Le ministre de la santé néerlandais a mis en ligne un courrier pour faire part d’une violation de données personnelles. « Lorsque les archives papier du registre des donateurs ont été détruites, il est apparu que deux disques durs externes assurant la sauvegarde de tous les formulaires des donneurs (…) n’étaient plus dans le coffre-fort où ils étaient stockés ».
La fuite avait été signalée par la cellule centrale d’information sur les professions de santé (CIBG). Dans un autre courrier celle-ci révèle que ces supports contenaient les fichiers numérisés de 6,9 millions de formulaires enregistrés entre février 1998 et juin 2010. Y étaient stockés les données d’état civil (nom, prénom, sexe, date de naissance et adresse), le choix du donneur, sa signature et son numéro de sécurité sociale. Dernier détail, les disques n’étaient pas protégés.
« Il est actuellement difficile de savoir où ces supports se trouvent » mais « rien n'indique que les disques ou les données aient été volés ». Si cette administration considère que les risques d’exploitation sont faibles, ils ne sont pas pour autant exclus sur le terrain de la fraude documentaire.
Un audit indépendant est actuellement en cours. « Le service évaluera également les procédures de sécurité et les instructions existantes pour les resserrer si nécessaire » avance le ministère.
En 2018, le parlement néerlandais votait une loi considérant que tous les citoyens majeurs seraient à l’avenir donneurs d'organes, sauf refus explicite. Le texte entrera en vigueur le 1er juillet prochain. Les citoyens recevront deux courriers. Sans réaction, ils seront automatiquement inscrits. Le premier semestre 2016, 57 personnes étaient mortes faute d’avoir reçu une transplantation d'organe.
Commentaires (17)
#1
Dis moi Gerard, le disque dur que tu as trouvé pour mettre les photos de la soirée de service il vient d’ou ? ^^
#2
Dernier détail, les disques n’étaient pas protégés.
HA-LU-CI-NANT….. " />
#3
Pas tant que ca : pour de l’archivage le chiffrement peut peut-être un frein. Celui qui aura besoin de cette archive n’aura peut être pas le soft nécessaire pour déchiffrer. Peut etre même que ce soft ne se fera plus.
#4
Il se sont rendus compte de la disparition des disques APRES avoir détruit les archives papier?
Si c’est le cas, je n’ai qu’une chose à dire: HA! HA!
#5
Y étaient stockés les données d’état civil (nom, prénom, sexe, date de naissance et adresse), le choix du donneur, sa signature et son numéro de sécurité sociale. Dernier détail, les disques n’étaient pas protégés.
Je m’en fous j’ai rien à cacher " />
#6
#7
Disque dur et sécurité molle ne font pas bon ménage " />
#8
" />
Mais en France on ne se fera pas avoir aussi facilement : on ne sauvegarde que la liste de ceux qui refusent de donner." />
#9
Un bon système de backup, de nos jours, ça coûte un rein faut dire…
#10
On leur fabrique une petite fiche S en vitesse. Cette liste là elle est bien conservée au chaud " />
#11
Donc lorsque des objets disparaissent d’un coffre fort, ce n’est pas forcément un vol.
Je trouve ce concept intéressant. " />
#12
@XyLiS : 16⁄20 pour la blague :-)
#13
#14
Donc si ce n’est pas un vol c’est juste de l’incompétence à un niveau olympique ? Ah non c’est de l’incompétence professionnel donc c’est encore au dessus d’olympique.
#15
Attention ! Le vol n’exclue pas l’incompétence crasse " /> .
#16
Soft ? Le chiffrement ça se fait avec un algo avant tout, le soft qui implémente cet algo devrait être interchangeable ou au moins open source (pour des raisons de sécurité et pour le reprendre s’il est abandonné).
#17
Et surtout, on la sauvegarde à prix d’or chez nos copains de Microsoft ou de Google, en toute souveraineté évidemment " />