSE dans le communiqué.

La somme versée par EQT n'est pas officiellement connue, mais il serait question de 2,5 milliards de dollars. Le rachat lui-même dépend d’une validation par les actionnaires de Micro Focus et les autorités de contrôle.

Concernant les distributions Linux de SUSE, gratuites ou payantes, rien n’est censé changer.

Le 03 juillet 2018 à 09h34

Commentaires (19)

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fred42 a écrit :



Je suis sérieux. Une société qui croît n’a aucun intérêt à virer ses employés et à en embaucher de nouveaux puis les former. J’avais dans l’idée que tu pensais à SFR comme modèle.



SFR n’est pas une valeur de croissance. C’est une société sur un marché saturé et mature. Ça n’a rien à voir.





Du point de vue de la société peut-être mais ce n’est pas prévalant. Du point vue de l’actionnaire c’est une autre histoire. Le fond de pension il n’investit pas pour la grandeur d’âme. Il attend un ROI. Si cela marche, tant mieux. Mais bon…  une société qui passe de main en main c’est jamais un étalon. Quelque soit la taille ou le domaine, quand il y a des reventes en série, il y a de grande chance que cela finisse mal. Alors autant que les employés de la société puissent partir avec un chèque.



 CryoGen a écrit :

D’après l’annonce

Bon évidemment : moyenne etc. mais tout de même, on est plus dans l’augmentation que dans le découpage à scie.



Les fonds de pension; ça fait 40 ans qu’il font la même chose. Acheter une boite,  virer 30% du personnel ce qui mécaniquement fait mousser le marché (d’ailleurs on se demande pourquoi ca fonctionne encore), et puis ils revendent. Aujourd’hui cette mécanique marche moins bien mais il y a d’autres façon de faire qui compensent la chose.



C’est qui donne des comportements bizarre quand les chiffres sont gros. Exemple Vivendi qui revend SFR et Blizzard presque en même temps. Deux poules aux œufs d’or. La raison était simple. Rembourser les dettes contractées.



Les fonds achètent de plus en plus en LBO ou un simili. Ça fini toujours devant le banquier à la fin.



De ce que j’ai pu voir durant toutes ces années c’est que les fonds de pension se comportent toujours et sans faillir comme des parasites. Souvent le parasitage tue. C’est parfois voulu, il y a des tactiques.





  • Noyautage par la concurrence. On place ses pions et coule la boite doucement. Cela peut aussi être l’objet de guerre économique entre états.

  • Rachat de boites battant de l’aile pour l’assurance et histoire de moins payer d’impôts

  • Opération de tronçonnage pour revendre en morceaux, ce qui est plus rentable (le potentiel cas SFR)  etc.



    Ce n’est pas parce que c’est une distribution Linux que les règles du marché ne s’appliquent pas. Il y a la loi et il y a les tours de passe passe.

     

    Les annonces c’est du vernis. Comme disait Chirac. Les promesse n’engagent que ceux qui les croient. Je ne vois que des faits qui ne présagent rien de bien bon.

     



     


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Sinon on peut parler de Léon de Bruxelles, de Buffalo Grill, de Zodiac, … et de dizaines d’entreprises tout les ans qui sont acquises puis retournées par des investisseurs financiers. Il y a bien sûr des déchets dans le tas et du coup le fond se nourri sur la bête mais en général ils investissent pour que l’entreprise valent plus à la fin qu’au début.

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Donc avec une moyenne de 10% d’augmentation du nombre d’employés, tu me dis qu’en fait ils virent les gens ?



Je sais très bien que la majorité des fonds de pensions veux de la tune rapidement : ils sont crées pour ça et n’ont pas vraiment de marge pour risquer les investissements. Mais là c’est justement un fond d’investissement, et en plus qui a l’air plutôt “sympa”. L’avenir nous le dira, mais pour l’instant, et dans le cadre de ETQ uniquement, j’ai trouvé ces chiffres… donc le rachat est pour le moment positif ^^”

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Un tel actionnaire sécurisera les investissements futurs de la distribution. C’est très bien ça :)

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Qu’est-ce qui te fait dire cela ?



Ils me semblent être un fond d’investissement comme un autre qui revend au bout de quelques années (4,7 ans en moyenne d’après leur site : c’est ce qu’ils appellent “long-term” !)

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J’imagine que, dès que ça dépasse un exercice comptable, ça commence à devenir du long terme…

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Tu caricatures un peu. Ce genre de fonds revendent généralement entre 3 et 5 ans. Là, ils sont un peu au-dessus de la moyenne.

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Désormais Suse doit rembourser au près de EQT la dette de 2,5 milliard que EQT a contracté au près de Micro Focus pour le rachat. Bref, Suse doit rembourser son propre rachat.

