ça dépend. Géré à la française, où on te dit : “tiens, à partir de demain tu vas bosser avec des indiens, tu vas leur filer tel ou tel projet et ils vont le faire”, c’est clair, il n’y a aucune chance que ça marche.

Dans ma boîte on avait commencé comme ça. Puis certains se sont dit que ça pourrait être pas mal de former un peu le personnel des deux côtés au travail interculturel. Franchement, c’est très sympa. Mais ça prend un peu plus de temps, il faut apprendre à se connaître (au sens premier du terme : discuter, échanger sur des sujets hors boulot, etc.).



Concernant la Chine, j’avais visité une usine dans le nord du pays en 2013, le patron nous avait expliqué qu’il s’était installé là parce-que les salaires étaient devenus trop élevés dans le sud, où il était avant. Ce qui ne veut pas dire que les emplois ont disparu du sud, mais ils sont montés en gamme (c’était une petite fonderie artisanale). Dans l’intervalle, des centaines de millions de personnes sont quand-même sorties de la misère, et il n’y a pas de raison qu’elles y retournent.