PrinTracker : identifier la « signature » d'une imprimante 3D pour retrouver l'origine d'un objet imprimé

PrinTracker : identifier la « signature » d’une imprimante 3D pour retrouver l’origine d’un objet imprimé

PrinTracker : identifier la « signature » d'une imprimante 3D pour retrouver l'origine d'un objet imprimé

« Comme les empreintes digitales, aucune imprimante 3D n’est exactement la même ». C'est la conclusion à laquelle sont arrivés six chercheurs de plusieurs universités, dont quatre de Buffalo. Ils ont baptisé leur découverte PrinTracker.

Ils expliquent que « le modèle de l’imprimante, le filament, la taille de la buse et d’autres facteurs provoquent de légères imperfections dans les motifs ». Par exemple, lors de l'impression d'un objet, les motifs peuvent varier de 5 à 10 % par rapport au plan original et, comme avec les empreintes digitales, « ces motifs sont uniques et reproductibles ».

Afin de tester PrinTracker, les scientifiques ont imprimé cinq porte-clés sur 14 imprimantes 3D différentes (dix FDM et quatre SLA). Ils ont ensuite créé des images numériques de chaque objet et comparé le résultat avec une base de données des empreintes de chaque imprimante 3D. Une correspondance entre l'imprimante et le porte-clés a pu être établie dans 99,8 % des cas.

Un des chercheurs, Wenyao Xu, affirme que « PrinTracker est un moyen efficace, robuste et fiable permettant aux forces de l'ordre, ainsi qu'aux entreprises soucieuses de protéger leur propriété intellectuelle, de retracer l'origine des produits imprimés en 3D ». La technique pourrait par exemple s'appliquer pour retrouver ou prouver l'origine d'une arme imprimée.

Commentaires (8)


Comme pour la traçabilité des armes qui ont tiré une balle, il va falloir que la police puisse imprimer une pièce spécifique sur une imprimante saisie pour valider s’il s’agit de celle qui a servi à imprimer l’arme.

Sauf que sur une imprimante, tout ou presque se change. Je peux imprimer une pièce, remplacer un moteur ou la buse, et je suis sûr que la pièce suivante sera différente. S’il s’agit de préméditer un meurtre, je peux aussi détruire l’imprimante en question.



Bref, on a connu mieux comme traçabilité.


Le canon d’une arme se change assez facilement (pour certain pistolet, c’est même la pièce de sécurité que l’on retire pour stocker l’arme). Il peut être limé et un bon coup de marteau peut le détruire (pour le tordre, mais il y a plus de chaque qu’il casse).


5 babioles sur 14 imprimantes … ca donne 70 cas de test … Comment ils arrivent à une précision de 99.8% ?



Avec les bases que j’ai on peut arriver à une précision de 98.57% max, non ?


Ca m’étonnerai que cette méthode soit efficace sur le moyen et long terme, si on regarde les améliorations constantes faites sur les imprimantes au fil des générations.


pour retracer l’origine des produits imprimés je vois pas trop comment, non.

pour vérifier qu’une pièce a été imprimée avec une imprimante spécifique, pourquoi pas. et en l’ayant sous la main.

grosse différence.



ça sent quand même un peu le buzz, cette communication.


Mais du coup ça marche pas pour les modèles qui fonctionne sur un principe différent (SLA/DLP/laser…).


Ça c’est pour les modèles clés en main… Surtout que rien que le slicer me donne des résultats complètement différents… Donc pour moi c’est du bobard avec les fdm. Pour les sla, c’est a voir


Belle fable <img data-src=" />

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