Spectacle vivant : la SACD demande le soutien de l’État et propose de le gérer

Spectacle vivant : la SACD demande le soutien de l’État et propose de le gérer

Spectacle vivant : la SACD demande le soutien de l’État et propose de le gérer

Inquiète, la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. Dans une lettre adressée au ministère de la Culture, Pascal Rogard, son directeur général, « en appelle au ministre de la Culture sur la situation alarmante du spectacle vivant ».  La crise sanitaire actuelle est « de nature à mettre gravement en cause toute l'économie du spectacle vivant, non seulement pour les entreprises - théâtres ou producteurs -, qui sont en charge d'assurer les représentations ».

Elle frappe également les auteurs, ceux « qui tirent la plus grande partie, voire l'intégralité, de leurs revenus des droits d'auteur que la SACD perçoit pour leur compte en contrepartie des autorisations qu'ils délivrent d'utiliser leurs œuvres ». Ils « se verront complètement privés de toute source de revenus pendant toute la période de fermeture des spectacles », qui a débuté le 14 mars.

Les théâtres et producteurs de spectacles vivants ont des difficultés « pour assurer le paiement des droits dus aux auteurs au titre des œuvres représentées avant la décision de fermeture des lieux publics ». Des sommes non encore payées à ce jour que Pascal Rogard évalue à plus de 7 millions d’euros. 

« Ces structures devraient être dans l’impossibilité de régler leurs fournisseurs et en particulier les factures émises par la SACD au nom des auteurs ». En outre, au-delà du 14 mars, plus aucune représentation d’œuvres n’a lieu, alors que « des autorisations d’exploitation [ont] d’ores et déjà été délivrées ». La SACD évalue ces sommes à plus de 6 millions d’euros (montant 2019 pour mars et avril).

Que faire ? Pascal Rogard juge « absolument fondamental que l'État puisse compenser les conséquences économiques de cette inactivité forcée des auteurs ». Il demande en conséquence que « l’État se substitue aux entreprises du secteur du spectacle pour s’acquitter des factures de droits d’auteur à la SACD afin que puissent être rémunérés les auteurs dont les oeuvres ont été représentées avant le 14 mars ».

Et qu’il mette en place un dispositif de soutien pour prévenir la baisse des revenus. « Ce soutien pourrait être géré par la SACD selon des modalités à définir avec l’État » suggère-t-il.

Commentaires (10)


Avec 250 millions d’euros racketés chaque année sur le dos des auteurs qui n’en perçoivent que de minables miettes de leur côté (quand ils en perçoivent, parce que c’est pas le cas de tous, surtout ceux qui ont décidé de rester indépendants), ils (la SACD) ont largement de quoi compenser les prétendus « manques à gagner ». On pleurera pas pour eux !



« Quelle indignité ! », comme dirait l’autre.


« Ce soutien pourrait être géré par la SACD selon des modalités à définir avec l’État »

 

Avec une petit ponction de 50% pour frais de gestion?


La SACD ne perd pas le nord… bande de rapaces…


Au départ, je voulais écrire un petit message pour dire ce que je pense de cette société. Mais en faite je trouve même pas les mots… C’est tellement minable. Je ne sais pas quoi penser:




  • c’est de l’avidité?

  • de la cupidité?

  • de la connerie?



    C’est vraiment pitoyable. Rien que pour l’exemple, je fermerais toutes ces sociétés de racket…


quels culot, bande de [insérez ici tout terme injurieux qui vous paraît adéquat]

s’ils sont pas foutu de faire office de “tampon” pour lisser justement cette irrégularité, à quoi ils servent ? et à quoi sert la part “frais de gestion” ? (rhétorique, ne répondez pas, c’est pour engraisser des gus qui en ont déjà largement plus que ceux qui produisent)




« Ce soutien pourrait être géré par la SACD selon des modalités à définir avec l’État »





Ah ben si les petits théâtres sont déjà en difficulté, avec une gestion made in SACD ils vont immédiatement prendre feu <img data-src=" />


Les pauvres, ils sont les seuls à être en arrêt forcé…


RACLURES

C’est le premier mot qui me vient à l’esprit en lisant juste le titre. <img data-src=" />

Je vous ferais grâce de tout ceux que j’ai en tête après la lecture de l’article. <img data-src=" />


Bandes de raclures, déjà que la SACD est connue pour raquetter sévère. Reverse le minimum (logiciel de compta extrêmement avantageux pour la SACD).

Et en plus là ils ont plus une thune du coup ils prétextent vouloir aider les auteurs etc…

La bonne blague.

Laissons les crever la bouche ouverte. Pas de pitié pour les voleurs


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