RGPD, 6 mois après : la CNIL dresse un bilan et attend toujours une ordonnance

RGPD, 6 mois après : la CNIL dresse un bilan et attend toujours une ordonnance

RGPD, 6 mois après : la CNIL dresse un bilan et attend toujours une ordonnance

C'est le 25 mai dernier que le Règlement général sur la protection des données est entré en application en Europe. L'aboutissement d'une période de deux ans de préparation.

Pour autant, les six derniers mois ont été l'occasion de comprendre à quel point ce texte était encore peu compris par de nombreux éditeurs de sites et de services. Certains cherchent encore à abuser les internautes sur la notion du consentement, au point de voir certains acteurs du monde publicitaire se vanter d'un taux de refus de 5% seulement.

Quoi qu'il en soit, la CNIL promet toujours que l'ordonnance qui viendra adapter la loi française arrivera d'ici la fin de l'année. Elle s'est prononcée pour avis sur ce texte il y a dix jours, le 15 novembre.

Dans le même temps, la Commission publie une nouvelle salve de chiffres : son site a reçu 7 millions de visites cette année (contre 4,4 millions en 2017), 9 700 plaintes ont été déposées, dont 6 000 rien que depuis le 25 mai.

Outre trois plaintes collectives (LQDN, NOYB, Privacy International) visant les principales plateformes américaines, 345 plaintes transfrontalières sont actuellement traitées. La CNIL est concernée par 187 cas et autorité chef de file pour 15 d'entre eux.

Six lignes directrices restent à adopter, 19 ayant d'ores et déjà été validées. Le Comité européen à la protection des données (CEPD) a déjà tenu quatre réunions plénières depuis le mois de mai, et organisé de nombreux groupes de travail.

La CNIL partage également les résultats d'un sondage IFOP effectué en ligne fin octobre où 66 % des français se disent « plus sensibles que ces dernières années à la protection de leurs données personnelles », sans doute échaudés par les failles et autres fuites de ces dernières années.

Commentaires (16)


Les internautes installent des extensions “i don’t care about cookies ” tellement il est devenu pénible d’avoir des popups sur tous les sites vous demandant de configurer ce que vous voulez comme confidentialité. La bureaucratie européenne va arriver à ruiner l’internet européen.


Oui, les internautes sont des cons, on sait.


Les sites web ont surtout des efforts à faire pour une meilleure ergonomie. Il existe des sites qui savent utiliser les popup-in à bon escient.


Je me demande où est stockée la réponse négative au choix d’accepter ou refuser l’utilisation de cookies pour un site donné. Dans un cookie ?








Radithor a écrit :



Les sites web ont surtout des efforts à faire pour une meilleure ergonomie. Il existe des sites qui savent utiliser les popup-in à bon escient.





le but c’est pas d’avoir une bonne ergonomie, le but c’est un modal qui t’empêche d’accéder au contenu tant que t’a pas mangé tes cookies.



Oui et ça ne pose aucun problème avec le RGPD puisque ça ne contient aucune donnée personnelle mais juste un choix d’un utilisateur anonyme.


Preuve en est que le RGPD est encore loin d’être totalement compris <img data-src=" />


“Six lignes directrices restent à adopter, 19 ayant d’ores et déjà été validées.”



Et il serait bon que toutes soient traduites en français, c’est une honte que certaines lignes directrices soient uniquement en anglais plus de 6 mois après l’entrée en vigueur du RGPD et dont l’une a été adoptée depuis le mois de mars 2017 !



A ce stade, ça devient ridicule de prétendre informer les Sociétés avec des textes qui sont pas traduits alors que rien que sur la notion de grande échelle la traduction peut prêter à débat.








Radithor a écrit :



Les sites web ont surtout des efforts à faire pour une meilleure ergonomie. Il existe des sites qui savent utiliser les popup-in à bon escient.





Et puis peut-être aussi être beaucoup moins gourmand de données et pistage.









crocodudule a écrit :



Et il serait bon que toutes soient traduites en français, c’est une honte que certaines lignes directrices soient uniquement en anglais plus de 6 mois après l’entrée en vigueur du RGPD et dont l’une a été adoptée depuis le mois de mars 2017 !



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Surtout qu’en prime l’anglais n’est plus vraiment une des langues des états-membres pour cause de Brexit.









numerid a écrit :



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Surtout qu’en prime l’anglais n’est plus vraiment une des langues des états-membres pour cause de Brexit.





Et que surtout un texte non traduit est théoriquement inapplicable sur notre territoire.&nbsp;



Et je te passe les débats sans fin avec les psd et dirlos de boites qui veulent tout faire à minima du RGPD en tentant de pinailler sur chaque mot, alors en anglais…



Ça fait du boulot aux juristes de tout poil…


Il me semble que l’Irlande du sud reste dans l’UE et qu’ils parlent anglais …


Ils ont deux langues officielles l’irlandais et l’anglais !


Mais même si l’anglais n’est en théorie qu’une langue secondaire, c’est cette langue qui est la plus parlée à tel point que l’Irlandais risque de disparaître.


Pas une raison pour ne pas traduire un texte juridique en français :-)


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