Ces rachats ne sont jamais une bonne nouvelle, Suse va se faire presser comme un citron. (Comme SFR, et Numéricable qui doivent rembourser Drahi, Toys R US qui n’a pas survécu à son rachat en 2005, etc, …)

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en comptabilité-finance, court terme (valeurs mobilières, créances clients/dettes fournisseurs, etc) < 1 an ; moyen terme < 4 ans ; long terme (immobilisations, placements, etc), < 1 an ou < 5 ans suivant si le moyen terme est pris en compte ou pas ; très long terme, 20 ans et plus.

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Après tout ce sera peut être l’occasion d’un plan de départ avantageux pour les salariés. Espérons.

 

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Quelle drôle d’idée. EQT est un investisseur dans la croissance, elle n’a aucune raison de pousser les employés au départ.

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fred42 a écrit :



Qu’est-ce qui te fait dire cela ?



Ils me semblent être un fond d’investissement comme un autre qui revend au bout de quelques années (4,7 ans en moyenne d’après leur site : c’est ce qu’ils appellent “long-term” !)





C’est un fond reconnu pour investir dans ces cibles. Ils achètent, font croître et revendent plus cher. En général ce sont les reventes qui financent les achats et bien entendu les bénéfices. Ils ne se reposent pas sur la remontée de dividendes comme peuvent le faire les fonds vautour.


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fred42 a écrit :



Quelle drôle d’idée. EQT est un investisseur dans la croissance, elle n’a aucune raison de pousser les employés au départ.





Soit c’est une grosse blague soit t’es sérieux. Comme on voit souvent les deux ici… On va continuer sur la thématique blague.



Effectivement ils sont très intéressés par la croissance comme tout fond de pension qui se respecte. Si le titre affiche une croissance ce sera très bien pour les revendre plus tard. Sans cela; ce sera la bonne vieille recette du retour à la croissance en virant 30%  du personnel.



Regarde SFR. Une belle croissance s’annonce. Enfin normalement.

 



 


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Je suis sérieux. Une société qui croît n’a aucun intérêt à virer ses employés et à en embaucher de nouveaux puis les former. J’avais dans l’idée que tu pensais à SFR comme modèle.



SFR n’est pas une valeur de croissance. C’est une société sur un marché saturé et mature. Ça n’a rien à voir.

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Dommage que ce soit pas un rachat par Microsoft, ça nous aurait donné de quoi troller pendant des mois <img data-src=" />

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D’après l’annonce





During its investment period, EQT introduces its portfolio companies to an entrepreneurial mindset to motivate management to continuously seek growth and develop initiatives. During EQT’s ownership, employees within its portfolio companies increased on average by 10%, sales by 10% and EBITDA by 11% each year.





Bon évidemment : moyenne etc. mais tout de même, on est plus dans l’augmentation que dans le découpage à scie.

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Ce serait bien le 1er fond de pension à fonctionner de façon “humaine”, en principe leur mode de fonctionnement c’est de pressurer au maximum les boites qu’ils rachètent pour en tirer le maximum de liquidité sur le cours terme et de liquider ce qu’il reste quand ils ont tout foutu par terre.



La boite où je bossais avant à été racheté par un fond de pension US et ils n’ont mis que quelques années pour couler une boite centenaire qui marchait très bien avant leur arrivée et la recette est presque à chaque fois la même : mise en place d’une direction “personnalisée”, gel immédiat de tout investissement, revente de tout actif ayant de la valeur, défaut de paiement généralisé auprès de tous les fournisseurs, plans sociaux à répétition, et au bout d’un moment quand la boite est définitivement morte &gt; liquidation de ce qu’il reste. (le plus beau dans l’histoire c’est que les plans sociaux, plans de reclassement, aides diverses,etc … sont en grande partie financées par l’état, donc le contribuable, puisque la boite n’est officiellement pas solvable)

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Déjà tu confonds fond d’investissement et fond de pension. C’est différent.

Ensuite, tu ne sais manifestement pas ce qu’est l’investissement dans la croissance.



Je connais moi aussi le comportement que tu décris pour l’avoir vécu mais pas à ce point, mais là, c’est différent comme type d’investissement.



Déjà, ils gardent le PDG, ensuite, je ne pense pas qu’il y ait des choses (matérielles) à vendre chez SUSE, la valeur étant plutôt immatérielle. Ce type de société ne vaut plus rien sans le savoir faire de ses employés.

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Il y a plusieurs types d’investisseurs :

Vautour : achète des entreprises avec des actifs qui valent plus que la boîte. Il la liquide et se paie sur la vente des actifs.

Rapace : achète des entreprises manifestement sous productive par rapport aux marchés. Ils font le ménage socialement et une fois revenu dans la moyenne est revendu avec profit

Croissance : ils achètent des entreprises avec des forts potentiels. Ils mettent du pognon dedans pour les faire croître et dégager une belle plus value à la revente.

Dormant : il achète une boîte qui tourne tranquillement et attend juste la remontée annuelle des dividendes.



C’est en gros les profils des investisseurs financiers. Sachant qu’ils ont de véhicules financiers qui interviennent souvent sur ces différents types d’opérations. Mais ils ont quand même des préférences pour certains types d’investissements.

SUSE à nouveau rachetée, cette fois par EQT

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